Etapes et Directives pour la mise en place d'une LOOP de BioNET ...

Etapes et Directives pour la mise enplace d'une LOOP deBioNET-INTERNATIONAL, le RéseauGlobal de TaxonomieProduit parLE SECRÉTARIAT TECHNIQUE DE BioNET-INTERNATIONAL(TecSec)Bakeham Lane, Egham, Surrey TW20 9TY, UK.Tel: +44 1491 829036/7/8. Fax: +44 1491 829082.Email: bionet@bionet-intl.orgWeb:www.bionet-intl.org1

SOMMAIRE EXECUTIFBioNET-INTERNATIONAL, le Réseau global de Taxonomie, est un fonds de donations, àbut non-lucratif, destiné a créer des Réseaux formels sous-régionaux de CoopérationTechnique (TCNs) pour rassembler, partager et améliorer les ressources et les capacitéstaxonomiques dans les pays en voie de développement. Son modus operandi doit faciliter,fournir et consolider la mise en place formelle des TCNs entre les pays en voie dedéveloppement. Ces TCNs sont créés pour devenir des structures permanentes, autonomes,indépendantes dans leur capacité taxonomique à s’établir au sein des sous-régions, une foisque le support catalytique de BioNET-INTERNATIONAL arrive à son terme. [1.]Une procédure formelle d'établissement des TCNs est nécessaire afin d’en assurer leurlégitimité auprès des gouvernements des pays membres, et leur crédibilité vis-à-vis desagences de financement. Par la suite, elle doit confirmer que les priorités nationales etrégionales en besoins taxonomiques sont bien réelles. Ainsi, les besoins en TCNs de ces paysen voie de développement seront établis en fonction des procédures recommandées par l'UnitéSpéciale de Coopération entre les Pays en voie de Développement (SU/TCDC) du Programmede Développement des Nations Unies. [2.]Toute et chaque institution et particulier, qui utilise ou fournit des services taxonomiques,sont éligibles par les membres des TCNs. L'objectif principal est de créer des structures desoutien qui permettront de connaître les possibilités taxonomiques et les besoins nécessitéspar les pays en voie de développement, afin de leur offrir la possibilité de connaître leursobligations pour un développement soutenu par divers accords internationaux dont ils sontsignataires, en particulier la Convention sur la Diversité Biologique (CBD) et l'Agenda 21.Ceci comprend les besoins taxonomiques pour aider les programmes nationaux au soutien dudéveloppement de l'agriculture (y compris la protection des plantes, IPM, contrôle biologiqueet quarantaine), l'identification, la gestion et le contrôle d'invasion d'espèces étrangères, laconservation et le soutien de la bio-diversité, et l'environnement en général. [3.]Ce document détaille la procédure formelle à suivre pour la mise en place d'un Réseau deCoopération Technique sous-régionale (LOOP) de BioNET-INTERNATIONAL, le RéseauGlobal de Taxonomie. [4.]2

CONTENUSOMMAIRE EXECUTIF .................................................................................2GLOSSAIRE.......................................................................................................4INTRODUCTION ..............................................................................................61. L’ETUDE DE FAISABILITE.......................................................................91.1 OBJET ............................................................................................................................91.2 METHODE.....................................................................................................................91.3 FINALISATION ............................................................................................................91.4 RESULTAT ..................................................................................................................102. ELABORATION D’UN ATELIER LOOP................................................112.1 OBJET ..........................................................................................................................112.2 METHODE...................................................................................................................112.3 FINALISATION ..........................................................................................................122.4 PREPARATION DE L’ATELIER DE FORMULATION D’UNE LOOP.............13a) Planning initial ......................................................................................................13b) Demande de fonds..................................................................................................13c) Annonce .................................................................................................................14d) Préparation des Comptes-Rendus Nationaux ......................................................14e) Préparation de la synthèse sous-régionale ...........................................................152.5 PROGRAMME DE FORMULATION DE L’ATELIER DE LA LOOP...............153. MISE EN PLACE FORMELLE DE LA LOOP .......................................17ANNEXE I.........................................................................................................18ANNEXE II .......................................................................................................19ANNEXE III .....................................................................................................23ANNEXE IVA : DIVERSITÉ RELATIVE AUX ESPÈCES DES DIVERSGROUPES DE TAXONOMIE........................................................................25ANNEXE IVB : NOMBRE ESTIMÉ D’ESPÈCES DÉCRITES VERSUSESPÈCES NON DÉCRITES...........................................................................26ANNEXE VA : EVALUATION DU POSITIONNEMENT STRATÉGIQUEDES LOOPS......................................................................................................27ANNEXE VB : ASSOCIATIONS STRATÉGIQUES AVEC LESDONATEURS...................................................................................................283

GLOSSAIREASEANETBIOCONBioNET-INTERNATIONALTAXONOMIECARINETCEEAFRINETFAOLCC (voir aussi NCC)LOOPNACINCC (=LCC)NECIauLOOP de BioNET-INTERNATIONAL d'Asie du Sud-Est(Réseau)Regroupement d'importantes institutions taxonomiquessusceptibles de fournir un support technique compréhensibleaux LOOPs sous-régionales.Réseau de Coopération Technique global (TCN) pour laconstruction de la capacité taxonomique, composé deLOOPs sous-régionales (TCNs locaux), appuyé par unSecrétariat Technique central (TECSEC).Branche concernée de la biologie avec identification,classification et dénomination des organismes, spécifiantleurs rapports avec le système biologique (formellementconnu comme taxonomie et systématisations).LOOP (Réseau) de BioNET-INTERNATIONAL desCaraïbes.Centre d'Excellence.LOOP (Réseau) de BioNET-INTERNATIONAL d'Afriquede l'Est.Organisation des Aliments et de l'Agriculture des NationsUnies.Comité de Coordination de la LOOP (=NCC), le Comité deDirection du réseau de la LOOP, composé de NACIs etautres membres désignés de la LOOP.Association Locale Organisée et Opérationnelle (c'est-à-direTCN sous-régional) des pays, institutions ou particuliers.Institut National de Coordination, représentant national etseul institut national qui soit membre de la LOOP. Ilcoordonne les activités de la LOOP à l'intérieur de son pays.Comité de Coordination du Réseau, comité de direction duréseau de la LOOP, compose des NACIs et autres membresdésignés de la LOOP (=LCC)Institut de Coordination du Réseau, élu parmi les membresde la LOOP pour servir de coordinateur des activités desLOOPs et auprès du secrétariat du LCC. Il peut appartenir4

