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N°18 - Ministère de l'énergie et des mines

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N ° 1 8 - A v r i l 2 0 0 2MDmé d iaCoilFRAC à Hassi MessaoudRecord mondial en profon<strong>de</strong>ur2001par les chifresEntr<strong>et</strong>ien avec le Chef <strong>de</strong> DivisionINTENDANCE


SOMMAIREMD-Média est une revu<strong>et</strong>rimestrielle <strong>de</strong> laDirection régionale DPR<strong>de</strong> Hassi MessaoudResponsable <strong>de</strong> lapublicationAb<strong>de</strong>lhak ZIADADirecteur régionalConception, graphismeRégie Sud Méditerranée03 EDITORIALQualité <strong>et</strong> maîtrise <strong>de</strong>s coûts04 INTERVIEWAvec le Chef <strong>de</strong> Division Intendance09 BILANL’année 2001 par les chiffres <strong>et</strong> en brèf12 TECHNIQUES- CoilFRAC : record mondial en profon<strong>de</strong>ur- Etu<strong>de</strong> du bio-film formé par les bactéries sessiles- Optimizing fluid flow in wells- Réhabilitation <strong>de</strong>s pipes abandonnés21 MAINTENANCE INDUSTRIELLE- Utilisation <strong>de</strong>s combustibles liqui<strong>de</strong>s- L’étanchéité à gaz dans les compresseurs centrifuges- Techniques d’optimisation <strong>et</strong> <strong>de</strong> gestion29 MANAGEMENT- Qualité <strong>et</strong> assurance <strong>de</strong> la qualité- Le stress en milieu professionnel34 ECHOS39 CLIN D’ŒIL- Des yeux qui parlent, un cœur qui bat40 CARNET41 DETENTECrédit photos :Sonatrach/RSMPhotogravures :Espace numériqueImpression :El WafakLes textes publiés nereprésentent pasnécessairement lespositions officielles <strong>de</strong>Sonatrach.ISSN 1112 - 2455


E d i t o r i a lQualité <strong>et</strong> maîtrise <strong>de</strong>s coûtsEn matière <strong>de</strong> ressources humaines,il a été constaté que la sélection<strong>de</strong>s candidats tend à répondre,pleinement <strong>et</strong> dans les délais,aux besoins <strong>de</strong>s structures.Dans ce contexte <strong>et</strong> conformémentaux orientations <strong>de</strong>la tutelle, le recrutement <strong>de</strong>cadres féminins, dans les diff é-rentes activités, constituera une <strong>de</strong>nos priorités.Par ailleurs, il est impératif, <strong>et</strong> il a été décidé,que les négociations opérées dans le cadredu système d'appréciation <strong>de</strong>s performancesdoivent constituer une bonne base pour lespromotions, les plans <strong>de</strong> formation ou autres.S'agissant <strong>de</strong> la formation, <strong>et</strong> si nous voulonsque les ressources humaines focalisentleurs efforts sur le travail qualitatif, nous <strong>de</strong>vonscerner nos besoins dans ce domaine <strong>et</strong>établir <strong>de</strong>s contrats avec les partenaires qui répon<strong>de</strong>ntau mieux à nos exigences.Concernant l'activité Approvisionnement,tous les responsables ont été unanimes à direque l'objectif premier sera <strong>de</strong> s'adapter à lanouvelle procédure en matière d'achats. Il aété aussi constaté que les efforts fournis durantl'année 2001 sont satisfaisants; néanmoins,ils doivent se poursuivre, notammentdans la gestion <strong>de</strong>s stocks <strong>et</strong> la réduction <strong>de</strong>sdélais <strong>de</strong> réception, tout en ayant à l'esprit lasatisfaction <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong> l'utilisateur.Avec les structures Engineering &Production, Maintenance <strong>et</strong> Exploitation, il aété conclu qu’en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s techniques mises,Le début <strong>de</strong> l'année2002 a été l'occasion, pourtoutes les structures <strong>de</strong> laD i rection régionale, <strong>de</strong> dre s s e rleurs bilans respectifs lors <strong>de</strong> lare n c o n t re qui a re g roupé tous lesresponsables <strong>et</strong> leurscollaborateurs avec leD i recteur Régional.<strong>et</strong> à m<strong>et</strong>tre en place, pour optimiserla production <strong>de</strong> brut, GPL <strong>et</strong>autres, le point nodal <strong>de</strong>vient lamaîtrise <strong>de</strong>s coûts. Nous nepourrons plus continuer àtravailler <strong>de</strong> la même manièrequ'auparavant <strong>et</strong> nous ne<strong>de</strong>vont plus nous arrêter auxsimples chiffres : nos efforts <strong>de</strong>vrontêtre axés sur la maîtrise <strong>de</strong>scoûts <strong>et</strong> <strong>de</strong>s délais, l'optimisation <strong>de</strong>smoyens humains <strong>et</strong> matériels <strong>et</strong>, surtout, notr<strong>et</strong>ravail <strong>de</strong>vra être <strong>de</strong> qualité.L'aménagement <strong>de</strong>s espaces à proximité <strong>de</strong>la salle omnisports <strong>et</strong> du nouveau complexe<strong>de</strong> loisirs <strong>de</strong> la base <strong>de</strong> vie Irara dénote la volonté<strong>de</strong> la Direction régionale d’œuvrer, enpermanence, pour la mise en place <strong>de</strong> structures<strong>de</strong> sports <strong>et</strong> <strong>de</strong> détente, comme souhaitépar les travailleurs.Le cadre <strong>de</strong> vie a été aussi l'obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> grandstravaux d'aménagement, <strong>de</strong> plantation <strong>et</strong>d'embellissement, au niveau <strong>de</strong>s bases Irara <strong>et</strong>2 4 Février; ce vol<strong>et</strong> est d’ailleurs développédans ce numéro.La généralisation progressive d'Intern<strong>et</strong><strong>et</strong> <strong>de</strong> la messagerie électronique, au sein <strong>de</strong>toutes les structures, constitue un apportnon négligeable dans le processus d'améliorationcontinue du climat d'information<strong>et</strong> <strong>de</strong> communication au sein <strong>de</strong> notreDirection régionale.Je ne terminerai pas sans signaler la rencontresympathique qui a été organisée avecle personnel féminin le 8 mars.Ab<strong>de</strong>lhak ZIADADirecteur RégionalMD-Média n° 18 ➢3


I n t e r v i e wAvec le chef <strong>de</strong> Division Intendance«Une noble mission à accomplir»M. Fredj CHOUIHA, chef <strong>de</strong> la Division Intendance, nous a accordé un entr<strong>et</strong>ien au coursduquel il a bien voulu nous parler <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> sa structure.MD-Média : Parlez-nous brièvement <strong>de</strong>s principales missions<strong>de</strong> votre structure.M. Chouiha : La mission <strong>de</strong> la Division Intendance se résume,pour l’essentiel, à la fourniture <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s prestationshôtelières au profit <strong>de</strong>s agents rési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> la Directionrégionale <strong>de</strong> Hassi Messaoud, Division production, ainsi quele personnel <strong>de</strong> la Division forage <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Direction opérations<strong>de</strong> la Division exploration, à savoir l’hébergement, la restauration,y compris les activités annexes <strong>et</strong> <strong>de</strong> soutien (économat),dans <strong>de</strong>s conditions d’hygiène <strong>et</strong> <strong>de</strong> sécurité satisfaisantes.En plus, elle a pour mission l’entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong>s espaces verts <strong>de</strong>sbases <strong>de</strong> vie <strong>et</strong> <strong>de</strong>s cités rési<strong>de</strong>ntielles.Dès que l’on parle d’intendance, on pense tout <strong>de</strong> suite àla restauration; aussi, commençons par cela. Quel est lenombre en moyenne <strong>de</strong> repas servis, quotidiennement, parbase <strong>de</strong> vie ?Les services assurés par la Division Intendance sont :1. Le p<strong>et</strong>it déjeuner2. Le déjeuner3. Le dîner4. Les casse-croûte (pour le personnel assurant le travail <strong>de</strong>quart).Plus <strong>de</strong> 200 000 repas, en moyenne, sont servis mensuellementdans les <strong>de</strong>ux bases <strong>de</strong> vie, Irara <strong>et</strong> 24-Février (statistiques<strong>de</strong> janvier 2002).Peut-on avoir une idée sur les quantités <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>, légumes,<strong>de</strong>nrées <strong>et</strong> autres consommées (mensuellement, annuellement)?Pour les <strong>de</strong>ux bases <strong>de</strong> vie, <strong>et</strong> le secteur d’El-Borma, lesconsommations annuelles <strong>de</strong> produits alimentaires se répartissent,en moyenne, comme suit :Restauration bases <strong>de</strong> vieProduitsConsommations annuelles(en tonnes)Produits carnés (toutes catégories : 1 400vian<strong>de</strong>s rouges, volaille <strong>et</strong> poisson)Fruits <strong>et</strong> légumes frais 2 080Pomme <strong>de</strong> terre 960Produits laitiers 156Pâtes <strong>et</strong> couscous 108Alimentation générale 290Quels sont, brièvement, les problèmes d’appro v i s i o n n e-ment rencontrés ?Pour certains produits, les fournisseurs ne sont pas toujoursen mesure <strong>de</strong> fournir les quantités <strong>de</strong>mandées <strong>et</strong> telles queconsignées dans nos cahiers <strong>de</strong>s charges.Pour chaque service, <strong>et</strong> par base <strong>de</strong> vie, l’effectif <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>ntsservis dépasse très souvent les 2 000 repas. Il en résulteque plus <strong>de</strong> 8 000 repas par jour sont servis par les <strong>de</strong>ux bases<strong>de</strong> vie. Ce chiffre est donc très important au regard <strong>de</strong> la disponibilité<strong>de</strong> certains produits alimentaires tels que : la langue<strong>de</strong> bœuf, la cervelle, les abats, le gibier, le foie d’agneau quisont très difficiles à obtenir pour assurer un service diversifié<strong>et</strong> pour satisfaire la totalité <strong>de</strong>s rationnaires.Abordons un suj<strong>et</strong> part i c u l i è rement sensible pour les travailleurs: celui <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s repas fournis. En août <strong>de</strong>rnier,une intoxication alimentaire a eu lieu à la base <strong>de</strong> viedu 24-Février. Quelles en ont été les causes ?Concernant l’intoxication en question, en août écoulé, nousregr<strong>et</strong>tons sincèrement ce fâcheux inci<strong>de</strong>nt. Nous pouvons,également, affirmer que nous ne ménageons (<strong>et</strong> ne ménagerons)aucun effort afin que pareil regr<strong>et</strong>table inci<strong>de</strong>nt ne se reproduise.Pour répondre à votre question , c<strong>et</strong>te toxi-infection était dueà la présence <strong>de</strong> staphylocoques dans la sala<strong>de</strong> <strong>de</strong> légumes durepas servi le 10 août, à midi <strong>et</strong> avait touché 257 agents.Au regard <strong>de</strong> la variété <strong>de</strong>s tâches inhérentes à nos métiers<strong>de</strong> l’hôtellerie, il n’est pas toujours aisé <strong>de</strong> déceler systématiquement<strong>et</strong> en temps opportun toutes les insuffisances; cepen-4➢ MD-Média n° 18


I n t e r v i e wdant, nous prom<strong>et</strong>tons <strong>de</strong> toujours nous appliquer davantage.Je profite <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te occasion qui m’est offerte pour m’adresser,en particulier, à tout le personnel <strong>de</strong> la Division intendancepour leur dire : « Vous vous sentez parfois frustrés, mais vousavez une noble mission à accomplir : essayez <strong>de</strong> l’honorer, el -le vous honorera.»Quelles sont les mesures d’hygiène prises pour que <strong>de</strong>tels inci<strong>de</strong>nts ne se re p roduisent plus ? Parlez-nous ducontrôle sanitaire <strong>de</strong>s vian<strong>de</strong>s, poissons <strong>et</strong> autres <strong>de</strong>nréespérissables ? Les plats cuisinés sont-ils soumis aucontrôle ?Bien que toutes les dispositions étaient déjà prises <strong>et</strong> suite àc<strong>et</strong>te intoxication alimentaire survenue, nous avons pris lesmesures suivantes :- augmentation du nombre <strong>de</strong> désinfections <strong>et</strong> n<strong>et</strong>toyages généraux<strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s structures qui constituent leComplexe <strong>de</strong> restauration <strong>et</strong> loisirs (CRL);- changement <strong>de</strong> l’ensemble du matériel <strong>de</strong> cuisine qui a étéremplacé par du matériel neuf ; les anciens ustensiles <strong>de</strong> cuisineayant été immédiatement réformés;- un examen <strong>de</strong> santé, pour l’ensemble <strong>de</strong>s agents préposésaux services <strong>de</strong> restauration, a été entrepris au niveau <strong>de</strong> nosinfirmeries <strong>de</strong>s bases;- le vétérinaire, en fonction au niveau <strong>de</strong> la Division intendancea été chargé d’inspecter l’état d’hygiène <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées utiliséespar nos cuisines; y compris la qualité <strong>de</strong>s préparationsc u l i n a i r e s ;- les mé<strong>de</strong>cins ont procédé à plusieurs inspections au niveau<strong>de</strong>s services restauration <strong>et</strong> leurs recommandations ont toutesfait l’obj<strong>et</strong> d’applications immédiates;- l’ensemble <strong>de</strong>s aliments considérés à risques (telles les préparationsà base d’œufs <strong>et</strong> autres) ont été soit supprimées ou,à défaut, leurs utilisations ont été très sévèrement contrôlées(surtout en pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s chaleurs);- les alentours environnants <strong>de</strong>s complexes <strong>de</strong> restauration<strong>et</strong> <strong>de</strong> loisirs ont été n<strong>et</strong>toyés <strong>et</strong> désinfectés avec les produitsd’entr<strong>et</strong>ien adéquats;- <strong>de</strong>s camions frigorifiques, en état neuf, ont été affectés autransport <strong>de</strong>s produits alimentaires <strong>de</strong>stinés aux centres industrielsnord <strong>et</strong> sud <strong>et</strong> ce, avec <strong>de</strong> nouveaux ustensiles <strong>de</strong> cuisine;- nous avons imposé à nos fournisseurs <strong>de</strong> produits carnés(vian<strong>de</strong>s rouges <strong>et</strong> blanches), que leurs livraisons soient préalablementdécoupées par eux dans le but <strong>de</strong> limiter, au maximum,leurs manipulations par notre personnel <strong>de</strong> boucherie.Le personnel a constaté <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> meilleure qualitédurant le ramadhan écoulé <strong>et</strong> cela a même fait l’obj<strong>et</strong>d’une l<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> félicitations <strong>de</strong> la part du directeur régional.Nous espérons tous que c<strong>et</strong>te amélioration n’est pasconjoncturelle...Un certain nombre <strong>de</strong> mesures ont, en eff<strong>et</strong>, été prises durantle <strong>de</strong>rnier mois <strong>de</strong> ramadhan :1. L’embauche d’intendants contractuels d’un excellent niveauprofessionnel, <strong>de</strong> chefs <strong>de</strong> cuisine appartenant, pour laplupart d’entre <strong>de</strong>ux, à <strong>de</strong>s établissements hôteliers nationauxclassés <strong>et</strong> <strong>de</strong> cuisiniers confirmés.Tout ce personnel est venu en appui <strong>et</strong> en complément ànotre personnel organique, connu pour son dévouement durantce mois sacré. Ils ont tous rendu ce résultat possible en fournissantce «plus» attendu <strong>et</strong> marqué par les félicitations <strong>de</strong>Monsieur le directeur régional.2. La secon<strong>de</strong> raison tient sans doute à la très forte sensibilisation<strong>de</strong> notre personnel, particulièrement motivé durant cemois sacré.3. Les approvisionnements ont fonctionné sans aléas maje u r s : nos fournisseurs se sont acquittés <strong>de</strong> leurs obligationscontractuelles, sans failles, envers nous.4. Un train <strong>de</strong> mesures organiques a été initié <strong>et</strong> mis en placepar notre structure intendance <strong>et</strong> approuvé par notreDirection régionale, ce qui a rendu possible l’amélioration <strong>de</strong>la prestation durant ce mois sacré.➤Studios bases 24 Février <strong>et</strong> IraraMD-Média n° 18 ➢5


I n t e r v i e w➤Passons à présent au vol<strong>et</strong> hébergement : quelles sont lescapacités d’accueil <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> la Direction régionale(VIP, cadres, maîtrise, exécution, <strong>et</strong>c.) ?Capacités d’hébergement (base Irara)TypeNombreStudio <strong>de</strong> type «standard» 626Studios doubles 119Chambres en préfabriqué twin 312Chambres en préfabriqué box 161 (*)Chambres <strong>de</strong> type adulith 128Base dite Ex-Sagra 102 (*)Chambres VIP 56Total 1 504(*) en instance <strong>de</strong> réformeLa base <strong>de</strong> vie Irara renferme un total <strong>de</strong> 1 504 chambres,<strong>de</strong>squelles il faut déduire les 263 en instance <strong>de</strong> réforme. Il restedonc 1 241 chambres exploitables.Par chambres exploitables, nous entendons celles dotées <strong>de</strong>toutes les commodités nécessaires, telles que douche, climatisation,réfrigérateur, téléphone, <strong>et</strong>c.Capacités d’hébergement (base 24 Février)TypeNombrePavillons 9Studios 1 200Bâtiments 320 (*)Edil (type VIP) 12Villa VIP 41Chambres en préfabriqué box 457 (*)Total 2 039(*) en instance <strong>de</strong> réformePour la base du 24-Février, le total <strong>de</strong>s chambres est <strong>de</strong> 2 029<strong>et</strong> celles en instance <strong>de</strong> réforme sont au nombre <strong>de</strong> 777; le reliquatest donc <strong>de</strong> 1 262.Réstaurant, base 24 FévrierDans quelles catégories le déficit est-il ressenti <strong>et</strong> y a-t-il<strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s d’extension <strong>de</strong>s capacités d’accueil ?Si nous considérons la situation <strong>de</strong> nos capacités d’hébergement,sous le seul aspect numérique global, il n’y a pas <strong>de</strong> déficità l’heure actuelle. Cela ne sera plus le cas lors <strong>de</strong> la miseà la réforme effective <strong>de</strong>s chambres vétustes.Cependant, d’un point <strong>de</strong> vue «conditions <strong>de</strong> confort», nousadm<strong>et</strong>tons qu’il existe actuellement un déficit en chambres«cadres».Je dois ajouter qu’avec l’introduction <strong>de</strong> la rotation du personnel,en fonction <strong>de</strong> leur système <strong>de</strong> travail respectif (4x4 ou4x3), c<strong>et</strong>te contrainte est partiellement résolue.En relation avec la question précé<strong>de</strong>nte, <strong>de</strong>s cadres seplaignent <strong>de</strong> ne pas disposer <strong>de</strong> chambre allouée. Quellessont les perspectives à ce suj<strong>et</strong>, à court <strong>et</strong> à moyen terme ?Après réception <strong>de</strong> 319 studios durant le premier trimestre1999, l’ensemble du personnel cadre <strong>de</strong> la Direction régionalea été logé dans <strong>de</strong>s studios individuels.Par ailleurs, nous avons connu <strong>de</strong>s recrutements importants<strong>de</strong> cadres durant les années 2000-2001; ce qui fait que le problèmed’hébergement, pour c<strong>et</strong>te catégorie précise <strong>de</strong> personnel,restera encore posé : toujours pas <strong>de</strong> studio individuel affectépour tous, pour quelque temps encore.C<strong>et</strong>te contrainte sera résolue avec la mise en service<strong>de</strong>s studios en cours <strong>de</strong> réalisation à la base du24 Février <strong>et</strong> ceux proj<strong>et</strong>és à la base Irara.Par ailleurs, certains «chal<strong>et</strong>s» sont re l a t i v e m e n tanciens <strong>et</strong> méritent un revamping; y a-t-il un proj<strong>et</strong>dans ce sens, voire leur remplacement par <strong>de</strong>sconstructions en dur ?La structure hébergement a inscrit dans son budg<strong>et</strong> larénovation complète <strong>de</strong>s chal<strong>et</strong>s en question, <strong>et</strong> c<strong>et</strong>teopération est en cours <strong>de</strong> réalisation.Pour le bien-être <strong>de</strong>s agents rési<strong>de</strong>nts sur les bases <strong>de</strong>vie, nous espérons qu’elle sera effectuée dans <strong>de</strong>s délaisraisonnables (les plus courts possibles), afin qu’ilspuissent, enfin, bénéficier du standing qui sied à chacun.Car la rénovation <strong>de</strong>s studios d’habitation sur lesbases <strong>de</strong> vie est l’unique solution à même <strong>de</strong> régler6➢ MD-Média n° 18


