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Fraternité Matin / Mercredi 6 <strong>juillet</strong> <strong>2011</strong>Économie9Gestion des risques La session de formation des 21 chefs d’entreprise ivoiriens à l’IeseBusiness School de Barcelone, s’est achevée vendredi en Espagne.Les dirigeants renforcent leurraisonnementAprès 41h15 minutes de coursintensifs, les étudiants de lapremière promotion,Managementetdéveloppement del’entreprise (Mde), business school,ont fini vendredi à Barcelone, leurformation. L’un des derniersenseignements a porté sur la gestiondes risques. Le professeur FranzHeukamp suggère qu’il faut souventadopter la méthode diteraisonnement par l’absurde. Il endonne l’explication suivante : «Sinous sommes face à une situationqui paraît évidente, essayons denous convaincre du contraire ». Ilsoutient que bien souvent, lesmanagers évaluent une décision defaçon isolée, sans la mettre dans unContrôle technique autoAprès la station d’Abatta dansla commune de Bingerville,la Société ivoirienne decontrôle techniqueautomobile (Sicta) poursuitson programme d’<strong>info</strong>rmatisation etde modernisation de son réseau. Cesont plus de deux milliards defrancs Cfa qui ont été dégagés pouréquiper les différentes stations decontrôle technique. Le directeurgénéral de la société, Ya Emile, quidonne cette <strong>info</strong>rmation, a expliquéles enjeux de ce programme demodernisation, lundi dernier, àl’occasion, justement, del’inauguration des nouveauxéquipements de la station deYopougon.Les usagers ont dû le constater, cesderniers temps, leurs véhicules sontdésormais pris en charge par unarsenal d’outils <strong>info</strong>rmatiques quiont réduit considérablementl’intervention de mains humaines.Le directeur général fait savoir quenon seulement le système«minimise l’intervention humainemais aussi et surtout il fiabilise lesprocédures de contrôle technique»par la réduction des margescontexte. Pourtant, ajoute-t-il, latendance naturelle de l’homme àvouloir éviter une perte peut luijouer un mauvais tour. Il avance quelorsqu’un projet est présenté enterme négatif, la décision qui endécoule comporte le maximum derisques.Pour mieux cerner sesenseignements, les dirigeants ont étéamenés à prendre une décision parrapport à un cas. C’est unresponsable qui hésite entres’engager dans une courseautomobile ou pas. En cas de succès,s’il se retrouve parmi les cinqpremiers, il gagne une sommeimportante, valorise son travail et sedonne les chances de décrocher unpuissant sponsor. Dans le casd’erreurs et de falsifications. Deplus, l’<strong>info</strong>rmatisation etl’automatisation permettent lacélérité des opérations. «Toutes lesprocédures, en ce qui concernel’ensemble des services, sontmaintenant allégées. Aussi lesusagers bénéficient-ils d’un gainconsidérable de temps», ajoute,entre autres, le directeur général.Pour permettre ainsi à la Sicta d’êtrecontraire, il perd une certainesomme. Mais, s’il s’engage dans lacompétition et perd lamentablement,c’est le comble. L’autre variable dela situation est que la société disposed’un mécanicien ayant appris sur letas. Ce dernier qui déconseille laparticipation, affirme que les pannesde moteur, au cours des courses, sontle fait de la température. Le secondmécanicien, lui, est un ingénieur.Théorie contre pratiqueIl soutient que rien ne justifiel’affirmation de son subalterne.Soulignant que des courses ont étéremportées avec des températuresdéfavorables. Et de conclure : «On ne gagne pas une course enaux normes des structures decontrôle des pays développés, rienn’est en mesure de freiner l’élan deses dirigeants. Encore moins lacascade de crises socio-politiquesque le pays a traversées. C’est dumoins le sentiment