Rapport de l'Atelier - fao ectad bamako

RésuméA l’initiative de la FAO, le projet IDENTIFY financé par l’USAID a organisé un atelier les 13 et 14 juillet2012 à l’hôtel Djeuga Palace (Yaoundé) sur le thème : Contrôle et prévention de la rage auCameroun : comment améliorer la collaboration entre les acteurs clés ?Son Excellence Monsieur le Ministre de l’Elevage des Pêches et des Industries Animales et leReprésentant de la FAO au Cameroun ont pris part à la cérémonie d’ouverture.L’atelier a offert l’opportunité aux médecins, aux médecins et techniciens vétérinaires, auxprofessionnels de l’environnement et de la faune, aux représentants des pharmacies vétérinaires etdu secteur privé de présenter leurs diverses activités dans la prévention ou le contrôle de la rage,mais également de relever, chacun en ce qui le concerne, les difficultés rencontrées et lesopportunités existant à son niveau pour améliorer la collaboration afin de mieux prévenir etcontrôler la rage au Cameroun.Sur la base des présentations faites et des discussions en plénière ou dans les groupes de travail,l’atelier a mis en exergue ;Le sous rapportage des données sur la maladie qui ne permet pas d’avoir une connaissancesatisfaisante du niveau de risque et des actions entreprises pour sa maitrise ; L’absence de mécanismes fonctionnels de collaboration intra et intersectorielle ;L’existence des expériences passées sur l’organisation de la prévention et de la surveillance, lagestion des foyers de rage (riposte au foyer de rage d’Ambam). Ces expériences sont limitéesdans le temps et dans l’espace (quelques localités, communes à Kinshasa en 2007, quelquesterritoires dans le Bas-Congo) sont insuffisamment partagées pour être capitalisées et pourélaborer une stratégie de prévention et de contrôle à l’échelle régionale ou nationale,Des capacités réelles de diagnostic disponibles mais aux conditions d’accès différentes au CentrePasteur du Cameroun (Yaoundé et annexe de Garoua) d’une part, et au LANAVET d’autre part ;Le coût élevé de la prophylaxie post exposition (comprenant les sérums, les vaccins et lesnombreux déplacements vers le centre Pasteur pour les familles habitant en dehors des villes deYaoundé, Douala et Garoua que cette prise en charge impose) par rapport au coût de lavaccination d’un chien, justifiant ainsi la vaccination des chiens comme moyen de prévenir larage humaine transmise par les chiens ;L’existence du « programme national de prévention et de lutte contre les zoonoses émergenteset ré émergentes » récemment adopté par le Gouvernement camerounais. Ce programmepourrait servir de plateforme pour accueillir les activités de prévention et de contrôle de la rageétant donné le caractère zoonotique de la maladieUne législation inadaptée et des ressources limitées qui ne permettent pas de créer lesconditions (i) d’une connaissance du risque de la rage dans le pays, (ii) de promouvoir unecollaboration intra et intersectorielle4