I n t e r v i e wtoutes les attentes <strong>de</strong> nos agents rési<strong>de</strong>nts<strong>et</strong> pensionnaires sur base.Quels sont, brièvement, les problèmesd’hébergement rencontrés ?Parmi les problèmes rencontrés parle service hébergement <strong>de</strong> la Divisionintendance, il convient <strong>de</strong> citerquelques contraintes, le plus souventliées à une mauvaise diffusion <strong>de</strong> l’informationsur l’état d’occupation effective<strong>de</strong>s chambres par les rési<strong>de</strong>nts.Pour diverses raisons, la rénovation<strong>de</strong> notre patrimoine, en matière <strong>de</strong> studiosd’hébergement, connaît un r<strong>et</strong>ar<strong>de</strong>t nous pensons que celui-ci est à labase du léger mécontentement (fondé)<strong>de</strong>s agents rési<strong>de</strong>nts.Cela reste d’autant plus justifié pourles studios d’habitation <strong>de</strong> type«cadres» où beaucoup <strong>de</strong> prestationsrestent à parfaire.L’unique solution viable <strong>et</strong> définitiverési<strong>de</strong>, à notre avis, dans l’accélération<strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong>s nouveauxstudios.Il est à signaler que la carence en personnel d’encadremententraîne souvent une rupture (ou une discontinuité) <strong>de</strong> suividans la gestion <strong>de</strong> nos structures d’hébergement <strong>et</strong> <strong>de</strong> restauration.Les bases <strong>de</strong> vie Irara <strong>et</strong> 24 Février sont gérées par vosservices. Y a-t-il <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s en vue <strong>de</strong> confier leur gestionà <strong>de</strong>s sociétés spécialisées (en catering total ou partiel) ? Sioui, pouvez-vous nous en dire plus <strong>et</strong> qu’atten<strong>de</strong>z-vouscomme résultats ?L’importance <strong>et</strong> les avantages structurels du système <strong>de</strong> gestiondit «en full catering» ne sont plus à démontrer.Nous sommes, en eff<strong>et</strong>, parvenus à la conclusion que le cateringconstitue désormais la seule alternative viable au système<strong>de</strong> gestion actuel <strong>et</strong> qu’il est, en outre, le seul en mesure <strong>de</strong>garantir la qualité <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> service dans la mesure oùil responsabilise totalement les futurs partenaires.Par ailleurs, ce créneau particulier est en train <strong>de</strong> s’étoff e rprogressivement puisque nous relevons que <strong>de</strong>s entreprisesprofessionnelles du secteur hôtelier algérien, ainsi que <strong>de</strong>s filialesd’établissements multinationaux, ont élu domicile àH a s s i Messaoud <strong>et</strong> nous proposent régulièrement leurs services.Les références professionnelles fournies par ces entreprisesdénotent qu’elles sont parfaitement aptes à prendre en charge,<strong>et</strong> sans risque, nos activités hôtelières, à moindre frais <strong>et</strong>, surtout,en garantissant la qualité <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> services.Pour notre part, nous pouvons également affirmer que notreréflexion a également mûri, notamment en matière <strong>de</strong> gestionBase Irarasuivant le nouveau mo<strong>de</strong> dit «en fullcatering» qui (je le répète) responsabilisecomplètement nos partenaires àtous les niveaux <strong>de</strong> la prestation hôtelière(approvisionnements, restauration,hébergement) <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’hygiène <strong>de</strong>sbases <strong>de</strong> vie.Abordons à présent un autreaspect <strong>de</strong> vos missions : celui <strong>de</strong>l ’ e n t r<strong>et</strong>ien <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> vie( c h a m b res, routes, éclairage,n<strong>et</strong>toyage, <strong>et</strong>c.). Donnez-nousune idée sur c<strong>et</strong>te activité ?L’entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> vie comporteessentiellement trois vol<strong>et</strong>s,que je distinguerai comme suit :1) Déblaiement <strong>de</strong>s détritus végétaux: c<strong>et</strong>te fonction est assuréepar notre structure «Espaces verts<strong>de</strong>s bases», par ses agentscontractuels <strong>de</strong> la société EHEV-Staouéli, qui se trouve être actuellementnotre partenaire presta t a i r e .2) Récolte <strong>de</strong>s ordures ménagères <strong>de</strong>s cuisines : quisont acheminées par le personnel <strong>de</strong> restauration jusqu’auxniches réservées à c<strong>et</strong> usage.3) N<strong>et</strong>toyage <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts <strong>et</strong> gestion<strong>de</strong>s buan<strong>de</strong>ries <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux bases <strong>de</strong> vie : c<strong>et</strong>te fonctionest assurée par le personnel femmes <strong>de</strong> chambres <strong>et</strong>cabiniers <strong>de</strong> l’entreprise relevant <strong>de</strong>s entreprises prestatairescontractuellement liées avec nous.Les vol<strong>et</strong>s «routes» <strong>et</strong> «éclairage» incombent auxservices habilités <strong>de</strong> la Direction logistique <strong>de</strong> notreDirection régionale.Dans ce contexte, vous avez en charge leur embellissementpar la mise en valeur <strong>de</strong>s espaces vert s .Quelle est l’importance <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers ?Parlez-nous plus part i c u l i è rement <strong>de</strong> la pépinière ,<strong>de</strong> la ferme ?L’importance <strong>de</strong>s travaux d’embellissement <strong>de</strong>s basesest, à notre niveau, essentielle <strong>et</strong> se justifie par plusieursraisons : ils contribuent à donner à nos bases <strong>de</strong>vie un aspect n<strong>et</strong>, propre <strong>et</strong> agréable; ce qui est indispensableà l’agrément du cadre <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> nos rési<strong>de</strong> n t s .Nous rappelons que pour l’essentiel ces travauxconsistent en :* la réalisation <strong>de</strong> mur<strong>et</strong>s;* le dallage <strong>de</strong>s trottoirs;* la rénovation <strong>de</strong> la casca<strong>de</strong>;* la réalisation d’aires <strong>de</strong> jeux <strong>et</strong> <strong>de</strong> repos, <strong>et</strong>c.Comme vous l’avez souligné, notre structure gère➤MD-Média n° 18 ➢7


I n t e r v i e w➤ e ffectivement <strong>de</strong>ux fermes, implantéesau sein <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> vie Irara<strong>et</strong> 24 Février, dotées d’un parc animalierdiversifié constitué <strong>de</strong> :Ovins 500Bovins 150Camélidés 5Equidés 10Diverses volaillesSur les 150 vaches, 50 sont laitières <strong>et</strong>produisent environ 500 litres <strong>de</strong> lait/jour,qui sont servis au p<strong>et</strong>it déjeuner <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts.A cela, il faut ajouter un mini-zoo, à labase du 24-Février, <strong>et</strong> où coexistent <strong>de</strong>slamas, autruches, singes, mouflons,cerfs, daims <strong>et</strong> autres animaux à caractèreattractif.Ces fermes <strong>et</strong> le zoo ont toujours faitla fierté <strong>de</strong> nos bases rési<strong>de</strong>ntielles <strong>et</strong>sont gran<strong>de</strong>ment appréciées par lesagents <strong>et</strong> par les familles <strong>de</strong> nos travailleursrési<strong>de</strong>nts à Hassi Messaoud, ainsi que par les visiteursoccasionnels.Toutes les activités que nous venons <strong>de</strong> voir sont-elles assuréespar du personnel pro p re ou sont-elles sous-traitées ?Dans ce <strong>de</strong>rnier cas, dans quels domaines, comment <strong>et</strong> selonquel pourcentage ?Pour répondre à votre interrogation, voici un tableau présentantles intervenants à la Division intendance.Personnel intendanceActivité Sonatrach ContractuelRestauration 193 236Hébergement 52 131Entr<strong>et</strong>ien espaces verts 35 250Total 280 617Taux 35 % 65 %Vous constaterez une n<strong>et</strong>te faiblesse <strong>de</strong>nos effectifs organiques, puisqu’ils ne représententque 35 % du total.Par conséquent, les effectifs contractuels(sous forme <strong>de</strong> mise à disposition <strong>de</strong> personnel),toutes activités confondues, sont<strong>de</strong>venus majoritaires; ce qui risquerad’entraîner <strong>de</strong> sérieuses contraintes auniveau <strong>de</strong> leur supervision, si ce vol<strong>et</strong>n’est pas pris en charge à court terme.A ce titre, nous sommes d’avis que la solutiondéfinitive à c<strong>et</strong>te contrainte découlera<strong>de</strong> la mise en place graduelled’un système <strong>de</strong> gestion hôtelière “enfull catering”, qui aura le mérite <strong>de</strong> responsabilisercomplètement les futursprestataires.Quelle est la taille <strong>de</strong> votre effectif permanent?Comme je viens <strong>de</strong> le mentionner, l’effectiforganique permanent est <strong>de</strong> 280agents, répartis comme suit :Exécution 202Maîtrise 63Cadres 15Ce nombre est-il suffisant ? Sinon, à quels niveaux <strong>de</strong>qualification ressentez-vous un déficit ?Ce nombre n’est pas suffisant; car il s’agit d’un effectif encontinuelle décroissance <strong>de</strong>puis 1992, date <strong>de</strong>s signature dupremier contrat <strong>de</strong> mise à disposition <strong>de</strong> personnel.Ce déficit est particulièrement ressenti au niveau <strong>de</strong>s fonctions<strong>de</strong> cadres, <strong>de</strong> chefs <strong>de</strong> service <strong>et</strong>, surtout, <strong>de</strong> supervisionqui est la clef <strong>de</strong> voûte <strong>de</strong>s futurs contrats gérés suivant la formule<strong>de</strong> full catering .Y a-t-il un point particulier que vous souhaiteriez traiter?Au niveau <strong>de</strong> la structure intendance, le vol<strong>et</strong> formation accuseun r<strong>et</strong>ard certain ; surtout dans son aspect «remise à niveauprofessionnelle» du personnel <strong>de</strong> nos services restauration<strong>et</strong> hébergement.L’actualisation <strong>de</strong> leurs connaissances techniques professionnelles<strong>et</strong> la maîtrise <strong>de</strong>s nouveaux concepts <strong>de</strong> travailconstituent pourtant une exigence incontournable, pour mieuxappréhen<strong>de</strong>r tous les vol<strong>et</strong>s <strong>de</strong> la prestation <strong>de</strong> services.Il convient, toutefois, <strong>de</strong> signaler que notre personnel – dontune majorité <strong>de</strong> cadres – a bénéficié d’un séminaire inhérent àl’hygiène <strong>et</strong> à la sécurité alimentaire.Pour conclure, le mot <strong>de</strong> la fin…Je vous remercie <strong>de</strong> m’avoir permis <strong>de</strong> donner ce mo<strong>de</strong>steaperçu <strong>de</strong> notre structure Intendance ainsi que <strong>de</strong> m’entr<strong>et</strong>eniravec vous <strong>de</strong> ses principales contraintes.8➢ MD-Média n° 18


L'ANNEE 2001par les chiffres <strong>et</strong> en brefSynthèse <strong>de</strong>s réalisations <strong>et</strong> <strong>de</strong>s principaux faits marquants <strong>de</strong> l'année 2001 dans lesdifférents domaines d'activités <strong>de</strong> la direction régionale <strong>de</strong> Hassi Messaoud.Activité engineering <strong>et</strong> production1. FORAGE1.1 Forage en un<strong>de</strong>rbalanceRéalisation du premier forage en un<strong>de</strong>rbalancesur le champ <strong>de</strong> Hassi-Messaou<strong>de</strong>n septembre sur le puits OMO 243 (la phase6" a été réalisée en 21 heures pour 93 m<strong>de</strong> réservoir).1.2 Logging- Réalisation du premier profil sismiquevertical imagé avec offs<strong>et</strong> sur un puits secOMM 702 pour déterminer la zone favorable<strong>de</strong> drainage en vue <strong>de</strong> la reprise <strong>de</strong>puits en short radius.- Perforation <strong>de</strong> 227 m <strong>de</strong> drain en un seulrun dans le puits horizontal MDZ 538 enTCP <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 600 m <strong>de</strong> longueur.- Enregistrement <strong>de</strong> tous les logs <strong>de</strong> fin <strong>de</strong>trou <strong>de</strong>s puits horizontaux en une seule<strong>de</strong>scente avec Schlumberger <strong>et</strong> Baker Atlas(gain <strong>de</strong> 36 heures).2. SHORT RADIUS21 puits ont été repris en short radius,dont 6 en double drain.Amélioration <strong>de</strong>s performances <strong>de</strong>s opérationsshort radius :- réduction du nombre d'outils par drain- réduction <strong>de</strong> la durée totale <strong>de</strong> réalisation<strong>de</strong> 400 m <strong>de</strong> drain à 15 jours- gain <strong>de</strong> production par puits <strong>de</strong>8,49 m 3 /h.3. WORK OVER3.1 Réalisations88 puits ont été terminés sur les différentschamps <strong>de</strong> la direction régionale <strong>de</strong> HassiMessaoud, ce qui représente un écart positif<strong>de</strong> 12 puits par rapport à l'année 2000.Work over par champHMD N HMD S Mesdar El-Borma35 30 5 183.2 Moyens mis en œuvre14 appareils ont été mis en œuvre, totalisant131,27 mois-appareil. Le nombre d'appareilséquivalent en activité à plein tempsest, par conséquent, <strong>de</strong> 10,94 (10,36 pourl'année 2000).3.3 PerformancesSur 80 % <strong>de</strong>s réalisations, sans tenircompte <strong>de</strong>s logs work over, la duréemoyenne d'un work-over est <strong>de</strong>venue <strong>de</strong>39,90 jours/puits (contre 44,77 jours pourl'année 2000).4. SNUBBING4.1 Réalisations207 opérations snubbing ont été réalisées,soit un déficit <strong>de</strong> 31 par rapport à l'année2000.Snubbings par champHMD N HMD S Mesdar100 106 14.2 PerformancesLa durée moyenne <strong>de</strong> réalisation d'uneopération snubbing a été <strong>de</strong> 15 jours/puits.5. FRACTURATIONS HYDRAULIQUES24 opérations <strong>de</strong> fracturations ont été réaliséesavec succès.6. NOUVELLES TECHNOLOGIES- Systématisation <strong>de</strong>s <strong>de</strong>scentes liners4"1/2 (préperforés) dans tous les drains horizontauxen short radius avec isolation <strong>de</strong>szones indésirables (argile <strong>et</strong> zone à gaz).C<strong>et</strong>te technique a permis d'éliminer unephase <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong>s doubles drains(économie d'environ 20 .000 US $).- Mise en place <strong>de</strong> techniques <strong>de</strong> forageen slim hole 4" 1/8 <strong>et</strong> 3" 3/4 à travers un liner5" afin <strong>de</strong> surmonter <strong>de</strong>s problèmes dutrias boue lour<strong>de</strong> (puits OML 31...).- Premier essai <strong>de</strong> CoilFrac <strong>et</strong> performancemondiale en profon<strong>de</strong>ur (puits OML 843); ledébit est passé <strong>de</strong> 5 à 15 m 3 / h e u r e .- Maîtrise <strong>de</strong> l'acidification sélective avecpacker gonflable (puits OMN 601).7. MISE EN ŒUVRE DE LA TELEMETRIE- Nombre d'installations posées :648 RTU- Nombre d'installations exploitables :405 (soit 63 %)- Nombre <strong>de</strong> puits suivis par télémétrie<strong>et</strong> non visités par la surveillance :150 (soit 37 %).- Etu<strong>de</strong> <strong>et</strong> mise en place d'une vision nouvellesur la fonction mesure.8. TRAITEMENT CHIMIQUE DE L'EAU DELAVAGEDémarrage <strong>de</strong>s 12 stations (suivies par télémétrieà partir <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> contrôle EP<strong>et</strong> par 2 micro-ordinateurs au niveau du laboratoire),perm<strong>et</strong>tant un suivi rigoureux,<strong>et</strong> en temps réel, <strong>de</strong> tous les paramètres <strong>de</strong>traitement.9. RACCORDEMENT DES CHAMPS HDZET HTFMise en production <strong>de</strong> 2 champs périphériquesHassi-Dzaabat (HDZ) <strong>et</strong> Hassi-Tarfa (HTF) par le raccor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> 3 puitsau centre satellite W2A du champ <strong>de</strong> HassiMessaoud.10. RECAPITULATIF DES PRINCIPALES REALISATIONSOpérations sur puits, champ <strong>de</strong> Hassi Messaoud :Activités Opérations Ecarts Taux <strong>de</strong>Prévues Réalisées réalisationWork-over 60 65 + 5 108Snubbing 202 207 + 5 102Complétions 31 26 - 5 84Fracturations 20 24 + 4 120Acidifications 45 53 + 8 118Démarrages à l'azote 275 239 - 36 87Wire-line 4 700 5 075 + 375 108Well testing 1 755 1 909 + 154 109Opérations sur puits, région <strong>de</strong> Hassi Messaoud (+ secteurs Mesdar <strong>et</strong> El Borma) :Activités Opérations Ecarts Taux <strong>de</strong>Prévues Réalisées réalisationWork over 64 88 + 24 137Snubbing 202 207 + 5 102Complétions 31 30 - 1 99Fracturations 20 24 + 4 120Acidifications 49 56 + 7 114Démarrages à l'azote 277 239 - 38 86Wire-line 5 005 5 409 + 404 108Well testing 1 787 1 935 + 148 108 ➤MD-Média n° 18 ➢9


