16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D ELes gensWashington souhaiteainsi renforcersa surveillancede laCorée du Nord soupçonnéede préparer un tir de missile,a indiqué samedi la pressejaponaise. Une exemplaire dedrone Global Hawk devraitêtre stationné sur la baseaérienne américaine deMisawa, au nord du Japon. Ils'agirait alors du premierdéploiement d'avion de surveillancede ce type dans l'archipel,selon le <strong>quotidien</strong> dedroite « Sankei Shimbun »,qui cite des sources gouvernementales.L'armée américaineaurait d'abord informéle Japon le mois dernier deses projets de déploiement decet avion quelque part entrejuin et septembre.L'exécution de ce plan auraitcependant été avancée en raisondes activités de la Coréedu Nord qui se montre deplus en plus menaçante àl'égard des pays voisins et desEtats-Unis. Selon l'agencesud-coréenne Yonhap, laCorée du Nord a transportéun 2e missile de moyenneportée Musudan sur sa côteorientale et l'a hissé sur unLe président syrien Bachar Al-Assad,confronté à une rébellion depuisdeux ans, a averti qu'une chute deson régime aurait un effet domino auMoyen-Orient et déstabiliserait cetterégion pendant de longues années, dansune interview à des médias turcs diffuséevendredi. Il a par ailleurs qualifié lePremier ministre turc Recep TayyipErdogan, dont le gouvernement soutientla rébellion, d'idiot et d'immature. Toutle monde sait que s'il y a partition enSyrie, ou si les forces terroristes prennentle contrôle du pays, il y aura contagiondirectement dans les pays voisins, a-t-ildéclaré dans cette interview à la chaîneUlusal et au journal Aydinlik, diffuséeintégralement sur la page Facebook de laprésidence syrienne. Puis il y aura uneffet domino dans des pays peut-être loindu Moyen-Orient, à l'ouest, à l'est, aunord, dans le sud. Cela voudra dire uneinstabilité pendant de longues années,voire des décennies, a-t-il prévenu.L'interview a été menée mardi et desextraits ont été diffusés sur plusieursjours sur la page Facebook de la présidencesyrienne. Dans de premiersEfrain Rios MonttIls « utilisaient la tête comme un ballon, je ne l'ai jamais oublié et je ne l'oublieraijamais », a raconté cette semaine un survivant des massacres perpétrés par l'arméedurant la guerre civile au Guatemala lors du procès pour génocide ouvert depuis 15jours à l'encontre de l'ancien dictateur Efrain Rios Montt (1982-1983). Pour lapremière fois de l'histoire de ce petit pays d'Amérique centrale qui a connu uneviolente guerre civile entre 1960 et 1996 - faisant 200 000 morts et disparus, d'aprèsl'ONU - un ancien dirigeant est poursuivi pour génocide depuis le 19 mars. EfrainRios Montt, 86 ans, est en effet accusé d'être responsable du massacre de 1 770indiens mayas de l'ethnie des ixiles dans le département de Quiché (nord), épicentrede la guerre civile. Selon ses défenseurs, il ignorait tout des agissements de l'armée.Pour surveiller PyongyangWashington déploieun drone au JaponL'armée américaine est sur le point de déployer un avion espion sans pilote surune de ses bases au Japon.lance-missiles mobile. Cemissile aurait une portée de3000 km, soit la capacité d'atteindrela Corée du Sud ou leJapon. Avec une chargelégère, il pourrait même toucherles 4000 km et, le caséchéant, frapper l'île deGuam dans le Pacifique oùsont situées d'importantesbases militaires américaines.Les tensions se sont amplifiéesautour de la péninsulecoréenne depuis décembre,quand Pyongyang a lancé unefusée à longue portée etencore en février lorsque lerégime a effectué son troisièmeessai nucléaire, s'attirantde nouvelles sanctionsde l'ONU. Hier matin, l'accèsà Kaesong, devenu un pionstratégique dans la guerre desmots que se livrentPyongyang et Washington,était toujours