5 Réunion Annuelle de Coordination du ... - fao ectad bamako

Atelier RESOLAB conjoint FAO-USDA/APHIS.IS dans le cadre du Centre
Régional de Santé Animale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre
en collaboration avec l’USAID et la Division conjointe FAO/IAEA
Rapport de la
5 ème Réunion Annuelle de Coordination du RESOLAB
12 -16 Décembre 2011, Laboratoire Central Vétérinaire, Bamako, Mali
Rapport rédigé par les rapporteurs:
Dr Joseph Awuni (Accra Central Veterinary Laboratory, Ghana)
Dr Gilbert Luc Aplogan (Ladisero, Parakou, Benin)
Edité par :
Dr. Youssouf Kaboré (FAO-ECTAD, Bamako)
Dr Boubacar M. Seck (FAO-ECTAD, Bamako)
Décembre 2011

Table des matières
Page
Acronymes
I
Résumé
II
Déroulement journalier des travaux 1
Jour 1 (Lundi 12 décembre 2011) 1
Jour 2 8
Jour 3 21
Jour 4 32
Jour 5 40
Partie 2 : Annexes 47
Annexe 1: Termes de référence de la 5ème réunion annuelle de coordination 48
du RESOLAB
Annexe 2: Agenda définitif 50
Annexe 3: Session des travaux en groupes 53
Annexe 4: Evaluation de la réunion par les participants 62
Annexe 5: Liste des participants 66
i

Liste des Acronymes et abbréviations
AfBSA
AFRICOM
AfroREB
AGAH
AIEA
AGID
APHIS
AQ
ASVELIS
AU
BIRA
ATP
BSL
CDC
CEDEAO
CERs
Cirad
C-Elisa
CRP
CRSA
DoD
DSV
EAC
EARLN
EC
ECTAD
EISMV
ELISA
EPIVET
EPT
EMPRES
EU-FMD
FAO
FA
FLI
FVI
FVR
GLEWS
GF-TADs
GPS
HI
IA
IAHP
IgG
IGAD
ILRI
African Biosecurity Association
USA Africa Command
Africa Rabies Expert Bureau
AGA’s Animal Health Service
Agence Internationale de l’Energie Atomique
Agar Gel Immunodiffusion (Immunodiffusion en gélose)
Animal and Plant Health Inspection Service
Assurance Qualité
Asian Veterinary and Livestock Services
African Union
Bureau Inter-Afrcain des ressources animales
Agribusiness and Trade Promotion
Biosafety Level
Centers for Disease Control and Prevention
Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest
Communautés Economiques Régionales
Centre International pour la Recherche Agronomique et le Développement
Competitive Enzyme-Linked Immunosorbent Assay
Coordinated Research Contracts
Centre Régional de Santé Animale
Department of Defense
Directeur des Services Vétérinaires
Eastern African Community
Eastern African Regional Laboratory Network
European Community
Emergency Centre for Transboundary Animal Diseases
Ecole Inter Etats de Sciences et Medecine Vétérinaire (Dakar – Sénégal)
Enzyme-Linked Immunosorbent Assay
Réseau National de Surveillance Epidémiologique Véterinaire du Mali
Emerging Pandemic Threats
Emergency Prevention Programme for Transboundary Animal Diseases
European Commission for the Control of Foot-and-Mouth Disease
Food and Agricultural Organization of the United Nations
Fièvre aphteuse
Friedrich Loffer Institute
France Vétérinaire International
Fièvre de la Vallée du Rift
Global Early Warning and Response System
Global Framework for the progressive control of Transboundary Animal Diseases
Global Positioning System
Haemagglutination Inhibition
Influenza aviaire
Influenza Aviaire Hautement Pathogène
Immunoglobulin G
Intergovernmental Authority on Development
International Livestock Research Institute
i

IS
ISO
IZSVe
LANAVET
LCV
LIMS
LNERV
LPAI
LSD
LRVZ/F
LVD
MATs
MN
NRVI
OFFLU
OIE
OMS
PANVAC
PARC
PCP (FMD)
PCR
PPA
PPR
PT
PVS
QA
RD Congo
RECs
REMEMA
REMESA
RESEPI
RESOLAB
RT-PCR
TCP
UA/BIRA
UEMOA
UMA
USA
USAID
USDA/APHIS
VPH
VWB-USA
WAHID
WAHIS
WHO
International Service
International Organization for Standardization
Istituto Zooprofilattico Sperimentale delle Venezie
Laboratoire National Vétérinaire (Cameroun)
Laboratoire Central Vétérinaire Bamako (Mali)
Laboratory Information Management System
Laboratoire National d’Elevage et de Recherches Vétérinaires (Dakar, Sénégal)
Low Pathogenic Avian Influenza
Lumpy Skin Disease
Laboratoire de Recherches Vétérinaires et Zootechniques de Farcha
Laboratoire Vétérinaire Départemental
Maladies Animales Transfrontalières
Maladie de Newcastle
National Research Veterinary Institute of Vom, Nigeria
OIE/FAO Network of Expertise on Animal Influenza
Organisation Mondiale de la Santé Animale
Organisation Mondiale de la Santé
Pan African Veterinary Vaccine Centre
Pan African Rinderpest Campaign
Progressive Control Pathway (Approche progressive de lutte contre la fièvre aphteuse)
Polymerase Chain Reaction
Peste Porcine Africaine
Peste des Petits Ruminants
Proficiency Testing (Essai interlaboratoires)
Performance, Vision, Strategy
Quality Assurance
République Démocratique du Congo
Regional Economics Communities
Réseau Mauritanien d’Epidémiosurveillance des Maladies Animales
Réseau Méditerranéen de Santé Animale
Réseau régional des Systèmes Nationaux d’Epidémiosurveillance d’Afrique de l’Ouest et du Centre
Réseau Ouest et Centre Africain des laboratoires Vétérinaires de l’Influenza Aviaire et des autres
maladies transfrontalières
Reverse Transcriptase – Polymerase Chain Reaction
Technical Cooperation Project
Bureau Inter-Africain des Ressources Animales de l’Union Africaine
Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
Union du Maghreb Arabe
United States of America
United States Agency for International Development
United States Department of Agriculture/ Animal and Plant Health Inspection Service
Veterinary Public Health
Veterinary Without Borders – United States of America
World Animal Health Information Database
World Animal Health Information System
World Health Organization

Remerciements spéciaux de tous les laboratoires du RESOLAB à l'USDA /
APHIS.IS et l'USAID (projet IDENTIFY) pour leur sponsoring de cette 5 ème réunion
annuelle de coordination du RESOLAB tenu au Laboratoire Central Vétérinaire
du Mali, 12-16 Décembre 2011, Bamako, Mali.
i

Résumé
La FAO et l’USDA/APHIS.IS, dans le cadre du Centre régional de santé animale de Bamako
et en collaboration avec l’USAID et la Division conjointe FAO/AIEA, ont organisé la 5 ème
réunion annuelle de coordination du RESOLAB 1 du 12 au 16 Décembre 2011 au Laboratoire
Central Vétérinaire de Bamako. Cette réunion, véritable forum annuel technique des
laboratoires de diagnostic vétérinaire d’Afrique de l’Ouest et du Centre, avait pour but
d’évaluer le chemin parcouru par le RESOLAB et ses laboratoires et de se fixer les
principaux objectifs à atteindre pour le futur immédiat (voir Annexe 1 : Termes de référence).
Elle a en effet permis entre autre de :
• Examiner et discuter les activités 2011 des laboratoires nationaux et celles de la
coordination de leur RESOLAB ;
• Revoir et discuter les problèmes de gouvernance, de pérennisation, de financements
du RESOLAB ;
• Discuter des synergies et de la collaboration avec les autres projets tel que le projet
IDENTIFY de l’USAID, les autres réseaux (Afrique de l'Est, REMESA, EU-FMD),
les partenaires techniques (APHIS.IS, AIEA, Cirad , EISMV, FVI, IZSVe, etc) ;
• Discuter les activités des différents sous-réseaux (rage, PPR, fièvre aphteuse
et assurance qualité) ainsi que celles d'autres projets ou initiatives impliquant les
laboratoires membres du RESOLAB ;
• Tirer les leçons des ateliers régionaux tenus en 2011, des résultats du test
d'aptitude interlaboratoires sur le diagnostic de la grippe aviaire et de la maladie de
Newcastle ;
• Discuter de la situation des maladies transfrontalières dans la région ;
• Discutez de la cartographie actualisée des laboratoires du RESOLAB ; et de
• Discuter et s’accorder sur les grandes lignes du plan de travail 2012 du RESOLAB.
Cette 5 ème réunion annuelle du RESOLAB a vu la participation de pays membres du
REMESA (Algérie, Maroc, Mauritanie et Tunisie) ainsi que celle des partenaires financiers
(APHIS.IS) et techniques du RESOLAB (IZSVe, AIEA, Cirad , FVI etc). Ses principales
recommandations ont porté sur la gouvernance du réseau et son architecture institutionnelle
(notamment son ancrage dans les Communautés économiques régionales), la redynamisation
des différents sous réseaux mis en place en 2010, le plaidoyer pour un renforcement du
soutien des Etats envers leurs laboratoires nationaux, les voies et moyens pour mieux
renforcer la position des ces laboratoires dans les programmes de santé animale et de santé
publique vétérinaire, le renforcement de la collaboration entre les systèmes ou réseaux de
surveillance épidémiologique et les laboratoires et enfin la poursuite des actions de
renforcement des capacités tant par des activités thématiques que transversales (poursuite de
la feuille de route sur le système assurance qualité, biosécurité et biosûreté dans le
laboratoire, partenariat public-privé). Les différents Comités (Comités techniques, Comités de
coordination et groupe de plaidoyer) mis en place 2010 ont été appelés à s’investir dans le
développement et la diffusion d’un plaidoyer auprès des autorités tant nationales que
régionales pour mieux garantir le futur du réseau.
A l’issue de la réunion annuelle 2011, l’ensemble des pays membres du RESOLAB ont affirmé
leur sentiment d’appropriation de ce réseau considéré comme un instrument essentiel de la
gestion de la santé animale et de la santé publique vétérinaire dans leur pays respectif. Ils
reconnaissent la nécessité impérieuse d’en assurer la durabilité par un soutien financier de
son fonctionnement par les pays membres eux-mêmes.
1 Western and Central Africa Veterinary Laboratory Network for Avian Influenza and other
transboundary animal diseases
ii

Partie 1 : Déroulement des travaux
Jour 1, lundi 12 décembre 2011
Session 1 : Introduction
A l’exception des délégués du Gabon et de Sao Tomé et Principe qui n’ont pas pu être
présents à Bamako, pour des raisons administratives nationales, les délégués des 21 autres
pays membres du RESOLAB ont participé à cette 5 ème réunion annuelle de coordination. En
revanche, pour la première fois, la réunion annuelle du RESOLAB a accueilli les collègues
responsables de laboratoires nationaux de Mauritanie, du Maroc, d’Algérie, de Tunisie et
d’Ouganda ainsi qu’un membre de la Représentation sous-régionale de l’OIE à Tunis et
l’expert en laboratoire du bureau FAO-ECTAD de Tunis. A côté de ceux-ci, les partenaires et
collaborateurs traditionnels ont répondu présent : AIEA, Cirad, IZSVe, EARLN, EISMV, VWB-
USA, ASVELIS, Pfizer etc. Au total la rencontre a été suivie par une moyenne quotidienne de
80 participants au cours de ses 5 jours (voir liste des participants en Annexe 5).
Les points de l’agenda provisoire, pour la première matinée, ont été modifiés pour tenir
compte de l’empêchement des Autorités d’être présentes à 9h pour l’ouverture officielle des
travaux. Cette ouverture a donc été reportée à 11h30. Entretemps, conformément aux
autres points de l’agenda, les travaux du premier jour ont démarré avec l’enregistrement et
la mise en place des participants de 8h30 à 9h00 suivis de leur présentation et de l’élection
du Bureau chargé de conduire les travaux de cette 5 ème réunion du RESOLAB. Ce bureau se
compose comme suit :
• Président :
• Vice-Président :
Centrafricaine,
• 1 er Secrétaire :
• 2 ème Secrétaire :
Dr Kebba DAFFEH de la Gambie,
Dr Domitien MOKONDJI-GBAMANGOU de la République
Dr Joseph AWUNI du Ghana et
Dr Gilbert Luc APLOGAN du Bénin.
Après cette mise en place du Bureau de la réunion, le Président invita chaque participant à
parcourir l’Agenda provisoire proposé par les organisateurs de la réunion pour toute
observation éventuelle. Le Dr Fayiz (Tchad) a fait remarquer l'orthographe double du nom
de son pays (Tchad et Chad) ce qui influe sur sa position dans la liste. Il a également
informé la réunion de la formation de la Société africaine de biosécurité et a sollicité un
créneau de temps pour faire une brève présentation sur cette association. Aucun autre
amendement n’ayant été proposé, le Dr Joseph Awuni proposa l’adoption de l’agenda
comme document de travail de la réunion, secondé en cela par le délégué du Liberia.
L’agenda définitif est présenté en détail en Annexe 2.
1

La première session de la réunion avec le Bureau élu aux commandes s’est poursuivie avec
les présentations suivantes :
Objectifs de la réunion - Dr Boubacar SECK (Coordonnateur FAO/ECTAD et RESOLAB)
Le Dr Seck présenta les objectifs de cette réunion qui sont d’évaluer le chemin parcouru par
les laboratoires membres du RESOLAB et de se fixer les principaux objectifs à atteindre pour
le futur immédiat (cf. Annexe 1 : Termes de référence). Le Dr Seck a ensuite déroulé les
grands axes de l’agenda de l’atelier repartis en 9 sessions avec des présentations en
plénière, des travaux de groupes et des discussions (cf. Annexe 2 : Agenda). Au terme de
cette réunion, les résultats suivants sont attendus : i) Le point sur les différentes activités des
laboratoires nationaux du réseau est disponible ; ii) Le point sur les autres réseaux de
laboratoires, les plateformes de santé publique et les maladies prioritaires est effectué ; iii)
Les voies et moyens pour renforcer la collaboration entre les réseaux d’épidémiosurveillance
et les laboratoires sont explorés; iv) L’amélioration des supports des Gouvernements à leur
laboratoire est discutée; v) La visibilité et la viabilité du RESOLAB sont discutées; et vi) Les
grandes lignes du plan d’action 2012 et les principaux objectifs immédiats sont discutés et
approuvés.
USDA/APHIS : Activités en Afrique de l’Ouest et du Centre - Dr Cheik Sadibou FALL
(USDA/APHIS – Dakar)
Dr Fall rappela que APHIS a été créé en 1972 pour protéger l’Agriculture des Etats-Unis
d’Amérique contre les organismes nuisibles aux plantes et les maladies animales. Il a
également fait observer que USDA/ APHIS a été le principal partenaire du RESOLAB au cours
des 5 dernières années à travers son service international (APHIS-IS) dont les missions
portent sur: i) La surveillance des ravageurs des cultures et des maladies animales
émergentes ; ii) L’élaboration des stratégies et partenariats internationaux pour contrer la
propagation de ces organismes nuisibles; iii) La fourniture d’expertise et d’assistance
technique sur le terrain pour protéger et développer les échanges de produits agricoles
entre les USA et les pays tiers. Il a terminé son intervention par la présentation des différents
bureaux d’APHIS en Afrique, leurs dates de mise en place ainsi que des pays qu’ils couvrent
(Pretoria en Afrique du Sud depuis 1999 ; Dakar au Sénégal depuis Mai 2004 et Le Caire en
Egypte depuis Août 2004).
Le Président Daffeh exprima la sincère gratitude de l’ensemble des membres du
RESOLAB pour le soutien continu de l'USDA / APHIS.
Rapport 2011 de la Coordination du RESOLAB et le point sur les recommandations de la
réunion de décembre 2010 - Dr Boubacar Seck (FAO-ECTAD, Bamako)
Après un bref aperçu sur la création du RESOLAB, premier réseau formel des laboratoires de
diagnostic sur toutes les maladies transfrontalières et les zoonoses, et ses objectifs, le Dr B.
Seck, coordinateur du RESOLAB, présenta les activités de la coordination du réseau en 2011
2

en même temps que le point sur les recommandations de la réunion annuelle de 2010. Il
rappela que le plan d’action 2011 devait porter sur:
• La consolidation du réseau régional de laboratoires (RESOLAB);
• L’amélioration de la capacité des laboratoires nationaux ;
• L’amélioration de la synergie entre les réseaux de surveillance épidémiologique et de
laboratoire ;
• Le renforcement des liens avec les autres réseaux.
La consolidation du RESOLAB, à travers une organisation et un ancrage institutionnel
appropriés, a été jugée nécessaire en décembre 2010 lors de la 4 ème réunion annuelle de
coordination d’où la mise en place d’un groupe de durabilité comprenant un Comité
technique (constitué par l’ensemble des Directeurs de laboratoire), un Comité de
coordination (responsable de la mise en œuvre des recommandations des réunions du
Comité technique) et un Comité ou Groupe de plaidoyer (crée au sein d’un Comité de
coordination pour la mise en œuvre de la politique de plaidoyer du RESOLAB). A côté de ses
comités, des sous-réseaux ou groupes de travail thématiques (sous-réseaux Peste des petits
ruminants ou PPR, rage, fièvre aphteuse ou FA) et transversaux (sous-réseaux assurance
qualité et prospective et développement) ont été créés. Le présentateur observa qu’en
dehors du sous-réseau FA, les résultats obtenus par les autres sous-réseaux et même par le
groupe de durabilité ont été plus que modestes.
La contribution du RESOLAB à l’amélioration de la capacité de ses laboratoires nationaux
s’est traduite par des appuis directs (fourniture de kits de métrologie, audit qualité sur
place), la participation à des ateliers thématiques (autopsie et prélèvements ;
reconnaissance et diagnostic de la PPR, la pleuropneumonie contagieuse caprine, la rage et
la FVR pour les pays du Bassin du Congo), transversaux (atelier assurance qualité sur la
gestion des équipements et la métrologie pour les pays Francophones) et par l’organisation
du 3 ème test de compétence inter-laboratoires sur le diagnostic de l’influenza aviaire et de la
maladie de Newcastle.
Les activités d’amélioration de la synergie entre les réseaux de surveillance épidémiologique
et de laboratoire, organisées par la coordination du RESOLAB, se sont limitées à
l’organisation d’un atelier à Kinshasa pour les agents de terrain et de laboratoire des pays
du Bassin du Congo bénéficiaires du projet IDENTIFY sur les techniques d’autopsie, de
prélèvements, de conditionnements et d’expédition desdits prélèvements. L’atelier commun
RESEPI – RESOLAB n’a pas pu se tenir pour manque de ressources financières.
Quant au renforcement des liens avec les autres réseaux, des contacts réguliers ont lieu avec
les autres réseaux ECTAD d’Afrique ou organisations comme l’OIE et l’OMS/AFRO dans le
cadre du projet IDENTIFY et du programme Emerging Pandemic Threats en général
(préparation de la conférence « ONE Health » en Afrique) et bien sûr avec les réseaux
mondiaux coordonnés à parti des sièges respectifs de la FAO, de l’OIE et de l’OMS.
3

Les contraintes rencontrées dans la mise en œuvre de ce plan d’action 2011 se situaient au
niveau:
• du RESOLAB lui-même, par l’absence de sa reconnaissance et de son ancrage au sein
des organisations économiques régionales des deux sous-régions ouest et centre
Africaines;
• de certains laboratoires où l’absence de politique et de stratégies nationales claires
de développement des laboratoires se traduit par leur soutien limité, la pénurie de
cadres bien formés, le faible nombre de prélèvements traités et l’inaptitude à
répondre aux normes d’assurance qualité, de biosécurité et de biosûreté
internationalement recommandées pour les laboratoires de diagnostic.
Dr Seck termina sa présentation en saluant l’appui substantiel que le RESOLAB a reçu de la
part de ses partenaires suivants au cours de l’année 2011 : (USDA/APHIS pour le
cofinancement de divers ateliers et celui de la présente réunion annuelle de coordination;
FVI pour l’encadrement des ateliers et des missions d’audit en Assurance Qualité; la Division
Conjointe FAO/IAEA pour la formation et la fourniture de réactifs et de matériels aux
laboratoires du RESOLAB; L’USAID pour le financement et la mise en œuvre de l’important
Projet IDENTIFY destiné au renforcement des capacités et du réseau des laboratoires du
Bassin du Congo ; Le Cirad , pour son soutien dans la formation de ressources humaines et
l’approvisionnement en réactifs et en kits de diagnostic ; et l’EISMV de Dakar pour son
intervention dans les activités de formation des membres du réseau).
Le coordinateur du réseau a conclu son intervention en lançant un appel à plus de soutien
des Etats pour leurs laboratoires nationaux et la nécessité de travailler davantage pour
assurer l’ancrage institutionnel du RESOLAB et des autres réseaux de santé animale au sein
des Communautés économiques régionales.
A l’issue de cette présentation, le président a invité la réunion de réfléchir sur les
défis énumérés et de proposer des solutions pour en particulier sur le financement des
laboratoires et de leur réseau par des moyens durables. Il a également noté qu'il aurait été
bon d'inviter la CEDEAO à la réunion de coordination de cette année ( une invitation restée
sans suite a été adressée à la CEDEAO par la Coordination du RESOLAB).
Au cours du débat qui a été ensuite ouverts, les participants ont posé des questions
d’éclaircissement et apporté des contributions surtout sur la nécessité de sécuriser des
ressources pour la continuité du fonctionnement du RESOLAB. Il y a eu des appels pour que
le groupe de plaidoyer soit davantage agressif afin de répondre aux attentes de
sensibilisation sur le réseau. Dr Samia Metwally (FAO –Rome) a fait remarquer que l’un des
défis important reste la bonne collaboration entre le laboratoire et le terrain afin d’assurer
des enquêtes actives et régulières de terrain pour alimenter les laboratoires en
prélèvements (en nombres suffisants et significatifs). Il y a eu plusieurs demandes de
l’assemblée pour la reconstitution des groupes de travail sur la PPR, la rage et le groupe
plaidoyer avec des conseillers techniques pour guider et appuyer leurs activités. A cet effet,
les personnes suivantes ont été nommées comme conseillers techniques: Dr Adama Diallo
(AIEA) pour le sous-groupe PPR et Paola de Benedictis (IZSVe de Padova) pour le sous-groupe
rage.
4

