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Présentation des crédits du PLF 2005 selon les principes de la LOLF

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Vendredi 28 mai 2004Cependant pour <strong><strong>de</strong>s</strong> raisons <strong>de</strong> facilité, nous autorisons <strong>la</strong> saisie <strong>de</strong> montants pour le calcul <strong><strong>de</strong>s</strong> pourcentages.Mais ces montants ne seront pas enregistrés dans <strong>la</strong> base, seuls <strong>les</strong> pourcentages le seront. Dans ce cas si vouspréférez ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> saisie, vous <strong>de</strong>vez entrer un montant provisoire pour le <strong>PLF</strong> <strong>2005</strong> au niveau <strong>de</strong> l’article.Remarque : Les montants seront affichés en couleur orange pour rappeler qu’ils ne seront pas enregistrés dans <strong>la</strong>mesure où ils sont considérés comme provisoires.A ce niveau vous pouvez modifer <strong>la</strong> répartition effectuée sur une action en cliquant directement <strong><strong>de</strong>s</strong>sus, ou alorscliquer sur le lien > Ajouter une action. Dans ce cas, une nouvelle vue vous permet <strong>de</strong> sélectionner l’action enquestion comme pour <strong>la</strong> LFI 2004.Si vous préférez <strong>la</strong> saisie <strong><strong>de</strong>s</strong> montants aux pourcentages, allez en 3 – Saisie <strong><strong>de</strong>s</strong> montants pour le calcul <strong><strong>de</strong>s</strong>pourcentages sinon allez au paragraphe suivant : 2 – Saisie directe <strong><strong>de</strong>s</strong> pourcentages.2 – Saisie directe <strong><strong>de</strong>s</strong> pourcentagesEntrez <strong>les</strong> pourcentages en face <strong>de</strong> chaque catégorie concernée. Pour qu’un taux soit pris en compte, ilsuffit <strong>de</strong> taper sur <strong>la</strong> touche Tab ou <strong>de</strong> cliquer dans une autre zone <strong>de</strong> <strong>la</strong> fenêtre. Les cumuls <strong><strong>de</strong>s</strong> pourcentagespour <strong>les</strong> catégories comme pour l’article sont calculés automatiquement. Les taux <strong>de</strong> répartition 2004 sontaffichés à titre d’information.Pour supprimer un pourcentage, il suffit <strong>de</strong> le mettre à 0.Cliquez sur le lien > Vali<strong>de</strong>r une fois que vous avez terminé <strong>la</strong> saisie <strong><strong>de</strong>s</strong> taux. La vue précé<strong>de</strong>nte estalors réactualisée.5/6


Vendredi 28 mai 2004Si vous préférez saisir <strong><strong>de</strong>s</strong> montants plutôt que <strong><strong>de</strong>s</strong> pourcentages, cliquez sur le lien > Saisir <strong><strong>de</strong>s</strong>montants. Une fenêtre d’alerte vous rappellera <strong>la</strong> procé<strong>du</strong>re à suivre (cf paragraphe 1 « Sélection <strong>de</strong> l’article »).3 – Saisie <strong><strong>de</strong>s</strong> montants pour le calcul <strong><strong>de</strong>s</strong> pourcentagesEntrez le montant en face <strong>de</strong> <strong>la</strong> catégorie concernée. Le taux est alors calculé automatiquement ainsi que<strong>les</strong> cumuls pour <strong>les</strong> catégories comme pour l’article.Remarque : Le montant est recalculé en utilisant ce taux. Il est possible qu’il soit alors légèrement différent <strong>du</strong>montant saisi puisque <strong>la</strong> précision est limitée par le nombre <strong>de</strong> chiffres décimaux retenu pour le taux. Dans cetexemple, 122.600 <strong>de</strong>vient 122.447.Rappel : Pour <strong>les</strong> raisons que nous avons évoquées précé<strong>de</strong>mment, le taux est plus important que le montant.Vous pouvez aussi entrer un pourcentage en face <strong>de</strong> <strong>la</strong> catégorie concernée. Le montant est alors calculéautomatiquement ainsi que <strong>les</strong> cumuls. Les taux <strong>de</strong> répartition 2004 sont affichés à titre d’information.Cliquez sur le lien > Vali<strong>de</strong>r une fois que vous avez terminé <strong>la</strong> saisie.6/6


Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptableAvertissement :Le présent projet constitue une première version <strong>du</strong> futur mémento budgétaire et comptable. A l’horizon <strong>de</strong> <strong>la</strong>mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi organique re<strong>la</strong>tive aux lois <strong>de</strong> finances (<strong>LOLF</strong>), ce mémento a pour ambition <strong>de</strong> <strong>de</strong>venirun outil partagé entre <strong>les</strong> budgétaires, <strong>les</strong> gestionnaires, <strong>les</strong> ordonnateurs et <strong>les</strong> comptab<strong>les</strong> autour <strong><strong>de</strong>s</strong>processus budgétaires et comptab<strong>les</strong>. Conçu sur un modèle « P<strong>la</strong>n <strong>de</strong> comptes annoté », il sera structuré autour<strong>de</strong> <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture budgétaire prévue à l’article 5 <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi organique et <strong>du</strong> futur p<strong>la</strong>n comptable <strong>de</strong> l’Etat.Selon <strong>les</strong> besoins, <strong>les</strong> commentaires se situeront au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> titres, <strong><strong>de</strong>s</strong> catégories ou <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes.Une version « interministérielle » sera commune à l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs. Pour autant, chaque ministère,chaque ordonnateur, chaque responsable <strong>de</strong> programme pourra l’enrichir, en coordination avec <strong>la</strong> direction <strong>du</strong>budget et <strong>la</strong> direction générale <strong>de</strong> <strong>la</strong> comptabilité publique, dans <strong>de</strong>ux axes :‣ une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>du</strong> contenu et <strong><strong>de</strong>s</strong> règ<strong>les</strong> <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> sa nomenc<strong>la</strong>ture par <strong><strong>de</strong>s</strong>tination (programme,actions, sous-actions…) ;‣ une <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>du</strong> contenu et <strong><strong>de</strong>s</strong> règ<strong>les</strong> <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie « ministérielle » <strong>du</strong> p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> comptes parnature.S’agissant <strong>du</strong> contenu <strong>du</strong> mémento, seront inclus :‣ le rappel <strong><strong>de</strong>s</strong> règ<strong>les</strong> généra<strong>les</strong> <strong>de</strong> traitement matriciel,‣ <strong>la</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong>du</strong> contenu <strong>de</strong> chaque compte et <strong>de</strong> son utilisation en précisant, le cas échéant, <strong>les</strong>traitements budgétaires, <strong>les</strong> traitements comptab<strong>les</strong>, <strong>les</strong> traitements <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> gestion ou d’inventaire,‣ le rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs et <strong>la</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong>cription <strong><strong>de</strong>s</strong> processus (règ<strong>les</strong> <strong>de</strong> gestion budgétaires, normes comptab<strong>les</strong>,budgétisation et exécution en AE-CP, faits générateurs,…).Le présent projetA ce sta<strong>de</strong>, cette version <strong>du</strong> mémento répond principalement à <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins budgétaires en ce qu’elle doit ai<strong>de</strong>r à<strong>la</strong> transposition <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits, dès le <strong>PLF</strong> <strong>2005</strong>, entre <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture budgétaire <strong>de</strong> prévision (chapitres et artic<strong>les</strong>)issue <strong>de</strong> l’ordonnance organique <strong>de</strong> 1959 et le niveau <strong>de</strong> nomenc<strong>la</strong>ture qui sera utilisé dans <strong>la</strong> présentation <strong><strong>de</strong>s</strong>crédits en format <strong>LOLF</strong> à savoir :‣ programme, actions voire sous-actions dans l’axe par <strong><strong>de</strong>s</strong>tination,‣ et titres et catégories dans l’axe par nature 1 .Ce faisant, <strong>les</strong> critères <strong>de</strong> rattachement <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits dans ce <strong>de</strong>rnier axe par nature sont précisés sur <strong>la</strong> base <strong><strong>de</strong>s</strong>travaux menés au sein <strong>du</strong> ministère <strong>de</strong> l’économie, <strong><strong>de</strong>s</strong> finances et <strong>de</strong> l’in<strong>du</strong>strie, avec certains ministères ainsique <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux <strong>de</strong> définitions <strong><strong>de</strong>s</strong> normes comptab<strong>les</strong>.Attention, l’axe <strong>de</strong> nomenc<strong>la</strong>ture par nature n’a vas vocation à i<strong>de</strong>ntifier à un niveau ultime <strong>les</strong> finalités politiques(dispositifs d’intervention, segmentation <strong>de</strong> politique par popu<strong>la</strong>tion ou métiers,…). Cette i<strong>de</strong>ntification d’unepolitique relève d’une déclinaison fine <strong>de</strong> l’axe par <strong><strong>de</strong>s</strong>tination (programme, action, sous action,…).Des éléments comptab<strong>les</strong> peuvent, au <strong>de</strong>meurant, être d’ores et déjà inclus, dans cette version :‣ soit en raison <strong>du</strong> caractère structurant <strong>de</strong> <strong>la</strong> norme comptable dans <strong>la</strong> venti<strong>la</strong>tion <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses(par exemple : modalités d’imputation d’une dépense en investissement ou en fonctionnement <strong>selon</strong>qu’elle est liée à une immobilisation) ;‣ soit à titre informatif, pour préciser le détail <strong>de</strong> <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture au-<strong>de</strong>là <strong><strong>de</strong>s</strong> titres et catégories(par exemple, <strong>la</strong> première catégorie <strong>du</strong> titre 3 « dépenses <strong>de</strong> fonctionnement autres que <strong>de</strong> personnel »sera déclinée par <strong>les</strong> comptes 60 « Achats », 61 « Autres charges externes » et une partie <strong>du</strong> compte 62« Autres charges <strong>de</strong> gestion ordinaire »).1 Par convention, dans le présent mémento, <strong>les</strong> chiffres « arabes » sont réservés aux titres <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>LOLF</strong> alors que <strong>les</strong> chiffres« romains » sont utilisés pour <strong>les</strong> titres <strong>de</strong> l’ordonnance organique <strong>de</strong> 1959.Mémento - Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptable - 003764848 Page 1/16Version 4 juin 2004


