FOOTBALL COUPEDEFRANCE(huitièmesdefinale) COLMAR (CFA 2) - RENNES : 1-4Le rêve a duré une heureColmar a résisté soixante-six minutes avant de plier devant la supériorité rennaise, matérialisée par quatre buts d’Utaka.COLMAR - RENNES :1-4 (1-1)Temps frais et pluvieux. Pelouse correcte.10 700 spectateurs. Arbitre :M. Cailleux. Buts. – COLMAR : Bader(45 e ) ; RENNES : Utaka (3 e ,66 e ,69 e ,72 e ). Avertissements. – Colmar :V. Milliet (62 e , main volontaire) ;Rennes : Perrier-Doumbé (37 e , accrochagesur Mastroianni).COLMAR : C. Milliet – Nemouchi,Enama, V. Milliet, Bikaï (Heitzmann,61 e ) – Bader (Somphouchanh, 71 e ),Dupéroux, Kalathung (Ignatowicz,80 e ), Kittler (cap.), Mastroianni –Rodriguez. Entraîneur : D. Lihrmann.RENNES: Pouplin – Perrier-Doumbé,G. Bourillon, Mensah (Mbia, 75 e ),Edman – Gourcuff (J. Faty, 75 e ),E. Didot (Sorlin, 56 e ), Kallström –Briand, Monterrubio (cap.) – Utaka.Entraîneur : L. Bölöni.MULHOUSE. – Lauréat du trophée UNFP -Canal + - « L’Équipe » du joueur du mois de février,après ses deux triplés réalisés face à Lens et Lyon,John Utaka (maillot blanc, sur la gauche) manifestesa joie après le premier de ses... quatre butsinscrits hier face à Colmar.(Photo Jean-Louis Fel)NANTES - DIJON (L 2) : 3-0Nantesassure le coupMULHOUSE –de notre envoyé spécialLES VERTS DE COLMAR n’ont pas àrougir. Ils ont quitté la Coupe deFrance un soir de pluie, mais n’aurontpas de tristesse à nourrir pour autant.Ils ont donné tout ce qu’ils avaient eneux, de force, de courage et, par instants,de talent. Pendant plus d’uneheure, ils pourront même se vanterd’avoir fait rêver le stade de l’Ill, quin’avait plus connu une telle affluencedepuis la saison du FC Mulhouse enPremière Division, en 1989-1990.Mais hier, ils sont tombés sur plusforts qu’eux, épuisés par les efforts etlaminés par un John Utaka absolumentinsatiable en ce moment (voirpar ailleurs), auteur des quatre butsde son équipe. Il n’y avait donc nulregret dans la voix de Dominique Lihrmann,l’entraîneur de Colmar, mais« la fierté d’avoir offert une grandefête qui a mobilisé tout le Haut-Rhin.Ce soir, on a vu la différence entre uneéquipe de L 1 qui a su nous respecteret des amateurs qui s’étaient préparésle mieux possible. »Le grand mérite des Colmariens,avant le feu nourri des Rennais entrela 66 e et la 72 e minute, aura été de seremettre du pire début de match quipouvait leur arriver, exactement lecontraire de ce qu’ils avaient souhaité.Sur un centre de la droite deMonterrubio, Enama glissait et dévissaitson dégagement. En essayant derattraper le coup, le défenseur camerounaisse faisait contrer par Utaka, àl’affût, qui ouvrait la marque. Aprèstrois minutes de jeu, on crut bienassister déjà au début de la fin.D’autant que les Rennais maîtrisaientl’affaire. Sans éclat, certes, perdantdes ballons face à l’acharnementalsacien, mais avec du métier quandmême. C’était une paisible domination,marquée par une reprise tropenlevée de Gourcuff (16 e ) et un joliretour d’Enama dans les pieds deBriand (29 e ). Cela avait l’air facile, unpeu trop peut-être.Les Colmariens, petit à petit, revinrenten effet dans la partie. Le milieudes verts, porté par l’excellent Kalathung,mais aussi par Dupéroux,Kittler et les déboulés de Mastroiannià gauche, se mit à harceler le porteurdu ballon rennais. Un coup franc