Rapport de l'atelier de lancement du projet ... - fao ectad bamako
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ANNEXE ITERMES DE REFERENCEI- CONTEXTELa filière avicole togolaise (secteurs traditionnel et mo<strong>de</strong>rne) compte environ quatorze millions <strong>de</strong> volailles quifournissent l’essentiel <strong>de</strong> la consommation nationale en œufs et environ le tiers <strong>de</strong> la consommation nationale envian<strong>de</strong>. Durant les vingt <strong>de</strong>rnières années, la pro<strong>du</strong>ction et la consommation <strong>de</strong> volailles ont connu une forteprogression. Environ 250 fermes <strong>de</strong> type marchand ont été créées par <strong>de</strong>s éleveurs privés. Ce sont en général<strong>de</strong> petites unités <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction (5 00 à 10 000 têtes <strong>de</strong> volailles) localisées principalement autour <strong>de</strong>s grandscentres urbains surtout dans la Région Maritime.Le secteur avicole très important en termes <strong>de</strong> sécurité alimentaire fût frappé le 26 juin 2007 par l’InfluenzaAviaire Hautement Pathogène (IAHP), déclaré dans un élevage semi-mo<strong>de</strong>rne à SIGBEHOUE (50 Km à l’est <strong>de</strong>Lomé) faisant <strong>du</strong> Togo, le dixième pays touché en Afrique. Depuis lors, quatre autres foyers au Nord et à l’Est <strong>de</strong>Lomé ont été enregistrés avec près <strong>de</strong> trente mille animaux abattus et la filière avicole sérieusement bousculée.Mais les risques d’intro<strong>du</strong>ction et <strong>de</strong> dissémination <strong>du</strong> virus <strong>de</strong> l’IAHP existent toujours dans le pays, eu égardaux conditions d’élevage, <strong>de</strong> commercialisation <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its d’élevage et <strong>de</strong> faiblesse dans la couverturezoosanitaire. La Grippe aviaire Hautement Pathogène reste aujourd’hui une maladie animale qu’il convient <strong>de</strong>maîtriser en raison <strong>de</strong> son impact sur l’économie et les conditions <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s populations rurales.« Dans ce contexte, l’amélioration <strong>de</strong> la biosécurité dans les élevages avicoles passe par une révision <strong>de</strong>spolitiques et <strong>de</strong>s pratiques en élevage familial rural et périurbain, une évolution dans les pratiques commerciales<strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its avicoles et un renforcement <strong>de</strong>s services vétérinaires publics et privés. » (Charles-E. BEBAY : 2006Biosécurité et perspectives d’amélioration dans les élevages avicoles au Cameroun et au Togo : <strong>Rapport</strong> <strong>de</strong>mission).C'est dans cette perspective que, le 8 avril 2008, le Togo et la Commission Européenne ont signé la Convention<strong>de</strong> Financement <strong>du</strong> Projet: "Assistance au Gouvernement <strong>du</strong> Togo dans la prévention et le contrôle <strong>de</strong> l'influenzaaviaire hautement pathogène (IAHP)" pour un montant <strong>de</strong> 2.020.000 euros (1,3 milliards F CFA).Le <strong>projet</strong> sera mis en œuvre par la Direction <strong>de</strong> l'Elevage et <strong>de</strong> la Pêche avec le soutien technique <strong>de</strong> la FAO. Ilcouvre une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 36 mois et constitue un appui capital non seulement pour la prévention et le contrôle <strong>de</strong>12