Conditions d’utilisation et enjeux principauxLa présente version <strong>du</strong> mémento est un outil qui doit faciliter cet exercice <strong>de</strong> transposition en rappe<strong>la</strong>nt <strong>les</strong>critères positifs <strong>de</strong> rattachement à telle ou telle catégorie ou, à l’inverse, <strong>les</strong> critères d’exclusion.Les changements profonds entre <strong>les</strong> <strong>principes</strong> régissant l’ancienne nomenc<strong>la</strong>ture et <strong>la</strong> future nomenc<strong>la</strong>ture nepermettent pas, en effet, d’avoir <strong><strong>de</strong>s</strong> re<strong>la</strong>tions univoques entre ancienne et nouvelle imputations. Cette absenced’automaticité implique nécessairement une réflexion sur <strong>la</strong> nature <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses et doit être menée par chaqueministère en liaison avec <strong>la</strong> direction <strong>du</strong> budget et <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> réforme budgétaire.Dans <strong>les</strong> faits, <strong>les</strong> travaux menés avec quelques ministères <strong>la</strong>issent supposer qu’une gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong> créditspourra être répartie, sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> ce mémento, dans <strong>la</strong> nouvelle nomenc<strong>la</strong>ture. Pour autant, <strong><strong>de</strong>s</strong> difficultéspeuvent apparaître soit <strong>du</strong> fait d’une incertitu<strong>de</strong> sur <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> telle ou telle dépense soit <strong>du</strong> fait <strong>de</strong> divergencesd’interprétation. Ces difficultés <strong>de</strong>vront être signalées afin qu’une solution transversale puisse être proposée ouque <strong><strong>de</strong>s</strong> arbitrages soient sollicités pour résoudre ces divergences.Les enjeux :Une seule règle <strong>de</strong> gestion budgétaire est explicitement intégrée dans <strong>la</strong> <strong>LOLF</strong> : <strong>la</strong> fongibilité asymétrique quiautorise, en gestion, tout redéploiement <strong>de</strong> crédits à partir <strong>du</strong> titre <strong>de</strong> dépenses <strong>de</strong> personnel tout en interdisantun mouvement inverse à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> autres titres <strong>de</strong> dépense. Il convient que cette règle fasse l’objet <strong>de</strong> l’analyse<strong>la</strong> plus attentive dans l’exercice <strong>de</strong> transposition.Au-<strong>de</strong>là, certaines spécificités <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion publique ou certaines nouveautés <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>LOLF</strong> méritent d’êtresignalées :‣ <strong>la</strong> distinction entre fonctionnement et investissement (s’agissant <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses) et leur correspondanceavec <strong>les</strong> charges et <strong>les</strong> immobilisation (normes comptab<strong>les</strong>) ;‣ <strong>les</strong> dépenses d’intervention : spécificité publique, <strong>la</strong> <strong>LOLF</strong> bouleverse <strong>les</strong> anciens critères <strong>de</strong>rattachement (titres IV et VI) pour y substituer une approche par gran<strong>de</strong> catégorie <strong>de</strong> bénéficiaire ;‣ <strong>les</strong> subventions aux opérateurs <strong>de</strong> l’Etat.En tout état <strong>de</strong> cause, hormis le c<strong>la</strong>ssement entre le titre 2 et <strong>les</strong> autres titres, <strong>la</strong> répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits au sein <strong>du</strong>titre 2 ou au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> autres titres sera indicative. Le gestionnaire aura <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> modifier en gestiondans <strong>la</strong> recherche d’une optimisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépense et sous réserve <strong>du</strong> respect <strong>de</strong> <strong>la</strong> soutenabilité budgétaire etd’un compte ren<strong>du</strong> dans <strong>les</strong> rapports <strong>de</strong> performance <strong><strong>de</strong>s</strong> écarts entre <strong>la</strong> prévision et l’exécution.Le contenu :La présente version <strong>du</strong> mémento n’abor<strong>de</strong> que <strong>les</strong> titres 2 « dépenses <strong>de</strong> personnel », 3 « dépenses <strong>de</strong>fonctionnement », 5 « dépenses d’investissement » et 6 « dépenses d’intervention » majoritairement utilisés par<strong>les</strong> ministères.A ce sta<strong>de</strong>, ne sont pas décrits <strong>les</strong> titres 1 « dotations <strong><strong>de</strong>s</strong> pouvoirs publics », 4 « charges <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>tte <strong>de</strong> l’Etat »et 7 « dépenses d’opérations financières » qui sont très spécifiques.Néanmoins, le recours au titre 7, en particulier s’agissant <strong>de</strong> <strong>la</strong> catégorie « dotations en fonds propres », semblepouvoir être nécessaire pour imputer certaines dépenses <strong>de</strong> l’Etat pour ses opérateurs et plus <strong>la</strong>rgement entrel’Etat et <strong>les</strong> entités <strong>de</strong> <strong>la</strong> sphère publique (cf. infra).Mémento - Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptable - 003764848 Page 2/16Version 4 juin 2004


Titre 2 – Dépenses <strong>de</strong> personnelLa loi organique n° 2001-692 prévoit que <strong>les</strong> dépenses <strong>de</strong> personnel sont regroupées sur le titre II <strong><strong>de</strong>s</strong> lois <strong>de</strong>finances et comprennent <strong>les</strong> rémunérations d’activité, <strong>les</strong> cotisations et contributions socia<strong>les</strong> ainsi que <strong>les</strong>prestations socia<strong>les</strong> et <strong>les</strong> allocations diverses (art. 5).Comme pour <strong>les</strong> dépenses <strong>de</strong> fonctionnement (cf. infra), <strong>les</strong> dépenses <strong>de</strong> personnel retracent <strong>les</strong> dépenses liéesà <strong><strong>de</strong>s</strong> charges issues <strong>de</strong> l’activité ordinaire <strong>de</strong> l’Etat.PérimètreLe périmètre <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses éligib<strong>les</strong> au titre 2 relève<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux critères complémentaires :Critères attachés à <strong>la</strong> qualité <strong>du</strong> bénéficiaireDeux critères généraux caractérisent une dépense<strong>de</strong> personnel afférente au titre II <strong>LOLF</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>du</strong>1 er août 2001:‣ <strong>la</strong> dépense correspond à une rémunération <strong>du</strong>eà une personne physique par <strong>la</strong> personnemorale Etat ;‣ il existe <strong>de</strong> plus, un lien juridique direct entre lebénéficiaire et l’Etat, correspondant à un contrat<strong>de</strong> travail ou un acte <strong>de</strong> recrutement engénéral.Critères attachés à <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépenseLes <strong>principes</strong> comptab<strong>les</strong> repris dans <strong>la</strong> normedéfinissent le champ <strong><strong>de</strong>s</strong> charges <strong>de</strong> personnelcomme regroupant l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> rémunérationsen monnaie et parfois en nature, <strong>du</strong> personnel <strong>de</strong>l’entreprise en contrepartie <strong>du</strong> travail fourni, ainsique <strong>les</strong> charges, au profit <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>riés, liées à cesrémunérations.La rémunération correspond donc à l’échange enmonnaie ou en nature entre l’Etat, employeur, et lebénéficiaire, contre sa capacité <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctionenten<strong>du</strong>e au sens <strong>la</strong>rge. Elle comprend <strong>la</strong> partie« principale » <strong>du</strong> sa<strong>la</strong>ire, mais aussi <strong>les</strong> accessoirescomme <strong>les</strong> primes et <strong>les</strong> in<strong>de</strong>mnités ainsi que <strong>les</strong>charges liées directement à l’emploi <strong><strong>de</strong>s</strong>personnels.Deux critères complémentaires peuvent êtreretenus pour déterminer l’affectation ou non <strong>de</strong>dépenses au titre II <strong>LOLF</strong> dans certains casambigus :Les dépenses <strong>de</strong> personnels comprennent enoutre <strong><strong>de</strong>s</strong> charges qui ont également vocation àrelever <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses imputées au titre II <strong>LOLF</strong>notamment : <strong>les</strong> heures supplémentaires, <strong>les</strong>primes, <strong>les</strong> in<strong>de</strong>mnités et avantages divers, enmonnaie ou en nature, le supplément familial <strong>de</strong>traitement, <strong>les</strong> charges socia<strong>les</strong> <strong>de</strong> l’employeur, <strong>les</strong>impôts, taxes et versements assimilés surrémunérations...Les personnels rattachés à ce titre 2.Sur <strong>la</strong> base <strong><strong>de</strong>s</strong> critères rappelés ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus, serontrattachées à ce titre différentes catégories <strong>de</strong>personnel, notamment :‣ Les fonctionnaires titu<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> l’Etat‣ Les agents contractuels <strong>de</strong> l’Etat (contrats <strong>de</strong>droit public ou <strong>de</strong> droit privé)‣ Les enseignants contractualisés <strong>de</strong>l’enseignement privé‣ Les personnels <strong>de</strong> l’Etat mis à disposition d’unepersonne morale distincte <strong>de</strong> l’Etat, même sileur rémunération fait par ailleurs l’objet d’unremboursement‣ Les agents recrutés localement à l’étranger‣ Les emplois jeunes prévus par <strong>la</strong> loi au titre <strong>de</strong><strong>la</strong> Sécurité Intérieure et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Justice‣ Les « vacations » versées directement à unepersonne physique et faisant l’objet <strong>de</strong> retenuesau titre <strong><strong>de</strong>s</strong> prestations socia<strong>les</strong>‣ Les « pré-recrutements » dans le cas ou le« contrat » prévoit un engagement à servir‣ Les in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> jurys et <strong>de</strong> concours‣ Les personnels d’autres personnes mora<strong>les</strong>,détachés auprès <strong>de</strong> l’Etat et donc rémunéréspar l’Etat.‣ …‣ l’existence <strong>de</strong> prélèvements sociaux d’une part,‣ l’engagement <strong>de</strong> servir l’Etat d’autre part.Mémento - Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptable - 003764848 Page 3/16Version 4 juin 2004