côtégauche de Kittler mettait Pouplin endifficulté (39 e ). Sur le contre, Didot,servi plein axe par Utaka, frappait surle poteau. Le ciel commençait peutêtreà veiller sur Colmar. Voire à lechérir lorsque François Bader se lajouait Gerd Müller en pleine surface.Lihrmann : « Utaquatre,Colmar un »L’ancien Mulhousien, héritant d’uncentre de Mastroianni, contrôlait dosau but du pied gauche, pivotait, tiraitdu droit et égalisait avec l’aide dupoteau (45 e ). Bader fêta son onzièmebut dans la compétition en se précipitantvers la tribune Frédéric Johansen,qui chavira. La mi-temps arriva sur unair de chaudron, dix mille voix chantant« Allez les verts ». Mais déjà,Bader l’avouera plus tard, Colmarcommençait à tirer la langue : « J’aicouru comme un fou après le but maisje n’en pouvais plus. À la mi-temps,l’épuisement nous avait gagnés. »Bader quittera d’ailleurs le terrain à la77 e minute, vaincu par les crampes. Àcet instant, les carottes étaient déjàcuites. Car Utaka était encore passépar là pour inscrire trois nouveauxbuts. D’abord du plat du pied sur uncentre de Kallström, involontairementprolongé par Briand (66 e ).Ensuite, au terme d’un nouveaucentre, de Monterrubio cette fois(69 e ). Enfin, sur un très long ballon deMensah, il se retrouvait seul dans lasurface et trompait Christophe Milliet(72 e ). L’affaire était pliée en sixminutes par un Nigérian sans pitié.Rennes, très sérieux, conduit par unbrillant Kallström, aura dominé cetteseconde mi-temps de la tête et desépaules, ajoutant avec un grand professionnalismeune victoire de plus àsa belle série (cinq succès d’affilée enL 1). « Utaquatre, Colmar un », résumaitun Dominique Lihrmann ne perdantpas son humour et certain quel’aventure servira : « La Coupe deFrance a fait gagner trois annéesd’expérience au club. »JEAN-MARC BUTTERLINUtaka,modeste canonnierTROIS BUTS CONTRE LENS le18 février, trois à Lyon la semaine suivante,quatre à Colmar hier pour troisscores identiques (4-1) : John Utakaaffole les compteurs en ce débutd’année 2006, se jouant des stars lyonnaisescomme des vaillants amateursalsaciens. Hier encore, malgré toutesles prudences que les Colmariensavaient à son égard, le Nigérian a étéintraitable.Il aurait donc pu, à juste titre, se pavaneren héros après le match. Ce n’estpas son genre : « Je dis toujours que cequi arrive est le résultat d’un travailcollectif et que j’en profite, c’esttout. » Contre Colmar, Utaka a utilisétoute la palette de l’attaquant : renardpour profiter de la glissade d’Enama(3 e ) ; vigilant quand il reprend lafrappe manquée de Briand (66 e ) ; placide,du plat du pied sur un centre deMonterrubio (69 e ) et puissant après unlong dégagement de Mensah poursemer toute la défense alsacienne(72 e ). Un registre complet chez unjoueur que Rennes a décidé de conserverla saison prochaine et qui rendhommage à l’adversaire : « Ça n’a pasété si facile que ça. On pensait avoirfait le plus dur en marquant vite maisColmar s’est accroché et a rendu leschoses plus difficiles. C’est notresérieux, en seconde mi-temps, qui afait la différence. »Le voilà en quarts de finale : « Maintenant,ça serait bien d’aller au bout. Onestdans unebonnesérieen cemomentet il faut en profiter. » Un sourire,il s’en va. Bravo l’artiste. – J.-M. B.NANTES - DIJON : 3-0 (1-0)Tempsfrais.Pelousegrasse.13 278spectateurs.Arbitre:M.Thual.Buts:Pierre(42 e ),Oliech(85 e ), Quint(90 e + 3).Avertissements.