NACI ou a un autre institut.NIPACINETSAFRINETSU/TCDCTCNTECSECUNUNDPInstitut National. Instituts Nationaux à l'intérieur des paysindividuels qui forment un réseau national pour aider leNACI et que celui-ci coordonne.Réseau de BioNET-INTERNATIONAL de la LOOP duPacifique.Réseau de BioNET-INTERNATIONAL de la LOOPd'Afrique du Sud (SADC).UNDP Unité Spéciale pour la Coopération Technique dansles pays en voie de développement.Réseau de Coopération Technique. Association d'institutionspartageant les ressources et collaborant à la solution d'unproblème commun, qui, dans le cas BioNET-INTERNATIONAL, est l'inadéquation et/ou le manque deservices taxonomiques dans les pays du TCN.Secrétariat Technique de BioNET- INTERNATIONAL àEgham, Royaume Uni, qui sert de lien entre toutes lesLOOPs et fournit un support technique aux LOOPs par lebiais de leurs NECIs.Nations Unies.Programme de Développement des Nations Unies.5

INTRODUCTIONQu'est-ce que BioNET-INTERNATIONAL, le Réseau Global de Taxonomie ?BioNET-INTERNATIONAL est un réseau global pour la construction de la capacitétaxonomique. Il comprend une série de Réseaux de Coopération technique sous-régionaux(TCNs). Le modus operandi de la BioNET-INTERNATIONAL passe par son SecrétariatTechnique afin de faciliter l'établissement et la fourniture de fonds catalytiques pour cesTCNs sous-régionaux qui deviendront ensuite des structures indépendantes, autonomes, autosuffisanteset permanentes pour les activités de mise en place de la taxonomie dans chaquesous-région. BioNET-INTERNATIONAL est un fonds de donation à but non-lucratif,initiative créée pour améliorer les capacités et les ressources mondiales en taxonomie, enmettant l'accent sur la construction et le maintien d'expertises et de ressources taxonomiquesdans le monde en voie de développement. [5.]Quels sont les objectifs du Réseau Global ?Le réseau Global est désigné pour permettre aux groupements sous-régionaux ou aux TCNsdes pays en voie de développement (connus sous le terme de LOOPs -Association LocaleOrganisée et Opérationnelle- de devenir officiels et de soutenir les capacités et les servicestaxonomiques dont ils ont besoin pour le développement des programmes nationaux. Cesprogrammes comprennent ceux pour le soutien au développement agricole (incluant laprotection des plantes, IPM, contrôle biologique et quarantaine), la conservation et le soutiende la bio-diversité, et l'environnement en général. Les LOOPs sont appelées à devenir desstructures permanentes pour fournir la capacité taxonomique nécessaire aux pays en voie dedéveloppement, de façon à les rendre capables de remplir leurs obligations face aux différentsaccords internationaux environnementaux dont ils sont signataires, en particulier sur laConvention de Diversité Biologique (CBD) et l'Agenda 21. [6.]Quels sont les objectifs à atteindre ?Le Réseau Global est un programme de renforcement et de construction institutionnel, danslequel le développement humain, implanté à travers les LOOPs sous-régionales des pays envoie de développement, est le meilleur élément. Pour chaque LOOP il y a deux phases dedéveloppement : [7.]1. L'établissement formel de la LOOP en tant que Réseau de Coopération Technique (TCN),est destiné à regrouper et partager les ressources et les expertises taxonomiques de lasous-région pour le bénéfice des pays membres de la LOOP. Le mécanisme institutionnelde coopération est un réel TCDC (Coopération Technique pour les Pays en voie deDéveloppement). Il initie et optimise l'usage et la valeur des capacités locales, le savoirfaire,l'expérience et les ressources matérielles nécessaires à l'autosuffisance d'une sousrégion- collaboration Sud-Sud. Les bénéfices sont élargis grâce aux échanges entre lesdifférentes LOOPs à l'intérieur de la collaboration Sud-Sud. [8.]2. L'élargissement et l'amélioration des expertises et des ressources au sein des LOOPs grâceaux dons des meilleurs centres d'expertise mondiaux, en mettant l'accent sur lesprogrammes pour : [9.]• Etablissement de l'information et services de communication ;6