A l’inverse ne seront pas intégrés à ce titre <strong><strong>de</strong>s</strong>dépenses <strong>de</strong> personnels :‣ Certains personnels (nonobstant leur statut)qui ne rempliraient par <strong>les</strong> conditions énumérésprécé<strong>de</strong>mment notamment :Les personnels <strong>de</strong> l’Etat détachés auprèsd’autres personnes mora<strong>les</strong> y compris <strong>les</strong>opérateurs <strong>de</strong> l’Etat ; Les personnes recrutées et employées par<strong>les</strong> personnes mora<strong>les</strong> autre que l’Etat etqui sont sans lien <strong>de</strong> subordination aveclui, tels que <strong>les</strong> recrutements propres <strong><strong>de</strong>s</strong>E.P.A ou <strong>les</strong> personnels <strong><strong>de</strong>s</strong> associationsœuvrant <strong>de</strong> façon indépendante parrapport à l’Etat.‣ Certaines dépenses qui ne peuvent êtreconsidérées comme <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong>de</strong>personnel mais dont <strong>la</strong> dépense reste à <strong>la</strong>charge <strong>de</strong> l’Etat (cf. infra titre 3). C’est le casnotamment : <strong><strong>de</strong>s</strong> personnels mis à disposition <strong>de</strong> l’Etatpar d’autres personnes mora<strong>les</strong> et faisantl’objet d’un remboursement ; <strong><strong>de</strong>s</strong> personnels intérimaires ;ou <strong><strong>de</strong>s</strong> honoraires, frais d’expertises, <strong>de</strong>commissions ou d’intermédiaires.S’agissant <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses engagées lors <strong>de</strong>dép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> personnels, <strong>les</strong> remboursements<strong><strong>de</strong>s</strong> frais <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement qui se font sur justificatifsou sur barèmes (barème établi à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> coûtsmoyens) ne seront pas comptabilisés dans le titre 2.Ils doivent être c<strong>la</strong>ssés au compte <strong>de</strong> charge parnature concerné, en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature <strong><strong>de</strong>s</strong> fraisavancés c’est à dire majoritairement <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses<strong>de</strong> fonctionnement (cf. titre 3).En revanche, <strong>les</strong> in<strong>de</strong>mnités forfaitairesreprésentatives <strong>de</strong> frais doivent être c<strong>la</strong>ssées entitre 2.S’agissant <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses liées à <strong>la</strong> formationprofessionnelle <strong><strong>de</strong>s</strong> agents et aux stages :‣ Seront comptabilisées dans le titre 2 : <strong>la</strong> rémunération <strong><strong>de</strong>s</strong> agents en formationprofessionnelle (cf. infra, catégorie 1) ; <strong>les</strong> charges <strong><strong>de</strong>s</strong> personnels embauchéspar l’État pour <strong>la</strong> formation <strong>de</strong> ses agentset dont <strong>les</strong> charges socia<strong>les</strong> incombent àl’État ; <strong>les</strong> in<strong>de</strong>mnités versées aux stagiaires‣ Ne seront pas comptabilisées dans le titre 2 : <strong>les</strong> versements aux organismes extérieurschargés <strong><strong>de</strong>s</strong> stages, considérés comme<strong><strong>de</strong>s</strong> « prestations externes » (cf. titre 3,compte « frais <strong>de</strong> stage et <strong>de</strong> formation ») ; <strong>les</strong> charges <strong>de</strong> formation engagées parl’État dans le cadre <strong><strong>de</strong>s</strong> formations qu’ilorganise : el<strong>les</strong> s’imputent directement<strong>selon</strong> <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> <strong>la</strong> charge(principalement en titre 3, catégorie 1) ; le transport <strong>du</strong> personnel bénéficiant <strong><strong>de</strong>s</strong>formations et <strong><strong>de</strong>s</strong> stages.TITRE 2, CATÉGORIE 1 :Rémunérations d’activitéCette catégorie a vocation à supporter :‣ Les rémunérations principa<strong>les</strong> directementversées : La rémunération <strong><strong>de</strong>s</strong> agents, La rémunération <strong>de</strong> personnels payés « à<strong>la</strong> tâche » (jurys <strong>de</strong> concours,vacataires,…), Les in<strong>de</strong>mnités versées aux stagiaires, Le remboursement <strong>de</strong> <strong>la</strong> rémunération <strong><strong>de</strong>s</strong>personnels mis à disposition par d’autresministères (remboursements internes à <strong>la</strong>personne morale Etat).‣ Les différentes primes et in<strong>de</strong>mnités dont <strong>les</strong>in<strong>de</strong>mnités représentatives <strong>de</strong> frais.‣ Les charges connexes à <strong>la</strong> rémunérationprincipale et notamment : le supplément familial <strong>de</strong> traitement, <strong>les</strong> heures supplémentaires.‣ Les autres rémunérations notamment cel<strong>les</strong><strong><strong>de</strong>s</strong> agents en formation professionnelle ou encessation progressive d’activité.Ces dépenses correspon<strong>de</strong>nt aux charges inscritesprincipalement dans le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> comptes <strong>de</strong> l’Etat aucompte 641 – Rémunérations <strong>du</strong> personnel.S’y ajoutent <strong>les</strong> impôts, taxes et versementsassimilés sur rémunérations inscrits dans <strong>la</strong> p<strong>la</strong>n <strong>de</strong>comptes au compte 6211.TITRE 2, CATÉGORIE 2 :Cotisationset contributions socia<strong>les</strong>Seront inscrites dans cette catégorie, l’ensemble<strong><strong>de</strong>s</strong> charges <strong>de</strong> sécurité sociale, <strong>de</strong> prévoyanceainsi que <strong>les</strong> contributions directes àsavoir notamment :‣ Les cotisations aux URSSAF, à <strong>la</strong> Caissenationale militaire <strong>de</strong> sécurité sociale et <strong>les</strong>versements à <strong>la</strong> CNAF.‣ Les versements au titre <strong><strong>de</strong>s</strong> retraites.‣ Les versements aux ASSEDIC.Ces dépenses correspon<strong>de</strong>nt aux charges inscritesprincipalement dans le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> comptes <strong>de</strong> l’Etat aucompte 645 – Charges <strong>de</strong> sécurité sociale, <strong>de</strong>prévoyance et contributions directes.Mémento - Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptable - 003764848 Page 4/16Version 4 juin 2004


TITRE 2, CATÉGORIE 3 :Prestations socia<strong>les</strong>et allocations diversesCette troisième catégorie <strong>de</strong> <strong>la</strong> dépense <strong>de</strong>personnel regroupe <strong>les</strong> prestations directesd’employeur et <strong>les</strong> autres charges socia<strong>les</strong>.L’Etat étant son propre assureur pour un certainnombre <strong>de</strong> risques sociaux, <strong>les</strong> prestations socia<strong>les</strong>versées directement par l’Etat employeur à sesagents <strong>de</strong>vront être comptabilisées sur un comptespécifique dénommé « Prestations directesd’employeur et prestations familia<strong>les</strong> ».S’agissant <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses d’action sociale, nerelèvent pas <strong>du</strong> titre 2 <strong>les</strong> dépenses <strong>de</strong> moyensliées (par exemple, <strong>les</strong> achats <strong>de</strong> matériel, <strong>les</strong>achats <strong>de</strong> médicaments) ainsi que <strong>les</strong> subventionsaux organismes d'action sociale dotés <strong>de</strong> <strong>la</strong>personnalité morale, au bénéfice <strong><strong>de</strong>s</strong> agents.Ces dépenses correspon<strong>de</strong>nt aux charges inscritesprincipalement dans le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> comptes <strong>de</strong> l’Etataux comptes :646 – Prestations directes d'employeur etprestations familia<strong>les</strong> ;647 – Autres charges socia<strong>les</strong>.Ce compte aura vocation à enregistrer <strong>les</strong> dépensescorrespondant notamment aux prestationsfamilia<strong>les</strong>, aux pensions civi<strong>les</strong> et militaires <strong>de</strong>retraite, aux allocations pour perte d’emploi, auxin<strong>de</strong>mnités d’invalidité temporaire, aux congés <strong>de</strong>longue <strong>du</strong>rée ou <strong>de</strong> fin d’activité.Correspondance entre <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture ordonnance <strong>de</strong> 1959et <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture <strong>LOLF</strong>‣ Se retrouveront dans cette catégorie <strong>de</strong> dépenses <strong>la</strong> plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses inscrites dans <strong>les</strong> ancienschapitres en 31, 32 et 33 (sous réserve <strong>du</strong> traitement spécifique <strong><strong>de</strong>s</strong> chapitres 33-92 « autres dépensesd’action sociale ») ainsi que <strong>les</strong> dépenses <strong>de</strong> personnel imputées sur <strong><strong>de</strong>s</strong> chapitres en 37 et en 39.‣ Devront également être inscrites dans cette catégorie, <strong>les</strong> dépenses <strong>de</strong> personnel inscrites sur d’autres titresnotamment <strong>la</strong> rémunération <strong><strong>de</strong>s</strong> enseignants <strong><strong>de</strong>s</strong> établissements d’enseignement privés (titre IV).Mémento - Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptable - 003764848 Page 5/16Version 4 juin 2004