A partir de ce moment, la réunion est revenue à la cérémonie d'ouverture officielle
avec l'arrivée des Officiels. L'invité d'honneur était le représentant du Ministre de l'Elevage
et de la Pêche du Mali.
Cérémonie d’ouverture officielle :
Initialement prévue pour se dérouler le lundi 12 décembre à 9h, la cérémonie d’ouverture a
été reportée ce même jour à 11h30 pour tenir compte de l’agenda des différentes
personnalités qui devaient y prendre part (voir Annexe 2: Agenda). Cette cérémonie a été
présidée par le Secrétaire Général du Ministère de l’Elevage et de la Pêche, Dr Mamadou
KANE, représentant son Ministre empêché et qui avait à ses côtés l’Adjoint au Représentant
Régional de la FAO en Afrique, Mr Musa Mbenga, le Représentant de la FAO au Mali, Dr
Thierry Ange Ella Ondo (PhD), le Représentant Régional de l’OIE Afrique, Dr Yacouba Samaké,
le Représentant du Directeur Général de l’UA/BIRA, Dr Henry Kaboré et la Représentante de
USDA et USAID, Dr Connie Beacon. Les Représentants de la FAO au Burkina Faso, en Guinée,
en Mauritanie et au Sénégal ont également pris part à cette cérémonie d’ouverture.
Le Maitre de cérémonie, Dr El Hadj Fallou Guèye, présenta le programme de la cérémonie
avec la série des allocutions qui devait l’animer.
Le Dr Saïdou Tembely, Directeur Général du Laboratoire Central Vétérinaire (LCV) de
Bamako, l’hôte de la réunion, a souhaité la bienvenue aux participants et exprima l’honneur
de son laboratoire d’abriter la réunion annuelle de coordination du RESOLAB pour la
cinquième année consécutive.
A sa suite, le Représentant Régional de l’OIE pour l’Afrique, Dr Yacouba Samaké,
Représentant permanent du CRSA de Bamako, a encore remercié le Gouvernement du Mali
d’avoir mis à la disposition du CRSA de Bamako le site et les locaux qui l’abrite et indiqué
que le CRSA sera très prochainement sous la responsabilité de la CEDEAO, selon les
conclusions de la réunion des Ministres statutaires de la CEDEAO, tenue à Abuja en août
2011. Il a rappelé que sans diagnostic de laboratoire fiable et normé, le partage
d’information sur les maladies animales à travers le système mondiale d’information sur les
maladies animales de l’OIE (WAHIS-WAHID) perdrait de sa pertinence. Il termina en
soulignant l’excellente collaboration entre l’OIE, la FAO et l’AIEA, pour la promotion des
laboratoires africains aux normes internationales.
Dans son intervention, le Dr Henry Kaboré, représentant de l’UA/BIRA, a félicité la FAO et les
partenaires du RESOLAB pour avoir maintenu et continué à renforcer ce réseau pour
l’amélioration de la prévention et du contrôle des maladies transfrontalières qui empêchent
l’industrie animale Africaine d’exprimer son énorme potentiel. Le Dr Kaboré a aussi fait un
bref rappel des programmes et actions de l’UA/BIRA depuis l’apparition de la grippe aviaire
sur le continent africain.
5

Prenant à son tour la parole, le Dr Connie Beacon, représentante de USDA/APHIS et de
USAID a souligné l’appui continu de son Institution au RESOLAB et l’efficiente synergie tissée
avec ECTAD/Bamako dans la mise en œuvre des activités santé animale.
Mr Musa Benga (accompagné par cinq Représentants de la FAO : au Burkina Faso, en
Guinée, au Mali, en Mauritanie et au Sénégal) a souhaité la bienvenue à tous les participants
et renouvelé son soutien aux activités menées par le RESOLAB avant de passer la parole au
Mr Thierry Ange Ella Ondo(PhD), Représentant de la FAO au Mali. Mr Ondo a noté dans son
allocution que dans un contexte mondial marqué par l’apparition de crise sanitaire majeure
et favorable à la diffusion des germes infectieux, il est important pour nos Etats de disposer
de système opérationnel de surveillance et de lutte contre les maladies animales
transfrontalières et les zoonoses. Il a rappelé le rôle des laboratoires de diagnostic dans la
mise en place des stratégies de prévention ou de contrôle pertinentes et dans le contrôle
sanitaire des animaux et des produits d’origine animale qui font l’objet d’échanges
internationaux de plus en plus croissants à travers le monde. Au vu des difficultés financières
rencontrées par le RESOLAB pour mettre en œuvre ses activités, le Dr Ella Ondo a préconisé
aux participants d’engager des pistes de réflexion sur des alternatives pour mobiliser les
ressources.
La dernière intervention, l’allocution d’ouverture officielle de la réunion, a été celle du Dr
Mamadou Kané qui a annoncé que la rencontre de cette année s’inscrivait dans un contexte
particulier marqué par la déclaration d’éradication de la peste bovine, maladie qui a causé la
mort de millions de bovins et entraîné la perte de sources de moyens d’existence durable de
millions de personnes. Il a insisté sur la nécessité d’une synergie d’actions entre les
partenaires techniques et financiers que sont la FAO, l’OIE, l’AIEA, l’UA/BIRA, l’UE, l’USAID et
les Etats. Il a loué l’important rôle joué par le CRSA dans la lutte contre la grippe aviaire
hautement pathogène et les maladies animales transfrontalières. Il a enfin rappelé que
malgré les nombreux succès engrangé par le RESOLAB, de nombreux défis restent encore à
relever pour mettre nos services de santé animale aux normes de l’OIE avant de déclarer
ouvert la 5 ème réunion annuelle de coordination du RESOLAB.
Une pause est intervenue au cours de laquelle la Délégation des Officiels s’est retirée.
Session 2 : Présentation des Pays
Après une courte pause-café et conformément à l’agenda, la session 2 a démarré avec les
présentations des rapports annuels des pays suivants : le Bénin, le Burkina Faso, le
Cameroun, le Cap Vert, la République Centrafricaine, le Tchad, la Côte d’Ivoire, le Congo, la
RD Congo, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Equatoriale,
le Liberia, le Mali, le Niger, le Togo et le Sénégal. Chaque présentation a été faite selon un
modèle de présentation Powerpoint de 18 diapositives préalablement transmis aux pays
participants.
6

Les problèmes généraux notés par les rapporteurs lors de ces présentations portaient sur :
• L’absence de plan concret de surveillance et de contrôle de la PPR, de la PPA et de la
FA dans beaucoup de pays ;
• La faiblesse dans la maintenance et l’étalonnage (métrologie) des équipements et
instruments ; et
• Le nombre déclinant de cadres dans les laboratoires (vieillissement, manque de
formation et de recrutement des cadres).
Les travaux de la première journée ont pris fin vers 18h30.
7

Jour 2, mardi 13 décembre 2011
Le second jour de la réunion a débuté par un débat général sur les présentations de la
session 1 suivi de la lecture et de la discussion du rapport du Jour 1 préparé par les
rapporteurs. Les discussions ont porté sur :
• la faiblesse des notifications des maladies à l’OIE, qui est de la responsabilité des services
vétérinaires, par rapport aux résultats enregistrés dans les laboratoires et rapportés à ECTAD-
Bamako, qui assure la coordination du RESOLAB;
• l’absence de diagnostic posé sur certains prélèvements reçus par certains laboratoires qui ne
précisent pas la nature de leur difficulté à conduire les analyses ;
• le problème de financement de l’achat de réactifs et des activités des laboratoires en
général, et
• le manque de sollicitations des laboratoires régionaux de la part des autres laboratoires aux
capacités plus limitées.
Après amendement et adoption du rapport du Jour 1, la session 3 (Actualités des autres
réseaux) a commencé pour occuper un peu plus de la moitié de la matinée puis a été suivie
par les sessions 4 (Renforcement des capacités techniques) et 5 (Actualités sur les maladies
prioritaires) pour le reste de la journée.
Session 3 : Actualités des autres réseaux
La session 3 a porté sur la présentation et les activités actuelles des réseaux similaires ou
partenaires comme suit:
Le Réseau régional des Laboratoires de l’Afrique de l’Est (EARLN) - Dr Joseph LITAMOI
(FAO-ECTAD – Nairobi)
Le réseau East Africa Regional Laboratory Network (EARLN) qui regroupe le Burundi, la RD
Congo, Djibouti, l’Ethiopie, l’Erythrée, le Kenya, le Rwanda, la Somalie, le Soudan, la Tanzanie
et l’Ouganda a été lancé en juin 2008 à Debre Zeit en Ethiopie. Il a été rejoint depuis peu par
le Sud-Soudan. Le Réseau a déjà à son actif trois réunions annuelles de coordination : Kigali
en 2009, Dar es Salam en juillet 2010 et Zanzibar en Août 2011. Cette dernière a été
également suivie par les Directeurs des services vétérinaires.
En termes d’appui à ses laboratoires, le réseau intervient dans l’organisation des tests de
compétence, l’organisation de formation dans les laboratoires de référence FAO/OIE,
l’évaluation des systèmes qualités des laboratoires et dans la fourniture de soutiens
financiers et matériels (fourniture de kits de métrologie, PCR, test rapide etc). Il existe deux
sous réseaux au sein de l’EARLN : rage et fièvre aphteuse (ce dernier bénéficie du soutien de
EU-FMD). La mise en place du sous-réseau PPA est en perspective.
Le secrétariat provisoire d’EARLN est assuré par FAO/ECTAD Nairobi et ses principaux
soutiens de EARLN sont l'UA-BIRA, l'OIE, l'ILRI, les CERs, les CDC. Le NAHDIC d’Ethiopie a été
sélectionné en Mai 2011 comme laboratoire régional pour l’Afrique de l’Est.
8

Les plans futurs de ce réseau sont :
• Pour le secrétariat intérimaire : le maintien et l’organisation des réunions annuelles
conjointes de coordination ; l’engagement des autres partenaires (CER, l'UA, l'OMS,
l'OIE, universitaires et organismes de recherche, ONG et autres opérateurs du
secteur privé) aux niveaux national, régional et international ; le plaidoyer pour une
véritable appropriation des réseaux ; le soutien à la surveillance et aux
évaluations critiques ; les formations en assurance qualité et sur d’autres
thématiques ; l’amélioration de l'interaction (communication) entre et au sein des
réseaux ;
• Les points focaux nationaux doivent participer activement aux activités du réseau en
soumettant rapidement des plans de travail et des rapports trimestriels auprès
du secrétariat intérimaire du réseau, et en partageant en temps opportun les
informations épidémiologiques et de laboratoire sur les maladies transfrontalières et
les zoonoses;
• Pour les gouvernements : Explorer les moyens d'établir et de renforcer les
réseaux nationaux, y compris les liens avec les institutions et organismes de
recherche, universités, services de la faune, secteur privé, organisations
d'agriculteurs, autres réseaux pertinents et ONG grâce, par exemple, à la
conclusion de protocoles d'accord avec eux ;
• Pour les CERs : assurer l'intégration des réseaux dans leurs structures (malgré
l’appartenance des pays à de nombreux CERs -EAC, IGAD, SADC, etc - pour certains
pays); Prendre des dispositions pour la mobilisation des ressources humaines et
financières en collaboration avec le Secrétariat intérimaire du réseau pour soutenir
les activités de ce dernier.
Dans l’institutionnalisation du réseau EARLN, une avancée a été notée au niveau du
secrétariat de la Communauté des l'Afrique de l’Est (East African Community ou EAC) avec la
décision prise par le Conseil sectoriel des ministres de l’intégrer dans les structures de cette
CER.
Le Réseau OFFLU - Dr Gwenaelle DAUPHIN (AGAH - Rome).
Le réseau OIE/FAO sur la grippe (OIE/FAO Flu Network) ou OFFLU est un réseau mondial
dont les principaux objectifs sont de : i) Offrir des conseils techniques et des expertises
vétérinaires aux pays; ii) Faciliter les échanges de données scientifiques et de matériels
biologiques entre les laboratoires vétérinaires des pays ; iii) Promouvoir le développement et
la coordination des besoins en matière de recherche scientifique sur l’influenza aviaire ; iv)
Collaborer avec le réseau OMS sur l’influenza. En plus d’un comité de pilotage (dont le
comité exécutif est animé par la FAO et l’OIE), l’expertise technique du réseau OFFLU
s’appuie sur les dix (10) Laboratoires ou Centres Collaborateurs OIE/FAO pour l’influenza
aviaire/animal et la maladie de Newcastle, sur des points focaux FAO, OIE et régionaux et
également sur des groupes d’experts. OFFLU est un Réseau ouvert comprenant des
laboratoires de diagnostic, de recherches et des institutions académiques spécialisées en
virologie, épidémiologie, vaccinologie ou en biologie moléculaire.
9

Les activités techniques de ce réseau, dont certaines sont menées avec l’OMS, couvrent les
thèmes suivants : biosûreté et biosécurité en laboratoire ; épidémiologie ; développement
de kits de diagnostic ; production de réactifs de référence ; amélioration des vaccins et des
techniques de vaccination ; tests inter-laboratoires. Depuis peu elles incluent également des
activités de renforcement de capacité et notamment d’amélioration de la formation. De
nouveaux groupes de travail viennent également d’être mis en place dont un groupe sur
l’influenza des porcins et un observatoire des gènes « Une grippe » à travers le module
génétique EMPRES-i.
OFFLU a développé également des projets techniques dont l’un sur la sélection de souches
pour la production de vaccins contre l’influenza aviaire en Indonésie et en Egypte (exécuté
par la FAO), un autre sur la validation du test LAMP par l’Institut Friedrich Loffler (FLI) et
enfin un autre sur l’évaluation d’un test de pseudo-neutralisation (pseudotype-based
neutralization assay) financé à hauteur de 30% par la FAO et exécuté par IZSVe.
OFFLU intervient dans la diffusion de données/ informations scientifiques et de matériels
biologiques aux laboratoires de diagnostics et institutions de recherches (notamment en
aidant aux expéditions d’échantillons : empres-shipping-service@fao.org). Elle tient des
réunions conjointes avec l’OMS sur divers sujets ou domaines de l’interface homme-animal,
le rapportage de l’information sanitaire (GLEWS), la nomenclature des virus etc.
Cette présentation a clôturé la session 3.
Session 4 : Renforcement des capacités techniques
La session 4 consacrée au renforcement des capacités techniques des laboratoires membres
du RESOLAB à travers les divers partenariats a été animée par les présentations suivantes et
leurs discussions:
Contribution de la Division Conjointe FAO/AIEA au renforcement de capacités des Etats
membres - Dr Adama DIALLO (AIEA - Vienne).
La Division conjointe FAO/AIEA a été créée en 1962 pour contribuer à la durabilité de la
sécurité alimentaire par l’utilisation des techniques nucléaires et par la biotechnologie. Elle
est également un Centre Collaborateur pour l’OIE.
La vision de la Division est de bâtir dans les pays membres, là où il le faut, les capacités pour :
• Un meilleur contrôle des principales maladies animales et de celles ayant un risque
sur la Santé Publique ;
• Une meilleure gestion des productions animales y compris les ressources
génétiques ;
• Une meilleure préparation pour l’amoindrissement des conséquences climatiques
(en particulier celles liées aux maladies animales émergentes et /ou ré-émergentes).
10

Le soutien de la Division aux pays se fait suivant deux modalités principales : les CRP
(Contrats de recherche coordonnée) et les TC (Projet de Coopération Technique).
Les projets TC ont porté sur la production animale pour 38% (amélioration de la nutrition, de
la reproduction), santé animale pour 59% (diagnostic et contrôle des maladies) et résidus de
médicaments vétérinaires pour 3%. Le budget annuel des projets TC est d’environ 14
millions de dollars US et intéresse 70 pays en développement. Chaque projet peut être
financé à hauteur d’un montant compris entre 50 000 et 200 000 US$/ an et ce pour une
durée de 2 à 4 ans.
Les CRP sont alloués sur une base annuelle pour une enveloppe moyenne de 10.000 US$. Ils
peuvent être reconduits pendant 3 à 5 ans. Parmi les exemples de CRP actuels figurent les
projets sur la PPR, la FA, les vaccins irradiés et les trypanosomes.
La Division conjointe FAO/AIEA, en tant que Division de la FAO, est partie prenante du projet
IDENTIFY dans lequel son action se signale par les formations en groupes (comme celui
d’Entebbe en été dernier, ou celle en cours actuellement à Vienne) ou individuelles (à son
siège à Vienne), la fourniture de kits de diagnostic et l’organisation de tests de compétence
inter-laboratoires. En 2012, la Division organisera de tels tests sur la PPR et la FVR.
Renforcement des capacités des laboratoires en Afrique par le Cirad - Dr Dominique
MARTINEZ (Cirad – France).
Le Cirad est un Organisme de recherche Français pour le développement rural dans les pays
du Sud. Son mandat porte sur la recherche, la formation, l’expertise et le développement.
Dans le domaine de la recherche, le Cirad s’est investi dans la recherche sur les vaccins, le
diagnostic des maladies et la construction de modèles. Dans le domaine de la formation,
avec son équipe enseignement et formation, le Cirad encadre des formations
professionnelles (ingénierie en formation, appuis logistique et pédagogique, accueil
d’étudiants et de stagiaires), des formations diplômantes, des formations qualifiantes, des
formations à distance etc. (http://www.cirad.fr/ur/formation_elevage). En Expertise et
Développement, le Cirad a travaillé dans de nombreux domaines dont l’épidémiologie et
virologie de la Fièvre de la Vallée du Rift, l’épidémiologie et virologie de la PPR, les culicoides
et orbivirus, etc..
La construction des capacités par le Cirad se fait dans le cadre de réseaux de recherche et de
santé, via des Masters co-organisés avec des universités en France ou à l’international, via
des modules de formation qualifiantes en présentiel ou FOAD, via des accueils de stagiaires
dans les laboratoires et équipes, via l’encadrement de PhD (au moins 5 du RESOLAB
actuellement) et via l’organisation d’ateliers thématiques en France ou chez les partenaires.
A Montpellier, 65% des étudiants proviennent d’Afrique sub-saharienne contre 12%
d’Afrique du Nord, 9% d’Europe, 8% d’Amérique latine et 6% d’Asie. Les 33 semaines de
cours/an sont suivies par 30 à 80 étudiants/an de septembre à mars et encadrées par 60
enseignants du Cirad et 100 enseignants extérieurs.
11

Au total, en santé animale, le concept du Cirad repose sur le lien recherche & surveillance
sanitaire, et sa géo-stratégie sur un partenariat avec les pays du Sud.
Activités de renforcement des capacités menées par les laboratoires de l’IZSVe – Special
focus sur l’Afrique - Dr Giovanni CATTOLI (IZSVe de Padoue).
L’Istituto Zooprofilattico Sperimentale delle Venezie (IZSVe) est une Institution publique
faisant partie du Réseau Istituto Zooprofilattico Sperimentale (IZS) en Italie. Il fournit un
soutien scientifique et technique aux Gouvernements (central et régionaux) dans les
domaines de la santé et du bien-être des animaux, de la sécurité alimentaire et de la
protection de l’environnement. Les principales activités de l’IZSVe portent ainsi sur :
• Le diagnostic et la recherche sur les maladies infectieuses des animaux et sur les
zoonoses ;
• Le contrôle de la qualité des produits d'origine animale destinés à la consommation
humaine ;
• Le contrôle des aliments pour animaux ;
• La surveillance et le suivi épidémiologique ;
• La conception des programmes de santé animale ;
• La formation du personnel vétérinaire et médical.
Ses activités à l’international, en tant que laboratoire de référence FAO/OIE (pour l’IAHP et la
MN) et centre collaborateur de l’OIE pour les maladies à l’interface homme-animal, portent
sur des:
• Appuis au diagnostic de confirmation;
• Formations au sein de l’IZSVe ;
• Formations dans les pays bénéficiaires ;
• Collaborations scientifiques avec les laboratoires étrangers ;
• Missions d'évaluation dans les laboratoires ;
• Missions de soutien dans les laboratoire (mise en place de techniques de diagnostic,
ravitaillement en réactifs) ;
• Missions d’investigation dans les foyers de maladies.
L’IZSVe a organisé en 2011 avec la FAO le 3 ème essai inter-laboratoires des réseaux régionaux
pour 47 pays dont les 31 en Afrique incluaient les membres du RESOLAB. Il a également
contribué au développement d’un DVD destiné à la formation des agents sur le diagnostic de
laboratoire de l’IA et de la maladie de Newcastle.
12

Présentation de France Vétérinaire International (FVI) - Dr Florence BAURIER (LVD-Cher).
Dans sa présentation, le Dr Baurier a présenté FVI comme un « groupement d’intérêt public
pour mobiliser à l’international l’expertise vétérinaire française ». FVI est composé par des
services et établissements publics et par des associations de droit privé.
Les activités de FVI en faveur du RESOLAB se déroulent dans le cadre d’un partenariat avec la
FAO et se traduisent par la mobilisation de responsables de laboratoires vétérinaires
départementaux français pour des actions de formations et d’audit sur le système qualité.
Depuis 2009, FVI appui le RESOLAB en effet dans la mise en œuvre d’un programme
Assurance Qualité à travers des formations et des missions d’appui technique. Un projet de
modules de formation à distance en AQ est actuellement en projet entre FVI et le Cirad .
Activités de renforcement des capacités menées par APHIS en 2011, leçons et perspectives
pour 2012 - Dr Sadibou FALL (USDA/APHIS – Sénégal).
Dans cette présentation le Dr Fall a fait le point des activités de terrain de USDA/APHIS en
2011, des leçons apprises et des perspectives pour 2012. Les ateliers régionaux de 2011 ont
porté sur:
• Atelier sur les « Outils de terrain pour la prévention et le contrôle de l’IAHP » du 14
au 18 mars 2011, Ouagadougou-Burkina Faso avec les membres du Comité National
de contrôle des Epizooties et FAO/ECTAD. Cet atelier de préparation à faire face aux
épizooties a porté sur la surveillance, la biosécurité, la communication accompagnés
d’un exercice de simulation en salle et d’une visite de terrain ;
• Atelier sur « L’Inspection et la Certification des importations et exportations
d’animaux et de produits animaux, un outil d’appui à la surveillance des MATs » du
18 au 21 Avril 2011 à Accra au Ghana avec les Vétérinaires inspecteurs de 13 pays :
Benin, Burkina Faso, Cap Vert, Gambie, Togo, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia,
Mali, Mauritanie, Nigeria et Sierra Leone. Cet atelier a porté sur les bases et les
principes règlementaires du code de l’OIE, l’expérience des pays et des USA, le projet
d’harmonisation des Certificats Sanitaires pour volailles en Afrique de l’Ouest (FAO-
ECTAD) et des visites de terrain (Port et Aéroport d’Accra) ;
• Atelier sur « L’Epidémiologie Spatiale : Concepts et utilisation du GPS et du Système
d’Information Géographique (SIG) » 24 au 30 Juin 2011 à Banjul (Gambie) avec les
épidémiologistes et gestionnaires de bases de données (Gambie, Nigeria, Sierra
Leone et Liberia) ;
• Atelier sur « Les Outils pratiques pour la Surveillance, la détection et le Contrôle des
Maladies Animales Transfrontalières majeures (IAHP, FA, MNC, PPR, FVR, PPCB et
PPA) » à l’attention des épidémiologistes et techniciens de laboratoire à Douala du
11-15 juillet 2011 pour 10 pays (Benin, Cameroun, Centrafrique, Tchad, Congo, RD
Congo, Guinée Equatoriale, Gabon, Niger & Togo) et à Bamako du 22 au 26 aout 2011
pour 8 pays (Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Guinée, Guinée Bissau, Mali,
Mauritanie et Sénégal) ;
• Réunion transfrontalière des services vétérinaires et de Laboratoires pour le
renforcement de la surveillance de la Fièvre de la Vallée du Rift entre le Mali, la
13