• Formation par des techniciens et spécialistes en taxonomie ;• Réhabilitation des ressources physiques et matérielles comme collections deréférence, antécédents, documentation, clé taxonomique, etc. ;• Développement et mise en application de nouvelles technologies et identificationdes aides nécessaires. [10.]Cette phase est un programme de collaboration "Nord-Sud" appelé à rendre plus équitable ladistribution des capacités taxonomiques et des ressources entre le monde développé et celuien voie de développement. [11.]Comment le Réseau Global est-il organisé?Le Réseau Global est constitué d’une série de LOOPs dans les pays en voie de développementinterconnectées et sous-regionales, (Associations localement organisées et opérationnelles),structurées et organisées en tant que Réseaux Techniques de Coopération (TCN’s), appuyéespar un Secrétariat Technique (TECSEC) à Coventry au Royaume-Uni, et par un consortiumd’un des plus grands centres taxonomiques du monde connu sous le nom de BIOCON quipeut être aussi organisé en réseaux géographiques pratiques tel qu’EuroLOOP en Europe.[12.]Les LOOPS de BIOCON peuvent être des accords inter-institutionnels sans intervention nicompromis de la part du gouvernement, par contre les LOOPs sous-régionales dans les paysen voie de développement ont besoin des structures formelles pour obtenir une collaborationinstitutionnelle établie sous l’autorité des gouvernements concernés qu’ils devront avoirlegitimisés auprès du Programme de Développement des Nations Unies (UNDP), et d’autresagences d’appui potentielles. Ces LOOPs des pays en voie de développement ontbesoin d’être établies suivant les procédures recommandées par l’Unité Spéciale deCoopération Technique entre Pays en voie de Développement (SU/TCDC) du Programme deDéveloppement des Nations Unies. [13.]La SU/TCDC possède des fonds spécialement réservés pour appuyer les pays en voie dedéveloppement qui établissent des TCNs/LOOPs (et seulement à cet effet), mais lefinancement des études de faisabilité et les ateliers de formulation des LOOPs suivrontseulement si les procédures recommandées par la SU/TCDC pour la fondation des LOOPs,sont exécutées. [14.]Les pages suivantes présentent les étapes et procédures recommandées par la SU/TCDC.L’adhésion à celles-ci devront garantir l’appui du SU/TCDC pour la création des fonctionsdes LOOPs et leur reconnaissance en tant que légitimes bénéficiares d’appui par les agencesinternationales de financement. [15.]7

Processus de Fondation des LOOPs1. ÉTUDE DE FAISABILITÉconduisant à:Rapport d’Etudes de FaisabilitéPour tous les gouvernements concernés, qui suggèrent des actions supplémentaires, etsi positives,Convoquer un:2. ATELIER DE FORMULATION DE LA LOOPpour créer une:Proposition Formelle pour la fondation d’une LOOP(Compléter avec: des objectifs, une structure de membres proposée, organisation, moded’opération, responsabilités déléguées et désignées, et les Programmes de Travail) pourApprobation Formelle des Gouvernements,Conduisant à:3. FONDATION FORMELLE DE LA LOOPparLES ACCORDS DES GOUVERNEMENTS CONCERNÉS,Conduisant au:Commencement des Programmes de Travail et d’autres activitésFigure 1: Pas à suivre pour la fondation d’une LOOP de BioNET-INTERNATIONAL8

1. L’ETUDE DE FAISABILITE1.1 OBJETL’objet de l’étude de faisabilité a pour but de démontrer s’il y a un problème commun decapacité taxonomique (ex : la faiblesse des services taxonomiques), pouvant être résolu aumeilleur coût et au mieux techniquement grâce à un réseau de coopération technique (TCN),sous la forme d’une LOOP de BioNET-INTERNATIONAL (Association Locale Organisée etOpérationnelle). L’étude de faisabilité déterminera également s’il y a un engagementpolitique dans la mise en place et le soutien d’une LOOP par les Gouvernements des paysmembres. [16.]1.2 METHODEL’étude, réalisée par un représentant du Secrétariat de BioNET-INTERNATIONAL(TECSEC) et/ou par un consultant local, devra comprendre: [17.]• Visites et entretiens avec le personnel scientifique et technique en charge de cetterecherche, institutions, universités, musées, agences de conservation, autresétablissements publics et corps du secteur privé, qui sont aussi bien usagers quefournisseurs des services taxonomiques, et [18.]• Visites et entretiens avec les Ministères, ou les Députés délégués des Cabinets desMinistres en charge, particulièrement ceux qui ont la responsabilité d’en référerl’intégralité aux conventions et accords internationaux (ex : CBD points focaux), ouquelque pays de la sous-région, et/ou [19.]• Rencontres avec les scientifiques et le personnel technique du corps sous-régionalconcerné (ex : agences inter-gouvernementales, etc.), qui possèdent un vaste éventailde responsabilités et de programmes scientifiques dans ladite sous-région, et qui sontgarants des membres de leur Gouvernement, et [20.]• Echanges de correspondances avec des particulieurs ou des groupes non cités cidessus.[21.]L’étude devra englober tout ou partie des points évoqués ci-dessus. [22.]1.3 FINALISATIONLe résultat de l’Etude de Faisabilité se présente sous la forme d’un Rapport adressé à tous lesGouvernements concernés (ou au corps sous-régional en charge), donnant les conclusions del’étude de faisabilité, et précisant si une LOOP locale est nécessaire et réalisable. [23.]Le rapport fait état de la liste de tous les participants de l’étude (scientifiques, techniciens,politiques et administratifs), et indique les points de vue individuels ou des groupes sur : [24.]• Le besoin d’une LOOP ; [25.]• La faisabilité concrète d’établir une LOOP locale ; [26.]9

