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Livre des médiums - Union Spirite Belge

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254 SECONDE PARTIE - CHAPITRE XXIIIgardien a dû s'éloigner devant <strong>des</strong> actes répréhensibles ou <strong>des</strong> penséesmauvaises. Ce qu'il leur faut, ce sont de ferventes prières pour ceux quisouffrent, et surtout la pratique <strong>des</strong> vertus imposées par Dieu à chacunsuivant sa condition. »Sur l'observation que ces paroles nous semblaient un peu sévères, etqu'il faudrait peut-être les adoucir pour les transmettre, l'Esprit ajouta :« Je dois dire ce que je dis, et comme je le dis, parce que lespersonnes en question ont l'habitude de croire qu'elles ne font pas demal avec la langue, tandis qu'elles en font beaucoup. Voilà pourquoi ilfaut frapper leur esprit de manière que ce soit pour elles unavertissement sérieux. »Il ressort de là un enseignement d'une grande portée, c'est que lesimperfections morales donnent prise aux Esprits obsesseurs, et que leplus sûr moyen de s'en débarrasser, c'est d'attirer les bons par la pratiquedu bien. Les bons Esprits ont sans doute plus de puissance que lesmauvais, et leur volonté suffit pour éloigner ces derniers ; mais ilsn'assistent que ceux qui les secondent par les efforts qu'ils font pours'améliorer, autrement ils s'éloignent et laissent le champ libre auxmauvais Esprits qui deviennent ainsi, dans certains cas, <strong>des</strong> instrumentsde punition, car les bons les laissent agir dans ce but.253. Il faut, du reste, se garder d'attribuer à l'action directe <strong>des</strong> Espritstous les désagréments qui peuvent arriver ; ces désagréments sontsouvent la conséquence de l'incurie ou de l'imprévoyance. Uncultivateur nous fit écrire un jour que depuis douze ans il lui arrivaittoutes sortes de malheurs à l'endroit de ses bestiaux ; tantôt c'étaient sesvaches qui mouraient ou ne donnaient plus de lait ; tantôt c'étaient seschevaux, ses moutons ou ses porcs. Il fit force neuvaines qui neremédièrent pas au mal, non plus que les messes qu'il fit dire, ni lesexorcismes qu'il fit pratiquer. Alors, selon le préjugé <strong>des</strong> campagnes, ilse persuada qu'on avait jeté un sort sur ses animaux. Nous croyant sansdoute doués d'un pouvoir conjurateur plus grand que celui du curé <strong>des</strong>on village, il nous fit demander notre avis. Voici la réponse que nousobtînmes :« La mortalité ou les maladies <strong>des</strong> bestiaux de cet homme proviennentde ce que ses écuries sont infectées, et qu'il ne les fait pas réparer, parceque ça coûte. »

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