Rapport de l'atelier de lancement du projet ... - fao ectad bamako

II- Intervention de M. Joâo MELO DE SAMPAJO, Chargé d’Affaires a.i. de la Délégation de la CommissionEuropéenneMonsieur le Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche,Monsieur le Représentant de la FAO,Messieurs les Chefs d’Agence du Système des Nations Unies au Togo,Messieurs les Représentants des partenaires techniques et financiers,Chers aviculteurs togolais,Mesdames et Messieurs,Nous sommes réunis aujourd’hui pour l’atelier de lancement du projet prévention et le contrôle de l’influenza aviairehautement pathogène, autrement dit “grippe aviaire”.Depuis la Conférence de Genève de Novembre 2005, la communauté internationale a recommandé le développementd’une stratégie globale pour réduire les risques et les répercussions socioéconomiques inhérentes à la propagation de lagrippe aviaire et pour l’éradiquer progressivement.Cette stratégie permettra de réduire la menace globale d’une pandémie humaine, de stabiliser la production avicole, destimuler le commerce de la volaille et de ses produits, de renforcer la sécurité humaine et alimentaire et d’améliorer lerevenu des familles pauvres.La présence du virus de l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) a été confirmée au Togo le 26 juin 2007 suite àde nombreuses mortalités survenues deux semaines plus tôt dans un élevage de poules pondeuses à 50 km à l’Est deLomé. De nouveau, un an plus tard, en septembre 2008, d’autres foyers sont apparus.Ces foyers ont pu être éradiqués grâce aux moyens mis en oeuvre par l’Autorité compétente avec l’aide d’autrespartenaires comme par exemple, la BAD, la FAO, l’UNICEF et la Banque Mondiale. Mais l’apparition répétée de ces foyersa révélé des problèmes importants à court, moyen et long terme, telles que la faiblesse structurelle des servicesvétérinaires et des réseaux d’épidemio - surveillance, les capacités et les ressources limitées des laboratoires dediagnostic, une difficile coordination et gestion de l’information, une insuffisante opérationnalité du dispositif de riposte, desfonds d’indemnisation insuffisants à court terme et l’absence d’un plan de biosécurité dans les élevages.Une assistance au Gouvernement du Togo dans la prévention et le contrôle de la grippe aviaire était donc justifiée et ced’autant plus, que la filière avicole togolaise - secteur traditionnel et moderne - compte environ dix millions de volailles quifournissent l’essentiel de la consommation nationale en oeufs et environ le tiers de la consommation nationale en viande.Ce projet d’un montant de 2 millions d’euros, est financé sur les fonds de l’enveloppe B 9 ème FED régionalisée, qui sert,entre autres, à des actions pour faire face à des crises sanitaires. Suite à la signature de la Convention de Contributionavec la FAO en octobre 2008, ce projet est donc mis en oeuvre depuis janvier de cette année, pour une durée de 3 ans.22