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Élevage familial des volailles au Burkina Faso: - fao ectad bamako

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BURKINA FASOUnité-Progrès-JusticeFAOOSRO/BKF/601/USAÉlevage <strong>familial</strong> <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>au</strong> <strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong>:Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifsVERSION FINALENémaoua BANAON & Tinga RAMDEConsultantsnemaoua.banaon@cefrap.comtinga_ramde@hotmail.comOctobre 2008


TABLE DES MATIERESSIGLES ET ABREVIATIONS ............................................................................................... 31. Organisation générale de la filière et système de production avicole <strong>au</strong> <strong>Burkina</strong><strong>Faso</strong>............................................................................................................................................ 41.1 Le secteur traditionnel.................................................................................................. 41.2. Le secteur moderne ................................................................................................. 52. METHODOLOGIE D’ESTIMATION DES EFFECTIFS DES VOLAILLES FAMILIALES ....... 122.1. CONTEXTE................................................................................................................ 122.2. EXISTENCE ET FIABILITE DES DONNEES DE BASE.................................................... 132.3. PLAN DE SONDAGE ENVISAGE.................................................................................. 132.4. FORMULES D’ESTIMATION............................................................................................ 162.5. QUESTIONNAIRES.......................................................................................................... 172.6. Calendrier d’exécution ............................................................................................... 232.7. Evaluation <strong>des</strong> moyens humains ................................................................................ 242.8. Budget estimatif........................................................................................................... 253. AUTRES METHODES ISSUES DE LA RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE....... 26Premières étape: Evaluation globale de la situation avicole <strong>au</strong> début de l’étude......... 26Deuxième étape: enquêtes individuelles ........................................................................... 27Troisième étape: Mise en place du recensement (choix <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> et modalité derecensement) ....................................................................................................................... 27Quatrième étape: Élaboration d'une typologie de fonctionnement............................... 27Cinquième étape: Suivi d’élevages.................................................................................... 28Traitement <strong>des</strong> données ..................................................................................................... 28Conclusion............................................................................................................................... 29REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES............................................................................. 34Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 2


SIGLES ET ABREVIATIONSCNPA: Centrale <strong>des</strong> Nouvelles Productions AnimalesDEP: Direction <strong>des</strong> Etu<strong>des</strong> et de la PlanificationDGPSA : Direction Générale <strong>des</strong> Prévisions et <strong>des</strong> Statistiques AgricolesENEC 2 : 2 ème Enquête Nationale sur les Effectifs du CheptelFAO :INSD: Institut National de la Statistique et de la DémographieMDA: Maison De l’AvicultureMRA: Ministère <strong>des</strong> Ressources AnimalesPADDAB : Projet d’Appui Danois <strong>au</strong> Développement de l’Agriculture <strong>Burkina</strong>bèPAFASP : Projet d’Appui <strong>au</strong>x Filières Agro-Sylvo-PastoralesPDA: Projet de Développement de l’Agriculture (Coopération Allemande)PDAV: Projet de Développement de l’Aviculture VillageoisePESR: Probabilité Egale Sans RemisePISR: Probabilité Inégale Sans RemisePPT: Probabilité Proportionnelle à la TaillePROFIL : Projet de Développement <strong>des</strong> Filières (financé par le FIDA)RGA: Recensement Général de l’AgricultureRGPH: Recensement Général de la Population et de l’HabitatUEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest-AfricaineUPS: Unité Primaire de SondageUSS: Unité Secondaire de SondageMéthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 3


1. Organisation générale de la filière et système de production avicole <strong>au</strong><strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong>La filière avicole burkinabé est subdivisée en deux secteurs : un secteur traditionnelparticulièrement actif dont les producteurs sont les paysans avec le soutien actif du PDAV etun secteur moderne qui s’organise <strong>au</strong>tour de la MDA.1.1 Le secteur traditionnelIl est essentiellement producteur de poulets, de pinta<strong>des</strong> de races rustiques dont les effectifssont estimés à 31 940 000 têtes en 2004 (ENEC2).Le poulet villageois est relativement présent dans le tout le pays. Le dindon et surtout lapintade font cependant l’objet d’une « spécialisation » dans certaines régions : Centre Est(Zabré), Centre/Ouest (Tenado) et dans une moindre mesure dans le Mouhoun.Les effectifs de poulets traditionnels sont inégalement répartis sur l’ensemble <strong>des</strong> 13 régionsdu pays ; par ordre d’importance décroissante les 6 régions ayant plus de poules sont : leCentre Ouest, les H<strong>au</strong>ts Bassins, la Boucle de Mouhoun, le Centre Est, le Centre Sud, l’Estet le Nord.Quatre régions concentrent à elles seules plus de 70% <strong>des</strong> effectifs de pinta<strong>des</strong> du pays. Cesont par ordre d’importance décroissante le Centre-Ouest (26%), la Boucle du Mouhoun(13%), les H<strong>au</strong>ts Bassins (11%) et le Centre Sud (10%).Enfin, cinq régions se répartissent l’essentiel <strong>des</strong> canards du pays avec <strong>des</strong> effectifs variant de15 000 à 90 000. Ce sont le Sud Ouest, l’Est, le Centre-Ouest, le Centre-Nord et le Centre-Est.Quant <strong>au</strong>x dindons, leurs effectifs sont faibles mais bien répartis sur l’ensemble du pays.Graphique 1: Cheptel volaille dans le pays3%3% 7%7%11%5%10%Source : ENEC 2, DEP MRA, et nos calculs :25%13%4%2% 6%4%Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 4


Graphique 2: Répartition géographique <strong>des</strong> effectifs depoules8%13%6%8%4% 5%Source : ENEC 2, DEP MRA, et nos calculs :8%12%14%3%4%8%7%BOUCLE du MOUHOUNCASCADESCENTRECENTRE-ESTCENTRE-NORDCENTRE-OUESTCENTRE-SUDESTHAUTS-BASSINSNORDPLATEAU-CENTRALSAHELSUD-OUESTL’élevage du canard reste très marginal. L’animal est peu consommé car frappé de nombreuxtabous (selon les transporteurs, il c<strong>au</strong>serait de nombreux accidents lorsqu’il est dans unvéhicule). Pourtant, il reste présent dans les basses-cours car on lui prête <strong>des</strong> capacités de luttecontre les reptiles. Il en ressort que l’élevage et le commerce du canard restent margin<strong>au</strong>xmais bien réels et surtout assez peu connus.Le système de production du poulet villageois est traditionnel, les anim<strong>au</strong>x sont en divagationet ne reçoivent presque pas de soins malgré l’appui du PDAV depuis les années 19980 sur unevingtaine <strong>des</strong> quarante cinq provinces que compte le <strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong>. Ces cinq dernières années,<strong>des</strong> programmes de développement interviennent pour l’amélioration de l’aviculturetraditionnelle sur toute l’étendu du territoire <strong>Burkina</strong>bè ; ce sont essentiellement : lePADDAB 1 , le PDA 2 , le PAFASP 3 et plus récemment le PROFIL 4 ; ces programme s mettenten avant le conseil et la formation <strong>des</strong> acteurs de la filière avicole et surtout le développementde la mise en marché <strong>des</strong> produits avicoles. L’effectif moyen de <strong>volailles</strong> par famille – toutesespèces confondues - dépasse rarement 50 anim<strong>au</strong>x. Toutefois, il existe depuis quelquesannées quelques producteurs dont les effectifs atteignent la centaine voir le millier d’anim<strong>au</strong>x(notamment les pinta<strong>des</strong>).Le PDAV a depuis plusieurs décennies apporté <strong>des</strong> améliorations suivantes dans ce système :vaccination contre la maladie de Newcastle et la variole, déparasitage interne externe,construction d’abris à partir <strong>des</strong> matéri<strong>au</strong>x loc<strong>au</strong>x afin de diminuer la pression <strong>des</strong> prédateurs(éperviers, serpents…) notamment sur les poussins et les pintade<strong>au</strong>x. Ces activités ont surtoutpermis de réduire le t<strong>au</strong>x de mortalité et d’accroître l’offre en produits avicoles traditionnelsqui font depuis lors, l’objet d’un commerce très actif <strong>au</strong> <strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong>.1.2. Le secteur moderneIl s’organise <strong>au</strong>tour de la MDA – Créée en 1999 avec l’appui de la Coopération française, laMDA regroupe <strong>au</strong>jourd’hui environ 250 producteurs de <strong>volailles</strong> et de produits avicoles (œufsde pondeuses et poulet de chair, coquelets qui représentent plus de 95% <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> racesaméliorées, le reste est étant constitué de cailles, de quelques oies. La MDA comptait contre400 membres il y a encore deux ans, avant la présence du virus H5N1. La réduction dunombre d’aviculteurs est liée à la cessation de l’activité de certains à c<strong>au</strong>se de l’influenzaaviaire.1 Programme d’Appui Danois <strong>au</strong> Développement de l’Agriculture <strong>Burkina</strong>bè2 Programme de Développement de l’Agriculture de la Coopération Allemande3 Programme d’Appui <strong>au</strong>x Filières Agro-Sylvo-Pastorales financée de la Banque Mondiale4 Programme de Développement <strong>des</strong> Filières financé par le FIDAMéthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 5


