L'IMPARTIAL / JEUDI 8 FÉVRIER 2007 2 - Arcinfo.ch

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18 HorizonsL’EXPRESS - L’IMPARTIAL / JEUDI 8 FÉVRIER 2007 Les sociétés mexicaines tentent d’imposer en Chine tortillas, tacos, enchiladas et tequila. Elles misent sur l’émergence d’une classe moyenne chinoise avide de découvertes. FRANÇOIS BOUGON L’ avant-garde arrivée en 2005 à Pé- des promoteurs de la gastronomie mexicaine est kin. Pablo Pasapera et Carlos Vera, deux «tortilleros» venus de Mexico, ont posé leurs valises et lancé la première usine de tortilla de maïs dans la banlieue de la capitale chinoise pour fournir supermarchés et restaurants. La production a été lancée en février 2006 après un long processus d’adaptation pour permettre à la machine de fonctionner avec du maïs chinois. «Nous avons une capacité de production de deux tonnes de masse, actuellement nous sommes bien en dessous», explique Pablo Pasapera. Pour l’instant, la clientèle est majoritairement étrangère, à 70%, mais, souligne Pablo Pasapera, les Chinois, familiers de la cuisine relevée, aiment «le piment préparé comme au Mexique». «Ils aiment beaucoup les sauces mexicaines», dit Carlos Vera. «Même des lamas du Tibet sont venus manger», ajoute-t-il. Les deux compères sont présents tous les week-ends dans un restaurant texan dans un des quartiers d’ambassades, où (KEYSTONE) L’AMOUR DURE 6000 ANS Les enlacés du néolithique Des archéologues italiens ont mis au jour les restes d’un couple enlacé du néolithique près de Mantoue. Il s’agit probablement d’un homme et d’une femme, enterrés il y a quelque 6000 ans, a indiqué Elena Menotti, qui a dirigé les recherches. /ats-afp NOURRITURE Le piment mexicain à l’assaut de la Chine ils accrochent un drapeau de leur pays sur la façade. Avec leur menu, qui propose des plats typiquements mexicains comme les «tacos al pastor» (petites galettes de maïs où sont placés de la viande de porc et des bouts d’ananas, nappés de sauces piquantes), ou les «quesadillas» (galettes de maïs fourrées de fromage), ils espèrent rencontrer le succès, même si, disent- ils, la difficulté est d’«inventer un marché». «Il faut le créer, c’est un travail tenace, ce n’est pas simple», témoigne Pablo Pasapera. Depuis le début de l’année, ils ont été rejoints sur ce marché nouveau par une des insti- tutions pour les «tacos» au Mexique, la chaîne «El Fogoncito», qui a ouvert, en partenariat avec des investisseurs extérieurs, son premier restaurant dans le géant asiatique. Elle prévoit d’en ouvrir deux autres en moins de deux ans et 30 d’ici cinq ans dans tout le pays. «En Chine, la classe moyenne se renforce, elle dépense d’abord pour se faire plaisir et le premier plaisir c’est de manger hors de la maison», estime Carlos Roberts, directeur général de la chaîne. «Nous pensons que la Chine offre aujourd’hui un marché vierge, à la différence des Etats- Unis où l’offre est assez mûre et nombreuse», poursuit-il. Preuve de l’intérêt croissant des Mexicains pour le marché chinois, le groupe Maseca, l’un des principaux producteurs de tortilla au Mexique, a ouvert en septembre sa première usine à Shanghai pour un investissement initial de 100 millions de dollars. Le Mexique a également lancé ces dernières années une offensive commerciale en faveur de la tequila, la boisson symbole. Actuellement, sept marques de tequila mexicaines sont présentes en Chine, indique Carlos Santos, responsable du bureau de Bancomext en Chine, l’institution chargée de promouvoir les exportations de produits