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Rapport de l'Atelier - fao ectad bamako

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<strong>Rapport</strong> <strong>de</strong> l’AtelierContrôle et prévention <strong>de</strong> la rage au CamerounComment améliorer la collaboration entre les acteurs clés ?Yaoundé, Djeuga palace, 13 et 14 juin 2012<strong>Rapport</strong> rédigé par les rapporteursMme Dibongue Marie Elisabeth (DLM/MINSANTE) - 1 er <strong>Rapport</strong>eurDr Zambou Henri René (EQUAVET/ONVC) - 2 ème <strong>Rapport</strong>eur<strong>Rapport</strong> édité parKatinka <strong>de</strong> Balogh (FAO, Rome)Charles Bebay (FAO, Rome)Août 20121


Table <strong>de</strong>s matièresAcronymesRésuméPartie 1 - Déroulement quotidien <strong>de</strong> l’atelierJour 1Jour 2Résolution et recommandations <strong>de</strong> l’atelierPartie 2 – AnnexesAnnexe 1 – suggestions d’activités sur la base <strong>de</strong>s recommandations <strong>de</strong> l’atelierAnnexe 2 - Agenda <strong>de</strong> l’atelierAnnexe 3 – Liste <strong>de</strong>s participants2


AcronymesCAP : Connaissances, Attitu<strong>de</strong>s et PratiquesCUY : Communauté Urbaine <strong>de</strong> YaoundéCZCSV : Centre Zootechnique et <strong>de</strong> Contrôle Sanitaire VétérinaireCPC : Centre Pasteur du CamerounCRTV : Cameroon Radio TelevisiondRIT: direct Rapid Immunohistochemical TestDAEPIA : Délégations d’Arrondissement <strong>de</strong> l’Elevage, <strong>de</strong>s Pêches et <strong>de</strong>s Industries AnimalesDDEPIA : Délégation Départementale <strong>de</strong> l’Elevage, <strong>de</strong>s Pêches et <strong>de</strong>s Industries AnimalesDREPIA : Délégation Régionale <strong>de</strong> l’Elevage, <strong>de</strong>s Pêches et <strong>de</strong>s Industries AnimalesECTAD: Emergency Centre for Transboundary Animal DiseasesESPV: Epi<strong>de</strong>miology and Veterinary Public health AssociationEPT: Emerging Pan<strong>de</strong>mic ThreatsFAO: Food and Agricultural Organization of the United NationsGRAPES: Global Rabies Prevention and Elimination StepsGVFI: Global Viral Forecasting InitiativeOMS : Organisation Mondiale <strong>de</strong> la SantéONSP : Observatoire National <strong>de</strong> la Santé PubliqueONVC : Ordre National <strong>de</strong>s Vétérinaires du CamerounLANAVET : Laboratoire National VétérinaireMINATD : Ministère <strong>de</strong> l’Administration Territoriale et <strong>de</strong> la DécentralisationMINEPDED : Ministère <strong>de</strong> l’Environnement, <strong>de</strong> la Protection <strong>de</strong> la nature et du DéveloppementDurableMINEPIA : Ministère <strong>de</strong> l’Elevage, <strong>de</strong>s Pêches et <strong>de</strong>s Industries AnimalesMINFOF : Ministère <strong>de</strong>s Forêts et <strong>de</strong> la FauneMINSANTE : Ministère <strong>de</strong> la Santé PubliqueUSAID: United States Agency for International DevelopmentVAR : Vaccin antirabique3


RésuméA l’initiative <strong>de</strong> la FAO, le projet IDENTIFY financé par l’USAID a organisé un atelier les 13 et 14 juillet2012 à l’hôtel Djeuga Palace (Yaoundé) sur le thème : Contrôle et prévention <strong>de</strong> la rage auCameroun : comment améliorer la collaboration entre les acteurs clés ?Son Excellence Monsieur le Ministre <strong>de</strong> l’Elevage <strong>de</strong>s Pêches et <strong>de</strong>s Industries Animales et leReprésentant <strong>de</strong> la FAO au Cameroun ont pris part à la cérémonie d’ouverture.L’atelier a offert l’opportunité aux mé<strong>de</strong>cins, aux mé<strong>de</strong>cins et techniciens vétérinaires, auxprofessionnels <strong>de</strong> l’environnement et <strong>de</strong> la faune, aux représentants <strong>de</strong>s pharmacies vétérinaires etdu secteur privé <strong>de</strong> présenter leurs diverses activités dans la prévention ou le contrôle <strong>de</strong> la rage,mais également <strong>de</strong> relever, chacun en ce qui le concerne, les difficultés rencontrées et lesopportunités existant à son niveau pour améliorer la collaboration afin <strong>de</strong> mieux prévenir etcontrôler la rage au Cameroun.Sur la base <strong>de</strong>s présentations faites et <strong>de</strong>s discussions en plénière ou dans les groupes <strong>de</strong> travail,l’atelier a mis en exergue ;Le sous rapportage <strong>de</strong>s données sur la maladie qui ne permet pas d’avoir une connaissancesatisfaisante du niveau <strong>de</strong> risque et <strong>de</strong>s actions entreprises pour sa maitrise ; L’absence <strong>de</strong> mécanismes fonctionnels <strong>de</strong> collaboration intra et intersectorielle ;L’existence <strong>de</strong>s expériences passées sur l’organisation <strong>de</strong> la prévention et <strong>de</strong> la surveillance, lagestion <strong>de</strong>s foyers <strong>de</strong> rage (riposte au foyer <strong>de</strong> rage d’Ambam). Ces expériences sont limitéesdans le temps et dans l’espace (quelques localités, communes à Kinshasa en 2007, quelquesterritoires dans le Bas-Congo) sont insuffisamment partagées pour être capitalisées et pourélaborer une stratégie <strong>de</strong> prévention et <strong>de</strong> contrôle à l’échelle régionale ou nationale,Des capacités réelles <strong>de</strong> diagnostic disponibles mais aux conditions d’accès différentes au CentrePasteur du Cameroun (Yaoundé et annexe <strong>de</strong> Garoua) d’une part, et au LANAVET d’autre part ;Le coût élevé <strong>de</strong> la prophylaxie post exposition (comprenant les sérums, les vaccins et lesnombreux déplacements vers le centre Pasteur pour les familles habitant en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s villes <strong>de</strong>Yaoundé, Douala et Garoua que cette prise en charge impose) par rapport au coût <strong>de</strong> lavaccination d’un chien, justifiant ainsi la vaccination <strong>de</strong>s chiens comme moyen <strong>de</strong> prévenir larage humaine transmise par les chiens ;L’existence du « programme national <strong>de</strong> prévention et <strong>de</strong> lutte contre les zoonoses émergenteset ré émergentes » récemment adopté par le Gouvernement camerounais. Ce programmepourrait servir <strong>de</strong> plateforme pour accueillir les activités <strong>de</strong> prévention et <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> la rageétant donné le caractère zoonotique <strong>de</strong> la maladieUne législation inadaptée et <strong>de</strong>s ressources limitées qui ne permettent pas <strong>de</strong> créer lesconditions (i) d’une connaissance du risque <strong>de</strong> la rage dans le pays, (ii) <strong>de</strong> promouvoir unecollaboration intra et intersectorielle4


Les participants ont formulé <strong>de</strong>s propositions à court et à moyen terme qui <strong>de</strong>vraient permettre <strong>de</strong>renforcer la collaboration entre les différents secteurs à savoir ;A court terme (six mois) Organiser la journée mondiale contre la rage en septembre 2012Mener <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> type CAP sur les chiens et leurs propriétaires, notamment dans la ville<strong>de</strong> Yaoundé et utiliser les conclusions <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> pour revoir la stratégie et les métho<strong>de</strong>s<strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> la population canine en liberté à YaoundéEtablir une liste <strong>de</strong> personnes issues <strong>de</strong>s différentes institutions afin <strong>de</strong> constituer un groupe<strong>de</strong> travail sur la rage, formuler leurs TDR en vue d’assurer un suivi <strong>de</strong>s recommandationsformulées mais aussi, <strong>de</strong> suggérer <strong>de</strong> manière précise la nature et le coût <strong>de</strong>s activités àmener à moyen termeHarmoniser les coûts <strong>de</strong> réalisation du diagnostic et partager cette information avec lesprofessionnels <strong>de</strong> la santé humaine et vétérinaireA moyen terme (au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> six mois)Célébrer la journée mondiale contre la rage chaque annéeDévelopper et organiser les campagnes <strong>de</strong> sensibilisation (outils, canaux <strong>de</strong> diffusion,partenariats) sur la prévention <strong>de</strong> la rage en associant les acteurs clésInscrire les activités <strong>de</strong> prévention/contrôle <strong>de</strong> la rage dans les budgets programme <strong>de</strong>sministères concernésRédiger et partager les procédures <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s personnes morduesEtablir un système d’échange <strong>de</strong>s données sur (i) les personnes mordues, (ii) la disponibilitéen produits antirabiques, (iii) la préparation et l’expédition <strong>de</strong>s prélèvements en améliorantla collaboration entre le Centre Pasteur du Cameroun, le LANAVET, les Services Vétérinaires(publics et privés) et les Services <strong>de</strong> Santé(publics et privés)Evaluer et adapter le cas échéant, la législation au regard <strong>de</strong>s exigences <strong>de</strong> la lutte contre larageRéaliser <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s CAP en associant les différents acteursFormuler <strong>de</strong> manière réaliste les progrès réalisables dans 3, 10, 15 et 20 ans, sur la base <strong>de</strong>sétapes formulées par le GRAPESEvaluer et réviser le cas échéant les enseignements en mé<strong>de</strong>cine et en mé<strong>de</strong>cine vétérinaire<strong>de</strong> manière concertée dans la perspective du concept ONE HEALTH5


