<str<strong>on</strong>g>Rapport</str<strong>on</strong>g> <str<strong>on</strong>g>Nati<strong>on</strong>al</str<strong>on</strong>g>, Biodiversitk SENEGAL 16plantes fleurs renc<strong>on</strong>trées au Sénégal. Les autres familles dominantes même quand ces<strong>on</strong>t dess<strong>on</strong>t surtout représentées par des herbacées.En somme, <strong>on</strong> peut retenir que la flore microbienne et cryptogamique pourrait êtreplus importante, si n<strong>on</strong> aussi importante que celle des plantes vasculairesetmais elle reste encore mal c<strong>on</strong>nue. Il est évident que certains groupesmal c<strong>on</strong>nus jouent un rôle important dans lesCes groupes présentent unenjeu et un parfois très important pour le pays aussi bien au plan éc<strong>on</strong>omiquequ’au de la biodiversité. Si l’inventaire des lichens et des bryophytes présente unintérêt scientifique certain, celui des bactéries (fixatrices d’azote en particulier) et deschampign<strong>on</strong>s (comestibles) par exemple c<strong>on</strong>stitue un objectifréaliste. C’estpourquoi des efforts importants et soutenus devraient être développés pour mieux lesc<strong>on</strong>naître,Les espèces endémiquesUne espèce végétale endémique est une espèce d<strong>on</strong>t l’aire de répartiti<strong>on</strong> est trèslimitée ou exiguë, soit parce que ne s’est jamais répandue davantage et c’est alorsd’une paléo-endémique qu’il s’agit, soit par le fait que l’aire de cette espèce, jadisassez vaste, s’est c<strong>on</strong>sidérablement réduite au cours des temps, et c’est alors d’uneespèce qu’il s’agit (Boullard, 1988).Sel<strong>on</strong> les auteurs, le nombre d’espèces endémiques au Sénégal est variable. Il serait de 26sel<strong>on</strong> Brenan, J. P. M. (1978) et de 3 1 sel<strong>on</strong> UICN (1991). Les listes par lesdeux sources ne se recoupent pas et la synthèse est la suivante Abutil<strong>on</strong> macropodum,Acalypha senegalensis, Alectra basserei, Andropog<strong>on</strong> gambiensis, Berhautiasenegalensis, Ceropegia practermissa, Ceropegia senegalensis, Cissus gambiana, CissusCrotalaria Combretum Cyperus latericus, Digitariaaristulata, Eriocaut<strong>on</strong> inundatum, dicranostyla, Ilysanthes Indigoferaleptoclada,villosa, Lipocarpa prieuriana, Nesaca dodecandra, PolycarpaeaP. linearifolia, P. prostatum, Salicornia senegalensis,S. grandicuspis, Solanum ceraxiferum, Spermacoce phyllocephala,galeopsidis, salm<strong>on</strong>ea, Vern<strong>on</strong>iaDans les parties Nord et Centre du Sénégal, (1940) signale les espècesendémiques ousuivantes: Tephrosia digitata, Crotalaria glaucoides,Combretum crot<strong>on</strong>oides, C.senegalensis, Jatropha kamerunica var.trochainii, Cyperus aristatus var. semiglobosus, Heliocharis fistulosa var. micrantha,Andropog<strong>on</strong> penguipes, ScirpusIl faut noter la prédominance des espèces herbacées et l’absence d’essencesforestières typiques. En outre, Berhautia est le seul genre endémique du Sénégal. Pourl’essentiel, ces espèces se renc<strong>on</strong>trent soit dans la partie sud humide du Sénégal où dansdes humides comme les Niayes ou bas-f<strong>on</strong>ds permanents ou temporaires. Elless<strong>on</strong>t menacées cause de leur dépendance d’un habitat humide dans un c<strong>on</strong>texte deElles doivent faire l’objet de plus d’attenti<strong>on</strong> et une véritable stratégie pourleur c<strong>on</strong>servati<strong>on</strong> devrait êtrepuisque sel<strong>on</strong> Clayt<strong>on</strong> et Hepper (1974) leSénégal et le Mali apparaissent comme étant le centre d’endémisme pour les herbacéesouest-africaines. A ces espèces, il faut ajouter les familles botaniques qui ne s<strong>on</strong>têtre ni rares, ni menacées, mais qui s<strong>on</strong>t représentées par une seule espèce. Ces familless<strong>on</strong>t au nombre de 57 d<strong>on</strong>t 38 Angiospermes, 11 Ptéridophytes et 2 Gymnospermes.Elles doivent faire l’objet d’une attenti<strong>on</strong> particulière.