mexicains. Carlos Santos espère que cette présence plus importante des produits agroalimentaires mexicains sera suivie par d’autres. /FBO-afp MUSÉE DE L’ELYSÉE Les photographes amateurs s’exposent Le Musée de l’Elysée sollicite les photographes amateurs pour compléter une exposition expérimentale qui ouvre ses portes ce soir à Lausanne. Les organisateurs espèrent recevoir un million d’images numériques. «Toutes les photos seront acceptées pour autant bien sûr qu’il ne s’agisse pas de pornographie ou d’images violentes», a expliqué le conservateur du musée Daniel Girardin. «Nous ne voulons pas tomber sous le coup de la loi ou dans la complaisance.» Pour autant, l’exposition «Tous photographes!» ne sera pas aseptisée. Sexe et violence seront visibles, sauf par le jeune public. «Une toute petite partie de l’exposition leur sera interdite», a dit Daniel Girar- SAVEURS Pour la cuisine mexicaine, la Chine représente un marché énorme. (SP) din. Le caractère expérimental se réfère à l’invitation faite à chacun de placer ses clichés sur un site internet connecté à l’Elysée. Après contrôle, chaque image sera projetée durant quelques secondes sur un écran du musée. Grâce à une webcam, le participant recevra en retour une photographie de son œuvre telle que montrée au public. Plusieurs centaines d’images seront imprimées puis conservées par le musée lausannois. L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) est associée au projet car des chercheurs évalueront de façon scientifique et sociologique comment le public annote ses photos. «Pour que l’expérience soit valable il faudrait un million d’images. Nous en avons «TOUS PHOTOGRAPHES» On expérimente à Lausanne. (KEYSTONE) reçu déjà 2000», se réjouit Daniel Girardin. Les contributions du public ne transforment pas cette exposition en auberge espagnole. «Au contraire», assure Daniel Girardin, «il y a toute une réflexion, trente personnes y ont travaillé durant un an. Nous tentons de comprendre les implications et les enjeux de la photographie numérique.» /ats LA MÈRE DE LORENA NE PARDONNE PAS À CINDY «Qu’elle cesse de chanter ce titre!» «Cindy prétend qu’elle est navrée, qu’elle ne voulait blesser personne avec sa chanson. C’est trop tard, le mal est fait! Même si elle venait me présenter des excuses, je ne les accepterais pas. D’ailleurs, elle n’a pas cherchéàlefaire!» Francesca, des sanglots dans la voix, raconte toute sa détresse. Elle ne peut pas accepter que la vedette de «La Nouvelle Star 2006» exploite la mort de sa fille dans sa chanson intitulée «Lorena» (notre édition d’hier). Les regrets que Cindy a exprimés hier dans la presse n’y changeront rien. Francesca prendra les mesures judiciaires qui s’imposent. «Car la douleur est trop forte. Cindy a sali la mémoire de mon défunt mari, en prétendant qu’il s’était endormi au volant lors du tragique accident de la route. Mais le pire, c’est qu’elle a osé dire que nous avions installé Lorena à l’avant du véhicule, ce qui est également faux! La naïveté de Cindy n’excuse pas tous ces mensonges.» La chanteuse neuchâteloise prétend pourtant que «l’insistance des médias» l’a fait s’étendre sur sa tristesse. «Mais Cindy a 21 ans», s’indigne Francesca. «A cet âge, elle n’a pas de voix intérieure qui lui conseille de se taire plutôt que de raconter ces âneries?» Aujourd’hui, Francesca ne désire qu’une chose: «Que Cindy cesse de chanter la chanson sur ma fille! Mais je ne sais pas si j’ai le pouvoir d’interdire ce titre.» La maman de Lorena n’en veut pas seulement à la jeune Cindy. Elle