bloqué. LaCorée du Nord refuse depuismercredi l'entrée du site auxquelque 53 000 Sud-Coréensqui s'y rendent <strong>quotidien</strong>nementpour y travailler.Plusieurs camions sudcoréenschargés de ravitaillerle site ont été contraints derebrousser chemin surinjonction nord-coréenne.Les chefs des missions diplomatiquesde l'UE présents àPyongyang devaient se réunirhier « pour discuter d'uneposition commune et d'uneaction commune » concernantleur personnel diplomatique,a annoncé à l'AFP leministère bulgare des Affairesétrangères. « Le discours dugouvernement nord-coréenest de dire qu'à partir du 10avril, il sera incapable degarantir la sécurité desambassades et des organisationsinter<strong>national</strong>es dans lepays dans l'éventualité d'unconflit », a déclaré de son côtéune porte-parole du ministèrebritannique des Affairesétrangères. Mais aucun paysne semblait avoir de projetimmédiat d'évacuation etcertaines capitales estimaientqu'il ne s'agissait que d'unenouvelle manoeuvre nordcoréennepour faire monterla pression. A Washington, leporte-parole de la MaisonBlanche Jay Carney a affirmévendredi qu'un éventuel tirde missile nord-coréen neserait pas une surprise pourle gouvernement américain.transporté en train, en débutde semaine, deux missilesMusudan, de moyenne portée,vers la côte est, et les avaitinstallés sur des véhiculeséquipés d'un dispositif detir", a déclaré un haut responsabledu gouvernement sudcoréen.R. I.Conflit syrienAssad évoque un effet domino dans la régionextraits, M. Assad a accusé Erdogand'avoir menti au sujet du conflit en Syriequi a fait, selon l'ONU, plus de 70 000morts depuis deux ans. L'incendie enSyrie va se propager en Turquie, malheureusement(Erdogan) ne voit pas cetteréalité-là, a affirmé le président Assad.Erdogan oeuvre avec Israël pour détruirela Syrie (...), mais l'Etat syrien n'est pastombé et les Syriens ont résisté. Le gouvernementturc contribue de manièredirecte à tuer le peuple syrien (...)Erdogan essaie de reproduire le passénoir entre les Arabes et les Turcs, a ajoutéM. Assad, en référence à l'empire ottomanqui a dominé de vastes régions arabespendant quatre siècles. Nous nedevons pas permettre aux dirigeantsidiots et immatures de détruire cette relationentre Turcs et Arabes, a-t-il dit, toujoursà propos de M. Erdogan. Il a égalementaffirmé que la Ligue arabe manquaitde légitimité, en réaction à la décisionde l'organisation panarabe d'accorderle siège de la Syrie à l'opposition.Assad refuse de quitter le pouvoir et assimileles rebelles qui veulent la chute deson régime, à des terroristes.Il a lié l'ouverture d'un dialogue avecl'opposition à la non ingérence del'étranger. Il faut que ça soit un dialogueinter-syrien sans ingérence étrangère.C'est la seule ligne rouge. Ce pays appartientà tous les Syriens, ils peuvent discuterde ce qu'ils veulent, a-t-il affirmé. Lechef de la Coalition d'opposition, AhmedMoaz al-Khatib, s'était dit prêt fin janvierà entamer des discussions directes avecdes représentants du régime avec commeunique objectif le départ de M. Assad. Il apar la suite affirmé que le régime avaitfermé la porte à de tels pourparlers enpoursuivant ses bombardements à traversla Syrie.ALGERIE NEWS Dimanche 7 avril 2013Sur le fil● IndonésieUn séisme de magnitude 7,1 a frappé hier laprovince indonésienne de Papouasie, aannoncé le Centre américain de géophysique(USGS) provoquant un mouvement de paniquedans la population mais pas de victime dansl'immédiat. Le séisme n'a entraîné aucuntsunami, a précisé le centre d'alerte de tsunamidu Pacifique. « Le séisme a eu lieu sur terre, iln'y a pas de menace de tsunami », a aussidéclaré un responsable de l'agence demétéorologie, climatologie et géophysique dupays, précisant: « nous