Déroulement quotidien <strong>de</strong> l’atelier1 ère Journée - jeudi 31 mai 2012Accueil <strong>de</strong>s participants et cérémonie d’ouvertureLa Représentation <strong>de</strong> la FAO au Cameroun a organisé l’accueil <strong>de</strong>s participants sur le site <strong>de</strong> l’atelier.La cérémonie d’ouverture s’est ensuite déroulée comme suit :Le mot du Représentant <strong>de</strong> la FAO au CamerounLe discours d’ouverture par Son Excellence Monsieur le Ministre <strong>de</strong> l’Elevage, <strong>de</strong>s Pêches et<strong>de</strong>s Industries Animales.Dans son mot, le Représentant <strong>de</strong> la FAO a relevé l’impact <strong>de</strong> la rage dans le mon<strong>de</strong> selon les donnésfournies par l’OMS tout en relevant que ce sont essentiellement les enfants qui sont les plus affectés.Il a par la suite rappelé que malgré l’existence <strong>de</strong>s moyens confirmés <strong>de</strong> prévention et <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong>la rage, celle-ci reste toujours un défi majeur pour les services <strong>de</strong> santé en raison <strong>de</strong> nombreusesinsuffisances constatées en ce qui concerne les ressources et l’organisation <strong>de</strong>s différents acteurs.Ces défis, selon lui, sont au cœur du concept ‘’Une Santé’’ pour lequel la FAO s’est engagée aux côtés<strong>de</strong>s autres organisations internationales telles que l’OMS et l’OIE. A ce titre, il a rappelé l’approchemultidisciplinaire véhiculé par ce concept pour lequel la rage, du fait <strong>de</strong> son caractère zoonotique,est un modèle <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> collaboration <strong>de</strong> choix. Le représentant <strong>de</strong> la FAO au Cameroun aterminé son propos en remerciant tous les participants présents à l’atelier. Il a particulièrementremercié l’USAID pour son soutien apporté à la FAO à travers le projet IDENTIFY AU Cameroun.Dans son allocution, Monsieur le Ministre <strong>de</strong> l’Elevage, <strong>de</strong>s Pêches et <strong>de</strong>s Industries Animales arappelé l’importance qu’attache le Gouvernement camerounais à la lutte contre les maladiesanimales, notamment celles ayant un impact important sur le bien-être <strong>de</strong>s populations. Par ailleurs,Monsieur le Ministre a réitéré l’adoption par le Cameroun, du Programme National <strong>de</strong> Prévention etlutte contre les zoonoses emergentes et réémergents dont la formulation et l’adoption ont été unexercice concluant en termes <strong>de</strong> collaboration interministériel et <strong>de</strong> coopération internationale.Ainsi, le Ministre est réellement engagé dans l’appropriation du concept ONE HEALTH pour lequel laprévention et le contrôle <strong>de</strong> la rage représentent un exemple concret <strong>de</strong> mise en œuvre.Après avoir prescrit aux participants beaucoup d’ar<strong>de</strong>ur pendant les travaux qui seul garantira <strong>de</strong>srésultats concrets et exploitables au terme <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux jours, Monsieur le Monsieur le Ministre <strong>de</strong>l’Elevage, <strong>de</strong>s Pêches et <strong>de</strong>s Industries Animales a remercié la FAO et l’USAID pour leurs constantsefforts à soutenir le Gouvernement Camerounais. Il a par la suite déclaré l’ouverture <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong>l’atelier.La cérémonie d’ouverture s’est terminée par une photo <strong>de</strong> groupe et une pause-café.6


Mise en place d’un bureau <strong>de</strong> l’atelierDe retour <strong>de</strong> la pause-café, les participants ont mis en place un bureau <strong>de</strong> l’atelier composé commesuit.Prési<strong>de</strong>nt : Pr. Zoli André (Université <strong>de</strong> Ngaoundéré/Ecole <strong>de</strong>s Sciences et <strong>de</strong> Mé<strong>de</strong>cineVétérinaire)Vice-Prési<strong>de</strong>nt : Dr Loul Sévérin (DVS /MINEPIA)1 er <strong>Rapport</strong>eur : Mme Dibongue Marie Elisabeth (DLM/MINSANTE)2 ème <strong>Rapport</strong>eur : Dr Zambou Henri René (EQUAVET/ONVC)Les travaux ont repris sous la houlette du prési<strong>de</strong>nt du bureau qui a <strong>de</strong>mandé aux présentateurs <strong>de</strong>se rapprocher du bureau <strong>de</strong> l’atelier pour être i<strong>de</strong>ntifiés et qu’ils mettent à la disposition <strong>de</strong> ce<strong>de</strong>rnier leurs présentations. Le prési<strong>de</strong>nt a par la suite invité tous les participants à se présenter lesuns après les autres afin <strong>de</strong> faire plus d’amples connaissances avant le début <strong>de</strong>s présentations.Objectifs <strong>de</strong> l’atelier – Charles Bebay/FAO, RomeAvant <strong>de</strong> présenter les objectifs <strong>de</strong> l’atelier, le Dr Bebay a remercié les participants pour leurdisponibilité, tout en rappelant la nécessité d’atteindre les prescriptions formulées pendant lacérémonie d’ouverture par Monsieur le Ministre. Pour ce faire, le Dr Bebay a indiqué les trois 3objectifs <strong>de</strong> l’atelier à savoir ;1. Echanger et partager les informations, les pratiques et les opportunités dont chaqueparticipant dispose2. I<strong>de</strong>ntifier les difficultés <strong>de</strong> collaboration et les mécanismes fonctionnels <strong>de</strong> renforcement <strong>de</strong>la collaboration3. Formuler <strong>de</strong>s objectifs réalistes pour améliorer et/ou promouvoiro Le diagnostico La surveillanceo La prévention et le contrôleo L’enseignement et la rechercheo La mobilisation <strong>de</strong>s ressourcesLa rage dans le mon<strong>de</strong> ; situation, stratégie et moyens <strong>de</strong> lutte - Katinka <strong>de</strong> Balogh/FAO, RomeDans son exposé, Mme De Balogh a rappelé la situation <strong>de</strong> la rage dans le mon<strong>de</strong>, les stratégies <strong>de</strong>contrôle et <strong>de</strong> prévention ainsi que les étapes à suivre. Elle a amené l’assistance à s’interroger sur laréalité <strong>de</strong>s chiffres annoncés <strong>de</strong>s mortalités <strong>de</strong> rage humaine pour poursuivre, en prenant commeexemple le Cameroun, que la rage est sous rapportée dans la plupart <strong>de</strong>s pays, notamment en Asie eten Afrique. Mme Balogh a ensuite rappelé les cycles <strong>de</strong> transmission <strong>de</strong> la rage en insistant sur le rôledu chien dans la rage humaine.7


La présentation <strong>de</strong> Mme De Balogh s’est poursuivie par un bref rappel <strong>de</strong> l’approche que développe<strong>de</strong> la FAO pour lutter contre les maladies zoonotiques émergentes ou réémergentes. Selon elle, enprenant en compte non pas seulement la lutte contre les agents pathogènes impliqués dans lasurvenue <strong>de</strong> ces maladies mais aussi et parfois <strong>de</strong>s causes plus générales telles que (i) le systèmenational <strong>de</strong> santé, (ii) l’état <strong>de</strong> la pauvreté et le niveau d’information <strong>de</strong>s populations, (iii) la sécuritésanitaire <strong>de</strong>s aliments ou encore (iv) le niveau <strong>de</strong> préparation pour faire face à une crise, un payspeut efficacement lutter contre une maladie ou tout au moins, en réduire significativement l’impactau sein <strong>de</strong> sa population. Ainsi, la lutte contre les zoonoses négligées telles que la tuberculose, lafièvre <strong>de</strong> lassa, la salmonellose fait appel aux points i, ii, iii cités ci-<strong>de</strong>ssus tandis que la lutte contreles zoonoses émergentes telles que l’Influenza aviaire hautement pathogène ou la fièvre Ebola relèveplutôt du point iv. Dans cette approche, la rage selon le mo<strong>de</strong> transmission, se situe à mi-chemin. Elleest tantôt une zoonose négligée (pour la rage canine) ou une zoonose émergente/réemergentelorsque sa transmission implique la faune sauvage (notamment les chauves-souris vampires) commeen Amérique latine.Deux points ont marqué la fin <strong>de</strong> l’intervention <strong>de</strong> Mme <strong>de</strong> Balogh à savoir, la présentation (i) du‘’paquet rage’’ et (ii) <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> luttes développés permettant <strong>de</strong> mener <strong>de</strong>s actions.Le paquet rage résume les aspects dont il faut tenir compte dans le cadre d’une stratégie <strong>de</strong> luttecontre la rage. Ces aspects comportent :La surveillance (rapportage <strong>de</strong>s morsures et <strong>de</strong>s cas) et le diagnostic en santé animale ethumaine ; La vaccination <strong>de</strong>s chiens, le contrôle <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> chiens chez les vétérinaires ;Des moyens politiques, réglementaires et financiers permettant <strong>de</strong> sensibiliser lespopulations et d’impliquer les municipalités.Les outils comprennent principalement (i) la célébration <strong>de</strong> la journée mondiale contre la rage tousles 28 septembre et (ii), la maquette prête à imprimer développée par l’alliance mondiale <strong>de</strong>s Experts<strong>de</strong> la rage. Ce document consultable en ligne 1 donne <strong>de</strong> précieux conseils aux pays qui désirentcontrôler la rage humaine transmise par la rage canine.La situation <strong>de</strong> la rage au Cameroun - Dr Loul Sévérin, DSV /MINEPIALe Dr Loul a commencé sa présentation en rappelant la structure et le fonctionnement du MINEPIAtant au niveau central que régional qui se présente comme suit :• 10 Délégations Régionales (DREPIA) ;• 58 Délégations Départementales (DDEPIA)• 250 Délégations d’Arrondissement (DAEPIA)• 760 Centres Zootechniques et <strong>de</strong> Contrôle Sanitaire Vétérinaire (CZCSV)1 www.rabiesblueprint.com8