Titre 3 – Dépenses <strong>de</strong> fonctionnementLes dépenses <strong>de</strong> fonctionnement correspon<strong>de</strong>nt aux dépenses créées par l’activité ordinaire <strong>de</strong> l’Etat,à l’exception <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong>de</strong> personnel i<strong>de</strong>ntifiées sur un titre spécifique (cf. supra : titre 2). L’article 5 distingue<strong>les</strong> dépenses <strong>de</strong> fonctionnement réalisées directement par l’Etat et cel<strong>les</strong> réalisées indirectement par le biais <strong><strong>de</strong>s</strong>opérateurs <strong>de</strong> l’Etat.TITRE 3, CATÉGORIE 1 :Dépenses <strong>de</strong> fonctionnementautres que cel<strong>les</strong> <strong>de</strong> personnelPérimètreCes dépenses <strong>de</strong> fonctionnement englobent <strong>les</strong>dépenses directement réalisées par l’Etat encontrepartie <strong>de</strong> <strong>la</strong> fourniture <strong>de</strong> marchandises,d’approvisionnement, <strong>de</strong> travaux ou <strong>de</strong> servicesconsommés directement par l’Etat.El<strong>les</strong> présentent peu <strong>de</strong> spécificités par rapport auxdépenses <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises.Critères <strong>de</strong> différenciation entre dépenses <strong>de</strong>fonctionnement et dépenses d’investissementLa notion <strong>de</strong> consommation permet <strong>de</strong> <strong>les</strong>distinguer <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses d’investissementinscrites sur le titre 5 (cf. infra) qui correspon<strong>de</strong>nt à<strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses d’acquisition d’une immobilisation,autrement dit l’entrée d’une nouvelle valeur aupatrimoine <strong>de</strong> l’Etat (immeuble, gros systèmeinformatique, véhicu<strong>les</strong>…).Seront également considérées comme <strong><strong>de</strong>s</strong>dépenses <strong>de</strong> fonctionnement <strong>les</strong> achats <strong>de</strong>marchandises ou d’approvisionnement quand bienmême ceux-ci auraient vocation à être stockés(ex. sel ou sable pour le ministère <strong>de</strong> l’équipement)Sera considéré comme dépense <strong>de</strong> fonctionnement,tout achat inférieur à 10.000 euros TTC. Ce seui<strong>les</strong>t un seuil unitaire. Des seuils dérogatoires serontdéterminés pour <strong>les</strong> matériels militaires et assimilés,en liaison avec <strong>les</strong> ministères concernés [Défense,Intérieur, Minefi (Douanes)]. De même un seuilminimal d’un million d’euros est fixé pour l’inscriptionen immobilisations incorporel<strong>les</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> projetsinformatiques pro<strong>du</strong>its en interne.Ainsi :‣ seront exclus <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong>de</strong> fonctionnement<strong>les</strong> achats <strong>de</strong> mobilier supérieurs à ces10.000 euros.‣ au sein d’une même facture avec plusieursacquisitions : matériel informatique 11.000euros, ordinateur 5.000 : seul le matérielinformatique <strong>de</strong> 11.000 euros est considérécomme une dépense d’investissement.Typologie <strong><strong>de</strong>s</strong> dépensesAu-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’imputation sur cette catégoriebudgétaire, <strong>les</strong> dépenses <strong>de</strong> fonctionnement serontdéclinées sur le même modèle que <strong>les</strong> comptes <strong>de</strong>charges comptab<strong>les</strong> correspondants.Ces dépenses <strong>de</strong> fonctionnement correspon<strong>de</strong>ntainsi principalement aux charges inscrites, encomptabilité, dans le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> comptes <strong>de</strong> l’Etat auxcomptes :60 : Achats‣ 601 Achats stockés : matières premières etfournitures‣ 602 Achats stockés : autresapprovisionnements‣ 604 Achats d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> et prestations <strong>de</strong> service‣ 606 Achats non stockés <strong>de</strong> matières etfournitures (exemple « uniformes »)‣ 607 Achats <strong>de</strong> marchandises‣ 609 Rabais, remises et ristournes obtenus61 : Autres charges externes‣ 611 Services extérieurs‣ 612 Personnel extérieur à l’administration‣ 613 Rémunérations d’intermédiaires ethonoraires‣ 614 Publicité, publications, re<strong>la</strong>tions publiques‣ 615 Transports et dép<strong>la</strong>cements, missions etréception‣ 616 Frais postaux et <strong>de</strong> télécommunications‣ 617 Services bancaires et assimilés‣ 618 Divers autres charges externes‣ 619 Rabais, remises et ristournes obtenus surprestations extérieures62 : Autres charges <strong>de</strong> gestion ordinaire àl’exception <strong><strong>de</strong>s</strong> charges impôts et taxes liés auxdépenses <strong>de</strong> personnel imputées au titre IIdépenses <strong>de</strong> personnel.‣ 621 Impôts , taxes et versement assimilés‣ 622 Intérêts moratoires, pénalités etcondamnations‣ 623 Pertes <strong>de</strong> change sur opérations <strong>de</strong>fonctionnement et d’investissement‣ 624 Re<strong>de</strong>vances pour concessions, brevets,licences, marques, procédés, logiciels, droits etvaleurs simi<strong>la</strong>ires‣ 625 Admissions en non-valeur, décisionsgracieuses et apurement <strong><strong>de</strong>s</strong> débets‣ 628 Diverses charges <strong>de</strong> gestion ordinaireMémento - Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptable - 003764848 Page 6/16Version 4 juin 2004


Le détail <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes décrit le contenu <strong><strong>de</strong>s</strong>dépenses et <strong><strong>de</strong>s</strong> charges correspondantes qui<strong>de</strong>vront être imputées dans cette catégorie.Certaines spécificités sont cependant à noter.Seront ainsi imputés dans cette catégorie :‣ <strong>les</strong> dépenses <strong>de</strong> personnels extérieurs àl’Etat qui n’ont pas vocation à être imputéesdans le titre II (comptes 612 et613) notamment :<strong>les</strong> personnels mis à disposition pard’autres personnes mora<strong>les</strong>.<strong>les</strong> personnels intérimaires.ou <strong>les</strong> honoraires, frais d’expertises, <strong>de</strong>commissions ou d’intermédiaires.‣ <strong>les</strong> comman<strong><strong>de</strong>s</strong> ou achats <strong>de</strong> servicespassés par l’Etat à ses opérateurs et qui nerelèveraient pas <strong>du</strong> champ <strong>de</strong> <strong>la</strong> subventionpour charges <strong>de</strong> service public (ex. achats <strong>de</strong>formations).‣ <strong>les</strong> re<strong>de</strong>vances sur contrats <strong>de</strong> locationfinancementmobiliers ou immobiliers.‣ <strong>les</strong> dépenses d’entretien ou <strong>de</strong> réparationqui n’ont pour objet d’augmenter ni <strong>la</strong> valeur ni<strong>la</strong> <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> vie <strong>du</strong> bien concerné (autrement, ilconvient <strong>de</strong> <strong>les</strong> imputer en dépensed’investissement).‣ <strong>les</strong> dépenses <strong>de</strong> transports, <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement,<strong>de</strong> missions et <strong>de</strong> réception y compris <strong>les</strong>remboursements indivi<strong>du</strong>els sur justificatifs ousur barème.‣ <strong>les</strong> dépenses <strong>de</strong> fonctionnement liées à <strong>la</strong>politique d’action sociale ainsi que <strong>les</strong>subventions aux organismes d'action socialedotés <strong>de</strong> <strong>la</strong> personnalité morale, au bénéfice<strong><strong>de</strong>s</strong> agents.‣ <strong>les</strong> impôts, taxes et versements assimilésautres que liés à <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong>de</strong> personnel.‣ l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> intérêts moratoires, pénalitéset condamnations quand bien même <strong>la</strong>dépense sous-jacente aurait été imputée sur unautre titre <strong>de</strong> dépense.Cas <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong>Sont comptabilisées en dépenses <strong>de</strong>fonctionnement, <strong>les</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> à caractère général quine peuvent pas se rattacher directement à uneimmobilisation corporelle ou à un projet.Il s’agit ainsi <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> qui ne visent qu’àl’acquisition <strong>de</strong> connaissances, et cel<strong>les</strong> qui, dans <strong>la</strong>phase amont d’un projet, visent à analyser <strong>les</strong>besoins, à définir <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs finaux, à évaluer <strong>les</strong>différentes possibilités techniques, à choisir unesolution et à déterminer <strong>les</strong> moyens à mobiliser. Eneffet, à leur niveau, l’incertitu<strong>de</strong> est trop gran<strong>de</strong>quant à <strong>la</strong> réalisation d’une éventuelle dépensed’investissement.TITRE 3, CATÉGORIE 2 :Subventions pour charges<strong>de</strong> service publicRelèvent <strong>de</strong> cette imputation <strong>les</strong> subventionsversées aux opérateurs <strong>de</strong> l’Etat pour leurexploitation propre.Cette catégorie est spécifique à l’Etat.Afin <strong>de</strong> garantir le maximum <strong>de</strong> stabilité à cetterubrique, <strong>la</strong> liste limitative <strong><strong>de</strong>s</strong> opérateurs, et parconséquent <strong><strong>de</strong>s</strong> structures dont <strong>la</strong> subvention avocation à être imputée sur cette catégorie, serafixée en concertation entre <strong>les</strong> ministères et leministère <strong>du</strong> budget.Rappel sur <strong>les</strong> critères permettant <strong>de</strong> définir <strong>les</strong>opérateurs <strong>de</strong> l’Etat :‣ La nature <strong><strong>de</strong>s</strong> liens avec l’Etat quelle que soit <strong>la</strong>forme juridique <strong>de</strong> <strong>la</strong> structure opératrice : <strong>les</strong>opérateurs sont <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments-clés <strong>de</strong> <strong>la</strong>déclinaison <strong>de</strong> politiques <strong>de</strong> l’Etat ; celui-ci leura délégué une mission <strong>de</strong> service public, sipossible par voie légis<strong>la</strong>tive ou réglementaire ;le <strong>de</strong>gré d’autonomie conféré par l’Etat à cesentités (en particulier au regard <strong>de</strong> <strong>la</strong> stratégie<strong>de</strong> l’entité sur son champ d’intervention)apparaît :soit faible : <strong>la</strong> stratégie est généralementfixée par l’Etat, l’entité étant chargéed’utiliser au mieux <strong>les</strong> moyens alloués pourmener <strong>la</strong> politique publique considérée soit se décline dans le cadre <strong>de</strong> <strong>principes</strong>fondamentaux définis par l’Etat.En d’autres termes, l’organisme doit pouvoirêtre considéré comme étant p<strong>la</strong>cé sous lecontrôle exclusif ou conjoint <strong>de</strong> l’Etat. Un lien <strong>de</strong>filiation doit pouvoir être mis en évi<strong>de</strong>nce entrel’Etat et l’entité examinée. Ce lien <strong>de</strong> filiationp<strong>la</strong>ce, le plus souvent, l’Etat en situation <strong>de</strong>financeur, en <strong>de</strong>rnier ressort, <strong>du</strong> passif et <strong><strong>de</strong>s</strong>engagements <strong>de</strong> l’entité vis à vis <strong><strong>de</strong>s</strong> tiers.‣ La nécessité d’intégration <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance <strong>de</strong>l’opérateur public pour rendre compte <strong>de</strong> <strong>la</strong>performance <strong>de</strong> l’action publique <strong>de</strong> l’Etat surune politique donnée. Les opérateurs publicssont un <strong><strong>de</strong>s</strong> vecteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong><strong>de</strong>s</strong>politiques publiques. A ce titre, ils participent à<strong>la</strong> réalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs assignés auxpouvoirs publics.‣ Le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> financement : ces opérateurs sontmajoritairement financés par l’Etat par <strong><strong>de</strong>s</strong>subventions, <strong><strong>de</strong>s</strong> mises à disposition <strong>de</strong>personnels ou d’actifs divers, <strong><strong>de</strong>s</strong> impôts ettaxes affectés.Mémento - Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptable - 003764848 Page 7/16Version 4 juin 2004


