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Recherches méthodologiques pour la typologie de la végétation et ...

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Fig.7 Hiérarchie <strong>de</strong>s systèmes vivants à l’échelle locale: analogie entre A-les conceptions générales d'OLDEMAN(1990) <strong>et</strong> B-les conceptions syntaxonomiques <strong>de</strong>s phytosociologues (GILLET 2000). Dans l’étu<strong>de</strong> d’OLDEMAN, <strong>la</strong>phytocénose est définie comme <strong>la</strong> mosaïque silvatique <strong>et</strong> ne correspond donc pas à <strong>la</strong> phytocénose au sensphytosociologique. Dans <strong>la</strong> présente étu<strong>de</strong>, nous utiliserons le terme phytocénose dans ce second sens, rappelépar GILLET (2000): " Communauté végétale formée d’un complexe <strong>de</strong> synusies végétales organiséesspatialement, temporellement <strong>et</strong> fonctionnellement au sein d’une même biogéocénose, <strong>et</strong> présentant <strong>de</strong> fortesre<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> dépendance écologique, dynamique <strong>et</strong> génétique ". Le système d’OLDEMAN, bien qu’homologue ausystème phytosociologique, s’en distingue par le fait que l’exemple détaillé par OLDEMAN est centré uniquementsur l’écosystème forestier. On trouvera dans sa synthèse (1990) plusieurs illustrations homologues à celle <strong>de</strong>GILLET.AArchitecture (morphologie, <strong>et</strong>c.)Site mosaicSilvatic mosaic (phytocénose)"every forest surface that is situated in onecontinuous volume with the same resourceregime of climate and soil, which shows thesame complex of silvigen<strong>et</strong>ic dynamics,resulting in a eco-unit composition thatoscil<strong>la</strong>tes around a specific state and<strong>de</strong>termining the architecture and ecologicalfunctioning as long as the resource regimeremains unchanged."Eco-unit"the unit of veg<strong>et</strong>ation which started its<strong>de</strong>velopment at the same moment and on thesame surface."Compartments"any s<strong>et</strong> of abiotic and/or biotic subsystems orcomponents in a living system, that is<strong>de</strong>limited as a recognisable, functionalensemble." (e.g. structural s<strong>et</strong>s, infrastructurals<strong>et</strong>s, <strong>et</strong>c.)Limite entre organismes <strong>et</strong> communautésOrganism"occupying spatio-temporal ecotope"Compartments"auxiliary levels (e.g. reiterated complex,mo<strong>de</strong>l-conform complex, organ complex,<strong>et</strong>c.)"Organ (subsystem in organism)BPopu<strong>la</strong>tions (syntaxonomie...)Catena (invariants mésoclimatiques<strong>et</strong> géomorphologiques)Tese<strong>la</strong>invariants mésoclimatiques,géologiques <strong>et</strong> topographiques(1 seul type <strong>de</strong> sol <strong>et</strong> <strong>de</strong> climatau niveau stationnel, =mésoclimat)Phytocénoseinvariants mésoclimatiques,géologiques, topographiques <strong>et</strong>biotiquesSynusieinvariants mésoclimatiques,géologiques, topographiques,biotiques <strong>et</strong> microclimatiquesOrganismeCes considérations perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> présenter <strong>la</strong> phytocénose comme un système vivant inscritdans un contexte plus vaste. Ainsi, au sein d’une même station homogène, un massif forestierest généralement caractérisé par une mosaïque d’unités dynamiques (chablis, recrûs, unitéspionnières, <strong>et</strong>c.) ayant initié leur développement chacune à un moment donné, consécutif àune perturbation (chute d’un ou <strong>de</strong> plusieurs arbres, incendie, <strong>et</strong>c.). De telles unitésdynamiques, qu'OLDEMAN (1990) appelle <strong>de</strong>s " éco-unités ", constituent chacune un systèmeautonome <strong>et</strong> contribuent à <strong>la</strong> définition <strong>et</strong> au fonctionnement (renouvellement ou" rejuvenation " <strong>pour</strong> VAN STEENIS 1958) du système d’ordre supérieur qu’est <strong>la</strong> mosaïque <strong>et</strong>qu’il appelle <strong>la</strong> " mosaïque silvatique ". Ces principaux niveaux d’organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong>végétation se r<strong>et</strong>rouvent en partie dans les conceptions syntaxonomiques <strong>de</strong>sphytosociologues. L’éco-unité correspond en réalité assez bien à <strong>la</strong> " phytocénose " <strong>de</strong> ces<strong>de</strong>rniers, tandis que <strong>la</strong> tese<strong>la</strong> recouvre <strong>la</strong> même notion que celle <strong>de</strong> mosaïque silvatique. Bienqu’OLDEMAN (1990) s’arrête à l’échelle <strong>de</strong>s mosaïques silvatiques, il est encore possible <strong>de</strong>considérer celles-ci comme composantes d’écosystèmes d’ordre supérieur. Enphytosociologie paysagère, on parle <strong>de</strong> " système caténaire " <strong>pour</strong> évoquer une unité globaleB. SENTERRE (2005) Introduction - I.3 13

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