VIRUSsur animaux etBACTERIESindéterminéCYANOPHYCEES 6ALGUESvertes-_-brunesTOTALCHAMPIGNONSparasitesmycorbizesTOTALLICHENSBRYOPHYTESPTERIDOPHYTESSPERMAPHYTESgymnospermesangiospermesTOTAL CALCULENombre deFamille12indéterminés20Genre4 1813 indet 26indéterminés6173162NOMBRE391233 31656 64944 73133 388601264 1113779223997187193842457Tableaugenre découverts au Sénégal au cours des 10 dernières années.EspècesBiodiversité végétale au SénégalEspècesmenacées31 50SPECES . . . . . . . 4 287 JCommentairesCette liste ne prend en compte que les virus pathogènes pour l’homme et les végétaux.virus pathogènes comprennent les Hepatovirus, les HIV ou Retrovirus, les Myxoviruset les Arborivuras. Beaucoup de plantes cultivées présentent des viroses avec uneprédominance des Potato-virus. Cucumber-virus et et le virus dumanioc.35 genres <strong>on</strong>t été isoles en médecine humaine (institut et de 6souches.4 genres <strong>on</strong>t isolés du solet à avec en 1 800 souchesfamille des est la plus importante.Les genres Lyngbia et s<strong>on</strong>t plus représentatifs.Très peu de travaux scientifiques, les informati<strong>on</strong>s fournies s<strong>on</strong>t nettement en deçà deréalité.Le plus grand nombre d’espèces a été renc<strong>on</strong>tré chez les algues brunes qui s<strong>on</strong>t renc<strong>on</strong>trée!en eaux douces et s<strong>on</strong>t généralement microscopiques (650 espèces). Certaines phéophycéermacroscopiques s<strong>on</strong>t exploitées industriellement.Les espèces les plus exploitées se renc<strong>on</strong>trent chez les algues rouges. le groupe leétudié à cause de s<strong>on</strong> importance éc<strong>on</strong>omique. Elles f<strong>on</strong>t déjà l’objet d’un prélèvemensuffisamment important pour être réglementé.Il reste encore beaucoup faire sur les algues qui pourraient faire l’objet d’une exploitatiorplus importante.Cette liste ne prend en compte que les champign<strong>on</strong>s parasites de plantes cultivées et le!champign<strong>on</strong>s mycorhiziens.Chez les champign<strong>on</strong>s parasites de plantes cultivées, la classe des Deuteromycètes estplus importante. Les genres et s<strong>on</strong>t les plus représentés dans la floremycologique c<strong>on</strong>nue.Les champign<strong>on</strong>s mycorrhiziques appartiennent aux genres (6).(1) et (2).Pas de travaux scientifiques sur les champign<strong>on</strong>s supérieurs à carpophore mais la présenced’espèces appartenant aux familles des Bolétacées. Agaricacées, Polyporacées etest rec<strong>on</strong>nue.Liste incomplète faute de travaux scientifiques. Tout est à faire.Pas de travaux scientifiques significatifs c<strong>on</strong>nus sur le groupe des__ des __ tes est relativement bien circ<strong>on</strong>scrit dans les z<strong>on</strong>es humides.des Marsileaceae et Thelipteridaceae s<strong>on</strong>t les plus importantes.Les genres Marsilea et s<strong>on</strong>t les plus représentatifs.Les Gymnospermes peu nombreuses s<strong>on</strong>t représentées uniquement par des espèce!introduites regroupées dans les familles des Abiataceae (1 espèce), (2 espèces)(1).Angiospermes forment % de la flore vasculaire.Les familles les plus importantes s<strong>on</strong>t les Grnmineae. F’apili<strong>on</strong>aceae, CyperaceaeRubiaceae et Euphorbiaceae.Les genes Indigofera. Crotalaria, Tephrosia et Hibiscus s<strong>on</strong>les plus riches en espèces.