• La portée scientifique et les objectifs d’une LOOP ; [27.]• Les adhérents potentiels (pays et institutions) ; [28.]• La meilleure égide politique, ou la plus appropriée (si disponible) pour la LOOP(c’est-à-dire sous l’autorité de quelle organisation sous-régionale opérerait la LOOPpour faciliter les collaborations et mouvements entre les pays) ; [29.]• Les prochaines étapes à franchir pour instaurer la LOOP. [30.]Le rapport résume le point de vue national de chaque pays concerné (y compris l’opinionpolitique), et propose un compte-rendu sommaire sous-régional. Si l’étude de faisabilités’avère positive, le rapport contiendra une recommandation au Gouvernement précisant que :[31.]Un atelier de formulation LOOP sera destiné à une situation spécifique(public/pays/institut), pour approfondir le sujet à une date ultérieure déterminée,et notamment pour mettre en place une proposition formelle d’établissementd’une LOOP, pour approbation par ces Gouvernements. [32.]1.4 RESULTATL'acceptation du Rapport d'Etude de Faisabilité par les Gouvernements, jusqu'à l'acceptationdes recommandations ci-dessus, fournit l'autorité au corps local désigné pour accueillirl'Atelier, rechercher les fonds pour l'Atelier et démarrer la mise en place de l'Atelier (avecl'aide du TECSEC si nécessaire). [33.]Un Fonds spécial UNDP, pour la Coopération Technique entre les Pays en voie deDéveloppement (TCDC) est disponible pour de tels parrainages. Ce fonds est géré par l'UnitéSpéciale pour TCDC (SU/TCDC) à l'UNDP New-York. Il est exclusivement réservé àl'établissement et à l'opération anticipée des réseaux dans les pays en voie de développement.Les fonds sont donnés uniquement en réponse aux attributions de ces pays. L'attribution desfonds doit être soumise par l'intermédiaire du bureau local de l'UNDP du pays accueillantl'Atelier. [34.]La procédure veut que le corps national, au sein du pays choisi pour accueillir l'Atelier,soumette le cas pour l'Atelier ainsi que l'offre pour le fonds SU/TCDC au bureau local del'UNDP. Le dernier fait suivre ce document, en même temps qu'une évaluation d'attributionspéciale de l'UNDP locale, (complétée) au SU/TCDC à New-York. [35.]10

2. ELABORATION D’UN ATELIER LOOP2.1 OBJETLe but premier de cet Atelier est de fournir aux Gouvernements et/ou corps sous-régionalconcerné avec un sondage cas technique pour l’établissement d’une LOOP, c’est-à-dire lajustification, par un document gouvernemental, de la nécessité de création et de soutien de laLOOP. Ce point technique est présenté aux Gouvernements (ou corps sous-régional) commeune Proposition Formelle pour l’Etablissement d’une LOOP de BioNET-INTERNATIONAL.Les LOOPs sont consenties sous une dénomination appropriée, par exemple : CAWEB(Caraïbes), ASWEB (sous-région Asiatique), EAFRINET (Afrique de l’Est), SAFRINET(SADC/Afrique du Sud), PACINET (sous-région Pacifique). [36.]Il est courant, pour chaque pays participant à la mise en oeuvre d’une LOOP, de nommer unCoordinateur National par intérim pour réunir un Comité de Direction/Coordination afin defaciliter la préparation d’un communiqué national et autres données nécessaires à l’Atelier. [37.]Il est également courant, pour le pays accueillant l’Atelier, de nommer un Comité deDirection local de la LOOP de BioNET-INTERNATIONAL pour faciliter les dispositifs del’Atelier, et pour mettre en route les offres (par l’intermédiaire de l’UNDP local ou du Bureaude la FAO), afin de sponsoriser l’Atelier (pour l’UNDP/TCDC à New-York, voir leparagraphe 1.4 ci-dessus). [38.]2.2 METHODEIl est nécessaire que l’Atelier mentionne dans sa Proposition que :a) Il existe un sérieux besoin de contrainte taxonomique à maîtriser. Dans ce but, lesexposés nationaux doivent décrire, dans chaque pays, les besoins en capacité taxonomiquepour appuyer leurs programmes nationaux, afin de soutenir leur développement agricole, laconservation et le soutien de l’environnement et de la bio-diversité. L’attention doit êtreattirée sur les faiblesses en capacités et services taxonomiques. [39.]b) Le problème commun devra être résolu au meilleur coût et avec la meilleuretechnique au moyen d’une LOOP sous-régionale de BioNET-INTERNATIONAL, le réseauGlobal pour la Taxonomie étant désigné pour mettre en place et soutenir, entre paysmembres, une indépendance en matière de Taxonomie (autant que cela est possible dans lapratique). [40.]Pour ce faire, l’Atelier a besoin de démontrer comment la mobilisation et le regroupement desressources existantes à l’intérieur de la sous-région amèneront pour le bénéfice de tous, uneplus grande capacité substantielle de service dans la sous-région, et comment, grâce auxProgrammes de Travail des fonds des Donateurs, ces services pourraient êtreconsidérablement renforcés et élevés au niveau requis. (Nota : les modèles des propositions etexemples de formulations de LOOP réussies sont disponibles auprès du TECSEC) [41.]Cela implique de démontrer comment seraient structurés et mis en pratique ses termes :11

• Membre (Pays ou Institutionnel) ;• Objectifs ;• Structure organisée (avec responsabilités déléguées) ;• Mécanismes de coordination (Réseau et Instituts Nationaux de Coordination, etc.) ;• Liaisons avec TECSEC, autres LOOPs et BIOCON ;Coût des Programmes de Travail à soumettre aux Donateurs. [42.]a) Principaux Programmes de Travail• Mise en valeur des systèmes de communication et d’information ;• Formation des taxonomistes et techniciens spécialisés;• Réadaptation des ressources existantes (par exemple: des collectes) et lacréation des nouvelles ressources;• Développement et application des nouvelles technologies. [43.]b) Les Groupes de Travail et d’Etudes sont constitués de façon permanente outemporaire en appui aux problèmes spécifiques, par exemple des services dequarantaine, des services urgents d’identification pour l’introduction des corpsétrangers envahissants suspects et épidémiques, des problèmes spéciaux de taxa, desprogrammes de bio indication etc. [44.]NOTAUn élément clef à noter est que le ratio coût /bénéfice des LOOPs est fortement favorable aux:a). Gouvernements – dans les cas où les contributions aux activités des LOOPs sont ennature et prennent la forme de services réciproques entre institutions sans qu’aucunetransaction d’argent. Il y aura quelque contribution nouvelle mais modeste pour les coûtsd’opérations de l’Institut de Coordination du Réseau (NECI ), par les gouvernementsmembres ou par l’ensemble du corps sous-régional, mais la plupart des activités desLOOPS comptent être réglées à l’intérieur des budgets principaux actuels des institutionsparticipantes. L’UNDP a annoncé que les bénéfices des réseaux de coopération techniqueont grandement dépassé leurs coûts. [45.]b) Financiers – dans les cas où la LOOP est un mécanisme permanent pour la coopérationrégionale institutionnelle, et où la durabilité et la longévité sont inhérentes. C’est unsystème responsable dont les rentrées financières peuvent être mises à disposition d’unemanière effective et quantifiable. C’est un système où les financiers ont une participationactive. La LOOP, en tant que partie de BioNET-INTERNATIONAL, a des objectifs dedéveloppement clairs, par exemple, réussir l’auto-indépendance sous-régionale dans unerégion (taxonomie) fondamentale et vitale pour développer avec succès des systèmes degestion de bruit pour le développement durable de l’agriculture et pour la gestion durablede l’environnement et de la biodiversité. L’approche sous-regionale est efficace parrapport aux coûts et bien évaluée et testée par quelques 140 réseaux garants del’UNDP/FAO déjà existants, comme l’actuelle LOOP de BioNET-INTERNATIONAL. [46.]2.3 FINALISATION12