Titre 5 – Dépenses d’investissementLes dépenses d’investissement correspon<strong>de</strong>nt aux dépenses constitutives d’un actif immobilisé suivi au bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong>l’État. L’article 5 distingue <strong>les</strong> dépenses d’investissement <strong>de</strong> l’État en <strong>de</strong>ux catégories : <strong>les</strong> immobilisationscorporel<strong>les</strong> et <strong>les</strong> immobilisations incorporel<strong>les</strong>.PérimètreDéfinition d’un actifLes dépenses d’investissement se tra<strong>du</strong>isentpar l’inscription d’un nouvel actif au patrimoine<strong>de</strong> l’État.Les immobilisations sont <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments :‣ <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à servir <strong>de</strong> façon <strong>du</strong>rable à l’activité <strong>de</strong>l’État,‣ et qui ne se consomment donc pas à leurpremier usage.La notion <strong>de</strong> contrôleSont inscrites au bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> l’État, <strong>les</strong>immobilisations qu’il contrôle. Le contrôle quiest généralement organisé sous une forme juridiquedéterminée (droit <strong>de</strong> propriété ou droit d’usage) secaractérise par :‣ La maîtrise <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions d’utilisation <strong>du</strong> bien ;‣ La maîtrise <strong>du</strong> potentiel <strong>de</strong> services et/ou <strong><strong>de</strong>s</strong>avantages économiques futurs dérivés <strong>de</strong> cetteutilisation.Le fait que l’État supporte <strong>les</strong> risques et <strong>les</strong> chargesafférents à <strong>la</strong> détention <strong>du</strong> bien constitue uneprésomption <strong>de</strong> l’existence <strong>du</strong> contrôle. Le critère <strong>du</strong>contrôle ne découle pas uniquement <strong>du</strong> statutjuridique <strong>de</strong> <strong>la</strong> propriété mais implique pour l’État :‣ d’inclure dans le bi<strong>la</strong>n <strong>les</strong> biens qu’il contrô<strong>les</strong>ans en être le propriétaire (ex : crédit-bail) ;‣ et symétriquement, d’exclure <strong>les</strong> biens dont i<strong>les</strong>t le propriétaire, lorsqu’il a confié leur gestionà d’autres organismes qui en ont alors <strong>la</strong>responsabilité.Dans ce <strong>de</strong>rnier cas, l’État n’exerce pas <strong>de</strong> contrôledirect sur <strong>les</strong> biens concernés.‣ A titre d’illustration, font partie <strong><strong>de</strong>s</strong> bienscontrôlés :Les biens dont il est propriétaire et utiliséspar ses propres services ou en tant quebailleur, loués à <strong><strong>de</strong>s</strong> tiers à titre onéreux ;Les biens dont il n’est pas propriétaire maisdont il dispose au terme d’un contrat <strong>de</strong>location financement ou assimilé (bailemphytéotique) ;Les biens mis à disposition <strong>de</strong> l’État à titregratuit ou quasi-gratuit lorsqu’il a <strong>la</strong>maîtrise <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions d’utilisation <strong>du</strong> bienet <strong><strong>de</strong>s</strong> avantages économiques dérivés <strong>de</strong>cette utilisation.‣ A titre d’illustration, ne font pas partie <strong><strong>de</strong>s</strong>biens contrôlés :Les biens occupés par un service <strong>de</strong> l’Étatau titre d’un contrat <strong>de</strong> location simple ;Les immeub<strong>les</strong> propriétés <strong>de</strong> l’État maisnon occupés par <strong>les</strong> services <strong>de</strong> l’État carremis en affectation ou en dotation à <strong><strong>de</strong>s</strong>établissements publics ;Les biens concédés à <strong><strong>de</strong>s</strong> tiers autres que<strong>les</strong> services <strong>de</strong> l’État (exemple :autoroutes).Distinction entre dépenses d’investissement etdépenses <strong>de</strong> fonctionnementDifférence entre immobilisations et chargesD’une manière générale, <strong>les</strong> dépenses qui ont pourrésultat l’entrée d’un nouvel élément d’une certaineconsistance <strong><strong>de</strong>s</strong>tiné à rester <strong>du</strong>rablement dans lepatrimoine <strong>de</strong> l’État constituent <strong><strong>de</strong>s</strong> dépensesd’immobilisations.Toutefois, certains biens <strong>de</strong> peu <strong>de</strong> valeur peuventêtre c<strong>la</strong>ssés en charges et non en immobilisations.Si <strong>la</strong> distinction entre une immobilisation et unecharge ne peut être facilement établie, le coût doitêtre passé en charge par application <strong>du</strong> principe <strong>de</strong>pru<strong>de</strong>nce.Le seuil <strong>de</strong> 10.000 euros TTC est retenu pour uneinscription obligatoire en dépense d’investissement.Il s’agit d’un seuil unitaire.Par exception aux règ<strong>les</strong> énoncées ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus, unseuil dérogatoire sera déterminé pour <strong>les</strong> matérielsmilitaires et assimilés, en liaison avec <strong>les</strong> ministèresconcernés [Défense, Intérieur, Minefi (Douanes)].De même un seuil minimal d’un milliond’euros TTC est proposé pour inscrire enimmobilisations incorporel<strong>les</strong> <strong>les</strong> projetsinformatiques pro<strong>du</strong>its en interne. Enfin,s’agissant <strong><strong>de</strong>s</strong> autres immobilisations incorporel<strong>les</strong>,et notamment <strong><strong>de</strong>s</strong> frais <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong>développement, un seuil particulier sera défini enliaison avec <strong>les</strong> principaux ministères concernés, <strong>les</strong>ministères <strong>de</strong> <strong>la</strong> Défense et <strong>de</strong> l’Équipement.Mémento - Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptable - 003764848 Page 9/16Version 4 juin 2004