L'ANNEE 2001➤Activité d’exploitation1. REALISATIONS1999 2000 2001Injection gaz (10^3Stdm3) 14 023 659 14 421 355 18 561 628Injection eau (m3) 11 402 987 11 439 320 11 603 500GPL1 / GPL2 / CINA 1999 2000 2001GPL (tonnes) 2 067 392 2 055 597 2 115 069Con<strong>de</strong>nsat (tonnes) 614 459 616 657 595 858(10^3Stdm3) Gaz produit Gaz torché Taux torché1999 14 756 818 1 191 908 8,08 %2000 15 335 659 1 451 125 9,46 %2001 16 204 344 661 305 4,08 %Raffineries RHM1 <strong>et</strong> 2 1999 2000 2001Gas-oil (tonnes) 408 835 382 555 448 426J<strong>et</strong> A1 (tonnes) 48 990 46 788 46 976Essence normale (tonnes) 74 968 74 942 77 030Essence super (tonnes) 14 748 15 371 18 6221999 2000 2001Réception brut n<strong>et</strong>te (t) 18 115 000 18 713 131 18 206 5592. COMMENTAIRESLa réinjection <strong>de</strong> gaz constitue un record(augmentation <strong>de</strong> 30 % par rapport à l'année2001).3. PRINCIPAUX FAITS MARQUANTS- Mise en service d'un nouveau bac <strong>de</strong>stockage RD4- Arrêt du manifold E1C pendant 21 jourspour changement séparateurs colmatéspar les sulfates <strong>de</strong> barium (BaS04).- Arrêt <strong>de</strong> l'unité GPL1 pour révision décennale.- Arrêt général <strong>de</strong> l'unité GPL2 pendant 20jours pour révision triennale, train n°3 <strong>et</strong> 15jours pour la réfection du réseau torche.- Réinstrumentation <strong>de</strong>s stations <strong>de</strong> compressionSC3, SC4, SC5 <strong>et</strong> SC6 <strong>et</strong> installationdu DCS.- Régénération du catalyseur <strong>de</strong>s unités<strong>de</strong> prétraitement <strong>et</strong> <strong>de</strong> réforming <strong>de</strong> la raffinerieRHM2, par les moyens propres <strong>de</strong> larégion <strong>et</strong> dans les temps.- Lancement <strong>de</strong> la réalisation d'un nouveaupipe 20" d'expédition <strong>de</strong> brut du CINAvers Haoud El-Hamra.- Réalisation <strong>de</strong> 4 nouveaux bacs <strong>de</strong> stockage<strong>de</strong> brut à toit flottant (capacité unitaire<strong>de</strong> 8 000 m 3 ) au CINA.4. RECEPTION DE NOUVEAUX PROJETS4.1 CIS- Mise en service <strong>de</strong> l'unité <strong>de</strong> traitement<strong>de</strong>s eaux huileuses en juin <strong>et</strong> son raccor<strong>de</strong>mentà E2A.- Mise en service <strong>de</strong> la nouvelle sous-stationélectrique "E" en juill<strong>et</strong>.4.2 CINA- Mise en service <strong>de</strong> l'unité <strong>de</strong> traitement<strong>de</strong>s eaux huileuses <strong>et</strong> son raccor<strong>de</strong>ment àOMP5.- Installation d'un nouveau séparateur àOMN77.Activité maintenanceLes principales réalisations se résumenten :1. Préparation pour la mise en place <strong>de</strong>la Gestion électronique <strong>de</strong> l'information<strong>et</strong> <strong>de</strong>s documents existants (GEID) pour laréduction du volume <strong>de</strong>s archives <strong>et</strong> faciliterla recherche <strong>de</strong> documents <strong>de</strong> mainte n a n c e .2. Préparation pour la mise en œuvre d'unplan <strong>de</strong> management <strong>de</strong> qualité à la directionmaintenance, en vue <strong>de</strong> certifier sonsystème <strong>de</strong> qualité <strong>et</strong> ce, en conformitéavec les exigences <strong>de</strong> la norme ISO9001/2000.3. Etablissement <strong>de</strong> procédures <strong>et</strong> checklists<strong>de</strong> révision , en prévision <strong>de</strong> la mise enplace du système qualité.4. Migration <strong>de</strong> la banque <strong>de</strong> données dulogiciel Champs <strong>de</strong> GMAO (Gestion <strong>de</strong> lamaintenance assistée par ordinateur) ausystème Rapier MP5 à travers l'installationd'une plateforme <strong>de</strong> test.5. Grands travaux réalisés :- MI: 8- CI: 10- HGPI: 02- RG: 19- RP 7- APG: 313 dont 225 inspections <strong>et</strong>88 réépreuvesActivité <strong>de</strong>s travaux neufsDans le cadre <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s d'investissements,les principales réalisations sont :1. Raccor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> 30 nouveaux puitsproducteurs, pour une longueur totale <strong>de</strong>46 000 m <strong>de</strong> pipe;2. réalisation <strong>de</strong>s plateformes <strong>et</strong> montage<strong>de</strong> 9 nouveaux manifolds d'huile surchamp;3. extension <strong>de</strong>s collecteurs d'huile pourune longueur totale <strong>de</strong> 27 500 m;4. extension du réseau d'eau traitée surune longueur totale <strong>de</strong> 14 000 m;5. extension du réseau injection gaz HPpar :- la pose <strong>de</strong> 17 000 m <strong>de</strong> pipe HP, en diamètre10", 6" <strong>et</strong> 4" en enterré;- la préfabrication <strong>et</strong> le montage <strong>de</strong> 4 manifolds;- la préfabrication <strong>de</strong>s installations <strong>de</strong> surface,le montage <strong>et</strong> le raccor<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>7 puits injecteurs;La mise en service <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssertes 10" HP apermis d'augmenter la capacité <strong>de</strong> réinjectionà plus <strong>de</strong> 55 millions <strong>de</strong> Sm 3 /jour;6. extension du réseau gas-lift par :- la pose <strong>de</strong> 29 000 m <strong>de</strong> pipe 2" ene n t e r r é ;- la pose <strong>de</strong> 13 700 m <strong>de</strong> pipe 4" ene n t e r r é ;- la préfabrication, le montage <strong>et</strong> le raccor<strong>de</strong>ment<strong>de</strong> 10 installations <strong>de</strong> surface;7. finalisation <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> démarrage<strong>et</strong> mise en service <strong>de</strong>s stations d'injection<strong>de</strong> produits chimiques (protection <strong>de</strong>spipes <strong>et</strong> optimisation <strong>de</strong> la consommation<strong>de</strong>s produits chimiques par le suivi, entemps réel, <strong>de</strong>s quantités <strong>de</strong> produits injectées);8. Mise en production <strong>de</strong>s 2 champs périphériquesHDZ <strong>et</strong> HTF <strong>et</strong> le raccor<strong>de</strong>ment<strong>de</strong> 3 puits au satellite W2A ont nécessité :- la préfabrication <strong>et</strong> le montage <strong>de</strong> 2 installations<strong>de</strong> surface, la pose <strong>de</strong> 21 700 m<strong>de</strong> pipe 8" <strong>et</strong> 4 000 m <strong>de</strong> pipe 4" avec la réalisationd'une piste <strong>de</strong> 23 400 m pour l'accèsaux puits HTF1 <strong>et</strong> HTFN110 ➢ MD-Média n° 18


par les chiffres <strong>et</strong> en bref- la préfabrication <strong>et</strong> le montage d'uneinstallation <strong>de</strong> surface, la pose <strong>de</strong> 21 650 m<strong>de</strong> pipe 6" <strong>et</strong> la réalisation d'une piste <strong>de</strong>23 600 m pour l'accès au puits HDZ2.Activité logistiqueDurant l'année 2001, les principaux proj<strong>et</strong>sréceptionnés ont été :1. Centre <strong>de</strong> formation professionnelle,d'une surface totale <strong>de</strong> 2 800 m 2 , il est composé<strong>de</strong>s blocs :- pédagogique (RDC + un étage) <strong>de</strong> 201 m 2 ;- infirmerie <strong>et</strong> loge pour gardien <strong>de</strong> 23 m 2 ;- ateliers (RDC + un étage) <strong>de</strong> 550 m 2 .2. Base <strong>de</strong> vie du 24-Février :- réalisation <strong>de</strong> blocs d'habitations( 3 0 0 studios, troisième tranche) <strong>de</strong> 6, 4 <strong>et</strong>3 chambres <strong>de</strong> 18 m 2 chacune;- forage d'un puits d'eau sénonien.3. Au secteur d'El-Gassi : éclairages d'unterrain polyvalent équipé <strong>de</strong> 6 mats <strong>de</strong>1 0 m <strong>et</strong> <strong>de</strong> projecteurs ainsi que d'un terrain<strong>de</strong> football équipé <strong>de</strong> 4 mats <strong>de</strong> 16 m<strong>et</strong> <strong>de</strong> projecteurs.4. Au secteur d'El-Borma :- clôture du centre <strong>de</strong> productionpar la réalisation d'une clôture d'unelongueur <strong>de</strong> 2,5 km en panneaux métalliques,d'une piste <strong>de</strong> ron<strong>de</strong>, <strong>de</strong> 4guérites <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'éclairage périphéri q u e ;- base <strong>de</strong> vie <strong>et</strong> bourbier par la réalisationd'une clôture d'une longueur<strong>de</strong> 1,4 km en panneaux métalliques,d'une piste <strong>de</strong> ron<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'éclairagepériphérique.Ressources humaines1. LES EFFECTIFSLes effectifs inscrits sont passés <strong>de</strong> 4 314 en 2000 à 4 338 agents en 2001. Les effectifs théoriques sont <strong>de</strong> 4 512 pour un effectifopérationnel <strong>de</strong> 4 289.Evolution <strong>de</strong>s effectifs1999 2000 2001Inscrits 4 231 4 314 4 338Opérationnels 4 139 4 248 4 289Temporaires 684 770 691Evolution <strong>de</strong>s effectifs inscrits1999 2000 2001Cadres 887 989 1025Maîtrise 2 067 2 149 2 199Exécution 1 277 1 176 1 114Total 4 231 4 314 4 338L'effectif féminin est passé <strong>de</strong> 33 agents en 2000 à 29 en 2001, soit une diminution <strong>de</strong> 4 personnes. Sa répartition est comme suit :22 cadres soit 76 %5 maîtrise soit 17 %2 exécution soit 7 %2. TURN OVERLes départs en r<strong>et</strong>raite (normale <strong>et</strong> anticipée) représentent une part importante du turn over.Nature mouvement 1999 2000 2001R<strong>et</strong>raite 72 42 70R<strong>et</strong>raite anticipée 1 13Démission 4 4 2Licenciement 9 9 9Décès 7 7 4Mutation 22 16 21Total 114 79 119Taux du turn over 2,69 1,89 2,763. LA FORMATION DU PERSONNELEvolution <strong>de</strong> la formation du personnel1999 2000 2001Agents H/mois Agents H/mois Agents H/moisCadres 886 396 956 383 1 330 555Maîtrise 1 039 616 1 009 546 926 300Exécution 273 406 162 210 218 649Total 2 198 1 418 2 127 1 139 2 474 1 5044. FAITS MARQUANTS- Mise en place d'une cellule «ingénierie <strong>de</strong> la formation», composée <strong>de</strong> 5 ingénieurs, avec comme objectifs : l'i<strong>de</strong>ntification <strong>et</strong>l'analyse <strong>de</strong>s besoins ainsi que la conception <strong>et</strong> l'élaboration <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> formation.- Assainissement <strong>de</strong> l'IEP, action qui a touché plus <strong>de</strong> 3 000 agents <strong>de</strong> la direction régionale.- Mise en place d'une banque <strong>de</strong> données pour la gestion du personnel détaché auprès <strong>de</strong>s associations.- Cycle <strong>de</strong> rencontres avec les ingénieurs nouvellement recrutés, pour passer en revue tous les problèmes rencontrés par eux.- Alimentation du site Intran<strong>et</strong> <strong>de</strong> la direction régionale en textes à caractère réglementaire, procédures <strong>de</strong> gestion, consignes <strong>de</strong>sécurité <strong>et</strong> toute information utile (annuaires téléphoniques, adresses, <strong>et</strong>c.).MD-Média n° 18 ➢11


T e c h n i q u e sPremière opération <strong>de</strong> CoilFRAC à Hassi MessaoudRecord mondial en profon<strong>de</strong>urBachir BEN AMORDirecteur Engineering <strong>et</strong>ProductionDanny JimenezDowell-SchlumbergerI n t ro d u c t i o nUne opération CoilFRAC aété réalisée le 28 octobre 2001 surle puits OMP843 du champ <strong>de</strong>Hassi Messaoud. Un total <strong>de</strong> 10tonnes d’agents <strong>de</strong> soutènement(billes 20/40) furent placées dansla formation. Tous les tubages ontété isolés avec 3 994 m <strong>de</strong> coiledtubing 23/8 <strong>et</strong> un packer au fond, qui était capable <strong>de</strong>supporter une pression différentielle <strong>de</strong> 620 k g f / c m 2avec un débit <strong>de</strong> 1 400 l/min. <strong>de</strong> flui<strong>de</strong> <strong>de</strong> transport.L’opportunité d’introduire le CoilFRAC enAlgérie était justifiée par <strong>de</strong>s économies importantesen termes d’appareils <strong>et</strong> <strong>de</strong> production différée pourles puits en attente d’un work-over pour réparer lesannulaires en communication, puisque c<strong>et</strong>te techniquefournit l’isolation du tubing <strong>et</strong> du casing.CoilFRAC est une technologie utilisée aux Etat-Unis, au Canada, au Mexique, en Norvège, auVenezuela, en Indonésie <strong>et</strong> en Argentine, <strong>et</strong> aujourd’huien Algérie. L’opération sur OMP843 est considéréecomme une première mondiale en termes <strong>de</strong>performance, puisque c’est la première fois qu’unpuits est fracturé au CoilFRAC à celle cote( 3 2 5 5 m ) .P o u rquoi le CoilFRACDans le passé, plusieurs puits potentiellement stimulablespar fracturation hydraulique sont diff é r é spour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> communication <strong>de</strong>s annulaires.Plusieurs paramètres entraient en jeu pour réaliserc<strong>et</strong>te opération : la disponibilité d’un appareil <strong>de</strong>w o r k - o v e r, l’équipement nécessairepour la recomplétion <strong>et</strong> lecoût <strong>de</strong> l’opération <strong>de</strong> fracturationelle-même.C<strong>et</strong>te technique d’isolation dutubing/casing au CoilFRACs’avère efficace <strong>et</strong> pourrait êtreune solution à nos problèmes <strong>et</strong>nous éviter :- le désagrément <strong>de</strong> différer laproduction <strong>de</strong>s puits candidats àune stimulation;- certains work-over;- le surcoût <strong>de</strong>s opérations.Nous envisageons d’étendrel’utilisation du CoilFRAC auxstimulations sélectives en traitantplusieurs zones d’intérêt (diff é r e n t sdrains) faisant ainsi plusieurs fracturations.Ceci nécessiterait uneopération supplémentaire pourl’élimination <strong>de</strong>s sièges. Une étu<strong>de</strong>est en cours pour sélectionner <strong>et</strong>définir la faisabilité <strong>de</strong>s bons candi d a t s .Record mondial dans c<strong>et</strong>te techniqueLe premier essai <strong>de</strong> fracturation au CoilFRAC aété tenté en 1992 en Alaska où le flui<strong>de</strong> <strong>de</strong> traitementa été pompé à travers un Coiled tubing 23/8 suspendu.Ce n’est qu’en 1997 que la première opération auralieu au Canada. Depuis lors, c<strong>et</strong>te technique s’estrépandue à travers le mon<strong>de</strong>.La première opération CoilFRAC au Canada futréalisée à 239 m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur. Celle réalisée parSonatrach à Hassi Messaoud, sur OMP843, fut à3 250 m, soit à une profon<strong>de</strong>ur jamais atteinte.Ceci démontre l’évolution rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te technique<strong>et</strong> la volonté <strong>de</strong> la Direction régionale <strong>de</strong> HassiMessaoud dans l’application <strong>et</strong> le développement <strong>de</strong>stechniques nouvelles dans le domaine pétrolier. Aprèsc<strong>et</strong>te performance, c<strong>et</strong>te technique sera appliquée nonseulement en Algérie, mais bien d’autres pays profiteront<strong>de</strong> l’expérience.Equipements <strong>de</strong> CoilFRAC en AlgérieL'équipement utilisé sur OMP843 peut être décritcomme suit :- 3 pompes <strong>de</strong> fracturation : pour réaliser le traitement<strong>de</strong> la Frac à travers le coiltubing(CT). Les pertes <strong>de</strong>c h a rges réduisent la puissancemécanique requise.- 1 PCM (mélangeur <strong>de</strong> précisionen continu).- 1 POD Blen<strong>de</strong>r (mixeur à <strong>de</strong>nsitéoptimale programmable).- 1 Sand Chief.- 1 unité <strong>de</strong> CT capable <strong>de</strong> manipulerle tubing 23/8 à <strong>de</strong>s profon<strong>de</strong>urstrès importantes.- 3 994 m <strong>de</strong> tubing 23/8 résistantà 12 000 psi.- 1 Packer <strong>de</strong> fond. Il fut spécialementfabriqué pour tenir à <strong>de</strong>s12 ➢ MD-Média n° 18


Te c h n i q u e spressions différentielles <strong>de</strong>1 0 000 psi, 4 000 m <strong>de</strong> profo n d e u r.- Capteurs <strong>de</strong> pression <strong>de</strong>f o n d .L’utilisation <strong>de</strong> ces jaugesa joué un rôle importantdans la bonne exécution <strong>de</strong>l’opération. Après chaque<strong>de</strong>scente, l’analyse <strong>de</strong>s donnéescollectées perm<strong>et</strong>tait lacomparaison <strong>et</strong> les modificationsnécessaires à l’exécutiondu traitement.- Flui<strong>de</strong>s conventionnels.La rhéologie est un facteurimportant contrôlant les débits<strong>de</strong> pompage à travers leC T.- Flui<strong>de</strong>s non conventionnels.Sonatrach a donné sonaccord pour tester le ClearFRACTMII. En comparaison auflui<strong>de</strong> conventionnel (1 400 l/min.), <strong>de</strong>s débits <strong>de</strong> 2 200 l/min.ont été obtenus. Néanmoins l’efficacité du flui<strong>de</strong> n’était pasaussi bonne que prévu. Grâce à ces essais, <strong>de</strong>s recherches sontlancées pour déterminer la meilleure rhéologie nécessaire pourle cas <strong>de</strong> Hassi Messaoud.Exécution <strong>de</strong> l’opérationL’utilisation <strong>de</strong>s capteurs <strong>de</strong> pression <strong>de</strong>fond à mémoire, <strong>de</strong>scendus avec le packer<strong>de</strong> fond, nous a permis <strong>de</strong> comprendre <strong>et</strong> <strong>de</strong>solutionner quelques tentatives infructueuses<strong>de</strong> mise en place <strong>de</strong> l’agent <strong>de</strong> soutènement(Proppant).Durant c<strong>et</strong>te opération, <strong>de</strong>ux nouveauxproduits ont été testés <strong>et</strong> combinés : le packer<strong>de</strong> fond <strong>et</strong> le flui<strong>de</strong> ClearFRACTM(flui<strong>de</strong> idéal pour vaincre les pertes <strong>de</strong>c h a rges).Deux tentatives avecClearFRACTMII n’ont pasdonné l’efficacité nécessairepour continuer le traitementavec ce flui<strong>de</strong>.D’autre part, le packer <strong>de</strong>fond s’est désancré à <strong>de</strong>uxreprises, dû aux conditions<strong>de</strong> fond (cisaillement <strong>de</strong> lagoupille). Grâce aux donnéescollectées, un re-calibrage<strong>et</strong> un réglage <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te<strong>de</strong>rnière furent possible durantl’opération <strong>de</strong> fracturati o n .La fracturation a été réaliséeavec succès le 28 octobre2001. Un total <strong>de</strong> 22 019livres <strong>de</strong> proppant 20/40(CarboPROP) furent pompées,plaçant dans la formation21 464 livres avec concentration <strong>de</strong> fond <strong>de</strong> 3.1 ppa. Ledébit du puits est passé <strong>de</strong> 5 m 3 /h à 15 m 3 / h .Il était important que la rhéologie <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s soit adaptée àl’opération pour éviter les scénarios <strong>de</strong> screen out. Le flui<strong>de</strong><strong>de</strong> transport (X-Link gel) a participé à l’efficacité <strong>de</strong> l’opérati o n .Avenir du CoilFRAC en AlgérieLes applications futures du CoilFRACpeuvent être envisagées non seulement àHassi Messaoud, mais dans d’autreschamps en Algérie. On pourrait citer lesapplications possibles comme suit :- Protection tubing/casing : Généralisation<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te technique à Hassi Messaoud. Ellepeut engendrer <strong>de</strong>s économies importantesà Sonatrach puisque certains work-over neseraient plus nécessaires pour réparer lesfuites dans les tubulaires. Le puits peutêtre fracturé avec la technique CoilFRAC;- Fracturation sélective (Outil Mojave) : Ceci estl’application la plus répandue en CoilFRAC à traversle mon<strong>de</strong>. Elle consiste à utiliser un outil uniqueappelé Mojave I <strong>et</strong> la zone désirée est isolée <strong>et</strong> fractu r é e .C<strong>et</strong>te application ne convient pas pour les puits avecrestrictions (les sièges ne sont pas tolérés) <strong>et</strong> serontéliminées par fraisage. Les résultats <strong>de</strong> productionpeuvent être étonnants puisque chaque zone sera traitéecomme si elle était seule dans le puits.Des programmes optimisés peuvent être préparés <strong>et</strong>réalisés sur le champ <strong>de</strong> Hassi Messaoud avec c<strong>et</strong>tem é t h o d e .CoilFRAC : tra<strong>de</strong> mark of schlumberg e rMD-Média n° 18 ➢13