Toutes ces formations sont impliquées dans le contrôle et la prévention <strong>de</strong> la rage dans le cadre <strong>de</strong>leur mandat. Toutefois, le manque <strong>de</strong> moyens limite considérablement leurs activités.Sur le plan épidémiologique, la situation <strong>de</strong> la rage au Cameroun telle que rapportée par les servicesdu MINEPIA indique que :• La maladie est endémique dans tout le pays mais difficultés <strong>de</strong> diagnostic ;• Les notifications sont faites après diagnostic <strong>de</strong> laboratoire effectué au CPC ;• Les régions <strong>de</strong> l’Ouest et du Centre enregistrent plus <strong>de</strong> casLe Dr. Loul a ensuite présenté le niveau <strong>de</strong> collaboration entre le MINEPIA et les autres ministères. Ila ainsi indiquéL’existence d’une collaboration informelle avec le MINSANTE notamment pour la prise encharge <strong>de</strong>s personnes mordues. Toutefois, cette collaboration n’est pas matérialisée par <strong>de</strong>sprocédures écritesUne collaboration très faible avec les municipalités (MINATD)Une collaboration encore inexistante avec les structures déconcentrées <strong>de</strong>s Ministères encharge <strong>de</strong> la faune et <strong>de</strong> l’environnementEn terme <strong>de</strong> politique et <strong>de</strong> stratégie <strong>de</strong> lutte contre la maladie, le Dr Loul a rappelé (i) l’existence duprogramme national <strong>de</strong> prévention et lutte contre les zoonoses émergentes et réémergentes qui estpour le Cameroun, le programme <strong>de</strong> référence pour ce type <strong>de</strong> maladie, (ii) la signature <strong>de</strong> laconvention <strong>de</strong> collaboration sur le diagnostic <strong>de</strong> la rage signée avec le Centre Pasteur du Camerounle 12 juillet 2012 et la préparation en cours d’une convention similaire avec le LANAVET. Le Dr Loul aindiqué qu’un programme <strong>de</strong> prévention et <strong>de</strong> lutte la rage était en préparation sous l’égi<strong>de</strong> duMINEPIA, en collaboration avec le CPC et le MINSANTE.Centre pasteur <strong>de</strong> Yaoundé – Dr Belinga Suzanne, CPC, YaoundéLe Dr Belinga a principalement présenté les services et les conditions (lieu, prix) au public <strong>de</strong> laprévention et du traitement antirabique au CPC <strong>de</strong> Yaoundé. Ce <strong>de</strong>rnier offre <strong>de</strong>s consultationsantirabiques ainsi que <strong>de</strong>s capacités <strong>de</strong> diagnostic (animal et humain) par l’usage <strong>de</strong>s testsinternationalement approuvés.Pour la prévention antirabique, les prix au CPC sont <strong>de</strong> 23 000 FCFA/dose tandis que pour le schémaZagreb (4 injections) suivi par le CPC pour la post exposition, les coûts sont <strong>de</strong> 30 500 FCFA/dose.Quant à la sérothérapie, le coût d’un flacon 5 ml est <strong>de</strong> 25 600 FCFA.Le Dr Belinga a rappelé la signature <strong>de</strong> la convention CPC/MINEPIA , la préparation d’une conventionentre le CPC et le MINSANTE pour la prise en charge post exposition <strong>de</strong>s personnes à risque.9


Le rôle <strong>de</strong>s vétérinaires privés dans la lutte contre la rage, Dr Zambou Henri EQUAVET/ONVCLe Dr Zambou a partagé avec l’assistance l’activité et les défis d’un vétérinaire privé dans saconfrontation avec la maladie et les propriétaires d’animaux <strong>de</strong> compagnie, notamment les chiens. Ila relevé la volatilité dans le comportement <strong>de</strong>s propriétaires <strong>de</strong> chiens qui ne suivent pas les conseils<strong>de</strong>s vétérinaires sur le suivi <strong>de</strong>s vaccinations, l’insuffisance <strong>de</strong>s campagnes <strong>de</strong> sensibilisation <strong>de</strong> lapopulation par rapport au risque que représentent les animaux non vaccinés, la collaboration trèssporadique avec les services publics vétérinaires et <strong>de</strong> santé tant au niveau central que régional etenfin, la non application du mandat sanitaire qui contribue à la cristallisation <strong>de</strong> la collaborationentre les différents acteurs <strong>de</strong> la santé animale. Le Dr Zambou a conclu en indiquant l’opportunitéqu’offre le partenariat déjà noué entre la clinique vétérinaire <strong>de</strong> l’Equateur et les médias à largediffusion tels que la CRTV, la radio et EquinoxTV.Mr LONTIO Dominique/MINEPDEDLes activités <strong>de</strong> ce ministère sur la rage et les zoonoses ne sont pas encore définies. Toutefois, Leprogramme <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s écosystèmes élaboré par le service <strong>de</strong> monitoring prend en compte lesrisques zoonotiques dont la rage. Par ailleurs, un plan national d’adaptation aux changementsclimatiques est en cours d’élaboration au MINEPDED.Mr Kuete Fidèle/ MINFOFLe MINFOF n’a pas d’activités spécifiques concernant la rage. Il ne dispose pas non plus <strong>de</strong>vétérinaires dans les aires protégées. Le MINFOF envisage cependant d’intégrer dès 2013 la luttecontre les zoonoses dans son budget-programme. De même, la révision en cours <strong>de</strong> sonorganigramme <strong>de</strong>vrait ressortir un service <strong>de</strong> la protection et du suivi écologique.Communauté Urbaine <strong>de</strong> YaoundéLa CUY mène régulièrement <strong>de</strong>s campagnes d’éradication <strong>de</strong>s chiens errants, sans grand succèsjusqu’ici. La stratégie utilisée repose sur l’abattage <strong>de</strong>s animaux et la sensibilisation <strong>de</strong>s propriétaires.La CUY rencontre <strong>de</strong> nombreuses difficultés qui sont essentiellement leLe manque <strong>de</strong> collaboration avec les propriétaires <strong>de</strong>s chiensLe manque d’équipement approprié pour la capture <strong>de</strong>s chiensUn personnel chargé <strong>de</strong> cette capture insuffisamment forméLa CUY dispose d’un personnel disponible et d’une fourrière. Elle attend une assistance <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>sautres acteurs clés, notamment le MINEPIA et le MINSANTE pour définitivement régler laproblématique <strong>de</strong>s chiens errants et le risque que cette population encoure par rapport à la rage.10


La situation <strong>de</strong> la rage au Cameroun : Mme Dibongué Marie (point focal zoonoses,DLM/MINSANTE)Mme Dibongué a présenté la situation <strong>de</strong> la rage au Cameroun du point <strong>de</strong> vue du Ministère <strong>de</strong> laSanté. Elle a notamment précisé que :• La rage a été mise sous surveillance <strong>de</strong>puis 2008 par le MINSANTE• La maladie est à notification obligatoire selon le circuit <strong>de</strong> transmission <strong>de</strong>sdonnées fonctionnel au MINSANTE ;• En 2011, 08 cas suspects dont 02 décès ont été enregistrés sur toute l’étendue du territoire ;• Depuis janvier 2012, 22 cas suspects dont 02 décès ont été enregistrés dans les régions <strong>de</strong>l’Adamaoua, du Centre, du Littoral, du Nord-Ouest et du Sud.Mme Dibongué a ensuite indiqué les activités menées par le MINSANTE dans le cadre <strong>de</strong> laprévention et du contrôle <strong>de</strong> la rage humaine transmise par les chiens. Ces activités concernentnotamment ;• La surveillance épidémiologique (i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s cas, notification selon le circuit <strong>de</strong>l’information sanitaire, analyse <strong>de</strong>s données, confirmation <strong>de</strong>s cas), détection précoce,investigation en cas <strong>de</strong> suspicion d’épidémie <strong>de</strong> rage, sensibilisation, etc.;• L’organisation en février 2012 d’une réunion intersectorielle sur la problématique récurrente<strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> rage animale et humaine au Cameroun. La rencontre avait pour objectif <strong>de</strong>planifier <strong>de</strong> manière concertée, les mesures à prendre pour éliminer la rage au Cameroun ;• La désignation d’un groupe <strong>de</strong> travail constitué <strong>de</strong> responsables du MINSANTE, du MINEPIAet du CPC pour élaborer un document visant l’actualisation et l’harmonisation <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong>surveillance <strong>de</strong> la rage (généralités, définition <strong>de</strong> cas, protocole <strong>de</strong> diagnostic, directives etc.)Mme Dibongué a terminé sa présentation par l’énumération <strong>de</strong>s difficultés rencontrées pour luttercontre la maladie. Il s’agit notamment <strong>de</strong> ;• De l’absence <strong>de</strong> données fiables du fait <strong>de</strong> la faible surveillance et <strong>de</strong> la faible collaborationentre le MINEPIA et le MINSANTE ;• Du difficile accès aux centres antirabiques mais également aux coûts élevés <strong>de</strong> la priseaggravé par l’éloignement géographique <strong>de</strong>s centres antirabiques (seuls trois centresantirabiques existent au Cameroun : Yaoundé, Douala et Garoua) ;• De l’insuffisance d’information <strong>de</strong>s populations par rapport aux bonnes pratiques sur ladétention <strong>de</strong>s chiens/animaux <strong>de</strong> compagnie ainsi que sur la bonne attitu<strong>de</strong> à adopter aprèsune morsure ;• D’une collaboration principalement informelle entre les acteurs clés11


