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Fraternité Matin / Mercredi 6 <strong>juillet</strong> <strong>2011</strong>Parti en exil avant la chute deLaurent Gbagbo le 11 avril<strong>2011</strong>, le président de lagalaxie patriotique, CharlesBlé Goudé, donne depuispeu de la voix. Réagissant parrapport au mandat d’arrêt internationallancé contre lui par leprocureur de la République, il atenu des propos qui ont été suffisammentrelayés par la presse.En effet, le président du Congrèspanafricain des jeunes patriotesdit être prêt à aller au Tribunalpénal international. Mais, à uneseule condition : que le Chef del’Etat, Alassane Ouattara et lePremier ministre, Soro KigbaforiGuillaume, soient à ses côtés. Leministre d’Etat, Garde desSceaux, ministre de la Justicejuge ses propos provocateurs.Selon lui, Charles Blé Goudéveut défier la Communautéinternationale et la nation ivoirienne.Maître AhoussouKouadio Jeannot que nous avonsabordé en marge du séminairegouvernemental dont les travauxont commencé, hier, au Palaisprésidentiel, parle de lui en cestermes : «Blé Goudé va connaîtrele même sort que LaurentLe Journal de la réconciliationCrise post-électorale Les mandats d’arrêt internationaux lancés contre des dignitairesdu régime déchu font des vagues et suscitent des révélations.Ahoussou Jeannot : “ Blé Goudé va connaîtrele même sort que Gbagbo ”Youssouf Bakayoko (Pdt de la Cei)Organiser des élections législativescrédibles, transparenteset répondant aux standardsinternationaux avant lafin de l’année. Tel est le sensde la réunion organisée, hier, par laCommission électorale indépendante(Cei) à son siège, aux Deux-Plateaux. Cette rencontre faisaitsuite à plusieurs séances préparatoireseffectuées par les équipestechniques de l’institution. Avec àses côtés, Jacob Anaky (Mfa),Auguste Séverin Miremont(Udpci), Bayoro Dagrou Salomon(Fpi), Diarrassouba MifougoYoussouf (Forces nouvelles),Kromel Milidji (Udcy), GbanéBourahima (représentant duPrésident de l’Assemblée nationale),le président de la Cei, YoussoufBakayoko, en a profité pourdemander aux participants à cetteréunion, qui s’est déroulée dans unesprit de fraternité, de faire du processusde réconciliation nationaleet de pardon une réalité dans leurspropos et leurs actes : «C’est aussidans un esprit de paix, de réconciliationet de pardon que nous parviendronsà organiser des électionsapaisées». Avant de dire que laréunion d’hier consistait à faire lepoint de la situation et examiner lesdifférents aspects de l’organisationde ces consultations aussi capitalesque la présidentielle pour l’équilibredémocratique de la nation. Lesparticipants ont reconnu que pourle succès de élections à venir, laCommission aura fort à faire sur leplan technique. A ce propos, le présidentde la Cei a indiqué que soninstitution devra compléter etconsolider la liste électorale déjàexistante par la prise en compte de20.000 pétitionnaires qui ont vuleurs dossiers rejetés. A l’en croire,ces personnes feront l’objet d’unpré- enrôlement et seront intégréesà la liste électorale, conformémentaux recommandations d’une desréunions du Cadre permanent deconcertation (Cpc). Il a égalementété décidé que la Cei tranche définitivementle cas des 525.000 pétitionnairesfigurant certes sur laliste dite blanche, mais qui ont étéGbagbo».Il convient de rappeler que c’estvendredi dernier que le procureurde la République, KoffiKouadio Simplice, a lancé desmandats d’arrêt internationauxcontre quatre dignitaires de l’ancienrégime: les anciens ministresCharles Blé Goudé de laJeunesse et de l’Emploi, AtteyPhilippe de l’Industrie, AhouaDon Mello, porte-parole du gouvernementet l’ex-ambassadeurde Côte d’Ivoire en Israël,Kessié Koudou Raymond.L’on se rappelle égalementqu’au plus fort de la crise postélectoraleconsécutive au refusde Laurent Gbagbo de céderpacifiquement le pouvoir à sonsuccesseur, Alassane Ouattara, leprésident des jeunes dits patriotesavait demandé à ceux-ci deprendre les armes. La suite, toutle monde la connaît : des tuerieset viols dans plusieurs communesd’Abidjan. Plusieurs domicilesont été saccagés. Les coffresfortsde nombreuses entreprisestant publiques que privées ontété éventrés.EMMANUEL KOUASSI“ C’est dans un esprit de pardon que nous parviendrons à organiserles législatives ”recalés à l’issue des vérificationsdu statut des requérants par l’étatcivil.Quant à la situation des nouveauxmajeurs, M. Bakayoko a indiquéque ce dossier est actuellement encours d’examen par laCommission électorale indépendante,mais sera évacué en concertationavec le gouvernement.L’institution qui a été secouée parla crise post-électorale (les dégâtsse chiffrent à 1,2 milliard) s’activeà examiner la question du nouveaudécoupage électoral et à dresser unchronogramme d’actions qu’elleproposera au gouvernement danslequel l’on sera véritablement situésur la date exacte des législatives.Mais, en attendant, la Cei bénéficiedu soutien technique de la Divisionde l’assistance de l’Organisationdes Nations Unies en Côted’Ivoire, qui a eu plusieurs séancesde travail avec son président.ISSA T. YEO(Source communication Cei)Mort de Désiré TagroUne <strong>info</strong>rmation judiciaire est ouverteSelon le procureur d’Abidjan,une <strong>info</strong>rmation judiciaire aété ouverte pour déterminerles circonstances de la mort del’ex-ministre de l’Intérieur deLaurent Gbagbo, Désiré Tagro,tué le 11 avril <strong>2011</strong>.