T e c h n i q u e sCorrosion bactérienne dans l'industrie pétrolièreEtu<strong>de</strong> du bio-film formé par lesbactéries sessilesPar définition, les bactéries sessiles sont <strong>de</strong>s bactéries adhérant à la surface du métal;quant aux planctoniques, ce sont celles que l'on r<strong>et</strong>rouve en solution dans l'eau.M me Houria HAMIANEChimiste principaleDirection Engineering <strong>et</strong>ProductionI n t ro d u c t i o nDans les eaux <strong>de</strong> production contenant une populationbiologique variée, il a été établi, par <strong>de</strong>s travauxen microbiologie, que la plupart <strong>de</strong>s bactériesen milieu aqueux ne sont pas toutes <strong>de</strong> type planctoniquemais se développent dans <strong>de</strong>s zooglées plus oumoins complexes adhérant aux surfaces immerg é e s .Ceci ayant été vérifié dans les systèmes pétroliers(cas du champ <strong>de</strong> Hassi Messaoud).L'examen <strong>de</strong> ces zooglées établi par les microbiologistesa montré que <strong>de</strong>s bactéries sont immerg é e sdans un environnement <strong>de</strong> «polysacchari<strong>de</strong>s anioniques»,dans lequel elles évoluent <strong>et</strong> peuvent engendrer<strong>de</strong> sérieux problèmes <strong>de</strong> corrosion <strong>de</strong> parleur métabolisme.Ces bactéries environnées <strong>de</strong> «glycocalyx» en milieuaqueux ont prouvé qu'elles étaient protégées <strong>de</strong>se ff<strong>et</strong>s bactérici<strong>de</strong>s car ils ne pouvaient pénétrer cemilieu polysaccharidique,ce qui indique que lesconcentrations <strong>de</strong> bactérici<strong>de</strong>sefficaces contre lesbactéries planctoniques nele sont pas obligatoirementvis-à-vis <strong>de</strong>s bactéries «sessi l e s » .B i o - f i l mSa composition est toutun ensemble <strong>de</strong> bactéries oùse r<strong>et</strong>rouvent <strong>de</strong>s bactéries :- aérobies (générales <strong>et</strong>f a c u l t a t i f ) .- anaérobies (sporulantes<strong>et</strong> non sporulantes).F o r m a t i o nL'absorption irréversible<strong>de</strong>s bactéries à la surfaced'un métal passe par plusieursétapes :1. entraînant une corrosion électrochimique;2. sur ce support, les bactéries planctoniques s'absorbent<strong>et</strong> se désorbent, c<strong>et</strong>te phase est appelée «absorptionréversible»;3. du fait <strong>de</strong> l'accumulation progressive du dépôt<strong>et</strong> du développement <strong>de</strong> la population bactérienne,celle-ci entame une phase irréversible d'absorption<strong>et</strong> sécrète, par son métabolisme, une matière <strong>de</strong> produitsorganiques types «polysacchari<strong>de</strong>s à caractèreanionique». Ce type <strong>de</strong> matière est plus ou moins imperméableà un certain nombre <strong>de</strong> bioci<strong>de</strong>s, perméableaux éléments nutritifs solubles tels que K,-Na, SO 24 , PO 4 , <strong>et</strong>c. C<strong>et</strong>te sécrétion saccharidiquepossè<strong>de</strong> un pouvoir adhésif qui favorisera la phase 4 ,à savoir :4. l'attachement <strong>de</strong> tous les autres micro-org a n i s m e sassociés à la bio-corrosion <strong>et</strong> détritus; c<strong>et</strong>te phase est<strong>de</strong> type accéléré par rapport aux phases 2 <strong>et</strong> 3;5. l'obtention d'unfilm <strong>de</strong>nse ainsi quela fossilisation <strong>de</strong>certaines espècesprésentes à la surfacedu film génèrentce que l'on peut appeler«un macrofouling»;site idéal <strong>de</strong>prolifération <strong>de</strong>s bactériesanaérobies.E t u d eexpérimentale <strong>de</strong>l’eau <strong>de</strong> l’AlbienDans le cadre <strong>de</strong> laprotection <strong>de</strong> la corrosionbactérienne<strong>de</strong>s circuits d'eau <strong>de</strong>la nappe albienne <strong>et</strong>du réseau <strong>de</strong> collected'huile du champ <strong>de</strong>Hassi Messaoud, <strong>de</strong>s14 ➢ MD-Média n° 18


Te c h n i q u e stravaux concernant le bio-film formé par <strong>de</strong>s bactéries sessiles,ainsi que l'i<strong>de</strong>ntification d'autres bactéries associées auxsulfato-réductrices <strong>et</strong> qui présentent elles aussi <strong>de</strong>s dépôtsnoirâtres <strong>de</strong> sulfure <strong>de</strong> fer ont fait l'obj<strong>et</strong> d'une étu<strong>de</strong> par le laboratoire<strong>de</strong> la Direction engineering <strong>et</strong> production, en collaborationavec le groupe CECA.Suite à une absorption faite sur une eau prélevée en tête <strong>de</strong>puits producteur d'Albien <strong>et</strong> la nature à laquelle c<strong>et</strong>te mêmeeau crée un dépôt <strong>de</strong> sulfure <strong>de</strong> fer sur les surfaces métalliques(phénomène observé à plusieurs reprises lors <strong>de</strong> l'utilisation <strong>de</strong>l'appareil «CORRDAT» sur le puits MDHA4, <strong>et</strong> après incubationsur milieu BSR (bactéries sulfato-réductrices), le test s'estavéré négatif (-), il a été envisagé <strong>de</strong> prendre d'autres puits producteursd'eau <strong>et</strong> <strong>de</strong> rechercher d'autres bactéries à savoir lesBTR (bactéries thiosulfato-réductrices), vivant en symbioseavec les BSR <strong>et</strong> qui présentent aussi le même dépôt en sulfure<strong>de</strong> fer.Le milieu <strong>de</strong> culture étant différent <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s bactéries sulfato-réductrices,ce qui nous perm<strong>et</strong> à travers leur milieu spécifiqued'envisager <strong>de</strong>s ensemencements avec l'eau <strong>de</strong> l’Albienproduite par les puits : MDHA1, MDHA2 , MDH432.Les résultats enregistrés par le laboratoire sont donnés dansle tableau 1.Milieu BTRMilieu BSRPuits Ensemencement Ensemencement1 2 1 2MDHA1 + - - -MDHA2 + + - -MDH432 - - - -Au vu du film noirâtre formé, on remarque la présence <strong>de</strong>bactéries sessiles sur le circuit d'eau d'Albien, plutôt que lesbactéries planctoniques détectées <strong>et</strong> dénombrées toujours plusfacilement que les sessiles qui, elles, se développent sur les parois<strong>de</strong>s installations, formant un bio-film protecteur.Leur mise en évi<strong>de</strong>nce se fait au moyen d'un appareil «ROB-BINS» (du nom <strong>de</strong> son réalisateur) (voir schéma).Essais sur le puits OMP53Un appareil <strong>de</strong> Robbins a été connecté au collecteur d'eau <strong>de</strong>l'Albien <strong>de</strong> la station OMP53 (station <strong>de</strong> maintien <strong>de</strong> pression)en aval <strong>de</strong>s filtres le 12 avril 1999. Un circuit d'eau a été maintenudans c<strong>et</strong> appareil jusqu'au 3 mai, afin <strong>de</strong> développer unbio-film formé par les bactéries sessiles sur les séries <strong>de</strong> couponsdont il est équipé (<strong>de</strong>s prélèvements <strong>de</strong> coupons ont étée ffectués à intervalles réguliers pendant <strong>de</strong>ux jours afin <strong>de</strong>suivre la formation du bio-film, détection, comptage <strong>de</strong>s BSR<strong>et</strong> <strong>de</strong>s BTR sessiles.Des ensemencements ont également été effectués avec l'eaucirculant dans l'appareil pour i<strong>de</strong>ntifier <strong>et</strong> dénombrer les BSR<strong>et</strong> les BTR planctoniques.Détection <strong>de</strong>s BSR <strong>et</strong> <strong>de</strong>s BTR planctoniques <strong>et</strong> sessilesL'appareil <strong>de</strong> Robbins mis en place le 12 avril 1999 sur lecollecteur du circuit d'injection d'eau <strong>de</strong> l'Albien aval filtre stationOMP53.Nombre <strong>de</strong> bactéries planctoniques dans l'eau <strong>de</strong>l'AlbienContrôle <strong>de</strong>s BSR Planctoniques BTR planctoniques25 <strong>et</strong> 29 avril (flottantes) (flottantes)<strong>et</strong> 3 mai 1999 min : 10 2 min : 10max : >10 6 max : 10 3moyenne : >10 5 moyenne : 10 2Nombre <strong>de</strong> bactéries sessiles sur les couponsTemps d’exposition BSR sessiles BTR sessiles<strong>de</strong>s coupons (sur parois) (sur parois)1 er coupon Non déterminé Min : 1t = 2 jours Max : >10 2(14 avril 1999)2 e coupon Non déterminé Min : 10 2t = 4 jours Max : >10 3(16 avril 1999)3 e coupon Min : 103 Min : 10t = 4 jours Max : >104 Max : >10 2(25 avril 1999)4 e coupon Min : 105 Min : 10 2t = 17 jours Max : >106 Max : >10 3(29 avril 1999)5 e coupon Min : 1 Min : 10 4t = 21 jours Max : >10 Max : >10 5(3 mai 1999)C o n c l u s i o nL'essai avec l’appareil <strong>de</strong> Robbins a confirmé la présence<strong>de</strong> BSR <strong>et</strong> <strong>de</strong> BTR planctoniques <strong>et</strong> sessiles dans l'eau <strong>de</strong>l'Albien à OMP53 en quantités importantes; les risques <strong>de</strong>corrosion <strong>et</strong> d'encrassement sévères <strong>de</strong>s installations par formation<strong>de</strong> dépôt <strong>de</strong> sulfure <strong>de</strong> fer sont donc bien réels.Les eff<strong>et</strong>s <strong>de</strong> contamination bactérienne sont d'ailleurs trèsvisibles à OMP53 où <strong>de</strong>s tronçons d'installation (arrivées <strong>de</strong>spuits) ont dû être changés suite à d'importantes pertes d'épaisseursconduisant à <strong>de</strong>s percements (voir photos).R e c o m m a n d a t i o n s- Allonger la pério<strong>de</strong> d'au moins 45 à 60 jours jusqu'à stabilisationdu bio-film.- Evaluation <strong>de</strong>s bactéries en laboratoire sur les souchesBTR présentes à OMP53, car ce qui est efficace pour les sulfato-réductricesne l'est pas forcément pour les souches BTR.- Faire un essai préliminaire (semi-industriel) sur le site.- Utiliser un milieu sélectif pour les BTR sessiles <strong>et</strong> planctoniquespour leur détection en laboratoire.- Choix d'un bactérici<strong>de</strong> type bio-détergent adapté le plusen amont possible dans la chaîne <strong>de</strong> production; le traitement<strong>de</strong> l'eau paraît indispensable.- Etu<strong>de</strong> économique : coût/efficacité du produit.Etu<strong>de</strong> du couple galvaniqueL'industrie pétrolière, les puits <strong>de</strong> production, les sols quireçoivent les pipelines <strong>de</strong> transport jusqu'aux bacs <strong>de</strong> stockage<strong>de</strong>s produits pétroliers, ainsi que les circuits d'eau <strong>de</strong> refroidissementconstituent un environnement propice à la corrosionbactérienne.➤MD-Média n° 18 ➢15


Te c h n i q u e s➤ Action du couple galvanique Fe-FeS <strong>et</strong> du gaz H2S provoquéepar la présence <strong>de</strong> la bactérie sulfato-réductrice :La bactérie du type BSR est particulièrement active dansles milieux anaérobies <strong>et</strong> ce seront principalement les pipelinesenterrés <strong>et</strong> <strong>de</strong>s installations pétrolières qui en sont touchées.Dans les sols neutres humi<strong>de</strong>s, l'oxygène est l'oxydantnécessaire à la corrosion.Cependant les bactéries sulfato-réductrices sont à même<strong>de</strong> continuer le processus électrochimique par le mécanismepostulé <strong>et</strong> dit <strong>de</strong> «dépolarisation cathodique». Il s'ensuit :- la production du FeS (sulfure <strong>de</strong> Fe);- l'hydrogène sulfuré H 2 S .C'est la production <strong>de</strong> ce film <strong>de</strong> sulfure <strong>de</strong> fer, souventdiscontinu <strong>et</strong> d'apparence noirâtre, qui est la cause <strong>de</strong> l'attaque(souvent bien après que les bactéries aient été détruitespar traitement bioci<strong>de</strong>). La présence <strong>de</strong> ce film discontinuentraîne une corrosion galvanique du substratm é t a l l i q u e .Le gaz H 2 S, qui se dissout dans l'eau, est un aci<strong>de</strong> faible<strong>et</strong> peut provoquer la corrosion fissurante «Sulfurer» ou«Sour», quand la limite élastique <strong>et</strong> la dur<strong>et</strong>é <strong>de</strong> l'acier dépassentcertaines limites connues.Cas <strong>de</strong>s pipelines enterrésDe nombreux efforts ont été dévolus à la lutte contre lacorrosion bactérienne dans les sols agressifs :- utilisation <strong>de</strong> matériaux non métalliques, non corrodibles: comme le PVC, la fibre <strong>de</strong> verre, le polyéthylène,e t c . ;- utilisation <strong>de</strong> la protection cathodique où le critère <strong>de</strong>protection en milieu bactérien <strong>de</strong>vient «-0,95V par rapportà l'électro<strong>de</strong> Cu/CuSO 4 ». A ces valeurs <strong>de</strong> potentiels, lesrisques <strong>de</strong> pénétration <strong>de</strong> l'hydrogène dans le métal <strong>et</strong> <strong>de</strong> safissuration doivent être évalués;- utilisation <strong>de</strong> revêtements divers pouvant incorporer <strong>de</strong>sinhibiteurs ou bioci<strong>de</strong>s;- éviter la croissance bactérienne en empêchant l'accès<strong>de</strong> l'oxygène par un lit <strong>de</strong> gravier <strong>et</strong> <strong>de</strong> sable autour <strong>de</strong>l ' o u v r a g e ;- alcalisation <strong>de</strong> l'environnement par l'utilisation <strong>de</strong> bioci<strong>de</strong>s(en circuit fermé).De nombreuses expériences, faites dans différents laboratoires<strong>de</strong> recherche, rapportent que si, dans un système ioniséaqueux pollué par les bactéries, on mesure le couplegalvanique entre un acier <strong>et</strong> une électro<strong>de</strong> en titane <strong>et</strong> quel’on enregistre la <strong>de</strong>nsité galvanique (MA/m 2 ), on remarqueune évolution anormale.En eff<strong>et</strong>, dans un système donné <strong>et</strong> pour un couple métalliquedonné, il n'y a pas <strong>de</strong> raison électrochimique pour quele potentiel d'électro<strong>de</strong> du métal par rapport à une référencechange (loi <strong>de</strong> Redox); la seule explication rési<strong>de</strong> dans lefait qu'il apparaît à la surface du métal un film modifiant leséchanges ioniques métal/eau.Ceci se vérifie puisque après n<strong>et</strong>toyage <strong>de</strong> la surface dumétal <strong>et</strong> couplé galvaniquement, le potentiel d'électro<strong>de</strong> initialest restauré.C<strong>et</strong>te même observation est faite lorsqu’on accélère fortementla vitesse du flux au contact <strong>de</strong>s électro<strong>de</strong>s.D'autres observations ont montré <strong>de</strong>s différences dans l<strong>et</strong>emps <strong>de</strong> reconstitution du bio-film après un choc bioci<strong>de</strong>,ce qui perm<strong>et</strong>tra, à l'avenir, <strong>de</strong> contrôler l'efficacité <strong>et</strong> <strong>de</strong> déterminerles fréquences du bio-détergent sur le bio-film.R é f é re n c e sS é m i n a i re corrosion ARZEW 1992Wiley <strong>et</strong> Sons «Corrosion marine, cause <strong>et</strong> prévention», 197516 ➢ MD-Média n° 18


T e c h n i q u e sUtilization of nodal analysisOptimizing fluid flow in wellsNodal analysis is a technique used to optimize production or injection systems fromreservoirs to surface separator. Softwares are nowadays used to match actual wellproduction or injection and predict future performances. Hence, the well can bestimulated, fracturated, re-entered, gas-lifted or re-compl<strong>et</strong>ed in the mo<strong>de</strong>l before anycostly job is actually tried.This article just gives a taste of this m<strong>et</strong>hod and itsuse. It investigates how well bottlenecks are diagnosedand how future well performance are being anticipated.Nodal analysis couples reservoir <strong>de</strong>liverability withthe capacity of tubulars to flow including surfacepipes if applicable. A no<strong>de</strong> can be placed either at bottom-holeor at surface <strong>de</strong>pending on the part of thewell to be diagnosed. The results are as reliable as thedata being used.Three packages of data must be available andproperly prepared : PVT data, well data and reservoirdata.Three field cases from Hassi-Messaoud oilfield areinclu<strong>de</strong>d.pressure <strong>de</strong>rivative. This means that this skin is due tothe small perforated height of 20m among 70m of reservoirthickness. A sensitivity with a skin value of 0is shown in fig. 1. It results that the well productioncould double if the well is properly re-perforated. Inthis context, other reservoir consi<strong>de</strong>rations should b<strong>et</strong>aken into account such as proximity of water oilcontact.Fig. 2 shows another case of a newly drilled wellOMN761. With an increasing water cut of 13%, theBrahim ACHIP<strong>et</strong>roleum EngineerDirection Engineering <strong>et</strong>ProductionActual well performance matchingTo mo<strong>de</strong>l what is happening in a well, one has tohave at his disposal a recent reliable well-test with acorresponding flow test. First a pressure gradient calculationhas to be performed in or<strong>de</strong>r to <strong>de</strong>termin<strong>et</strong>he bottom-hole flowing pressure (BHP) given theoil rate, the wellhead pressure (WHP) and the gasoilratio (GOR). Then, using reservoir data, a systemcalculation can be done to match the operating oil ratewhich normally corresponds to the BHP alreadyc a l c u l a t e d .Most of the time, some data changes have to be done<strong>de</strong>pending on the data quality and the engineer’sexperience. Fig. 1 shows a matching case.Problems i<strong>de</strong>ntificationOnce the matching process is over, in-<strong>de</strong>pth investigationmust take place. The well in question mighthave a lifting disability, reservoir problems or not enoughreservoir pressure.In the field case of MD502 (Fig. 1), the skin valueof 9 is quite high. The buildup performed after perforationjob exhibited a partial pen<strong>et</strong>ration effect on the➤MD-Média n° 18 ➢17