Investigation et riposte lors d’un foyer <strong>de</strong> rage à Ambam (région du Sud) - Mme Meka MballaMarie Julienne (point focal RSI/DLM/MINSANTE)Mme Meka a présenté l’activité menée par son service, en collaboration avec d’autres acteurs en vue<strong>de</strong> mieux comprendre et <strong>de</strong> riposter à un foyer <strong>de</strong> rage apparu dans la localité d’Ambam en janvier2012. Le scénario tel que rapporté par Mme Meka et ses collaborateurs indique (i) la mort en janvier2012, d’un enfant <strong>de</strong> 5 ans, mordu par un chien en décembre 2011, (ii) l’envoi d’une équipemultidisciplinaire (niveau central et niveau décentralisé) composée <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins et cadres <strong>de</strong> lasanté, vétérinaires, <strong>de</strong>s responsables administratifs <strong>de</strong> la mairie d’Ambam, <strong>de</strong> la Préfectured’Ambam, du Centre Pasteur et <strong>de</strong> la Fondation Chantal Biya. Au terme <strong>de</strong> cette mission, l’on a pu• I<strong>de</strong>ntifier les personnes mordues et/ou léchées par les chiens suspects ;• Evaluer le système <strong>de</strong> surveillance <strong>de</strong> la maladie ;• Sensibiliser les populations sur les comportements à adopter lors d’une suspicion <strong>de</strong> rageanimale et d’une morsure par un animal ;• Evaluer les besoins nécessaires pour les interventions <strong>de</strong> contrôleLa présentation <strong>de</strong> Mme Meka a mis en exergue les dysfonctionnements et <strong>de</strong>s difficultés intra etintersectoriel dans (i) la transmission et le partage <strong>de</strong> l’information, (ii) la coordination <strong>de</strong>s activités<strong>de</strong> prévention, <strong>de</strong> contrôle et <strong>de</strong> riposte, (iii) la mobilisation <strong>de</strong>s ressources.Création, organisation et mission <strong>de</strong> l’ONSP, Dr Onambélé Paul Marie (ONSP /MINSANTE)L’Observatoire National <strong>de</strong> la Santé Publique a été crée en 2011 par DECRET N. 2010/2952/PM du 01novembre 2010. Ses missions portent essentiellement surL’alerteLa veille SanitaireL’analyse la centralisation et la mise en place <strong>de</strong>s informations socio-sanitairesL’élaboration et la gestion <strong>de</strong> bases et <strong>de</strong> banques <strong>de</strong> données sur les problèmes <strong>de</strong>santé publiqueAinsi, selon le Dr Onambélé, l’ONSP a donc une fonction <strong>de</strong> collecte et d’analyse <strong>de</strong>s informations surl’état <strong>de</strong> santé <strong>de</strong>s populations. En retour, l’ONSP doit rendre disponibles et publier les informationscollectées à travers un rapport annuel. L’ONSP a également une fonction dans l’actualisation <strong>de</strong>scomptes nationaux <strong>de</strong> santé.Ses organes <strong>de</strong> gouvernance prévoient (i) un comité d’orientation, (ii) un comité scientifique et (iii)un secrétariat permanent. Le comité d’orientation comprend en son sein notamment les acteurs clésintervenant <strong>de</strong> la prévention et du contrôle <strong>de</strong> la rage tels que le MINEPIA, MINSANTE,l’Environnement, l’OMS etc. L’ONSP est placé sous l’autorité du Ministre en chargé <strong>de</strong> la santepublique.12


Dans le cadre <strong>de</strong> la lutte contre la rage, le Dr Onambélé a rappelé que l’ONSP jouerait son rôle telque définit plus haut notamment dans les domaines <strong>de</strong> l’investigation et la surveillanceépidémiologique, la collecte et la diffusion <strong>de</strong> l’information.Le Dr Onambélé a terminé sa présentation en indiquant les attentes <strong>de</strong> l’ONSP à l’occasion <strong>de</strong> cetatelier à savoir : mieux faire connaître l’ONSP par les professionnels <strong>de</strong> la santé humaine et animale,obtenir <strong>de</strong>s informations actualisées sur la rage au Cameroun et dans le mon<strong>de</strong> et enfin, faire jouer àterme à l’ONSP un rôle central dans les échanges d’information sur la prévention et le contrôle <strong>de</strong> larage au Cameroun.Capacités diagnostiques vétérinaires, Dr Ngangnou André /LANAVETLe Dr Ngangnou a présenté une <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s équipements et <strong>de</strong>s infrastructures dont dispose leLANAVET pour le diagnostic <strong>de</strong> la rage. Il s’agit notamment <strong>de</strong> salles spécialisées pour lamanipulation <strong>de</strong>s animaux suspects, <strong>de</strong>s échantillons et du virus mais également <strong>de</strong>s microscopes àimmunofluorescence. En plus <strong>de</strong> cette compétence technique, le Dr Ngangnou a indiqué que leLANAVET jouit d’une compétence géographique sur le diagnostic <strong>de</strong> la rage. Cette compétencecouvre les trois régions septentrionales du pays (Adamaoua, Nord et Extrême Nord). Les pré requispour la soumission <strong>de</strong>s prélèvements ainsi que le détail sur les techniques <strong>de</strong> conservation etd’analyse <strong>de</strong>s échantillon ont été donnés par le Dr Ngangnou.Le LANAVET a ainsi pu réaliser les activités diagnostics et obtenus les résultats suivants :13, 18 et 23 chiens respectivement testés en 2008, 2009 et 2010 (9, 12 et 26 chiens pour leCPC pendant la même pério<strong>de</strong>)Parmi lesquels 8, 11 et 14 ont respectivement été testés positifs pendant les même années(5, 10 et 20 chiens positifs pour le CPC)Le Dr Ngangnou a terminé sa présentation en indiquant les difficultés que rencontre le LANAVET enterme d’acquisition <strong>de</strong>s réactifs, <strong>de</strong> formation du personnel. C’est d’ailleurs pour y remédier que lepersonnel du laboratoire a été formé par <strong>de</strong>ux experts du laboratoire <strong>de</strong> padoue (Italie) du 04 au 08juin 2012 sur le diagnostic <strong>de</strong> la rage en laboratoire avec l’appui <strong>de</strong> la FAO.Programme rage du Centre Pasteur du Cameroun, Annexe <strong>de</strong> Garoua, Dr Gaké Bouba (CPC AG –Garoua)Les activités du CPCAG présentées par le Dr Gake montrent que le nombre <strong>de</strong> cas <strong>de</strong> rage humaineconfirmés par ce centre est passé <strong>de</strong> 1 cas en 2008 à 3 cas en 2010. Pendant la même pério<strong>de</strong>, lecentre a traité 406 personnes sur 426 personnes dont le motif <strong>de</strong> consultation était à une expositionau virus <strong>de</strong> la rage. Le laboratoire possè<strong>de</strong> <strong>de</strong>s équipements, <strong>de</strong>s réactifs et du personnel qualifiépour réaliser <strong>de</strong>s activités diagnostic suivantes ;L’immunofluorescence13


Le dosage <strong>de</strong>s anticorps antirabiques <strong>de</strong>s animaux domestiques, notamment <strong>de</strong>s chiensLe dosage <strong>de</strong>s anticorps antirabiques chez les humains. Cette activité n’est pas encorepratiquée par manque <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.Le Dr Gaké a en outre indiqué que les activités du CPCAG la vaccination se limitaient (i) à la mise àdisposition <strong>de</strong>s vaccins antirabiques aux formations hospitalières et aux personnes munies d’uneordonnance médicale, (ii) à la vaccination <strong>de</strong>s personnes qui désiraient se protéger contre la rage etenfin, (iii), à l’administration d’une sérothérapie (par injection d’immunoglobulines autour <strong>de</strong>slésions) pour les personnes ayant été mordues gravement. Selon le Dr Gaké, <strong>de</strong> nombreux cas <strong>de</strong>rage humaine échappent au CPCAG et aux formations hospitalières tandis que l’analyse <strong>de</strong>laboratoire <strong>de</strong>s animaux suspects rencontre d’importantes difficultés. En effet, les animauxincriminés sont souvent abattus, consommés ou enterrés et échappant donc ainsi à la surveillanceépidémiologique.Le Dr Gaké a terminé sa présentation en insistant sur l’intérêt que représenterait un projet rage,notamment en terme <strong>de</strong> connaissance <strong>de</strong> la prévalence <strong>de</strong> la maladie et <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong> messagespréventifs au profit <strong>de</strong>s populations. Il a rappelé l’expertise du CCPAG dans le diagnostic et letraitement <strong>de</strong> cette maladie au Cameroun.Contribution <strong>de</strong> MERIAL à la lutte contre la rage – Dr Douffisa Albert (MERIAL Cameroun)Le Dr Douffisa a présenté les activités <strong>de</strong> Merial sur la lutte contre la rage en abordant premièrementl’état actuel <strong>de</strong>s recherches sur la vaccination orale <strong>de</strong>s chiens. Il a rappelé que <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s étaienttoujours en cours tout en précisant que les souches actuellement ciblées permettront <strong>de</strong> produire unvaccin oral avec du virus atténué. En effet, même enrobé, les souches permettant <strong>de</strong> produire lesvaccins inactivés ne résistent pas à l’acidité gastrique.Le Dr Douffisa a ensuite détaillé la technologie <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong>s vaccins oraux qui diffère selon lasouche utilisée. Des trois technologies ayant donné trois souches, seule la souche produite géniegénétique représente un risque faible pour l’Homme et l’environnement. Dès lors, les vaccins oraux àce sta<strong>de</strong> ne sont pas conseillés pour la vaccination <strong>de</strong>s chiens selon le Dr Douffissa qui a réitérél’importance <strong>de</strong> poursuivre l’utilisation du vaccin injectable. Par ailleurs, la vaccination orale pourraitdangereusement compromettre le respect <strong>de</strong>s bonnes pratiques à respecter par un propriétaire <strong>de</strong>chien.La présentation s’est poursuivie par le partage <strong>de</strong>s résultats d’étu<strong>de</strong>s récentes sur (i) l’efficacité duvaccin injectable produit par Merial, (ii) les coûts d’une campagne <strong>de</strong> vaccination antirabique menéeen 2011 à Ndjamena et, (iii) la circulation du virus rabique chez le chien réservoir en Côte d’Ivoire en2010. Ces différentes étu<strong>de</strong>s ont permis <strong>de</strong> confirmer que :La rage est une maladie transfrontalière là-où le réservoir <strong>de</strong> la rage est l’animal sauvageLa rage est principalement locale là-où le réservoir et le vecteur est le chien14