Mauritanie et la Sénégal du 6-7 juin 2011 à Bamako au Mali, pour faire le point des
récentes flambées de FVR en Mauritanie, identifier les voies et moyens pour réactiver
les réseaux de surveillance de la FVR, renforcer les capacités de diagnostic de la FVR
et la communication entre les services vétérinaires ;
• Atelier sur « Le Management des équipements de laboratoire et la métrologie de
base » à Libreville du 12 au 16 septembre 2011 pour les 15 pays Francophones
d’Afrique de l’Ouest et du Centre, organisé conjointement avec FAO-ECTAD, IDENTIFY
et FVI où il a été question de Standard ISO 17025, d’évaluation du matériel critique,
de concept de calibration, d’entretien, de maintenance et de calibration.
Selon le Dr Fall, l’analyse de ces activités a permis d’en tirer un certain nombre
d’enseignements. Ainsi l’atelier sur les outils de terrain pour le contrôle et la prévention de
l’IAHP au Burkina Faso a permis de constater la nécessité de faire le point sur l’état de
préparation des pays, de continuer à explorer des solutions sur le recurrent problème de
l’insuffisance des budgets alloués aux réseaux de surveillance et aux Laboratoires de
diagnostic, de continuer les efforts consentis pour la promotion de la biosécurité dans les
élevages et les marchés de volailles. Pour terminer son intervention, le Dr Fall a présenté le
programme de 2012 qui se déroulera en collaboration avec FAO/ECTAD et se résume
comme suit :
• Trois (3) ateliers sur la pratique de la maintenance des équipements de laboratoire
au LNERV de Dakar au Sénégal, au NVRI de Vom au Nigeria et au Laboratoire
vétérinaire de Kinshasa en RD Congo ;
• Un (1) atelier sur « Le Management des équipements de laboratoire et la métrologie
de base » à Banjul pour les pays Anglophones avec les responsables assurance qualité
de la Sierra Leone, du Liberia, du Nigeria, du Ghana et de la Gambie.
Le Renforcement des capacités en 2012/Nouvelles perspectives pour la surveillance de la
Fièvre de la Vallée du Rift dans la région (USAID-USDA-DOD) - Dr Connie BEACON (USAID –
USDA/APHIS).
Le Dr Bacon a débuté son exposé en regrettant le manque de collaboration entre les
différents intervenants dans la sous région, et ce dans un environnement où les
financements sont de plus en plus difficiles à mobiliser. Pour l’année 2012, sur financement
USAID-USDA et AFRICOM, deux ateliers régionaux de renforcement de capacité sont
envisagés :
• Les outils pratiques pour la surveillance, le diagnostic, la prévention et le contrôle des
maladies animales transfrontalières (MATs) ;
• La réactivation du Réseau Régional des Systèmes Nationaux d’Epidémiosurveillance
des maladies animales transfrontalières (MATs) en Afrique de l’Ouest et du Centre
(RESEPI).
14

Sous réserve de disposer d’un budget pour 2012, USAID-USDA et AFRICOM projettent
également de :
• Etablir 2 hubs de recherche Ouest-africains sur la Fièvre de la Vallée du Rift selon le
modèle ARS en Afrique de l’Est;
• Renforcer les activités de recherche vétérinaire sur la faune sauvage et la surveillance
entomologique ;
• Renforcer la collecte de données et d’échantillons avec suivi et entretien des
échantillons de diagnostic;
• Etablir des cartes de risque prédictif de la FVR sur la base de l’écologie de la maladie.
Avec l’USAID, l’USDA et AFRICOM, au niveau pays, les actions ci-après sont envisagées :
• VETCAPs (veterinary Capacity)
– Mali – USAID/USDA SPS Advisor Participation.
• USAID Mali FTF Livestock Value Chain Project (Projet de filière bétail)
– Renforcement de capacité par USAID/USDA et AFRICOM ;
– Outils de terrain pour le diagnostic des maladies animales
transfrontières (MATs) et les services vétérinaires de terrain de
base.
• VETCAP/MEDCAPs
– Senegal - USAID/USDA support;
– FVR - Renforcement de capacité de la santé public et vétérinaire et
sensibilisation du public
Enfin USAID/USDA SPS Advisor et APHIS-Dakar, projettent d’organiser les ateliers suivants:
• Atelier Régional sur la “Traçabilité, Inspection, et Certification des
Importations et Exportations des animaux vivants et de leurs produits” ;
• Atelier Régional des pays de la CEDEAO sur la «Mise en œuvre des mesures
sanitaires et phytosanitaires (SPS) le long de la chaîne de valeur agricole pour
l'accès au marché en Afrique occidentale».
Le Dr Beacon a terminé sa présentation avec une note d’espoir sur la collaboration pour le
futur entre USDA/APHIS, USAID et le Department of Defense (DOD).
Renforcement des capacités des laboratoires par la FAO - Dr Gwenaelle DAUPHIN (AGAH –
Rome).
Dr Dauphin présenta la FAO comme une structure d’appui au niveau national, régional et
mondial. Son soutien aux laboratoires nationaux porte sur des domaines variés comme les
15

formations, les missions d’expertise, les participations aux conférences internationales, la
standardisation des protocoles, le soutien à la réalisation et à la participation aux tests de
compétence inter-laboratoires, la fourniture de matériels de laboratoire, l’expédition des
prélèvements aux Laboratoires et Centres Collaborateurs OIE/FAO (empres-shippingservice@fao.org),
le support au développement de système d’information à la gestion dans
les laboratoires, le plaidoyer pour une collaboration internationale en matière d’échanges
d’information et de matériel biologique etc… Les mécanismes de mise en œuvre de ses
appuis se font à travers des projets FAO (nationaux ou régionaux), des soutiens directs aux
pays, ou encore à travers des protocoles d’accord ou de contrats avec les instittuions
techniques. Dans tous les cas, lorsque cela est possible, une coordination est recherchée
avec les autres partenaires.
Les meilleures opportunités d’appuis aux pays ont été réalisées lors des campagnes
d’éradication de la peste bovine et pendant la lutte contre la grippe aviaire (avec 170
projets, 310 million US$ mobilisés, 38% de composante appui au laboratoire, une approche
régionale privilégiée avec le TCP régional de la FAO et enfin la création des CRSA et des
réseaux régionaux). En plus de ceux-ci, il y a eu et il y a toujours les projets de la Division
conjointe FAO/AIEA et les autres projets FAO avec des composantes nationales d’appui aux
laboratoires. Elle a également rappelé le soutien de la FAO à la mise sur pied des
laboratoires régionaux et encouragé leur ancrage aux CERs. Enfin, au niveau mondial, la FAO
soutien des réseaux de maladies (OFFLU, réseau FA) en partenariat avec l’OIE et un réseau
des Centres de référence/ collaborateurs.
Dr Dauphin a terminé son intervention en présentant la stratégie d’intervention du projet
IDENTIFY au niveau régional et global. Elle fit remarquer que ce projet fait partie du concept
« Une santé » et offre l’opportunité de renforcer les capacités de diagnostic des maladies
normatives tout en développant des approches innovatrices.
Le Projet IDENTIFY - Dr Boubacar SECK (Coordonnateur FAO/ECTAD et RESOLAB).
Le projet qui concerne les pays de la zone du Bassin du Congo vise le renforcement des
capacités des laboratoires pour le diagnostic des maladies normatives et la détection des
maladies émergentes. Plus qu’un simple renforcement de capacités techniques et la
fourniture de réactifs, le Projet IDENTIFY vise un renforcement profond des capacités dans
un contexte de respect des standards internationaux. En résumé IDENTIFY vise une
construction de capacités à travers les grandes thématiques suivantes : biosûreté et
biosécurité, système d’Assurance Qualité, maintenance et calibration des équipements de
laboratoire, virologie classique et moléculaire, testage multiple des maladies,
bioinformatique, validation, standardisation et transfert de nouveaux protocoles, gestion
des échantillons biologiques, Certification IATA, autopsie, techniques de prélèvement
d’échantillon, etc.… Outre ces thématiques, IDENTIFY développe des approches innovantes
comme l’étude de la durabilité des laboratoires et le développement de services dans le
secteur de la production animale, la possibilité d’accès au service de séquençage et
l’apprentissage à distance etc...
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En conclusion, le Dr Seck a souligné que l’année 2012, qui sera la 3ème année du projet,
sera une année charnière qui se caractérisera par un soutien significatif au niveau national.
La coordination du projet continuera d'organiser des ateliers et autres activités d'intérêt
commun, mais il appartiendra aux laboratoires bénéficiaires de jouer un rôle de plus en plus
proactif pour la réalisation des objectifs fixés ensemble pour leurs pays respectifs.
Le Programme Qualité du RESOLAB : Initiatives récentes et point sur la feuille de route
initiée en 2009 – Dr Florence BAURIER (LVD-Cher, France).
Le Dr Baurier commença son intervention sa présentant et en tirant les leçons apprises du
dernier atelier Assurance Qualité (AQ) sur la «Gestion des équipements et métrologie de
base» qui s’est tenu du 12 au 16 septembre 2011 à Libreville (Gabon) et qui a regroupé les
responsables AQ des 23 laboratoires Francophones du RESOLAB. Elle a insisté sur la
nécessité, pour ces responsables AQ, d’en faire une restitution au personnel des laboratoires
et de lui résumer les pistes de réflexion qui se sont dégagées lors de cet atelier pour
l’acquisition du matériel de laboratoire et leur maintenance comme par exemple: recueillir
les spécifications techniques de tout équipement à acheter auprès des laboratoires
utilisateurs; commander en même temps les pièces détachées critiques (ex : lampe des
spectrophotomètres, filtres des hottes à flux laminaire) ; valoriser le réseau par la
mutualisation de certains moyens ou étalons ; et nécessité de définir l’organisation et les
tâches afférentes à la gestion des équipements (responsable métrologie notamment).
L’autre aspect de son exposé a porté sur la présentation de sa mission d’appui dans les
laboratoires régionaux de Vom au Nigeria (du 21 au 25 octobre 2011) et de Dakar (du 25 au
28 octobre 2011) et au sein du laboratoire de Bamako (du 6 au 9 décembre 2011). Dans son
analyse, elle a également tenu compte des résultats de la mission d’appui effectuée au
LANAVET de Garoua au Cameroun du 14 au 18 février 2011 par un autre expert FVI, Dr Joel
Godenir. Chaque mission d’appui avait pour objectifs de faire une photographie précise de
l’état d’avancement du système qualité dans le laboratoire (principalement par rapport aux
points de la feuille de route du RESOLAB), de faire l’état des lieux de sa conformité aux
exigences de la norme et d’aider le laboratoire assisté à produire une feuille de route
personnalisée. Elle a noté comme :
• Points positifs : présence de nombreux documents rédigés et identifiés, notamment la
politique qualité et le Manuel qualité; le responsable qualité est désigné ; des fiches de
poste existent, le personnel est sensibilisé ; les locaux sont correctement entretenus et
leur accès maitrisé;
• Points à améliorer : le niveau du personnel (qualification, compétence, habilitation), les
équipements (identification du matériel critique), la méthode et la maîtrise des essais ;
la diffusion et/ou l’application systématique des documents ; la réalisation complète des
enregistrements ; la gestion systématique des écarts constatés.
En conclusion elle a indiqué que le système qualité est en marche mais que la boucle de la
qualité ne fonctionne pas encore dans bien de cas. Elle s’interroge si c’est par manque de
rigueur, de discipline, d’intérêt ou d’engagement.
17

En termes de propositions d’amélioration elle recommanda, là où ce n’est pas encore le cas,
de :
• Diffuser les documents qualité rédigés et de les utiliser tels qu’ils sont : ils
s’amélioreront au cours de leur utilisation ;
• Exiger que les enregistrements soient régulièrement remplis avec soin et précision ;
• Ranger les documents de façon à les retrouver facilement ;
• Reposer les objectifs et les porter à la connaissance de chacun ;
• Redéfinir quelles sont les priorités et pour qui ;
• Communiquer : le système qualité qui fonctionne bien c’est démontrer la compétence
de chacun ;
• Respecter les délais de production des résultats.
Le Dr Baurier termina son intervention en conseillant au RESOLAB de tenir d’autres ateliers
de formation sur de nouveaux thèmes (car plusieurs piliers du système qualité restent
encore à aborder : processus analytiques, maitrise des essais, personnel, management de la
qualité, achats et réactifs) tout en assurant des missions de supports techniques dans les
laboratoires.
Cette dernière intervention a mis fin à la série de présentations de cette session 4 et permis
l’ouverture de la session 5 consacrée à l’actualité sur les maladies prioritaires.
Section 5 : Actualités sur les maladies prioritaires
Au cours de cette session, une bonne dizaine de présentations ont été faites et discutées
dans l’ordre suivant :
Communication sur l’épidémiologie et le diagnostic de la PPR – Dr Adama DIALLO (AIEA,
Vienne) et G. LIBEAU (Cirad, Montpellier)
Après une description des trois facteurs déterminant l'expression de toute maladie, à savoir
l'agent causal, l'hôte et l'environnement, le Dr Diallo passa en revue les caractéristiques de
chacun de ces facteurs qui ont un impact, ou pourrait avoir un impact, sur la PPR et son
épidémiologie. Parmi ces facteurs, et comme la PPR est transmise entre animaux à la faveur
de contacts étroits, le Dr Diallo a insisté sur le rôle des mouvements d’animaux et des lieux
de rassemblement de ceux-ci (comme les marchés d'animaux vivants).
Le Dr Diallo insista sur l'émergence et la réémergence de la PPR dans les nouveaux territoires
au cours des 10 dernières années suite au développement de tests de diagnostic spécifiques
de la PPR. Il a déclaré que, si pendant longtemps l'Afrique occidentale a été considérée une
région endémique de la PPR, la maladie était certainement présent dans d'autres régions où
elle souvent confondue avec la peste bovine ou la pasteurellose sur la base des signes
cliniques. Dans le reste de sa présentation, il développa les symptômes, les lésions et le
diagnostic différentiel de la PPR ainsi que les avantages et les inconvénients de chacune de
ses techniques de diagnostic en laboratoire.
18

Virologie de la PPR et statut de la maladie dans un monde libéré de la peste bovine- Dr
Geneviève LIBEAU (Cirad – Montpellier), Adama DIALLO (AIEA, Vienne).
Le Dr Libeau a d’abord rappelé le rôle joué par le milliard de petits ruminants exposé à la PPR
dans les économies rurales. Elle a ensuite établi un parallèle entre l’évolution du programme
d’éradication de la peste bovine et l’expansion de la PPR dans le monde. Elle a indiqué que
l’émergence de cette dernière est aussi liée à l’accroissement de la population de petits
ruminants et celui de la population humaine dont la demande en viande est de plus en plus
forte.
Les études d’épidémiologie moléculaire ont regroupé les différentes souches du virus de la
PPR au sein de 4 lignées. Le Dr Libeau a abordé la répartition des différentes lignées du virus
de la PPR dans le monde en général et en Afrique en particulier. Le commerce international
et les mouvements commerciaux d’animaux sont à la base de cette distribution. La
découverte de la lignée IV en Afrique, lors d’enquêtes dans des foyers associés à une
mortalité élevée chez les dromadaires au Soudan, témoigna de la capacité du virus de la PPR
de franchir la barrière d’espèce.
Le virus de la PPR peut également infecter les bovins mais seulement les jeunes animaux et
sans impact sérieux (cul de sac épidémiologique). Selon d’autres études, le virus PPR induit
généralement une séroconversion chez les bovins et les buffles domestiques dans les
environnements où elle a une prévalence naturelle élevée chez les petits ruminants. La
question qui se pose aujourd’hui est de savoir si le virus de la PPR pourrait, dans un proche
avenir, s'adapter durablement aux grands ruminants domestiques et sauvages.
Dans sa conclusion, le Dr Libeau a relevé que l’éradication de la peste bovine a permis de
mettre en avant la PPR dont les impacts touchent les populations économiquement
vulnérables. Les systèmes d’élevage dans les petites fermes, dans les zones arides et semiarides,
associent plusieurs espèces réceptives aux mêmes agents pathogènes comme les
petits ruminants et les dromadaires pour la PPR. Il est donc encore important de :
i) Évaluer le rôle des différentes espèces impliquées dans l'épidémiologie de la
maladie;
ii) Intensifier l'échantillonnage des virus de la PPR dans les foyers pour mieux définir
génétiquement les souches de virus présentes et faire le lien entre les différentes
épidémies;
iii) Améliorer les connaissances sur la circulation du virus avec les données sur les
mouvements des animaux ;
iv) Améliorer les outils épidémiologiques de prise de décision.
Enfin pour le Dr Libeau, avec la disponibilité de tests de diagnostic performant et d’un
excellent vaccin, il est possible d’envisager raisonnablement la possibilité d’éradication de la
PPR.
19

Le Jumelage Cirad et OIE sur la PPR – Dr Géneviève LIBEAU (Cirad, Montpellier)
La présentatrice a rappelé que le Cirad est une Institution publique française qui mène des
recherches agronomiques pour les pays en développement. Il est fortement impliqué dans
les programmes de recherches et de contrôle des maladies infectieuses des bovins, des
petits ruminants, des porcins et de la volaille. Son unité UMR 15 est dédiée au contrôle des
maladies exotiques ou émergentes. En plus de la fourniture d’expertise ad hoc, de services
de diagnostic, de réactifs et de formation, le Cirad participe est activement engagé dans le
programme de jumelage de l’OIE.
Le jumelage est important car pour contrôler efficacement les maladies infectieuses le
diagnostic précoce est nécessaire et cela n'est possible que si les centres d'expertise et les
laboratoires utilisent des méthodes fiables et standardisées. L'OIE supporte l'amélioration
des services vétérinaires et l’extension du réseau de laboratoires de référence dans des
régions où l'expertise nécessaire et la capacité de diagnostic font encore défaut. En effet, la
carte de répartition des laboratoires de référence et des centres collaborateurs de l’OIE
montre une très faible densité en Afrique intertropicale.
Le jumelage, tel que l’OIE l’a défini se fait entre un laboratoire de référence et un laboratoire
candidat sur une seule maladie et pendant une durée déterminée, le temps que l’expertise
scientifique soit transférée chez le laboratoire candidat. L'objectif est de:
i) Etablir et maintenir l'échange de connaissances, de partenariats, d'idées
et d'expériences;
ii)
Améliorer la conformité du laboratoire candidat vis-à-vis des directives et
normes de l'OIE et transférer l'expertise pour une maladie ou un sujet qui
est une priorité dans sa région.
En exemple, elle a été cité le Projet de jumelage pour la PPR entre le Cirad et ISRA-LNERV de
Dakar (comme laboratoire candidat) et le LCV de Bamako (comme laboratoire candidat
associé) sur 3 ans. Ce jumelage, soumis à l’OIE pour approbation, pour objectifs d’améliorer
la qualité de diagnostic de la PPR (sous assurance qualité), de l’expertise épidémiologique,
du vaccin PPR et celle de la stratégie de contrôle de la PPR en Afrique. Dans ce projet de
jumelage, le Cirad a proposé que tous les membres du RESOLAB, autant
que possible, bénéficient de l'information et des activités de renforcement des capacités qui
seront générés au cours de sa mise en œuvre, par exemple en ajoutant des participants du
RESOLAB aux activités de formations planifiées.
Ce dernier exposé a mis fin aux travaux de la journée 2.
20

Jour 3, mercredi 14 décembre 2011
Le programme de la journée 3 a débuté par la présentation de la Sierra Leone (dont les
délégués n’avaient pas pu joindre Bamako à temps), suivie de la présentation, discussion et
adoption du rapport de la seconde journée. Un certain nombre de commentaires ont été
soulevés après la présentation du rapport de synthèse de ces derniers jours et notamment :
• Un participant déclara que le test d’immunofluorescence direct (IFD) comme test de
diagnostic de la rage n’était pas assez sensible et préconisa la nécessité de le
compléter avec des tests parallèles dont l'isolement du virus. Cet argument a été
réfuté et la réunion a été informée que l’IFD est le test de référence et de choix de
l’OIE pour la rage et est aussi sensible que l'isolement du virus ;
• La question de la difficulté de la mise en œuvre de la norme ISO 17025 dans les
laboratoires du RESOLAB, en raison de ses contraintes et son coût financier, a été
discutée. Il a été noté que l'OIE a publié une brochure sur le système de qualité
applicable aux laboratoires de diagnostic, guide inspiré de la norme ISO 17025. Le
Représentant de l’OIE a toutefois précisé que ce guide est tout juste un guide, inspiré
de la norme ISO 17025 et qu’il ne saurait se substituer à celle-ci;
• Il a également souligné que l'établissement de liens entre OFFLU et le RESOLAB doit
être fait par le biais des points focaux désignés (un ou deux pour la région). Il a été
suggéré de désigner un point focal pour chacun des deux laboratoires régionaux;
Vom-Nigeria est déjà retenu comme point focal OFFLU. Le Sénégal sera proposé à
l'OFFLU comme que second point focal. Le nom d'un scientifique devra être fournie
par LNERV dans ce sens;
• La maintenance des équipements, la mutualisation de certaines activités, le test DIVA
de distinction entre animaux vaccinés et animaux infectés par la PPR ont également
fait l’objet d’échanges.
A la suite de ces échanges, le rapport du Jour 2 a été approuvé et la session 5 sur l’actualité
des maladies prioritaires s’est poursuivie avec les présentations suivantes :
PPA: Statut, surveillance et diagnostic au Cameroun et risques d’extension en Afrique
Centrale – Dr André NGANGNOU (LANAVET, Garoua, Cameroun).
Avec un bref rappel historique sur la PPA au Cameroun où les premiers cas ont été
diagnostiqués en 1982, le Dr Ngangnou montra la propagation de la maladie dans tout le
pays. Sur les échantillons reçus au laboratoire entre 1982 et 2001, il a été identifié 22
génotypes du virus de la PPA. Pour renforcer les capacités de diagnostic de cette maladie par
le laboratoire national, son personnel a bénéficié de stages à Madrid. Il a ensuite présenté la
situation de la maladie au Cameroun de 2010-2011 ainsi que les résultats obtenus sur les
prélèvements analysés par des tests sérologiques tels que l’ELISA et de détection d’antigène
par la PCR conventionnelle.
21

Dans la deuxième partie de son exposé, le Dr Ngangnou a développé les principaux facteurs
de risque de propagation de la maladie dans la sous région d’Afrique centrale et qui sont les
suivants :
• Prédominance de porcs en liberté ;
• Mouvements incontrôlés des porcs ;
• Alimentation pauvre et dangereuse avec distribution d'aliments contaminés ;
• Contacts entre les porcs domestiques et phacochères ;
• Absence de politique d’indemnisation lors d’abattages sanitaires ;
• Capacités faibles des laboratoires nationaux à confirmer rapidement la maladie.
Pour le Dr Ngangnou, l’absence de mise à jour des données épidémiologiques sur la maladie
pèse également lourdement sur son contrôle. Il termina en signalant que malgré les mesures
prises au Cameroun pour contrôler la PPA, celle-ci est s’est propagée et est devenue
aujourd’hui endémique dans la partie méridionale du pays.
La présentation a suscité de nombreux commentaires et questions portant sur:
• Les échanges commerciaux de porcs bien que très actifs entre le Cameroun et le
Tchad, ce dernier pays n’a connu ses premiers cas d’infection qu’en 2010. L'abattage
sanitaire avec indemnisation des propriétaires a permis d’y éradiquer la maladie
selon le délégué du Tchad;
• La maladie est devenue endémique au Congo Brazzaville ; les tiques transmettant la
maladie n’y sont pas présentes ; sa diffusion dans ce pays est attribuée aux
mouvements d’animaux ;
• L’absence d’une quantification des facteurs de risque et d’une classification
antigénique de l’agent ;
• La nécessité d’un typage systématique du virus pour mieux comprendre
l'épidémiologie de la maladie. Pour le cas du Cameroun, le processus est en cours
avec le soutien de la FAO ;
• La situation endémique de la maladie au Burkina Faso a été rappelée;
• L’importance de la biosécurité et des abattages sanitaires suivis de compensation
dans l’éradication de la PPA ;
• L’absence de vaccin contre la maladie ;
• La question de la situation méconnue de la PPA au Mali ;
• La récente épizootie de PPA en Gambie ;
• L’absence de données sur le rôle des tiques dans la transmission de la PPA en Afrique
et la nécessité de mener des études moléculaires sur ce sujet ;
• Le rôle des tiques dans la transmission de la PPA a fait l’objet d’une étude récente au
Sénégal (étude encadrée par le Cirad);
• Le Cap vert connaît la maladie alors qu’il n’y a pas de tiques ;
• L’utilisation de l’abattage sanitaire comme méthode de lutte contre la PPA ne saurait
être envisagée dans toutes les circonstances (notamment en zones endémiques).
• L’implication et le soutien des communautés économiques régionales dans le
financement de programmes régionaux de lutte contre la PPA.
22