Te c h n i q u e s➤ well is uncomfortably producing6.92 m3/h. The mo<strong>de</strong>l shows thatthis well is going to die verysoon.A sensitivity using a gas-liftscenario through a 1”660 concentric(Fig. 3) gives an optimumgas liquid ratio (GLR) of 600m 3 /m 3 . This results in a total productionof 10.87 m 3 /h. It has to bementioned that this well wasdrilled with water-based mud(skin=38).Predicting futureperformancesI t ’s useful to predict future wellperformances based on anticipatedreservoir param<strong>et</strong>ers. Mostparam<strong>et</strong>ers that are subject tochange are <strong>de</strong>clining reservoirpressure, near well-bore damage,<strong>et</strong>c.Fig.4 shows a case example ofOMJ223. This well was re-enteredin June 2000. The well productionhas <strong>de</strong>creased very signifi c a n t l y. This is due mainly torapid reservoir pressure <strong>de</strong>cline(isolated well) and probably welllength shrinkage (open horizontal).The pressure <strong>de</strong>cline will notchange slope till the reservoirreaches the bubble point (150kg/cm≈).Right now, gas-lift is necessaryto keep the well flowing and atmuch b<strong>et</strong>ter rate. The well couldmake 15 m 3 /h for a current optimumGOR of 500 m 3 / m 3 (Fig. 5).D i fficulties associated withnodal analysisChallenges arise when it comesto non-conventional systems,special compl<strong>et</strong>ions or complexreservoir fluid flow where it becomes<strong>de</strong>feating to mathematically<strong>de</strong>al with physics.Available analytical solutionsand computer programs do notproperly mo<strong>de</strong>l multilateral compl<strong>et</strong>ions,multiphase flow or multilayer formations.18 ➢ MD-Média n° 18


T e c h n i q u e sExploitation du champ <strong>de</strong> Hassi MessaoudRéhabilitation <strong>de</strong>s pipesabandonnésDans le cadre <strong>de</strong> l’opération <strong>de</strong> l'enlèvement <strong>de</strong>s pipes abandonnés au niveau du champpétrolier <strong>de</strong> Hassi Messaoud, il s'est avéré utile <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en place un plan <strong>de</strong>valorisation <strong>de</strong>s pipes récupérés par une opération <strong>de</strong> réhabilitation.L'opération <strong>de</strong> réhabilitation doit répondre aux attentes<strong>de</strong> :- faisabilité technique;- intérêt économique.I. Faisabilité technique <strong>de</strong> l'opérationAfin <strong>de</strong> mener à bon terme c<strong>et</strong>te opération, il seraitnécessaire <strong>de</strong> suivre le plan suivant :A. COLLECTE DES DONNEESUne mise en place d'une banque <strong>de</strong> données concernantles pipes récupérés à travers le champ <strong>de</strong> HassiMessaoud comportant les informations suivantes :- état <strong>de</strong> la structure interne du pipe;- état <strong>de</strong> la couche externe du pipe;- conditions <strong>de</strong> fonctionnement du système <strong>de</strong> protectioncathodique.Ainsi que les informations au suj<strong>et</strong> <strong>de</strong>s conditionsopératoires <strong>de</strong>s canalisations à réfectionner. Ces informationsperm<strong>et</strong>tront <strong>de</strong> prendre une décision sur lestronçons qui pourront être réutilisés.A.1. Etat <strong>de</strong> la structure interne du pipeL'état <strong>de</strong> la structure interne du pipe <strong>de</strong>vrait être prisen considération en premier lieu. Si la structure du pipeest en mauvais état, sa réhabilitation serait ineff i c a c e .Les procédures <strong>de</strong> test pour déterminer l'état <strong>de</strong> lastructure incluent :- l'inspection <strong>de</strong>s pipes par raclage;- le test hydrostatique.Le racleur intelligent (raclage) est un outil d'inspection<strong>de</strong> la ligne qui perm<strong>et</strong> la détection <strong>de</strong>s difformités,défauts, <strong>et</strong> la perte d'épaisseur <strong>de</strong> la paroi interne<strong>de</strong> pipe.Le test hydrostatique révèle tous les points <strong>de</strong> rupturequi peuvent lâcher à une certaine pression.Il ne détectera pas les futurs points d'échecs possibles.C<strong>et</strong>te épreuve est utile pour déterminer la pression<strong>de</strong> service du pipe (information additionnelle surl'état <strong>et</strong> la possibilité <strong>de</strong> son utilisation au futur).A.2. Etat <strong>de</strong> la couche externe du pipePour le cas <strong>de</strong>s collecteurs, la couche externe (revêtement)fournit une résistance à la corrosion externeen agissant comme une barrière entre le pipe <strong>et</strong> lemilieu externe agressif. La réduction du métal encontact avec l'électrolyte réduit l'eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> protectioncathodique, en diminuant ainsi la résistance à la corrosionexterne. La couche <strong>de</strong> revêtement <strong>de</strong>vrait êtreadhérée au pipe.L'arrachement du revêtement peut causer une corrosionlocalisée.L’examen visuel <strong>de</strong> la couche externe perm<strong>et</strong>tra <strong>de</strong>déterminer :- l'arrachement du revêtement;- les défauts externes;- l'adhérence du revêtement.Il existe une autre épreuve pour déterminer l'état durevêtement (étu<strong>de</strong> du voltage du DC).Elle perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> localiser l'existence <strong>et</strong> l'emplacement<strong>de</strong> la détérioration ou le défaut.A.3. Conditions <strong>de</strong> fonctionnement du système <strong>de</strong>protection cathodiqueLe système <strong>de</strong> protection cathodique perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> protégerles pipes enterrés <strong>de</strong> la corrosion externe. Pourla réhabilitation <strong>de</strong>s collecteurs enterrés (qui serontprotégés par CP), il serait indispensable <strong>de</strong> déterminerles conditions <strong>de</strong> fonctionnement (gamme <strong>de</strong> courantadéquate).➤Mokhtar LALLALISce collecte <strong>et</strong> <strong>de</strong>sserteDépartement techniquesproductionDirection engineering <strong>et</strong>productionMD-Média n° 18 ➢19


Te c h n i q u e s➤ La détermination <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> fonctionnementse fait par les tests <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> potentiel à <strong>de</strong>s intervallesproches. C<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> perm<strong>et</strong>tra <strong>de</strong> déterminerl'efficacité <strong>de</strong> la protection cathodique.B. EVALUATION DE L'ETAT DU PIPELes informations recueillies durant les opérations <strong>de</strong>contrôle (pertes d'épaisseur, conditions <strong>de</strong> fonctionnement<strong>et</strong> MAOP) perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> déterminer la fiabilitétechnique <strong>de</strong> l'opération <strong>et</strong> la classification <strong>de</strong>s pipesrécupérés pour leurs utilisations futures. Il est possibled'utiliser ces pipes, selon leur état, pour :- Pipes à recycler (vendus aux entreprises <strong>de</strong> récupération).- Fabrication <strong>de</strong>s supports <strong>de</strong>s nouveaux pipes.- Réseau d'injection d'eau.- Travaux <strong>de</strong> réfection du réseau d'huile.II. Viabilité économique <strong>de</strong> l'opérationLes facteurs à considérer pour déterminer si la réhabilitationest un choix économique incluent :- Le revenu potentiel perdu <strong>et</strong>/ou lesdégâts occasionnés lors <strong>de</strong> la mise enservice du pipe en cas d’échec <strong>de</strong> l'opération<strong>de</strong> réhabilitation.- Le manque à produire en cas <strong>de</strong> réduction<strong>de</strong> la pression <strong>de</strong> service du pipe.- Les coûts <strong>de</strong> la réhabilitation.Ces coûts peuvent paraître très importants,mais ils peuvent être nécessaires<strong>et</strong> moins coûteux par rapport à la pose<strong>de</strong> nouveaux pipes.III. ConclusionLe proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> réhabilitation <strong>de</strong>s pipesabandonnés est d'une importance capitale,étant donné qu'il perm<strong>et</strong>tra <strong>de</strong> :- Faciliter la tâche aux équipes <strong>de</strong> suivi<strong>et</strong> <strong>de</strong> surveillance du réseau <strong>de</strong> collecte.- Faciliter les opérations d'i<strong>de</strong>ntification<strong>de</strong>s pipes.- Eliminer leur interférence sur le système<strong>de</strong> protection cathodique.- Améliorer les rentes <strong>de</strong> l'entreprise encréant <strong>de</strong> nouvelles ressources financières.- Rationaliser les dépenses pour l'acquisition<strong>de</strong>s pipes.- Eviter la rupture <strong>de</strong> stock <strong>de</strong>s pipes.Pour prendre la décision <strong>de</strong> réhabiliter<strong>de</strong>s pipes, il est important d'assemblerautant <strong>de</strong> données que possible surl'état <strong>et</strong> l'i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong> chaque tronçonrécupéré; cela ai<strong>de</strong>ra à déterminerles causes <strong>de</strong> sa détérioration <strong>et</strong> choisirles meilleurs remè<strong>de</strong>s afin <strong>de</strong> minimiserleurs eff<strong>et</strong>s dans l'avenir.20 ➢ MD-Média n° 18


M a i n t e n a n c e i n d u s t r i e l l eUsure <strong>de</strong>s aubes <strong>de</strong>s turbinesUtilisation <strong>de</strong>s combustiblesliqui<strong>de</strong>sUne turbine à gaz peut fonctionner avec <strong>de</strong>s combustibles gazeux, liqui<strong>de</strong>s <strong>et</strong> mêmeparfois soli<strong>de</strong>s (cas rare : charbon-tourbe). Le choix du combustible doit tenir compte duprix <strong>de</strong> l’unité <strong>de</strong> chaleur dégagée par la combustion ainsi que <strong>de</strong>s facilitésd’approvisionnement.L’emploi d’un combustible liqui<strong>de</strong> exige la présenced’une pompe à combustible <strong>et</strong> d'un dispositif d’injectionsous forme <strong>de</strong> fines gouttel<strong>et</strong>tes; c<strong>et</strong>te injectionpeut être mécanique ou pneumatique (au moyend’air comprimé).Inconvénients <strong>de</strong> l'utilisation <strong>de</strong>s combustiblesliqui<strong>de</strong>sCertaines caractéristiques physiques <strong>et</strong> chimiquesd’un combustible liqui<strong>de</strong> provoquent <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s néfastessur la turbine. Citons le cas d’un paramètrephysique très critique : la viscosité. Celle-ci ne doitpas dépasser les seuils min. <strong>et</strong> max. fixés par leconstructeur.Les inconvénients d’une viscosité très élevée ne selimitent pas aux difficultés qui en résultent pour lefonctionnement <strong>de</strong> la pompe à combustible <strong>et</strong> les dispositifsd’alimentation. Une viscosité dépassant la limitefixée par les spécifications peut avoir poure ff<strong>et</strong>s un mauvais allumage, une formation <strong>de</strong> fuméeou <strong>de</strong> carbone, une combustion incomplète<strong>et</strong> une répartition irrégulière <strong>de</strong>s températures àla sortie <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> combustion.Pour toutes ces raisons, les combustibles visqueuxdoivent subir un réchauffage préalable afin<strong>de</strong> réduire leur viscosité jusqu'à la limite admissible.Lorsqu’il en est ainsi, <strong>et</strong> que le réchauffagenécessaire doit être assez poussé, il y a lieu <strong>de</strong>s ’ a s s u r e r, d’une part, que ce réchauffage n’entraînepas une formation <strong>de</strong> coke <strong>et</strong>, d’autre part,que la température <strong>de</strong> la paroi <strong>de</strong>s tuyauteries restedans les limites acceptables.Il est à noter que lorsque la viscosité du combustibleest trop faible, celui-ci n’a pas un pouvoirlubrifiant suffisant, plus un mauvais fonctionnement<strong>de</strong> la pompe qui assure sacirculation. Il en est ainsi, par exemple, pour lenaphta dont la circulation exige l’emploi d’unepompe spéciale.Lorsque la pulvérisation du combustible est réaliséeau moyen d’un dispositif mécanique, <strong>de</strong>s dépôts<strong>de</strong> carbone peuvent se produire dans les chambres<strong>de</strong> combustion. Pour éviter c<strong>et</strong> inconvénient, il fautque le résidu <strong>de</strong> carbone du combustible ne dépassepas une certaine limite. D’autre part, la tuyauterie <strong>et</strong>les dispositifs d’alimentation risquent d’être encrasséspar l’eau <strong>et</strong> les sédiments contenus dans lecombustible, ce qui conduit à limiter la teneur ducombustible en eau <strong>et</strong> en corpuscules soli<strong>de</strong>s, <strong>et</strong> celamême dans les installations munies d’un dispositif<strong>de</strong> filtrage.Certains facteurs, tels qu’une température trop élevéeou une gran<strong>de</strong> fréquence <strong>de</strong>s cycles successifs <strong>de</strong>r é c h a u ffement <strong>et</strong> <strong>de</strong> refroidissement, peuvent avoirpour eff<strong>et</strong> une décomposition <strong>de</strong> combustible (mêmelorsque celui-ci est un distillat léger), qui entraîne uneformation <strong>de</strong> résidus goudronneux .➤Ahmed BENNAIIngénieur InstrumentationDirection MaintenanceMD-Média n° 18 ➢21


M a i n t e n a n c e i n d u s t r i e l l e➤Outre ces caractéristiques physiques,les combustibles liqui<strong>de</strong>s doivent avoiraussi <strong>de</strong>s caractéristiques chimiquesqui sont définies par leur composition<strong>et</strong>, en particulier, par leur teneur ensoufre <strong>et</strong> en métaux alcalins; ce qui provoque<strong>de</strong>s poussières soli<strong>de</strong>s (le soufreest habituellement présent dans le combustiblesous forme d’hydrogène sulfuréH 2 S ) .C’est l’action du sodium qui est laplus corrosive, parce que certains <strong>de</strong> sescomposés sont liqui<strong>de</strong>s aux températures<strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong>s turbines àgaz <strong>et</strong>, par conséquent, ils se déposentfacilement sur les aubes. D’autre part,le calcium forme <strong>de</strong>s dépôts soli<strong>de</strong>s difficilesà éliminer. C’est pour cela que<strong>de</strong>s spécifications précises sont établiespar les constructeurs concernant la teneurtotale en cendres <strong>et</strong> en diff é r e n t sm é t a u x .C o n c l u s i o nLes métaux, tels que le vanadium, lesodium, le potassium, le plomb <strong>et</strong> lecalcium existant dans les combustiblesexercent une action nocive sur les matériauxconstituant la turbine. Ces élémentsse déposent facilement sur lesaubes provoquant un encrassement <strong>et</strong>une corrosion <strong>de</strong> celles-ci; ce qui entraîneun abaissement <strong>de</strong> la puissance<strong>de</strong> la turbine.C’est pour cela que leurs teneurs dansles combustibles doivent être bien étudiées<strong>et</strong> limitées.C’est parce que les premières turbinesà gaz fonctionnaient à <strong>de</strong>s températures<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 600 °C (température<strong>de</strong> fusion <strong>de</strong>s métaux citésci-<strong>de</strong>ssus, à eff<strong>et</strong>s néfastes sur la turbine)qu’elles ont échappé au risque <strong>de</strong>corrosion <strong>de</strong>s aubes, sans que le choix<strong>et</strong> la préparation du combustible aientfait l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> soins particuliers. Il n’enest pas <strong>de</strong> même dans le cas <strong>de</strong>s turbinesmo<strong>de</strong>rnes, lesquelles, grâce auprogrès dans le domaine <strong>de</strong> la métallu rgie <strong>et</strong> <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> refroidissement,fonctionnent à <strong>de</strong>s températures<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 1 000 °C qui leurperm<strong>et</strong>tent d’avoir un ren<strong>de</strong>ment élevé<strong>et</strong> d’atteindre <strong>de</strong>s puissances unitairesi m p o r t a n t e s .Normes <strong>et</strong> métho<strong>de</strong>sL'étanchéité à gaz dansles compresseurscentrifugesDans la <strong>de</strong>rnière décennie, l’usage <strong>de</strong>s joints d’étanchéitéà gaz (fig. 1 <strong>et</strong> 2) est <strong>de</strong>venu la norme dans l’industrie <strong>et</strong> onles r<strong>et</strong>rouve sur la majorité <strong>de</strong>s compresseurs centrifuges.Ahmed REGUIEGIngénieur MaintenanceGrpt BerkineSonatrach/Anadarko1- L’étanchéité à gazLes systèmes d’étanchéité à gaz éliminent les volumineux<strong>et</strong> coûteux systèmes <strong>de</strong> pompes hautes pressions,<strong>de</strong> filtrage, <strong>de</strong> régulation, <strong>de</strong> refroidissement <strong>et</strong><strong>de</strong> réservoirs (caisse <strong>de</strong> dégazage <strong>et</strong> ballons surélevés)qui sont nécessaires au fonctionnement <strong>de</strong>s systèmesd’étanchéité à l’huile.2- PrincipeL’idée est <strong>de</strong> procurer une mince couche <strong>de</strong> gaz, àune pression plus élevée que celle du gaz <strong>de</strong> référence,entre les faces <strong>de</strong>s joints d’étanchéité (un fixe encarbone, l’autre mobile rainuré <strong>et</strong> en tungstène).Contrairement aux liqui<strong>de</strong>s, les gaz sont compressibles,mais ne peuvent engendrer la même pression<strong>de</strong> séparation si la géométrie <strong>de</strong>s rainures n’est pasconçue correctement. Le concept est <strong>de</strong> diriger le gaz(gaz d’étanchéité) dans <strong>de</strong>s rainures étroites qui, sousl ’ e ff<strong>et</strong> <strong>de</strong> la rotation, augmentent la pression du gazpour provoquer la séparation <strong>de</strong>s anneaux (jointsd ’ é t a n c h é i t é ) .3- Technologie <strong>de</strong>s garnitures d’étanchéité à gazL’élément essentiel <strong>de</strong>s joints d’étanchéité au gaz22 ➢ MD-Média n° 18