Présentation <strong>de</strong> ESPV – Dr Feussom, ESPV/YaoundéESPV est une association qui regroupe <strong>de</strong>s vétérinaires, mé<strong>de</strong>cins, épidémiologistes, biostatisticiens,biologistes, spécialistes <strong>de</strong> la faune, environnementalistes, géographes, spécialistes encommunication dans le triple but <strong>de</strong> (i) promouvoir l'épidémiologie et la santé publique vétérinaireet humaine, (ii) d’ai<strong>de</strong>r à la formation en épidémiologie et santé publique <strong>de</strong> ses membres et autresspécialistes et (iii) <strong>de</strong> promouvoir et d’éditer un journal en épidémiologie et en santé publique.A ce jour, l’association a mené plusieurs activités dans le sens <strong>de</strong> la promotion du concept Une seulesanté dont (i) la création d’un portail d’information sur le concept Une santé, (ii) une cartographie enligne <strong>de</strong>s données sur la santé animale en Afrique, (iii) un portail électronique visant à promouvoir<strong>de</strong>s échanges sur le concept Une santé au Cameroun qui ambitionne <strong>de</strong> collecter et <strong>de</strong> mettre à ladisposition du public les documents, articles, vidéos relatifs à l’implémentation <strong>de</strong> ce concept auCameroun. Le Dr Feussom a également indiqué que l’association met actuellement en œuvre <strong>de</strong>sactivités dans trois domaines différents ;• La recherche : apport <strong>de</strong> la cartographie dans le contrôle <strong>de</strong>s maladies zoonotiques• La formation : montage <strong>de</strong>s modules <strong>de</strong> formation pour les acteurs <strong>de</strong> santé publique• L’élaboration d’un répertoire <strong>de</strong>s spécialistes en Epidémiologie et Santé Publique duCameroun• La préparation d’un colloque international au Cameroun sur le thème « ChangementsClimatiques, Maladies émergentes et ré-émergentes, Approche Une Santé » qui se tiendra àYaoundé du 26 au 28 Juillet 2013.Pour terminer, le Dr Feussom a rajouté que l’association reste ouverte pour nouer <strong>de</strong>s partenariatsavec <strong>de</strong>s ministères, <strong>de</strong>s organisations internationales, d’autres associations etc.Travaux <strong>de</strong> recherche, Ahmadou Nana /GVFI, YaoundéGVFI est partenaire du projet PREDICT, composante du programme EPT financé par l’USAID. GVFImène <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> recherche fondamentale avec notamment la réalisation <strong>de</strong>s prélèvements sur<strong>de</strong>s primates. Pour ce faire, GVFI dispose d’experts en mission rurales avec une unité <strong>de</strong> productiond’azote liqui<strong>de</strong> qui peut servir à la conservation <strong>de</strong>s échantillons.Gestion intersectorielle d’un foyer <strong>de</strong> rage à mener - groupes <strong>de</strong> travailLes participants ont été répartis en <strong>de</strong>ux groupes pour répondre à une série <strong>de</strong> questions en relationavec la gestion d’un foyer <strong>de</strong> rage. Les groupes étaient composés <strong>de</strong> vétérinaires <strong>de</strong>s servicesvétérinaires centraux et déconcentrés du MINEPIA, d’experts en laboratoire, <strong>de</strong> vétérinaires privés,<strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong>s services centraux du Ministère <strong>de</strong> la santé. Le scénario présenté s’est inspiré <strong>de</strong>sfoyers <strong>de</strong> rage survenus en février 2012 à Kisumu au Kenya. L’exercice a fait référence à la ragebovine, canine et humaine. Les discussions ont été très vives dans les groupes qui ont eu pourfacilitateurs les Drs De Balogh et Bebay <strong>de</strong> la FAO.15


La restitution <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> groupe a permis <strong>de</strong> faire le constat suivant :Une absence <strong>de</strong> définition <strong>de</strong> cas <strong>de</strong> rage,L’absence <strong>de</strong> coordination dans la chaîne <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> morsures tant entreles laboratoires humains et vétérinaires, les vétérinaires et les mé<strong>de</strong>cins,L’absence <strong>de</strong> procédures écrites et connues <strong>de</strong> prise en charge <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> morsures,Lorsque <strong>de</strong>s collaborations ont été effectives, celles-ci reposent surtout sur <strong>de</strong>s relationsinterpersonnelles,16


2 ème Journée – vendredi 01 juin 2012La 2 ème journée <strong>de</strong> l’atelier a démarré avec la restitution, par le secrétariat <strong>de</strong> l’atelier, <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong>la veille. Ont suivi par la suite les présentations <strong>de</strong>s Drs De Balogh et Bebay.Approche <strong>de</strong> lutte progressive contre la rage, Dr. De Balogh, FAO/RomeLa présentation du Dr. De Balogh a permis aux participants <strong>de</strong> prendre connaissance <strong>de</strong> l’approcheGRAPES (en anglais) dont l’élaboration est récente et pour laquelle la RDC est le premier pays oùcelle-ci est présentée. C’est pourquoi les participants ont été invités à y apporter <strong>de</strong>s commentaires,soit pendant l’atelier, soit après et ce, au travers <strong>de</strong> Mme De Balogh. Cette approche qui combineplusieurs activités dans les domaines du diagnostic, <strong>de</strong> la surveillance, <strong>de</strong> la prévention, du contrôlepermet à la fois à un pays <strong>de</strong> se situer sur une échelle allant <strong>de</strong> 0 à 5 mais également, <strong>de</strong> mesurer saprogression dans le cadre d’un programme <strong>de</strong> lutte.Tableau 1 : Etapes du GRAPESEtapesCaractéristiques principales0 0.1 Le risque <strong>de</strong> la rage n’est pas connu1.1 La capacité <strong>de</strong> surveillance du laboratoire <strong>de</strong> base est mise en place, y compris la compétence dupersonnel dans la pratique <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> diagnostic approuvées1 1.2 Les mécanismes ont été mis en place pour le rapportage <strong>de</strong>s cas et l’envoi <strong>de</strong>s échantillons1.3 Les produits biologiques à <strong>de</strong>s fins prophylactiques pour les soins humains sont disponibles1.4 Le dialogue intersectoriel a démarré2.1 Le cadre <strong>de</strong> surveillance à l'échelle du pays a été mis en place2.2 La capacité <strong>de</strong> distinction entre les souches variantes a été mise en place.2.3 Il existe une meilleure compréhension <strong>de</strong> la situation épidémiologique2.4 Le cadre législatif a été mis en place, y compris les règlements pour les mouvements d'animaux et2 <strong>de</strong> préférence les lois relatives à la vaccination obligatoire <strong>de</strong>s chiens2.5 Des programmes nationaux intégrés pour éliminer la rage existent2.6 Des produits biologiques pour l'homme sont disponibles, l'arrêt <strong>de</strong>s produits qui ne sont pas préqualifiéspar l'OMS est réel2.7 Les mécanismes pour la collaboration intersectorielle sont en place3.1 A l'échelle du pays, il existe <strong>de</strong>s programmes pour la prévention et le contrôle intégré <strong>de</strong> la rage, ycompris la fourniture suffisante <strong>de</strong> produits biologiques pour l'homme3 3.2 Des réunions interrégionales sont régulières et permettent le partage <strong>de</strong> l'information etl'évaluation <strong>de</strong>s progrès réalisés <strong>de</strong>puis la mise en œuvre du GRAPES dans le pays3.3 La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour la PPE <strong>de</strong>vrait commencer à diminuer au fur et à mesure <strong>de</strong> la4.1 Mise en place <strong>de</strong> certaines zones in<strong>de</strong>mnes <strong>de</strong> rage dans le pays4.2 Les programmes <strong>de</strong> vaccination sont toujours en place dans les zones où la rage est toujoursprésente44.3 Baisse <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour la PPE4.4 Le dialogue avec d'autres pays commence4.5 Entre l'étape 4 et 5, l'éradication <strong>de</strong> la rage humaine est envisagée5 5.1 Mise en place d’une stratégie d’éradication <strong>de</strong> la rage dans les pays17


Restitution <strong>de</strong>s rencontres individuelles, Drs Katinka <strong>de</strong> Balogh et Charles Bebay, FAO/Rome 2Tableau 2 : Restitution sur les forces et faiblesses <strong>de</strong> la prévention et du contrôle <strong>de</strong> la rage auCamerounForces/opportunités L’existence <strong>de</strong> centres antirabiques quireprésentent une véritable mémoire dans laprévention et le contrôle <strong>de</strong> la rage auCameroun ; L’existence d’un pool <strong>de</strong> formation universitaireset même <strong>de</strong> recherche sur la rage (milieuhospitalier et universitaire, recherche privée); Des expériences <strong>de</strong> collaboration intersectorielledans le diagnostic et la gestion <strong>de</strong>s foyers <strong>de</strong> rageavec notamment la signature <strong>de</strong> la conventionMINEPIA/CPC, la collaboration CPCAG/LANAVET,riposte du foyer d’Ambam) ; Des capacités prouvées <strong>de</strong> diagnostic <strong>de</strong>laboratoire tant en mé<strong>de</strong>cine humaine quevétérinaire Une réelle motivation <strong>de</strong>s acteurs, notammentceux ayant une expérience dans la gestion <strong>de</strong>sfoyers <strong>de</strong> rage Une expérience dans l’organisation <strong>de</strong> la journéemondiale contre la rage en 2010. L’existence du programme <strong>de</strong> lutte contre leszoonosesFaiblesses/défis Un niveau <strong>de</strong> connaissance du risque <strong>de</strong> rage trèsfaible ; Une faible implication <strong>de</strong>s politiques qui setraduit par l’absence d’un budget alloué auxactivités <strong>de</strong> prévention et <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> la rage ; L’absence <strong>de</strong> procédures écrites pour laprévention et le contrôle <strong>de</strong> la rage ; Le faible nombre <strong>de</strong> centre antirabiques (3 pourl’ensemble du pays) ; Le sous-rapportage <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> morsures et unfaible niveau d’échanges d’informations entre lesprincipaux acteurs ; Des activités <strong>de</strong> sensibilisation <strong>de</strong> la populationirrégulières et très limitées, souvent menées àl’occasion d’évènements ponctuels à l’instar <strong>de</strong>l’organisation <strong>de</strong> la journée mondiale contre larage ou en cas <strong>de</strong> riposte à un foyer.Evaluation <strong>de</strong> la situation <strong>de</strong> la lutte contre la rage au Cameroun par application du GRAPES,groupes <strong>de</strong> travailCette session s’est déroulée en travaux <strong>de</strong> groupes au cours <strong>de</strong>s lesquels les participants ont étéinvités à évaluer la situation <strong>de</strong> la lutte contre cette maladie au Cameroun à travers les étapes tellesque décrites par le GRAPES. Les groupes <strong>de</strong> travail ont été animés par les Drs De Balogh et Bebay quiont rappelé aux participants que l’appartenance d’un pays (ou d’une région) à une étape signifiaitque l’entité évaluée avait rempli toutes les caractéristiques <strong>de</strong> l’étape antérieure avec satisfaction,sans exclusive. Au terme <strong>de</strong> cette session, tous les groupes ont admis à l’évi<strong>de</strong>nce que le Camerounse situait à l’étape zéro.I<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s gaps pour améliorer la collaboration, travaux <strong>de</strong> groupesQuatre groupes <strong>de</strong> travail ont été constitués à cette fin ;DiagnosticSurveillance2 Sur la base <strong>de</strong>s entretiens que la FAO a eus avec diverses institutions et personnes lors <strong>de</strong> la préparation <strong>de</strong> cet atelier18