–Dijon:Asuar(30 e ,croc-en-jambesurFaé), Vosahlo (67 e , accrochage sur M. Diallo), Linarès (88 e , semelle sur Faé).NANTES : Landreau (cap.) – Pierre (Delhommeau, 75 e ), Cetto, Guillon, Signorino –Toulalan, Rossi (Oliech, 83 e ), Faé, Quint – Da Rocha (Bamogo,88 e ), M. Diallo. Entraîneur: S. Le Dizet.DIJON : Perraud – Ponge, A. Ba (cap.), Vosahlo, Kajima– Asuar, Livramento, Larcier(Laurent, 61 e ), Masson (Linarès,82 e ), Avezac (Mangione, 46 e ) – Estevès.Entraîneur :R. Garcia.NANTES –de notre correspondantpermanentLA RÉBELLION a porté Nantes enquarts. Et c’est logique. Les Canarisn’ont certes pas retrouvé leurs ailes,prudents, crispés, créant peu debrèches dans le bloc dijonnais etconsumant trop vite leur allant initialpour animer durablement leur partition.Ils ont cependant mis assez decœur et d’énergie pour passer leursmoments faibles sans autre frissonqu’une terrible reprise d’Estevès,effleurée par Landreau sur son poteauavant que Vorsahlo, surpris, ne puissediriger sa tête (28 e ).Une occasion brûlante qui intervint à0-0. « Vous n’allez retenir que ça ? » ,interrogea, agacé, Serge Le Dizet.« C’est le tournant du match avec leurbut juste avant la mi-temps, releva, enécho, son homologue, Rudi Garcia.Dommage. Je pense qu’il y avait mieuxà faire. »Mené après une déviation de la tête deCetto poussée du nez par Pierre (42 e ),Dijon ne mit pourtant plus guère lecrampon à la fenêtre de Landreau. LesBourguignons n’aiment décidémentpas l’Ouest puisque c’est à Lorient(0-1, le 17 février) qu’ils ont connu leurseul autre revers en 2006. Nantes maîtrisaitsans parvenir à huiler son jeupour boucler l’affaire, sous les siffletsimbéciles d’une partie de la Beaujoireenvers Delhommeau, tardivemententré en jeu (75 e ). Et attendit les cinqdernières minutes pour enfoncerDijon. Oliech s’en chargea d’une ruaderageuse qui laissa Ba et Perraud sansréaction (2-0, 85 e ) et Quint mit la cerisesur un mouvement d’école dans lesboulevards de fin de soirée (3-0,90 e + 3).Le Dizet n’était pas enclin à mettre desbémols : « Le contexte était très lourd,avec une grosse pression sur ce match.On a vu des choses intéressantes. Lavictoire a été longue à se dessiner,mais on gagne 3-0 contre une bonneéquipe de Dijon à l’aise à l’extérieur.C’est positif. » Ça permet surtout àNantes d’entretenir sa flamme. –J.-D. C.■ CONTUSION POUR PIERRE. – Pierre, sorti à la 75 e minute, souffre d’unecontusion à la clavicule gauche. Il passera des examens aujourd’hui. – J.-D. C.VITRÉ (CFA) - LILLEVitré, en son miroirBattu par l’AC Ajaccio il y a trois ans, le club breton espère montrer,contre Lille, qu’il a bien grandi.AUJOURD’HUI, 20 HEURES, À RENNES,STADE DE LA ROUTE-DE-LORIENTASVITRÉ:Chevrollier(1)–Morisseau(2),Brard(4),Gomis(5),Jouvrot(3)–Koffi(7),Moro (6) – Courteille (8) (cap.), David (10), Cabioch (11) – Guiriec (9). Remplaçants :Viseux(g.)