Constats récents sur H1N1 chez le porc au Cameroun, l’IA en Egypte et sur la maladie de
Newcastle - Dr Giovanni CATTOLI (IZSVe, Padoue).
Dans la première partie de sa présentation sur le virus de la maladie de Newcastle (MN) et
les virus influenza des animaux circulant en Afrique, le Dr Cattoli a fait le point de l’état
actuel des connaissances sur la question. Il a rappelé que la forme vélogène de la MN est
une maladie à déclaration obligatoire à l’OIE. La maladie est endémique dans beaucoup de
pays et seuls 16 pays dans le monde ne l’ont jamais signalée (2010). La maladie est
endémique en Afrique où, entre 2009 et 2011, 42 pays ont rapporté des cas suspects ou
confirmés. Au cours de 6 premiers mois de 2011 elle a été notifiée par 20 pays Africains.
Les souches de virus de la MN présentent une grande variabilité génétique, avec de
nombreuses sous-lignées en circulation et pour lesquelles il n’y a pas encore de
nomenclature uniforme. Au sein de chaque lignée, il existe également une grande variabilité
génétique intra-classe avec des sous-groupes distincts. La lignée 7 (génotype 12) récemment
révélée en Afrique, est largement répandue en Afrique de l'Ouest et du Centre tandis que
c’est la lignée 5 qui est dominante en Afrique orientale et australe avec, dans une moindre
mesure, les lignées 1, 2, 3.
Dr Cattoli présenta ensuite les résultats préliminaires d’une étude sur la virulence de 3
souches virus de la MN présentes en Afrique de l’Ouest et la vaccination contre ces souches.
Il ce volet de sa présentation en soulignant que :
• Le virus de la MN est présent dans le monde entier, avec des lignées devenant
prédominantes (exemple lignée 5 en Eurasia) ;
• En Afrique, les lignées 5 et 7 sont les lignées les plus communes provoquant la
majorité des foyers chez la volaille ;
• Il est nécessaire de mener encore des études, en Afrique, sur les vaccins utilisés et
leur efficacité.
En ce qui concerne l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1, le Dr Cattoli
rappela qu’en Afrique de l’Ouest et du Centre les derniers foyers de cette maladie
remontent en 2008. Toutefois la maladie est devenue endémique dans certains pays d’Asie
(Bengladesh, Chine populaire, Inde, Indonésie et Vietnam) et en Egypte. Le virus continue de
circuler et même d’évoluer en Egypte où la vaccination contre l'IA est pratiquée et où on
peut déduire que cette mesure a grandement influencé l'évolution rapide du virus.
Le Dr Cattoli indiqua que le sous-type H5N2 (IAFP/IAHP) semble assez répandu en Afrique où
il s’est établi dans les populations d’oiseaux sauvages et domestiques partout sur le
continent. Il est donc nécessaire de mener des études plus approfondies à son sujet. Il
présenta aussi les résultats de différentes études sur la séroprévalence H5 (par IHA) menées
dans différents pays (Côte d’Ivoire, Egypte, Nigeria, et Soudan).
Enfin le Dr Cattoli a signalé l’isolement d’une souche A/H1N1 chez le porc au Cameroun,
isolement qui a été fait sur des porcs de Malape et de Ourokessoum Lagdo. A Vounaloum,
23

88,9% des porcs ayant des anticorps anti-influenza avaient des anticorps contre pH1N1. Des
études sont encore nécessaires pour mieux évaluer le rôle du porc et des virus influenzas du
porc dans l’épidémiologie des grippes en Afrique.
A la fin de sa présentation, le Dr Cattoli souligna ses principales conclusions:
• En Afrique, la surveillance et le suivi de l’influenza aviaire et de la maladie de
Newcastle, devraient viser à recueillir plus d’informations particulièrement (mais non
limitée à cela) sur l’épidémiologie et l’écologie des clades 2.2.1 et 2.3.2.1 de IAHP
H5N1; sur les sous types LP/HPAI H5N2 et LPAI H9N2 ainsi que sur les lignées 5 et 7
du virus de la MN;
• Des informations doivent être collectées pour évaluer l’efficacité des vaccins AI et
MN actuellement disponibles et utilisés sur le continent pour l’application de
mesures de lutte appropriées;
• Des activités de recherche doivent être conduites pour mieux comprendre le rôle des
virus influenza du porc dans l’épidémiologie de la grippe en Afrique.
Au cours des discussions ouvertes, les questions et les commentaires suivants ont été
soulevés:
• La faible prévalence de l'influenza de type A en Afrique dans le réservoir supposé, les
canards. Ce résultat indique probablement que le virus de la grippe, s'il est présent
chez les canards, circule à une vitesse très faible en comparaison avec ce qui se passe
en Europe ;
• La signification de la détection du virus H1N1 sur deux porcs situés dans deux
localités de la partie septentrionale du Cameroun où sur 11 sites d’échantillonnage,
le virus a été isolé dans 2 sites et sur 2 porcs;
• La différence entre Vaccin I-2 et LaSota ;
• L’apparition de la maladie de Newcastle chez des volailles déjà vaccinées au Niger.
Les causes d’un échec de la vaccination peuvent être dues au fait que le virus
échappe à la vaccination ou que les vaccins ne produisent pas un niveau suffisant
d’'immunité ou que les vaccins ne sont pas correctement administrés;
• L’expérience de l’utilisation d’un kit C-ELISA avec les sérums porcins qui donna de
nombreux faux positifs;
• L’importance de la surveillance post-vaccinale par le suivi sérologique (des anticorps
hémagglutinants);
• La procédure à suivre par un pays qui a connu des cas d’IAHP pour se déclarer
indemne de cette maladie auprès de l’OIE ainsi que les tests recommandés pour la
surveillance de cette maladie. Les dispositifs du code sanitaire de l’OIE ont été
rappelés en la matière (présence d’un système de surveillance effectif,
échantillonnage représentatif, analyses de laboratoire, périodicité de
l’échantillonnage etc).
Cette présentation a été suivie par deux présentations sur la Fièvre de la Vallée du Rift en
Mauritanie.
24

La Fièvre de la Vallée du Rift (FVR) en Mauritanie - Dr Mohamed EL MOCTAR (CNERV,
Mauritanie).
Le Dr El Moctar a d’abord fait un bref historique sur la FVR en Mauritanie qui s’est
caractérisé par une circulation virale entre 1981 et 1986, puis une épidémie en 1987 (plus de
300 décès humains). Ensuite il y a eu une reprise de la circulation virale entre 1993 et
1995, suivie d’une nouvelle épidémie en 1998 (6 décès humains) et enfin, en 2010, par une
autre en Adrar et Inchiri qui a entrainé 13 décès humains.
Depuis l’épizootie de septembre et octobre 1998 au Hodh Gharbi et en Assaba qui a causé
des morts d’homme, le pays a mis en place un système de surveillance active avec 12
troupeaux sentinelles dans les zones à risque. Cette surveillance a permis de détecter
plusieurs foyers dont 5 en 2003 au Trarza, Guidimakha et Gorgol, 9 en 2002 au Brakna et au
Trarza et un en 2006 au Hodh El Gharbi.
En revanche, contre toute attente, des foyers de FVR ont été détectés au cours des mois
d’octobre, novembre et décembre 2010, chez des humains et des animaux dans les Wilayas
de l’Adrar et de l’Inchiri. Ces foyers ont eu lieu dans une région aride au nord du pays où les
risques de circulation du virus étaient considérés comme très faibles en raison des
conditions climatiques peu favorables au développement du vecteur. Cependant, cette zone
a connu, au cours de l’hivernage de 2010, des quantités de précipitations exceptionnelles
qui ont dû créer les conditions favorables à la multiplication des moustiques vecteurs. Les
foyers de 2010 ont également la particularité d’avoir provoqué des morbidités importantes
et de faibles mortalités chez les petits ruminants et chez les dromadaires, et aussi
malheureusement 13 décès humains. Pour faire face à cette nouvelle situation, deux
nouveaux sites supplémentaires de troupeaux sentinelles ont été installés dans la zone du
nord du pays en vue de surveiller la circulation du virus de la FVR.
Le Dr El Moctar a terminé sa présentation en donnant des indications sur le programme de
sérosurveillance de troupeaux sentinelles en 2011- 2012 qui comprendra ces 2 nouveaux
sites supplémentaires en plus de la surveillance de tous les troupeaux sentinelles comme
d’habitude par l’unité centrale du Réseau Mauritanien d’épidémiosurveillance des maladies
animales (REMEMA) pendant et après chaque hivernage.
Point sur le foyer de FVR en Mauritanie- Les travaux effectués au Laboratoire régional du
RESOLAB de Dakar, Dr Modou M. LÔ (LNERV, Dakar)
Le Dr Lô, après un rappel sur la virologie du virus de la FVR, des symptômes, des lésions et de
l’épidémiologie de la maladie, plus particulièrement du cycle épidémiologique dans le Ferlo,
a présenté les résultats obtenus sur les prélèvements reçus de Mauritanie au cours du
dernier trimestre de 2010. Ce faisant, il a également rappelé les tests de laboratoire
pratiqués au LNERV pour la confirmation de la maladie : séroneutralisation en culture
cellulaire, PCR, isolement du virus. Il a insisté sur le caractère zoonotique de cette maladie
dont l’agent pathogène est de Classe 3. Le laboratoire LNERV de Dakar étant de niveau BSL2,
son personnel utilise des équipements spéciaux de protection individuelle (avec respirateur
autonome) lors du traitement et de la manipulation de tout échantillon suspect de FVR.
25

Point sur le diagnostic et la recherche sur la rage. Sous réseau rage - Dr Paola De
BENEDICTIS (IZSVe Padoue)
Le Dr De Benedictis a introduit son intervention par un rappel de quelques activités de
l’IZSVe de Padoue en 2011 en matière de rage : confirmation de diagnostic et typage des
isolats de Bolivie ; formation de 2 semaines de deux participants d’Ouganda et du Rwanda,
formation intensive de 20 participants du Moyen Orient ; développement de nouveaux outils
ou protocoles de diagnostic (Pan-Lyssa one step PCR ; ELISA versus IFD, typage rapide par
pyro-sequençage).
Elle a ensuite rappelé les objectifs retenus pour le sous réseau rage lors de a réunion
annuelle de coordination du RESOLAB en 2010 et qui étaient de : i) Identifier les lacunes
prioritaires dans la surveillance de la rage (laboratoires et terrain) ; ii) Améliorer l’interaction
et la collaboration entre les services vétérinaires et la santé publique; iii) Impliquer les
autorités nationales dans la sensibilisation des populations. Par ailleurs, les
recommandations de la même réunion demandaient de : i) Renforcer la sensibilisation sur
l'importance et la nécessité de contrôler la maladie ; ii) Encourager les pays à contrôler la
maladie ; iii) Améliorer les capacités techniques pour le contrôle de la maladie.
Dr De Benedictis a confirmé les recommandations des organisations internationales sur les
tests de choix pour le diagnostic de la rage chez les animaux, en indiquant que la technique
de diagnostic de référence de la rage recommandée par l’OIE et l’OMS est
l’Immunofluorescence directe (IFD). Cette technique révèle la nucléoprotéine (NP) qui est
généralement abondant dans les cellules infectées par le virus. Le choix d’un sérum
polyclonal anti-NP est important pour garantir la fiabilité du résultat et pour permettre des
comparaisons inter-laboratoires. L’IFD se caractérise par un niveau élevé de sensibilité et de
spécificité et permet d’avoir les résultats en 1-2 heures. D’autres techniques (isolement viral,
test immunochimique, ELISA et méthodes moléculaires) sont également préconisées par
l’OIE et l’OMS.
Dans le cadre des activités du sous réseau rage, l’IZVe mena en 2011 une enquête sur les
capacités de diagnostic de la rage des laboratoires membres du RESOLAB. Sur les 23
laboratoires du réseau, seuls 17 ont répondu au questionnaire de cette enquête (8 en moins
de 1 mois et 9 après plus de 2 mois). L’analyse des résultats de cette enquête montre que
seuls 9 des 17 laboratoires utilisent en routine au moins une technique de diagnostic de la
rage, 2 prévoient d’utiliser bientôt l’IFD et 2 autres utilisent des techniques différentes de
l’IFD. Les échantillons de cerveau sont habituellement collectés après ouverture du crâne et
la méthode de décalque sur lame est la plus pratiquée. La méthode d’ouverture du crane,
garanti l’exactitude du prélèvement mais pose des risques pour le personnel. Il a également
été noté des contraintes au niveau des conditions de conservation des prélèvements et sur
l’harmonisation des réactifs utilisés. L’enquête a aussi montré que la rage canine reste
prédominante dans les pays (8/17), suivie de la rage des animaux sauvages (1/17). Dr. De
Benedictis nota aussi le nombre réduit d’échantillons testés par les laboratoires membres du
RESOLAB, remarquant que cette situation ne se retrouve pas seulement pour le diagnostic
de la rage mais aussi pour d’autres maladies.
26

Dans sa conclusion, pour l’amélioration de la lutte contre la rage dans les pays, Dr De
Benedictis recommanda de:
• Renforcer les liens avec les réseaux régionaux existants sur la rage (Afroreb,
SEARG);
• Harmoniser les protocoles de diagnostic de la rage chez les animaux et
participer aux essais inter-laboratoires;
• Continuer le plaidoyer auprès des autorités nationales pour soutenir les
infrastructures existantes et améliorer le réseautage entre les systèmes de
surveillance épidémiologiques et les laboratoires de diagnostic de santé
publique et vétérinaires.
Les échanges qui ont suivi ces deux présentations ont porté sur :
• La situation actuelle de la dernière épizootie de FVR en Mauritanie principalement
sur les activités de financement en cours ; il n’y a pas eu de TCP de la FAO mais plutôt
une aide d’urgence ;
• Le résultat de l’analyse des prélèvements effectués en Mauritanie, Sénégal et Mali
pour le diagnostic de la FVR ;
• La situation actuelle de la FVR chez les dromadaires ;
• Les prélèvements indiqués pour le diagnostic de laboratoire de la rage suite à une
question sur l’utilisation de la salive ;
• La nécessité d’une collaboration étroite entre les services vétérinaires et de santé
publique en Gambie où 666 cas de morsures (un mort) sont signalés par ces derniers
sans que les premiers (les services vétérinaires) en soit informés;
• Le constat que dans la majorité des cas, le personnel travaillant dans les laboratoires
n’est pas vacciné contre la rage (et le peu qui est vacciné ne fait pas l’objet d’un suivi
sérologique) et donc la nécessité de sensibiliser les autorités nationales sur l’urgence
de cette vaccination ;
• Le bon stockage des prélèvements pour leur utilisation pour des études futures ;
• Il a été suggéré que, compte tenu de l'importance de la rage dans la santé publique, il
est important pour les pays d’entreprendre des campagnes nationales de vaccination
gratuite des chiens pour assurer une couverture très large et un contrôle efficace. La
nécessité d’une meilleure coordination entre les secteurs de la santé publique et
vétérinaire a été rappelée.
• Dans certains pays (comme au Tchad, le laboratoire est impliqué dans la campagne
de vaccination antirabique des chiens).
• La formulation de suggestions pour un meilleur fonctionnement du sous réseau rage.
27

Initiative Mondiale de surveillance des Maladies Animales Transfrontalières et
conservation du matériel biologique de valeur – Dr Gwenaelle DAUPHIN (AGAH – Rome)
La 37 ème de Session de la Conférence Ministérielle des Pays membres de la FAO, qui a
adopté une résolution déclarant le monde indemne de peste bovine, a demandé entre
autres choses à la FAO et à ses partenaires de tirer les leçons de la peste bovine pour
formuler des stratégies de contrôle d’autres maladies animales transfrontalières (MATs).
En ce qui concerne les échantillons infectieux récoltés au cours de la campagne de lutte
contre la peste bovine, il a été recommandé de les détruire ou de les transférer tout comme
les autres matériels infectés ou produits biologiques (tissu infecté, souche virale et vaccinale)
dans les laboratoires BSL3 (PANVAC pour l’Afrique). Les sérums stockés (matériels
biologiques non infectieux) pourront être utilisés pour l'analyse rétrospective.
La FAO propose l’établissement d’une base de données des sérums stockés ici et là dans les
différents laboratoires, car ces sérums pourraient contribuer à la réalisation des objectifs de
l’Initiative Mondiale de surveillance des Maladies Animales Transfrontalières qui visent à : i)
Inventorier le matériel biologique présent dans les laboratoires ; ii) Créer une base de
données mondiale du matériel biologique; iii) Tester les sérums existants pour la recherche
d’autres maladies (par ex: Trypanosoma evansi, CBBP, RVF, PPR, LSD, FMD) afin de formuler
et mettre en œuvre les stratégies de contrôle des MATs, valider des tests, effectuer des
études pilotes, etc.
Les Laboratoires ont donc été invités à fournir, dès que possible, à la FAO toute l'information
relative à leur banque d’échantillons (quantité, état) constituée depuis la campagne de lutte
contre la peste bovine et exprimés leur intérêt à pratiquer des tests sérologiques sur
échantillons en question.
African Biological Safety Association (AfBSA): Evolution vers un partenariat régional et des
réseaux durables – Dr Fayiz ABAKAR (LRVZ/F – Tchad).
Au cours de cette présentation, le Dr Fayiz a décliné les statuts, vision et objectif de
l’Association Africaine de biosécurité (www.afbsa.org/) qui a pour mission l’amélioration des
connaissances et pratiques de biosécurité à travers l’Afrique. L’AfBSA est composée par 5
associations sous régionales où l’adhésion est ouverte à tous les professionnels de la santé
publique et vétérinaire. Il présenta quelques uns de ses résultats dont la production d’un
Plan stratégique 2010 – 2012. Il termina en indiquant que l’AfBSA vise à combler les lacunes
en matière de biosécurité et de biosûreté.
28

Section 6 : Fièvre aphteuse
Point sur la situation de la fièvre aphteuse (FA) et sur le sous réseau FA en Afrique de
l’Ouest et du Centre – Dr Joseph AWUNI (AVL – Accra) et Dr Abdallah TRAORE (LCV-Mali)
La première partie de cette présentation, Dr Awuni rappela le mandat du sous-réseau FA
ainsi que les activités menées en 2011 (enquête sur la capacité de diagnostic individuelle de
chaque laboratoire, recueil de toute information pertinente relative à la FA, alimentation du
site web http://www.fao-ectad-bamako.org/fr/-FMD-Sub-Network-lang=en avec des
articles divers, etc).
Ensuite, dans leur rapport semestriel, les animateurs du sous réseau FA ont présenté la
situation de la maladie en Afrique de l’Ouest et du Centre, en s'appuyant sur des
informations recueillies auprès des points focaux nationaux désignés dans les laboratoires
du réseau. Pour cette année 2011, seuls trois pays (Gambie, Mali et Togo) ont rapporté des
foyers de FA. Au vu du faible niveau d’information disponible, les animateurs du sous réseau
ont conclu que ces données sont sous-estimées et ont posé la nécessité d'une recherche
active du virus pour établir la tendance réelle. Selon le Dr Awuni, tous les sérotypes sont
présents sur le continent africain.
Les animateurs ont conclu que la fièvre aphteuse est endémique dans notre sous-région
avec différents sérotypes circulant. Les foyers sont signalés, mais la détection du virus pose
problème à cause des facteurs suivants: les propriétaires d’animaux tentent des traitements
et ne rapportent pas la maladie par conséquent ; déclaration tardive des foyers par les
agriculteurs au personnel vétérinaire ; prélèvement mal effectué ou mal conservé (pas
d'utilisation du milieu de transport approprié); capacité limitée de diagnostic des
laboratoires.
Enfin, les animateurs ont suggéré les recommandations suivantes pour une meilleure prise
en charge de la lutte contre la FMD:
• Une large sensibilisation du personnel vétérinaire sur la nécessité d’être vigilant sur
les déclarations des foyers de Fièvre Aphteuse ;
• Un soutien aux vétérinaires de terrain pour assurer un échantillonnage approprié des
cas de FA ;
• Un renforcement des capacités des laboratoires pour le diagnostic de la fièvre
aphteuse (formation et équipement);
• La soumission en temps opportun des échantillons de FA aux laboratoires de
référence pour l’isolement et le typage du virus;
• Un engagement des pays pour la mise en œuvre de mesures énergiques de contrôle
de la FA.
Ils ont conclu leur présentation en remerciant EU-FMD et les membres du RESOLAB pour
leur support respectif.
29

La fièvre aphteuse chez le buffle et autres animaux sauvages en Afrique de l’Ouest et du
Centre. A. Di Nardo, D. Martinez & all – Présenté par Dr Dominique MARTINEZ (Cirad ,
Montpellier)
Les auteurs de cette étude rétrospective, en utilisant PrioCHECK® FMDV NS, ont détecté une
certaine prévalence de la FA chez les animaux sauvages d’Afrique de l’Ouest et du Centre où
plusieurs espèces ont montré des traces d’infection par différent sérotypes (SAT 1, SAT 2, O).
Ils ont également trouvé la trace des 6 sérotypes du virus de la FA chez d’autres animaux
sauvages à travers tout le continent.
Des trouvailles sérologiques suggérant des expositions à de multiple sérotypes du virus et un
rôle potentiel de certains animaux sauvages comme réservoirs de la FA. Les auteurs
recommandent de mener d’autres études pour préciser la situation de la FA à l’interface
animaux domestiques – faune sauvage, les risques de transmission ainsi que pour combler
les lacunes relatives aux souches de virus aphteux circulant en Afrique de l’Ouest et du
Centre.
Point sur le concept «Approche de lutte progressive contre la FA» et le Réseau mondial des
laboratoires - Dr Samia METWALLY (AGAH – Rome)
L’intervention du Dr Metwally a porté sur 3 volets :
• La stratégie mondiale de contrôle de la FA ;
• L’approche progressive de contrôle (PCP) de la FA; et
• Le Réseau mondial pour le diagnostic de la FA.
Le Dr Metwally a introduit sa présentation par un rappel sur les conclusions et les
recommandations de la Conférence mondiale OIE/FAO sur la FA tenue au Paraguay en Juin
2009. Cette Conférence identifia le contrôle de la FA comme un bien public et le Comité de
pilotage mondial du GF-TADs (Global GF-TADs Steering Committee) a retenu la FA comme
maladie prioritaire dans toutes les régions. Elle a ensuite présenté le document de Stratégie
mondiale de contrôle de la FA inscrit dans le cadre du programme de renforcement des
systèmes de santé animale grâce à un meilleur contrôle des maladies majeures (2012-2026).
La stratégie mondiale de contrôle de la FA comprend une Phase de développement marquée
par une communication avec les acteurs importants (Laboratoires, communautés
économiques, producteurs de vaccins FA, scientifiques, …) et une Phase de mise en œuvre
qui comprend l’assistance en expertise aux pays et régions, la revue de l’état et des progrès
des activités nationales et régionales de contrôle de la FA.
Le Dr Metwally a ensuite rappelé les caractéristiques de la fièvre aphteuse, de son virus
aphteux et ses sérotypes, la répartition mondiale actuelle de ceux-ci (en pools de virus) ainsi
que les conséquences tant directes qu’indirectes de la maladie. Certains facteurs limitant
son contrôle, au sein d’un partenariat public – privé, ont été rappelés dont:
• Le manque d'incitations au niveau national ;
30