Différence entre immobilisations et stocksLes règ<strong>les</strong> comptab<strong>les</strong> applicab<strong>les</strong> aux entreprisesprivées considèrent <strong>les</strong> stocks et encours <strong>de</strong>pro<strong>du</strong>ction comme l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> biens ou <strong><strong>de</strong>s</strong>services qui interviennent dans le cycle <strong>de</strong>pro<strong>du</strong>ction pour être :‣ soit ven<strong>du</strong>s en l’état ou au terme <strong>de</strong> processus<strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction à venir ou en cours ;‣ soit consommés dans le processus <strong>de</strong>pro<strong>du</strong>ction ou <strong>de</strong> prestation <strong>de</strong> services, sousforme <strong>de</strong> matières premières ou <strong>de</strong> fournitures.Contrairement aux biens c<strong>la</strong>ssés enimmobilisations, <strong>les</strong> biens c<strong>la</strong>ssés en stocks ne sontpas <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à servir <strong>de</strong> façon <strong>du</strong>rable à l’activitéd’une entité.Ainsi, <strong>les</strong> pièces <strong>de</strong> rechange et <strong>les</strong> matérielsd’entretien sont généralement inscrits en stocks etcomptabilisés en charges lors <strong>de</strong> leur utilisation.Toutefois, certains d’entre eux, en raison <strong>de</strong> leurmontant et <strong>de</strong> leur nature <strong>de</strong> composant d’actif, sontimmobilisés distinctement si leur <strong>du</strong>rée d’utilisationest supérieure à l’exercice.Les dépenses ultérieures sur un investissementpouvant être imputées sur le titre 5Sont considérées comme <strong><strong>de</strong>s</strong> dépensesd’investissement, <strong>les</strong> dépenses ultérieures réaliséesdans <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux cas décrits ci - après :‣ 1er cas : <strong>les</strong> dépenses améliorent l’état <strong>de</strong>performance <strong>de</strong> l’actif au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> sonniveau défini à l’origine : allongement <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>du</strong>rée d’utilité, augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> capacitéd’utilisation ou <strong>du</strong> potentiel <strong>de</strong> service….‣ 2nd cas : <strong>les</strong> dépenses ultérieurescorrespon<strong>de</strong>nt à <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong>de</strong> sécurité ouenvironnementa<strong>les</strong> (mises aux normestechniques ou directives européennes) sanslien direct avec l’actif (ou avec <strong>les</strong> avantageséconomiques futurs <strong>de</strong> l’actif) maisconditionnant son utilité sans <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> l’actifne pourrait fonctionner.Dans <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux cas, ces dépenses sont ditesimmobilisab<strong>les</strong>.Cas particulier <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux effectués sur un biennon contrôléLes dépenses immobilisab<strong>les</strong> financées directementpar l’Etat sur <strong><strong>de</strong>s</strong> biens non contrôlés mais dont i<strong>les</strong>t propriétaire, sont imputées sur le titre 5.Les éléments entrant dans <strong>les</strong> dépensesd’investissementImmobilisations acquises à titre onéreux‣ Sont compris dans <strong>la</strong> dépense d’investissement<strong>les</strong> éléments suivants : coût d’achat (+) droits <strong>de</strong> douane et taxes nonrécupérab<strong>les</strong> -+) remises et rabais commerciaux (-) dépenses pour mettre l’actif en état <strong>de</strong>fonctionnement (+)Ces différentes dépenses sont donc imputéesdirectement sur le titre 5 sur le compted’immobilisation concernée.‣ Sont exclus : Les frais administratifs et autres fraisgénéraux, sauf s’ils peuvent êtrespécifiquement attribués à l’acquisition <strong>de</strong>l’actif ou à sa mise en fonctionnement.Ces dépenses sont constatées en titre 3« dépenses <strong>de</strong> fonctionnement ».Immobilisations corporel<strong>les</strong> pro<strong>du</strong>ites en interneLes immobilisations corporel<strong>les</strong> pro<strong>du</strong>ites par l’Étatsont évaluées à leur coût <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction. Ce coût estconstitué <strong>du</strong> coût <strong><strong>de</strong>s</strong> approvisionnementsaugmenté <strong><strong>de</strong>s</strong> autres coûts engagés par l’État aucours <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction pour amener lebien dans l’état et à l’endroit où il se trouve. Toutesces dépenses sont comptabilisées directement surle compte d’immobilisation en cours.Immobilisations incorporel<strong>les</strong> pro<strong>du</strong>ites eninterne. Sont à prendre en compte dans <strong>la</strong>détermination <strong>du</strong> coût :‣ <strong>les</strong> dépenses <strong>de</strong> <strong>la</strong> phase <strong>de</strong> développement ;‣ <strong>les</strong> dépenses qui peuvent être directementattribuées, ou affectées sur une baseraisonnable, cohérente et permanente, à <strong>la</strong>création, <strong>la</strong> pro<strong>du</strong>ction, <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong> l’actifen vue <strong>de</strong> son utilisation ;‣ <strong>les</strong> dépenses au titre <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux et servicesutilisés ;‣ <strong>les</strong> dépenses directement attribuab<strong>les</strong> tel<strong>les</strong>que <strong>les</strong> droits d’enregistrement etl’amortissement <strong><strong>de</strong>s</strong> brevets et licences utiliséspour générer l’actif…A l’inverse <strong>les</strong> travaux immobilisab<strong>les</strong> sur <strong><strong>de</strong>s</strong> bienssur <strong>les</strong>quels l’Etat serait locataire sont <strong><strong>de</strong>s</strong>dépenses <strong>de</strong> fonctionnement imputées en titre 3.Mémento - Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptable - 003764848 Page 10/16Version 4 juin 2004


TITRE 5, CATÉGORIE 1 :Dépenses pour immobilisationscorporel<strong>les</strong> <strong>de</strong> l’ÉtatLes immobilisations corporel<strong>les</strong> sont <strong><strong>de</strong>s</strong> actifsdétenus par l’État soit pour être utilisés dans <strong>la</strong>pro<strong>du</strong>ction ou <strong>la</strong> fourniture <strong>de</strong> biens ou <strong><strong>de</strong>s</strong>ervices, soit pour être loués à <strong><strong>de</strong>s</strong> tiers, soit à<strong><strong>de</strong>s</strong> fins administratives et dont on s’attend à cequ’ils soient utilisés sur plus d’un exercice.Les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> catégories d’immobilisationscorporel<strong>les</strong> sont <strong>les</strong> suivantes :‣ 211 - Terrains : cette rubrique regroupe <strong>les</strong>terrains contrôlés par l’État et utilisés par sesservices, <strong>les</strong> terrains financés par contrat <strong>de</strong>location financement ou assimilé et également<strong>les</strong> terrains mis à disposition <strong>de</strong> l’État à titregratuit ou quasi gratuit. Une différenciationsystématique est faite sur le caractèrespécifique ou non spécifique :Les terrains non-spécifiques regroupent <strong>les</strong>terrains qu’il est possible d’affecter à <strong><strong>de</strong>s</strong>usages multip<strong>les</strong> et qui <strong>de</strong> ce fait,pourraient être cédés à <strong><strong>de</strong>s</strong> tiers pour <strong><strong>de</strong>s</strong>utilisations comparab<strong>les</strong> ou différentesmoyennant <strong><strong>de</strong>s</strong> aménagements limités (àtitre d’exemple, <strong>les</strong> terrains à bâtir, <strong>les</strong>terrains militaires, <strong>les</strong> champs d’exercice,<strong>les</strong> camps d’entraînement, <strong>les</strong> <strong>la</strong>bours, <strong>les</strong>p<strong>la</strong>ntations)... Ces terrains sont suivis envaleur <strong>de</strong> marché au bi<strong>la</strong>n.Les terrains spécifiques regroupent <strong><strong>de</strong>s</strong>terrains particuliers tels <strong>les</strong> cimetières ou<strong><strong>de</strong>s</strong> éléments naturels tels <strong>les</strong> <strong>la</strong>cs, <strong>les</strong>étangs, <strong>les</strong> sources, <strong>les</strong> <strong>la</strong>n<strong><strong>de</strong>s</strong>, <strong>les</strong> p<strong>la</strong>ges,<strong>les</strong> <strong>du</strong>nes….Ces biens sont comptabilisés pour unevaleur symbolique lors <strong>du</strong> bi<strong>la</strong>n d’ouvertureet à leur coût d’acquisition à compter <strong>du</strong> 1 erjanvier 2006. En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l’inscription <strong>de</strong>cette valeur, sont inscrits au bi<strong>la</strong>n, <strong>les</strong> seulsflux <strong>de</strong> travaux immobilisab<strong>les</strong> réalisés surces biens. Ces travaux font l’objet d’unamortissement.‣ 212 - Agencements et aménagements <strong><strong>de</strong>s</strong>terrains. Cette rubrique retrace <strong>les</strong> travaux<strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à mettre en valeur <strong>les</strong> terrains(clôtures, drainage, p<strong>la</strong>ntations d’arbre…)‣ 213 - Constructions. Cette rubrique comprend<strong>les</strong> bâtiments, <strong>les</strong> instal<strong>la</strong>tions, agencements,aménagements et <strong>les</strong> ouvrages d’infrastructures.Sont concernées <strong>les</strong> seu<strong>les</strong>constructions contrôlées par l’État.Les bâtiments sont suivis comptablement enfonction <strong>de</strong> leur caractère spécifique ou nonspécifique.Les ouvrages d’infrastructures regroupent <strong>les</strong>ouvrages contrôlés par l’État, c’est à direappartenant à l’État et non concédés, <strong><strong>de</strong>s</strong>tinésà assurer <strong>les</strong> communications sur terre, sousterre, par fer et par eau ainsi que <strong>les</strong> barrageset <strong>les</strong> pistes d’aérodrome.Le parc immobilier non-spécifique regroupe<strong>les</strong> immeub<strong>les</strong> qu’il est possible d’affecter à<strong><strong>de</strong>s</strong> usages multip<strong>les</strong> et qui, <strong>de</strong> ce fait,pourraient être cédés à <strong><strong>de</strong>s</strong> tiers pour <strong><strong>de</strong>s</strong>utilisations comparab<strong>les</strong> ou différentesmoyennant <strong><strong>de</strong>s</strong> aménagements limités.Ces locaux, utilisés pour <strong><strong>de</strong>s</strong> activités nonspécifiques <strong>de</strong> l’État, sont <strong><strong>de</strong>s</strong> locauxbanalisés abritant <strong><strong>de</strong>s</strong> activitésadministratives, in<strong>du</strong>striel<strong>les</strong>, commercia<strong>les</strong>ou <strong><strong>de</strong>s</strong> logements <strong>de</strong> fonction (bureaux,logements, garages, entrepôts...). Parextension, cette catégorie comprendégalement <strong>les</strong> locaux re<strong>la</strong>tivement faci<strong>les</strong> àadapter ou à reconvertir en vue d’autresactivités (commissariats, tribunaux, locauxtechniques....).Ces biens sont comptabilisés pour leurvaleur marchan<strong>de</strong> et font l'objet d'uneréévaluation annuelleLe parc immobilier spécifique regrouped’une part, <strong>les</strong> biens qui n’ont pas d’autreutilité ou valeur que leur valeur historique,culturelle liée à <strong>la</strong> nature intrinsèque <strong>du</strong>bien qui n’a pas d’équivalent sur le marché(obélisque <strong>de</strong> <strong>la</strong> Concor<strong>de</strong>, Notre Dame <strong>de</strong>Paris) d’autre part, <strong>les</strong> biens utilisés pour<strong><strong>de</strong>s</strong> activités spécifiques <strong>de</strong> l’État et qui nepourraient être reconvertis à <strong><strong>de</strong>s</strong> usagesbanalisés qu’au prix <strong>de</strong> très lourds travaux.La liste <strong><strong>de</strong>s</strong> catégories <strong>de</strong> biens considéréscomme spécifiques est en coursd’établissement. Les biens ne figurant passur cette liste sont <strong><strong>de</strong>s</strong> biens nonspécifiques.‣ 214 - Construction sur sol d’autrui. Cetterubrique retrace <strong>les</strong> terrains dont l’État estlocataire et qui supportent <strong><strong>de</strong>s</strong> constructionscontrôlées par l’État.‣ 215 - Instal<strong>la</strong>tions complexes, matérieltechnique, in<strong>du</strong>striel et outil<strong>la</strong>ge. Cetterubrique retrace <strong>les</strong> instal<strong>la</strong>tions à caractèrespécifique qui sont <strong><strong>de</strong>s</strong> instal<strong>la</strong>tions affectées àun usage spécifique et dont l’importance justifieune gestion comptable distincte, le matériel etl’outil<strong>la</strong>ge technique tels <strong>les</strong> outils, <strong>les</strong> machinesy compris le matériel technique et le matérielrou<strong>la</strong>nt <strong>de</strong> voirie…‣ 216 - Matériel militaire,‣ 218 - Autres immobilisations corporel<strong>les</strong>.El<strong>les</strong> regroupent notamment : Le matériel <strong>de</strong> transport qui comprend tous<strong>les</strong> véhicu<strong>les</strong> et appareils servant autransport <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes et <strong><strong>de</strong>s</strong>marchandises, matières et pro<strong>du</strong>its, àl'exception <strong><strong>de</strong>s</strong> véhicu<strong>les</strong> utilisés par <strong>les</strong>services <strong>de</strong> l'équipement (voirie).Mémento - Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptable - 003764848 Page 11/16Version 4 juin 2004