Le résultat obtenu est une PROPOSITION FORMELLE AUX GOUVERNEMENTS POURL’ETABLISSEMENT ET LA MISE EN OEUVRE D’UNE LOOP LOCALE DE BioNET-INTERNATIONAL. [47.]2.4 PREPARATION DE l’ATELIER DE FORMULATION D’UNE LOOPa) Planning initialIl devra comprendre la planification de :• date, durée et lieu de l’Atelier ;• combien de délégués y seront invités pour chaque pays (et de qui il s’agira) ;• les besoins nécessaires en personnel (par exemple : représentants des agencesfinancières, du TECSEC, ou experts en réseaux et communication, et autresspécialistes utiles et non-disponibles dans la sous-région). [48.]b) Demande de fondsL’Unité Spéciale de Coopération Technique entre les Pays en voie de Développement(SU/TCDC) possède un fonds spécifique pour apporter une coopération technique entre lespays en voie de développement (telle la mise en place d’un Atelier LOOP). Ce fonds UNDPest discret. Il est pratiquement séparé de tous les autres fonds UNDP (par exemple : Fonds duProgramme du Pays), et la demande d’allocations auprès de ce fonds ne doit pas affecter toutprogramme existant, agréé par l’UNDP et les pays récipiendaires. [49.]La demande doit être soumise à l’UNDP locale ou au bureau de la FAO par le pays recevantl’Atelier. Trois mois sont nécessaires au bureau de l’UNDP/TCDC de New York pourprocéder à l’allocation de ce fonds. [50.]Lorsque l’on sollicite des fonds auprès de l’Unité Spéciale pour la Coopération Techniqueentre les Pays en voie de Développement (SU/TCDC), il est nécessaire de savoir que l’unitén’est concernée que par la promotion technique entre les pays en voie de développement, etnon entre pays développés et pays en voie de développement. Il est également bon desouligner que le TCN proposé sera rattaché à d’autres TCN à travers le réseau de BioNET-INTERNATIONAL, c’est l’avantage de la coopération entre les pays en voie dedéveloppement de la sous-région spécifique qui a besoin d’être mise en avant lors de lademande. [51.]Disponibilité de Fonds de la SU/TCDCL’obtention de fonds sous TCDC est autorisée dans les cas suivants :• Voyages et frais de séjour des délégués nationaux des pays en voie de développement.• Voyages et frais de séjour des délégués spécialisés des pays développés.• Représentants des pays en voie de développement qui ne sont pas des délégués nationaux,mais qui auront une importante contribution à fournir. [52.]ConditionsLes conditions suivantes devront être réunies pour obtenir un accord favorable à lasollicitation:1. La demande doit être soumise, par le pays accueillant l’Atelier, au bureau local del’UNDP (ou FAO). [53.]13

2. La demande au Bureau Local de l’UNDP devra comprendre :• une demande judicieusement rédigée afin de faire partie de l’Atelier ;• les détails et objectifs du programme de l’Atelier (voir 2.5) ;• un budget détaillé faisant état du montant du soutien nécessité de la part de laSU/TCDC. [54.]La demande et le budget seront examinés par le Bureau local de l’UNDP, et son évaluationsera soumise a la SU/TCDC au moyen de formulaires spécialement conçus à cet effet. [55.]3. Au moins trois gouvernements de pays de la sous-région devront appuyer la demande(une confirmation écrite de leur soutien devra être fournie). [56.]4. Les détails de l’engagement du pays d’accueil, pour l’organisation et la mise enoeuvre de l’Atelier, devront stipuler :• le lieu de la réunion ;• les déplacements locaux des délégués :• le secrétariat et autres services de support de l’Atelier. [57.]5. La demande doit mettre en évidence que les fonds requis pour des personnes (c'est-à-diredes spécialistes non disponibles localement) sont modestes. [58.]Nota : Le TECSEC peut aider à la préparation des demandes à la SU/TCDC. Un modèle estdisponible.c) AnnonceL'annonce de l'atelier proposé doit être remise le plus tôt possible aux participants etcollaborateurs potentiels. Les collaborateurs doivent être alertés sur le fait qu'ils devrontpréparer un Compte-Rendu National. [59.]d) Préparation des Comptes-Rendus NationauxLe chef de chaque délégation nationale devra préparer un compte-rendu pour le Comité deDirection de l'Atelier/Secrétariat, précisant ce qui suit : [60.]Fond du compte-renduL'introduction du compte-rendu doit indiquer le manque ou l'inadéquation de ressourcestaxonomiques dans la sous-région et comment cela affecte de façon nuisible le développementdes programmes de soutien agricole, le soutien de la gestion de l'environnement, laconservation et le soutien de la bio-diversité. [61.]Le compte-rendu doit aussi montrer le profil des programmes courants, les progrès et l'intérêtgénéral pour les programmes agricoles, environnementaux et de bio-diversité. [62.]Ressources taxonomiques actuellesLa seconde partie du compte-rendu est un tour d'horizon des principales collectionstaxonomiques. Il doit faire mention de sa taille et de sa localisation, ses conditions (sont-ilsbien ou peu soutenus, ou guéris ?), et leurs spécialités (y compris l'esprit et la culture descollections si nécessaire). [63.]14

