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Présentation des crédits du PLF 2005 selon les principes de la LOLF

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Le détail <strong><strong>de</strong>s</strong> comptes décrit le contenu <strong><strong>de</strong>s</strong>dépenses et <strong><strong>de</strong>s</strong> charges correspondantes qui<strong>de</strong>vront être imputées dans cette catégorie.Certaines spécificités sont cependant à noter.Seront ainsi imputés dans cette catégorie :‣ <strong>les</strong> dépenses <strong>de</strong> personnels extérieurs àl’Etat qui n’ont pas vocation à être imputéesdans le titre II (comptes 612 et613) notamment :<strong>les</strong> personnels mis à disposition pard’autres personnes mora<strong>les</strong>.<strong>les</strong> personnels intérimaires.ou <strong>les</strong> honoraires, frais d’expertises, <strong>de</strong>commissions ou d’intermédiaires.‣ <strong>les</strong> comman<strong><strong>de</strong>s</strong> ou achats <strong>de</strong> servicespassés par l’Etat à ses opérateurs et qui nerelèveraient pas <strong>du</strong> champ <strong>de</strong> <strong>la</strong> subventionpour charges <strong>de</strong> service public (ex. achats <strong>de</strong>formations).‣ <strong>les</strong> re<strong>de</strong>vances sur contrats <strong>de</strong> locationfinancementmobiliers ou immobiliers.‣ <strong>les</strong> dépenses d’entretien ou <strong>de</strong> réparationqui n’ont pour objet d’augmenter ni <strong>la</strong> valeur ni<strong>la</strong> <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> vie <strong>du</strong> bien concerné (autrement, ilconvient <strong>de</strong> <strong>les</strong> imputer en dépensed’investissement).‣ <strong>les</strong> dépenses <strong>de</strong> transports, <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cement,<strong>de</strong> missions et <strong>de</strong> réception y compris <strong>les</strong>remboursements indivi<strong>du</strong>els sur justificatifs ousur barème.‣ <strong>les</strong> dépenses <strong>de</strong> fonctionnement liées à <strong>la</strong>politique d’action sociale ainsi que <strong>les</strong>subventions aux organismes d'action socialedotés <strong>de</strong> <strong>la</strong> personnalité morale, au bénéfice<strong><strong>de</strong>s</strong> agents.‣ <strong>les</strong> impôts, taxes et versements assimilésautres que liés à <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses <strong>de</strong> personnel.‣ l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> intérêts moratoires, pénalitéset condamnations quand bien même <strong>la</strong>dépense sous-jacente aurait été imputée sur unautre titre <strong>de</strong> dépense.Cas <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong>Sont comptabilisées en dépenses <strong>de</strong>fonctionnement, <strong>les</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> à caractère général quine peuvent pas se rattacher directement à uneimmobilisation corporelle ou à un projet.Il s’agit ainsi <strong><strong>de</strong>s</strong> étu<strong><strong>de</strong>s</strong> qui ne visent qu’àl’acquisition <strong>de</strong> connaissances, et cel<strong>les</strong> qui, dans <strong>la</strong>phase amont d’un projet, visent à analyser <strong>les</strong>besoins, à définir <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs finaux, à évaluer <strong>les</strong>différentes possibilités techniques, à choisir unesolution et à déterminer <strong>les</strong> moyens à mobiliser. Eneffet, à leur niveau, l’incertitu<strong>de</strong> est trop gran<strong>de</strong>quant à <strong>la</strong> réalisation d’une éventuelle dépensed’investissement.TITRE 3, CATÉGORIE 2 :Subventions pour charges<strong>de</strong> service publicRelèvent <strong>de</strong> cette imputation <strong>les</strong> subventionsversées aux opérateurs <strong>de</strong> l’Etat pour leurexploitation propre.Cette catégorie est spécifique à l’Etat.Afin <strong>de</strong> garantir le maximum <strong>de</strong> stabilité à cetterubrique, <strong>la</strong> liste limitative <strong><strong>de</strong>s</strong> opérateurs, et parconséquent <strong><strong>de</strong>s</strong> structures dont <strong>la</strong> subvention avocation à être imputée sur cette catégorie, serafixée en concertation entre <strong>les</strong> ministères et leministère <strong>du</strong> budget.Rappel sur <strong>les</strong> critères permettant <strong>de</strong> définir <strong>les</strong>opérateurs <strong>de</strong> l’Etat :‣ La nature <strong><strong>de</strong>s</strong> liens avec l’Etat quelle que soit <strong>la</strong>forme juridique <strong>de</strong> <strong>la</strong> structure opératrice : <strong>les</strong>opérateurs sont <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments-clés <strong>de</strong> <strong>la</strong>déclinaison <strong>de</strong> politiques <strong>de</strong> l’Etat ; celui-ci leura délégué une mission <strong>de</strong> service public, sipossible par voie légis<strong>la</strong>tive ou réglementaire ;le <strong>de</strong>gré d’autonomie conféré par l’Etat à cesentités (en particulier au regard <strong>de</strong> <strong>la</strong> stratégie<strong>de</strong> l’entité sur son champ d’intervention)apparaît :soit faible : <strong>la</strong> stratégie est généralementfixée par l’Etat, l’entité étant chargéed’utiliser au mieux <strong>les</strong> moyens alloués pourmener <strong>la</strong> politique publique considérée soit se décline dans le cadre <strong>de</strong> <strong>principes</strong>fondamentaux définis par l’Etat.En d’autres termes, l’organisme doit pouvoirêtre considéré comme étant p<strong>la</strong>cé sous lecontrôle exclusif ou conjoint <strong>de</strong> l’Etat. Un lien <strong>de</strong>filiation doit pouvoir être mis en évi<strong>de</strong>nce entrel’Etat et l’entité examinée. Ce lien <strong>de</strong> filiationp<strong>la</strong>ce, le plus souvent, l’Etat en situation <strong>de</strong>financeur, en <strong>de</strong>rnier ressort, <strong>du</strong> passif et <strong><strong>de</strong>s</strong>engagements <strong>de</strong> l’entité vis à vis <strong><strong>de</strong>s</strong> tiers.‣ La nécessité d’intégration <strong>de</strong> <strong>la</strong> performance <strong>de</strong>l’opérateur public pour rendre compte <strong>de</strong> <strong>la</strong>performance <strong>de</strong> l’action publique <strong>de</strong> l’Etat surune politique donnée. Les opérateurs publicssont un <strong><strong>de</strong>s</strong> vecteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong><strong>de</strong>s</strong>politiques publiques. A ce titre, ils participent à<strong>la</strong> réalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> objectifs assignés auxpouvoirs publics.‣ Le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> financement : ces opérateurs sontmajoritairement financés par l’Etat par <strong><strong>de</strong>s</strong>subventions, <strong><strong>de</strong>s</strong> mises à disposition <strong>de</strong>personnels ou d’actifs divers, <strong><strong>de</strong>s</strong> impôts ettaxes affectés.Mémento - Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transposition budgétaire et comptable - 003764848 Page 7/16Version 4 juin 2004

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