(16),B.Diawara(12),Messé(13),Le Mat(14),Fall(17)ouMoustapha(15).Entraîneur : J. Cloarec.LILLE : Malicki (1) – Chalmé (2), Plestan (4), Schmitz (5), Tafforeau (2) – Dumont (6)(cap.), Franquart (8) – Mirallas (7), Gygax (10), Dernis (11) – Fauvergue (9).Remplaçants : Sylva (g.) (16), Lichtsteiner (12), Debuchy (13), A. Keita (14),Odemwingie (15). Entraîneur : C. Puel.Arbitre : M. Ruffray.VITRÉ CONNAÎT DÉJÀ la Route-de-Lorient, le club de L 1, les parures enville, la fête… et la défaite. Il y a troisans, promu en CFA, il avait échoué, unpoil timide, contre l’AC Ajaccio (1-3) àRennes en trente-deuxième de finale.Cette saison, le même stade l’attend.L’AS Vitré a cependant innové : elleretrouvera un Lille costaud et ce seradeux crans plus loin, en huitième cettefois. Comme un indice de sa progression.« On le vit comme une récompense,reconnaît Jean-Luc Texier, leprésident du club. On a su être patient,ne pas tout brusquer. Ce parcoursmontre que le travail paie. »En 2003, ces autres Sang et Or étaientredescendus illico en CFA 2. En maidernier, ils ont grimpé à nouveaul’échelon CFA. En s’y sentant plus àleur aise.« On atiréles enseignementsdenotrepremière expérience, poursuitTexier. On est passés d’un fonctionnementamateur à un fonctionnementtendant au semi-professionnalisme.On a structuré le club, sa gestion, sonorganisation. » Le budget a forci(335 000 ✴ il y a trois ans, 500 000 ✴aujourd’hui), le projet sportif – leNational à moyen terme – se met enplace pour donner une petite place àVitré, seize mille habitants, villecoincée entre Rennes et Laval. Enfin, legroupe s’est renforcé. « Tous les ans,on incorpore des nouveaux joueurs etl’amalgame se fait bien, note le capitaine,Yannick Courteille. On ne seprend pas la tête mais on a certainesobligations de résultat. C’est normal :on nous donne plus de moyens pourréussir. » Un kiné se déplace les joursde match et le mercredi, les entraînementsfont des petits (quatre séanceshebdomadaires)… Bien sûr, lapelouse municipale, partagée avec laVitréenne (DH), l’autre club de la ville,souffre toujours de l’hiver et lecomplexe d’entraînement Saint-Étienne – « Où ça évolue quand mêmedans le bon sens » (Texier) – ne transpirepas le luxe. « On grandit gentiment», sourit Franck Morisseau, latéralet pilier de l’ASV.Ilaimerait le démontrer cesoir. Enutilisantle furtif passé Route-de-Lorient,l’élimination malheureuse à Châteauroux(0-1, a.p.) la saison suivante,quand l’ASV avait combattu jusqu’enprolongation chez le futur finaliste.« On a mûri et, inévitablement, progressé,apprécie l’entraîneur, JoëlLILLEMirallas attend son heureLILLE –de notre envoyé spécialKÉVIN MIRALLAS, DIX-HUIT ANS, dont le contrat Élitecourt jusqu’en juin 2007, pourrait parapher son premiercontrat professionnel avec Lille d’ici à la fin de la semaine.La proposition du LOSC portant sur trois années sembleconvenir au Belge mais, dit-il, « jeveux êtresûrde monchoixle jour où je signerai ».Le jeune homme défend ses intérêts et rappelle qu’à l’âge dequinze ans, alors qu’il jouait au Standard de Liège (49 butsdans le Championnat belge des moins de 15 ans, en2002-2003), il avait « choisi Lille plutôt que de grands clubseuropéens ». « Je lui avais dit qu’à son âge il ne fallait pasprivilégier l’argent au sportif », souligne son père, quiassiste à tous ses entraînements. À cette époque, l’Ajax luiaurait même promis un salaire de 35 000 euros mensuelspendant trois saisons.Mirallas est un attaquant techniquement doué, rapide,possédant le sens du but : une denrée rare. « Je suis ici pourm’aguerrir, et je ne regrette rien : le groupe, l’encadrement,tout est vraiment bien, explique-t-il. Je pensais jouer davantagecette saison (trois fois titulaire et