accuse aussi la presse people d’avoir exploité le drame de sa vie dans un but commercial, et cela sans vérifier les informations données. «Vendredi dernier, la rédaction du «Matin» m’a téléphoné pour me demander une photo de Lorena. J’ai refusé, en m’opposant fermement à cette récupération crasse de la mort de ma fille. Si Cindy était vraiment la meilleure amie de Lorena, n’avait-elle pas de photo à leur donner?» Francesca est une mère blessée. Elle a mis des années à faire le deuil de sa fille et de son époux, disparus en 1994. «Et puis un jour, Cindy fait resurgir toute cette douleur, sans même nous avertir de sa chanson. Il faut mettre un terme à cette exploitation.» Elle espère que les suites judiciaires de l’affaire lui permettront de faire cesser «tout ce tapage». /VGI FACE À FACE Francesca n’acceptera pas les excuses de Cindy. En bref (CHRISTIAN GALLEY ET SP) ■ PRO HELVETIA Le bureau de Genève fermera Pour des raisons financières, Pro Helvetia fermera dès juillet 2007 son bureau romand installé à Genève. La Fondation suisse pour la culture renforcera sa collaboration directe avec ses partenaires locaux en Suisse romande. Le budget annuel de Pro Helvetia a été réduit de 3 millions de francs depuis 2003, a indiqué hier la fondation dans un communiqué. Elle s’efforce depuis l’été 2004 de compenser cette baisse de moyens financiers. /ats ■ QUI VEUT GAGNER 100 MILLIONS? Le Super Euro Millions propose une joie cagnotte 100 millions d’euros (161 millions de francs): telle est la cagnotte du premier Super Euro Millions organisé demain. Des dizaines de millions de joueurs de neuf pays européens, dont la Suisse, vont tenter leur chance. 100 millions d’euros, c’est le prix de deux Airbus A-320. Cette somme est mise en jeu à l’occasion du premier Super Euro Millions organisé pour le troisième anniversaire de l’Euro Millions, une loterie qui connaît une vogue croissante. /ats ■ DES PIRATES SUR INTERNET Les serveurs centraux attaqués Les serveurs centraux gérant internet ont connu hier l’une des plus graves attaques pirates depuis 2002. Le trafic de données a été ralenti mais pas paralysé. Trois des treize serveurs de systèmes de noms de domaines (DNS), qui gèrent le trafic sur le réseau mondial, ont été bombardés de demandes d’informations visant à les paralyser, a précisé un expert. /ats-afp
SPORTS Rendez-vous reporté Pascal Zuberbühler ne rencontrera pas Sylvio Bernasconi aujourd’hui. Cela ne signifie pas que la venue du gardien à Neuchâtel n’est plus d’actualité. L’agent du joueur rencontrera le président vendredi matin. «Il reste à régaler quelques points avec West Bromwich Albion et nous ne sommes pas d’accord sur la durée du contrat (réd: «Zubi» aimerait deux ans et demi, le club offre 18 mois)», affirme Sylvio Bernasconi. Gérard Castellaaeuuncontact téléphonique avec l’international: «Je l’ai senti très motivé», assure le coach. /esa ZUBI Encore quelques questions à régler. (ERIC LAFARGUE) SOMMAIRE Football ................ 20 Skialpin ............... 