La MDA est organisée en collèges dont la composition est fondée sur le nive<strong>au</strong> de production(effectif exploité) <strong>des</strong> producteurs comme le montre le table<strong>au</strong> suivant.Table<strong>au</strong> 1 : Organisation <strong>des</strong> collèges membres de la MDAcollège 1collège 2collège 3Caractéristiqueseffectif variant de 1 à 1000 anim<strong>au</strong>xsouvent à caractère <strong>familial</strong>effectifs variant de 1001 à 4 000propriétaires, souvent absents et quidélèguent la gestion à un procheeffectifs > à 4 000 souvent <strong>des</strong>professionnels% en nombrede membresMontantcotisationsannuelles70% 12 500 FCFA20% 25 000 FCFA10% 50 000 FCFA<strong>des</strong>Les effectifs nation<strong>au</strong>x de pondeuses sont estimés à 250 mille tandis que ceux <strong>des</strong> poulets dechair oscillent entre 7 et 10 mille sur l’ensemble de l’année (3 ban<strong>des</strong> chair/an).La répartition <strong>des</strong> éleveurs modernes sur le territoire montre globalement l’existence de deuxpôles de production que sont (i) la zone de Ouagadougou et (ii) la zone de Bobo. Cettedernière est la plus importante grâce à son avantage climatique (le climat y est plus doux qu’àOuagadougou) et à une meilleure disponibilité en céréales. Cette prépondérance de Bobo s’estaffirmée depuis l’influenza aviaire avec la tension apparue sur les prix qui a entraîné commeévoqué plus h<strong>au</strong>t la fermeture de quelques fermes bien plus à Ouagadougou qu’à Bobo.Graphique 3: Répartition géographique <strong>des</strong> effectifs gros élevages poulespondeusesMouhoun0%Boulkiemdé3%Comoé3%Kadiogo35%Houet59%Source : ENEC 2, DEP MRA, et nos calculs :Deux provinces, celle du Houet <strong>au</strong>tour de Bobo Dioulasso et celle du Kadiogo, <strong>au</strong>tour deOuagadougou regroupent 94 % <strong>des</strong> élevages de poules de races améliorées, essentiellement<strong>des</strong> pondeuses.Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 6


Graphique 4: Répartitiongéopgraphique <strong>des</strong> effectifs depinta<strong>des</strong>4%3% 3% 7%2%7%13%6%11%4%25%Source : ENEC 2, DEP MRA, 2004 et nos calculsGraphique 5: Répartition <strong>des</strong> dindons et canardsdans les régionsSUD-OUESTSAHELPLATEAU-CENTRALNORDHAUTS-BASSINSRégionsESTCENTRE-SUDCENTRE-OUESTCENTRE-NORDCENTRE-ESTCENTRECASCADESBOUCLE du MOUHOUNSource : ENEC 2, DEP MRA, et nos calculsLa MDA fournit <strong>des</strong> services payants à ses membres : conseils/suivis technico-économiques,sanitaires. De part sa position privilégiée, la MDA détient un quasi-monopole sur le marché<strong>des</strong> produits biologiques aviaires (vaccins notamment) et <strong>des</strong> intrants alimentaires <strong>des</strong>tinés àla filière avicole.La filière est donc encore peu développée mais connaît une dynamique forte. C'est laproduction d'œufs de consommation qui le moteur de l’aviculture commerciale <strong>au</strong> <strong>Burkina</strong><strong>Faso</strong>, l’élevage de poulets de chair étant peu développé pour <strong>des</strong> raisons de coûts et deconcurrence de la production de poulets villageois.Le pays dispose <strong>des</strong> effectifs suivants pour la production <strong>des</strong> poussins :• Effectifs <strong>des</strong> parent<strong>au</strong>x: 10 000 reproducteurs (pondeuses et poulets de chairs) ;Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 7


• Lieu : CNPA 5 ;• Unités existantes : un couvoir d’une capacité de 80.000 œufs ;• Leur âge : 08 mois en février 2008 ;• Les mesures de contrôle : un bâtiment qui répond <strong>au</strong>x normes d’élevages avec unsystème d’aération et d’extraction d’air <strong>au</strong>tomatique.CNPA est promoteur d’un élevage de 6 mille parent<strong>au</strong>x avec pour objectif de produire 20 à 25mille poussins chair et 100 mille poussins pondeuses par mois. Cette production devrait, selonle promoteur, couvrir les besoins du pays en poussins. Cette activité a évolué car <strong>au</strong> départ,CNPA importait <strong>des</strong> poussins de plusieurs pays (Ghana, CI, Brésil et Belgique) avec unepréférence pour le Brésil pour <strong>des</strong> raisons de coûts et de qualité. Outre la satisfaction dumarché burkinabé, le second objectif est d’abaisser le prix de vente du poussin de 850 FCFAactuellement à 650 FCFA et de 600 FCFA à 500 FCFA en 2008.Selon le promoteur, il y a une nette tendance à l’<strong>au</strong>gmentation <strong>des</strong> effectifs de pondeuses <strong>au</strong><strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong>. Cette tendance est mesurable à travers la demande en poussins d’une part, maiségalement la construction de bâtiments dont CNPA est également fournisseur d’<strong>au</strong>tre part. Laclientèle est essentiellement constituée de petits producteurs qui devraient dont renforcer leseffectifs <strong>des</strong> collèges 1 et 2 de la MDA.L'organisation toujours en cours de la filière avicole et la forte hétérogénéité <strong>des</strong> pratiquescommerciales ne permettent que de décrire <strong>des</strong> « axes privilégiés » de commercialisation. Aunive<strong>au</strong> du maillon productif <strong>au</strong> contraire, il est possible de quantifier assez précisément lescoûts de production, et d'évaluer l'incidence de divers facteurs techniques et économiques surles performances <strong>des</strong> exploitations.Un <strong>au</strong>tre produit qui semble être bien accueilli par le marché est le coquelet dont l’objectif deproduction est de 50 mille/mois. Le marché visé est celui <strong>des</strong> rôtisseurs à la recherched’anim<strong>au</strong>x pour la consommation urbaine. Ce marché est <strong>au</strong>jourd’hui essentiellementalimenté par les poulets de race locale dont le format déjà plus petit que celui du poulet dechair (jusqu’à 30%) est de plus en plus petit du fait d’une grande pression de la demande.Le coquelet pourrait bien se positionner sur ce marché car (i) le prix du poulet villageois a<strong>au</strong>gmenté (de plus de 20%), (ii) sa cuisson est plus longue sur les fours tandis que le coqueletplus tendre, cuit plus rapidement. Si ces prévisions se confirmaient, il serait utile de suivre dèsmaintenant cette compétitivité qui s’annonce.Intervenants <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> de la filièreAu sein de la MDA tous les maillons de la production se retrouvent ; il s’agit :- les accouveurs : actuellement un seul accouveur est en activité croissante. A partir dereproducteurs en place, ce couvoir qui est la CNPA produit actuellement plus de 20000poussins mois pour une capacité de départ. Ce couvoir en pleine activité <strong>au</strong>ra unecapacité de 80 000 poussins mois.- Fabricants d’aliment : deux structures dignes de ce nom (CNPA, PDAV) font à uneéchelle industrielle de l’aliment de qualité pour les aviculteurs qui souhaitent acheter. Anoter que les aviculteurs (90%) sont plutôt leurs propres fabricants.5 Centrale <strong>des</strong> Nouvelles Productions Animales / Ouagadougou/ <strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong>Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 8