• Le manque d'incitations au niveau des producteurs à investir dans la prévention de la
FA;
• L’absence d’opportunité pour acheter des vaccins (accès contrôlé par les Etats,
fournisseurs limités ou absent dans le pays, problème de chaîne du froid) ;
• L’absence de conseils techniques pour guider l'achat de vaccins ;
• Les espaces communs à haut risque : frontières ouvertes, pâturages transfrontaliers,
interface animaux sauvages - animaux domestiques ;
• Manque de confiance dans la vaccination pour contrôler la fièvre aphteuse dans de
larges zones.
Elle indiqua sur ce chapitre, que malgré l’absence d’étude d’impact, la FA est une maladie
commune qui provoque des dommages et pour laquelle il faut se demander qui bénéficie de
son contrôle et qui doit payer pour cela
L’approche de lutte progressive contre la FA a été initiée par la FAO et l’EU-FMD en 2008.
C’est un processus à suivre par un pays pour passer du statut de pays endémique à un statut
de pays libéré de la FA. Elle a été appliquée en Eurasie et utilisée pour développer une feuille
de route pour les régions Africaines et sud Asiatique. Cette approche permet d’évaluer les
progrès réalisés par les pays (et ainsi par une région ou par différentes régions), de procéder
à une autoévaluation nationale, d’identifier les gaps, d’assister à la formulation de projet ou
de fournir des indicateurs pour les investissements des donateurs.
Quant au Réseau Mondial de diagnostic de la FA il comprendra un Centre mondial de
coordination (avec les Centres de Référence, les Centres régionaux/ Centre de référence et
labos nationaux de diagnostic de la FA) et un Centre mondial d’épidémiologie (avec les
Centres régionaux de santé animale et les Unités nationales de surveillance
épidémiologique). L’appui prodigué par les Laboratoires de référence aux Centres régionaux
ainsi que par les Centres et laboratoires régionaux aux laboratoires nationaux comprendra :
• Des formations en bonnes pratiques de laboratoire, y compris en biosécurité et
biosûreté, tests ;
• L’harmonisation des techniques de laboratoire à travers des tests de compétence
inter laboratoires, la fourniture de réactifs témoins tels que amplicons de PCR ;
• Des actions de communication et plan d’intervention en menant des tests de
confirmation sur les soumissions des laboratoires nationaux; caractérisation génétique et
antigénique ; concordance de vaccin ...
Le Dr Metwally a clôturé son intervention par un rappel sur les tests utilisés pour le
diagnostic de la FA. Sur la base de ses suggestions, les participants ont été repartis en 4
groupes de travail pour identifier les lacunes et besoins du diagnostic de la FA au sein du
RESOLAB. Le questionnaire, sous forme de tableau Excel, que le Dr Metwally a demandé de
remplir ne pouvant pas l’être par tous dans le temps imparti, il a été suggéré aux
retardataires de le renvoyer rempli à la présentatrice.
Ces travaux de groupe ont mis fin à la séance du jour 3.
31

Jour 4, jeudi 15 décembre 2011
La quatrième journée de la réunion a démarré avec la présentation, la discussion et
l’adoption du rapport du Jour 3 suivi de la présentation du Laboratoire Régional NRVI de
Vom dont le responsable du service de virologie Dr Tony Joanis n’est arrivé que la veille suite
à un empêchement sur sa route vers Bamako. Après sa présentation, les participants ont
manifesté leur intérêt par des questions et des contributions. La principale préoccupation de
ce Laboratoire Régional très bien équipé, porte sur la maintenance des équipements. Le Dr
Seck rappela qu’il y a un an, le NVRI avait offert d’accueillir des stagiaires à sa charge et de
tester gracieusement les échantillons des pays de la région. Après que les éléments de
réponse aient été donnés, l’agenda de la quatrième journée de la réunion a été introduit.
Session 7 : Collaboration entre réseaux d’épidémiosurveillance et de laboratoire
RNE 2 membre du RESEPI 3 : Fonctionnalités et relations avec les laboratoires nationaux du
RESOLAB - Dr Mamadou Racine N’DIAYE (EPIVET – Mali)
Cette présentation sur les réseaux nationaux de surveillance épidémiologique de 14 pays du
RESEPI était basé sur l’analyse des fiches d’enquête auto-renseignées des pays suivants :
Cameroun, Congo, RD Congo, Tchad, Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Ghana, Guinée, Guinée
Bissau, Liberia, Mali, Sénégal et Togo. Parmi ces pays, deux (Cap Vert et Libéria) ont donné
des réponses non exploitables.
L’évaluation a été réalisée en mi-2011 à l’aide d’une grille d’analyse inspirée des modèles de
grilles d’évaluation des Réseaux d’épidémiosurveillance déjà utilisés dans les pays de
l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Squarzoni., 2006; Molia et al., 2010). La grille utilisée
comporte 23 critères repartis entre 9 thématiques qui sont : 1. Organisation du Réseau; 2.
Stratégie de surveillance; 3. Durabilité; 4. Fonctionnalité sur le terrain; 5. Laboratoire de
diagnostic; 6. Gestion des données; 7. Restitution et diffusion de l'information; 8. Animation
du Réseau; 9. Suivi de l'efficacité.
Selon les conclusions de cette étude, les Réseaux des pays membres du RESEPI, avec un
score global de 2,85/4, sont dans un état acceptable. Suite à la comparaison faite avec les
scores de l’évaluation du PACE en 2006, il apparait que le score des Réseaux n’a pas changé
dans certains pays (Ghana, Mali, Sénégal, Tchad et Togo), qu’il a régressé dans certains
(Bénin, Cameroun, Guinée Bissau, et RDC) mais qu’il s’est amélioré dans d’autres (Burkina
Faso, Congo, Guinée). Les pays membres du RESEPI qui ont participé à cette évaluation ont
été répartis en trois groupes de Réseaux en fonction des scores obtenus. Il ressort
également de cette auto-évaluation que les rapports entre les réseaux
d’épidémiosurveillance et les laboratoires sont satisfaisants dans la majorité des pays (les
exceptions notées concernent 2 pays, l’un pour les difficultés d’accès au laboratoire et
l’autre pour l’étendue du territoire national).
2 Réseau National d’épidemiosurveillance
3 Regional epidemiosurveillance Network
32

Présentation du Réseau Méditerranéen de Santé Animale (REMESA) - Dr Lilian PUECH
(FAO-ECTAD - Tunis)
Cette communication a renseigné les participants sur la mise en place du CRSA d’Afrique du
Nord en 2007, et sur la création du REMESA en 2009, son organisation et ses objectifs. Les 10
pays membres du REMESA sont l’Algérie, l’Egypte, l’Espagne, la France, l’Italie, la Lybie, le
Maroc, la Mauritanie, le Portugal et la Tunisie.
Les deux objectifs prioritaires du REMESA (http://www.remesanetwork.org) sont les suivants:
i) Renforcement des capacités nationales; ii) Renforcement de la coordination régionale. Les
mots clés de ce réseau sont: renforcement des capacités, coopération, échanges
d'informations, co-organisation (et co-financement) des activités.
En termes de structure, le Comité permanent conjoint (DSV, FAO, OIE, UMA, CE) du REMESA
définit les objectifs généraux, détermine les priorités thématiques et valide le Plan d’action
du REMESA qui est principalement mis en œuvre à travers 4 sous-réseaux : le réseau des
laboratoires (RELABSA), le réseau d’épidémiosurveillance (REPIVET), le réseau de
Communication (RECOMSA) et le réseau de socio-économie (RESEPSA).
Les activités menées par le REMESA peuvent provenir d’initiatives nationales, de projets
spécifiques FAO, des activités de l’OIE qui présentent de l’intérêt pour le réseau ou des
initiatives des partenaires comme l’UMA ou la CE. Des exemples d’activités menées au sein
des différents sous-réseaux ont été citées (réunions de coordination, colloques, fournitures
de réactifs, formations etc..) ainsi que les maladies considérées comme prioritaires par le
REMESA qui sont : la Blue Tongue (BT), la fièvre du Nil Occidentale (West Nile Fever), la
fièvre de la Vallée du Rift, la PPR, la grippe aviaire, la rage, fièvre aphteuse etc.
A la fin de cette intervention, le débat qui a été ouvert sur les deux présentations ci-dessus
ont porté sur les points suivants :
• L’utilisation du rapport de l’enquête sur les réseaux de surveillance épidémiologique
comme un document de plaidoyer auprès des Autorités nationales des pays
membres ;
• L’importance du testage et la validation préalable des questionnaires d’enquête sur
les réseaux ainsi que la maîtrise des biais de l’enquête ;
• Le financement du REMESA ;
• La coordination des sous-réseaux du REMESA ;
• La situation de l'IAHP en Egypte.
A toutes ses questions les présentateurs ont apporté des réponses satisfaisantes.
33

EMPRES-i : Base de données web de la FAO sur la santé animale – Dr Gwenaelle DAUPHIN
(AGAH - Rome).
EMPRES-i est une base de données mondiale sur la santé animale développée par la FAO.
Ce système mondial d'information sanitaire de la FAO est une application:
• Basée sur Internet à l’aide d’un système sécurisé pour soutenir les services
vétérinaires et les organisations régionales / internationales en facilitant leur accès à
l'information sur les maladies (régional et mondial);
• Destinée à la gestion des données et à des analyses de situation sanitaire au niveau
mondial.
EMPRES-I est également une plateforme pour partager des données et des informations sur
les maladies animales transfrontalières et les maladies émergentes avec des partenaires
EMPRES. Elle intègre aussi bien les données sur la santé animale, l’agriculture, les effectifs
d’animaux que sur l’environnement récoltées à partir d'autres systèmes de la FAO et des
bases de données externes comme Openflu DB. Elle est destinée aussi bien aux
épidémiologistes, aux chercheurs, aux experts en modélisations qu’aux décideurs.
Empres-i est une base avec des outils d’analyse qui enregistre les évènements à différents
niveaux à la différence de WAHIS de l’OIE qui enregistre les données par pays.
EMPRES-i a développé six (6) modules à savoir : suivi sanitaire (des foyers, analyse des
données spatiale et temporelle), surveillance épidémiologique, génétique, bibliothèque et
répertoire (Chefs de services vétérinaires, experts et laboratoires). La mise à jour du
répertoire des laboratoires est attendue de la part du RESOLAB et de sa coordination en cas
de toute modification.
Les différents liens pour approfondir la connaissance de EMPRES_i et d’autres outils
proposés par la FAO ont été donnés en fin de présentation comme suit :
• http://empres-i.fao.org/empres-i/home;
http://www.fao.org/ag/againfo/programmes/en/empres/home.asp;
• http://www.glews.net
Expériences et contraintes pour la mise en place d’un suivi sanitaire des élevages de
volailles reproductrices et les couvoirs en Afrique de l’Ouest- Dr Thomas DELQUIGNY
(ASVELIS – France)
Les projets ATP (Agribusiness and Trade Promotion) & E-ATP, deux projets financés par
USAID, visent à faciliter le commerce transfrontalier des produits agricoles, i.e. accroitre les
volumes et la valeur des échanges intra-régionaux en Afrique de l’Ouest. Les deux projets se
sont intéressés à un nombre limité de produits agricoles et le long de routes commerciales
clés sélectionnées reliant les pays Sahéliens enclavés (Mali, Burkina Faso) aux pays côtiers
(Sénégal, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Benin et Nigeria).
34

Le contexte prévalent dans la sous région a été rappelé par le présentateur, à savoir :
• La production d’œufs à couver (OAC) et de poussins en Afrique de l’Ouest se fait par
des pratiques hétérogènes, non conformes aux normes internationales, avec un
manque de qualité des poussins, un manque d’organisation de la filière et une
importation massive d’œufs à couver.
• Les opportunités existent pourtant car la production locale est en deçà de la
demande et il existe un gros potentiel économique avec le développement de la
filière volaille.
La grippe aviaire et les autres pathologies étant des facteurs limitant pour le développement
du secteur, des actions de santé animale voire de laboratoire sont nécessaires pour lever ces
goulots d’étranglement du développement du secteur. L’un des objectifs du Projet est
d’aider à créer les conditions de développement de l’activité. La mise en place de ces
conditions oblige à mettre en place l’assurance qualité dans les élevages et donc d’y assurer
la biosécurité. Les analyses de laboratoire qui devenaient alors indispensables se sont
heurtées à plusieurs difficultés dont le nombre très réduit de prélèvements réalisés,
l’approvisionnement difficile en réactifs de laboratoire et en désinfectant, la collaboration
difficile avec les vétérinaires de terrain (publics et privés), le manque de confiance entre les
acteurs, le manque de visibilité du service rendu etc..
Le Dr Delquigny a insisté sur les opportunités offertes par le secteur avicole et qui sont : i) Le
développement exponentiel de l’élevage de la volaille en Afrique de l’Ouest ; ii) Le
développement des marchés (production d’œufs) ; iii) Le changement dans les
comportements des consommateurs : attentes en terme de qualité et de sécurité des
produits ; iv) Le besoin en service de qualité immédiat et confidentiel des gros opérateurs.
Autant d’éléments qui invitent les laboratoires de diagnostic vétérinaire à s’investir dans le
secteur.
Un débat s’est instauré au terme de cette présentation qui a permis aux participants
d’enrichir l’exposé par les expériences des pays. La production d’œufs SPF a également été
évoquée. Il a été souhaité que le guide des bonnes pratiques développé par le projet soit mis
à la disposition des participants. Cet exposé montre en conclusion la nécessité de renforcer
l’interface entre les producteurs et les laboratoires.
35

Session 8 : Durabilité technique
Résultats et leçons du 3 ème test de compétence interlaboratoires sur l’influenza aviaire (IA)
et la maladie de Newcastle (MN) - Dr Angélique ANGOT (IZSVe de Padoue)
Le Dr Angot présenta le test de compétence interlaboratoires comme un moyen de recueillir
d’importantes informations à différents niveaux tant pour les laboratoires participants au
test de compétence que pour les organisateurs de celui-ci :
• Au niveau individuel, il représente une opportunité pour les participants de tester
leur capacité de diagnostic de l’influenza aviaire et la maladie de Newcastle ;
• Au niveau régional, le test de compétence est un moyen de renforcement de
l’harmonisation des procédures au sein du réseau et enfin
• Au niveau international, il fournit:
o A la FAO, aux donateurs et au laboratoire de référence OIE/FAO des
indicateurs pour apprécier la capacité de diagnostic de l’influenza aviaire et
de la maladie de Newcastle par les laboratoires nationaux;
o A la FAO et au laboratoire de référence OIE/FAO des éléments pour mieux
élaborer les formations et assistance techniques futures.
Le 3 ème test de compétence interlaboratoires a porté sur 2 types de tests : les tests
sérologiques et les tests moléculaires. Le lot à analyser se composait d’aliquotes de 15
sérums et de 10 d’antigènes tous codés de l’influenza aviaire ou de la maladie de Newcastle.
L’exercice a donc consisté à mener des tests sérologiques sur les échantillons de sérum et
des tests moléculaires sur les échantillons d’antigène (par PCR conventionnel ou en temps
réel). L’IZSVe a préparé et fourni les sérums, les antigènes et les réactifs de référence avec
leur fiche d’information ainsi que d’autres documents ou formulaires : procédures, fiche de
résultat, questionnaire.
Parmi les 23 laboratoires du RESOLAB invités à participer au test, seuls 18 ont fourni des
résultats. Un envoi unique a été effectué sur Bamako d’où les colis ont été envoyés aux
différents laboratoires avec beaucoup de difficultés comme en témoigne la moyenne de 59,7
jours de délai entre le départ du colis groupé de Padoue et la réception des colis dans les
laboratoires récipiendaires. Les résultats des analyses ont été envoyés par courriel à Padoue
comme suit: 6 laboratoires ont soumis leurs résultats dans les délais (≤ 15 jours), 6 autres audelà
du délai normal (entre 15 et 30 jours) et le reste des laboratoires bien au-delà de la date
limite (après 30 jours). Les expéditions passées à travers les Représentations de la FAO
avaient été plus efficaces.
Dr Angot a ensuite présenté l'analyse des différents résultats obtenus et les principales
leçons à retenir:
• Avec l’épreuve d'immunodiffusion en gélose (IDG) 4 laboratoires sur 15 ont eu plus
de 90% de résultats corrects ; les problèmes relevés ont été un problème de
sensibilité, l’obtention de suspension d’agar bien faite (pH, salinité). Néanmoins il y
avait une assez bonne spécificité des résultats, sauf pour deux pays (peut être à
36

cause de l'interprétation des bandes non spécifiques de précipitations ou des bandes
de diffusion d'antigènes comme des bandes de précipitations immun);
• Avec le Test d’inhibition de l’hémagglutination (HI test) : Dans certains cas, les titres
des sérums ont montré un écart de plus ou moins 2log 2 par rapport au titre prévu.
Ce problème est peut être lié à des facteurs comme le titrage inexact de l'antigène (4
Unités hémagglutinantes/25µl solution), probablement dû à la qualité de la
suspension de globules rouges, suspension qui doit être régulièrement contrôlée
pour sa négativité en anticorps de l’influenza aviaire ou de la maladie de Newcastle ;
• Avec les tests moléculaires : De très bons résultats ont été observés avec ces tests et
le peu de faux positifs noté est sans doute dû à la contamination pendant la
manipulation.
A la fin de son exposé, le Dr Angot, recommanda, en prévision de futurs tests de
compétence, quelques attitudes et comportements à adopter :
• Réduire autant que possible la durée du transport des échantillons et réactifs pour
préserver leur qualité ;
• Le Laboratoire réceptionnaire doit se préparer en conséquence pour recevoir le
panel en mettant en place à l’avance une chaine de froid ;
• Le Laboratoire doit respecter les Bonnes Pratiques en Laboratoire ;
• Le Laboratoire doit augmenter la quantité d’échantillons à analyser annuellement
pour maintenir la capacité et l’habileté de ses agent à faire correctement les
différents tests;
• Le Laboratoire doit travailler avec le département d’épidémiologie pour exploiter au
mieux ses capacités de diagnostic.
Le débat qui a suivi a permis aux participants de discuter de questions importantes dont les
principales sont :
• Les difficultés financières que traversent le RESOLAB et qui risquent de
compromettre la participation des pays membres du RESOLAB ne bénéficiant pas du
projet IDENTIFY au prochain test de compétence inter-laboratoires;
• La mise en place d’actions correctives pour tenir compte du long délai
d’acheminement des échantillons et réactifs qui a dû affecter leur qualité ;
• Le format électronique du questionnaire du test de compétence dont le remplissage
n’a pas été aisé et la suggestion de le mettre en WORD plutôt qu’en PDF ;
• Le test IDG ;
• La standardisation des protocoles ;
• Le paradoxe représenté par la bonne performance obtenue par les laboratoires avec
les tests sophistiqués (PCR) plutôt qu’avec les tests classiques (AGID, IHA);
• La possibilité de mettre à contribution l’AIEA et d’autres potentiels partenaires
techniques dans le financement du test de compétence interlaboratoires ;
• La sollicitation du PNUD pour l’acheminement des colis.
37

Cartographie et Communication au sein du Réseau - Dr Giovanni CATTOLI (IZSVe de
Padoue)
Cette présentation est une analyse des points clés émergeant des rapports 2011 des pays et
une comparaison de l’évolution des laboratoires du RESOLAB de 2007 à 2011. Selon le Dr
Cattoli, de nombreux progrès ont été enregistrés comme:
• L’introduction des concepts d’assurance qualité et de Bonnes Pratiques de
Laboratoires ;
• L’amélioration de certains résultats du test annuel de compétence interlaboratoires ;
• L’adoption et l’application de la PCR à différentes maladies (Exemple : IA, PPR, FA,
PPA, ND, FVR) ;
• L’envoi de d’échantillons aux laboratoires régionaux par les laboratoires nationaux;
• L’organisation de formations et l’échange de personnels qui sont organisés au niveau
régional.
Toutefois, selon le Dr Cattoli, ces bons résultats ne doivent pas masquer les contraintes
rencontrées par les laboratoires et représentées principalement par :
• La faiblesse des investissements des pays dans les laboratoires qui fonctionnent
exclusivement sur les ressources de projet ;
• Le manque de réactifs (noté par 79% des laboratoires) ;
• Les fournitures d’énergie et d’eau défaillantes ;
• Le manque de maintenance et de calibration (noté par 42% des laboratoires) ;
• Le faible nombre d’échantillons analysés pour beaucoup de laboratoires nationaux
(noté par 73% des laboratoires). Les laboratoires qui reçoivent plus de 1000
prélèvements/an pour les enquêtes épidémiologiques sont au nombre de 11 et
seulement 8 pour le diagnostic de routine ;
• La mauvaise gestion des ressources humaines…
En conclusion la cartographie des laboratoires montre que le manque de réactifs et la faible
soumission d’échantillons pour les analyses restent les contraintes majeures des laboratoires
du RESOLAB. Ce constat est le reflet de la faible allocation budgétaire et du manque de
sensibilisation sur le rôle des laboratoires vétérinaires dans la région. Comme conséquences
le personnel est souvent démotivé et insuffisamment formé et les équipements sont
obsolètes et sans entretien (maintenance) régulier.
Cette présentation, à travers laquelle de nombreux laboratoires se sont reconnus, a été
fortement appréciée. Dr Delquigny signala que les Organisations non gouvernementales
(NGO) pourraient participer à la collecte des prélèvements. Dr Adama DIALLO reprécisa
certaines règles dans la gestion des laboratoires. Il souhaita aussi que le problème de
manque d’équipements soit dissocié de leur maintenance ; d’autres importants points
soulevés étaient relatifs à la gestion du personnel, à la qualification du personnel etc …
38

Partenariat en santé animale : le rôle des laboratoires de diagnostic vétérinaire des Ecoles
vétérinaires, des Etats de la Fédération des Etats - Dr Linda Logan (TAMU, USA)
Dans sa présentation axée sur TEXAS A&M UNIVERSITY, le Dr Logan fit l’historique de cette
Université et celle de sa faculté vétérinaire avec son curricula sur les sciences biomédicales.
Elle montra ensuite comment la recherche peut se développer dans les laboratoires des
Ecoles de Médecine Vétérinaire. Ces écoles doivent avoir une triple mission à savoir
Enseignement, Recherche et Services. Pour les prestations de services le "Veterinary
Teaching Hospital de Texas A&M University" reçoit annuellement 21 000 clients avec plus de
90 000 cas. Son budget est 17 millions de US$ dont 82% proviennent des clients. Cet
éloquent exemple montre dans quelle mesure les laboratoires des écoles vétérinaires
peuvent apporter une plus-value à la santé animale.
Cet exposé a clôturé les présentations de la 5 ème réunion du RESOLAB et laissé place aux
travaux en groupes.
Session 9: Session Travaux en Groupes
Constitution des travaux de groupe et thèmes de discussion (cf Annexe 3)
Quatre (4) groupes de discussion furent constitués pour discuter et faire des propositions sur
un thème donné :
• Groupe 1 : Pérennisation du RESOLAB : Paternité, financement et Gouvernance ;
• Groupe 2: Revitalisation des sous-réseaux peste des petits ruminants (PPR), rage et
fièvre aphteuse (FA) ;
• Groupe 3: Comment améliorer la relation entre RESEPI, RESOLAB et la santé publique
sous le concept « Une santé » ;
• Groupe 4 : Définition d’Indicateurs de performance pour évaluer le renforcement des
capacités des laboratoires du RESOLAB.
Les groupes ont travaillé le reste de l’après midi jusqu’à 18heures.
39