n'avons reçu aucuneinformation sur des dégâts ». Le tremblementde terre a secoué la province à 13H42 (04H42GMT) à une profondeur de 75 kilomètres, à 272kilomètres ouest-sud ouest de la capitale de laprovince Jayapura, a précisé l'USGS.Localement , le séisme a été évalué à unemagnitude de 7,2. Les habitants de la capitalese sont précipités dans les rues, racontantqu'ils avaient été fortement secoués par letremblement de terre. « Je me suis précipitédans les escaliers pour sortir aussi vite que j'aipu, craignant l'effondrement de l'immeuble", araconté une jeune femme qui participait à uneréunion au premier étage d'un hôtel deJayapura lorsqu'elle a ressenti « une fortesecousse ». « Les lampes, les tables et leschaises se sont mises à trembler. Dans lapanique, les gens ont poussé des cris pour fairesortir les autres de l'hôtel », a-t-elle ajouté.● IndeSoixante-douze personnes sont mortes dansl'effondrement d'un immeuble en constructionà la périphérie de Bombay, dans l'ouest del'Inde, selon un nouveau bilan publié samedipar la police qui recherche les responsables dece chantier non autorisé. Le nombre des morts,principalement des ouvriers et leurs familles,n'a cessé de s'alourdir depuis vendredi, undernier bilan dans la nuit de vendredi à samedifaisant état d'au moins 63 morts.??Le bilan desmorts est désormais de 72, a déclaré SansdeepMalvi, porte-parole de la municipalité de Thaneoù s'est produit le sinistre à 35km de Bombay.L'immeuble de sept étages s'est effondré jeudisoir comme un château de cartes, provoquantun enchevêtrement d'acier et de blocs degravats qui freinait les efforts des secours à larecherche de survivants. Assistés de bulldozers,les secouristes poursuivaient leurs effortssamedi pour déblayer les gravats et dégager lespersonnes encore coincées sous huit mètres dedécombres de fer et de béton. ??Unresponsable de la police locale, K.P.Raghuvanshi, avait indiqué vendredi que sesservices allaient engager des poursuites pourhomicide involontaire contre les constructeurs.Il y a deux constructeurs et nous lesrecherchons, avait-il dit.??La plupart desvictimes étaient des ouvriers venus à Bombaypour trouver du travail dans la construction. Cesmigrants indiens touchent en général un salairede quelques centaines de roupies (moins de 10euros) par jour.● PalestineLe président palestinien Mahmoud Abbaspourrait limoger son Premier ministre, a indiquéun membre du Fatah, le mouvement<strong>national</strong>iste que dirige Abbas et qui a pour lapremière fois critiqué ouvertement avecvirulence Salam Fayyad. M. Abbas penche pourun limogeage de M. Fayyad (...) et la formationd'un nouveau gouvernement, a indiqué tardavant-hier ce membre du Conseilrévolutionnaire du Fatah qui a requisl'anonymat. Je suis plus que vous tous encolère contre le gouvernement (...) je ne veuxpas dire plus que ça, mais attendez trois joursseulement, a promis M. Abbas, cité par leresponsable du Fatah, lors d'une réunion quis'est tenue vendredi à Ramallah avec lesmembres du Conseil révolutionnaire. Ledésaccord porte sur la démission du ministredes Finances Nabil Qassis acceptée par M.Fayyad mais refusée par le président Abbas. M.Qassis, ancien président de l'Université de BirZeit en Cisjordanie, entré en mai 2012 dans lenouveau gouvernement formé par SalamFayyad, avait remis sa démission le 2 mars,sans explication officielle, alors que M. Abbasétait en voyage à l'étranger. Abbas a informéFayyad que si Nabil Qassis ne revient pas auministère des Finances (...) Abbas limogerait legouvernement et en formerait un nouveau, aindiqué le responsable.