Prévention et contrôleEnseignement et rechercheLes participants ont été répartis en fonction <strong>de</strong> leurs fonctions/compétences, indépendamment <strong>de</strong>leur secteur d’activité vétérinaire ou santé humaine. C’est ainsi que, par exemple, tous lesparticipants du CPCAG et du LANAVET ont été regroupés tandis que les instituts <strong>de</strong> recherche etd’enseignement ont composé le groupe 4.Le Dr Bebay a présenté les objectifs <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong>s groupes à savoir :I<strong>de</strong>ntifier les gapsFaire <strong>de</strong>s propositions d’amélioration à court et à moyen/long termeI<strong>de</strong>ntifier les opportunités existantes et les mécanismes fonctionnels <strong>de</strong> collaborationpouvant y remédier (notamment pour les propositions à court terme)Les résultats <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> travail sont consignés sous la forme <strong>de</strong> recommandations suivantes.Elles sont suivies <strong>de</strong> propositions d’activités à court et à moyen terme en annexe du rapport.19


Résolutions et recommandations <strong>de</strong> l’atelierL’an <strong>de</strong>ux mille douze et les 13 et 14 juin s’est tenu à l’hôtel DJEUGA Palace-YAOUNDE un atelierorganisé par FAO/IDENTIFY en collaboration avec le MINEPIA sur le contrôle et la prévention <strong>de</strong> larage au Cameroun : comment améliorer la collaboration entre les acteurs clés ? Etaient présents lesacteurs clés <strong>de</strong> la lutte contre la rage à savoir : services vétérinaires, santé publique, faune,environnement, administration territoriale, Agriculture, économie, facultés <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong>mé<strong>de</strong>cine vétérinaire, municipalités, laboratoires <strong>de</strong> diagnostic et pharmaceutiques, vétérinairesprivés. A l’issue <strong>de</strong>s travaux, les résolutions et recommandations suivantes ont été formulées :RésolutionsElaboration d’une banque <strong>de</strong> données fiables sur la population canineSensibilisation <strong>de</strong>s autorités politiques et administratives, <strong>de</strong>s populations, <strong>de</strong> la jeunesse surla problématique <strong>de</strong> la rage ;Organisation <strong>de</strong>s campagnes <strong>de</strong> vaccination antirabique <strong>de</strong> masse <strong>de</strong>s chiens dans tout lepays ;Actualisation, harmonisation et vulgarisation <strong>de</strong>s textes réglementaires et <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong>surveillance <strong>de</strong> la rage Redynamisation <strong>de</strong> la collaboration et <strong>de</strong> la communication entre les différents acteurs ;RecommandationsAu gouvernementDe considérer la rage comme une maladie prioritaire et s’engager à mettre tout en œuvrepour son contrôle et son éradication à l’horizon 2020 ;D’accélérer la mise en œuvre du programme national <strong>de</strong> prévention et <strong>de</strong> lutte contre leszoonoses.Aux MunicipalitésDe réactiver les fourrières municipales et renforcer la collaboration avec les Ministèrestechniques (santé, santé animale, environnement) dans le cadre <strong>de</strong> la lutte contre la rage.Aux ministères en charge <strong>de</strong> l’éducation et <strong>de</strong> la formation professionnelleD’introduire l’enseignement <strong>de</strong>s zoonoses en général et <strong>de</strong> la rage en particulier dans lescurricula ;Aux laboratoires De renforcer la collaboration technique en matière <strong>de</strong> diagnostic <strong>de</strong> la rage ; De renforcer la collaboration avec les laboratoires <strong>de</strong> référence sur la rage.20


Aux Universités et aux chercheursD’encourager et <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s thèmes <strong>de</strong> recherche sur les zoonoses en général et larage en particulier.Aux Organismes internationauxD’appuyer techniquement les efforts du gouvernement dans la prévention et la lutte contrela rage21


ANNEXES22


Annexe 1 : suggestions d’activités sur la base <strong>de</strong> la résolution et <strong>de</strong>s recommandations <strong>de</strong> l’atelierGroupesDiagnosticEcarts intersectorielsconstatésDifférence <strong>de</strong> prix <strong>de</strong>sdiagnostics laboratoirepratiqués par leslaboratoires humains etvétérinairesDifférence <strong>de</strong> pratique etdonc <strong>de</strong> maitrise <strong>de</strong>certaines techniques <strong>de</strong>diagnosticDifférence <strong>de</strong> capacité àréaliser <strong>de</strong>s analyseslaboratoire sous unedémarche qualité (ISO17025) y compris labiosécuritéMaintenance <strong>de</strong>séquipements (notammentles microscopes à IF)Réseaux <strong>de</strong> partenairestechniques et financiersdistincts et souventméconnusPropositions d’amélioration à court termeCollaboration technique entre les trois laboratoires qui font lediagnostic: (uniformisation <strong>de</strong>s protocoles, entretien etmaintenance <strong>de</strong>s équipements)Analyser les coûts <strong>de</strong> diagnostic et expliquer/justifier lesécarts <strong>de</strong>s coûts entre les laboratoiresLister et échanger les tests sur lesquels chaque laboratoiresouhaiterait se spécialiser le cas échéant et prioriser ceperfectionnement pour un à <strong>de</strong>ux test par laboratoire.Estimer le nombre d’analyses potentiellement réalisables partest (prioritaire) et par laboratoireEvaluer conjointement les besoins en réactifs, équipements,consommables et personnels y compris les formations pourréaliser ces analyses et selon les techniques prioritairesretenues par laboratoireRenforcement <strong>de</strong>s capacités (recrutement et formation,formation continue, mise à disposition <strong>de</strong> manière pérenne<strong>de</strong>s réactifs et consommables du laboratoire, formation dupersonnel du terrain aux techniques <strong>de</strong> prélèvements,emballages, et d’acheminement au laboratoire, mise àdisposition <strong>de</strong> matériel d’emballage triple emballage pour leslaboratoires et personnel sur le terrain (mé<strong>de</strong>cins chef <strong>de</strong>sservices <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> district, délégués régionaux duPropositions d’amélioration àmoyen/long termeCréation d’un réseau national etsous régional <strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong>diagnostic <strong>de</strong> la rage ;Protocole <strong>de</strong> collaboration (montage<strong>de</strong>s projets communs <strong>de</strong> recherche,partage <strong>de</strong>s techniques etexpériences, publications, etc.) avecles laboratoires <strong>de</strong> références telsque: Padoue, IPP, etc.Elaborer conjointement unedémarche qualité y compris labiosécuritéExplorer l’intérêt et la faisabilitéd’une accréditation sur lestechniques <strong>de</strong> diagnosticEtablir et partager les informationssur la maintenance <strong>de</strong>s équipementset envisager si possible, les coûts <strong>de</strong>maintenanceProduire <strong>de</strong>s documents conjoints<strong>de</strong>stinés aux populations et auxprofessionnels sur l’offre diagnostic,Opportunités existanteset mécanismesfonctionnelsenvisageablesJournée portes ouvertesdu LANAVET prévue en2012Organisation <strong>de</strong> lajournée mondiale contrela rage sept. 2012Assistance apportée parles projets IDENTIFY etRESPOND et autresprojets <strong>de</strong> coopérationétablis par chaquelaboratoire23


éciproquementMINEPIA),Solliciter l’OMS et la FAO pour le financement <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong>diagnosticles prix et les délais selon lelaboratoireFormations conjointes sur lestechniques <strong>de</strong> diagnostic pourharmonisation <strong>de</strong>s protocoles <strong>de</strong>diagnosticAcquisition/gestion concertée <strong>de</strong>sréactifs, <strong>de</strong>s consommables et <strong>de</strong>séquipements24


