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vers une nouvelle classification à fondement phylogénétique des ...

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Les formes les plus anciennes possèdent <strong>des</strong> tours sub-tangents <strong>à</strong> sectiontrans<strong>vers</strong>ale sub-circulaire ; elles s'apparentent <strong>à</strong> Paraspiticeras tuberosus(BUSNARDO et al, 2003), = Crioceratites tuberosus n. sp. in BUSNARDO etal (2003), et sont assez fréquentes sur la plate-forme barrémienne ennoyéeouest-marocaine. À partir <strong>des</strong> ces populations ancestrales, au sommet de laZone <strong>à</strong> Plesiospitidiscus ligatus, s'individualise l'espèce Paraspiticerasprecrassispinum (ROCH, 1930) qui possède aussi <strong>des</strong> côtes principalestrituberculées et qui disparaît <strong>vers</strong> le sommet de la Zone <strong>à</strong> Pseudothurmanniaôhmi. les derniers représentants de l'espèce de Roch sont associés auxformes typiques de LHauterivien terminal lesquelles s'apparentent <strong>à</strong> ParaspiticerasPachycyclum (UHLIG, 1883), espèce qui disparait dans la Zone <strong>à</strong>Kotetish-vilia nicklesi, ainsi qu'<strong>à</strong> Paraspiticeras percevait UHLIG, 1883,espèce qui disparaît dans la Zone <strong>à</strong> Kotetishvilia compressissima. Paraspiticerasschindewolfi WIEDMANN, 1966 est <strong>une</strong> forme juvénile affine aux espècesprécitées. Cette évolution est marquée par la disparition <strong>des</strong> tuberculeslatéro-ventraux et <strong>des</strong> tubercules péri-ombilicaux. Dans lTlauterivien terminal,quelques rares spécimens possèdent encore un ou quelques tuberculeslatéro-ventraux ataviques. Cette lignée se complète dans la Zone <strong>à</strong> Kotetishviliacompressissima par <strong>des</strong> populations rapportables <strong>à</strong> Paraspiticerasbeneckei ( HAUG, 1888) et Paraspiticeras guerinianum (d'Orbigny, 1850).À côté de cette lignée, il semble exister <strong>une</strong> lignée plus discrète qui naîtdans la Zone <strong>à</strong> Balearites balearis et qui se caractérise par un très fort élargissementde la région ventrale. La section trans<strong>vers</strong>ale <strong>des</strong> tours devientalors beaucoup plus large que haute. Dès son apparition, l'espèce primitivede ccttc lignée, non encore publiée, ne possède plus de tubercules latéroventrauxet les tubercules péri-ombilicaux et latéro-ventraux, très vigoureuxet très rapprochés chez le je<strong>une</strong>, sont reliés par <strong>une</strong> grosse côte très en relief.L'espèce ultime de cette lignée, en cours d'étude, est caractérisée par <strong>des</strong>coquilles, très cadicônes, ne possédant plus que le tubercule latéral chez leje<strong>une</strong> ; le stade adulte est orné de grosses côtes courtes et espacées rappelantcelles de l'espèce ancestrale, mais sans les tubercules vigoureux. Cettelignée discrète semble disparaître dans la Zone <strong>à</strong> Nicklesiapulchella. Paraspiticeraslaevis (FALLOT & TERMIER, 1923) est rapportée <strong>à</strong> cette lignée.2.4. Les autres genres de la famille <strong>des</strong> EMERICICERATIDAE fam. nov.Genre Protacrioceras SARKAR, 1955Générotype : Protacrioceras ornatum (D'ORBIGNY, 1850).Sarkar ( 1955) crée ce genre sans diagnose générique ; il y classe les espècesProtacrioceras fromageti SARKAR, 1955, Protacrioceras moussoni(OOSTFR.1860), Protacrioceras morloti (OOSTER, 1860), Protacriocerasmulsanti (ASTIER, 1851), Protacrioceras oosteri SARKAR, 1955 et Protacriocerasornatum (D'ORBIGNY, 1850), espèce au sein de laquelle il distinguequatre variétés.80

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