M a i n t e n a n c e i n d u s t r i e l l eest une paire d’anneaux, unfixe <strong>et</strong> l’autre rotatif.Des ressorts exercent unepression sur l’anneau fixe pourle pousser contre l’anneau rotatifqui tourne avec l’arbre.La face <strong>de</strong> l’anneau rotatif estgravée <strong>de</strong> rainures <strong>de</strong> formesgéométriques, presque similaireà l’impulseur d’une pompe.Sous l’eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’augmentation<strong>de</strong> la vitesse du rotor <strong>et</strong> <strong>de</strong>la pression du gaz, les rainures<strong>de</strong> l’anneau rotatif provoquentun eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> pompage, qui augmentela pression du gazd’étanchéité <strong>et</strong> provoque l'éloignement<strong>de</strong> l’anneau fixe <strong>de</strong> l’anneaumobile. Le gaz <strong>de</strong> barrage, créé parles fonctions primaires d’étanchéité<strong>de</strong> l’anneau, brise <strong>et</strong> réduit la pressiondu gaz à une pression légèrementsupérieure à la pression atmosp h é r i q u e .Le gaz <strong>de</strong> séparation (azote) estutilisé comme gaz d’étanchéité secondairepour s’assurer que le gazd’évent du joint primaire sorte par laconduite d’évent dans l’atmosphère<strong>et</strong> non le long <strong>de</strong> l’arbre du compresseurpour éviter <strong>de</strong> contaminerl’huile <strong>de</strong> lubrification. La pressiondans le collecteur d’azote est d’environ6,6 bars <strong>et</strong> filtré à 3 microns <strong>et</strong>doit contenir moins <strong>de</strong> 0,03 % <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong>.C<strong>et</strong>te pression est détenduejusqu'à 2,8 bars afin <strong>de</strong> maintenir undébit normal <strong>de</strong> 13 Nm 3 /h <strong>et</strong> unmaximum <strong>de</strong> 16 Nm 3 /h (fig. 3 <strong>et</strong> 4).4 - Concept Dresser RandLe concept Dresser Rand est <strong>de</strong> typemanchon en «L». Le manchon en«L» est l’élément entre les ressorts<strong>et</strong> l’anneau <strong>de</strong> carbone dans le boîtierdu joint mécanique <strong>et</strong>, commedéjà mentionné, les ressorts poussentl’anneau fixe contre l’anneau rotatifqui est ajusté sur l’arbre <strong>de</strong> l’élémentr o t a t i f .Puisque le manchon en «L» <strong>et</strong>l’anneau <strong>de</strong> carbone bougent latéralementle long <strong>de</strong> l’arbrepour se coller sur l’anneau rotatif,certains facteurs peuventrestreindre le mouvement <strong>de</strong>translation <strong>et</strong> provoquer un brisdu joint d’étanchéité en l’empêchant<strong>de</strong> fermer complètement(grippage <strong>de</strong>s joints).Dans le concept du manchon en«L» <strong>de</strong> Dresser Rand, <strong>de</strong>uxjoints toriques différents minimisentles risques <strong>de</strong> grippage,un joint torique est installé entrele manchon en «L» <strong>et</strong> l’anneauau carbone alors que l’autre joint toriqueest installé entre le manchonen «L» <strong>et</strong> le boîtier du joint d’étanchéité(fig. 3).Pour le montage <strong>de</strong> la boîted’étanchéité à gaz, on utilise un dispositifspécial (fig. 5) <strong>et</strong> on respectele sens <strong>de</strong> montage, les repères mentionnéssur la boîte d’étanchéité, iln'y a aucun jeu à régler pour le montage.La boîte d’étanchéité bute surun épaulement d’un côté <strong>et</strong> est bloquéepar trois segments d’arrêt <strong>de</strong>l’autre coté.5- Critères <strong>de</strong> performanceLes critères suivants doivent êtremaintenus pour assurer l’eff i c a c i t é<strong>de</strong>s joints d’étanchéité à gaz : Il fautque l’apport du gaz soit propre <strong>et</strong>sec pour que les particules soli<strong>de</strong>saient moins <strong>de</strong> 10 microns, <strong>de</strong> plusil doit être libre <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> contenant<strong>de</strong>s particules <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 3 micronsà 99,97 %, autant pour le gazd’étanchéité que pour le gaz <strong>de</strong> séparation(azote) à un débit suff i s a n tpour rencontrer les exigences dusystème.- Un appoint continu d’azote, pourêtre utilisé comme gaz <strong>de</strong> séparati o n .- Un évent vers l’atmosphère, pourun léger débit <strong>de</strong> gaz afin <strong>de</strong> perm<strong>et</strong>treau système <strong>de</strong> fonctionner àla pression <strong>de</strong> conception. Unecontre-pression trop élevée risqued’endommager le joint.- Des utilités fiables (air instru- ➤MD-Média n° 18 ➢23


M a i n t e n a n c e i n d u s t r i e l l eFig. N°5Développement d'un système expertTechniques d'optimisa➤ment, azote, électricité, <strong>et</strong>c.), pour perm<strong>et</strong>treun fonctionnement stable du système .6- UtilisationIl existe différents types <strong>de</strong> garnituresd’étanchéité à gaz :- Ta n d a m .- Tandam with Intermediate Laby.- Double Opposed (or dual).- Flow serve.A Hassi-Berkine, l'étanchéité à gaz(Flow Serve) est utilisée dans les compresseurscentrifuges Datum (DresserRand Advenced Turbomachines) désignéspar : Dx Yn z.On trouve dans les unités «process gaz»les compresseurs centrifuges D8R7B, <strong>et</strong>dans les unités «réinjection <strong>de</strong> gaz» lescompresseurs centrifuges D8R5S ( moyennepression) <strong>et</strong> les compresseurs D6R6S(haute pression).Mohamed AmokraneKANEMIngénieur en MécaniqueDirection MaintenanceI - ProblématiqueL'optimisation est l'action <strong>de</strong> rechercher, par le calcul,les conditions qui assurent le fonctionnement optimald'une machine. Ce mot, rapporté aux réseaux <strong>de</strong> production,signifie la recherche par calcul d'une marge <strong>de</strong>débit ∆Q nécessaire à un débit brut Qb qui nous perm<strong>et</strong>trad'avoir un fonctionnement optimal <strong>de</strong>s installations<strong>de</strong> l'unité <strong>de</strong> production.Ce qui se traduit par la relation Q optimal = Q brut ± ∆QAutrement dit, c'est rechercher la marge <strong>de</strong> débit∆ Q pour résoudre le dilemme : meilleure exploitation/meilleureproduction.Dans une unité <strong>de</strong> production, voire unité <strong>de</strong> traitement<strong>de</strong> brut, on suppose l'existence <strong>de</strong> trois (03) zones<strong>de</strong> production, que l'on nomme : collecte <strong>de</strong> puits hautepression, moyenne pression <strong>et</strong> basse pression, traduitesrespectivement par les débits QHP,QMP <strong>et</strong> QBP. Ces collectes déversent simultanémentdans la zone <strong>de</strong> séparation <strong>de</strong> l'unité <strong>de</strong> traitement endonnant les débits d'huile Q séparation HP, Q séparationMP <strong>et</strong> Q séparation BP <strong>et</strong> les débits <strong>de</strong> gaz Q gazHP, QgazMP <strong>et</strong> Q gazBP.Selon la complexité <strong>de</strong> l'unité avec toutes ses installations<strong>de</strong> récupération, on aboutira à un débit <strong>de</strong> brutstabilisé final Q final <strong>et</strong>, en fonction <strong>de</strong> toutes lescontraintes, on aura un débit d'expédition Q expédition.Ce <strong>de</strong>rnier est déterminé en fonction <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.C'est-à-dire : le débit Q <strong>de</strong>mandé (ou le débit disponibleQ disponible) que l'on peut relier par la formule :Q <strong>de</strong>mandé Q ± ∆Q Q disponible.On voit bien que la meilleure optimisation <strong>de</strong> la productionest d'avoir le débit égal au débit disponible.C'est-à-dire : ∆Q=0. Mais que signifie un ∆Q nul ?Est-on capable <strong>de</strong> l'atteindre ? La réponse est directementnégative mais on essaye toujours d'avoir un ∆Qminimal.II - Réponses au problèmePour abor<strong>de</strong>r le cas d'une unité <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> brut,nous allons expliciter ce que signifie le ∆Q minimal.En réalité, résoudre un problème <strong>de</strong> fonctionnementn'est pas chose facile pour arriver à l'existence d'uneseule solution. D'où la nécessité <strong>de</strong> se fixer une marg epour le paramètre principal <strong>de</strong> fonctionnement <strong>de</strong> l'unitéou <strong>de</strong> la machine considérées. Cela revient à tracerles courbes <strong>de</strong> tous les paramètres en fonction du paramètreprincipal.Dans une unité <strong>de</strong> traitement, le débit est fonction du24 ➢ MD-Média n° 18


M a i n t e n a n c e i n d u s t r i e l l <strong>et</strong>ion <strong>et</strong> <strong>de</strong> gestionprocessus <strong>de</strong> traitement traduit par les paramètres <strong>de</strong>s sous-installationsou équipements qui sont : la pression p, la températur<strong>et</strong> <strong>et</strong> la masse volumique ∆ en plus <strong>de</strong>s paramètres <strong>de</strong> fiabilité<strong>de</strong>s machines que ce soit statiques ou dynamiques.Une unité <strong>de</strong> traitement est conçue à partir <strong>de</strong> l'existence <strong>de</strong>réservoirs <strong>de</strong> production appelés : champ <strong>de</strong> production.L'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier nous amène à concevoir une unité avecles caractéristiques suivantes :a- Unité <strong>de</strong> base composée par la séparation, le traitement, lestockage <strong>et</strong> l'expédition, interprétés par les débits respectifs :Qs, Qt, Qst <strong>et</strong> Qexp.b- Unité <strong>de</strong> base précé<strong>de</strong>nte avec systèmes <strong>de</strong> récupération<strong>et</strong> <strong>de</strong> réinjection, interprétés par les débits supplémentaires suivants: Q récup <strong>et</strong> Q gaz.c- Unité <strong>de</strong> base avec possibilité d'extension, interprétée parun débit d'extension Q extension.Le problème est <strong>de</strong> trouver, pour les cas a, b ou c, leur compatibilitéavec la relation : Q <strong>de</strong>mandé Q ± ∆Q Q disponible.Cas a : Q expédition = Q <strong>de</strong>mandéPour avoir la condition Q expédition = Q disponible, troiscontraintes sont à gérer :1- Contraintes en amont : elles se traduisent par l'entr<strong>et</strong>iendu réservoir <strong>et</strong> <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> collecte.C'est-à-dire : capacité <strong>de</strong> production capacité <strong>de</strong> séparation, qui Fourse traduit par une variation <strong>de</strong> débiten amont ∆Q amont.2- Contraintes en aval : elles s<strong>et</strong>raduisent par l'entr<strong>et</strong>ien du réseaud'expédition <strong>et</strong> du terminal arrivée.C'est-à-dire : capacité d'expédition capacité <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ur, qui se traduitpar une variation du débit enaval ∆Q aval.3- Contraintes intrinsèques : ellesdépen<strong>de</strong>nt essentiellement <strong>de</strong> troisfacteurs :a) Qualification du personnel (exploitation,maintenance, <strong>et</strong>c.).b) Choix <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> régulation<strong>et</strong> <strong>de</strong> contrôle.c) Choix <strong>et</strong> entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong>s machinesprincipales (statiques <strong>et</strong> dynamiques).Ces facteurs nous renseignent surune variation <strong>de</strong> débit ∆Q exploitation.Cas b, <strong>de</strong>ux autres contraintes apparaissent:∆Q récupération usine∆Q réinjectionCas c, on aura la meilleure possibilité d'optimisation du faitque l'on remplacera les contraintes amont <strong>et</strong> aval par une seulequi sera gérée automatiquement dans le contexte i n t r i n s è q u een ajoutant le facteur extension : ∆Qextension.Ce <strong>de</strong>rnier cas sera explicité par <strong>de</strong>s exemples <strong>de</strong> perturbation <strong>de</strong>la production <strong>et</strong> <strong>de</strong>s machines principales statiques ou dynamiquesdont il faut tenir compte pour une optimisation <strong>de</strong> la production.III- Exemples d'optimisationSuite à ce qui a été mentionné plus haut <strong>et</strong> en reprenantl'équation du problème, on peut expliciter les différents ∆Q résultant<strong>de</strong> la sommation ou soustraction selon la réalité <strong>de</strong>s installationssuivantes :a- Gestion du champ <strong>de</strong> production avec réseau <strong>de</strong> collecteflexible.b- Gestion <strong>de</strong> l'unité <strong>de</strong> traitement flexible avec les facteurssuivants : récupération, réinjection gaz <strong>et</strong> injection d'eau.c- Gestion du proj<strong>et</strong> d'extension.Autrement dit : Q <strong>de</strong>mandé Q ± ∆Q Q disponible.III-1 CAS DE SOUS-PRODUCTION :Q DEMANDÉ > Q DISPONIBLE.Cela se traduit par la non-satisfaction<strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.C'est-à-dire qu'il n'y a aucunecontrainte d'expédition (réseau). Alorsl'équation <strong>de</strong>vient : Q <strong>de</strong>mandé = Qdisponible + ∆Q. Selon la réalité duproblème, ∆Q sera le résultat <strong>de</strong> lasommation <strong>de</strong>s différents ∆Q <strong>de</strong> lachaîne <strong>de</strong> traitement, voire <strong>de</strong> la production.III -1-1 Développement du champ<strong>de</strong> production optimalAlors il faut chercher dans :- Séparation insuffisante ? interprétéepar un ∆Q séparation.- Traitement insuffisant ? interprétépar un ∆Q traitement.- Stockage insuffisant ? interprétépar un ∆Q stockage.- Mauvaise exploitation ? interprétéepar un ∆Q exploitation.En excluant la marge d'exploitation∆Q exploitation, qui est une fonctioninstantanée, les autres ∆Q nous➤MD-Média n° 18 ➢25


M a i n t e n a n c e i n d u s t r i e l l e➤déterminent les conditions du lancement du proj<strong>et</strong> d'extension<strong>de</strong> l'usine (optimisation du développement usine).III -1-2 Développement du champ <strong>de</strong> production minimalAlors, il faut chercher dans :- R<strong>et</strong>ard dans la réalisation <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> collecte.Autrement dit : il y a <strong>de</strong>s puits en attente <strong>de</strong> mise en production.- R<strong>et</strong>ard dans le forage <strong>et</strong> entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong>s puits.- Exploitation mauvaise <strong>de</strong>s réservoirs.Ces <strong>de</strong>ux cas <strong>de</strong> contraintes nous renseignent sur les spécificitésdu ∆Q amont.Le ∆Q exploitation intervient souvent dans l'optimisation ensuivant les paramètres ci-<strong>de</strong>ssous :- Qualification du personnel : ∆Q personnel- Fiabilité <strong>de</strong>s installations : ∆Q fiabilité- Organisation <strong>et</strong> gestion : ∆Q gestionIII -1-3 Cas <strong>de</strong> séparation insuffisanteLe cas sera explicité par l'exemple suivant : séparateur HPsaturé <strong>et</strong> BP sous-exploité. La solution est soit <strong>de</strong> fermer lepuits HP ou bien le transformer en puits BP pour qu'il soitconnecté au réseau <strong>de</strong> collecte BP.Après étu<strong>de</strong> du rapport transformation/ferm<strong>et</strong>ure, il a été décidé<strong>de</strong> réaliser un by-pass vers le réseau <strong>de</strong> collecte BP avecun piquage en charge. On voit bien qu'on a récupéré un ∆Q séparationen agissant sur la contrainte amont; c'est-à-dire quel'on a résolu un dilemme ∆Q amont <strong>et</strong> ∆Q séparation :Q amont optimal = Q amont - Q HP +Q BP = Q amont ± ∆Qavec ∆Q= Q HP - Q BPQ séparation optimal = Q sep - Q SHP + Q SBP = Q sep ± ∆Qavec ∆Q = Q SHP - QSBP- Recensement <strong>de</strong>s pièces principales <strong>de</strong> l'installation <strong>de</strong> surface.- Vérification <strong>de</strong> leur existence dans le parc <strong>de</strong> stockage.- Modifications nécessaires.- Refaire le planning <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s en fonction <strong>de</strong> l'urg e n c e .- Refaire le planning <strong>de</strong> mobilisation <strong>de</strong> l'équipe qui va réaliserle proj<strong>et</strong>.En conclusion, la détermination <strong>de</strong> la marge décisionnelle estimportante pour positionner son ∆Q optimal global.III-2 CAS DE SURPRODUCTION : Q DEMANDÉ < Q DISPONIBLEElle se traduit par la contrainte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> qui peut se présentersous différentes formes.- Capacité <strong>de</strong> stockage arrivée- Réseau <strong>de</strong> transport insuffisant- Entr<strong>et</strong>ien du réseau <strong>de</strong> transport- Entr<strong>et</strong>ien au niveau du terminal arrivée- Inci<strong>de</strong>nts diversCes différents facteurs influent sur le ∆Q aval qui se répercutesur l'unité <strong>de</strong> production par un ∆Q excès à gérer (surproduction): Q <strong>de</strong>mandé = Q disponible - ∆Q excèsPour avoir une meilleure optimisation <strong>de</strong> l'excès <strong>de</strong> production,il faut :1. une programmation avancée <strong>de</strong> l'entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong>s puits2. une programmation d'arrêts <strong>de</strong> courtes durées pour l'entr<strong>et</strong>ien<strong>de</strong>s installations en fonction <strong>de</strong> la capacité <strong>de</strong> stockage<strong>de</strong> l'unitéColonnes <strong>de</strong> stabilisationIII -1-4 EXEMPLE D'OPTIMISATION PAR GESTION DESS TO C K SLe problème est le suivant :- On a un planning <strong>de</strong> mise en production <strong>de</strong> nouveaux puits.- On a un planning d'arrivage <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> matérielsnécessaires à la réalisation <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> collectes.- On dispose d'un stock <strong>de</strong> matériel insuffisant.Pour résoudre le dilemme : r<strong>et</strong>ard <strong>de</strong> mise en production/r<strong>et</strong>ardcomman<strong>de</strong>s, une solution d'installations <strong>de</strong> surface provisoiresest préconiséeQ amont optimal = Q amont + Q nouveau puits (avec ∆Qamont = Q nouveau puits)Q exploitation optimale = Q exploitation +Q matériel stock- Q r<strong>et</strong>ard comman<strong>de</strong>s∆Q exploitation = Q matériel stock - Q r<strong>et</strong>ard comman<strong>de</strong>s∆Q optimal global = Q nouveau puits + Q matériel stock ∆Qr<strong>et</strong>ard comman<strong>de</strong>sOn voit bien que l'on prendra <strong>de</strong>s décisions en fonction dugain en résolvant le dilemme : commercialisation du produit/achat<strong>de</strong> matériel.Dans ce cas d'optimisation, beaucoup <strong>de</strong> problèmes peuventapparaître pour réaliser une solution provisoire :26 ➢ MD-Média n° 18