Le matériel informatique comprend <strong>les</strong>ordinateurs, <strong>les</strong> serveurs, <strong>les</strong> logicielsindissociab<strong>les</strong>…Le matériel <strong>de</strong> bureau - Le mobilier. Cecompte retrace <strong>les</strong> meub<strong>les</strong> et objetsassimilés utilisés soit à vocation <strong>de</strong>rangement permanent, soit <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés àfaciliter <strong>les</strong> commodités <strong>du</strong> personnel. Les tableaux, collections et œuvres d’art.Ce compte retrace <strong>les</strong> tableaux, collectionset œuvres d'art y compris ceux dont <strong>la</strong>conservation est assurée par un muséeérigé en établissement public. Parconséquent, au périmètre <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvressous le contrôle direct <strong>de</strong> l’État, représentépar <strong>les</strong> musées sous le statut <strong>de</strong> service àcompétence nationale, s’ajoutent <strong>les</strong>œuvres d’art détenues par <strong>les</strong> musées,établissements publics.Il s’agit <strong><strong>de</strong>s</strong> œuvres détenues et gérées par<strong>les</strong> établissements publics <strong>de</strong> Versail<strong>les</strong>, <strong>du</strong>Louvre, d’Orsay, et <strong>du</strong> Centre Pompidou. Les autres immobilisations corporel<strong>les</strong>comprennent <strong>les</strong> immobilisations qui nesont pas isolées dans <strong>les</strong> autres postesainsi que <strong>les</strong> dépenses immobilisab<strong>les</strong>financées directement par l’Etat sur <strong><strong>de</strong>s</strong>biens non contrôlés (cf. supra).‣ Les immobilisations corporel<strong>les</strong> en cours et<strong>les</strong> subdivisions par catégories d'immobilisationsretracent <strong>les</strong> coûts accumulésconstatés sur <strong>les</strong> immobilisations dont <strong>la</strong>fabrication, assurée par un tiers ou pro<strong>du</strong>ite parl'État, n'est pas terminée à <strong>la</strong> clôture <strong>de</strong>l’exercice. A l'achèvement <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux, cecompte est soldé par le débit <strong>du</strong> compted'immobilisation concerné.TITRE 5, CATÉGORIE 2 :Dépenses pour immobilisationsincorporel<strong>les</strong> <strong>de</strong> l’ÉtatLes immobilisations incorporel<strong>les</strong> sont <strong><strong>de</strong>s</strong>éléments non monétaires i<strong>de</strong>ntifiab<strong>les</strong>, sanssubstance physique, faisant l’objet d’unedétention <strong>du</strong>rable par l’État et contrôlés par ce<strong>de</strong>rnierLes conditions pour comptabiliser uneimmobilisation incorporelle sont <strong>les</strong> suivantes :‣ L’élément incorporel doit être i<strong>de</strong>ntifiable, etson coût ou sa valeur peut être évalué avecune fiabilité suffisante,‣ Il doit être probable que l’État bénéficiera <strong><strong>de</strong>s</strong>avantages économiques futurs correspondantsou <strong>du</strong> potentiel <strong>de</strong> services atten<strong>du</strong>s.Les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> catégories d’immobilisationsincorporel<strong>les</strong> sont <strong>les</strong> suivantes :‣ 203 - Coûts <strong>de</strong> développement : il s’agit <strong><strong>de</strong>s</strong>dépenses effectuées dans le cadre <strong>de</strong> l’effort<strong>de</strong> recherche et développement par l’État pourson compte propre et par ses moyens propres.Ne figurent dans ce compte que <strong>les</strong> coûts <strong>de</strong> <strong>la</strong>phase <strong>de</strong> développement.‣ 205 - Concessions et droits simi<strong>la</strong>ires,brevets, licences, marques, procédés,logiciels, droits et valeurs simi<strong>la</strong>ires …‣ 208 - Autres immobilisations incorporel<strong>les</strong>.Ce poste comprend <strong>les</strong> immobilisations qui nesont pas isolées dans <strong>les</strong> autres postesd'immobilisations incorporel<strong>les</strong>.‣ 232 - Immobilisations incorporel<strong>les</strong> encours et <strong>les</strong> subdivisions par catégoried'immobilisations retracent <strong>les</strong> coûtsaccumulés constatés sur <strong>les</strong> immobilisationsdont <strong>la</strong> fabrication, assurée par un tiers oupro<strong>du</strong>ite par l'État, n'est pas terminée à <strong>la</strong>clôture <strong>de</strong> l’exercice. A l'achèvement <strong><strong>de</strong>s</strong>travaux, ce compte est soldé par le débit <strong>du</strong>compte d'immobilisation incorporelle concerné.Immobilisations incorporel<strong>les</strong> pro<strong>du</strong>ites eninterneLa comptabilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> immobilisations pro<strong>du</strong>itesen interne repose sur <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> projet. Un projetcomporte 2 phases :‣ Une phase <strong>de</strong> recherche comptabilisée endépenses <strong>de</strong> fonctionnement ,‣ Une phase <strong>de</strong> développement comptabiliséeen dépenses pour immobilisationsincorporel<strong>les</strong>, si <strong>les</strong> conditions requises pourimmobiliser ces dépenses sont remplies.La notion <strong>de</strong> projet concerne notamment <strong>la</strong>recherche et développement, <strong>la</strong> création par <strong>les</strong>services <strong>de</strong> l’État <strong>de</strong> logiciels, <strong>de</strong> sites Internet (pourceux qui ne sont pas à caractère purementinformatif), <strong>de</strong> brevets…Des conditions particulières supplémentairessont requises pour immobiliser <strong>les</strong> dépensesre<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> phase <strong>de</strong> développement :‣ avoir <strong>de</strong> sérieuses chances <strong>de</strong> réussitetechnique.‣ avoir l’intention d’achever le projet et d’utiliserses résultats,‣ démontrer que <strong>la</strong> réalisation <strong>du</strong> projet générera<strong><strong>de</strong>s</strong> avantages économiques futurs,‣ avoir <strong>la</strong> capacité d’utiliser <strong>les</strong> résultats <strong>de</strong> <strong>la</strong>réalisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche,‣ disposer <strong>de</strong> ressources (techniques, financièresou autres) appropriées pour mener à terme sonprojet,‣ avoir <strong>la</strong> capacité d’évaluer <strong>de</strong> façon fiable <strong>les</strong>dépenses attribuab<strong>les</strong> au projet au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong>phase <strong>de</strong> développement.Mémento - Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptable - 003764848 Page 12/16Version 4 juin 2004