Un tour d'horizon de l'expertise disponible devra également être inclus. Il devra faire mentiondes taxonomistes et techniciens actifs ou en cours d'entraînement, leurs spécialisations etintérêts. [64.]BesoinsLa troisième partie du Compte-Rendu National devra donner une répartition critique desbesoins en taxonomie, ses contraintes pour progresser au sein du pays. Il devra aussi fairemention des besoins en systèmes électroniques, des facilités de stockage des collections, lesressources et services d'information, communications (facilités d'accès au courrierélectronique et à Internet), les nouveaux outils électroniques et appuis documentaires pourune meilleure expertise. Il devra aussi mentionner les besoins en formation complémentairedes techniciens et taxonomistes. [65.]Conclusion : la Voie à SuivreLe Compte-Rendu devra conclure s'il y a nécessité d'un Réseau de Coopération techniquedans la sous-région pour résoudre le problème d'inadéquation des services taxonomiques, etdonc recommander l'établissement d'une LOOP locale. [66.]Soumission et Distribution des Comptes-Rendus NationauxLes Comptes-Rendus Nationaux doivent être soumis au Comité de Direction de l'Atelier oumieux au Secrétariat avant l'Atelier, pour permettre l'envoi de la synthèse sous-régionale. Lescopies de cette dernière, et les documents officiels nationaux, seront distribués auxparticipants avant l'ouverture de l'Atelier. [67.]e) Préparation de la synthèse sous-régionaleIl s'agit d'un document établi par une personne locale, qui regroupe les comptes-rendusnationaux et met en évidence le potentiel taxonomique et les problèmes de la sous-régiondans une perspective régionale plus grande et plus globale. C'est une pratique courante pourune personne éminente de la sous-région d'être élue pour prendre en charge la préparation dela révision de la sous-région, et il est impératif que les documents du pays soient adressés àcette personne bien avant l'Atelier. [68.]2.5 PROGRAMME DE FORMULATION DE L’ATELIER DE LA LOOPLe programme de l’Atelier devra comprendre:1. Une adresse ouverteUne introduction à BioNET-INTERNATIONAL donnant le schéma de la nature et desobjectifs du réseau de BioNET-INTERNATIONAL pour la taxonomie. [69.]2. National StatementsIls sont soumis par les représentants de chaque pays présent, et devront être présentés selonles indications ci-dessus (paragraphe 2.4) [70.]3. Synthèse sous-régionale15

Il s’agit d’un document rédigé par une personne localement éminente, qui réunit les exposésnationaux et conclut qu’il s’agit de l’aboutissement régional qui doit être résolu par uneapproche régionale. [71.]4. Objectifs du réseau proposé (LOOP)L’objectif général est d’apporter des ressources aux membres réunis afin de résoudre leproblème courant de pénurie ou d’inadéquation des ressources taxonomiques à l’intérieur dela sous-région. [72.]Le développement et les objectifs techniques intermédiaires devront être mis en relief, et lerendement attendu précisé. [73.]5. Adhésion, Structure, Organisation et ActionLes institutions membres et fondatrices devront être désignées, la conduite et la coordinationdes activités de la LOOP décidées. Cela nécessitera l’élection d’une institution jouant le rôled’Institution Coordinatrice du Réseau (NECI ). Des mandats devront être rédigés pour lesmembres dirigeants (des modèles sont soumis dans l’Annexe II). Il sera également nécessairede nommer un Comité de Direction intérimaire pour superviser le bien-fondé de la LOOP.[74.]6. Programmes de travailChaque programme de travail principal de LOOP devra comprendre:• l’établissement ou amélioration des services d’information et de communication ;• la formation ;• la réhabilitation des ressources ; et• le développement et l’application de nouvelles technologies. [75.]Les grandes lignes du Programme de Travail devront faire état des besoins nécessaires, sesobjectifs (qui devront être SMART : Spécifiques, Mesurables, Réalisables, Applicables etOpportuns), ainsi qu’un relevé de leurs coûts de base. [76.]7. Proposition écriteLa finalité de l’Atelier est de présenter une proposition écrite aux Gouvernements,recommandant la mise en place et mise en oeuvre d’une LOOP sous-régionale de BioNET-INTERNATIONAL. [77.]16

3. MISE EN PLACE FORMELLE DE LA LOOPPour y parvenir, il est nécessaire que les Gouvernements concernés (ou le corps sousrégional)acceptent formellement la proposition de l’Atelier qui impose son exécution parécrit. C’est seulement alors que les programmes de travail de la LOOP seront légitimementsoumis aux donateurs pour avis financier. [78.]Par conséquent, il est impératif que la Proposition émergeant de l’Atelier soit soumise de fait,et simultanément, aux Ministres nationaux en charge (ou au corps sous-régional désigné),sous couvert d’une lettre demandant considération et approbation. C’est seulement à réceptionde cette approbation formelle des membres du Gouvernement du pays que la LOOP estformellement mise en place. Pour cette raison, il est de loin beaucoup plus simple et facilequ’un corps inter-gouvernemental sous-régional existe et soit approché pour accord. [79.]17