« Depuis le 29 avril, une <strong>info</strong>rmationjudiciaire a été ouverte envue de rechercher les causes de lamort du ministre Désiré Tagro »,a confirmé le procureurd’Abidjan, Simplice KouadioKoffi. Selon ce dernier, cette<strong>info</strong>rmation judiciaire s’inscritdans le cadre des enquêtes sur «les crimes de sang, qui regroupenttoutes les atrocités commisespar des bandes armées » lors dela crise post-électorale, de décembre2010 à avril <strong>2011</strong>.«Trois <strong>info</strong>rmations judiciairespour des cas spécifiques. Il s’agitde l’enlèvement de M. YvesLambelin et de trois autres personnesà l’hôtel Novotel duPlateau. Il s’agit également del’enlèvement du colonel-majorAdama Dosso et de la mort duministre de l’Intérieur, DésiréTagro», a précisé le procureur.Dans les deux premiers cas, l’enquêteavance. Elle a permis d’arrêtertreize personnes dont neufsont suspectées d’avoir trempédans le rapt du Novotel. Aucunearrestation, en revanche, n’a étéencore faite dans le cadre de l’<strong>info</strong>rmationjudiciaire sur le cas deDésiré Tagro. Une autopsie dontles résultats n’ont pas été dévoilés,a été réalisée sur son corps.Désiré Tagro a été aperçu pour ladernière fois, le 11 avril, à l’hôtelCrise post-électoraleBlé Goudé et Maho Glofiéhi en GambieOù se cache le président desjeunes patriotes ? Cettequestion que se posent nombred’Ivoiriens a désormaissa réponse. En tout cas, à encroire le site Internet http ://www.assirou.net, Charles BléGoudé a trouvé refuge en Gambie,en provenance du Ghana via leSénégal. Il est en compagnie dupremier responsable du Front delibération du grand ouest (Flgo),Maho Glofiéhi, ex-chef de guerrebien connu à Guiglo, à l’ouest dupays, proche du président déchu,Laurent Gbagbo.Blé Goudé est, selon notre source,arrivé à l’aéroport internationalLéopold Sédar Senghor, aumoment où les Sénégalais ont initiéune manifestation contre le projetde loi de leur Président, AboulayeWade. Il était à bord d’un Boeingd’une compagnie basée en Afriquedu Sud, tout de blanc vêtu. Il portaitun boubou, souligne le site, qui7du Golf, dans le sillage deLaurent Gbagbo, qui venait d’êtrecapturé. La mâchoire pendante, ilapparaissait sérieusement blessé.Toussaint Alain, l’un desconseillers de Gbagbo, avaitaccusé dès le lendemain dudrame, depuis Paris où il réside,les nouvelles autorités. « Leministre Désiré Tagro a reçu hier,à l’hôtel du Golf, plusieurs ballesdans la poitrine et est décédé deses blessures peu de temps aprèsdans un hôpital d’Abidjan. Cetteexécution est intervenue quelquesminutes après l’enlèvement duPrésident Gbagbo.»Une accusation à demi- mot aussitôtrejetée par Konaté Sidiki,alors porte-parole de GuillaumeSoro, patron des ex-Forces nouvelles.«C’est un drame pour lesForces républicaines de la Côted’Ivoire. Dès que M. Tagro estarrivé à l’hôtel du Golf, c’est surinstruction de monsieur lePremier ministre qu’il a étéhospitalisé à la Pisam. Bienentendu, celui-ci a immédiatementdiligenté une enquête, maisil attend aussi le rapport dumédecin légiste afin de faire toutela lumière sur ce qui se seraitpassé depuis l’arrestation jusqu’audécès. Nous ne voulonsentériner aucune thèse, maistoute la lumière sera faite », a-t-ilpromis. Selon le procureurSimplice Kouadio Koffi, «lesinvestigations se poursuivent». Etle rapport du légiste se fait bienattendre.jeuneafrique.frindique par ailleurs que le compagnondu leader des jeunes patriotesavait le crâne rasé.La même source indique que lesdeux exilés ont des passeports bissau-guinéenet angolais. CarlosCada est la nouvelle identité deCharles Blé Goudé. Quant à MahoGlofiéhi, il se fait appeler désormaisMarcelo Mendez.En Gambie, toujours selon ce site,les deux ex-résistants seraient dansla commune de Sérécounda, dansun hôtel peint en noir. Alors, questions: les autorités gambiennessont-elles <strong>info</strong>rmées de leur présence? Ces deux Ivoiriens qui ont fuile pays pendant la crise bénéficientilsde leur complicité ? Blé Goudéet Maho Glofiéhi auraient étéaccueillis par la Garde républicainegambienne qui, révèle le site, les aescortés jusqu’à Sérécounda, laville où ils se cachent.E. KOUASSISource http://www.assirou.net

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