que laisseentrevoir le patron de la société. Ilvoudrait que les uns et les autressachent que malgré les crisessociopolitiques et économiques, «sirestant dans les gradins ». Lesparticipants ont tous opté pour uneparticipation à la course. Tellementles raisons réaliser des gainssemblaient évidentes. Pour sa part, leprofesseur Heukamp trouve que lesdonnées changent, lorsqu’on intègrele fait qu’aucune expertise n’a,jusque-là, permis de déterminer lacause réelle des pannes, de manièrede partager le mécanicien et sonpatron. Poussant la réflexion, leschefs d’entreprise ivoiriens serendent compte que chaque foisqu’une raison de faire la course estévoquée, un raisonnement contrairepeut lui être opposé. « C’est toutela complexité du risque », conclutil.Le cas étudié colle parfaitement àcelui de la navette spatiale de lala Sicta n’a pas renoncé àconcrétiser son programme demodernisation, c’est parce que,d’une part, elle croit profondémenten l’avenir de la Côte d’Ivoire, etd’autre part, elle accorde unegrande importance au bien-être dela population et à la satisfaction del’ensemble de ses partenaires».Ce sont 290 millions de francs qu’ila fallu débourser en équipements deNasa, qui avait explosé en 2006.Autrement dit, tout semblaitfavorable à une opération réussie.Les arguments empiriques d’un «petit » mécanicien n’ont pas pesélourd dans la décision. Alors, enconsidérant que ne pas prendre partà la course (donc présenter le projetsous un angle négatif) étaitpréjudiciable, la société a opté pourune décision à forte probabilité d’unrisque élevé.Toujours dans la même journée, leprofesseur Yih-teen Le a, quant à lui,sensibilisé les dirigeants surl’arbitrage qu’ils doivent faire,lorsqu’il s’agit d’affecter unemployé vers ce dont il est capableet ce qu’il aime ou veut faire. Leproblème ne se pose pas si les deuxPlus de 2 milliards de francs Cfa investis parla Sicta pourla modernisationChantier de l’Autoroute du NordDes employés de la Société deroute et de bâtiments Côted’Ivoire (Soroubat) deslocalités d’Abidjan, deToumodi, Moronou,Anemou, Taabo, Pkekobo,Kouadiokro, Singrobo étaientmassés, mardi, devant la sociétépour réclamer 7 mois d’arriérés desalaire. En effet, selon leur porteparole,Doumbia Salif, Soroubat, encharge du prolongementd’autoroute du nord de Singrobo àYamoussoukro, a, depuis le 26novembre 2010, interrompu lechantier. Le motif invoqué,poursuit-il, est la tenue desélections. Il ne leur a pas été notifiéde chômage technique. Mieux, ladirection leur aurait donnéLe ministre des Transports (1 er à partir de la gauche), s’est fait expliquer le fonctionnement du contrôletechnique auto.Les employés réclament 7 mois d’arriérésl’assurance qu’après laprésidentielle, le service reprendrait.Et depuis, plus rien. Sans moyens etdans l’impossibilité de subvenir àleurs besoins et à ceux de leursfamilles, les travailleurs réclamentleur argent. Certains, exacerbés, ontdécidé de rester sur place jusqu’à cequ’ils aient gain de cause.Quelques-uns ont émis le vœu desaisir l’entreprise pour liquider leursdroits.Intervenant sur la question, MéitéAbdoul, responsable du personnel,fait observer que la direction a faitcirculer une note, en décembredernier, pour <strong>info</strong>rmer le personnelqu’elle procèdera à un chômagetechnique. Puis, une autre pourprolonger cette mesure. Donc, à l’encroire, il ne peut exister d’arriérésde salaire. Le directeuradministratif, Jed Ghazouani, aaussi notifié qu’en mars et avril, il aremis aux travailleurs de petitesenveloppes. Mais avec la guerre,poursuit-il, l’entreprise a étésaccagée, des pièces, véhicules etautre matériel ont été emportés. Lepréjudice subi se chiffre à 5milliards de Fcfa. Et en plus, l’Etatdoit à Soroubat, la somme de 