M a i n t e n a n c e i n d u s t r i e l l e3. agir sur les systèmes <strong>de</strong> réinjection <strong>et</strong> <strong>de</strong> récupération4. prévoir <strong>de</strong>s arrêts pour la réalisation <strong>de</strong>s modifications.Donc, en fonction <strong>de</strong> la contrainte aval, on peut apporter <strong>de</strong>ssolutions pour absorber la surproduction, tout en gardant unfonctionnement optimal <strong>de</strong> l'unité.Q disponible = Q stockage + Q expéditionQ exploitation optimale = Q expédition optimale + Q stockageoptimal - Q entr<strong>et</strong>ien optimalQ stockage optimal = Q exploitation optimale -Q expéditionoptimale - Q entr<strong>et</strong>ien optimalQ stockage optimal = Q exploitation optimale - ∆Q optimalavec ∆Q optimal = Q expédition optimal -Q entr<strong>et</strong>ien optimal∆Q optimal = Q expédition optimal - Q stockage optimalOn voit bien que le ∆Q entr<strong>et</strong>ien optimal est conditionné parla capacité <strong>de</strong> stockage. De là, on peut prévoir, en fonction <strong>de</strong>sprogrammes d'entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong> toutes les unités, voire <strong>de</strong> toutes lesinstallations <strong>de</strong> la chaîne <strong>de</strong> production, la marge <strong>de</strong> la capacité<strong>de</strong> stockage :∆Q = Q stockage maximal - Q stockage minimalavec Q stockage optimal = Q exploitation optimale - ∆Q entr<strong>et</strong>ienoptimal- ∆Q ⇔ 0⇔+ ∆Q(optimum)Le 0 représente la référence <strong>de</strong> la marge déterminée par lecalcul du proj<strong>et</strong>.III-3 EXEMPLE D'OPTIMISATION PAR EQUILIBRAGE DE RESEAUXIII-3-1 Exemple d'un fourSoit un four à 4 passes, dimensionnées en fonction <strong>de</strong> la charged'entrée Qe, répartie dans chaque passe comme indiqué dansle schéma ci-contre.Il est important <strong>de</strong> surveiller, à chaque instant <strong>de</strong> fonctionnementdu four, les valeurs <strong>de</strong>s charges Q1, Q2, Q3 <strong>et</strong> Q4 enfonction <strong>de</strong> la charge d'entrée Qe <strong>et</strong> celle <strong>de</strong> sortie Qs afind'éviter le phénomène <strong>de</strong> craquage <strong>de</strong>s passes (usure prématurée).Donc, dans le calcul <strong>et</strong> le dimensionnement, il est important<strong>de</strong> déterminer les marges <strong>de</strong> fonctionnement du four.Autrement dit, on aura le schéma ci-contre :Dans ce cas, le choix <strong>de</strong>s systèmes d'exploitation <strong>et</strong> <strong>de</strong> régulation<strong>et</strong> leur entr<strong>et</strong>ien montrent bien leur importance pour lasurvie du four.III-3-2 Exemple d'une colonne <strong>de</strong> stabilisationOn peut refaire le même raisonnement pour une colonne afin<strong>de</strong> déterminer la marge <strong>de</strong> travail entre la charge Qc <strong>et</strong> le refluxQr pour rester dans la marge <strong>de</strong> la courbe <strong>de</strong> survie <strong>de</strong>s plateaux<strong>de</strong> la colonne.Qc ± ∆Qc <strong>et</strong> Qr ± ∆QrAutrement dit : respecter le gradient <strong>de</strong> température existantentre la tête <strong>et</strong> le bas <strong>de</strong> la colonne, point d'application <strong>de</strong> lacharge ∆T=T1-Tn (n étant le nombre <strong>de</strong> plateaux).On voit que la contrainte aval du four est <strong>de</strong>venue unecontrainte amont au niveau <strong>de</strong> la colonne.IV- Exemple <strong>de</strong> fonction <strong>de</strong> chaîne <strong>de</strong> productionSoit la répartition <strong>de</strong>s tâches suivantes :IV-1 CHAMP DE PRODUCTION- Exploitation du gisement.- Exploitation <strong>de</strong>s puits producteurs <strong>et</strong> injecteurs.- Exploitation <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> collectes <strong>et</strong> <strong>de</strong>ssertes.- Développement du champ (forage <strong>de</strong> puits).- Développement <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> collectes <strong>et</strong> <strong>de</strong>ssertes.- Entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> collectes <strong>et</strong> <strong>de</strong>ssertes.- Entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong>s puits producteurs <strong>et</strong> injecteurs.- LogistiqueIV-2 USINE DE SEPARATION ET TRAITEMENT- Exploitation <strong>de</strong> l'usine- Entr<strong>et</strong>ien usine- Développement usine- LogistiqueIV-3 UNITE D'INJECTION GAZ- Exploitation <strong>de</strong> l'unité- Entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong> l'unité- Développement unité- LogistiqueIV-4 UNITE D'INJECTION D'EAU- Exploitation <strong>de</strong> l'unité- Entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong> l'unité- Développement <strong>de</strong> l'unité- LogistiqueIV-5 UNITE DE STOCKAGE ET EXPEDITION- Exploitation <strong>de</strong> l'unité- Entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong> l'unité- Développement <strong>de</strong> l'unité- LogistiqueAinsi le problème <strong>de</strong>s fonctions <strong>et</strong> <strong>de</strong>s tâches posé, nouspourrons déterminer la fonction exploitation commune quinous perm<strong>et</strong>tra, en fonction <strong>de</strong> la capacité <strong>de</strong> stockage, <strong>de</strong> répondreinstantanément à la fonction <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.Si on se donne un débit <strong>de</strong> calcul Qc à satisfaire après réalisation<strong>de</strong> l'usine, on aura, après séparation <strong>et</strong> traitement, un débitd'huile traité Qt <strong>et</strong> un débit gaz Qg résultant du GOR (gasoil ratio) du champ.➤MD-Média n° 18 ➢27


M a i n t e n a n c e i n d u s t r i e l l e➤ Selon la dépendance du champ par rapport à sa situation, onpeut déterminer le fractionnement <strong>de</strong> Qt <strong>et</strong> Qg comme suit :Qt sera scindé en Q stockage <strong>et</strong> Q expéditionQg sera scindé en Q injection <strong>et</strong> Q expéditionOn voit que toute perturbation apportée à Qc se propagera lelong <strong>de</strong> la chaîne; d'où la nécessité à déterminer la marge oul'amplitu<strong>de</strong> pour positionner la perturbation. C'est-à-dire : déterminerle ∆Q amont.Ce qui se traduit par : Q optimal = Q estimé ± ∆QEn fonction du ratio gaz /huile, on aura :Qg optimal = Qg estimé ± ∆Q gQt optimal = Qt estimé ± ∆Q tQst optimal = Qst estimé ± ∆Q stDe là, on déduit que : Q expédition optimal = Qt optimal -Qst optimalSi on fait apparaître la contrainte aval <strong>de</strong> la chaîne par rapportà la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, l'équation <strong>de</strong>viendra :Q expédition optimal = Q <strong>de</strong>mandé ± ∆QEn résumé, résoudre un problème d'optimisation, c'est limiterson champ <strong>de</strong> paramètres aux données réelles du processus<strong>de</strong> production comme relaté dans les exemples précé<strong>de</strong>nts. Cequi nous amène à reconsidérer le problème par rapport auxfonctions suivantes :- Fonction étu<strong>de</strong> du gisement ⇒ Fonction production- Fonction étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'usine ⇒ Fonction séparation <strong>et</strong> traitement- Fonction stockage <strong>et</strong> expédition ⇒ Fonction stockage <strong>et</strong> expédition- Fonction expédition ⇒ Fonction <strong>de</strong>man<strong>de</strong>Selon que l'on s'intéresse à chaque puits, aux débits Qi, onaura une fonction instantanée Qi(t). Par conséquent on aura àl'instant t+dt le débit Qi(t+dt).∆ Qi = Qi(t+dt) - Qi(t)Si on reconsidère le problème avec les trois zones HP, MP <strong>et</strong>BP, on aura :QHP(t) = SQi(t) avec i le nombre <strong>de</strong> puits HPQMP(t) = SQj(t) avec j le nombre <strong>de</strong> puits MPQBP(t) = SQk(t) avec k le nombre <strong>de</strong> puits BPA l'instant t+dt, on aura :∆Qi(HP) = Qi(t+dt) - Qi(t)∆Qi(MP) = Qj(t+dt) - Qj(t)∆Qi(BP) = Qk(t+dt) - Qk(t)Soit QT(t) <strong>et</strong> QT(t+dt) les débits respectifs résultant <strong>de</strong> la séparationà l'instant t <strong>et</strong> t+dt.Alors, on aura : ∆QT = QT(t+dt) - QT(t) (avec ∆QT en valeuralgébrique)Donc, si on rapporte les valeurs <strong>de</strong> débits aux instants t <strong>et</strong>t+dt sur un tableau, on pourra calculer la marge d'optimisationen fonction <strong>de</strong>s moyens d'exploitation utilisés.V- ConclusionDans la réalité, optimiser une unité <strong>de</strong> production n'est paschose aisée. Mais en se donnant une marge d'optimisation, onpeut classer les solutions aux contraintes dans c<strong>et</strong>te marge <strong>de</strong> façonà avoir instantanément les clés <strong>de</strong> la politique décisionnelle<strong>de</strong> l'unité <strong>de</strong> production en se référant toujours à c<strong>et</strong>te marge ∆Q.L'exemple <strong>de</strong> l'optimisation <strong>de</strong> la séparation montre l'importance<strong>de</strong> la qualification du personnel pour m<strong>et</strong>tre en évi<strong>de</strong>ncele problème <strong>et</strong> le solutionner ensuite en fonction du rôle donnéà la communication.En résumé, le problème consiste à trouver une fonction d'amplitu<strong>de</strong>2∆Q dans laquelle se situera le champ décisionnel, soit :- 2∆Q amont : fonction exploitation du gisement, collectes<strong>et</strong> <strong>de</strong>ssertes.- 2∆Q intrinsèque : fonction exploitation <strong>de</strong>s installations <strong>de</strong>production.- 2∆Q aval : fonction exploitation <strong>de</strong> l'expédition <strong>et</strong> du stockage.Et <strong>de</strong> trouver ensuite la fonction résultante <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux ou troisfonctions ainsi citées. La difficulté <strong>de</strong> trouver c<strong>et</strong>te résultantemontre bien l'intérêt <strong>de</strong> travailler avec le facteur extension quinous donnera une seule chaîne <strong>de</strong> contraintes du processus <strong>de</strong>production <strong>et</strong> que nous pourrons traduire par les plannings dudéveloppement, d'entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'extension. L'ensemble seraconditionné par la fonction <strong>de</strong>man<strong>de</strong> représentée par le ∆Qaval.Le schéma suivant montre la position <strong>de</strong> la marge d'optimisationqui se situera entre les <strong>de</strong>ux courbes.Une fois les références Q production, Q usine, Q (stockage<strong>et</strong> expédition) fixées, on trace les courbes Q + ∆Q <strong>et</strong> Q - ∆Q<strong>de</strong> façon à avoir la marge <strong>de</strong> la décision.28 ➢ MD-Média n° 18


M a n a g e m e n tNormes <strong>et</strong> procéduresQualité <strong>et</strong> assurance <strong>de</strong> la qualitéLa qualité peut naître <strong>de</strong>s milieux ari<strong>de</strong>s<strong>et</strong> même au milieu <strong>de</strong>s roncesDurant tout le XX e siècle, le concept <strong>de</strong> la qualité aconnu une évolution progressive. C<strong>et</strong>te évolution s'estrelativement accélérée après la Secon<strong>de</strong> Guerre mondiale.C'est ainsi que l'on est passé <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>sproduits à la qualité du management <strong>et</strong> à l'excellenceen passant par la qualité <strong>de</strong>s services.1 - IntroductionPar son caractère intégratif, la qualité est au centre<strong>de</strong> la politique économique nationale <strong>de</strong> beaucoup <strong>de</strong>pays dans le mon<strong>de</strong>. Elle constitue pour l'entreprise lepré-requis indispensable pour l'amélioration <strong>de</strong> sacompétitivité.HISTORIQUE DE LA QUALITEXII e siècle : Les Anglais contrôlent le titre, le poids<strong>de</strong>s monnaies par échantillonnages1664 : Colbert, surintendant <strong>de</strong>s bâtiments du roi,présente un rapport à Louis XIV : «Si nos fabriquesimposent, à force <strong>de</strong> soins, la qualité supérieure<strong>de</strong> nos produits, les étrangers trouverontavantage à se fournir en France.»Vers 1800 : Apparition du centralisme <strong>et</strong><strong>de</strong>s groupes (Schnei<strong>de</strong>r, Krupp)1910 : Apparition du taylorisme : métho<strong>de</strong>d'exécution d'un travail basée sur uneétu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s tâches <strong>et</strong> <strong>de</strong> leur enchaînement,qui sépare rapi<strong>de</strong>ment la préparation <strong>de</strong>l'exécution1924 : Création du département qualité BellTelephone Laboratories avec Shewhart, Dodge,Roming puis Deming, Juran <strong>et</strong> Edwards, « père » <strong>de</strong>l'assurance qualité.1945 : Apparition aux USA <strong>de</strong> Quality Control dansl'aéronautique <strong>et</strong> le nucléaire civil.1959 : Publication par l'armée américaine <strong>de</strong> la normeMIL-Q-9858, première norme d'assurance <strong>de</strong> laqualité (AQ).1970 : Une loi américaine impose l'obligation <strong>de</strong> respecter<strong>de</strong>s critères d'AQ pour la construction <strong>de</strong>s centralesnucléaires.Publication du «Manuel <strong>de</strong>s cercles <strong>de</strong> qualité » par laJUSE. Première norme AFNOR sur la qualité.1971 : Japon, création <strong>de</strong> la TPM (Total ProductiveMaintenance)Japon : création <strong>de</strong> la QFD (Quality FonctionDeployment).1979 : Lancement <strong>de</strong>s travaux par l'ISO, Normes internationalesassurance qualité (30 pays y participent)1987 : Publication <strong>de</strong>s normes ISO 9000Création du prix US <strong>de</strong> la Qualité sous l'impulsion <strong>de</strong>Deming1988 : Création <strong>de</strong> l'AFAQ le 30 juin 1988(Association loi 1901).Création <strong>de</strong> l'EFQM (European Foundation forQuality Management)1994 : Création du COFRACEvolution <strong>de</strong>s normes ISO 90001995 : Loi 95-96 du 1 er février 1995 Marquage CE2000 : Publication <strong>de</strong> la nouvelle norme ISO2 - Définition <strong>de</strong> la qualitéSelon la norme ISO 8402/1994, la qualité est un«ensemble <strong>de</strong> caractéristiques d'une entité qui luiconfèrent l'aptitu<strong>de</strong> à satisfaire <strong>de</strong>s besoins exprimésou implicites».3 - La qualité dans l'entrepriseLa qualité constitue pour l'entreprise le pré-requisindispensable pour l'amélioration <strong>de</strong> sacompétitivité.Donc la qualité :1. Ce n'est pas travailler plus, mais travaillerautrement.2. Ce n'est pas improviser, mais utiliser <strong>de</strong>sdocuments.3. Ce n'est pas imposer <strong>de</strong>s solutions, maisperm<strong>et</strong>tre à la créativité <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> s'exprimer.4. C'est l'engagement <strong>de</strong> chacun.Autrement dit :1. Satisfaire les besoins2. Bien faire la 1ère fois3. Détecter les défauts en amont4. Associer le personnel à la démarche5. Visualiser les résultats«La qualité d'un travail dépend <strong>de</strong> la fiabilité <strong>de</strong>l'exécutant.»4 - Conditions fondamentales d'obtention <strong>de</strong> laqualitéLa bonne exécution d'un travail, qu'il soit <strong>de</strong>conception ou <strong>de</strong> contrôle, repose fondamentalementsur <strong>de</strong>ux conditions inséparables qui sont :- La capacité professionnelle <strong>de</strong> celui qui l'exécute,➤Ahmed SBABTIIngénieur mécaniqueAb<strong>de</strong>louahab ARIOUAIngénieur inspectionDirection techniqueMD-Média n° 18 ➢29


M a n a g e m e n t➤- l‘utilisation du bon outil.Si ces <strong>de</strong>ux conditions sont nécessaires,elles ne sont pas suffisantes.La perfection est dure à obtenir, ce quiimplique une motivation du personnel,donc qu'il :1. connaisse la finalité <strong>de</strong> son travail2. puisse percevoir l'importance <strong>de</strong> cequ'il fait3. soit en mesure d'apprécier lui-mêmeses résultats4. ait le sentiment d'appartenance.5 - La documentation qualitéLe référentiel <strong>de</strong> la qualité comprend :- Normes- Réglementations- Dispositions contractuelles- Manuel qualité- Règles- Procédures- Instructions6 - Enjeux <strong>de</strong> la qualité6.1 - Enjeu stratégiqueGrâce à la qualité, l’entreprise :- Fidélise ses clients, parce qu'elle lesconnaît mieux;- réduit ses coûts, parce qu'elle évite legaspillage;- dynamise son personnel, parce qu'ellele motive autour d'un objectif qualité;- améliore son image <strong>de</strong> marque, parcequ'elle la maîtrise.«Si les efforts <strong>de</strong> productivité sont né -c e s s a i res pour une entreprise, ils ne sontplus suffisants pour garantir l'efficaci -té.»Compétitivité = Productivité x QualitéLes plus prestigieux prix <strong>de</strong> la qualitéPrix qualité Date Administrateur Normes d’excellenceLe Prix national 1997 Institut national <strong>de</strong>s Lea<strong>de</strong>rship, planification stratégique. Attention portée au client <strong>et</strong> au marché.qualité Malcolm normes <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Information <strong>et</strong> analyse. Développement <strong>et</strong> utilisation <strong>de</strong>s ressources humaines.Baldridge technologie (NIST) Management <strong>de</strong>s processus.Résultats opérationnels.Le Prix qualité 1991 Fondation européenne Orientation vers les résultats.Attention portée au client.européen EQA pour le management Lea<strong>de</strong>rship <strong>et</strong> constance <strong>de</strong> la mission.par la qualité(EFQM) Management par les processus <strong>et</strong> les faits.Développement <strong>et</strong> participation du personnel.Processus continu d’acquisition <strong>de</strong> connaissances, d’innovation <strong>et</strong> d’amélioration.Développement du partenariat. Responsabilité citoyenne.Le Prix Deming 1951 Union japonaise <strong>de</strong>s Politique <strong>et</strong> objectifs qualité. Organisation <strong>et</strong> gestion <strong>de</strong> la qualité.scientifiques <strong>et</strong>Programme d’amélioration continue. Formation du personnel.ingénieurs (JUSE) Diffusion <strong>de</strong>s concepts qualité.Qualité <strong>de</strong>s produits <strong>et</strong> <strong>de</strong>s processus. Analyse <strong>de</strong> l’information.Utilisation <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s statistiques.Les grands prix 1998 Ministère <strong>de</strong> l’Industrie Lea<strong>de</strong>rship. Information <strong>et</strong> analyse. Planification stratégique.québécois <strong>de</strong> la <strong>et</strong> du Commerce <strong>et</strong> le Gestion <strong>et</strong> développement <strong>de</strong>s ressources humaines.qualité Mouvement québécois Gestion <strong>de</strong>s processus. Résultats <strong>de</strong> l’organisation.<strong>de</strong> la qualité (MQQ) Orientation client <strong>et</strong> satisfaction <strong>de</strong> la clientèle.Le Prix suédois 1992 L’Institut suédois pour Lea<strong>de</strong>rship. Information stratégique <strong>et</strong> analyse.Planification stratégique.<strong>de</strong> la qualité la qualité Développement <strong>de</strong>s ressources humaines. Management <strong>de</strong>s processus.(SIQ)Résultats <strong>et</strong> satisfaction du client.Le Prix français 1992 Ministère <strong>de</strong> l’Industrie Lea<strong>de</strong>rship. Information <strong>et</strong> analyse. Planification stratégique.<strong>de</strong> la qualité <strong>et</strong> le Mouvement Gestion <strong>et</strong> développement <strong>de</strong>s ressources humaines. Gestion <strong>de</strong>s processus.français <strong>de</strong> la qualité Résultats <strong>de</strong> l’organisation. Orientation client <strong>et</strong> satisfaction <strong>de</strong> la clientèle.(MFQ)30 ➢ MD-Média n° 18


M a n a g e m e n t6.2 - Enjeu managérialAutrefois, le management consistait à faire passerles idées <strong>de</strong> la direction dans les mains <strong>de</strong>s salariés;aujourd'hui, le management est l'art <strong>de</strong> motiverson équipe, vers la satisfaction du client.6.3 - Enjeu économique- Un certain nombre d'auteurs indique que lesgains potentiels en matière <strong>de</strong> qualité peuvents'élever jusqu'à 20 % du CA (chiffre d'affaires).- De façon plus précise, une enquête CEGOS,menée en 1989 auprès <strong>de</strong> 203 entreprises, a montréque les CRNQ (Coût résultant <strong>de</strong> la non-qualité)étaientcomme suit :Entreprises algériennes certifiéesEntreprisesRéférencesALFATUB ISO 9001 94 Afaq Ascert international France - 1999AMC ISO 9002 94 Afaq Ascert International France - 2001BCR ISO 9002 94 Afaq Ascert International France - 2000BCR (orfee) ISO 9002 94 Afaq Ascert International France - 2001BELCOL ISO 9002 94 Afaq Ascert International France - 2001EEC ISO 9002 94 Vinçotte International - Belgique - 2000EL BOUSTENE ISO 9001 94 S.B. Deloitte <strong>et</strong> Touche Canada - 2001ENICAB ISO 9002 94 Afaq Ascert International France - 2001ENIEM ISO 9002 94 Afaq Ascert international France - 1998ENTP/ UET ISO 9002 94 Afaq Ascert International France - 2001EPB ISO 9002 94 QMI Canada - 2000ETTERKIB ISO 9002 94 Afaq Ascert International France - 2001Groupe SAIDAL ISO 9001 00 Afaq Ascert international France - 2001INERGA ISO 9002 94 Afaq Ascert international France - 1999INSIM ISO 9001 94 ITS Intertek Canada - 2001NCA ISO 9002 94 S.B. Deloitte <strong>et</strong> Touche Canada - 2000SARPI ISO 9001 94 Afaq Ascert international France - 2001SCIMAT ISO 9002 94 Afaq Ascert international France - 2000SCT ISO 9002 94 Afaq Ascert International France - 2001SOCOTHYD ISO 9002 94 EN 46002 / SGS - ICS - 2001SOLTANE (peinture) ISO 9002 94 D<strong>et</strong> Norske Veritas Italie - 2001VITA - JUS ISO 9001 00 Canada - 2001Références :L<strong>et</strong>tre APEQUE n°1, octobre 2001Normes : ISO 8402L'Audit Qualité Interne «Démarche <strong>et</strong> techniques <strong>de</strong> communication»,par B. Corbel <strong>et</strong> B. MorryLes nouvelles clés <strong>de</strong> l'ISO 9000 <strong>et</strong> l'après-certification, par J.C BroëtSéminaire2nd Instrumentation and Measurement inP<strong>et</strong>roleum Applications ConferenceOctober 21-22 2002 BoumerdèsOrganized by IAP (Institut algérien du pétrole,Boumerdès), the objective of IMPAC-2002Conference is to cover all aspects of theory and practiceof Instrumentation and measurement in p<strong>et</strong>roleumapplications.Main subjects· Sensors & Transducers· M<strong>et</strong>rology· Analog systems· Calibration· Data acquisition· Digital Signal Processing· Distributed Instrumentation· Instrumentation N<strong>et</strong>working· Interfaces· Remote SensingWith their applications to p<strong>et</strong>roleum industry, upstream anddownstream, such as:· Environment & Saf<strong>et</strong>y· Exploration & Production· Logging· Drilling & Well Control· Transport & Storage· P<strong>et</strong>rochemical & Refining· Maintenance, Analysis & TestingMD-Média n° 18 ➢31


