Élevage familial des volailles au Burkina Faso: - fao ectad bamako

• Lieu : CNPA 5 ;• Unités existantes : un couvoir d’une capacité de 80.000 œufs ;• Leur âge : 08 mois en février 2008 ;• Les mesures de contrôle : un bâtiment qui répond aux normes d’élevages avec unsystème d’aération et d’extraction d’air automatique.CNPA est promoteur d’un élevage de 6 mille parentaux avec pour objectif de produire 20 à 25mille poussins chair et 100 mille poussins pondeuses par mois. Cette production devrait, selonle promoteur, couvrir les besoins du pays en poussins. Cette activité a évolué car au départ,CNPA importait des poussins de plusieurs pays (Ghana, CI, Brésil et Belgique) avec unepréférence pour le Brésil pour des raisons de coûts et de qualité. Outre la satisfaction dumarché burkinabé, le second objectif est d’abaisser le prix de vente du poussin de 850 FCFAactuellement à 650 FCFA et de 600 FCFA à 500 FCFA en 2008.Selon le promoteur, il y a une nette tendance à l’augmentation des effectifs de pondeuses auBurkina Faso. Cette tendance est mesurable à travers la demande en poussins d’une part, maiségalement la construction de bâtiments dont CNPA est également fournisseur d’autre part. Laclientèle est essentiellement constituée de petits producteurs qui devraient dont renforcer leseffectifs des collèges 1 et 2 de la MDA.L'organisation toujours en cours de la filière avicole et la forte hétérogénéité des pratiquescommerciales ne permettent que de décrire des « axes privilégiés » de commercialisation. Auniveau du maillon productif au contraire, il est possible de quantifier assez précisément lescoûts de production, et d'évaluer l'incidence de divers facteurs techniques et économiques surles performances des exploitations.Un autre produit qui semble être bien accueilli par le marché est le coquelet dont l’objectif deproduction est de 50 mille/mois. Le marché visé est celui des rôtisseurs à la recherched’animaux pour la consommation urbaine. Ce marché est aujourd’hui essentiellementalimenté par les poulets de race locale dont le format déjà plus petit que celui du poulet dechair (jusqu’à 30%) est de plus en plus petit du fait d’une grande pression de la demande.Le coquelet pourrait bien se positionner sur ce marché car (i) le prix du poulet villageois aaugmenté (de plus de 20%), (ii) sa cuisson est plus longue sur les fours tandis que le coqueletplus tendre, cuit plus rapidement. Si ces prévisions se confirmaient, il serait utile de suivre dèsmaintenant cette compétitivité qui s’annonce.Intervenants au niveau de la filièreAu sein de la MDA tous les maillons de la production se retrouvent ; il s’agit :- les accouveurs : actuellement un seul accouveur est en activité croissante. A partir dereproducteurs en place, ce couvoir qui est la CNPA produit actuellement plus de 20000poussins mois pour une capacité de départ. Ce couvoir en pleine activité aura unecapacité de 80 000 poussins mois.- Fabricants d’aliment : deux structures dignes de ce nom (CNPA, PDAV) font à uneéchelle industrielle de l’aliment de qualité pour les aviculteurs qui souhaitent acheter. Anoter que les aviculteurs (90%) sont plutôt leurs propres fabricants.5 Centrale des Nouvelles Productions Animales / Ouagadougou/ Burkina FasoMéthodologie d’estimation des effectifs des volailles familiales au BF – OSRO/BKF/601/USA 8