fund administration - invest'12

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Le marché suisse de la gestion de fortune
Gérants
indépendants :
T secteur.
par S ébaS tien R uche, L'a gefi
oujours leader. La place financière suisse gère
plus du quart de la fortune privée globale.
Précisément 27% de parts de marché selon
l’Association suisse des banquiers (ASB), soit
5600 milliards de francs, auxquels s’ajoutent
plus de 2800 milliards d’avoirs institutionnels. La
part confiée à des gérants de fortune indépendants
oscille entre 11% et 18% de ces montants,
selon les études.
Lorsqu’on évalue l’importance des gérants indépendants,
l’élément clé demeure la façon dont
les données ont été obtenues. Les sondages
tendent à donner une image un brin optimiste du
Et toujours de nouvelles recrues
L’attractivité de la gestion
indépendante ne se dément
pas en Suisse romande. Les
trois Organismes
d’Autorégulation (OAR)
présents à Genève font état
d’une progression du
nombre de leurs membres.
L’ASG a accueilli 77
nouveaux adhérents en 2011
(+8%), pour approcher le
millier de membres, tous des
professionnels de la finance.
L’OAR-G a vécu une année
Masse sous gestion, taille des structures :
l’enquête réalisée pour les 25 ans de l'ASG
dresse le portrait type de gérants indépendants
dont les rangs ne cessent de croître,
malgré les complications du moment.
Ils débouchent sur des parts de marché
pouvant atteindre 16% ou 18%. La masse sous
gestion moyenne atteindrait 130 millions de
francs et plus de la moitié des 2200 à 3600
sociétés de gestion indépendantes gérerait plus
de 500 millions. Les chiffres audités décrivent
une réalité un peu différente.
Pour marquer ses 25 ans, l’Association Suisse
des Gérants de Fortune (ASG) a compilé les
données issues des audits de ses membres,
au titre de l’exercice 2009. L’étude dévoilée en
mai dernier montre que les indépendants sont
actifs au sein de structures plus petites et
historique, avec 56 nouveaux
membres, pour atteindre 435
adhérents fin 2011. Une
trentaine de demandes
d’affiliation a été reçue
depuis janvier, dont douze
ont déjà été traitées. Les
nouveaux venus viennent
autant de Suisse romande –
souvent hors de Genève –
que du reste de l’Europe. Les
candidats anglophones ont
d’ailleurs constitué près de
40% des demandes
d’affiliation reçues par l’ARIF
l’an dernier (stable à 189
membres gérants
indépendants). Au point de
susciter la prudence : « Nous
refusons les structures
boîtes aux lettres, dont les
dirigeants restent à
l’étranger, explique le
directeur Norberto Birchler. Il
s’agit souvent de ce que
nous considérons être des
réfugiés MiFID, qui désirent
obtenir le label suisse ».