Suggérer une définition <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> rage, <strong>de</strong>s cassuspects, <strong>de</strong>s suspects mor<strong>de</strong>ursMener <strong>de</strong>s évaluations <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong>prévention et <strong>de</strong> contrôleSurveillanceSystèmes <strong>de</strong> rapportagehumain et vétérinaire nonintégrésIntégrer la rage comme maladiesprioritaires (MINEPIA)Inscrire au budget <strong>de</strong>s 04 ministères clésles activités <strong>de</strong> surveillance prévues dansle cadre du programme national <strong>de</strong> luttecontre les zoonosesDésigner une/<strong>de</strong>ux personnes par acteursclés au niveau central et régional pourfournir et récolter les données sur la rageOrganiser une rencontre au niveau <strong>de</strong>chaque région et déterminer la fréquence<strong>de</strong>s rencontres <strong>de</strong>s personnes désignéesainsi que le support <strong>de</strong> rapportage <strong>de</strong>sdonnées sur la rageMettre en œuvre le Programme national <strong>de</strong>lutte contre les zoonosesMener <strong>de</strong>s enquêtes épidémiologiques pourdéterminer la situation réelle <strong>de</strong> la rage auCameroun (MINEPIA, MINSANTE, MINFOF,MINEPDED, MINATD )Mener <strong>de</strong>s sessions <strong>de</strong> formation/recyclage <strong>de</strong>sacteurs clés du système <strong>de</strong> surveillance <strong>de</strong> larage (MINSANTE, MINEPIA, MINFOF,MINEPDED, MINATD);Recruter et former <strong>de</strong>s vétérinaires afin <strong>de</strong>couvrir ces besoins dans les aires protégées(MINFOF)Elaborer et mettre en œuvre <strong>de</strong>s procéduresharmonisées <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s données <strong>de</strong>surveillance <strong>de</strong> la rage (MINSANTE, MINEPIA,MINFOF, MINEPDED, MINATD)Journée mondialecontre la rageProgramme national <strong>de</strong>prévention et <strong>de</strong>contrôle <strong>de</strong>s zoonosesémergentes etréémergentesOrganiser une conférence <strong>de</strong>s partenairestechniques et financiers pour le financement<strong>de</strong>s activités du programme national <strong>de</strong> luttecontre les zoonoses25


Elaborer un système souple, efficace etfonctionnel permettant d’échanger lesinformations sur les morsures et les cas <strong>de</strong> ragesur une base régulièreRéaliser <strong>de</strong>s campagnes d’information, <strong>de</strong>sensibilisation et d’éducation <strong>de</strong>spopulations (médiatisation, spots radiotélévisuel, sensibilisation <strong>de</strong>s jeunesscolaires et <strong>de</strong>s enseignants lors <strong>de</strong>sjournées pédagogiques etc.)Echanger les informations épidémiologiquessur une base régulière à déterminer(trimestrielle/semestrielle ?)Réa(ac)tivation <strong>de</strong>s fourrières municipalesRéaliser <strong>de</strong>s campagnes d’information, <strong>de</strong>sensibilisation et d’éducation <strong>de</strong>s populations(médiatisation, spots radio télévisuel, sensibilisation <strong>de</strong>sjeunes scolaires et <strong>de</strong>s enseignants lors <strong>de</strong>s journéespédagogiques etc.)Prévention etcontrôlePratiques (type <strong>de</strong> produits,circuit <strong>de</strong> distribution, coûts)<strong>de</strong> prise en chargeinsuffisamment connuréciproquementDévelopper un plaidoyer pour laprévention et la lutte contre la rageauprès <strong>de</strong>s autorités politiques par lecomité interministériel <strong>de</strong> prévention et<strong>de</strong> lutte contre les zoonoses émergenteset réémergentes au CamerounPlanification et organisation <strong>de</strong>scampagnes annuelles <strong>de</strong> vaccination <strong>de</strong>masse (importation <strong>de</strong> vaccinsantirabiques) ;Insertion <strong>de</strong>s thèmes sur la rage à <strong>de</strong>sémissions existantes SOS Docteur Protéines animalesEnvisager la production <strong>de</strong>s vaccinsantirabiques au LANAVET en collaboration avecun laboratoire lea<strong>de</strong>r en la matièreEffectuer le recensement <strong>de</strong>s populationscanines, félines et <strong>de</strong>s singes en captivitéJournée mondialecontre la rageExistence <strong>de</strong>s centresantirabiquesTravaux <strong>de</strong> recherchepréliminaires réaliséspar quelques instituts<strong>de</strong> rechercheInscrire dans le budget-programme unesubvention pour la prise en charge <strong>de</strong>spersonnes exposées à la rage.Au niveau régional, mettre en relation lescentres antirabiques en lien avec lesservices vétérinaires publics et lesRevisiter et compléter la réglementation sur laRage et les animaux <strong>de</strong> compagnieOrganiser <strong>de</strong>s campagnes annuelles <strong>de</strong>vaccination <strong>de</strong> masse <strong>de</strong>s chiens et autresanimaux <strong>de</strong> compagnie26


vétérinaires privésPréparer un programme <strong>de</strong> célébration<strong>de</strong> la journée mondiale contre la rage eten discuter avec les autorités régionaleset centralesRécolter, centraliser, analyser et partagerles données passées sur les activités <strong>de</strong>ces centres antirabiques (ONSP)Réaliser <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s multisectorielles<strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> la rageanalyseEncourager l’utilisation <strong>de</strong>s vaccinsantirabiques humains intra<strong>de</strong>rmiques sur lespersonnes à risque et personnes exposéesEncourager les producteurs <strong>de</strong> matérielsscolaires à y inscrire les messages <strong>de</strong>sensibilisation sur la rageDiffuser <strong>de</strong>s romans et livres sur la rage enmilieu scolaireOrganiser régulièrement la formation/recyclage<strong>de</strong>s personnels et acteurs <strong>de</strong> santé humaine etanimale, et responsables <strong>de</strong>s aires protégéesCréer les pavillons d’accueil <strong>de</strong>s personnesexposées dans les hôpitaux régionaux et rendredisponible les sérums et vaccins antirabiqueshumains dans ces centresI<strong>de</strong>ntifier et former les pères éducateurs surrageOrganiser <strong>de</strong>s ateliers pour présenter (i) lesrésultats <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s CAP, (ii) les capacitésdiagnostic et les prix, (iii) le système <strong>de</strong>rapportage et d’échange d’information adopté,les outils <strong>de</strong> communications développés ouenvisagésCréer une émission interactive dédiée aux27


zoonoses et particulièrement sur la rageEnseignementet rechercheNombre <strong>de</strong> travaux et résultats<strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> rechercheinconnus <strong>de</strong>s principauxacteursContenu <strong>de</strong>s formations enmé<strong>de</strong>cine vétérinaire ethumaine sur les aspectsprévention, prise en charge etsurveillance insuffisammentconnus <strong>de</strong>s facultés <strong>de</strong>mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cinevétérinaireEchanger les résultats projets <strong>de</strong>rechercheI<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>s opportunités <strong>de</strong>présentation <strong>de</strong>s volets humains etvétérinaires aux étudiants en mé<strong>de</strong>cinehumaine et vétérinaireConstituer un groupe <strong>de</strong> chercheurs sur larage regroupant vétérinaires, mé<strong>de</strong>cins,biologistes, sociologues issus <strong>de</strong>s instituts<strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong>s laboratoiresFormuler les TDR du groupe <strong>de</strong> recherchesur la rageLister les thèmes <strong>de</strong> rechercheprioritaires tels que (i) le rôle joué ou nonpar la faune sauvage (ii) étu<strong>de</strong>s CAP àYaoundé et les gran<strong>de</strong>s villes les zonesrurales (iii) le coût et l’efficacité <strong>de</strong>svaccins/<strong>de</strong> la vaccination dans lesconditions locales et en tirer <strong>de</strong>sconclusions opérationnellesVentiler les thèmes <strong>de</strong> recherches selonles institutions les plus indiquées pourréaliser ces étu<strong>de</strong>sOrganiser plus efficacement le circuit <strong>de</strong>distribution <strong>de</strong>s vaccins et <strong>de</strong>simmunoglobulinesInclure le concept et l’approche « une santé »dans les curricula scolaires et universitairesOctroyer <strong>de</strong>s bourses <strong>de</strong> thèses pour lesétudiants <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine humaine, mé<strong>de</strong>cinevétérinaire et pharmacie sur la problématique<strong>de</strong> la rage et <strong>de</strong>s zoonoses en généralInstituer un prix <strong>de</strong> recherche sur la rage auCameroun et <strong>de</strong>s subventions aux acteurs <strong>de</strong> larecherche sur la rageExonérer le matériel <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong>diagnostic sur les zoonoses et la rageRéaliser <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s épidémiologiques, <strong>de</strong>nsitéet population canine, outils <strong>de</strong> diagnostics,impacts économiques <strong>de</strong> la maladie, étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>la rage sur les autres animaux domestiques etsauvages (singes, chacals, chauves-souris…) eten publier les résultats ;Contribuer à la formulation <strong>de</strong>s messagesd’information en direction <strong>de</strong>s populationsObtenir une reconnaissance institutionnelle dugroupe <strong>de</strong> recherche su la rage et faireapprouver ses TDRJournée mondialecontre la rageTravaux <strong>de</strong> recherchedéjà en coursAssistance apportée parles projets IDENTIFY,RESPOND et les autresprojets <strong>de</strong> coopérationétablis par chaquelaboratoireJournées scientifiquesuniversitaires ?28


Préparer les projets d’étu<strong>de</strong>s par thème et lessoumettre pour approbation au sein d’uncomité <strong>de</strong> recherche29


