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CG44 - Le Canard Gascon

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IngénieuxFrelons givrésL’attaque des dronesL’association First à Aignan, a mis au point, en partenariat avec l’Institut Universitaire de Technologie de Tarbes,un drone pour détruire les nids de frelons asiatiques. Elle a aussi développé un drone nautique…Jean-Claude Godmak dans le bureau d'étude à AignanEn Anglais, le terme « drone » signifie« faux bourdon ». Dans les faits,il désigne un engin volant sans pilote.<strong>Le</strong>s militaires en raffolent car ces petitsaéronefs permettent des missionsde reconnaissance ou d’interventionactive sans risquer la vie du pilote. <strong>Le</strong>drone qui nous intéresse aujourd’hui aété développé par l’association First, enpartenariat avec l’Institut UniversitaireUn nid de frelons asiatiquesde Technologie de Tarbes, avec pourmission de détruire les nids de frelonsasiatiques qui se multiplient depuisquelques années dans le Sud-Ouest(Un faux bourdon à l’attaque de vraisfrelons). « L’idée de départ est simple »explique Jean-Claude Godmak, directeurde First. « Il suffit de s’approcherdu nid, de le percer et d’y injecter del’azote liquide. <strong>Le</strong>s frelons sont instantanémentgelés et le nid est détruit. Deplus l’azote n’est pas un produit nocifet n’a aucun impact négatif sur l’environnement.» Sur le papier, c’est effectivementtrès ingénieux. Roger Pinna,<strong>Le</strong> drone Velutina anti-frelonprofesseur de mécanique à l’IUT deTarbes a commencé à mettre au pointle prototype avec ses élèves, avecl’aide de Marc Sénépart, le Présidentde First. La partie mécanique est terminée.« Nous travaillons maintenant surl’électronique » précise Marc Sénépart.Car l’engin qui mesure 1,32 m d’envergureet pèse 25 kilos devra être pilotéà distance à l’aide d’un casque de réalitéaugmentée. « <strong>Le</strong>s opérateurs serontplacés à plus de 100 m des nids pourécarter tout danger. Ils manipulerontle drone sans le voir. <strong>Le</strong>s essais aurontlieu avant l’été… »La commercialisation du drone baptisé« Velutina » (c’est le nom savantdu frelon asiatique) est prévue avant lafin de l’année. Elle intéresse beaucoupde monde et la ville de Tarbes a déjàaidé au financement du projet avec uneenveloppe de 12 000 €.<strong>Le</strong> drone nautique Aquatech effectuera des missions d'étude de la qualité de l'eauDrone nautique<strong>Le</strong>s projets de First ne s’arrêtent paslà. L’association vient d’achever laconstruction d’un drone nautique,« l’Aquatech » destiné à l’étude des lacset des rivières. Cet engin télécommandépeut faire des prélèvements d’eau dansdes zones difficilement accessibles àl’homme. Il est muni de 6 réservoirspour recueillir des échantillons d'eau,d’une caméra vidéo, d’un GPS et disposede 4h d’autonomie. Son rayond’action est d’un kilomètre et, commele drone anti-frelons, il se pilote aumoyen d’un casque virtuel. Egalementcommercialisé par First, il devrait intéressertoutes les Directions Générales del’Environnement (DIREN). A l’heureoù j’écris ces lignes, les prix des deuxengins ne sont pas fixés. Si vous êtesintéressés, contactez l’association.Exposition "Technologie,source de passion"Enfin, comme l’an passé, First organiseune exposition sur le thème « Technologiesource de passion », les 1 et 2 juinà Aignan, dans le grand bâtiment aménagéavenue du Docteur Dousset.Jean-Louis <strong>Le</strong> BretonAssociation FirstAv. du Docteur Dousset32290 AignanTél.: 05 62 03 89 56Mail : gallet.first@orange.frLCG #44 • 27

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