12.07.2015 Views

Pratiques exemplaires de la prévention et du contrôle des infections

Pratiques exemplaires de la prévention et du contrôle des infections

Pratiques exemplaires de la prévention et du contrôle des infections

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

PRATIQUES EXEMPLAIRES DE LA PRÉVENTION ET DU CONTRÔLE DES INFECTIONSDANS LES CLINIQUES VÉTÉRINAIRES POUR PETITS ANIMAUXANALYSE RAISONNÉE DES PRATIQUES DE BASE – LA CHAÎNE DE TRANSMISSION(Modification <strong>du</strong> document <strong>de</strong> l’Agence <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé publique <strong>du</strong> Canada, 1999)La transmission d’une infection au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> prestation <strong>de</strong> soins <strong>de</strong> santé dépend <strong>de</strong> trois éléments : une source<strong>de</strong> microorganismes infectieux, un hôte susceptible <strong>et</strong> un moyen <strong>de</strong> transmission pour le microorganisme. Laprévention <strong>de</strong>s <strong>infections</strong> dans les contextes <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong> santé aux animaux <strong>de</strong>vrait se préoccuper principalement<strong>de</strong> l’interruption <strong>de</strong> <strong>la</strong> transmission <strong>de</strong>s microorganismes <strong>de</strong> <strong>la</strong> source vers l’hôte, étant donné que l’agent <strong>et</strong> l’hôtesont généralement <strong>de</strong>s facteurs plus difficiles à contrôler.LA SOURCELes sources zoonotiques <strong>de</strong> microorganismes infectieux peuvent être <strong>de</strong>s animaux qui sont simplement coloniséspar un agent infectieux (ce qui signifie que l’agent pathogène habite dans ou sur le corps mais n’est pas associé àune ma<strong>la</strong>die clinique ou à une réaction <strong>de</strong> l’hôte), <strong>de</strong>s animaux ayant une ma<strong>la</strong>die en phase préclinique (incubation),<strong>de</strong>s animaux ayant une ma<strong>la</strong>die aiguë, <strong>de</strong>s animaux ayant une ma<strong>la</strong>die chronique causée par une infectionpersistante <strong>et</strong> <strong>de</strong>s animaux en récupération suite à une ma<strong>la</strong>die clinique mais qui éliminent encore l’agent infectieux.Les personnes peuvent être une source importante d’agents zoopathogènes <strong>et</strong> comme les animaux, elles peuventêtre colonisées ou infectées. La contamination présente sur les vêtements ou le corps d’une personne, toutparticulièrement les mains, peut aussi constituer une source <strong>de</strong> microorganismes infectieux. D’autres sourcespossibles sont <strong>la</strong> nourriture <strong>et</strong> l’eau, ainsi que <strong>la</strong> flore microbienne <strong>de</strong> l’animal, qui peut être difficile à contrôler. Desobj<strong>et</strong>s inertes, y inclus l’équipement médical, les fournitures <strong>et</strong> les drogues, <strong>la</strong> literie, les surfaces environnantes <strong>et</strong><strong>de</strong>s déch<strong>et</strong>s qui ont été contaminés, peuvent aussi constituer <strong>de</strong>s sources importantes. Les microorganismes donton <strong>de</strong>vrait tenir compte peuvent inclure les bactéries, les virus, les champignons microscopiques <strong>et</strong> les parasites.Dans certains cas, <strong>de</strong>s vecteurs tels que les poux, les moustiques, les mouches, les tiques, les puces, les rongeurs<strong>et</strong> autres vermines peuvent transm<strong>et</strong>tre certains agents pathogènes.L’HÔTERé<strong>du</strong>ire <strong>la</strong> susceptibilité <strong>de</strong> l’hôteIl est difficile d’assurer <strong>la</strong> ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> <strong>la</strong> susceptibilité <strong>de</strong> l’hôte aux <strong>infections</strong> dans le contexte d’un hôpital. En cequi concerne les patients, il convient d’envisager l’usage judicieux d’antimicrobiens, l’utilisation minimale d’agentsimmunodépresseurs, l’évitement <strong>de</strong> changements à l’alimentation lorsque c’est possible, <strong>la</strong> prise alimentaireadéquate, le contrôle adéquat <strong>de</strong> <strong>la</strong> douleur <strong>et</strong> l’usage limité <strong>de</strong>s appareils effractifs, car tous ces facteurs peuventinfluencer <strong>la</strong> réponse immunitaire <strong>de</strong> l’hôte. Quant au personnel hospitalier, il peut être impossible <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire <strong>de</strong>manière directe sa susceptibilité aux <strong>infections</strong>, mais il est important d’être conscient <strong>de</strong> <strong>la</strong> susceptibilité accrue quepeuvent présenter certaines personnes. Il peut s’agir <strong>de</strong> personnes immunocompromises en raison d’une ma<strong>la</strong>die oud’un traitement médical, ou qui reçoivent un traitement aux drogues antimicrobiennes, qui ont <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ies ouvertes ouqui sont enceintes. La bonne communication entre les membres <strong>du</strong> personnel vétérinaire, leurs mé<strong>de</strong>cins <strong>et</strong>l’administration <strong>de</strong> <strong>la</strong> clinique sont importantes pour diminuer le risque d’infection zoonotique.Augmenter <strong>la</strong> résistance <strong>de</strong> l’hôteLa vaccination est actuellement <strong>la</strong> principale technique utilisée pour accroître <strong>la</strong> résistance <strong>de</strong>s animaux <strong>et</strong> <strong>de</strong>shumains aux <strong>infections</strong>. Répétons qu’aucun vaccin n’est efficace à 100 % <strong>et</strong> qu’en ce qui concerne plusieurs<strong>infections</strong>, aucun vaccin n’est disponible. Des facteurs à prendre en considération lorsqu’on prépare <strong>de</strong>srecommandations ou <strong>de</strong>s exigences <strong>de</strong> vaccination peuvent comprendre <strong>la</strong> prévalence d’une ma<strong>la</strong>die particulièredans <strong>la</strong> région, le risque posé aux patients en santé <strong>et</strong> immunodéficients, <strong>la</strong> transmissibilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die, le risqueposé au personnel vétérinaire, <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> traiter <strong>la</strong> ma<strong>la</strong>die, l’efficacité <strong>de</strong> <strong>la</strong> vaccination <strong>et</strong> <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong> <strong>la</strong>vaccination. La vaccination n’est pleinement efficace que lorsqu’elle est utilisée conjointement avec d’autrespratiques appropriées <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>s <strong>infections</strong>.[11]Comité canadien sur <strong>la</strong> résistance aux antibiotiques

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!