17milliards.L’urgence, pour lui, est donc lareprise effective des activités et pourcela, il faut un minimum de 2milliards.Pour ce faire, les délégués étaient auministère des Infrastructureséconomiques où ils ont été reçus parl’inspecteur général, AnoumaMagloire.M. Akati Apka David, leur porteparole,arrivé sur place après larencontre, a confié que lereprésentant du ministre a promisqu’une solution serait trouvée d’icile 12 <strong>juillet</strong> quant à la repriseeffective des activités del’entreprise.Mais pour ce qui concerne et lesarriérés de salaire, les délégués neparlent pas le même langage que lesautres travailleurs. Ils affirment nepas soutenir la manifestation etconfirment les dires de la directionselon lesquels le chômagetechnique a été notifié auxemployés.MARIE CHANTAL OBINDÉpointe pour rendre plus fiable lebanc de contrôle à Yopougon.L‘autre enjeu de la réduction au«strict minimum de l’interventionhumaine», c’est que cela contribue,affirme Ya Emile à la lutte contre lafraude et la corruption. Ces «taresnuisibles à la bonne gouvernance»,comme l’a relevé le ministre desTransports, Gaoussou Touré, quiprésidait la cérémonied’inauguration.Le ministre fait savoir que dans ladroite ligne de la vision des hautesautorités actuelles, la lutte contreces fléaux «se fera sans répit». Et«cette lutte sera dans tous lessecteurs placés sous la tutelle duministère des Transports (…)».D’où ses félicitations et sesencouragements à l’endroit desdirigeants de la Sicta à poursuivreleur programme de modernisation.Faut-il le savoir, la société a déjàbouclé l’<strong>info</strong>rmatisation et lamodernisation de trois stations. Asavoir, Abatta, Yopougon etAboisso (pas encore inaugurée).Celles de Yamoussoukro et de Vridisont en cours de modernisation.ALAKAGNI HALAparamètres coïncident. Quelle quesoit la décision à prendre, leprofesseur souligne qu’il est bond’avoir une bonne communicationavec le travailleur. En tant quecoach, cela a l’avantage d’exposerclairement au travailleur leschallenges qui l’attendent etcomment le manager entrevoit lacarrière du poulain. En dernier essor,il appartient au responsable, auterme des échanges, de confronter lepoint de vue de son employé auxobjectifs de l’entreprise. Et, avec sonflair de manager, de prendre ladécision qui convient.ADAMA KONÉENVOYÉ SPÉCIALÀ BARCELONE, ESPAGNETendanceFMI. Christine Lagarde Fmi apris fonction ce mardi 05 <strong>juillet</strong>à la tête du Fmi. Selon lejournal interne de l’institution,elle devra prendre de difficilesdécisions stratégiques pourpromouvoir la reprise mondialeet régler la crise de la zoneeuro”. Christine Lagarde, qui aexpliqué qu’elle voulait“rassembler les équipes et leurdonner confiance, courage,énergie”, a tenu sa premièreconférence de presse dans lajournée d’hier.SONATT. La Sociéténationale des transportsterrestres (Sonatt) sise àTreichville a un nouveaudirecteur général. IssoufTraoré, ingénieur des mines,remplace à ce poste AssiéArgnar Amon Jean-Claude. Lacérémonie de passation descharges s’est déroulée hiermatin dans les locaux del’entreprise. De source prochede la direction marketing etcommunication, c’estl’inspecteur général duministère des Transports,Kouamé Oi Kouamé, qui aprocédé à l’installationofficielle du nouveau directeurgénéral de la Sonatt.Rédaction internetwww.<strong>fratmat</strong>.<strong>info</strong>,votre site préféré, pour l’actualitécontinue.4 grandes éditions d’<strong>info</strong>rmation parjour:11h;14h;16h;20hDes flash <strong>info</strong>s en bande déroulantepour vous tenir <strong>info</strong>rmés en temps réel.Connectez-vous et restez-yLa rédaction internet deFraternité Matin est à votre service.

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