Annexe 2 – agenda <strong>de</strong> l’atelierContrôle et prévention <strong>de</strong> la rage au CamerounComment améliorer la collaboration entre les acteurs clés ?Hôtel Djeuga Palace - Yaoundé, 13 – 14 juin 2012Jours et HorairesActivités13 juin8h30- 9h Accueil et enregistrement <strong>de</strong>s participants9h- 9h30 Ouverture officielle + photo <strong>de</strong> groupe9h30 – 10hPause café10h – 10h30 Présentation <strong>de</strong>s participants et objectifs <strong>de</strong> l’atelier, mise en place du bureau et adoption <strong>de</strong> l’ordredu jour (FAO)10h30-11h La rage dans le mon<strong>de</strong> : situation + éléments <strong>de</strong> stratégie lutte et <strong>de</strong> contrôle dans la perspective duconcept ONE HEALTH11h-11h30 Questions/réponses11h30 – 12h30 Les activités contre la rage au Cameroun selon les principaux acteurs nationaux (10-15 min/acteur)1. MINEPIA/DSV2. Centre Pasteur du Cameroun3. Vétérinaires privés4. MINEPDED5. MINFOF6. Municipalités : exemple <strong>de</strong> la Communauté Urbaine <strong>de</strong> Yaoundé (CUY)12h30-13h Questions/réponses13h-14hPause déjeuner14h-15h Les activités contre la rage au Cameroun selon les principaux acteurs nationaux (10-15 min/acteur) –suite7. La situation <strong>de</strong> la rage au Cameroun : MINSANTE/DLM8. Prise en charge <strong>de</strong>s cas humains / cas <strong>de</strong> rage à Ambam (région du Sud) : MINSANTE/DLM9. Organisation et fonctionnement <strong>de</strong> l’ONSP : MINSANTE/ONSP10. Capacités <strong>de</strong> diagnostic vétérinaire – MINEPIA/LANAVET11. Programme rage du Centre Pasteur <strong>de</strong> Garoua12. Contribution <strong>de</strong> Merial à la lutte contre la rage - Merial13. Travaux/activités <strong>de</strong> recherche sur les maladies émergentes : ESP14. Activités <strong>de</strong> GVFI15h-15h30 Questions/réponses16h-16h30Pause café16h30-17h30Exercice <strong>de</strong> groupe # 1 : analyse d’une situation <strong>de</strong> rage et suggestions d’actions Formation <strong>de</strong> sous-groupes (3 à 4 sous-groupes) Présentation <strong>de</strong> l’exercice, questions et résultats attendus Travaux <strong>de</strong>s groupes (20 min) Restitution <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> groupe (10-15 min/groupe)17h30 – 18hQuestions et discussions14 juin8h30– 8h45 Rappel <strong>de</strong>s discussions <strong>de</strong> la veille8h45 – 9hRestitution <strong>de</strong>s discussions entre la FAO et les acteurs clés sur la rage9h-9h30Discussion et conclusion partielle sur les dysfonctionnements dans la collaboration entre les acteurs30


9h30 – 10h10h – 10h3010h30 -12h12h-13h13h – 14h14h-15h15h-16hclés au CamerounPrésentation <strong>de</strong> l’approche <strong>de</strong> lutte progressive contre la rage (GRAPES) et exemples <strong>de</strong> programmes<strong>de</strong> lutte et <strong>de</strong> prévention <strong>de</strong> la rage soutenus par la FAO à travers le mon<strong>de</strong> (FAO)Pause caféExercice <strong>de</strong> groupe # 2 : situation du pays par rapport au PCP et i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s gaps àcombler Formation <strong>de</strong> sous-groupes (3 à 4) Présentation <strong>de</strong> l’exercice Travaux <strong>de</strong>s groupes (20 min) Présentation <strong>de</strong>s sous groupes (10 /15 min par sous groupe)Questions/discussions sur les gaps dans la collaboration entre les différents acteursPause déjeunerConsolidation <strong>de</strong>s discussions, conclusions sur les gaps i<strong>de</strong>ntifiés et les moyens <strong>de</strong> les réduireClôture et fin <strong>de</strong> l’atelier31


Annexe 3 – liste <strong>de</strong>s participantsNOM ETPRENOMSDr. LOAChristianDr. Simon D.JUMBOM. LONTIODominiqueDr. DOUFFISSAAlbertDr. ZambouHenri RenéM. AhmadouNanaM. KOY KOYEricDr. GAKEBOUBADr. ONAMBELEPaulDr. BEBAYCharlesMme. Katinka<strong>de</strong> BaloghDr. TOUMBAGabrielMme.Dr. LOULSéverinDREPIA – ESTINSTITUTIONMinistère <strong>de</strong> l’élevage, <strong>de</strong>s pêches et <strong>de</strong>sindustries animales - Bertoua, CamerounLANAVET - Garoua - NORDSDDE, Ministre <strong>de</strong> l’environnement, <strong>de</strong> laprotection <strong>de</strong> la nature et du développementdurable - Yaoundé, CamerounMERIAL, Yaoundé, CamerounCabinet vétérinaire <strong>de</strong> l’Equateur, Douala,CamerounGVFI Cameroun , Yaoundé, CamerounMinistère <strong>de</strong> l’économie, <strong>de</strong> la planification et <strong>de</strong>l’aménagement du territoire, Yaoundé,CamerounCentre Pasteur du Cameroun, Annexe Garoua -NordONSP, Ministère <strong>de</strong> la santé publique, Yaoundé,CamerounFAO/ROME, ITALIEFAO/ROME, ITALIEDélégué Régional, Ministère <strong>de</strong> l’élevage, <strong>de</strong>spêches et <strong>de</strong>s industries animales du Littoral,Douala, CamerounCSE/DSV, Ministère <strong>de</strong> l’élevage, <strong>de</strong>s pêches et<strong>de</strong>s industries animales, Yaoundé, CamerounDEPC, Ministère <strong>de</strong> l’agriculture et duADRESSETél. : + 237 99 89 17 18Loa_christian61@yahoo.frTél. : +237 77 65 64 78drsimondickmu@yahoo.frTél. : +237 75 23 83 37dtlontio@yahoo.frTél. : +237 77 70 76 17adouffissa@yahoo.frTél. : +237 99 31 60 61/ +237 99 95 01 40hzambou2000@yahoo.fr,www.equavetgroup.orgTél. +237 77 81 77 68anana@gvfi.org ounanaahmadouvet@yahoo.frTél. : +237 75 23 10 05ekoykoy@yahoo.frTél. : +237 98 00 78 82gake@pasteur-yaoun<strong>de</strong>.orgbousbake2002@yahoo.frTél. : +237 77 80 92 44onapaul@yahoo.frTél. : +39 06 570 53804Charles.Bebay@<strong>fao</strong>.orgTél. +39 06 570 26110Katinka.<strong>de</strong>balogh@<strong>fao</strong>.orgTél. : +237 77 56 75 09gabrieltoumba@agat.netTél. : +237 79 10 89 15severinloul@yahoo.frTél. : +237 97 85 97 5632


MPENEKOULCéciledéveloppement rural, Yaoundé, Camerounazoomir@yahoo.frDr.NGANGNOUAndréDr. FEUSSOMJean MarcMme.DIBONGUEMarie ElisabethLANAVET, Garoua, NORD, CamerounESPV, Epidémiologie et santé publiquevétérinaire, Yaoundé, CamerounDirection <strong>de</strong> la lutte contre la maladie, Ministère<strong>de</strong> la santé publique, Yaoundé, Camerounandrengangnou@yahoo.frBP 503 , Garoua, Tél. +237 99 41 61 99BP 15670, Yaoundé, Tél. : +237 74 63 3461/ +237 22 80 90 95, espv@espv.org ou ,mfeussom@yahoo.fr/www.espv.orgTél. : +237 97 60 79 29dibofam@yahoo.frMlle. MEKAMBALLA MarieJulienneM. KUETEFidèleDr. KWENKAMPsuePr ZOLIPAGNAH AndréDr. BELINGASuzanneDr. MEDOUANAMA GabrielDr. FOTSOKAMNGAZéphirinM. PaulinZONGODirection <strong>de</strong> la lutte contre la maladie, Ministère<strong>de</strong> la santé publique, Yaoundé, CamerounSGCP/DFAP, Ministère <strong>de</strong>s forêts et <strong>de</strong> la faune,Yaoundé, CamerounSD/DSV, Ministère <strong>de</strong> l’élevage, <strong>de</strong>s pêches et<strong>de</strong>s industries animales, Yaoundé, CamerounESMV, Université <strong>de</strong> NgaoundéréCentre Pasteur du CamerounIMPM, Ministère <strong>de</strong> la recherche scientifique et<strong>de</strong> l’innovation, Yaoundé, CamerounDRPCPIC, SG. ONVC, Yaoundé, CamerounFAO, Yaoundé, CamerounTél. : +237 75 81 37 40mariemjcm@yahoo.frTél. : +237 73 33 73 83Kuete_al@yahoo.frTél. : +237 70 83 74 14/ +237 96 81 5835yemgai@yahoo.frTél. : +237 77 51 62 27/ +237 96 05 35 96Andre.zoli@yahoo.frTél. +237 99 91 92 97/ +237 22 03 66 22belinga@pasteur-yaoun<strong>de</strong>.orgTél. +237 97 39 28 42gmedoua@yahoo.frTél. : +237 99 91 14 37fokaze@yahoo.frTél. : +237 22 21 12 42/ +237 99 51 64 58Paulin.Zongo@<strong>fao</strong>.orgM. ADAMASaïdouMinistère <strong>de</strong> l’environnement, <strong>de</strong> la protection<strong>de</strong> la nature et du développement durable,Yaoundé, CamerounTél. : +237 99 77 57 67aidaoula@yahoo.frM.TCHAKOUNTEUDirection <strong>de</strong> la protection civile, Ministère <strong>de</strong>l’administration territoriale et <strong>de</strong> laTél. : +237 22 11 01 21/ +237 22 21 46 0533


Robert décentralisation, Yaoundé, Cameroun tchavanses@yahoo.frM. NYAZEEmmanuelCommunauté Urbaine <strong>de</strong> Yaoundé, CamerounTél. : +237 79 21 54 87enyaze@yahoo.frM. NGON AMBANGDieudonnéCommunauté Urbaine <strong>de</strong> Yaoundé, Cameroun Tél. : +237 70 67 69 56Dr. BESONGLauraM. KEMBOUEtienneClinique vétérinaire <strong>de</strong> Mvog Betsi, DREPIA –Centre, Yaoundé, CamerounOMS, Projet IDENTIFY – CAMEROUN, YaoundéTél. : +237 77 45 11 75laurabesong@yahoo.frTél.: +237 77 53 51 17kemboue@cm.afro.who.int34

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