Jour 5, Vendredi 16 décembre 2011
Après lecture, amendement et adoption du rapport du Jour 4, les travaux ont continué selon
l’agenda suivant:
• Présentation et discussion du rapport de chaque groupe de travail;
• Présentation, discussion et adoption du brouillon du rapport final de la réunion et
de ses recommandations ;
• Présentation et discussion des grandes lignes du Plan d’action 2012 du RESOLAB ;
• Discussion sur le lieu et la date de la réunion de coordination de 2012 ;
• Cérémonie de clôture officielle.
1. Présentation et discussion du rapport de chaque groupe de travail (cf. Annexes 3)
Le rapport de chaque groupe de travail a été présenté et discuté en plénière avant
adoption. Les discussions au sein des groupes de travail sont rapportées en Annexe 3
(Session des travaux en groupes) et leurs recommandations consolidées sont présentées
ci-dessous.
2. Présentation, discussion et adoption du brouillon du rapport final de la réunion et des
recommandations
Le projet de rapport final de la réunion a été présenté par les rapporteurs. Il a été discuté
et amendé et la coordination du réseau est chargée, comme d’habitude, de sa mise en
forme définitive. Les constats et recommandations des groupes de travail ont été les
suivants :
Recommandations consolidées des groupes de travail
Du Groupe « Pérennisation du RESOLAB et gouvernance »
Plaidoyer pour un ancrage institutionnel du RESOLAB et une meilleure prise en charge des
laboratoires nationaux
Constat
Les contraintes récurrentes rencontrées par la grande majorité des laboratoires du RESOLAB
sont en grande partie dues à leur faible intégration dans les programmes de santé animale et
de santé publique vétérinaire (SPV). Cela pénalise la visibilité des laboratoires en tant
qu’acteurs majeurs en santé animale, et ce faisant comme contributeur à l’amélioration des
productions animales et à la sécurité alimentaire. Ils reçoivent donc de ce fait un faible
support financier de la part de leur tutelle.
De son côté, le RESOLAB doit être le réseau de ses pays membres et les agences techniques
ou financières ne sont que des partenaires associés. Le support des pays membres est un
élément essentiel de la durabilité de ce réseau qui, comme de tout autre réseau, ne peut pas
fonctionner uniquement et éternellement avec les ressources extérieures.
40

Il s’agira de développer un document de plaidoyer, à destination des tutelles nationales et
régionales, pour un support accru des laboratoires nationaux et un ancrage du RESOLAB aux
CERs. Ce document sera accompagné de la feuille de route de sa mise en œuvre ainsi que de
sa stratégie de diffusion et de communication.
Recommandations
Au Comité de coordination et au Groupe de plaidoyer:
• Elaborer le document de plaidoyer sous la coordination du Groupe de plaidoyer. Le
Dr Mohamed Sani prendra le leadership de la rédaction du document qui sera
proposé au Groupe de plaidoyer ;
• Rendre disponible la première épreuve de ce document en fin février 2012 ;
• Faire circuler le projet de document parmi les membres de RESOLAB pour
amendement;
• Rendre disponible la deuxième épreuve du document pour fin mars 2011 ;
• Etablir une communication intense et régulière entre les différents membres du
Groupe de plaidoyer (conférence par email au minimum tous les 15 jours ; par Skype
ou tout autre moyen) pour un suivi constant de l’état d’avancement du dossier de
plaidoyer ;
• Associer, dès les premiers stades, les Directeurs des services vétérinaires au
processus. Après la réunion RESOLAB 2011, le secrétariat du RESOLAB est chargé de
les informer qu’une note est en cours de rédaction par le groupe de plaidoyer et que
cette note leur parviendra pour contribution ;
• Impliquer impérativement aussi l’UA-IBAR et l’OIE dans le processus de plaidoyer.
A la coordination du RESOLAB :
• Approcher le Représentant résidant de la FAO au Mali avec le document de
plaidoyer pour qu’il le diffuse auprès de ses homologues qui couvrent les pays dont
les laboratoires sont membres du RESOLAB. Il sera demandé à ces Représentants de
saisir les Ministres en charge du laboratoire vétérinaire de leur juridiction afin qu’ils
introduisent le message de plaidoyer auprès des RECs. Les ministres des pays abritant
les RECs ciblés pourraient également appuyer l’inscription du dossier à l’ordre du
jour de la réunion des ministres statutaires de ces organisations.
Financement de la réunion annuelle de RESOLAB en 2012
Constat : L’année 2012 sera une année de transition car, avec la diminution des
financements des donateurs traditionnels, il sera nécessaire de faire appel à un panachage
de financements pour assurer la prise en charge des participants pour la réunion annuelle du
RESOLAB: autofinancement par les laboratoires qui le peuvent ou par les services
vétérinaires (inscription dans les budgets annuels), appel à des sponsors privés, contribution
de projets etc…
41

Recommandations
A la coordination du RESOLAB :
• Faire l’annonce de la 6 ème réunion du RESOLAB dès le mois de mai 2012 avec, en
même temps, un état des lieux des sources de financement potentielles qui
pourraient être sollicités.
Au Comité de coordination :
• Faire un point financier en septembre 2012.
Du Groupe « Revitalisation des sous-réseaux »
Constat
Trois sous-réseaux maladie (PPR, rage et FA) ont été formés au cours de la réunion annuelle
2010 du RESOLAB. En dehors du groupe FA, qui fonctionne bien et bénéficie de l’expérience
et du support du groupe EU-FMD, aucun autre groupe n’a fonctionné correctement au cours
de l’année dernière.
Recommandations
Pour le sous-réseau PPR
• La coordination du réseau devra faciliter la sélection des points focaux en associant
les profils (Scientifique/technicien) ;
o Chaque laboratoire devra sélectionner un point focal national et proposer un
point focal sous-régional (pour la Région du Bassin du Congo un point focal
parmi les pays du projet IDENTIFY et un autre point focal à choisir) ;
o Tous les noms devraient être disponibles en fin janvier pour que les
questionnaires soient envoyés en mars 2012 au plus tard et les réponses
récoltées après un délai maximum d’un mois ;
• Les activités 2011 sont reconduites pour les points focaux mais en plus il a été retenu
de faire des essais inter-laboratoires (EIL) pour les pays membres du projet IDENTIFY
dans le bassin du Congo : Cameroun, RD Congo, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et
République Centrafricaine).
Pour le Sous-réseau Rage : Le rôle et les responsabilités des points focaux ont été davantage
précisés pour notamment :
• Animer la discussion entre les réseaux et sous-réseaux ;
• Evaluer les besoins du pays ;
• Communiquer tous les 3 mois avec Paula De Benedictis, le Conseiller scientifique,
et B. Seck ;
• Travailler dans l’harmonisation des protocoles des tests et les fiches de
renseignements des échantillons ;
• Elaborer et distribuer un questionnaire pour l’évaluation des besoins en
formation du personnel ;
• Participer à l’organisation et à la conduite d’un test inter-laboratoire.
42

La RD du Congo a été proposée comme point focal pour l’Afrique Centrale ; pour la sousrégion
Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso a été proposé.
Pour le Sous réseau FA : Dans le cadre global des activités agréé en 2011, il est demandé à
chaque laboratoire de :
• Envoyer le nom du point focal national aux deux points focaux régionaux (ou
Animateurs) du sous-réseau FA, Dr A. Traoré et Dr J. Awuni, (pour les laboratoires qui
ne l’auraient pas déjà fait;
• Envoyer à temps les rapports périodiques ou informations demandés aux deux
points focaux régionaux;
• Remplir et envoyer dans les meilleurs délais le tableau Excel distribué par le Dr S.
Metwally (pour ceux qui ne l’ont pas fait encore) à elle-même par email avec copie
aux 2 points focaux régionaux (Dr A. Traoré et Dr J. Awuni).
Du Groupe « Amélioration de la relation entre RESEPI et RESOLAB »
Constat
Actuellement, dans la plupart des pays de la sous-région il n’y a pas de soutien adéquat des
Gouvernements pour les activités de surveillance épidémiologique active. Cette activité vient
habituellement avec les projets financés par des donateurs individuels et, malheureusement,
s’arrête avec la fin de ces projets.
Le RESEPI n'a jamais été vraiment bien lancé. Il a été fragmenté dès sa naissance en deux
sous-groupes et n'a pas été aussi actif que le RESOLAB. L'absence quasi totale de durabilité
dans la surveillance des maladies, ajoutée au manque de cadres bien formés et à la fin des
projets conduisirent à la période actuelle de latence en termes d’activités de surveillance
active et même passive.
De leur côté, les laboratoires n’ont pas toujours développé de stratégie appropriée /rentable
de collecte et de gestion des prélèvements. Il y a un besoin de renforcement de la
communication entre les systèmes de surveillance épidémiologiques (SSE) et les laboratoires
nationaux pour la conception et la mise en œuvre conjointe de plans de surveillance et de
diagnostic des maladies animales.
Recommandations
Aux responsables des systèmes de surveillance et aux Directeurs de laboratoire
• Elaborer un document sur l’importance de la surveillance à soumettre aux DSV. Le
comité vétérinaire de la CEDEAO et des autres CERs doivent également être
approchés ;
43

• Mettre en place un forum pour les exchanges d’information entre les services
responsables respectivement de la surveillance vétérinaire et de la surveillance en
santé publique;
• Tenir des rencontres régionales et locales régulières entre les agents de la santé
publique et les agents vétérinaires pour discuter de la surveillance des maladies
zoonotiques ;
• Elaborer et diffuser des bulletins d’information sur la santé animale afin de stimuler
la communication tant au sein du monde vétérinaire qu’avec le personnel de la santé
publique. Les bulletins peuvent être partagés par voie électronique ;
• Coordonner les efforts de surveillance des maladies prioritaires avec les organisations
internationales et régionales (FAO, OIE, UA-BIRA, CEDEAO ..) afin de mieux les
valoriser les résultats.
Du Groupe « Indicateurs de performance des laboratoires »
Constat
Les récentes auto-évaluations menées dans certains laboratoires du RESOLAB ont montré
l’absence de méthode critique d’évaluation des performances par bon nombre d’entre eux.
Les résultats de cette doivent être discutés lors des revues périodiques de Direction, revues
qui font partie des exigences de la norme 17025.
Recommandations
Aux Directeurs de laboratoire
• Retenir, de manière collégiale avec le staff, les indicateurs de performance réalistes
et quantifiables tant sur les activités purement laboratoire (gestion des
prélèvements, analyses, gestion des réactifs, aptitude, technicité …) que sur les
activités portant sur les relations avec le personnel chargé de la surveillance (nombre
de prélèvements, plan d’échantillonnage..), et les activités portant sur les relations
avec les clients (rapidité de la production des résultats, communication avec les
clients).
• Définir, toujours de manière collégiale, pour chaque indicateur ses moyens de
vérification; et
• Tenir des réunions de Direction régulières pour passer en revue l’évolution des
indicateurs de performance du laboratoire.
44

3. Présentation et discussion des grandes lignes du Plan d’action 2012 du RESOLAB - B.M.
Seck (FAO-ECTAD, Bamako)
Le Dr Seck a rappelé les grandes contraintes signalées en 2011 par 19 des 23 laboratoires du
RESOLAB et rassemblées par Dr Cattoli dans sa présentation de la veille (« RESOLAB:
Cartographie et communication au sein du réseau ») à savoir : manque de réactifs (pour 79%
des laboratoires) ; nombre limité de prélèvements reçus (pour 73%) ; problème de personnel
et de budget (pour 47%) ; équipements insuffisants et peu entretenus (42%) et
infrastructures peu adéquates (32%). Tenant compte de ces éléments, il proposa les grandes
lignes du Plan d’Action 2012 du RESOLAB qui viseront à contribuer à l’atteinte des 4 résultats
suivants:
• Résultat 1: Réseau régional consolidé à travers un plus grand dynamisme de la part
du Comité de coordination et du Groupe de plaidoyer en direction des
Gouvernements et des Communautés économiques régionales pour une
amélioration des assises institutionnelle et financière du réseau; un meilleur suivi
rapproché des activités de la coordination du réseau et celles des groupes de travail
par le Comité technique lui même ; une amélioration de la communication à travers
tout le RESOLAB.
• Résultat 2: Laboratoires nationaux renforcés par leur soutien technique avec
notamment : la poursuite de la feuille de route assurance qualité ; l’organisation des
tests de compétence inter-laboratoires ; la fourniture de réactifs pour les maladies
prioritaires ; la promotion du partenariat secteur public- secteur privé; l’organisation
d’ateliers thématiques (dont certains avec l’AIEA ou APHIS.IS); le développement de
solution locale pour la maintenance et le calibrage des équipements; l’organisation
de réunions de management; collecte, partage et dissémination de l’information.
• Résultat 3: Synergie entre les réseaux d’épidémiosurveillance et de laboratoire
renforcée à travers une communication améliorée, l’organisation d’un atelier RESEPI
(avec le soutien de AFRICOM), l’organisation d’atelier thématique commun au
personnel chargé de la surveillance et au personnel de laboratoire.
• Résultat 4: Liens renforcés avec les autres réseaux notamment les réseaux régionaux
d’Afrique de l’Est et du Nord, les réseaux thématiques et les réseaux mondiaux
comme OFFLU.
Ces grandes lignes du Plan d’action 2012 du RESOLAB ont été approuvées par la réunion
de coordination.
Duran cette session, l’évaluation anonyme de l’atelier par chaque participant a été collecté
puis analysée (cf Annexe 4). Enfin chaque participant a reçu un CD renfermant toutes les
présentations de l’atelier, ses termes de référence, son agenda, la liste des participants, des
photos ainsi que les rapports de synthèse des quatre premiers jours.
45

4. Discussion sur le lieu et la date de la réunion de coordination de 2012
Le Cameroun s’est proposé d’accueillir à Douala la session 2012 de la réunion annuelle
de coordination du RESOLAB. Cependant, après discussions et compte tenu de la
présence de l’équipe organisatrice de cette réunion à Bamako et des difficultés actuelles
de mobilisation des ressources financières, les participants ont retenu Bamako (Mali)
pour abriter la 6 ème réunion annuelle de coordination du réseau du 3 au 7 décembre
2012.
5. Cérémonie de clôture officielle.
Avant l’allocution de clôture, une motion de remerciements a été lue, au nom de tous les
participants, par le Chef de la délégation du Togo à l’endroit des Autorités Maliennes
pour l’accueil chaleureux et à ECTAD Bamako pour la parfaite organisation de cet atelier.
Ensuite le Dr J. Willnow (USDA/APHIS) exprima la satisfaction de son organisation
d’avoir aidé à la tenue de la présente session du RESOLAB. Il a ensuite souhaité bon vent
au RESOLAB et bon retour à chaque participant dans son pays.
Dans son mot de clôture, le Dr Tembely, Directeur du LCV, représentant le Ministre de
l’Elevage et des Pêches a remercié l’ensemble des participants pour leur importante
contribution au succès de cet atelier. Il leur a souhaité un bon retour dans leur pays
respectif avant de déclarer clos la 5ème Réunion annuelle de coordination du RESOLAB
----------------------------
46

Partie 2 : Annexes
47

Annexe 1:
Termes de Référence
Cinquième Réunion Annuelle de coordination du RESOLAB 4
12-16 décembre 2011, Bamako, Mali
L'arrivée du virus de l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1 en Afrique n'a pas pris les
services vétérinaires du continent au dépourvu mais elle a mis en évidence leurs faiblesses en
matière de surveillance épidémiologique et, en particulier, de diagnostic de laboratoire de cette
maladie. Depuis le début de la crise actuelle de l'IAHP H5N1, la FAO a développé, parmi beaucoup
d'autres activités, des initiatives de renforcement des capacités des laboratoires de diagnostic
vétérinaire. En Afrique elle a, en particulier, favorisé la formation du personnel dans le diagnostic de
la maladie, effectué des achats de matériel et consommables pour le diagnostic de la grippe aviaire
et lancé le «Réseau des laboratoires vétérinaires d’Afrique de l’Ouest et du Centre pour le contrôle
de la grippe aviaire et des autres maladies animales transfrontières ou RESOLAB» lors d’un atelier
conjoint FAO-USDA/APHIS tenu en Décembre 2007 à Bamako dans le cadre du Centre régional de
santé animale de Bamako (CRSA).
Les objectifs immédiats assignés au RESOLAB sont d’accroître l'efficacité et l'efficience des
laboratoires nationaux de diagnostic vétérinaire, améliorer la communication entre les laboratoires
nationaux et avec les réseaux d’épidémiosurveillance, favoriser l'émergence de l’expertise dans le
diagnostic de la grippe aviaire dans la région, et par conséquent la qualité du diagnostic des maladies
animales en général. Pour atteindre ces objectifs, les coordonnateurs du réseau ont tenu compte des
différents stades de développement des laboratoires de la région. Les laboratoires les plus avancés
(ceux ayant les meilleurs équipements et disposant d’un personnel expérimenté) ont été appelés à
agir comme modèles - et leaders- pour les autres laboratoires et à les aider sur le plan technique. Au
cours de l’atelier de lancement du RESOLAB deux laboratoires ont été désignés comme laboratoires
régionaux: l'Institut national de recherche vétérinaire (NVRI) de Vom, Nigéria, et le Laboratoire
national de l'Elevage et de Recherches Vétérinaires (LNERV) de Dakar, au Sénégal. Ces laboratoires
régionaux ont été chargés de: (a) Donner des avis et conseils techniques aux services et laboratoires
vétérinaires et participer à la conception des plans de surveillance; (b) Aider les laboratoires
vétérinaires nationaux dans la mise en œuvre du diagnostic de l'IAHP; (c) Participer à la formation du
personnel de laboratoire des pays voisins; (d) Analyser les prélèvements suspects soumis par ces
derniers, et (e) conseiller les laboratoires nationaux sur le choix du matériel et des réactifs à utiliser,
sur les bonnes pratiques de laboratoires et sur la mise en œuvre du système qualité.
Le réseau, coordonné par l’Unité régionale ECTAD de la FAO, a déjà tenu quatre réunions annuelles
de coordination avec les Directeurs généraux et les chefs de service de virologie de ses 23
laboratoires. Sur la base des recommandations découlant de chaque réunion annuelle, un plan
d'action est proposé pour l'année suivante et comprend habituellement des activités visant à: (a)
Consolider le réseau de laboratoires régionaux; (b) Mettre à niveau ou renforcer les laboratoires
vétérinaires nationaux et (c) Renforcer la synergie avec les réseaux d'épidémiosurveillance et avec les
autres réseaux.
Depuis son lancement, le réseau RESOLAB a été très actif en fournissant des appuis techniques à ses
laboratoires bénéficiaires, en organisant des formations (pour plus de 250 agents et cadres de
laboratoire), en fournissant des réactifs standardisés pour le diagnostic de la grippe aviaire et de la
maladie de Newcastle, en réalisant des tests d’aptitude inter-laboratoires, en développant un site
4 Réseau Ouest et Centre Africain des laboratoires vétérinaires de diagnostic de l’influenza aviaire et des autres
maladies transfrontalières
48

web (http://www.fao-ectad-bamako.org/), en soutenant les deux laboratoires régionaux désignés
(fourniture d’équipements et de matériel, formations) et en établissant à la FAO-ECTAD de Bamako
un stock tampon de kits de diagnostic rapide et de réactifs essentiels pour le diagnostic de
laboratoire de l’influenza aviaire et la maladie de Newcastle. La contribution du RESOLAB a déjà été
reconnue dans la confirmation des foyers d'influenza aviaire hautement pathogène dans la région et
dans le tissage de liens avec des laboratoires internationaux de référence. Un témoignage de cette
reconnaissance a été la participation de nombreux virologues du réseau dans la publication d’articles
scientifique sur l'analyse phylogénétique et la caractérisation moléculaire des souches de virus H5N1
isolées en Afrique au sud du Sahara. Afin de suivre l’évolution et les besoins des laboratoires
membres du réseau, il a été demandé à ceux-ci de soumettre à la coordination du réseau des
rapports trimestriels de leurs activités.
L'USDA/APHIS a apporté depuis le lancement du RESOLAB un soutien significatif tant pour la tenue
de ses réunions annuelles que celles de ses ateliers de formation avec d’autres partenaires
techniques.
L’Unité FAO-ECTAD de Bamako et l'USDA / APHIS.IS, dans le cadre du Centre régional de santé
animale de Bamako et en collaboration avec l’USAID et la Division conjointe FAO/AIEA, sont heureux
de vous présenter les Termes de référence de la cinquième réunion annuelle de coordination du
RESOLAB qui se tiendra du 12 au 16 Décembre 2011 au Laboratoire Central Vétérinaire de Bamako.
Cette réunion sera un forum de haut niveau pour :
1. Examiner et discuter les activités 2011 de la coordination du RESOLAB ;
2. Recevoir les mises à jour des activités des 23 laboratoires nationaux du réseau ;
3. Examiner et discuter les activités des laboratoires régionaux (LNERV-Dakar et NVRI-Vom) ;
4. Revoir et discuter des progrès réalisés dans la coordination du réseau par ses propres
laboratoires, sa pérennisation, ses sources de financements et son futur ;
5. Inputs du projet IDENTIFY de l’USAID dans les laboratoires nationaux et régionaux du
RESOLAB et perspectives d’activités en 2012 ;
6. Leçons des ateliers régionaux tenus en 2011
7. Prendre connaissance des résultats du test d'aptitude interlaboratoires 2011 et discuter sur
les difficultés rencontrées ;
8. Discuter de la situation des maladies transfrontalières dans la région ;
9. Discutez les résultats de l'exercice de cartographie des laboratoires du RESOLAB ;
10. Discuter et s’accorder sur les grandes lignes du plan de travail 2012 du RESOLAB.
11. Discutez les activités des différents sous-réseaux (rage, PPR, fièvre aphteuse et assurance
qualité) ainsi que celles d'autres projets ou d'initiatives impliquant les laboratoires membres
du RESOLAB ;
12. Prendre connaissance des activités d'autres réseaux (Afrique de l'Est, Afrique australe, EU-
FMD), des partenaires techniques (APHIS.IS, le Cirad , l'IVF, IZSVe, etc) et examiner les voies
et moyens de renforcer les échanges avec les uns et les autres.
Les laboratoires vétérinaires nationaux recevront leur invitation officielle par le biais du Bureau de la
Représentation de la FAO de leurs pays respectifs. Les organisations invitées, les partenaires et les
autres invités recevront leur invitation directement à partir de la Coordination du RESOLAB (FAO-
ECTAD). Le programme détaillé de la rencontre vous sera prochainement transmis.
Pour tout renseignement complémentaire s’adresser à la coordination du RESOLAB :
Boubacar M. Seck: Boubacar.Seck@fao.org , Kabore, Youssouf : youssouf.kabore@fao.org , Mariam
Kouyate: Mariam.Kouyate@fao.org. Tel: +223 2024 92 93
49

Annexe 2:
Agenda définitif de la 5 ème Réunion Annuelle de Coordination du RESOLAB 5
Horaire Lundi 12 Décembre Mardi 13 Décembre Mercredi 14 Décembre Jeudi 15 Décembre Vendredi 16 Décembre
8 :30 – Enregistrement des participants Résumé du Jour 1, Rapporteurs Résumé du Jour 2, Rapporteurs Résumé du Jour 3, Rapporteurs Résumé du Jour 4, Rapporteurs
9 :00
Rapport d’activités des labos
régionaux, NVRI- Vom, Nigeria.
T. Joanis
9 :00 –
9 :30
9 :30 –
10 :00
10:00–
10 :30
Cérémonie d’ouverture
Discours de :
• DG du LCV
• Rep. régional OIE
• Directeur UA-BIRA
• Rep USDA/APHIS
• Rep de la FAO au Mali
• S.E. Ministre de l’élevage
et de la pêche du Mali
Pause café
Session 1:
Election du Bureau
+Adoption de l’agenda
+Présentation des Participants
+ Objectifs de la réunion, Seck
Session 3 : Actualités des autres
réseaux:
+ EARLN d’Afrique de l’Est, J. Litamoi
Réseau OFFLU, G. Dauphin
Actualités sur les activités pays du
projet IDENTIFY, B. Seck
Session 4: Renforcement des
capacités techniques.
+ Contribution de la Division
conjointe FAO/AIEA au renforcement
des capacités des Etats membres, A.
Diallo
+ Renforcement des capacités des
labos par le Cirad en Afrique, D.
Martinez
Rapport d’activités Sierra Leone,
M. Barrie
PPA: Statut, surveillance et
diagnostic au Cameroun et
risques d’extension en Afrique
Centrale, A. Ngangnou
Constats récents sur H1N1 chez
le porc au Cameroun, l’IA en
Egypte et sur la maladie de
Newcastle, G. Cattoli
Table ronde sur la PPA, les
grippes animales et la maladie de
Newcastle session: Comment
améliorer les capacités de
surveillance et de diagnostic
Session 7: Collaboration entre
réseau d’épidémiosurveillance
et de laboratoires
«RNE 6 membres du RESEPI 7 :
Fonctionnalité et relations avec
les laboratoires nationaux du
RESOLAB », R. NDiaye
Présentation du réseau
Méditerranéen de Santé
Animale (REMESA), L. Puech
Discussion
Session Travaux en groupes (Suite)
Session 10 : Session Plénière
Discussion des rapports des travaux
en groupes
Discussion des rapports des travaux
en groupes
5 Réseau régional d’Afrique de l’Ouest et du Centre des laboratoires nationaux vétérinaires du diagnostic de l’IAHP et des autres maladies transfrontalières
6 National epidemiosurveillance network
7 Regional epidemiosurveillance Network
50

