12.07.2015 Views

Recherches méthodologiques pour la typologie de la végétation et ...

Recherches méthodologiques pour la typologie de la végétation et ...

Recherches méthodologiques pour la typologie de la végétation et ...

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

A <strong>de</strong>s fins d’étu<strong>de</strong> typologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> végétation, mais aussi <strong>de</strong> biodiversité, on trouvera dans<strong>la</strong> littérature nombre <strong>de</strong> catégories <strong>de</strong> diamètres. Les valeurs charnières <strong>de</strong> DBH que nousavons répertoriées sont les suivantes: 1cm, 2,5cm, 5cm, 10cm, 15cm, 20cm, 30cm, 50cm,60cm <strong>et</strong> 70cm, sans compter les légers écarts <strong>de</strong>s catégories exprimées en termes <strong>de</strong>circonférence (GBH) ou en unités <strong>de</strong> mesure ang<strong>la</strong>ises (1 pouce =2,54cm).Les catégories <strong>de</strong> DBH sont <strong>la</strong> plupart du temps " ouvertes ", par exemple DBH ≥ 10cm, maiscertains considèrent <strong>de</strong>s catégories " fermées ", par exemple 10 ≤ DBH < 30cm. D’aprèsCONDIT & al. (1998), les différences entre catégories ouvertes <strong>et</strong> catégories fermées restentre<strong>la</strong>tivement insignifiantes. C<strong>et</strong>te remarque est particulièrement vraie lorsqu’on compare parexemple les DBH ≥ 10cm (435 arbres/ha) <strong>et</strong> les DBH compris entre 10 <strong>et</strong> 70cm (431arbres/ha, valeurs issues du Tab.8). Cependant, <strong>pour</strong> un relevé d’une surface <strong>de</strong> 1ha, on auraen moyenne 435 arbres à DBH ≥ 10cm contre 348 si on considère les DBH entre 10 <strong>et</strong> 30cm.Dans certains inventaires tels que ceux <strong>de</strong> TCHOUTO (2004), où l’auteur définit sa strateherbacée comme étant l’ensemble <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ntes vascu<strong>la</strong>ires à DBH compris entre 1 <strong>et</strong> 1,5cm(définition par ailleurs plus que discutable), l’écart entre catégorie ouverte <strong>et</strong> fermée <strong>de</strong>vienttrès important.Pour ce qui est <strong>de</strong>s compartiments taxonomiques, certains chercheurs relèvent les p<strong>la</strong>ntes àfleurs, d’autres ciblent les fougères (TUOMISTO & RUOKOLAINEN 1994) ou une sélection <strong>de</strong>familles clés (KESSLER 2001), d’autres encore observeront les bryophytes. Certains seconcentrent même sur une seule famille (GOTANÈGRE 2004).On peut encore évoquer <strong>de</strong>s compartiments physionomiques: certains font <strong>de</strong>s relevésd’épiphytes (STÉVART 2003, JOHANSSON 1974, <strong>et</strong>c.) ou encore uniquement <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ntesherbacées terrestres (Gonzalez 1996 in BLANC 2002, POULSEN 1996, POULSEN & BALSLEV1991, POULSEN & PENDRY 1995, COSTA 2004) ou <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ntes épiphytes <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong>s troncs(LEIMBECK & BALSLEV 2001), certains enfin excluent les lianes <strong>de</strong> leurs relevés ou bien nerelèvent que celles-ci (PARREN 2003).I.4.1.2 Limiter l’effort <strong>de</strong> déterminationLes chercheurs les plus obstinés s’arracheront les cheveux à i<strong>de</strong>ntifier toutes les espèces <strong>de</strong>leurs relevés. Il est bien sûr douteux <strong>de</strong> prétendre i<strong>de</strong>ntifier toutes les espèces d’une parcelleaussi p<strong>et</strong>ite soit-elle (sauf peut-être dans certains cas où une p<strong>et</strong>ite parcelle fait l’obj<strong>et</strong>d’étu<strong>de</strong>s approfondies durant un certain nombre d’années, cf. GENTRY & DODSON 1987). Enrevanche, il est pratiquement toujours possible <strong>de</strong> rassembler les individus indéterminésappartenant manifestement à une même espèce sous un nom temporaire commun quiconstitue alors ce qu’on entend généralement par " morpho-espèce ".Une morpho-espèce est donc un ensemble d’individus, observés dans une ou plusieursstations, parfois distantes, dont on n’a pas su i<strong>de</strong>ntifier le nom d’espèce <strong>et</strong> <strong>pour</strong> lesquelsl’examen fouillé <strong>de</strong> tous les caractères physionomiques disponibles n’a révélé aucunedifférence notable, sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nte vivante aussi bien qu’après étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s herbiers. Généralement,on est au moins parvenu à i<strong>de</strong>ntifier le genre. La morpho-espèce est alors nommée <strong>de</strong> <strong>la</strong>manière suivante: Beilschmiedia sp.1. Parfois, certains genres mal connus <strong>et</strong> particulièrementproblématiques, tels que les Beilschmiedia justement (Lauraceae) ou encore les Dryp<strong>et</strong>es(Euphorbiaceae), <strong>de</strong>vront bien souvent être <strong>la</strong>issés indéterminés <strong>pour</strong> ne pas risquerd’introduire <strong>de</strong>s erreurs. GRUBB & al. (1963) n’ont, <strong>pour</strong> c<strong>et</strong>te raison, pas tenté d’i<strong>de</strong>ntifier lesespèces d’Orchidées <strong>et</strong> <strong>de</strong> Broméliacées, particulièrement problématiques en Amériqu<strong>et</strong>ropicale, surtout à l’époque <strong>de</strong> leur étu<strong>de</strong>.B. SENTERRE (2005) Introduction - I.4 33

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!