N O T R E V I S I O N D U M A G H R E B17Les Guignols seraient la cause de ses ennuisLe patrond’Ettounsiya-TV libéréSami Ferhi, le patron de la chaîne Ettounsiya-TV emprisonné depuis aout dernier, doitêtre libéré a décidé la cour de cassation tunisienne.Officiellement poursuivipour préjudicescausés à la télévisionpublique, ses défenseursaffirment que c’est laliberté de ton de sa chaîne quilui vaut ses ennuis. La Cour decassation de Tunisie a ordonnévendredi la remise en liberté deSami Fehri, patron de la trèspopulaire chaîne de télévisionprivée Ettounsiya TV, a annoncél'avocat de Fehri, AbdelazizEssid, qui espérait voir sonclient libre dans la soirée. « LaCour de cassation a une fois deplus décidé en faveur de SamiLes gensMoncef TrabelsiMoncef Trabelsi frère de Leila Trabelsi,épouse du président déchu est décédé jeudisoir à L'institut de neurologie de Tunis àl'âge de 68 ans, indique une sourcejudiciaire. Dans une déclaration renduepublique, le directeur général des prisons etde la rééducation Habib Sbouii a précisé queMoncef Trabelsi est décédé hier vers 20H00 àl'hôpital. Il y a été transféré le 18 marsdepuis son lieu d'incarcération. MoncefTrabelsi était détenu dans la prison deMornaguia depuis le 25 juin 2012. Il étaitcondamné à un an et demi de prison dansl'affaire dite Affaire de l'aéroport de Tunis-Carthage », intentée contre Leïla Trabelsi et31 membres de ses proches et de ceux duPrésident déchu qui sont accusésd'infractions douanières et de change.Fehri. Légalement sa libérationdoit avoir lieu avant minuit »(23H00 GMT) vendredi, adéclaré l'avocat. La cour avaitdéjà prononcé la libération deFehri en novembre 20120, maisle parquet en a bloqué la miseen œuvre de la décision. Lepatron de la chaîne tunisienneEttounsiya TV, Sami Fehri avaitengagé une grève de la faimpour dénoncer un "acharnementen raison de la liberté deton de sa chaîne. Dans lesmilieux médiatiques tunisienson impute ses ennuis à l’émissionde guignols de l’info quin’était pas du gout des dirigeantsd’Ennahda. A la veilled’être mis en détention, le 25aout 2012, il avait accusé lepouvoir en place de chercher àfaire taire une chaîne critique."Tout cela m'arrive à cause dequatre Guignols" avait-ildéclaré. Officiellement, SamiFehri était poursuivi pour «d'usage illicite des ressources del'établissement de la télévisiontunisienne" à l'époque durégime du président déchu Zineel-Abidine Ben Ali. Il risquait dece fait jusqu’à 10 ans de prisonpour « préjudices financierscausés à la télévision publique »au profit de sa société de productionCactus Prod. Fehri,qui a fondé sa chaîne en 2011,était auparavant un producteurassocié de Belhassen Trabelsi,beau-frère de Ben Aliaujourd'hui en fuite au Canada,et dont les parts (51%) dansCactus Prod ont été placéessous administration judiciaire.Ilfaut dire que depuis l’accessiondes musulmans, les journalistesdénoncent ce qu’ils qualifientde restrictions sur la libertéd’expression.R. M.Sécurisation des frontières libyennesLes Britanniquesà pied d’œuvreLa coopération entre laLibye et la Grande-Bretagne dans lesdomaines de formation etla sécurité frontalière a étéau centre des entretiensentre le ministre libyen desAffaires étrangères et de laCoopération inter<strong>national</strong>e,Mohamed Abdelazizet le ministre britanniquedes Stratégies de la sécuritéinter<strong>national</strong>e, AndroMaurission. Selon l'agencelibyenne <strong>d'information</strong>s, larencontre entre les deuxministres a abordé aussi lesmoyens de redynamiser lesdeux plans d'action adoptéspar la conférence deParis, en France, pour lesoutien la Libye dans lesdomaines de la sécurité etde la justice et l'autorité dela loi, apporté par les partenaires.La rencontre a étéen outre l'occasiond'échange de points de vuesur le partenariat entre laLibye et l'Union européenne(UE) et l'exécutionde l'étude sécuritaire miseen œuvre par l'UE poursurveiller