21 Tennis .................22 Badminton ..............22 Cyclisme ...............22 Hockey sur glace .........23 19 L'IMPARTIAL / JEUDI 8 FÉVRIER 2007 ATHLÉTISME Julien Fivaz s’impose Julien Fivaz a remporté le concours du saut en longueur du meeting en salle de Karlsruhe avecunsautàà7m54,soitàà31cmdela limite qualificative pour les Européens. /réd Le successeur de Hans-Peter Zaugg est connu. Dès le 1er avril, Jean-Marc Rohrer, actuellement président de Serrières, occupera le poste de directeur sportif à Neuchâtel Xamax. Avec un contrat à durée indéterminée. EMANUELE SARACENO Neuchâtel Xamax se projette vers l’avenir en misant sur la carte régionale. Ainsi le successeur de «Bidu» Zaugg au poste de directeur sportif est un entrepreneur et un passionné de football bien connu dans la région: Jean-Marc Rohrer. Le président de Serrières (depuis 1994), ancien junior de Xamax, retourne donc au bercail un peu plus tard que prévu. «Nous avions contacté Jean-Marc en octobre 2005, avant d’engager «Bidu» Zaugg», relate le président des «rouge et noir» Sylvio Bernaconi. «Mais à cette époque Jean-Marc ne pouvait se libérer.» Le principal interessé confirme: «nous étions en pleine vente d’activités commerciales, je ne pouvais assumer un tel engagement. Maintenant c’est différent et j’accepte avec joie ce défi.» Sylvio Bernasconi en est le premier heureux. «J’ai toujours désiré un encadrement neuchâtelois. Jean-Marc dispose des compétences et des connaissances nécessaires pour occuper ce poste.» Cependant, contrairement à Zaugg, Jean-Marc Rohrer n’a pas l’habitude du football de haut niveau. Il en convient. «J’ai toujours travaillé avec des amateurs, c’est vrai mais je serai bien entouré et j’établirai rapidement un réseau de contacts. De toute manière, très rapidement les agents de joueurs vont venir à nous.» Sylvio Bernasconi ajoute: «Jean-Marc a très bien mené ses sociétés. Il saura mettre à disposition de Xamax son talent pour les affaires. C’est quelqu’un de très apprécié par la population et moi non plus je n’avais pas d’expérience avant d’assumer la présidence de Xamax.» Face à une telle avalanche de compliments, Jean-Marc Rohrer rougit presque. «Quand le ciel est tellement bleu, il peut que s’assombrir», lance-t-il dans un sourire en forme d’exorcisme. Le nouveau directeur sportif entrera en fonction le 1er avril. «Je profiterai de la période qui me sépare de mon entrée en fonction officielle pour commencer mon intégration.» Jean-Marc Rohrer assurera par ailleurs la présidence de Serrières jusqau’u terme de la saison, alors qu’il délèguera largement à son frère l’activité de sa carrosserie. «Je suis conscient que mon nouveau poste est un 100%, voire plus.» Les deux axes principaux de sa seront la construction de l’équipe pour la saison prochaine et la formation. L’enveloppe sera confortable, le budget de Xamax oscillera entre 9 et 10 millions la saison prochaine. Jean-Marc Rohrer a les idées claires sur la manière de procéder. Il collaborera étroitement avec Gérard Castella. Conny Perrin s’illustre en Amérique du Sud Au tournoi ITF juniors M18 de La Paz (Bolivie), la Chaux-de-Fonnière Conny Perrin a passé le premier tour en prenant le meilleur sur la Chilienne Giannina Minieri. /réd FOOTBALL Rohrer à Xamax ACCORD Jean-Marc Rohrer (à gauche) et Sylvio Bernasconi. L’avenir de Xamax en mains régionales. (CHRISTIAN GALLEY) «La bonne entente entre le président, le directeur technique et l’entraîneur est le secret de la réussite en football», lance-til. Mais n’interférera pas dans les choix tactiques: «en 14 ans de présidence de à Serrières j’ai assisté à une multitude de théroies d’avant-match, mais je n’ai jamais pris la parole de- Serrières pas oublié 17 ans de bons et loyaux services ne s’oublient pas en une journée. Ainsi, Jean-Marc Rohrer ne laissera pas Serrières dans la «panade». «Je garderai mon poste jusqu’au terme de la saison, pour préparer la succession. Notre section juniors (160 joueurs). Une collaboration plus étroite avec Xamax est aussi envisagée.» A côté, Sylvio Bernasconi