ANNEXE ILA STRUCTURE18

ANNEXE IIMODELES DE MANDATSUne LOOP est dirigée par ses membres (c'est-à-dire les NACIs et autres institutions élues entant que membres), qui agissent corporativement comme Comité de Coordination de la LOOP(LCC). Le LCC se réunit, à intervalles réguliers (par exemple une fois par an) pour mettre aujour les programmes de travail et les priorités, allouer les ressources, déléguer lesresponsabilités et vérifier les progrès et aboutissements. Le NECI est responsable vis-à-vis duLCC, il en est son outil exécutif. Les membres du réseau doivent lui rendre compte auprès delui des engagements agréés. Sa responsabilité est assurée au moyen de mandats formels dontles grandes lignes sont décrites ci-dessous. [80.]A. Mandats LCC : Comité de Coordination de la LOOPIl est composé des NACIs et autres membres au sein de la structure de la LOOP, des NECI squi sont le bras exécutif ou le Secrétariat. Ensuite, il y aura au moins un représentant dechaque pays membre et de chaque autre corps de Membre Associé (s'il en existe). Lesresponsabilités du LCC sont les suivantes : [81.]1. Promouvoir, maintenir et soutenir la LOOP et ses activités, en lui assurant unengagement total et un support financier de la part des membres des gouvernements, enrecueillant des fonds pour les activités centrales des Programmes de Travail de la partdes agences donatrices, et en assurant une bonne gestion des ressources. [82.]2. Servir de corps consultatif sous-régional en taxonomie et ses développements, enfournissant le meilleur avis possible sur la LOOP aux membres des gouvernements, auxorganisations internationales, donateurs et autres, et sur tous les sujets taxonomiques dela région. [83.]3. Fixer et vérifier les activités du NECI et lui permettre d'être un véritable Secrétariat et unoutil exécutif du LCC. [84.]4. Prescrire les mandats de tous les instituts de coordination au sein de la LOOP (NECI etNACIs), et les termes de référence des Groupes de Travail. [85.]5. Créer et permettre la mise en place des Programmes de Travail et autres activités pouratteindre les objectifs de la LOOP. [86.]6. Etablir le budget de la LOOP pour ses activités centrales et ses programmes de travail, etsuperviser l'utilisation des ressources allouées. [87.]7. Rechercher des financements auprès des pays membres et des agences financières pourdes programmes spécifiques. [88.]8. Se rencontrer, au moins une fois par an, au sujet de la conduite du travail de la LOOP,plus particulièrement pour en évaluer les progrès et les rendements par rapport auxrendements et besoins identifiés, avec possibilité de visites à tour de rôle si besoin. [89.]19

1. Nommer un Coordinateur National (personne et poste), et un remplaçant en cas de nondisponibilitédu Coordinateur à un moment donné, et allouer un temps institutionnel et unbudget à ce poste afin d’en permettre la gestion claire. [103.]2. Désigner et aider le Coordinateur à remplir son rôle de représentant national auprès duLCC, pour mener à bien les décisions et les recommandations du LCC au niveau national.[104.]3. Coordonner le réseau national des activités et programmes taxonomiques des NIs, ensupport aux programmes de travail de la LOOP (focalisés sur la mise au jour des besoinsnationaux). [105.]4. Servir de lien et échanger les informations avec les autres NACIs et le NECI de façonpermanente. [106.]5. Déterminer en tant que délégué, les fonctions et/ou fournir un support pour les Groupes deTravail et autres programmes. [107.]6. Communiquer, de façon permanente, les activités de toute LOOP et de BioNET-INTERNATIONAL, de et aux Instituts Nationaux et NECIs. [108.]7. Servir de lien à tous points focaux du CBD et du GTI de la sous-région pour assurerl’appui de la LOOP. [109.]D. Instituts Nationaux (NIs)Ce sont les instituts gouvernementaux, organisations, services (par exemple : quarantaine),NGO’s et autres corps publics ou privés qui ont quelque chose à apporter aux activités de laLOOP ou qui nécessitent les services de la LOOP (c’est-à-dire tous deux à la fois usagers etfournisseurs des services et des produits taxonomiques). Ensemble, ils constituent le RéseauNational à l’intérieur duquel le Coordinateur National est le pivot central. Leursresponsabilités sont les suivantes : [110.]1. Assister le NACI dans l’exécution des décisions et recommandations du LCC au niveau national.[111.]2. Fournir expertises, ressources, informations, résultats de recherches etc. à la LOOP par lebiais du NACI et du NECI . [112.]3. Participer activement aux systèmes de réaction de la LOOP (par exemple : identificationdes besoins, accomplissement, problèmes, solutions, nouveau savoir-faire, technologies,nouvelles bases, bulletins, etc.). [113.]4. Conduire, aider et faciliter, comme délégué, autrement dit contribuer aux Groupes deTravail et autres programmes de la LOOP. [114.]5. Communiquer, mensuellement, avec le NECI et avec le CBD National concernés et lePoint Focal du GTI, pour rendre compte des activités de la LOOP (et de cette façon aiderle Point Focal dans la rédaction de ses rapports nationaux et autres), et s’enquérir desderniers progrès dans l’exécution nationale du CBD, et autres initiatives. [115.]21

6. Fournir et soutenir le Programme Administratif du GTI auprès du Secrétariat du CBD,avec la liste des experts nationaux en taxonomie, indiquant dans quelles zonesthématiques et solutions ils sont experts, incluant la mise à jour régulière et détaillée deleurs contacts. [116.]E. Groupes de travailLes membres des Groupes de Travail forment une équipe de spécialistes nommés par LeComité de Coordination de la LOOP. La taille de ces équipes varie selon la charge de travaildu Groupe de Travail. Le LCC peut modifier les membres ou la taille de certains groupes, ouchanger leurs Termes de Référence de temps en temps, si c’est nécessaire ou utile. Unmembre de chaque groupe assurera la fonction de Point Focal du Groupe, et sera responsablede maintenir les contacts nécessaires entre les membres du groupe, les autres groupes et leNECI . [117.]Les Groupes de Travail devront savoir manœuvrer avec les problèmes spécifiques de larégion. Les Groupes de Travail seront permanents, adressant des courriers précisant lesmatières qui nécessitent une attention constante ou temporaire, c’est-à-dire manœuvrer avecles problèmes de taxonomie du groupe, suspecter des infiltrations étrangères etc. [118.]Le LCC établira les Termes de Référence pour chaque Groupe de Travail, et ce dernier devrasoumettre un Rapport Technique d’activités, avec conclusions et recommandations au NECIpour être présenté et discuté au sein du LCC. [119.]22

