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Pour de grands projets d'éducation dans les grands projets de ville ...

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Une autre ques tion souvent évoquée es t l’incertitu<strong>de</strong> s ur la pérennisation <strong>de</strong>s actions engagées :chaque année, <strong>les</strong> démarches s ont à refaire, sans cer titu<strong>de</strong> qu’el<strong>les</strong> aboutiront : ce qui pos e <strong>de</strong>réels problèmes, en particulier quand <strong>de</strong>s postes sont en jeu. Par ailleur s, un certain nombred’ élus <strong>de</strong> communes par ticulièrement déf avorisées déplorent l’obligation du cofinancement. Enef fet, <strong>les</strong> opérations d’ inves tis sement lour<strong>de</strong>s, f inancées par l’ Etat <strong>dans</strong> le cadre du G PV ,induisent souvent <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong> fonctionnement que la collectivité <strong>de</strong>vra ensuite assumerseule, ce que ne peuvent envisager ces communes , même si l’ éducation est une <strong>de</strong> leur s priorités.3.4.Le partenariatComme chacun le s ait, le partenariat ne se décr ète pas , il se construit, pas à pas . Par tout loué etexalté, s a r éalité sur le ter rain ne correspond pas toujour s au tableau, parf ois idyllique , qui en es tbr os sé. I l est diff icile <strong>de</strong> r endre compte <strong>de</strong> la divers ité <strong>de</strong>s situations , qui varient en fonction <strong>de</strong>shistoir es et traditions loca<strong>les</strong>, <strong>de</strong> l’ancienneté ou du caractère récent <strong>de</strong>s constr uctionspartenaria<strong>les</strong>. N ous en signaler ons s implement quelques aspects, <strong>les</strong> plus souvent évoqués <strong>dans</strong><strong>les</strong> contacts que nous avons pu avoir.Il apparaît d’ abord que souvent le partenariat repos e sur la volonté <strong>de</strong> pers onnes particulièrementmotivées, qui le portent même parf ois à bout <strong>de</strong> bras : ainsi, <strong>dans</strong> certains sites , le dynamis mevient d’un ins pecteur d’ académie ou d’un ins pecteur <strong>de</strong> l’ Education Nationale, ailleurs il seraporté par un élu, ailleurs par un sous- préfet, ailleur s par un directeur <strong>de</strong> la Jeunesse et <strong>de</strong>s Spor ts.Cela entr aîne une gran<strong>de</strong> fr agilité du dispos itif, puis que celui- ci repos e sur la bonne volonté,voir e s ur le militantisme d’acteur s dont la rotation est par ailleurs importante. Cela peut aussiexpliquer le décour agement <strong>de</strong> certains acteurs qui voient, du fait <strong>de</strong> la mutation ou du départ <strong>de</strong>tel ou tel, retomber une action qu’il a fallu par fois <strong>de</strong> longs mois pour mettre en place. C’ es t cequ’on pourrait nommer le syndrome <strong>de</strong> Sisyphe.Les relations entr e <strong>les</strong> collectivités loca<strong>les</strong> et l’ Education Nationale sont évi<strong>de</strong>mment centra<strong>les</strong> .Là auss i, <strong>les</strong> situations sont tr ès diverses, et dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la motivation <strong>de</strong>s uns et <strong>de</strong>s autr es. Lesélus municipaux, quand ils s’ impliquent, jouent un r ôle majeur <strong>dans</strong> la dynamique par tenar iale.Inversement, leur iner tie ou leur indif fér ence risque <strong>de</strong> bloquer un projet pour tant souhaité par <strong>les</strong>autr es partenaires. Quant aux cons eils génér aux, leur abs ence d’ implication <strong>dans</strong> une réflexionéducative qui dépas se le seul domaine <strong>de</strong>s locaux et du fonctionnement matériel du collège, estsouvent signalée comme un vr ai pr oblème. Les exceptions méritent d’autant plus d’ êtresoulignées.Toutefois quand, conscientes <strong>de</strong>s enjeux, <strong>les</strong> vil<strong>les</strong> s’ impliquent <strong>dans</strong> l’ élaboration d’un projetéducatif , el<strong>les</strong> ne sont pas toujours r econnues comme un vr ai partenaire : il arrive même, auniveau national comme au niveau local, qu’ el<strong>les</strong> s oient sollicitées pour <strong>de</strong>s f inancementsimportants, alors qu’el<strong>les</strong> n’ ont été as sociées ni à la réflexion, ni à l’élabor ation <strong>de</strong>s opérationsqu’el<strong>les</strong> aur ont à mettre en œ uvr e et/ou à financer.L’ Education Nationale, <strong>de</strong> s on côté, est parf ois conf rontée à une égale abs ence <strong>de</strong> concertation,lors que <strong>les</strong> élus négligent d’ ass ocier l’Education Nationale à la réflexion sur <strong>les</strong> politiqueséducatives qu’ ils engagent, par exemple sur <strong>les</strong> activités périscolair es, ou s ur <strong>les</strong> prior ités qu’ ilsdéci<strong>de</strong>nt en matière d’ entretien et d’ équipement <strong>de</strong>s éco<strong>les</strong>. A insi certaines vil<strong>les</strong> n’entretiennentpas suf fisamment leurs éco<strong>les</strong> qui se dégra<strong>de</strong>nt lentement, ce qui contribue à renforcer <strong>les</strong> imagesnégatives . El<strong>les</strong> tentent d’ ailleur s par fois <strong>de</strong> faire prendr e en charge par la P olitique <strong>de</strong> la Ville<strong>de</strong>s travaux lourds qui relèvent pour tant <strong>de</strong> leur respons abilité ( nous ne parlons pas ici bien s ûr<strong>de</strong>s vil<strong>les</strong> qui, ayant peu <strong>de</strong> res sources , ont du mal à faire face à ces lourds investiss ements) .34

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