- Les aviculteurs producteurs d’œuf de consommation : les plus nombreux, ilsreprésentent 90% <strong>des</strong> membres de la MDA (soit 140 aviculteurs) et sont répartis dans troiscollèges :• le 1 er collège : sont ceux qui possèdent une à 1000 poules ;• le 2 ième collège : sont ceux qui de 1001 à 4000 poules• le 3 ième collège : sont ceux qui ont plus de 4000 poules ;- les producteurs de chair : en plein essor depuis l’apparition de la grippe aviaire, ils nereprésentent que 10% de l’ensemble <strong>des</strong> aviculteurs.- Les transformateurs : un acteur transforme sa production de poulet de chair en différentsartifices culinaires dans sa charcuterie.La production journalière d’œufs de consommation <strong>des</strong> membres suivis par la maisonde l’aviculture :La quantité produite par jour est tellement sujette à plusieurs facteurs, un t<strong>au</strong>x de ponte de70% sera appliqué sur toute l’année.Avec un effectif de plus de 150 000 poules en ponte de tous les aviculteurs réunis (1er ,2 ième,3 ième collège), la quantité en plate<strong>au</strong>x sera de : 3750 plate<strong>au</strong>x ou 112 500 oeufs jours.Au nive<strong>au</strong> de la commercialisation, le plate<strong>au</strong> est vendu à <strong>des</strong> prix divers :• les aviculteurs du 3 ième collège fixent le prix légèrement à la baisse par rapport <strong>au</strong>x<strong>au</strong>tres collèges.• Le plate<strong>au</strong> est vendu bord ferme <strong>au</strong>tour de 1600- 1800f CFA en fonction de la taille del’œuf.• Au nive<strong>au</strong> du panier de la ménagère, il varie entre 2250- 2500 FCFA selon lespério<strong>des</strong>.• Le poulet de chair est vendu à raison de 2250fcfa /kg poids carcasse.Nombre d’ouvriers avicoles employés par les membres de la Maison De l’aviculture :Estimations réalisées avec la direction technique de la MDA de OuagadougouCollège 3 : 8 membres X 6 employés = 48Collège 2 : 12 membres X 3 employés = 36Collège 1 : 130 membre X 2 employés = 260Total = 344 employés (basse-couriers ou gardiens)En 2007 le nombre d’aviculteurs tous confondus est de 175 membres ;L’effectif est 177 000 POULES PONDEUSESLes aviculteurs sont repartis dans la zone péri – urbaine de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso,et les provinces suivantes ; répartition <strong>des</strong> effectifs en 2007 :- Banfora : 20000- Niangoloko : 1000- Gaoua : 1000- Koudougou : 2000- Dédougou : 500- Ouahigouya : 1500- Fada : 500- Koupèla : 2000- Léo : 300- Boulsa : 300Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 9


Effectif <strong>des</strong> sujets pour l’année 2007Désignation Pondeuses Poulettes Chair Coquelets ReproducteursOuagadougou 51 000 17 000 13 000 1500 6 000Bobo –Dioulasso 47 000 28 000 500 3 400 0Total 98 000 45 000 13 500 4 900 6000Productionœufs/ jrs :65% t<strong>au</strong>x deponte enmoyenne63 700 œufs/jrs ou 2123plate<strong>au</strong>x / Jrs0 0 0 Œufs à couveruniquementTotal /mois dela production<strong>des</strong> oeufs63 700plate<strong>au</strong>xd’œufs dans lemois.Perspectives stratégiques et recommandationsPour les années à venir, la Maison De l’Aviculture se veut être l’organisation de référencepour le développement de l’aviculture moderne <strong>au</strong> <strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong>. Pour ce faire, elle travaille àla réalisation d’actions primordiales : La mise en œuvre d’un premier programme triennal d’activités ; La formulation d’un contrat plan liant la filière avicole (Maison De l’Aviculture) et l’État(Ministère <strong>des</strong> ressources animales). L’appui institutionnel pour la mise en place d’un couvoir d’une capacité de 160 000 œufsavec une production hebdomadaire de 27 000 poussins/chair ; La promotion de la production de poulet de chair ; La mise en place d’outils de production pour réduire le coût de production de l’alimentde volaille ; La recherche de partenaires pour un appui financier sur les aspects institutionnels etorganisationnels de la filière avicole ; Un soutien de la part de notre Ministère pour la relance de l’aviculture moderne par <strong>des</strong>mesures d’allègement sur la commande <strong>des</strong> intrants <strong>au</strong> profit de la MDA (exonérationtemporaire sur deux ans de produits et intrants nécessaire pour le développement de lafilière). Une plus grande implication de la filière avicole dans la politique de développement del’élevage ; (prise en compte effective <strong>des</strong> besoins de la filière dans les instances denégociation avec les partenaires)Princip<strong>au</strong>x partenaires institutionnels de la Maison De l’AvicultureAu <strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong>, la Maison De l’Aviculture a pour princip<strong>au</strong>x partenaires institutionnels : Le MRA : Ministère <strong>des</strong> Ressources Animales ; L’Appui de la coopération française sous diverses formes. La Maison de l’Entreprise du <strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong> (MEBF) qui un centre de services intégrés <strong>au</strong>profit <strong>des</strong> groupements professionnels et <strong>des</strong> entreprises privées.Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 10


Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme triennal, la Maison De l’Avicultureest à la recherche de nouve<strong>au</strong>x partenaires.Dans la sous-région (zone UEMOA), la Maison De l’Aviculture a pour partenaires lesorganisations sœurs de la filière avicole moderne. Avec celles-ci, elle a mis en place uneorganisation faîtière sous-régionale <strong>des</strong> aviculteurs de la zone UEMOA. Ensemble, suites <strong>au</strong>xprécédentes concertations, elles ont initié <strong>des</strong> activités <strong>au</strong> sein de la commission del’UEMOA (la dernière date du27 octobre 2007).Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 11


2. METHODOLOGIE D’ESTIMATION DES EFFECTIFS DES VOLAILLES FAMILIALES2.1. CONTEXTEConformément <strong>au</strong>x termes de références, l'étude se focalisera sur la mise <strong>au</strong> point d'uneméthodologie détaillée permettant une estimation fiable, mais peu coûteuse, <strong>des</strong> effectifs de<strong>volailles</strong> en élevage <strong>familial</strong>. Deux notions généralement contradictoires et incompatibles (lecoût est généralement directement induit par le degré de précision voulu et plus l’estimationest fiable, plus elle est généralement coûteuse).Il s'agira non seulement d'établir la méthodologie mais <strong>au</strong>ssi de formuler un plan de mise enœuvre comportant notamment un calendrier de travail, les questionnaires qui seront utilisés,une estimation <strong>des</strong> coûts et la répartition <strong>des</strong> enquêteurs (nombre par unité administrative etmodalités de sélection <strong>des</strong> villages et <strong>des</strong> foyers interrogés).L’élevage <strong>familial</strong> <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>au</strong> <strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong> est généralement caractérisé par :- De très fortes variations <strong>des</strong> effectifs :L’effectif <strong>familial</strong> est susceptible d’importantes variations dans un temps réduit soit par sortie(prélèvement pour vente ou don, mortalité, consommation, sacrifices, vols,…) ou par entrée(achat, réception de dons,…).- Des difficultés de leurs dénombrements :L’individualisation <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> c’est-à-dire l’attribution <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> à chaque membre <strong>au</strong>sein d’une concession est difficile, voire impossible : les <strong>volailles</strong> vivent très souvent dans <strong>des</strong>poulaillers communs.Les individus ne maîtrisent pas leurs propres effectifs soit du fait d’un nombre important etvarié dans un contexte d’évolution très peu maîtrisée <strong>des</strong> effectifs, soit du fait de l’absenced’intérêt à dénombrer ses <strong>volailles</strong> (elles ne revêtent pas trop d’importance nécessitant uncomptage et de plus, le dénombrement <strong>des</strong> effectifs n’est pas habituellement souhaité à c<strong>au</strong>se<strong>des</strong> croyances locales).- Un recensement très fastidieux :Lorsque le recensement est envisagé, il ne peut se faire que pendant la nuit (difficulté pratiqueévidente). De jour, un agent recenseur dans un ménage <strong>au</strong>ra du mal à compter les <strong>volailles</strong> quisont perpétuellement en mouvement.Une mission, effectuée le 11 juillet 2008 dans la commune rurale de Sabou (Province duBoulkiemdé/Région du Centre-Ouest) a permis d’apprécier les difficultés liées <strong>au</strong>dénombrement <strong>des</strong> effectifs de <strong>volailles</strong> dans les exploitations <strong>familial</strong>es. A cette occasion,cinq éleveurs ont été rencontrés :- Monsieur KABRE Yembi Rasmané du quartier Manwoulguin : éleveur de poules et depinta<strong>des</strong>, il dispose de plusieurs ban<strong>des</strong> dont il ne maîtrise pas les effectifs. Seuls leseffectifs vaccinés sont généralement comptabilisés. Les ventes sont principalementréalisées en période de fêtes de fin d’année et les effectifs vendus sont assez bienmaîtrisés par ce producteur. De même, les effectifs <strong>au</strong>toconsommés sont assez bienperçus de même que les vols subis. Les dons sont par contre très peu maîtrisés. Cetéleveur refuse de procéder à toute introduction de volaille extérieure afin de maîtriserles aspects sanitaires, cette attitude lui permet de mieux contrôler son élevage.Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 12