sept fois remplaçanten L 1), mais,vu cette histoire decontrat, le coach ne me feraCloarec, ancien pro à Brest et au PSG.Le Championnat que nous sommes entrain de vivre le montre (l’ASV estsixième). J’espère que l’équipe va seservir de ces expériences pour aborderce rendez-vous de façon moins stressante.Il y a trois ans, on avait découvertles vestiaires, la grandeur du siteet jeté des yeux émerveillés. » Lillen’autorisera pas la rêverie. Courteille,entré en jeu contre l’ACA, l’a bienrelevé : « On n’a pas le droit à l’erreur.On avait payé pour l’apprendre contreAjaccio. Il va falloir aussi se donnerdeux fois plus dans l’engagement, lesduels, les déplacements. On prendradu plaisir dans l’effort. »Dans l’avant-match, Vitré a tâché dene pas se disperser. Il a disputé unerencontre sérieuse à Dieppe (0-0).Avant de monter en puissance ces troisderniers jours, à force de détails, debriefings sur les individualitésadverses et d’une préparation psychologiquepersonnalisée. « Chacun neréagit pas de la même manière, glisseCloarec. Certains auront besoin deconfiance, d’autres de garder un stressmobilisateur. J’espère ainsi qu’onpourra se rapprocher de notre potentielmaximal. » Les supporters n’enespèrent pas moins – le président rêvede dix mille voix (plus de cinq milleréservations) contre moins de troismille payants contre Ajaccio. Cetterigueur n’occulte pas l’espoir. Elle enest le prélude. Après un parcours sansanicroche ni exploit, l’AS Vitré, nantied’une défense de fer dans l’épreuve(un seul but encaissé), a dessiné lescénario idéal : un 0-0 sauvegardé becet ongles et un but à la 89 e comme àSaint-Brieuc et Fontenay (1-0). «Onest obligés d’y croire, même si Lille n’apas l’habitude de passer à travers,avoue Franck Morisseau. C’est bizarre.Même en seizième contre Longuenesse(3-1), on se devait de gagner.C’est pourquoi on attendait un grosmorceau pour concrétiser notre parcours.On ne veut pas finir en queue depoisson. » Pour se voir plus beau enson miroir.JEAN-DENIS COQUARDpas jouertant que jen’aurai pas signé. Je comprendssa réaction.Je ne suis pas encore pro et, si je jouais plus souvent,d’autres clubs pourraient être attirés. »Mais le système de rotation institué par Claude Puel n’exclutaucun joueur performant. Mirallas pourrait donc être alignéà la pointe de l’attaque ou sur le flanc droit, ce soir, en Coupede France. Le 4 mars, il avait clôturé la marque face au Mans(4-0). C’était son deuxième but en Ligue 1. Le premier, enmai 2005, avait valu son pesant d’or : entré à la 84 e contre lePSG, Mirallas avait fait la différence, une minute plus tard(1-0).Le joueur avait été repéré par le LOSC lors du tournoi deSaint-André, une commune voisine de Lille, où il a élu domicile.Il n’avait pas encore dix-sept ans lorsqu’il entra en jeuà la fin du match Lille-Shelbourne (2-0), premier tour« retour » de la Coupe de l’UEFA. « C’était les trois premièresminuteschezles professionnels, se souvient-il.Je n’aitouché qu’un ballon, que j’ai dévié de la tête. L’important,c’était d’être dans le groupe. J’ai galéré pendant les sixpremiers mois. Je ne voyais pas le milieu pro comme ça. Jepensais que tout le monde était gentil. J’ai été bien accueillimais, après, c’est chacun pour soi. Alors, j’ai appris à mettrele pied comme les autres. »JEAN-LUC GATELLIERMERCREDI 22 MARS 2006 PAGE 5