Cas particuliers <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong>Pour être immobilisées, <strong>les</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> doivent :‣ correspondre à <strong>la</strong> définition <strong><strong>de</strong>s</strong> immobilisationsincorporel<strong>les</strong> et remplir <strong>les</strong> conditionsd’immobilisation, dont <strong>les</strong> 6 critèressupplémentaires re<strong>la</strong>tifs aux immobilisationsincorporel<strong>les</strong> pro<strong>du</strong>ites en interne,A titre d’illustration‣ Les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> liées au développement d’un brevetsont suivies au titre 5 dans le compte 203.‣ Les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> d’architecte liées à une constructionen cours sont suivies au titre 5 dans le compte231 Immobilisations corporel<strong>les</strong> en cours.‣ ou pouvoir être directement rattachées à uneimmobilisation corporelle.Correspondance entre <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture ordonnance <strong>de</strong> 1959et <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture <strong>LOLF</strong>Titre 5, catégorie 1 : Dépenses pour immobilisations corporel<strong>les</strong> <strong>de</strong> l’ÉtatSe retrouveront dans cette catégorie <strong>de</strong> dépenses :‣ La partie <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses inscrites sur <strong>les</strong> titres III et V qui remplirait <strong>les</strong> conditions mentionnées ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus‣ Certaines dépenses imputées sur le titre V (subventions d’investissement accordées à <strong><strong>de</strong>s</strong> personnesmora<strong>les</strong> distinctes mais pour <strong><strong>de</strong>s</strong> immobilisations contrôlées par l’Etat, par exemple, <strong>les</strong> agences <strong>de</strong> maîtrised’ouvrage).Titre 5, catégorie 2 : Dépenses pour immobilisations incorporel<strong>les</strong> <strong>de</strong> l’ÉtatSeront à rec<strong>la</strong>sser dans cette partie certaines dépenses d’achats <strong>de</strong> brevets ou <strong>de</strong> logiciels ou d’autresimmobilisations incorporel<strong>les</strong> (notamment certains paragraphes <strong><strong>de</strong>s</strong> chapitres supportant <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong>de</strong>fonctionnement ou d’investissement)Mémento - Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptable - 003764848 Page 13/16Version 4 juin 2004


TITRE 6, CATÉGORIE 1 :Transferts aux ménagesRelèvent <strong>de</strong> cette catégorie <strong>les</strong> transferts enfonctionnement ou en investissement, opérésdirectement ou indirectement à l’attention <strong><strong>de</strong>s</strong>ménages, personnes physiques.Les entrepreneurs indivi<strong>du</strong>els, en particulier <strong>les</strong>agriculteurs, sont considérés comme <strong><strong>de</strong>s</strong>entreprises (cf. norme comptable). L’objectif est<strong>de</strong> circonscrire <strong>les</strong> ménages à <strong><strong>de</strong>s</strong> unités <strong>de</strong>consommation et <strong>les</strong> entreprises à <strong><strong>de</strong>s</strong> unités <strong>de</strong>pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> biens et <strong>de</strong> services quelle que soitleur nature juridique.A titre d’illustration, seraient imputées dans cettecatégorie :• <strong>les</strong> bourses,• <strong>les</strong> prestations rattachées et in<strong>de</strong>mnités auxvictimes d’acci<strong>de</strong>nts,• l’allocation <strong>de</strong> reconnaissance aux ancienssupplétifs et aux veuves,• l’allocation <strong>de</strong> parent isolé,• l’allocation aux a<strong>du</strong>ltes handicapés,• <strong>les</strong> dispositifs d’ai<strong>de</strong> à <strong>la</strong> personne en matière<strong>de</strong> logement.TITRE 6, CATÉGORIE 2 :Transferts aux entreprisesRelèvent <strong>de</strong> cette catégorie, l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong>entreprises y compris <strong>les</strong> entreprises indivi<strong>du</strong>el<strong>les</strong>(cf. supra).La norme précise le périmètre <strong>de</strong> cette catégorie àsavoir : <strong>les</strong> unités <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> biens et <strong><strong>de</strong>s</strong>ervices quelle que soit leur nature juridique, dèslors que <strong>la</strong> vente <strong>de</strong> leurs biens et services couvreplus <strong>de</strong> 50 % <strong>de</strong> leurs coûts <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction. Sontconcernés <strong>les</strong> entreprises indivi<strong>du</strong>el<strong>les</strong> agrico<strong>les</strong> etnon agrico<strong>les</strong>, <strong>les</strong> sociétés financières ou nonfinancières <strong>du</strong> secteur public ou <strong>du</strong> secteur privé,<strong>les</strong> établissements publics nationaux à caractèrein<strong>du</strong>striel et commercial et toute autre entitérépondant au critère commercial précé<strong>de</strong>mmenténoncé.• <strong>les</strong> garanties <strong>de</strong> prêt (exemple : versement à <strong>la</strong>SOFARIS),• <strong>les</strong> dispositifs d’insertion <strong><strong>de</strong>s</strong> publics endifficultés (CEC, CES, CIE…),• <strong>les</strong> compensations d’exonérations socia<strong>les</strong> etfisca<strong>les</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises.TITRE 6, CATÉGORIE 3 :Transfertsaux collectivités territoria<strong>les</strong>Relèvent <strong>de</strong> cette catégorie :‣ <strong>les</strong> collectivités territoria<strong>les</strong> au sens strict àsavoir <strong>les</strong> régions, <strong>les</strong> départements et <strong>les</strong>communes ainsi que <strong>les</strong> établissements publics<strong>de</strong> coopération ;‣ <strong>les</strong> établissements publics ayant unecompétence territoriale (établissements publicslocaux <strong>de</strong> santé, sociaux et médico-sociaux, <strong>de</strong>construction et d’enseignement) ;‣ <strong>les</strong> établissements particuliers bénéficiant <strong>de</strong>transferts simi<strong>la</strong>ires aux collectivités loca<strong>les</strong> ausens strict.A titre d’illustration, seraient imputées dans cettecatégorie :• <strong>la</strong> dotation générale <strong>de</strong> décentralisation(culture),• <strong>la</strong> DGD, <strong>les</strong> DGE et DGR,• <strong>les</strong> CCAS,• <strong>les</strong> SDIS,• <strong>les</strong> dotations régiona<strong>les</strong> et départementa<strong>les</strong>d’équipement sco<strong>la</strong>ire et <strong><strong>de</strong>s</strong> collèges,• <strong>la</strong> protection sociale dans <strong>les</strong> collectivitésterritoria<strong>les</strong> d’outre-mer,• <strong>les</strong> subventions aux organismes locaux <strong>de</strong>construction (OPAC)A titre d’illustration, seraient imputés dans cettecatégorie :• <strong>les</strong> dotations d’instal<strong>la</strong>tion aux jeunesagriculteurs,• <strong>les</strong> charges <strong>de</strong> bonification aux entreprisesprivées agrico<strong>les</strong>,• <strong>la</strong> PMTVA,• <strong>les</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> au départ <strong><strong>de</strong>s</strong> commerçants etartisans,Mémento - Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptable - 003764848 Page 15/16Version 4 juin 2004


TITRE 6, CATÉGORIE 4 :Transferts aux autres collectivitésRelèvent <strong>de</strong> cette catégorie <strong>les</strong> entités qui, pardéfinition, n’appartiennent ni aux périmètres <strong><strong>de</strong>s</strong>transferts i<strong>de</strong>ntifiés ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus, ni au périmètre <strong><strong>de</strong>s</strong>opérateurs <strong>de</strong> l’Etat.On distingue :‣ <strong>les</strong> entités ayant un statut <strong>de</strong> droit publiccomme <strong>les</strong> groupements d’intérêt public, <strong>les</strong>établissements publics nationaux, <strong>les</strong>organismes sociaux tels que <strong>les</strong> caissesnationa<strong>les</strong> <strong>de</strong> sécurité sociale, etc. ;‣ <strong>les</strong> entités ayant un statut <strong>de</strong> droit privé dont lepérimètre correspond à celui <strong><strong>de</strong>s</strong> institutions àbut non lucratif au service <strong><strong>de</strong>s</strong> ménages <strong>selon</strong>es règ<strong>les</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Comptabilité nationale. Ce sont<strong>les</strong> associations, <strong>les</strong> fondations, <strong>les</strong>congrégations religieuses, etc. Serontnotamment inclus dans cette catégorie <strong>les</strong>partenaires <strong>de</strong> l’Etat qui ne relèvent pas <strong>de</strong><strong>la</strong> catégorie <strong><strong>de</strong>s</strong> opérateurs <strong>de</strong> l’Etat ;‣ <strong>les</strong> entités ayant un statut <strong>de</strong> droit internationalà savoir <strong>les</strong> institutions européennes commel’Union Européenne ou le Fonds européen <strong>de</strong>développement, et <strong>les</strong> institutions étrangères ouinternationa<strong>les</strong>, tel<strong>les</strong> que <strong>les</strong> instancesonusiennes.A titre d’illustration, seraient imputés dans cettecatégorie :• <strong>les</strong> concours financiers,• <strong>la</strong> coopération avec <strong>les</strong> organisations <strong><strong>de</strong>s</strong>olidarité internationale,• <strong>les</strong> associations <strong>de</strong> volontaires,• <strong>les</strong> contributions aux frais <strong>de</strong> fonctionnement<strong><strong>de</strong>s</strong> organisations internationa<strong>les</strong>,• le financement <strong><strong>de</strong>s</strong> partis et groupementspolitiques, subventions aux organisationssyndica<strong>les</strong>• <strong>les</strong> subventions aux associations• <strong>les</strong> éco<strong>les</strong> <strong>de</strong> formation sanitaires et socia<strong>les</strong>• <strong>les</strong> subventions aux CAT, CHRS et CADA• <strong>les</strong> ateliers protégésCorrespondance entre <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture ordonnance <strong>de</strong> 1959et <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture <strong>LOLF</strong>Par rapport à <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture issue <strong>de</strong> l’ordonnance <strong>de</strong> 1959, se retrouveront dans cette catégorie <strong>de</strong>dépenses <strong>la</strong> plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits imputés anciennement sur <strong>les</strong> titres IV et VI à l’exception notamment :<strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong>de</strong> personnel imputées en titre 2 (exemp<strong>les</strong> : enseignants <strong>du</strong> privé) <strong><strong>de</strong>s</strong> subventions aux opérateurs <strong>de</strong> l’Etat (titre 3, catégorie 2)Mémento - Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptable - 003764848 Page 16/16Version 4 juin 2004

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