Horaire Lundi 12 Décembre Mardi 13 Décembre Mercredi 14 Décembre Jeudi 15 Décembre Vendredi 16 Décembre
10:30– Activités de USDA/APHIS, J.
Pause café Pause café Pause café Coffee/ Tea Break
11:00 Willnow
11:00–
11:30
Rapport 2011 de la
Coordination du RESOLAB et
points sur les recommandations
de la réunion de 2010, B. Seck
+ Vue sur les activités de
renforcement des capacités menées
par IZSVe en Afrique (2011), G.
Cattoli
Point sur la FVR en Mauritanie,
A.O. Baba, M. Lô, D. Martinez, L.
Puech
Empres-i : Base de données de
la FAO sur la santé animale, G.
Dauphin
Session 10 : Session Plénière
Discussion du rapport de la réunion
et de ses recommandations
11:30–
12:00
12 :00–
12 :30
12:30-
13:00
+FVI, F. Baurier
Discussion Activités de renforcement des
capacités menées par APHIS en 2011.
Leçons et perspectives pour 2012, S.
Fall
Session 2 : Rapport des labos
nationaux: Benin, Burkina Faso,
Cameroun,
Cap Vert, Rep. Centrafricaine,
Tchad
Efforts conjoints USAID-USDA-DOD
pour le renforcement des capacités
en 2012/ Nouvelles perspectives
pour la surveillance de la FVR 8 dans
la région, C. Bacon
+ Renforcement des capacités des
labos par la FAO, G Dauphin
Point sur le sous réseau rage et la
situation de la rage, P. De
Benedictis
Table ronde sur la surveillance et
le diagnostic de la FVR et de la
rage
Table ronde sur l’initiative
mondiale de surveillance des
MATs 9 Conditions de stockage du
matériel biologique de valeur
dans vos labos. G. Dauphin
Expériences et contraintes dans
la réalisation des analyses pour
les élevages de volailles
reproductrices et les couvoirs
en Afrique de l’Ouest., T.
Delquigny
Discussion
Adoption du rapport et des
recommandations de la réunion
+ Présentation et discussion des
grandes lignes du Plan d’action
2012, B. Seck
+Dates et lieu de la réunion de
coordination de 2012
+ Evaluation de l’atelier par les
participants
Cérémonie de clôture et fin des
travaux techniques de la réunion
13:00–
14:00
14 :00–
14 :30
Note sur African Biological Safety
Association (AfBSA), M. Fayiz
Pause déjeuner Pause déjeuner Pause déjeuner Pause déjeuner Pause déjeuner
Côte d’Ivoire, Congo, RD
Congo,
Programme Qualité du RESOLAB:
Initiatives récentes et point sur la
feuille de route 2009 F. Baurier
Session 6 : Fièvre aphteuse
Point sur la Situation de la FA et
sur le sous réseau FA en Afrique
Session 8: Durabilité
Technique
Résultats et leçons du 3ème
Visite du LCV
Debriefing APHIS-FAO
8 Fièvre de la Vallée du Rift
9 Maladie animale transfrontalières
51

Horaire Lundi 12 Décembre Mardi 13 Décembre Mercredi 14 Décembre Jeudi 15 Décembre Vendredi 16 Décembre
de l’Ouest et du Centre, J. Awuni,
A. Traoré
test de compétence interlabos
sur l’IA et la MN, A. Angot
14 :30– Gambie, Ghana Discussion Discussion RESOLAB: Cartographie et
15 :00
communication au sein du
réseau, G. Cattoli , Youssouf
and Seck
15:00-
15:30
15:30–
16:00
16:00-
16:30
16:30-
17:00
17 :00–17:
30
Guinée, Guinée Bissau, Guinée
Equatoriale
Liberia, Mali, Niger
Session 5: Actualités sur les
maladies prioritaires
Communication sur l’épidémiologie
et le diagnostic de la PPR, A. Diallo,
G. Libeau
Virologie de la PPR et statut de la
maladie dans un monde liberé de la
peste bovine, G. Libeau, A. Diallo
FA chez le buffle et autres
animaux sauvage en AfOC 10 :
exposition à de multiple
serotypes du virus et rôle
potentiel comme réservoir. A. Di
Nardo, D. Martinez & all
Point sur l'approche de lutte
progressive (PCP) de la FA et le
réseau mondial de labos, S.
Metwally
Partenariat en santé animale:
Le rôle des laboratoires de
diagnostic vétérinaire , des
Ecoles Vétérinaires, des Etats
et de la fédération des Etats., L.
Logan
Discussion
Pause café Pause café Pause café Coffee/Tea Break
Togo Discussion Session en groupes pour
identifier les lacunes et besoins
du diagnostic de la FA au sein du
RESOLAB, S. Metwally
Rapport d’activités des labos
régionaux, LNERV- Dakar
Jumelage Cirad - OIE sur la PPR, G.
Libeau
Session en groupes pour
identifier les lacunes et besoins
du diagnostic de la FA au sein du
RESOLAB, S. Metwally
Session 9 : Session de travaux
en groupes
Discussion des sujets &
Composition des groupes
Session Travaux en groupes
(Suite)
17 :30- Discussion Discussion Discussion Session Travaux en groupes
18:00
(Suite)
18 :00 Fin de la session du jour Fin de la session du jour Fin de la session du jour Fin de la session du jour
10 Afrique de l’Ouest et du Centre
52

Annexe 3: Session des Travaux en Groupes
GROUPE 1 : PERENNISATION DU RESOLAB : PATERNITE, FINANCEMENT ET GOUVERNANCE
Participants
Mohamed Sani (Nigeria)
Lassina Ouatara (Burkina Faso)
Sadibou Fall (USDA-APHIS Sénégal)
Cyrille Lounkouedi (Congo)
Jean Ikolakoumou (Congo)
Antonio B Mba Ndong (Guinée équatoriale)
Youssouf Kaboré (FAO-ECTAD Mali)
Boubacar Seck (FAO ECTAD Mali)
Aminata Bakary Djibo (Niger)
Ignacio Nguema Ndong (Guinée équatoriale)
Dominique Martinez (Cirad ), (Modérateur)
Connie Bacon (USDA-APHIS Sénégal)
Jeffrey Willnow (USDA-APHIS Sénégal)
Constant Sibitali (RDC)
Constat :
Les contraintes récurrentes rencontrées par la grande majorité des laboratoires du RESOLAB (faible
nombre de prélèvements, perte associée de compétence des agents, manques de réactifs et
globalement de budget de fonctionnement…) sont en grande partie dues à une faible intégration des
laboratoires dans des programmes de santé animale et de santé publique vétérinaire (SPV). Cela
pénalise leur visibilité en tant qu’acteur majeur en santé animale, et ce faisant comme contributeur à
l’amélioration des productions animales et à la sécurité alimentaire. Ils reçoivent donc un faible
support financier de la part de leur tutelle. Ce support national est pourtant un élément essentiel de
la durabilité d’un réseau qui ne peut pas vivre uniquement de ressources extérieures.
Le RESOLAB doit être le réseau des pays membres qui le constitue. Les agences techniques ou
financières ne sont que des partenaires associés.
Stratégie : Développer un document de plaidoyer à destination des tutelles nationales et régionales,
et définir une feuille de route pour la mise en œuvre de la stratégie de diffusion et de
communication.
Etat d’avancement
La stratégie avait déjà été établie en 2010 avec la définition d’un organigramme fonctionnel détaillé
du réseau. Un groupe de plaidoyer de 5 personnes avait été constitué pour mener à bien
l’élaboration du document de plaidoyer et contribuer à porter le message vers les tutelles.
Le constat en 2011 est que le dossier n’a pas avancé.
Quelle stratégie pour 2011
Le groupe considère que l’organisation du réseau et les stratégies définies en 2010 sont toujours
valides et qu’il faut trouver les moyens de la mettre en œuvre.
Le plaidoyer doit être élaboré sous la coordination du groupe de plaidoyer.
53

Moyens techniques:
Conférence par email au minimum tous les 15 jours avec suivi de l’état d’avancement du dossier. A
compléter par tout autre moyen pertinent : conférence par skype, téléconférence…
Calendrier
- 1ere épreuve du document : fin février 2012 ;
- Circulation parmi les membres de RESOLAB pour amendement ;
- 2eme épreuve du document pour fin mars 2011.
Il faut impérativement impliquer les CVO (RESEPI ) dès le début du processus. Pour ce faire, après la
réunion RESOLAB 2011, le secrétariat du RESOLAB les informera qu’une note est en cours de
rédaction par le groupe de plaidoyer. Cette note leur sera transmise pour contribution.
Après avoir collaborer à la rédaction de la note, les CVO seront en charge de la faire remonter vers
les ministres de tutelles par les canaux hiérarchiques propres à chaque pays.
En parallèle la coordination FAO de RESOLAB approchera le représentant résident de la FAO au Mali
pour qu’il saisisse ses homologues FAO dans les pays dont les laboratoires sont membres du
RESOLAB. Ces représentants saisiront les ministres qui porteront ensuite le message au niveau des
CERs. Le ministre du pays qui abrite le CER ciblé pourrait prendre l’initiative de faire inscrire le
dossier à l’ordre du jour de la réunion des ministres.
Il sera également impératif d’impliquer l’UA-BIRA et l’OIE dans le processus de plaidoyer.
Le Dr Mohamed Sani prend le leadership de la rédaction du document par le groupe de plaidoyer.
A l’issue de la réunion annuelle 2011, l’ensemble des pays membres du RESOLAB affirment leur
sentiment d’appropriation de ce réseau considéré comme un instrument essentiel de la gestion de la
santé animale et de la SPV dans leur pays respectifs. Ils reconnaissent la nécessité impérieuse d’en
assurer la durabilité par un soutien financier de son fonctionnement par les pays membres euxmêmes.
Financement de la réunion annuelle de RESOLAB en 2012
L’année 2012 sera une année de transition. Avec la diminution des financements par les donneurs, il
sera nécessaire de faire appel à un panachage de financements pour les participants :
autofinancement par les laboratoires qui le peuvent ou par les services vétérinaires (inscription dans
les budgets annuels), appel à des sponsors privés, contribution de projets etc…
En 2012, il est proposé de faire l’annonce de la réunion dès le mois de mai. Il sera alors fait un état
des lieux des sources de financement potentielles à solliciter. Un point financier sera fait en
septembre par le comité de coordination.
54

GROUPE 2: REVITALISATION DES SOUS-RESEAUX PESTE DES PETITS RUMINANTS (PPR), RAGE ET
FIEVRE APHTEUSE (FA)
Participants:
Gamatiè Djibo, Niger
Kakpo Lamidi, Benin
M’Betiegue Coulibaly, Côte d’Ivoire
Thérèse Danho, Côte d’Ivoire
Anne Ouedraogo Kabore, Burkina Faso,
Andre Ngangnou, Cameroun,
Vincent Bonkela Congo RD,
Prof Rianna Alambedji, EISMV, Sénégal
Paula de Benedictis, IZS,
Angélique Angot, IZS
Adama Diallo, AIEA
Geneviève Libeau, Cirad (Modérateur)
Constat :
Les sous-réseaux maladies ont été formés l’année dernière au cours de la réunion annuelle du
RESOLAB. Le groupe FA fonctionne bien et bénéficie de l’expérience et du support du groupe EU-
FMD. Un questionnaire a été élaboré et des points focaux créés et l’on a une bonne visibilité de ce
groupe.
Malheureusement pour les sous-réseaux PPR et rage, une telle visibilité n’existe pas, aussi comment
revitaliser ces groupes Pour le groupe PPR, Adama Diallo est le conseiller scientifique et Paola de
Benedictis pour celui de la rage.
Sous-réseau PPR :
André Ngangnou a fait le résumé des propositions faites l’année dernière pour la PPR. Plusieurs
points ont été évoqués dont la recommandation de mettre en place des points focaux pour le sousréseau
afin d’initier son fonctionnement. En complément il fallait:
- Sensibiliser les autorités locales de l’importance de ce sous-réseau;
- Nommer des points focaux pour maintenir un système de communication entre tous les pays
membres; il faut rappeler en effet que tous les pays de RESOLAB sont membres des sousréseaux.
- Par un questionnaire, que chaque pays identifie un certain nombre d’indicateurs de
performance : ex : quantité de prélèvements ; le temps mis pour les recevoir, pour faire le
diagnostic et distribuer les résultats ; quelle est l’utilisation des résultats ; appuyer les
formations des agents de terrain pour la reconnaissance de la maladie (PPR), les techniques
d’échantillonnage, le conditionnement et expédition au laboratoire et sur quelles mesures
de lutte utiliser. Il faut cependant laisser un certain choix pour que les agents puissent être
efficaces sur les techniques de prélèvement et de diagnostic.
Une discussion a eu lieu sur l’utilité de former les formateurs. Il a été proposé d’inclure dans le
questionnaire une question du genre: sentez-vous le besoin de procéder à la formation de
formateurs ou non, ou encore serait-il utile de mettre en place une formation au niveau national.
L’objectif à plus long terme étant de tenir les pays prêts pour la future campagne de vaccination et le
seromonitoring.
55

Cependant, il a été reconnu par tout le groupe que sans moyen il est difficile d’avancer. Il avait été
retenu, en 2010, que les résultats de 2011 seraient utilisés pour solliciter les moyens financiers. Au
vu de ce qui a été fait on peut solliciter les moyens, mais cela nécessite de dépouiller pays par pays
les résultats concernant la PPR.
Adama Diallo : pour l’année dernière, B. Seck avait donné le récapitulatif. Il a demandé à B. Seck de
disposer la semaine prochaine de tous les résultats rapportés (pas uniquement sur la PPR, mais aussi
FA). Lui et G. Libeau procéderont à l’analyse de ces résultats et à la finalisation d’un questionnaire qui
sera envoyé aux différents laboratoires du réseau. Les résultats de ces exercices pourraient être
utiles au groupe ad hoc de l’OIE sur la PPR.
Discussions au niveau du groupe :
Le Niger remarque que pour les prélèvements, il y a nécessité de remise à niveau des agents pour la
reconnaissance de la maladie.
Le Burkina remarque qu’il leur faudrait en effet une formation des agents de terrain.
Le Cameroun, de son côté, propose la standardisation de la méthode d’enregistrement et d’analyse
de résultats (format de rendu de résultats) tandis que la RD Congo insiste sur la production de
minute finale à l’issue de chaque réunion.
Conclusion (Adama Diallo):
Pour la sélection des points focaux, il est proposé d’associer les profils (Scientifique/technicien). Il est
proposé d’avoir un point focal national par pays et un point focal sous-régional pour chaque sousrégion
(pour la Région du Bassin du Congo un point focal parmi les pays du projet IDENTIFY et un
autre point focal à choisir). Tous les noms devraient être disponibles en fin janvier pour que les
questionnaires soient envoyés en mars 2012 au plus tard et les réponses récoltées après un délai
maximum d’un mois.
Points focaux : leurs obligations:
- Animer la discussion au niveau du RESOLAB (les points focaux devront communiquer avec E.
Couacy) et de ses sous-réseaux ;
- Faire une enquête des besoins dans le pays ;
- Périodicité pour le rapport : tous les trois mois
Les questionnaires porteront sur les besoins en formation du personnel et autres priorités.
Activités 2012
Parmi les activités prévues en 2012, il a été retenu de faire des essais inter-laboratoires (EIL). Ces
essais ne seront pas élargis à tous les pays mais à un certain nombre de pays via IDENTIFY (les
membres de ce projet sont dans le bassin du Congo : Cameroun, RD Congo, Congo Gabon, Guinée
Equatoriale, République Centrafricaine). L’EIL se fait déjà avec d’autres labos notamment en Asie. Les
résultats seront restitués lors de la prochaine session.
Le Cameroun note bien l’EIL élargi et souhaite l’harmonisation des protocoles de PCR.
Rage
56

Le groupe propose de nommer deux points focaux : Congo Kinshasa, dans le projet IDENTIFY pour
bénéficier des financements, et un autre au choix.
Devoir des points focaux :
- Animer la discussion entre les réseaux et sous-réseaux, faire une enquête des besoins dans le
pays ;
- Communiquer tous les 3 mois avec le Conseiller scientifique et Paula De Benedictis et B.
Seck ;
- Travailler dans l’harmonisation des protocoles des tests et les fiches de renseignements des
échantillons ;
- Elaborer et distribuer un questionnaire pour l’évaluation des besoins en formation du
personnel ;
- Organiser un test inter-laboratoire (Gwenaëlle Dauphin) et associer les points focaux de tous
les sous-réseaux dans cette préparation.
La RD du Congo a été proposée comme premier point focal et le choix pour la sous-région Afrique de
l’Ouest le Burkina Faso a été proposé par le Prof. Alambedji Riannatou. A. Diallo a rappelé qu’une
formation sur le diagnostic de la rage a été faite en 2011 en Ouganda pour les pays membres du
projet IDENTFY.
57

GROUPE 3: COMMENT AMELIORER LA RELATION ENTRE RESEPI, RESOLAB ET LA SANTE PUBLIQUE
SOUS LE CONCEPT « UNE SANTE ».
Participants
Borry Jabang _ The Gambia
Dr Kebba Daffeh - The Gambia
Oddoye James Jerry- Ghana
Dr Joseph Awuni- Ghana
Dr Muhamed Barry - Sierra Leone
Gabriel Koroma - Sierra Leone
Dr Seklau E. Wiles- Liberia
Roseveld Gweh- Liberia
Dr Tony Joanis- Nigeria
Animatrice: Linda Logan (Texas A&M University).
Observateurs Thomas Graham (Vétérinaires sans Frontières USA) et Thomas Delquigny
(ASVELIS).
Constat
Actuellement, dans la plupart des pays de la sous-région il n’y a pas de soutien adéquat des
Gouvernements disponible pour les activités de surveillance active. Cette activité vient
habituellement avec les projets financés par des donateurs individuels. Les financements des projets
influencent même la surveillance passive. Cela a été témoigné avec la fin des projets PARC, PACE et
SPINAP. Le RESEPI n'a jamais été vraiment bien lancé. Il a été fragmenté et n'a pas été aussi actif que
le RESOLAB. L'absence quasi totale de durabilité dans la surveillance des maladies, ajoutée au
manque de cadres formés et à la fin des projets conduisirent à une période de latence.
Il y a une grande préoccupation quant au manque de financement et de soutien tant au niveau du
gouvernement local qu’aux niveaux régional et mondial. Il est nécessaire d'avoir un RESEPI bien
organisé avec des participants bien formés afin de contrôler les maladies. Il y a aussi un besoin de
développer une plate-forme de justification de la surveillance des maladies afin d'obtenir un soutien
pour cela auprès des ministères locaux et aussi de la CEDEAO, l'UA- BIRA, la FAO et d'autres
collaborateurs et donateurs.
Est-ce que l’UA-BIRA financera la surveillance lors de la mise en place de son nouveau projet appelé
Gouvernance Vétérinaire
Dans certains pays, les comités techniques sont des plates-formes qui ont été délaissés au profit de
task forces qui ont été créés pendant les beaux jours de l’IAHP. D'autres zoonoses doivent être prises
en compte. Ces comités pourraient être revitalisés pour les maladies zoonotiques ou émergentes et
des campagnes sur les maladies zoonotiques lancées conjointement par les services de la santé
publique et les Services vétérinaires.
Le manque de coordination et de communications entre les services de surveillance épidémiologique
(SSE) et les laboratoires ont parfois pour origine le fait qu’ils appartiennent à différentes parties du
ministère, ou même appartiennent à différents ministères. Cela rend la communication difficile.
Comment obtenir le soutien des communautés économiques régionales (CER) pour la surveillance
des maladies Un document doit être préparé pour les CVOs sur l’importance de la surveillance. Les
comités vétérinaires de la CEDEAO et des autres CER doivent être approchés et, bien sûr, en
coordination avec les chefs des services vétérinaires.
58

Les laboratoires n’ont pas toujours une stratégie rentable de gestion des échantillons. Il y a un besoin
de communication entre les SSE et le laboratoire pour la conception des plans de surveillance et de
diagnostic pour s'assurer que le laboratoire peut recevoir, stocker et traiter les prélèvements et donc
disposent des tests et des fonds pour toujours recevoir les prélèvements effectués et les stocker.
Plan de travail pour l'année prochaine. Pour le pays et pour la région.
• Communications:
Le groupe a discuté des plans de communication et de notification des maladies dans les pays; des
vétérinaires aux CVO ou des laboratoires aux CVO; maladies à déclaration obligatoire, les règlements
de la santé animale et la santé animale sont à la base des lois du pays.
La question était de savoir comment accroître la communication sur la surveillance des maladies à un
coût minimum. Que pouvons-nous faire
Il est possible de mettre en place un forum pour les communications entre la surveillance vétérinaire
et la surveillance en santé publique. Il faut juste trouver un moyen de se rencontrer sur une base
régulière, et avoir également des réunions régionales entre les agents locaux de santé publics et les
agents vétérinaires pour discuter de la surveillance des maladies zoonotiques.
Une liste de distribution peut être utilisée pour partager des informations entre les uns et les autres
et animer des discussions. Cette liste peut aussi être utilisée pour développer les communications
régulières entre les groupes sur les questions épidémiologiques. TAMU et Vétérinaires sans
frontières pourraient aider dans ce sens.
Skype offre une autre alternative pour le groupe d'avoir des discussions à moindre coût et
permettant d’inviter des intervenants extérieurs experts en surveillance épidémiologique. Le groupe
peut aussi partager des présentations Powerpoint et développer un système uniforme pour la
surveillance nécessaire dans les pays. Qui va développer la manière d’harmoniser la conduite de la
surveillance et fixer les normes pour celle-ci de manière que les programmes contribuent à la
diminution de l'incidence maladie et à la progression vers son éradication Skype peut être utilisé
pour avoir des conférences et des conseils sur la surveillance épidémiologique, ou même pour des
séminaires par web car il permet une interaction entre les participants. Il est conseillé d'avoir Skype
sur chaque ordinateur pour les conférences téléphoniques périodiques ou pour les séminaires par
web.
Les bulletins du groupe de la santé publique renfermant des informations épidémiologiques qu’ils
partagent, comme la morbidité et la mortalité, sont communs. Si le personnel de la santé animale
peut également faire circuler quelque chose de similaire cela constituerait un bon moyen de stimuler
la communication tant au sein du monde vétérinaire qu’avec le personnel de la santé publique. Les
bulletins peuvent être partagés par voie électronique.
• Surveillance des maladies prioritaires:
Chaque pays a sa propre liste pour la surveillance. Si nous prenons par exemple le cas de la PPR,
quelle sera la norme à travers la région pour faire le diagnostic et la surveillance de cette maladie en
appui à un programme de lutte Qui va fournira ces orientations et aider les pays à s'adapter à ces
normes Serait-ce l'OIE, la FAO, l'UA-BIRA ou la CEDEAO ou tous ces groupes en coordonnant les
efforts et en parlant d’une seule voix
Associer les laborantins aux prochaines rencontres du RESEPI et vice-versa.
59