les frontières.Lesdeux parties ont aussiabordé le partenariat effectifsur la sécurité des frontières,notamment avec lespays voisins et enfin lesperspectives de coopérationdans le domaine del'éducation et de la formation.Il a été par ailleursquestion d'ouvrir des centrespour l'enseignement dela langue anglaise en Libye.Les pays européens, rappelle-t-on,avaient prisl'engagement, lors de laconférence de Paris, d'aiderla Libye à sécuriser sesfrontières sud et à assurerl'autorité de la loi et de lastabilité dans le pays.Elections enMauritanieL'opposition poseses conditionsLa Coordination de l’oppositiondémocratique (COD), un collectif d’unedouzaine de partis politiquesmauritaiens, exige des « garanties detransparence et de sincérité du vote »avant toute participation aux électionslégislatives et municipales prévues enoctobre 2013 en Mauritanie. Selon sonprésident, Mohamed Ould Jemil Ould-Mansour, s’exprimant lors d’unemarche clôturée par un meeting, lecollectif de l’opposition exclut touteidée de participation « à un vote dont lerésultat serait connu d’avance par lafaute d’une administration partisane etd’une Commission <strong>national</strong>e électoraleindépendante (CENI) sans pouvoir réel». La position de la COD a été réitérée àl’occasion de la reprise desmanifestations de l’opposition exigeantle départ du président Mohamed OuldAbdelaziz dans « le cadre d’un combatpacifique et démocratique en vue d’unréel changement en Mauritanie ». `Le changement réclamé par l’oppositionmauritanienne exige le retour définitifdes militaires dans les casernes.Affaire AccraBlack-out enMauritanieLe ministre de la Communication et desRelations avec le Parlement, MohamedYahya Ould Horma, s'est refusé de toutcommentaire à propos desenregistrements audio qui citent leprésident mauritanien, Mohamed OuldAbdelaziz et l'ancien ministre CoumbaBâ dans une affaire sombre au Ghana.C'était lors de sa première sortiemédiatique depuis sa nomination à latête du ministère de la Communicationdans une conférence de presseconjointe avec le ministre dudéveloppement rural pour commenterles résultats du conseil des ministres. Arappeler que des enregistrementsaudio, révélés par les sitesmauritaniens <strong>d'information</strong> en ligne,Taqadoumy.com et Essirage.net, fontétat d'une « transaction douteuse »entre l'actuel président mauritanien,Mohamed Ould Abdelaziz et unressortissant irakien, Ousmane Alawi,établi au Ghana. Selon ces sites, ils'agirait d'une opération deblanchiment d'argent.Isolement politiquedes symboles del’ancien régimeUn projet de loi voitle jour en TunisieL’Assemblée <strong>national</strong>e constituantetunisienne a finalisé l’examen du projetde loi sur « l’immunisation de larévolution », interdisant aux figures del’ancien régime d’exercer une activitépolitique pour une durée de 7 ans,selon des sources parlementaires. Cinqgroupes parlementaires tunisiens, àleur tête le mouvement Ennahda,avaient présenté un projet de loi visant« l’isolement politique » des symbolesde l’ancien régime, en leur interdisantde se porter candidats aux prochainesélections. Les forces d’opposition, dontles Parti républicain, Nidaa Tounes etEl-Massar, ont critiqué ce projet de loi,estimant qu’il allait à l’encontre desrègles de la démocratie, plaidant pour «la réalisation de la réconciliation<strong>national</strong>e et d’une unité <strong>national</strong>esérieuse » basée sur des programmesinclusifs. L’organisation inter<strong>national</strong>eHuman Rights Watch avait pour sa partfustigé ce texte, estimant qu’ilconstituait une « violation » des normesinter<strong>national</strong>es en vigueur, car « privantdes milliers » de citoyens de leursdroits fondamentaux.ALGERIE NEWS Dimanche 7 avril 2013