- Monsieur KABORE Larba André comme Messieurs ZONGO Georges, GANDEMAOumar et GANDEMA Adama sont <strong>des</strong> éleveurs individuels avec une exploitationisolée de la concession <strong>familial</strong>e. Si Monsieur KABORE maîtrise très peu seseffectifs, il n’en est pas de même pour les trois <strong>au</strong>tres qui assurent un suivi permanent<strong>des</strong> populations de <strong>volailles</strong> dont ils sont propriétaires.Mais <strong>au</strong>-delà de ces cas particuliers, les échanges avec le Chef de la Zone d’Encadrement <strong>des</strong>Ressources Animales de Sabou en compagnie <strong>des</strong> producteurs ont révélé :- Que l’appartenance <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> n’est pas individuelle <strong>au</strong> sein d’un ménage ;- Que ces effectifs sont très peu maîtrisés par les producteurs ;- Qu’un recensement est possible (mais très fastidieux) s’il se réalise nuitamment <strong>au</strong>moment où les <strong>volailles</strong> sont endormies et donc immobiles ;- Qu’une opération de vaccination serait très avantageuse pour dénombrer les effectifsvillageois.De tout ce qui précède, il est aisé de comprendre que be<strong>au</strong>coup de spécialistes hésitent àmener une opération de recensement exh<strong>au</strong>stif qui sera peu rentable et très coûteux. Ilconvient plus de passer par <strong>des</strong> enquêtes par sondage en enregistrant les événementsinfluençant l’évolution <strong>des</strong> effectifs : l’appréciation <strong>des</strong> évolutions <strong>des</strong> effectifs permet uneactualisation périodique en limitant les biais.En effet, un recensement systématique du cheptel avicole n'<strong>au</strong>rait d'utilité que s'il est mis àjour fréquemment, compte tenu de la grande capacité de la filière à évoluer. Il f<strong>au</strong>t doncdévelopper une méthodologie permettant de faire <strong>des</strong> estimations régulières et assez fiables àfaible coût.2.2. EXISTENCE ET FIABILITE DES DONNEES DE BASELes opérations exploitables existent à deux nive<strong>au</strong>x :Le Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) conduit par l’InstitutNational de la Statistique et de la Démographie (INSD) en 2006 est une base de sondagefiable.Le Recensement Général de l’Agriculture (RGA) encore en cours est l’opération la plusrécente et la plus actuelle dont peut s’inspirer notre méthodologie. D’ailleurs, les deuxopérations sont liées, le RGA ayant utilisé la base de l’INSD pour réaliser <strong>des</strong> économiesd’échelle.Ces opérations récentes révèlent que le <strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong> compte 1 424 909 ménages agricolesreprésentant 81,5 % de l’ensemble <strong>des</strong> ménages du pays. Ces ménages se répartissent en1 216 879 (85,4 %) en milieu rural et 208 030 (14,6 %) en milieu urbain.Sur un total de 322 664 ménages non agricoles (18,5 % de l’ensemble <strong>des</strong> ménages), il y en a258 626 (80,2 %) dans le milieu urbain contre 64 038 (19,8 %) en milieu rural.2.3. PLAN DE SONDAGE ENVISAGERappel de l’Objectif : estimer les effectifs de <strong>volailles</strong> en élevage <strong>familial</strong> sur toute l’étenduedu territoire : 13 régions, 45 provinces.EchantillonnageMéthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 13


L’approche retenue est celle d’une enquête par sondage. Le plan de sondage qui sera appliquéest un sondage à deux degrés sans stratification.L’unité de sondage <strong>au</strong> premier degré est le village tel que retenu par le Recensement Généralde la Population et de l’Habitat (RGPH). Les villages seront tirés avec une probabilitéproportionnelle à leur taille en ménages agricoles.Les unités secondaires sont tirées par la méthode du sondage aléatoire simple.Domaines d’étudeUn domaine concerne une population ou un sous-groupe spécifique pour lequel noussouhaitons obtenir <strong>des</strong> estimations d’enquête séparées. Notre domaine ici correspond <strong>au</strong>x 45provinces, ces provinces se regroupent en 13 régions. Aucune stratification ne sera réalisée.Ainsi, les estimations <strong>des</strong> différents indicateurs seront faites pour chacune <strong>des</strong> 45 provinces,pour les 13 régions et pour le nive<strong>au</strong> national.Base de sondageL’unité statistique est le ménage ou la concession <strong>au</strong> cas où la distinction ne pourrait êtreprécisée <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> ménage (la concession peut renfermer plusieurs ménages). Mais il paraîtplus judicieux de considérer le ménage et non la concession <strong>au</strong> risque d’observer <strong>des</strong> blocagespour le ciblage <strong>des</strong> unités répondantes (en effet, nous pouvons ne pas trouver de répondantfiable pour la concession et le risque de disposer d’informations encore plus vagues est grandà ce nive<strong>au</strong>). Les indicateurs concerneront donc les ménages. La base de sondage est la liste<strong>des</strong> unités d’échantillonnage possibles. Il y <strong>au</strong>ra une base de sondage <strong>au</strong> premier degré et unebase de sondage <strong>au</strong> deuxième degré.Il s’agit de rechercher la base la mieux adaptée à la situation en tenant compte <strong>des</strong> aspects dequalité et de coût.L’unité statistique <strong>au</strong> premier degré utilisée pour la mise en œuvre de l’opération sera levillage. L’unité <strong>au</strong> second degré sera le ménage agricole. La définition du ménage est lasuivante : « est considéré comme ménage agricole, tout ménage qui a déclaré pendant leRGPH 2006 pratiquer l’une <strong>au</strong> moins <strong>des</strong> activités suivantes : cultures temporaires(pluviales, horticoles), l’élevage ou l’arboriculture fruitière. ».Le champ géographique : La définition du ménage agricole montre que le milieu urbain encompte également (14,6 %). Cependant, les ménages urbains pratiquant de l’élevage <strong>familial</strong>de <strong>volailles</strong> ont un poids négligeable pour Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. La base <strong>des</strong>ondage sera constituée de tous les ménages agricoles qui ne font pas partie <strong>des</strong> communesurbaines de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Cette base est constituée de 1 329 439ménages dont 1 209 485 (91 %) en milieu rural.Unités d’observation : Les unités d’observation sont les mêmes que les unités statistiques <strong>au</strong>second degré. Ce sont les ménages agricoles.Unités répondantes : Les unités répondantes dans le cadre de l’enquête sur les effectifs de<strong>volailles</strong> en milieu <strong>familial</strong> seront les chefs de ménages.Elaboration de la base de sondage <strong>au</strong> premier degréSelon le RGPH 2006, la liste <strong>des</strong> villages sont <strong>au</strong> total 8 854 <strong>au</strong> <strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong>. Cette liste peutconstituer l’univers dans lequel sera extraite la base de sondage <strong>au</strong> premier degré qui seradéfinie à partir du nombre de ménages <strong>des</strong> villages. Le nombre de villages évolue très peu etest administrativement maîtrisé. Ainsi, selon l’année du déroulement de l’enquête sur lesMéthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 14


effectifs de <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es, une actualisation du nombre de villages peut être facilementréalisée. De même, le nombre de ménages évolue très lentement en milieu rural. Il évoluerelativement plus rapidement en milieu urbain du fait surtout de l’exode rural. Le nombre deménages recensés en 2006 peut toujours être utilisé pour donner un poids à chaque village.Elaboration de la base de sondage <strong>au</strong> second degréLa base de sondage <strong>au</strong> second degré sera constituée de l’ensemble <strong>des</strong> ménages agricoles. Leménage agricole est l’unité socio-économique de base <strong>au</strong> sein de laquelle les différentsmembres, apparentés ou non, vivent dans la même maison ou concession, mettent en communleurs ressources et satisfont en commun à l’essentiel de leurs besoins alimentaires et <strong>au</strong>tresbesoins vit<strong>au</strong>x, sous l’<strong>au</strong>torité d’une seule et même personne appelée chef de ménage.Type de sondageDeux étapes seront effectuées pour établir la base de sondage : (i) sélection d’unités <strong>au</strong>premier degré ou unités primaires et (ii) <strong>au</strong> second degré, sélection d’unités d’échantillonnageélémentaires <strong>au</strong> sein <strong>des</strong> unités primaires. Dans le cas présent, les villages seront choisis lorsd’une première étape et un échantillon de ménages agricoles de chacun lors de la secondeétape.Le plan de sondage adopté est donc à deux degrés. Il repose sur la subdivision du pays en 45domaines qui correspondent <strong>au</strong>x provinces. Celles-ci présenteraient <strong>des</strong> caractéristiquesrelativement homogènes du point de vue social (pratiques d’élevage de <strong>volailles</strong>). Aussi, lestirages seront effectués de façon indépendante dans chaque province. Dans une province, lesunités primaires de sondage (UPS) qui correspondent <strong>au</strong>x villages seront tirées sans remise,par probabilités inégales proportionnellement <strong>au</strong> nombre de ménages agricoles (sondagePISR). Les unités secondaires de sondage (USS) ou ménages seront choisies dans chaqueUPS par probabilités égales sans remise, à raison de 5 unités par village sélectionné (sondagePESR).Taille de l’échantillon <strong>au</strong> premier degréLa taille de l’échantillon nécessaire pour l’enquête sera déterminée par ses objectifs et/ou parles contraintes budgétaires. En effet, avec 200 enquêteurs par exemple, il sera peu indiqué deprendre un échantillon de plus de 1 000 villages (5 villages par enquêteur).Les enquêtes par sondage permettent d’obtenir de très bons résultats à partir d’échantillonsreprésentatifs. Cette approche méthodologique correctement mise en œuvre, a le tripleavantage de réduire sensiblement le coût de l’opération, d’améliorer la qualité de la collecte etde l’exploitation <strong>des</strong> données, et de fournir <strong>des</strong> indicateurs fiables et diversifiés.Le choix d’une donnée fondamentale de la population à étudier s’impose dans l’élaborationd’un plan de sondage. Elle doit permettre de calculer une précision déterminée mesurable soitpar (i) l’écart type, (ii) le coefficient de variation, (iii) l’intervalle de confiance à 95 %(environ 2 écarts types).Une taille de l’échantillon peut être calculée sur cette base dans les provinces. Cette procédureest à reproduire dans chaque province, le but visé reste l’obtention de résultats significatifs <strong>au</strong>nive<strong>au</strong> national, régional et provincial. Ces différentes tailles ajustées permettront d’estimer lenombre de villages échantillons à tirer dans chaque province. Le nombre ainsi obtenu seraretenu s’il est inférieur <strong>au</strong> nombre total de villages dans une province ; <strong>au</strong> cas où il estsupérieur ou égal, on retient l’entièreté du nombre de villages de la province considérée. Cetteprocédure permettra de retenir 1 000 villages comme échantillon <strong>au</strong> premier degré sur un totalde 8 710 pour tout le pays.Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 15