ANNEXE IIIÉBAUCHE DES PROGRAMMES DE TRAVAIL PRINCIPAUX DE LALOOPEn plus d’établir un appui institutionnel et un financement durable pour le bureau du NECI, ily aurait normalement quatre priorités principales, qui pourront varier selon les priorités sousrégionales:[120.]1. Les Services d’Information et de CommunicationIl est besoin de mettre à jour et développer des ressources documentaires dans les centresd’excellence sélectionnés (CEs) des LOOPs avec les travaux de références les plusimportants, des monographies taxonomiques et des souscriptions aux séries de revuesappropriées (incluant l’achat de numéros antérieurs). [121.]Les besoins en information technologique doivent être remis aux CES pour former un réseauinter-centres et se connecter avec le NECI et le TECSEC. Il est nécessaire d’établir des basesde données et des dispositions d’accès aux bases de données avec les centres principaux dumonde, ainsi que l’accès à Internet et au courrier électronique tel que demandé. [122.]Il est nécessaire d’avoir un service d’information efficace qui fournisse toute l’informationappropriée couvrant des sujets comme par exemple, la taxonomie traditionnelle, lesinventaires et les projets sur la biodiversité, les techniques moléculaires, les nouveauxregistres, les cartes de distribution des pestes actuelles, les listes des pestes de quarantaine, lesincidences et menaces des espèces étrangères invasives, le contrôle biologique des ennemisnaturels et les agents de bioremédiation. Une telle information et les bases de donnéesrequièrent des ressources spécifiques pour s’assurer qu’elles soient mises à jour et demeurentaccessibles à tous les membres de la LOOP [123.]2. FormationCe programme, le plus substantiel pour l’avenir de la LOOP, doit comprendre :i. Mise à jour et perfectionnement de l’actuelle expertise à l’aide de la formationappropriée des spécialistes sous-régionaux présents selon les besoins,. [124.]ii. La formation des licenciés es sciences en général et dans le domaine de la taxonomieappliquée. Ceci peut se faire à l’aide de cours communs dans des universités etinstitutions internationales, et auprès des centres scientifiques et académiques sousregionauxau niveau local, et qui pourraient amener par exemple, à joindre leslicenciés des maîtrises. Le programme peut inclure le développement de clefs à laportée de tous et des supports d’identification pour les usagers. L’application de lataxonomie à la bioindication, l’évaluation de la biodiversité et l’interprétation desdécouvertes pour le développement des systèmes écologiques de gestion de bruit,doivent être spécialement mis en relief. [125.]23

iii. Formation complémentaire au moyen de cours internationaux de courte durée dans lespays concernés spécialisée sur les thèmes taxonomiques, par exemple les inventairessur la biodiversité, les pestes, les ennemis naturels, les organismes de quarantaine.[126.]iv. Formation interne par des experts internationaux aux institutions locales etinternationales. [127.]v. La formation du personnel technique d’appui dans les techniques de préparation et lespratiques curatives, gestion de bases de données et des systèmes de recherched’information, illustration technique et développement de produits électroniques. [128.]vi. Fournir des cours d’enseignement en électronique et le matériel d’entraînement auxCEs. [129.]3. Assainissement des Fonds collectés et Etablissement de Nouvelles RessourcesCe programme mettra en évidence les inadéquations et besoins par rapport aux fonds deréférence existants, y compris immeubles, unités de stockage, aménagements du travail,sécurité, préservations, techniques, et soutien de la condition des fonds et leur enregistrement.Il inclura la sécheresse, collecte spirituelle, modes de vie, etc. [130.]En même temps que l'examen du contenu des collections de référence, une estimation desbesoins taxonomiques et des déficiences à pallier déterminera la révision et la modernisationdes exercices en vue d'optimiser les collections et les enregistrements comme ressources detravail pour la LOOP. Une énergie substantielle de la part des spécialistes locaux etinternationaux est généralement requise pour améliorer le statut des collections. [131.]4. Développement et Application de Nouvelles TechnologiesDe nouveaux outils taxonomiques et clés graphiques et interactives ont besoin d'êtreidentifiés, développés là où ils sont nécessaires, et d’être mis à la disposition des spécialistesde la LOOP, en même temps que d'autres produits. Des aides supplémentaires endocumentation et en électronique de la sous-région seront demandées pour le développementconjoint des spécialistes et taxonomistes. [132.]24

Annexe IVa : Diversité Relative aux Espèces des divers groupes deTaxonomieLe nombre relatif d’espèces par groupe montre qu’environ 90% de la diversité des espèces dela planète sont réunis dans les petits et micro-organismes – insectes, arachnéens, virus,bactéries, algues, protistes et vers nématodes. Non seulement ils sont le groupe le plusdifficile à examiner, mais en plus ils sont ceux qui nécessitent un plus grandapprofondissement des connaissances et des techniques spécialisées, et c’est le groupe où ilexiste le moins d’expertises disponibles à l’échelle globale. [133.]25

Annexe IVb : Nombre estimé d’espèces décrites versus espèces non décritesLes groupes les plus difficiles : petits et micro-organismes sont ceux qui possèdent la plus grande proportion d’espèces non découvertes et nondécrites. [134.]26

Annexe Va : Evaluation du positionnement stratégique des LOOPsUn graphique simplifié de l’analyse nécessaire pour positionner le travail taxonomique en missions pour de plus amples financements. [135.]27

Annexe Vb : Associations stratégiques avec les donateursLe processus de recherche de domaines et objectifs communs avec des partenaires financiers potentiels. [136.]28