acquiesce. Cette perspective réjouit l’entraîneur «historique» de Serrières, Pascal Bassi. La longue amitié qui le lié à Jean-Marc Rohrer – «j’ai été son témoin de mariage» rappelle-t-il –, ne sera pas affectée par le départ de ce dernier. «Je comprends son choix, il m’en avait informé. Maintenant, mon avenir à Serrières est étroitement lié aux programmes du club. Si le budget est maintenu (réd: environ 300 000 francs) et on pourra continuer à jouer les premiers rôles, je resterai avec plaisir.» /esa vant l’équipe.» Quant à la formation, elle souffre du manque de terrains. «Nous dégagerons les moyens financiers nécessaires pour mettre sur pied un centre de formation performant. Au politique de nous mettre à disposition des pelouses», conclut Sylvio Bernasconi. /ESA PRÉPARATION Le jour et la nuit pour le FCC face à Baulmes Le FCC a perdu face à Baulmes hier soir et cette défaite n’est guère rassurante à 11 jours du grand derby de la Maladière. Elle permet au moins à Philippe Perret de tirer des conclusions. «Dans les matches amicaux, on effectue des nombreux changements et des fois ça passe. Quand ça ne fonctionne pas, comme ce soir, cela permet de se faire une idée sur la valeur des remplaçants» livrait «Petchon» après cette partie amicale disputée dans le Nord vaudois. Autrement dit, certains choix sont déjà effectués. «C’était le jour et la nuit» reprenait l’entraîneur du FCC. «Notre première mi-temps fut très bonne. La deuxième, beaucoup moins» poursuivait-il. «Nous avons certes eu le plus souvent le ballon dans nos pieds, mais cela ne sert à rien de dominer si on ne se crée par d’occasions. En plus, nous nous sommes fait surprendre trois fois de suite sur des longs ballons. Ce n’est pas normal.» Les attaquants vaudois, eux, se sont régalés. Alors qu’en défense, les hommes de Barberis n’ont pas hésité à mettre le pied face à des Chaux-de-Fonniers timorés. Avec 16 joueurs à sa disposition, le coach de la Charrière n’a pourtant pas le choix. «Nous avons eu la confirmation ce soir que nous n’avons pas beaucoup de solutions si nous voulons aligner une équipe compétitive» recon- naissait-il. «Il faudra que les joueurs présents fassent le maximum pour être performants dès la reprise. Car nous n’aurons pas le choix, nous devrons entamer le championnat avec ce groupe.» Tout n’est cependant pas tout noir dans les parages de la Charrière. Les prestations de Doudin en attaque sont encourageantes. A revoir samedi à Meyrin (13h30) pour une dernière répétition générale. /jce Rohrer en bref ● Date de naissance: 6 février 1965 ● Originaire de: Fontainemelon ● Etat civil: marié, deux enfants ● Carrière de joueur: (milieu de terrain offensif). Classes juniors à Neuchâtel Xamax, 1 année à Yverdon, deux ans à Saint- Blaise, dès 1990 à Serrières. ● Carrière de dirigeant: Depuis 1994, président du FC Serrières. Dès les 1er avril 2007: directeur sportif de Neuchâtel Xamax. BAULMES - LA CHAUX-DE-FONDS 3-0 (0-0) CENTRE SPORTIF DE CHAMBLON: 50 spectateurs. ARBITRE: M. Wicht. BUTS: 65e Aksic 1-0. 75e Drago 2-0. 87e Aksic 3-0. BAULMES: Zingg; Cottens, Gilardi (74e Weber), Geijo; Noseda (65e Herren), Filipovic, Verdon (65e N’Diaye); Njanke (74e Versel), David (55e Fallet), Aksic. LA CHAUX-DE-FONDS: Ferro (46e Jaksic); Perdichzzi, Kébé, Sonnerat (46e Deschenaux), Barroso (70e Usai); Darbellay, Fermino, Touré (46e Nicoud); Bouziane (46e Syla); Valente, Doudin. NOTES: La Chaux-de-Fonds joue sans Schneider, Virlogeux ni Bart (blessés). /jce
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