Taille de l’échantillon <strong>au</strong> deuxième degréL’échantillon <strong>au</strong> second degré est constitué <strong>des</strong> ménages tirés dans les villages échantillons. Ilest d’environ 5 000 ménages pour un nive<strong>au</strong> de confiance de 95 %.Organisation du tirage <strong>au</strong> premier degréC’est la méthode du sondage à probabilité inégale qui sera utilisée. La probabilité d’apparitiond’un village est proportionnelle à sa taille en termes de nombre de ménages agricoles.Le terme probabilité proportionnelle à la taille (PPT) signifie que les villages plus grands ontune chance plus grande de sélection que les villages plus petits. L’utilisation de la procédurede sélection PPT exige qu’une base d’échantillonnage de villages avec <strong>des</strong> mesures de taillesoit disponible avant la sélection de l’échantillon. La taille s’entend ici en nombre de ménagesagricoles.La méthode utilisée sera le tirage d’un échantillon systématique aléatoire de villages avecPPT. Les étapes sont :i) Préparer une liste <strong>des</strong> unités d’échantillonnage du premier degré (à savoir les villages)avec une taille pour chacune exprimée en nombre de ménages ;ii) En commençant en h<strong>au</strong>t de la liste, faire la somme cumulative de la taille et marquerces chiffres dans une colonne à côté de la mesure de la taille pour chaque unité ;iii) Calculer le pas de sondage (k) en divisant la somme cumulative totale de la taille pourle domaine (S) par le nombre planifié d’unités devant être choisies (a), k=S/a ;iv) Choisir un nombre aléatoire (Début Aléatoire ou DA) entre 1 et k. Comparer cenombre avec la colonne de la somme cumulative de la taille. L’unité dans laquelleentre le chiffre DA est la première unité de l’échantillon ;v) Les unités suivantes sont choisies en ajoutant l’intervalle d’échantillonnage k <strong>au</strong>nombre identifié à l’étape précédente (iv) : DA+k, DA+2k, DA+3k, etc. ;vi) Cette procédure est suivie jusqu’à ce que la liste soit épuisée.Cette procédure est relativement efficace du point de vue précision de l’échantillonnage. Un<strong>au</strong>tre avantage est que si, un nombre égal d’éléments est choisi dans chaque grappe lors de laseconde étape de la sélection de l’échantillon, le résultat final sera un échantillon où chaqueménage a la même probabilité générale de sélection (c’est l’<strong>au</strong>to-pondération). Cela offre ungrand avantage lors de l’analyse de données.La procédure de tirage adoptée est le tirage systématique proportionnel à la taille (nombre deménages) <strong>des</strong> villages dans chaque province.Organisation du tirage <strong>au</strong> deuxième degréUne fois les unités du premier degré tirées, on procèdera <strong>au</strong> tirage <strong>des</strong> unités secondaires parle sondage aléatoire simple. Il est proposé le nombre de 5 ménages par unité de sondage <strong>au</strong>premier degré échantillonnée.2.4. FORMULES D’ESTIMATIONAvec ce plan de sondage envisagé, on peut déjà penser à l’extrapolation <strong>des</strong> données quiseront obtenues.Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 16


Coefficients d’extrapolationLes poids compensent les probabilités inégales de sélection. La méthode standard pourcorriger ces probabilités inégales consiste à appliquer <strong>des</strong> poids d’échantillonnage <strong>au</strong>xdonnées de l’enquête pendant l’analyse en multipliant la valeur de l’indicateur par le poids. Lepoids qui convient pour chaque sujet de l’échantillon est la réciproque de la probabilité <strong>des</strong>élection de ce sujet ou l’inverse de la probabilité.w=1/π i où w=poids d’échantillonnage pour les éléments du village i et π i =probabilité <strong>des</strong>élection pour les ménages du village i.Les probabilités de sélection π i doivent être calculées pour déterminer les poids del’échantillonnage.Après la collecte et la saisie <strong>des</strong> données dans une base informatique, la seconde étape seral’analyse <strong>des</strong> données. Pour ce faire, il f<strong>au</strong>t calculer les divers indicateurs. Dans notre cas,deux questions essentielles liées à l’analyse sont très influencées par la manière dont esteffectué l’échantillonnage : poids de l’échantillon et calcul <strong>des</strong> erreurs types <strong>des</strong> estimations<strong>des</strong> enquêtes.Autres résultatsL’estimation de l’effectif ou de la proportion <strong>des</strong> individus d’un sous-ensemble de l’universsondé se déduira également de ce qui précède, l’effectif et la proportion étant <strong>des</strong> casparticuliers de total et de moyenne respectivement.Variances <strong>des</strong> estimateursLe présent plan de sondage est à deux degrés de sélection. De ce fait, les formules classiquesstandard utilisées pour les échantillons aléatoires simples sont inadaptées pour l’estimation<strong>des</strong> variances <strong>des</strong> erreurs type car elles sous-estimeraient les variances à <strong>des</strong> degrés divers.On peut utiliser <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> d’estimation de la variance qui rendent compte du plan <strong>des</strong>ondage utilisé. La méthode de Jackknife de calcul de la variance et la méthode Taylor delinéarisation peuvent être utilisées.2.5. QUESTIONNAIRESLes questionnaires sont <strong>des</strong>tinés à collecter les informations concernant les effectifs <strong>des</strong><strong>volailles</strong> en élevage <strong>familial</strong>. En outre, ils devront permettre d’estimer les évolutions <strong>des</strong>effectifs pendant une période, notamment l’année. Il importe donc que les questionnairescomportent <strong>au</strong>ssi bien <strong>des</strong> cellules d’enregistrement <strong>des</strong> effectifs mais <strong>au</strong>ssi d’<strong>au</strong>tresévénements, en l’occurrence les sorties et entrées de <strong>volailles</strong> <strong>au</strong> sein de l’élevage <strong>familial</strong>.2.5.1. Les données à collecterEspèce de volailleLes <strong>volailles</strong> concernées sont les poules, les pinta<strong>des</strong>, les dindons, les canards et les pigeons.EffectifsIl s’agit de l’effectif total estimé présent le jour du passage de l’enquêteur dans le ménage.Celui-ci veillera à être le plus proche possible de la réalité en guidant l’enquêté et en faisant<strong>des</strong> recoupements logiques entre ses déclarations <strong>au</strong> cours de l’entretien et d’<strong>au</strong>tresinformations recueillies <strong>au</strong>près d’informateurs clés.Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 17