Groupe 4 : Définition d’Indicateurs de performance pour évaluer la progression des laboratoires du
RESOLAB
Membres du groupe
Souleymane Diallo, Guinée
Mamadou Ramadan Diallo, Guinée
Maria Henriqueta Vieira, Guinée Bissau
Apia Nunes Correia, Guinée Bissau
Satigui Sidibé, Mali
Kassim Samaké, Mali
Mohamed El Moctar Ould Mohamed Moloud, Mauritanie
Saliou NGOM, Sénégal
Fatou Tall, Sénégal
Moustapha Lo, Sénégal
Awoume Kodzo, Togo
Go-Maro Kossiwa Wolali, Togo
Noureddine Ben Chehida, Tunisie
Lilian Puech, FAO-ECTAD-Tunis
Président : Dr Souleymane DIALLO
Rapporteur : Dr Saliou NGOM
Déroulement et conclusions des travaux
Après quelques minutes de réflexion individuelle sur la thématique, le groupe a adopté un schéma de
travail à savoir la définition des indicateurs de performance avec une proposition d’au moins, un
moyen de vérification ou de mesure. Le groupe pense que ces indicateurs pourront permettre
l’évaluation des capacités du laboratoire en leur affectant un score.
Les indicateurs de performance assortis des discussions du groupe sont portés sur le tableau suivant
ainsi que leurs moyens de vérification.
Capacité de diagnostic
Indicateurs performance
Aptitude à discerner le bon prélèvement
Délai de réalisation des essais
Disponibilité du stock de réactifs et des
consommables
Disponibilité et maîtrise de la chaine de froid
Niveau de technicité
Transfert de connaissance
Evolution du nombre d’échantillons reçus et
traités
Moyens de vérification et mesure
Nombre et nature de tests réalisés
Taux d’échantillons acceptés et passés à l’analyse
Taux des essais réalisés dans les délais requis
Liste et quantité des réactifs et des consommables
nécessaires disponibles par rapport aux essais réalisés
Niveau de conformité des températures enregistrées
(relevés et carte de contrôle des températures)
Habilitation du personnel pour la réalisation des tests
requis,
Formation continue du personnel (nombre de
formations),
Niveau de conformité avec les standards
Nombre de stagiaires formés,
Nombre de technologies transférées
Nombre de rapport d’essais,
Nombre d’échantillons enregistrés
60

Indicateurs performance
Connaissance et application des dispositions des
documents qualité rédigés (Procédures
générales, SOPs, feuilles de paillasse, etc.)
Respect des Bonnes Pratiques de Laboratoire
(BPL)
Calibrage des équipements critiques
Existence et efficacité de la maintenance
Fiabilité des résultats du laboratoire ou
performance sur la qualité des résultats
Efficacité de la politique ou stratégie de
collaboration avec ses clients y compris les
services de surveillance d’épidémiologie
Niveau d’application des mesures de biosécurité
Maitrise des enregistrements
Amélioration continue des activités du
laboratoire
Crédibilité
Moyens de vérification et mesure
Liste des documents disponibles aux postes
d’utilisation,
Niveau de conformité annoté dans les rapports d’audit
Existence d’un plan de nettoyage,
Nombre de cas de contaminations enregistrées,
Résultats d’autocontrôle
Existence et respect d’un plan de calibrage,
Rapports et certificats d’étalonnage fournis,
Fiches de suivi des équipements disponibles,
Nombre d’équipements opérationnels
Tests de performance : tests interlaboratoires, de
répétabilité, et de reproductibilité,
Nombre de réclamations clients
Nombre de réunions organisées,
Nombre de documents de communication mis à leur
disposition,
Présence de postes de biosécurité,
Niveau de respect du plan de circulation
Feuilles de paillasses,
Registres disponibles
Archives des non-conformités détectées et des actions
correctives apportées
Accréditation
61

Annexe 4:
Résultat de l’évaluation de la 5 ème réunion annuelle du RESOLAB par les participants
La 5ème réunion de coordination annuelle RESOLAB a eu lieu à Bamako, Mali, du 12-16 Décembre
2011. Tous les 23 laboratoires du RESOLAB ont été invités à y participer. Seuls le Gabon et Sao Tomé
et Principe n'ont pas pu y prendre part pour des raisons administratives nationales.
Les résultats de l'évaluation anonyme de la réunion effectuée le dernier jour de la rencontre se
présentent comme suit :
Objectifs de la réunion
• 96% des participants considèrent qu'ils ont été informés à l’avance sur les objectifs de la
réunion ;
• 100% des participants ont estimé que la réunion a été en ligne avec ses objectifs et que
ceux-ci ont été entièrement atteints ;
• 97,6% des participants ont eu leurs attentes comblées ;
Organisation et contenu de la réunion
• L'organisation générale de la réunion a été appréciée par près de 94,8% des participants.
• L'organisation des présentations et leur contenu ont été jugés très bien ou excellent par
respectivement 99 et 100% d'entre eux ;
• Pour l’ensemble des participants, le contenu de la réunion était en phase avec ses objectifs ;
• La majorité des participants, respectivement 92 et 90% d'entre eux, a bien accueilli les
informations théoriques et les exemples pratiques discutés tout au long de la
réunion. Cependant une proportion non négligeable regrette que la rencontre n’ait pas
consacré plus de temps aux discussions (29%) et aux exercices pratiques (57%) ;
• Les sessions ou thèmes les plus appréciés par les participants ont été les présentations
techniques sur le renforcement des capacités (12 citations), les présentations des pays (5
citations), les résultats du test de compétence inter-laboratoires (4 citations), la cartographie
des laboratoires du RESOLAB (4 citations), les réseaux de laboratoire, l’épidémiologie et le
diagnostic de la PPR (3 citations). Aucun thème n’a été signalé comme étant le moins
intéressant ;
• A la question «Si vous étiez responsable de l’organisation et de la conduite d'une telle
réunion, que changeriez-vous", seize (16) participants ont indiqué qu’ils n’y changeraient
rien, 9 donneraient plus de temps pour les discussions en groupe, 9 autres modifieraient le
timing de l’agenda et notamment 7 l’allégeraient et enfin 3 proposeraient un autre lieu pour
la réunion. Trois (3) participants ont insisté sur l'importance d'inviter à de telle réunion les
chefs des unités d'épidémiosurveillance des pays membres.
• Impacts de la réunion
96% des participants considèrent qu'ils ont acquis de nouvelles connaissances et jusqu'à 98%
pensent qu'ils vont appliquer ces connaissances une fois de retour dans leurs laboratoires
respectifs ;
• 91% des participants considèrent que cette rencontre va influencer positivement sur leur
façon de travailler et tous considèrent qu’il n'ya aucun doute sur l'utilité de cette réunion du
RESOLAB.
62

Grille d’évaluation par les participants
Questions Description
1 Les objectifs de la réunion ont été atteints /The meeting objectives
were achieved
2 J'ai acquis de nouvelles compétences ou connaissances /
I acquired new skills or knowledge
Pas du tout/
Not at all
Totalement
/
Completly
successful
1 2 3 4
Total Answer
0 0 25 29 54
% Response 0,00 0,00 46,30 53,70 100
1 1 37 17 56
% Response 1,79 1,79 66,07 30,36 100
3 Je vais appliquer ces compétences/connaissance chez moi à mon 1 0 35 19 55
retour
I will apply these skills / knowledge when I return back home
% Response 1,82 0,00 63,64 34,55 100
6 Dans quelle mesure, avant de venir à la réunion, avez-vous été 1 0 30 22 53
informé de ses objectifs
To what extent, before coming to the meeting, were you informed
of its objectives
% Response 1,89 0,00 56,60 41,51 100
7 Le contenu de la réunion était il compatible avec les objectifs fixés
Did the content of the meeting was in line with its objectives
8 Dans quelle mesure la réunion a t elle repondu à vos attentes
To what extent did the meeting meet your expectations
0 0 22 31 53
% Response 0,00 0,00 41,51 58,49 100
2 1 35 18 56
% Response 3,57 1,79 62,50 32,14 100
9 Pensez vous que la réunion apportera une différence dans votre
façon de travailler
Do you think this meeting will provide to you a difference in your
way of working
Petite différence
Little difference
Grande
différence
Big
difference
Total
1 2 3 4
0 5 28 23 56
% Response 0,00 8,93 50,00 41,07 100
Pas utile
Useless
Très utile
Very useful
Total
1 2 3 4
10 Dans l'ensemble, comment évalueriez vous l'utilité de cette 0 0 21 34 55
réunion
How would you evaluate the usefulness of this meeting
% Response 0,00 0,00 38,18 61,82 100
63

11 Dans quelle mesure cette réunion vous a-t-elle fourni:
To what extent did the meeting provided to you:
Très peu
Very little
Beaucoup
A lot
1 2 3 4
A. Des informations théoriques applicables
A. Theoretical information applicable
1 3 33 17 54
B. Des exemples pratiques
B. Practical examples
C. Du temps pour les discussions
C. Time for discussion
D. Des exercices pratiques
D. Practical exercices
% Response 1,85 5,56 61,11 31,48 100
1 4 37 11 53
% Response 1,89 7,55 69,81 20,75 100
2 14 30 9 55
% Response 3,64 25,45 54,55 16,36 100
6 22 19 2 49
% Response 12,24 44,90 38,78 4,08 100
12 Dans l'ensemble, comment évalueriez vous les aspects suivants
How would you assess the following aspects of the workshop
Mauvais
Bad
Excellent
Excellent
Total
1 2 3 4
A. Organisation de la formation
A. Organization of the meeting
0 3 22 33 58
B. Organisation des présentations
B. Organization of the presentations
C. Contenu des présentations
C. Content of the presentations
% Response 0,00 5,17 37,93 56,90 100
0 0 30 26 56
% Response 0,00 0,00 53,57 46,43 100
0 0 31 24 55
% Response 0,00 0,00 56,36 43,64 100
4 Partie de la réunion que vous avez la plus appréciée
What part of the meeting have you most appreciated
Renforcement des capacités (Présentation technique)
Capacity building (Technical presentation)
Presentation des pays
Countries presentation
Test interlaboratoires et cartographie des laboratoires
Proficiency test and lab mapping
Réseaux des laboratoires
Laboratories Networks
Epidemiologie et diagnostic de la PPR
PPR Epidemiology and diagnostic
#of
citations
12
5
4
3
3
5 Quel aspect de la réunion avez-vous trouvez le moins utile
What aspect of the meeting did you find least useful
Rien
Nothing
12
64

13 Si vous étiez chargé de la préparation et de la conduite de cette
réunion que changeriez vous
If you were responsible for the preparation and conduct of such
meeting, what would you change
Rien
Nothing
Augmenter le temps des travaux de groupes et discussions
Increase the time of groups work and discussion
Gestion du temps
Time management
Alléger le programme
Lighten the programm
Changer d'endroit (pays/salle)
Change the venue (Country/Conference Room)
16
9
9
7
3
14 Autres suggestions
Other suggestions
Rien
Nothing
7
Réunion avec les responsables des unités d’ épidemiosurveillance des
pays
Meeting with country Heads of epidemiosurveillance units 3
First column numbering is according to the questionnaire provided
65

Annexe 5:
Liste des participants
No Country/
Organization
First
Prénom
name/
Last Name/ Nom Title Email Function/ Position
1 Benin Mr Gilbert Luc Aplogan DVM aplogang@gmail.com Responsable du labo de Parakou
2 Mr Lamidi Kakpo Ing kabella58@yahoo.fr Responsable de la virologie
3 Burkina Faso Mr Lassina Ouattara DVM sielouattara@hotmail.com Directeur du laboratoire de
Ouagadougou
4 Mrs Anne KABORE DVM
Technicienne au laboratoire de
Ouédraogo
kabranne62@yahoo.fr
Ouagadougou
5 Cameroon Mr André Nguagnou DVM andrengangnou@yahoo.fr Chef de service au LANAVET
6 Cape Verde Mrs Maria
Imaculada
Conceição
7 Mrs Francisca
Mendes
Barbosa
8 Central African
Rep.
Evora DVM saoevora@hotmail.com Responsable du laboratoire
dos Santos DVM Francisca.Barbosa@maap.gov.cv Vétérinaire de la Direction Générale de
l'Agriculture
Mr Domitien Mokondji- DVM domitien_mokondji@yahoo.fr Directeur du Laboratoire national
Gbamangou
vétérinaire de Bangui
9 Mr Bruno Claude Dounia DVM bruno_dounia@yahoo.fr Virologiste au Laboratoire national
vétérinaire de Bangui
10 Chad Mr Mahamat
Hamid
Mahamat DVM mahamathamidm@yahoo.fr Directeur du laboratoire de Farcha
11 Mr Mahamat
Fayiz
Abakar fayizalhilou@yahoo.fr Chef de service au laboratoire de
Farcha
12 Congo Mr Jean Ikolakoumou DVM jean_ikolakoumou@yahoo.fr Directeur du laboratoire vétérinaire de
Brazzaville
13 Mr Cyrille Lougouendi DVM cyrilleloungouedi@yahoo.fr Responsable du service de virologie
14 Congo Democ Mr Vincent Isa - Nkoy DVM vincentbonkela@yahoo.fr Responsable du service de virologie
Rep
Bonkela
15 Mr Constant Sibitali DVM sibitali@yahoo.fr Responsable Assurance Qualité
66

No Country/
Organization
First
Prénom
name/
Last Name/ Nom Title Email
Function/ Position
16 Côte d’Ivoire Mr M’bétiégué Coulibaly DVM coulibalymb@hotmail.com Directeur du laboratoire de Bingerville
17 Mrs Therese Danho DVM therese.danho@yahoo.fr Virologiste au laboratoire de Bingerville
18 Equatorial Mr Antonio
Mba Ndong DVM anbandong@yahoo.es Laboratoire de Malabo
Guinea
Bonifacio
19 Mr Ignacio Nguema Ndong DVM
Directeur du Laboratoire de Malabo
paceguineaecuatorial@yah
oo.fr
20 Gambia Mr Kebba Daffeh DVM kebbadaffeh@yahoo.co.uk CVO and Head of Abuko Vet Lab
21 Mr Borrie Jabang Technician borriejabane@yahoo.com Technician Abuko Vet Lab
22 Ghana Mr Joseph
AWUNI DVM josephawuni@yahoo.com Head of Accra Vet Lab
Adongo
23 Mr Jerry James Oddoye DVM jerryoddoye2008@yahoo.com Virologist Accra Vet Lab
24 Guinea Mr Souleymane Diallo DVM timbivet@yahoo.fr Directeur du laboratoire vétérinaire de
Conakry
25 Mr Mamadou
Diallo DVM diallo_ramadan@yahoo.fr Responsable de la virologie au
Ramadan
laboratoire vétérinaire de Conakry
26 Guinea-Bissau Mrs Maria
Vieira
DVM
Directeur du laboratoire vétérinaire de
Henriqueta
henriquetavieira19@yahoo.com.br Bissau
27 Mrs Apia Nunes Correia DVM apiacorreia1@yahoo.com.br Responsable de la virologie au
laboratoire vétérinaire de Bissau
28 Liberia Mrs Seklau E. Wiles DVM seklauwiles@yahoo.com Director of Fendell veterinary laboratory
29 Mr Roosevelt Gweh Technician gwehroosevelt@yahoo.com Technician at Fendell veterinary
laboratory
30 Mali Mr Saidou Tembely DVM stembely@yahoo.com Directeur du Laboratoire Central
Vétérinaire
31 Mr Zacharia Bocoum DVM zakariabocoum@yahoo.fr Chef de Division au Laboratoire Central
Vétérinaire
32 Mr Kassim Samaké DVM kassim_samake@yahoo.fr Virologiste au Laboratoire Central
Vétérinaire
33 Mr Abdallah Traoré DVM abdalltraor@yahoo.fr Chef de service du Laboratoire Central
Vétérinaire
67

No Country/
Organization
First
Prénom
name/
Last Name/ Nom Title Email Function/ Position
34 Mr Satigui Sidibé DVM
Chef de service du Laboratoire Central
sidibsatigui@yahoo.fr
Vétérinaire
35 Mr Badian Kamissoko DVM
Virologiste au Laboratoire Central
kbadian2001@yahoo.fr
Vétérinaire
36 Niger Mrs Aminata Djibo DVM adjibo83@yahoo.fr Directeur du LABOCEL de Niamey
Bakary
37 Gamakiè Djibo DVM gamatieal@hotmail.com Virologiste du LABOCEL de Niamey
38 Nigeria Mr Mohammed Ahmed DVM maskablue@yahoo.com CEO NVRI, Vom, Nigeria
Sani
39 Mr Tony Joanis DVM tmjoannis@yahoo.com Head Virology NVRI, Vom, Nigeria
40 Mr Reuben A. Ocholi DVM rbocholi@yahoo.com Quality Manager NVRI, Vom, Nigeria
41 Senegal Mr Modou Lô Ing moustaphlo@yahoo.fr Head Virology LNERV, Dakar, Senegal
Moustafa
42 Mrs Fatou Tall Ing fatou_tall3@hotmail.com Head Diagnostics LNERV, Dakar,
Senegal
43 Mr Saliou Ngom Ing ngomsaliou@gmail.com Quality Manager LNERV, Dakar,
Senegal
44 Sierra Leone Mr Mohamed Barrie DVM mlbarrie@yahoo.co.uk Head Tekko National Vet Lab
45 Mr Gabriel A. Koroma Technician farsankoh@yahoo.com Technician Tekko National Vet Lab
46 Togo Mr Awoume Kodzo Ing felixawoume@yahoo.com Head Lomé National Vet Lab
47 Mrs Go-Maro Wolali Ing emilygomaro@yahoo.fr Technician Lomé National Vet Lab
Kossiwa
48 USDA/APHIS Mrs Connie Bacon DVM cbacon@usaid.gov SPS Advisor USDA/USAID
49 USDA/APHIS Mr Jeffrey Willnow DVM Jeffrey.G.Willnow@aphis.usda. USDA/APHIS Regional Coordinator
50 USDA/APHIS Mr Sadibou Fall DVM saadbu@gmail.com,
Cheikh.S.Fall@aphis.usda.gov
gov
Agriculture specialist
51 USDA/APHIS Mr Moustapha Seye Moustapha.Seye@aphis.usda.gov Administrative Assistant
52 IZSVe Padova Mr Giovanni Cattoli DVM gcattoli@izsvenezie.it Head Research and Development
53 IZSVe Padova Mrs Paola De Benedictis DVM pdebenedictis@izsvenezie.it Department of Comparative Biomedical
Sciences
68

No Country/
Organization
First
Prénom
name/
Last Name/ Nom Title Email
Function/ Position
54 IZSVe Padova Mrs Angelique Angot DVM AAngot@izsvenezie.it Department of Comparative Biomedical
Sciences
55 FAO, Rome Mrs Gwenaelle Dauphin DVM Gwenaelle.Dauphin@fao.org EMPRES Lab Coordinator
56 FAO, Rome Mrs Samia Metwally DVM
Animal Health Officer, Secretariat
Samia.Metwally@fao.org Global FMD Control
57 FAO, Rome Mrs Cecchi Rossana rossana.cecchi@fao.org EU-FMD Operation Officer
58 IAEA Mr Adama Diallo DVM adama.diallo@iaea.org Head IAEA Lab
59 FVI Mrs Florence Baurier DVM f.baurier@cg18.fr Director of Departmental Lab of Cher
60 EISMV Senegal Ms Rianatou Alambedji
riana@refer.sn Professor of microbiology,
EISMV,
DVM
Dakar
61 ECTAD Tunis Mr Lilian Puech DVM lilian.puech@fao.org Lab Specialist ECTAD, Tunis
62 Mauritanie Mr
El Moctar Ould DVM Mohamed
moctar_cnerv@yahoo.fr Chef service épidémiologie au CNERV,
Responsable de la base des données
Mohamed
Moloud
au sein du réseau REMEMA
63 Mauritanie Mrs Ekaterina Isselmou DVM k_isselmou@yahoo.fr Chef de la Division Virologie CNERV
64 Algérie Mrs Hafsa Madani
hafsasfr@yahoo.fr
Chef du service de virologie du
DVM
laboratoire central vétérinaire d'Alger
65 Maroc Mr Nabil Abouchouaib DVM nabilabouchoaib@gmail.com Chef du Laboratoire Régional
d`Analyses et de Recherches
Vétérinaire de Casablanca
66 Tunisie Mr Noureddine Ben Chehida DVM nbenchehida@yahoo.fr Directeur Général de l'Institut de
Recherche Vétérinaire de Tunis
67 OIE-Tunis Mr Antonio Petrini DVM a.petrini@oie.int Représentation sous régionale de l’OIE,
Tunis
68 ECTAD Nairobi Mr Joseph Litamoi
joseph.litamoi@fao.org
Epidémiologiste
DVM
69 Uganda
(IDENTFY
project)
Mrs Rose
Ademun DVM ademunrose@yahoo.co.uk PVO Uganda national lab (NADDEC)
69

No Country/
Organization
First
Prénom
name/
Last Name/ Nom Title Email Function/ Position
70 Uganda
(IDENTFY
project)
71 Vet without
Border USA
Mr Robert Mwebe DVM mweberobert@yahoo.com Vet Officer Uganda national lab
(NADDEC)
Mr Thomas W Graham DVM tgraham@dcn.davis.ca.us CEO VWB-USA
72 TAMU USA Mrs Linda Logan DVM llogan@cvm.tamu.edu Professor and Department Head
Veterinary Pathobiology, TAMU
73 Cirad -EMVT Mr Dominique Martinez DVM dominique.martinez@cirad.fr UMR 15 Cirad -INRA "Contrôle des
maladies animales exotiques et
émergentes"
74 Cirad -EMVT Mrs Geneviève Libeau DVM genevieve.libeau@cirad.fr UMR 15 Cirad -INRA "Contrôle des
maladies animales exotiques et
émergentes"
75 Pfizer Mr Adel Benkhelil DVM Abdelghani.Benkhelil@pfizer.com Technical Manager Diagnostics
76 Pfizer Mr Sergiu Baltaga DVM s.baltaga@synbiotics.fr Technical & Business Ass. Director
77 ASVELIS Mr Thomas Delquiny DVM thomas@asvelis.com ASVELIS Coonsultant
78 Maba Entreprise Mr Abdoulaye Ouattara abdoulayemaba@aol.com General manager
79 CEDEAO/ Mr Mahamet Keita DVM keitamahamet@yahoo.fr ECOWAS expert
Bamako
80 AU-IBAR, Mr Henri Kaboré DVM henrikabore@hotmail.com Rep of AU-IBAR Director
Bamako
81 OIE, Bamako Mr Yacouba Samaké DVM y.samake@oie.int OIE Regional Representative
82 CVO - Mali Mr Issa Touré DVM issatoure2002@yahoo.fr Mali Associate CVO
83 EPIVET Mali Mr Racine N'Diaye DVM racine004@yahoo.fr Head Epidemiology Unit (EPIVET )
84 FAO-ECTAD Bko Mr Youssouf Kaboré DVM youssouf.kabore@fao.org Animal Health Officer
85 FAO-ECTAD Bko Mr El Hadji Fallou Guèye DVM Fallou.Gueye@fao.org Safe animal Production and Biodiversity
Specialist
86 FAO-ECTAD Bko Mr Olivier Adier DVM Olivier.Adier@fao.org Communication Officer
87 FAO-ECTAD Bko Mrs Mariam Kouyaté DVM Mariam.Kouyate@fao.org Secretary-Admin Assistant
88 FAO-ECTAD Bko Mr Tidjane Keita Driver tidjanikeita@yahoo.fr Senior Driver
89 FAO-ECTAD Bko Mr Adama Konaté ADM adama.konate@crsabamako.org Admi Assistant
70

No Country/
Organization
First
Prénom
name/
Last Name/ Nom Title Email Function/ Position
90 FAO-ECTAD Bko Mr Boubacar Seck DVM bmseck@gmail.com ECTAD Regional Coordinator
71