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SociétéFraternité Matin / Mercredi 6 <strong>juillet</strong> <strong>2011</strong> 11Déguerpissement La municipalité d’Adjamé procède, depuis lundi, à la destruction de certaines constructions anarchiques à proximitéde l’immeuble « le Mirador ». Mais, les locataires des magasins la soupçonnent d’être de mèche avec un promoteur libanais pour les déloger.Accusés, la mairie et le promoteurse défendent12 h ce mardi à Adjamé Mirador.Des ouvriers enjambant des gravatssous un nuage de poussière,s’attellent à la destruction desderniers magasins sur la façadedes habitations situées en face del’aile Nord de l’Immeuble « leMirador », siège de la Sicogi. M.Gérard Odjo, chargé du suivi destravaux, nous apprend que l’opérationde destruction a démarré depuislundi, faisant suite à une énièmemise en demeure signifiée aux riverains.Et il n’en dira pas plus !Préférant nous guider vers le directeurtechnique de la mairied’Adjamé qui, à l’en croire, serait lapersonne la mieux indiquée pournous fournir de plus amples <strong>info</strong>rmations.Mais avant même deprendre langue avec le service techniquede la mairie, nous sommesassaillie par une foule de furieuxcontestataires attroupés en bordurede route. Ce sont les locataires desmagasins. Des hommes et des femmesqui sont sur ce site depuis desdécennies :« 10 ans ! », lancentles uns ; « non, 20 ans ! », rétorquentles autres. C’est que cet espacequi est l’objet de toutes lesconvoitises et au centre de la batailleest, en fait, une portion de terresituée entre les domiciles et la voieprincipale que les propriétaires quihabitent ces maisons Sicogi louentà de petits commerçants, majoritairementd’origine nigériane. Ce jour,les regards sombres oscillant entretristesse et frustration, ces derniersassistent impuissants au spectacleSelon la mairie d’Adjamé, la destruction des installations anarchiques entre dans le cadre d’un vasteprojet d’assainissement qu’elle a initié depuis de nombreuses années. (PHOTOS: PORO DAGNOGO).qui s’offre à leurs yeux incrédules.Mais ils tiennent à donner leurvision de la situation.Selon un des locataires, Abdoul, quirefuse de donner son nom de famillede peur de représailles, «leurdéguerpissement n’est rien d’autrequ’une grosse cabale ourdie entrela mairie et un promoteur libanais.Nous ne sommes pas les propriétaires,mais avec l’aval de ceux-ci,nous avons construit des magasins.Donc nous souhaitons être dédommagésavant tout autre projet »,lance-t-il. Avant d’ajouter : « Il y aseulement 2 semaines, plus précisémentle 21 juin que nous avons reçuune mise en demeure nous enjoignantde déguerpir les lieux, sansdélai. Nous leur avons demandépour notre part de nous accorder unsursis de 6 mois, sans succès. Lepromoteur, quant à lui, réclamepour les nouveaux magasins quiseront construits un pas-de-ported’au moins 4 millions. Cela est audessusde nos moyens.»le promoteur ne se contentera pasde construire des box. Il s’occuperade la réfection de la voirie qui esttrès dégradée dans ce secteur».Cependant, nous n’avons pas puavoir accès au dossier. « Pour ça,prenez attache avec le maire, luimême», indique le Directeur technique.Quant au promoteur, AbdalahHaïdar, joint par téléphone, ilembouche la même trompette que lamarie et se réfère, lui aussi, auxdocuments qu’il a en sa possessionet dont nous n’avons malheureusement,cette fois encore, pas prisconnaissance. C’est que cet opérateuréconomique d’origine libanaiseréside à San Pedro. Il n’empêche, ilnous livre sa part de vérité : «C’est en janvier 2007 que j’ai signéun contrat avec les riverains. Leslocataires ont protesté et le tribunalm’a donné raison. Toutefois, du faitde la crise, le projet avait pris duplomb dans l’aile. C’est maintenantque j’ai décidé de construire les box.On m’accuse de vouloir les louer àdes prix exorbitants. C’est faux !C’est seulement à la fin des travauxque j’aurai une idée nette du coûtde ces box». Mais, déjà, il tend,indique-t-il, la main aux locataires.«Ils pourront continuer leurs activitésà la périphérie de la clôture queje vais ériger avant la constructiondes box et ils seront les premiersbénéficiaires à la fin des travauxd’ici à trois mois ».En attendant que nous ayons enmain les documents dont on parleici et là et surtout la version despropriétaires des lieux qui étaienttous absents lors de notre passage, ilSaho Guillaume, directeurtechnique à la mairie.faut noter que les locataires desmagasins ont connu des heures trèschaudes lundi avec les agents de lamairie et les Forces républicaines deCôte d’Ivoire (Frci). Lesquellesétaient venues en renfort à la demandedu maire, dit-on, pour les déloger.HADJA SIDIBÉLes locataires des magasins, quant à eux, se sentent floués par la mairieet le promoteur libanais, Abdalah Haïdar.Apeine a-t-elle repris ses activitésaprès les violences postélectoralesque la station d’essencesituée à côté de la nouvelleBrigade anti-émeute(Bae) au niveau du 3 ème pont,dans la commune de Yopougon aété attaquée. En effet, 4 individuslourdement armés ont attaqué cettestation dans la matinée du lundi 4<strong>juillet</strong>, aux environs de 9 heures.Défense…Une version des faits très vite rejetéedu revers de la main et à coupsd’arguments par Saho Guillaume,directeur technique à la mairied’Adjamé que nous avons rencontréà son bureau. Il en situe le cadre : «Ce projet de construction de boxentre dans la politique d’assainissementde la mairie d’Adjamé et il nedate pas de maintenant. Mais noustenons à préciser que pour aplanirtoutes les incompréhensions, nousavons signé une convention tripartiteentre les propriétaires des maisons,le promoteur et la mairie.Notre rôle est de proposer des plansde construction qui répondent auxnormes esthétiques, techniques etenvironnementales ». Avant derévéler les retombées d’une telleopération : « Sur la feuille de route,InsécuritéUne station-service braquée à YopougonLes malfrats qui courent toujoursont emporté la somme de 15millions de francs. Selon les pompistes,témoins des faits, deuxagents s’apprêtaient à se rendre auPlateau pour des opérations bancaires,lorsque les bandits ont surgidans la station. Ils ont contraint l’und’entre eux, le chauffeur, à lesconduire, après avoir fait mainbasse sur l’argent en leur possession.Chemin faisant, le conducteurdu véhicule braqué a été abandonnésur l’autoroute du nord.Cette voiture de marque Peugeot406 de couleur verte et immatriculée5675 CX 01 reste toujoursintrouvable.ALFRED KOUAMÉCORRESPONDANT RÉGIONALTOMES 1, 2 ET 3Par Frédéric GRAH MEL• Mercredi 06 <strong>juillet</strong> <strong>2011</strong>à 17 heuresConférence publiquede l’auteursur le thème :Pertinence deFélix Houphouët-Boignyaujourd’huiÀ l’Institut français d’Abidjan(ex CCF - Plateau Pyramide)Ces rencontres sont ouvertesau public.

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