EntréesElles ne concerneront que les nouvelles introductions qui peuvent provenir <strong>des</strong> achatseffectués en vue de renforcer les effectifs, <strong>des</strong> dons reçus de l’extérieur, <strong>des</strong> confiages et <strong>des</strong>prêts.L’ensemble <strong>des</strong> acquisitions par achat intervenues <strong>au</strong> cours <strong>des</strong> douze derniers mois est assezbien cerné car il ne concerne généralement que <strong>des</strong> reproducteurs pour combler un vide.Les <strong>au</strong>gmentations d’effectifs dues <strong>au</strong>x éclosions ne seront pas recueillies, les informationscollectées en la matière revêtent très peu de fiabilité.SortiesIl s’agit de tous les événements qui diminuent le nombre de <strong>volailles</strong> du ménage.Les sorties se regroupent en leurs principales composantes suivantes :- Ventes : il s’agit <strong>des</strong> effectifs prélevés en vue <strong>des</strong> ventes. Les motifs de ventes sontconnus (fêtes de fin d’année et fêtes religieuses, rentrée scolaire, …) et les effectifs decette catégorie de prélèvement peuvent être en principe bien cernés.- Consommations : il s’agit <strong>des</strong> prélèvements effectués en vue de la consommation <strong>au</strong>sein du ménage. Vu la relative rareté de ces événements dans l’année (lesconsommations arrivent généralement en période de fêtes seulement et lors du séjourd’un visiteur de marque), ce chiffre devrait être assez bien perçu.- Mortalités : Celles-ci ne concerneront pas les poussins et pintade<strong>au</strong>x car la mortalitéest souvent importante en élevage <strong>familial</strong> et les effectifs morts ne comportent <strong>au</strong>cunavantage et ne font pas l’objet de comptabilisation par le producteur.- Anim<strong>au</strong>x volés, égarés ou victimes de prédation : il s’agit <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> disparues duménage.- Autres prélèvements (Dons, Sacrifices,…) : ils concernent tous les effectifs prélevésen vue d’offrir en cade<strong>au</strong> ou en sacrifice.Services de proximitéIl s’agit de cerner les possibilités d’accès <strong>au</strong>x services de santé vétérinaire. Les principalesinterventions sollicitées sont :- la vaccination : il s’agira de se renseigner sur la pratique de la vaccination <strong>au</strong> profit <strong>des</strong>es <strong>volailles</strong> <strong>au</strong> cours <strong>des</strong> 12 derniers mois.- le déparasitage : les opérations de déparasitage seront enregistrées par l’enquêteur.- la distance séparant l’exploitation du service de santé vétérinaire : il s’agit d’évaluerles conditions d’accès <strong>au</strong> poste vétérinaire.Aliments utilisésCette rubrique nous renseigne sur les conditions d’alimentation <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es. Lesaliments utilisés concerneront :- les termites : généralement réservées <strong>au</strong>x poussins, l’utilisation de termites montre unminimum d’encadrement du producteur vis-à-vis de sa basse-cour.- les céréales : la distribution <strong>des</strong> céréales <strong>au</strong>x <strong>volailles</strong> sera également renseignée.Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 18


Appartenance relative <strong>des</strong> <strong>volailles</strong>Il s’agit de cerner les groupes propriétaires <strong>des</strong> <strong>volailles</strong>. Il semble très difficile voireimpossible d’obtenir l’effectif exact, on approchera la tendance dans chaque ménage. Lescatégories de propriétaires sont :- les jeunes :- les femmes :- les hommes :Accès <strong>au</strong> marché (facilité d’accès en enregistrant notamment la distance du marché le plusproche).Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 19


2.5.2. Eb<strong>au</strong>che <strong>des</strong> fiches d’enquêteLes fiches d’enquête comporteront trois volets : (i) le volet portant sur l’identification du ménage enquêté (<strong>au</strong>x fins de vérification/contrôle), (ii) le voletportant sur l’information sur les <strong>volailles</strong> du ménage (effectifs et événements) et (iii) le volet relatif <strong>au</strong>x <strong>au</strong>tres indicateurs.2.5.2.1 Volet Identification2.5.2.1.1 Province……………………………………………………………………………………2.5.2.1.2 Commune…………………………………………………………………………………2.5.2.1.3 Village/Secteur………………………………………………………………………….(les provinces,communes, villages etsecteurs serontdésignés par leurnuméro)2.5.2.1.4 Numéro du ménage………………………………………………………………………2.5.2.1.5 Nom et Prénom(s) du Chef de ménage……………………………………………………2.5.2.1.6 Nom et Prénom(s) de l’enquêteur…………………………………………………………2.5.2.1.7 Date de collecte <strong>des</strong> données……………………………………………………………… / /2.5.2.1.8 Nom et Prénom(s) du Contrôleur…………………………………………………………


2.5.2.2. Volet Informations sur les effectifs et événementsEspècevolailleEffectif totalprésentEffectifsvendusEffectifsconsommésMortalitésenregistréesVolailles voléesou égaréesDons/sacrifices/etc.Nouvellesintroductions2.5.2.2.1Poules2.5.2.2.2Pinta<strong>des</strong>2.5.2.2.3Dindons2.5.2.2.4Canards2.5.2.2.5PigeonsMéthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 21


2.5.2.3. Volet relatif <strong>au</strong>x <strong>au</strong>tres indicateurs2.5.2.3.1 Appartenance relative <strong>des</strong> <strong>volailles</strong>2.5.2.3.1.1 Proportion appartenant <strong>au</strong>x hommes :………2.5.2.3.1.2 Proportion appartenant <strong>au</strong>x femmes :………(Notation : 1 pour la totalité, 2 pour la moitié, 3 pour letiers, 4 pour le quart)2.5.2.3.1.3 Proportion appartenant <strong>au</strong>x jeunes :………2.5.2.3.2 Accès <strong>au</strong>x services de santé vétérinaire2.5.2.3.2.1 Nombre de <strong>volailles</strong> vaccinées :……………2.5.2.3.2.2 Nombre de <strong>volailles</strong> déparasitées :……………(Notation : inscrire le nombre de <strong>volailles</strong> concernées par lavaccination et les déparasitages et inscrire la distanceapproximative séparant le ménage du poste vétérinaire en km)2.5.2.3.2.3 Distance du poste vétérinaire le plus proche :………..2.5.2.3.3 Alimentation <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> et accès <strong>au</strong> marché2.5.2.3.3.1T<strong>au</strong>x d’utilisation <strong>des</strong> céréales pour l’alimentation :…2.5.2.3.3.2T<strong>au</strong>x d’utilisation <strong>des</strong> termites pour l’alimentation:……(Notation : inscrire pour les t<strong>au</strong>x : 1 pour totalité, 2 pourmoitié, 3 pour tiers, 4 pour quart et inscrire la distanceséparant le ménage du marché en km)2.5.2.3.3.3 Distance du marché le plus proche :…………Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 22


2.6. Calendrier d’exécutionL’enquête sur les effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> <strong>Burkina</strong> <strong>Faso</strong> peut se réaliser en moinsd’un trimestre et les différentes activités pour la mise en œuvre de l’opération peuvents’enchainer comme suit :Préparation de l’enquête :(i) Information/sensibilisation <strong>des</strong> populations : 15 jours(ii) Recrutement/formation <strong>des</strong> enquêteurs : 10 joursRéalisation de l’enquête :(i) Collecte <strong>des</strong> données : 15 jours(ii) Saisie <strong>des</strong> données : 10 jours(iii) Apurement <strong>des</strong> données : 10 jours(iv) Traitement/Analyse/Publication <strong>des</strong> données : 30 joursMéthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 23


2.7. Evaluation <strong>des</strong> moyens humainsVillagesProvinceEchantil Ménages Enquêteurs ContrôleursTotallonBAM 260 33 166 7 2BAZEGA 192 24 122 5 2BOUGOURIBA 115 15 73 3 1BOULGOU 297 38 189 8 3BOULKIEMDE 149 19 95 4 1COMOE 39 5 25 1 0GANZOURGOU 247 32 158 6 2GNAGNA 292 37 186 7 2GOURMA 295 38 188 8 3HOUET 100 13 64 3 1KADIOGO 148 19 94 4 1KENEDOUGOU 77 10 49 2 1KOSSI 286 36 182 7 2KOURITTENGA 249 32 159 6 2MOUHOUN 188 24 120 5 2NAHOURI 149 19 95 4 1NAMENTENGA 182 23 116 5 2OUBRITENGA 217 28 138 6 2OUDALAN 162 21 103 4 1PASSORE 228 29 145 6 2PONI 370 47 236 9 3SANGUIE 112 14 71 3 1SANMATENGA 440 56 280 11 4SENO 197 25 126 5 2SISSILI 113 14 72 3 1SOUM 189 24 121 5 2SOUROU 160 20 102 4 1TAPOA 215 27 137 5 2YATENGA 401 51 256 10 3ZOUNDWEOGO 172 22 110 4 1BALE 135 17 86 3 1BANWA 104 13 66 3 1IOBA 170 22 108 4 1KOMANDJOARI 50 6 32 1 0KOMPIENGA 47 6 30 1 0KOULPELOGO 202 26 129 5 2KOURWEOGO 86 11 55 2 1LERABA 6 1 5 0 0LOROUM 109 14 70 3 1NAYALA 113 14 72 3 1NOUMBIEL 123 16 78 3 1TUY 103 13 66 3 1YAGHA 115 15 73 3 1ZIRO 137 17 87 3 1ZONDOMA 100 13 64 3 1TOTAL 7 841 1 000 5 000 200 67Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 24


2.8. Budget estimatifUne telle opération pourrait être réalisée avec un budget de cinquante millions de francs cfa.L’estimation sommaire <strong>des</strong> coûts se présente comme suit :DésignationNbpersonnesNb joursT<strong>au</strong>xjournalierMontanttotalInformation/sensibilisation 3 000 000Recrutement/formation 3 000 000Paiement enquêteurs 200 15 5 000 15 000 000Indemnités contrôleurs 70 15 10 000 10 500 000Indemnités superviseurs 13 10 15 000 1 950 000Indemnités équipe centrale (chefprojet, coordonnateur technique,équipe analyse)5 30 25 000 3 750 000Paiement <strong>des</strong> agents de saisie 20 10 10 000 2 000 000Documents (fiches d’enquête,manuels, fournitures diverses,publication résultats, …)2 500 000Matériel divers 1 000 000Sessions de restitution 3 000 000TOTAL OPERATION 45 700 000Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 25


3. AUTRES METHODES ISSUES DE LA RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUELa plupart <strong>des</strong> enquêtes menées sur la productivité <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> en milieu rural sont fondéessur <strong>des</strong> enquêtes individuelles. Il existe <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> d’enquête qui ont pour objectif undiagnostic rapide de la productivité <strong>des</strong> troupe<strong>au</strong>x (BEEBE, 1985; MONVAL, 1992;MATANMI et al., 1995). La méthode utilisée par la Faculté <strong>des</strong> Sciences Agronomiques <strong>au</strong>Bénin est basée sur la complémentarité <strong>des</strong> différentes métho<strong>des</strong> de collecte de données:réunions de groupes avec les éleveurs, enquêtes individuelles dans les élevages, unrecensement du cheptel aviaire et un suivi <strong>des</strong> élevages.3.1. Premières étape: Evaluation globale de la situation avicole <strong>au</strong> début de l’étude.Afin d’avoir une vue d’ensemble socio-économique plutôt que technique et de disposerrapidement d’informations pour décrire l’élevage d’une zone dans un contexte large, on faitdans un premier temps <strong>des</strong> réunions de groupes. On choisira comme unité statistique non pasl’unité villageoise mais le hame<strong>au</strong> ou le quartier du village. De cette manière, on a une plusgrande homogénéité ethnique, socio-économique et <strong>des</strong> techniques d’élevage. Ce choix estmotivé par l’avantage de transparence qui élimine les biais dus à la réticence de révéler lespropriétés, les attributs et les pratiques individuelles. Les questions formulées <strong>au</strong> cours de cediagnostic rapide abordent les points suivants :• le milieu humain (activités, motivation, tabou)• la conduite de l’élevage avicole (bâtiment, mode de conduite, alimentation,hygiène, production, stratégie de production)• <strong>des</strong>cription phénotypique <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> élevées.Cette méthode ne permet pas d’avoir toutes les informations nécessaires. L’importance <strong>des</strong>contraintes et problèmes évoqués par les éleveurs sont estimés en tenant compte du consensusfinal <strong>des</strong> opinions <strong>des</strong> participants. Des variables sont ainsi rangées par rapport à d’<strong>au</strong>tres.C’est par un séjour prolongé <strong>au</strong> village <strong>des</strong> enquêteurs pour le recensement et le suivi dequelques élevages que <strong>des</strong> informations précises peuvent être apportées. Par le diagnosticrapide les résultats obtenus sont souvent en accord soit avec les suivis effectués, soit avec lesrésultats <strong>des</strong> enquêtes individuelles. En effet, les résultats de suivi d’élevage de pinta<strong>des</strong>effectués par CHRYSOSTOME et al. (à paraître) ont confirmé les dires <strong>des</strong> paysans qui <strong>au</strong>cours <strong>des</strong> entretiens de groupe ont affirmé que l’éleveur de pintade tire plus de profit de lavente <strong>des</strong> oeufs que de celle <strong>des</strong> anim<strong>au</strong>x.Au cours de l'entretien, le dialogue à sens unique doit être le plus souvent évité. On prend lesoin de faire participer tous les paysans présents à la réunion pour que le débat soit animé parle maximum de participants et qu'un groupe influent, ne monopolise la parole pour fairepasser son point de vue.A la fin de chaque séance, <strong>des</strong> visites <strong>des</strong> lieux sont effectuées pour mieux appréhendercertains points et vérifier directement sur le terrain les caractéristiques <strong>des</strong> phénomènesdécrits par les paysans (type d'habitats, phénotypes, <strong>au</strong>tres équipements).Par ailleurs, les réunions de groupes sont une occasion de valider les questions <strong>des</strong> enquêtesindividuelles qui aborderont les mêmes sujets. Ces réunions de groupes et les observationsdirectes, quel que soit les soins apportés à leurs réalisations, ne fournissent qu'uneMéthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 26


photographie plus ou moins détaillée <strong>des</strong> systèmes d'élevage de la volaille. Ces outils vontnous servir surtout à situer les problèmes. Ils ne sont pas suffisamment précis pour tirer <strong>des</strong>conclusions concernant le fonctionnement du système d'élevage de la pintade. C'est pourquoiil f<strong>au</strong>t procéder à <strong>des</strong> enquêtes individuelles et à <strong>des</strong> suivis d'élevage de <strong>volailles</strong> en milieuvillageois.Deuxième étape: enquêtes individuellesSur la base du guide d'entretien, un questionnaire est élaboré pour avoir <strong>des</strong> précisions surcertains points (effectifs, utilisation d'équipements, etc.). Les rubriques retenues sont cellesjugées pertinentes et qui suscitent <strong>des</strong> réponses susceptibles d'apporter un éclairage suffisantsur les pratiques décrites par les paysans lors <strong>des</strong> séances d'entretiens. Il s'agit par exemple dela répartition <strong>des</strong> tâches pour l'entretien <strong>des</strong> <strong>volailles</strong>, du pourcentage <strong>des</strong> différentsphénotypes, de la constitution <strong>des</strong> troupe<strong>au</strong>x, <strong>des</strong> différentes catégories de bâtimentsd'élevage. La rubrique effectif étant jugée pertinente (les données précises font déf<strong>au</strong>t dans cedomaine) il f<strong>au</strong>t l'aborder sous forme de recensement.Troisième étape: Mise en place du recensement (choix <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> et modalité derecensement)En se basant sur les résultats <strong>des</strong> entretiens avec les paysans et les agents du développement, ilest possible de dégager <strong>des</strong> informations permettant d'orienter les modalités du recensement etde formuler <strong>des</strong> hypothèses sur les pério<strong>des</strong> d'intervention. Ces informations de base peuventêtre les suivantes :• existence d’une variation saisonnière <strong>des</strong> effectifs;• pontes et éclosions plus nombreuses pendant la saison <strong>des</strong> pluies ;• maladie de Newcastle qui sévit sous forme épizootique pendant la saison sèche etfroide ;• disponibilités alimentaires subissant <strong>des</strong> variations (abondance en fin de saison <strong>des</strong>pluies, pénurie en fin de saison sèche).En pratique, trois pério<strong>des</strong> peuvent être alors retenues pour réaliser ces recensements:• début de la saison <strong>des</strong> pluies,• pendant la saison <strong>des</strong> pluies et en saison sèche.• La technique de sondage peut être utilisée.Pour chaque concession visitée, on enregistre l'effectif <strong>des</strong> <strong>volailles</strong>, le nombre de jeunes demoins de cinq mois, le nombre d'adultes, le nombre de mâles, de femelles (par espèce) et lenombre de personnes habitant la concession. Compte tenu <strong>des</strong> informations souventdisponibles (nombre d'habitants), la donnée qui paraît extrapolable est le nombre de <strong>volailles</strong>par habitant.Quatrième étape: Élaboration d'une typologie de fonctionnementLes réunions de groupes et les observations directes nous donnent une vision globale de lasituation mais il existe une diversité dans le fonctionnement <strong>des</strong> exploitations. Cette diversitédans la manière de produire (existence de différents mo<strong>des</strong> d'habitat par exemple) pourraitentraîner <strong>des</strong> répercussions <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>des</strong> choix pour le développement de l'élevageMéthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 27


traditionnel de la volaille. C'est pourquoi il est jugé nécessaire <strong>au</strong> cours <strong>des</strong> enquêtesindividuelles d'accroître les connaissances en ce qui concerne les éleveurs, puis de discernerles différents déterminants de la conduite <strong>des</strong> troupe<strong>au</strong>x et de connaître les diversescontraintes qui s'exercent sur cette activité <strong>au</strong> sein <strong>des</strong> exploitations pour dégager lespossibilités de développement de l'élevage avicole. Pour cela, nous considérons l'exploitationcomme un système et il s'agit d'identifier <strong>des</strong> groupes d'exploitations assez semblables entreelles pour présenter les mêmes caractéristiques de fonctionnement. Les mêmes types d'actionstechniques doivent être applicables à ces groupes.Pour identifier, décrire et analyser les différents types de fonctionnement, l’enquêteindividuelle par le biais de laquelle sont collectées <strong>des</strong> données sur l'environnement socioéconomiquede l'éleveur et sur les systèmes de production qu'il met en oeuvre permetl'élaboration de la typologie <strong>des</strong> systèmes d'élevage avicole existants en fonction de diverscritères :• nature du troupe<strong>au</strong> : nombre d'espèces élevées, présence d'espèces qui se vendent bien;• importance du matériel d'élevage ;• situation sociale <strong>des</strong> éleveurs, leur(s) objectif(s) ;• informations sur les culturesL'élaboration d'une typologie consiste à agréger les exploitations selon leur fonctionnement etce, par regroupements successifs. Puis on élabore, à partir de critères simples, une clépermettant une affectation rapide <strong>des</strong> exploitations <strong>au</strong>tres que celles de l'échantillon. Cettedémarche utilisée est définie par CAPILLON (1993).Cinquième étape: Suivi d’élevagesLe suivi d'élevages présente, sur les enquêtes instantanées précédemment décrites (réunionsde groupes et observations directes), l'avantage de situer l'évolution dans le temps <strong>des</strong>performances de la volaille à l'aide d'un diagnostic zootechnique de l'élevage avicole enmilieu villageois. Pour cela nous devons connaître les performances <strong>des</strong> anim<strong>au</strong>x, mettre enévidence les facteurs limitants, et définir les relations <strong>des</strong> troupe<strong>au</strong>x de la basse-cour avec les<strong>au</strong>tres éléments du système. Les éleveurs doivent être retenus à l'issue <strong>des</strong> réunions degroupes. Ils doivent être volontaires, disponibles et leurs anim<strong>au</strong>x facilement capturables.A la première visite, la concession de chaque éleveur retenu reçoit un numéro de code et lesanim<strong>au</strong>x peuvent être identifiés par <strong>des</strong> rubans numérotés, attachés <strong>au</strong>x ailes. Leur couleurvarie pour chaque concession. A chaque visite, un recensement complet <strong>des</strong> oise<strong>au</strong>x doit êtreréalisé, les flux mensuels d'anim<strong>au</strong>x notés: achats, éclosions, dons, ventes, abattages,mortalités, disparitions et confiages. Le confiage consiste, pour certains éleveurs à faire garderleurs <strong>volailles</strong> chez le voisin; celui-ci assure l'élevage, qui sera partagé en fonction <strong>des</strong>modalités bien définies. Outre l'enregistrement de ces événements, les performances decroissance et de reproduction sont mesurées. Tous ces enregistrements sont mensuels. Lespourcentages d'oeufs vendus ou incubés et l'éclosabilité ont été établis à partir <strong>des</strong>déclarations <strong>des</strong> éleveurs et de l'étude détaillée <strong>des</strong> couvées.Traitement <strong>des</strong> donnéesRéunions de groupe et observation directeMéthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 28


Après chaque série d'entretiens, se tiennent <strong>des</strong> discussions avec l'équipe ayant mené lesdébats; après la mise en commun <strong>des</strong> observations, celles-ci ont été formalisées.Suivi <strong>des</strong> élevagesDes t<strong>au</strong>x d'exploitation sont calculés à partir de la mortalité et <strong>des</strong> mo<strong>des</strong> de valorisationobservés. Dans le système d'exploitation avicole villageois, la pérennité de l’élevage estassurée par la reproduction <strong>des</strong> anim<strong>au</strong>x gardés, comme en élevage <strong>des</strong> ruminants. Il estpossible alors de calculer le t<strong>au</strong>x d'exploitation mensuel pour l'année, pour les saisons, et let<strong>au</strong>x de valorisation annuel global qui est couramment appelé t<strong>au</strong>x d'exploitation annuel. Let<strong>au</strong>x d'exploitation mensuel est la somme <strong>des</strong> ventes, <strong>des</strong> abattages, <strong>des</strong> dons et confiages enproportion de l'effectif <strong>des</strong> anim<strong>au</strong>x de plus de deux mois présent dans le mois. Le t<strong>au</strong>x devalorisation annuel est défini : soit comme étant le nombre d'anim<strong>au</strong>x exploité en proportionde l'effectif moyen (T em ), soit comme étant le nombre d'anim<strong>au</strong>x exploités en proportion dunombre de jeunes âgés de deux mois réellement identifiés et entrés dans l'exploitation <strong>au</strong>cours de l'année (T en ). Le t<strong>au</strong>x d'exploitation mensuel représente le flux mensuel du troupe<strong>au</strong>.Le t<strong>au</strong>x de valorisation annuel représente le produit <strong>des</strong> oise<strong>au</strong>x nés sur l'exploitation. Cest<strong>au</strong>x ont été déterminés à partir de l'étude détaillée <strong>des</strong> flux mensuels d'anim<strong>au</strong>x, enregistréssuivant la méthode de SAUNDERS (1984).Les suivis étant mensuels, il a été défini trois pério<strong>des</strong> dans la croissance <strong>des</strong> jeunes anim<strong>au</strong>x: un mois, deux mois et <strong>au</strong>-delà de deux mois. Pour chacune de ces pério<strong>des</strong> les t<strong>au</strong>x demortalité, les t<strong>au</strong>x de mortalité par c<strong>au</strong>se peuvent être calculés.Outre ces données, les paramètres suivants sont calculés: âge d’entrée en ponte, productiond'œufs par cycle de ponte ou par an?, nombre de couvaisons par an, fertilité et t<strong>au</strong>x d’éclosion(%), performance de croissance (en g/jour ou semaine?).A partir <strong>des</strong> données relatives <strong>au</strong>x observations concernant les performances <strong>des</strong> anim<strong>au</strong>x enmilieu villageois une estimation de recettes d'élevage peut être faite.Questionnaire et recensementLes données relatives <strong>au</strong> questionnaire peuvent être traitées par <strong>des</strong> calculs statistiquessimples. L'analyse statistique <strong>des</strong> données concernant le recensement est réalisée par analysede variance. Les facteurs pris en compte sont les saisons, les régions et l'espèce.Typologie <strong>des</strong> unités d'élevage de pinta<strong>des</strong>Le guide d'analyse du fonctionnement d'une exploitation agricole à l'usage <strong>des</strong> agronomesélaboré par CAPILLON et MANICHON (1988) nous permet de structurer les informations enchapitres, de faire une synthèse sous forme d'un schéma de fonctionnement faisant apparaîtreclairement les atouts et les contraintes stratégiques de l'exploitation. Nous avons regroupé enun même type les exploitations ayant <strong>des</strong> fonctionnements similaires.ConclusionCette méthode envisagée pour l’étude de la volaille en milieu rural permet une investigationpluridisciplinaire. La conduite <strong>des</strong> élevages est mieux analysée et les contraintes majeures deMéthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 29


la production avicole clairement identifiées. Elle permet de choisir correctement les axesd’interventions et de formuler <strong>des</strong> innovations prenant en compte les objectifs <strong>des</strong> éleveurs.La base de données développée permet d’avoir <strong>des</strong> référentiels zootechniques, pathologiqueset économiques et d’expliquer la variabilité <strong>des</strong> performances obtenues.Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 30


NLes chiffres à l'intérieurreprésentant la densité0OSE01051112131270 0 70 140 KilomètresEffectif <strong>des</strong> canards et dindons141747 - 233974233975 - 426801426802 - 805389805390 - 1531902NLes chiffres à l'intérieurreprésentant la densité5OSE241223502570567132670 0 70 140 KilomètresEffectif <strong>des</strong> pinta<strong>des</strong>638286 - 999049999050 - 14959111495912 - 20715692071570 - 3538510Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 31


NLes chiffres à l'intérieurreprésentant la densité28OSE116978716233617513739119347170 0 70 140 KilomètresEffectif <strong>des</strong> poules2857 - 1132611327 - 1866318664 - 2560425605 - 46808NSAHELOSENORDCENTRE NORDBOUCLE DU MOUHOUNPLATEAU CENTRALESTHAUTS-BASSINSCASCADESSUD OUESTCENTRE OUESTCENTRECENTRE SUDCENTRE EST70 0 70 140 KilomètresLégendePoulesPinta<strong>des</strong>Can&DindVolaillesMéthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 32


NLes chiffres à l'intérieurreprésentant la densitéSAHEL33OSENORD140CENTRE NORD108BOUCLE DU MOUHOUN111HAUTS-BASSINS145PLATEAU CENTRALCENTRE386 198ESTCENTRE OUEST46232163217CENTRE ESTCENTRE SUDCASCADES47SUD OUEST9770 0 70 140 KilomètresEffectif de la volaille7329 - 1104511046 - 1840018401 - 2574825749 - 44109Méthodologie d’estimation <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> <strong>volailles</strong> <strong>familial</strong>es <strong>au</strong> BF – OSRO/BKF/601/USA 33


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