M a n a g e m e n tTravail <strong>et</strong> santéLe stress en milieu professionnelStress : ce mot a été utilisé, pour la première fois, par le biologiste Hans Selye durantles années 30 <strong>et</strong>, <strong>de</strong>puis, beaucoup <strong>de</strong> travaux ont été effectués <strong>et</strong> continuent à susciter<strong>de</strong> multiples recherches dans différentes spécialités.M me Chafia KELLOUPsychologueService RecrutementDivision ressourceshumaines <strong>et</strong> moyensApproche physiologiquePour Selye, le stress est le « s y n d rome générald’adaptation». Il désigne l’ensemble <strong>de</strong>s réponses nedépendant pas <strong>de</strong> la nature <strong>de</strong> l’agression, mais plutôt<strong>de</strong> la perception qu’a l’individu <strong>de</strong> son environnement;c’est-à-dire, toute situation où le suj<strong>et</strong> est endifficulté dans ses rapports avec son environnement.Ce syndrome se développerait selon trois étapes.- Réaction d’alarme : phase initiale,qui est l’apparition <strong>de</strong>s premièresréactions à l’agression (accélérationdu pouls, respirationrapi<strong>de</strong>, modification <strong>de</strong> la répartitiondu sang dans l’ensemble <strong>de</strong>l’organisme).- Sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> résistance : adaptationà l’agression lorsqu’elle <strong>de</strong>vientpermanente.- Sta<strong>de</strong> d’épuisement : le«Le travail n’est jamaisneutre vis-à-vis <strong>de</strong> la santé.La santé parfaite n’existepas, elle n’est ni un don <strong>de</strong>la nature, ni un état <strong>de</strong> bienêtredépourvu <strong>de</strong>souffrance.»Dejours, 1995.corps est débordé par le stress lorsqu’il persiste,l’aboutissement est pathologique ou fatal pour les u j e t .A p p roche méthodologiqueElle perm<strong>et</strong> d’i<strong>de</strong>ntifier les agents stressantsparmi les variables <strong>de</strong> l’environnement. Elle trouveson objectif dans une action préventive où lesfacteurs <strong>de</strong> risque seraient i<strong>de</strong>ntifiés<strong>et</strong> listés.A p p roche psychologiqueElle ne se limite pas à cantonnerle stress dans le schéma«stimulus-réponse», mais plutôtcomme étant un processus primairequi évolue dans le temps.Il dépend en même temps <strong>de</strong> laperception qu’a l’individu <strong>de</strong>son environnement <strong>et</strong> <strong>de</strong> cellequ’il a <strong>de</strong> ses capacités à faire face à la situation.A p p roche ergonomiqueLa psychologie ergonomique perm<strong>et</strong> une compréhensiondifférente <strong>de</strong>s liens entre le travail <strong>et</strong>la santé psychique. Elle fait apparaître la notion<strong>de</strong> confrontation entre l’individu (suj<strong>et</strong>, acteur) <strong>et</strong>l ’ o rganisation du travail; c’est-à-dire : moyens,objectifs, conditions, collègues, hiérarchie, <strong>et</strong>c.Chacun <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux partis a son propre vécu <strong>et</strong> sapropre histoire. Le suj<strong>et</strong> a sa personnalité, ses motivations,ses compétences <strong>et</strong> l’organisation a, <strong>de</strong>son côté, sa technologie, ses objectifs.C<strong>et</strong>te organisation n’a pas été faite sur mesurepar rapport à ce suj<strong>et</strong>. Il doit donc s’y adapter,d’où la genèse d’une confrontation qui est à lafois physique, cognitive, psychique <strong>et</strong> sociale.La santé n’est pas la simple absence <strong>de</strong> maladies,car l’espace qui sépare le «bien-être compl<strong>et</strong>»<strong>de</strong> la maladie avérée est le champ privilégié<strong>de</strong>s enjeux <strong>de</strong> la santé au travail.C’est également dans c<strong>et</strong> espace que les résul-32 ➢ MD-Média n° 18


M a n a g e m e n ttats <strong>de</strong> ladite confrontation sont visibles: l’individu doit trouver uneissue favorable <strong>et</strong> maintenir sonéquilibre physique, cognitif, psychique<strong>et</strong> social.Si la situation réelle du travail ousa représentation chez l’individu estconsidérée comme contraignante,l’opérateur élabore <strong>et</strong> m<strong>et</strong> en action<strong>de</strong>s stratégies d’ajustement qui sonto ffensives, lorsqu’il ajuste la situationpar rapport à lui, <strong>et</strong> défensives,lorsqu’il s’ajuste à la situation.Les indicateurs <strong>de</strong> stress au travailLevi (1983) classe les manifestations pathologiquesdans trois gran<strong>de</strong>s catégories, dont les composantes peuvents’intriquer :- Réactions physiologiques- Réactions émotionnelles- Réactions comportementales.Pour Karnas (1997), les réactions peuvent être à courtou long terme. Ces <strong>de</strong>rnières peuvent découler sur <strong>de</strong>s manifestationspathologiques (voir schéma) :L’épuisement pro f e s s i o n n e lDeux types d’épuisement professionnel ont été i<strong>de</strong>ntifiés<strong>et</strong> étudiés :LE «BURN OUT»Pour Freu<strong>de</strong>nberg e rg, les personnes suj<strong>et</strong>tes à c<strong>et</strong> épuisement(burn out) sont celles qui se dévouent <strong>et</strong> s’impliquententièrement dans leur relation avec la profession.Ce phénomène a été étudié sur une population dont l’activitéprincipale relevait d’un contact direct avec un publ i c - c l i e n t .C<strong>et</strong> état <strong>de</strong> fait se présentait commesuit :- Un sentiment «d’assèchementémotionnel» : sensation d’être «aubout du rouleau».- Une «dépersonnalisation» : l’individu<strong>de</strong>vient insensible au mon<strong>de</strong>qui l’entoure.- Un sentiment <strong>de</strong> «non-accomplissement»: impression d’être vouéfatalement à l’échec.C<strong>et</strong> épuisement physique sensibiliseraitl’individu aux infections vira l e s .LE «KAROCHI»Ce terme signifie «mort par excès <strong>de</strong> travail». Ce syndromed’épuisement est particulièrement répandu au Japon<strong>et</strong> touche le personnel qui travaille 24h/24 sur plusieursjours. Les victimes sont terrassées par une crise cardiaque.Lutte contre le stre s sLe stress étant un mal commun <strong>et</strong> nécessaire <strong>et</strong> les individusétant différents les uns <strong>de</strong>s autres, il n’y a pas <strong>de</strong> rec<strong>et</strong>temiracle, mais <strong>de</strong>s règles d’hygiène <strong>de</strong> vie :- Une ambiance familiale <strong>et</strong> sociale agréable.- Evitez la solitu<strong>de</strong>, recherchez <strong>de</strong>s personnes avecqui parler.- Changez <strong>de</strong> centre d’intérêt en ayant une activité parallèle(loisirs).- Le sport reste le remè<strong>de</strong> le plus efficace pour atténuerles eff<strong>et</strong>s du stress.R é f é r e n c e sS é m i n a i re «Stress en milieu <strong>de</strong> travail»,animé par le Pr X. Vaxevanoglou, psycho-ergonome, maître <strong>de</strong>c o n f é rences, Université <strong>de</strong> Lille.MD-Média n° 18 ➢33


E c h o s8 MarsLes femmes à l’honneurComme il est <strong>de</strong> coutume chaque année, la Journée internationale<strong>de</strong> la femme a été célébrée à la Direction régionale <strong>de</strong>Hassi Messaoud.Toutes les femmes travaillant au sein <strong>de</strong>s différentes structures(<strong>et</strong> en poste sur site ce jour-là) ont été conviées à prendrepart à un repas offert en leur honneur par la Direction régionale<strong>et</strong> ce, en présence <strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong> structuresA c<strong>et</strong>te occasion, <strong>de</strong>s ca<strong>de</strong>aux symboliques ont été offerts àchacune d’elles.Même si le nombre <strong>de</strong>s travailleuses au sein <strong>de</strong> la Directionrégionale est réduit, la célébration du 8 Mars est <strong>de</strong>venue unevéritable tradition.Mise en place d’un système <strong>de</strong>management environnementalAprès un long travail d’investigation<strong>et</strong> <strong>de</strong> prospection initié par laDivision sécurité, le proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> mise enplace d’un Système <strong>de</strong> managementenvironnemental (SME), au niveau duCentre Industriel Sud (CIS), est entrédans la phase <strong>de</strong> fixation <strong>de</strong>s objectifs<strong>et</strong> d’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s cibles, dans lebut d’obtenir une certification <strong>de</strong> lapart d’un organisme spécialisé.Etant une <strong>de</strong>s plus importantes dansle processus <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong> ce proj<strong>et</strong>,c<strong>et</strong>te phase nécessite l’implication<strong>de</strong> toutes les structures pour unemeilleure sensibilisation. C’est dansc<strong>et</strong> ordre d’idées que <strong>de</strong>s correspondants<strong>de</strong> ce proj<strong>et</strong> ont été désignés ausein <strong>de</strong> toutes les structures <strong>de</strong> laDirection régionale. Ces correspondantsseront les interlocuteurs du proj<strong>et</strong>SME au sein <strong>de</strong> leurs structuresr e s p e c t i v e s .C’est ainsi qu’une première réunion,présidée par M. Ziada, directeur régional,a regroupé les responsables duproj<strong>et</strong> SME <strong>et</strong> tous les correspondants<strong>de</strong>s structures.C<strong>et</strong>te réunion a permis aux responsablesdu proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> donner un aperçusur la norme ISO <strong>et</strong> en particulier lanorme 14001, <strong>et</strong> d’expliquer commentle système <strong>de</strong> management environnementalservira à i<strong>de</strong>ntifier <strong>et</strong> à gérerl’aspect environnement. M m e O u a m e r(chef <strong>de</strong> proj<strong>et</strong>) <strong>et</strong> M m e Temmim (serviceenvironnement) ont passé en revueles différentes étapes par lesquellesest passé le proj<strong>et</strong> dans sespremières phases, les perspectives, <strong>et</strong>aussi ce qui est attendu <strong>de</strong>s correspondantspour une meilleure sensibilisation<strong>et</strong> implication <strong>de</strong> tous les acteurs<strong>de</strong> la Direction régionale.Mokhlis HACHAICHICellule communication/RHM34 ➢ MD-Média n° 18


E c h o sDéparts en r<strong>et</strong>raiteM me Houria Hamiane, chimiste principale à la Direction Engineering <strong>et</strong> Production, est partie prendre uner<strong>et</strong>raite bien méritée. A c<strong>et</strong>te occasion, nous publions ci-après le cri <strong>de</strong> cœur émouvant d’une <strong>de</strong> sescollègues.Personnel féminin au SudAprès M m e s Salah <strong>et</strong> Boutamine, voilà queM m e Houria Hamiane part en r<strong>et</strong>raite à son tour.Nous ne sommes pas nombreuses <strong>et</strong> l’effectif fémininne fait que diminuer. Avec ces départs, les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s<strong>de</strong> mutation au Nord, nous ne serons plusqu’une poignée comme au point <strong>de</strong> départ.Que dire à une femmequi a passé vingt ans <strong>de</strong>sa vie en poste au Sud.Elle fut la pionnièredans un environnementpurement masculin maisaussi, <strong>et</strong> surtout, dans ledomaine technique, quiest la chasse-gardée <strong>de</strong>ces messieurs.Elle aurait pu resterplus longtemps, mais leSud use <strong>et</strong> la bataillecontre tous les tabous <strong>et</strong>les mentalités rétrogra<strong>de</strong>suse encore plus.Un jardin <strong>de</strong>fleurs quidépérit, fauted’entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong> <strong>de</strong>nouvellesgraines à semer.M me Hamiane, à droite <strong>de</strong> M. Ziada, lors <strong>de</strong> la cérémonie d’adieu, entrecollègues, dans les bureaux <strong>de</strong> EP.Elle était venue pour une pério<strong>de</strong> déterminée il y a <strong>de</strong>cela <strong>de</strong>ux décennies. Elle ne savait pas, à l’époque, queles années défileraient à c<strong>et</strong>te vitesse là. Ici, nous nepercevons pas le temps en tant que tel : les saisons passent<strong>et</strong> ce n’est sûrement pas la nature qui nous le faitsavoir, mais les calendriers que nous avons sur nos bureaux.Dur, dur d’être une femme,d’avoir un métier <strong>et</strong>d’être consciencieuse,même au XXI e siècle.Nous t’avons dit au revoiravec beaucoup <strong>de</strong>tristesse <strong>et</strong> un nœud aufond <strong>de</strong> la gorge.Bonne r<strong>et</strong>raite, bonnesanté <strong>et</strong> nous te souhaitonsbeaucoup <strong>de</strong> réalisationsdans <strong>de</strong>s domainesplus lucratifs surle plan personnel.M me Chafia KellouAprès 44 années <strong>de</strong> bons <strong>et</strong> loyaux services à Sonatrach, M. Bachir Khenine, Chef <strong>de</strong> service Compressionà la Direction Exploitation, a pris une r<strong>et</strong>raite bien méritée. Lors <strong>de</strong> la cérémonie organisée en honneur <strong>de</strong>spartants en r<strong>et</strong>raite, il a gratifié l’assistance <strong>de</strong>s quelques mots, que nous reprenons ci-après:MD-Média n° 18 ➢35


E c h o sFirst conference on Geology, Geophysical Exploration and Reservoir EngineeringGexplore’2002 : une belle réussitePour l’IAP (Institut algérien du pétrole), leséminaire Gexplore'2002, qui s'est tenu àBoumerdès les 19 <strong>et</strong> 20 mars, a été une première<strong>et</strong> une totale réussite. Les communicationsont été très riches <strong>et</strong> ont confirmé la volonté<strong>de</strong>s cadres, ingénieurs <strong>et</strong> techniciens <strong>de</strong>progresser ainsi que leur soif d’apprendre.C a r, durant les séminaires, les échangesd’idées <strong>et</strong> <strong>de</strong> technologies restent toujours labase <strong>de</strong> la communication.L’ouverture du séminaire a été faite parMM. Berriani <strong>et</strong> K<strong>et</strong>fi (directeur général <strong>de</strong>l’IAP). Des keynotes se suivent <strong>et</strong> le principalthème est «L’échange <strong>de</strong> techniques <strong>et</strong> <strong>de</strong>procédés intra <strong>et</strong> extra Sonatrachafin <strong>de</strong> contribuer à une meilleuregestion <strong>de</strong> l’exploitation <strong>de</strong>s hydrocarbures».C’est un challeng<strong>et</strong>echnologique dont il estobligatoire <strong>de</strong> saisir l’opportunité.M. K<strong>et</strong>fi, à travers son allocution,a souligné qu’il comptaitsur la participation <strong>de</strong>sscientifiques, ingénieurs <strong>et</strong>cadres <strong>de</strong> tous secteurs, universitairesou industriels <strong>et</strong> que celaétait la première fois qu’unM lle HACENE L'HADJ…M. MAZARI…secteur universitaire organisait un me<strong>et</strong>ing <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te envergureen Algérie.Les thèmes ont été nombreux <strong>et</strong> variés. Du domaine du rése r v o i r, via la géologie vers la production <strong>et</strong> les logiciels appropriés,les communications se sont succédé avec parfoisd’excellents débats, jusqu'à mordre sur le temps réglementairepour certains thèmes. Le sponsor aussi a été remarquable parsa présence <strong>et</strong> sa contribution à la réussite <strong>de</strong> ce séminaire.L'équipe <strong>de</strong> la Direction régionale <strong>de</strong> Hassi Messaoud(Direction engineering <strong>et</strong> production) a eu, elle aussi, son motà dire. Représentée par <strong>de</strong>s géologues <strong>et</strong> <strong>de</strong>s producteurs, leursprestations ont été riches <strong>et</strong> les débats très intéressants.Plusieurs présentations orales <strong>et</strong> poster ont été faites, citons parexemple :Sessions orales :- Reservoir permeability anisotropy <strong>de</strong>termination using duallateral wells, par M. B. Achi.Impact <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> PPD dans le diagnostic <strong>de</strong>s interprétations<strong>de</strong>s essais <strong>de</strong> puits à Hassi Messaoud, par M. Y. Mahboub.- Systematic geostatistical approach of reservoir <strong>de</strong>velopmenton zone 1b, Hassi Messaoud field, parD r L.G. Kennedy.Ainsi que, en session poster :- Système d’information pour revue <strong>de</strong> puitsà Hassi Messaoud, par M. A. Abed.Critères <strong>de</strong> choix <strong>et</strong> évaluation <strong>de</strong>s puits enshort radius, par MM. M. Boulahia,M. Madani <strong>et</strong> A. Mazari.En marge <strong>de</strong>s travaux, la visite <strong>de</strong> Boumerdèsa montré qu'elle <strong>de</strong>vient une réelle cité pétrolière<strong>et</strong> universitaire, progressant <strong>et</strong> s’investissantdans le domaine <strong>de</strong>s hydrocarbures.Lors <strong>de</strong> la clôture <strong>de</strong> la rencontre,M . Kefti a exprimé sa satisfaction, ainsique celle <strong>de</strong>s membres org a n i s a t e u r s ,pour le bon déroulement <strong>de</strong> ces journéesscientifiques <strong>et</strong> a donné ren<strong>de</strong>z-vous auxparticipants pour Gexplore 2004.Ren<strong>de</strong>z-vous a été pris !M lle Lynda HACENE L'HADJIngénieur géologueDirection engineering <strong>et</strong> produ.<strong>et</strong> M. ABED <strong>de</strong> l’équipeEP/Géologie à GexploreComité maintenanceAprès sept années d’absence, le Comité maintenance, composé<strong>de</strong>s directeurs <strong>et</strong> chefs <strong>de</strong> divisions maintenance <strong>de</strong>s différentesDirections Régionales <strong>de</strong> la Division production, a reprisdu service, par la tenue <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux réunions à HassiMessaoud.La première s’est tenue les 12 <strong>et</strong> 13 février 2002.Présidées par M. Saïd Doghmane, directeur maintenance(Hassi Messaoud), ces <strong>de</strong>ux journées <strong>de</strong> travaux ont vu la participation<strong>de</strong> MM. Boubechtoula (Rhour<strong>de</strong> Nouss), Chihani(Haoud Berkaoui), Gasmi (TFT), Hachichi (Stah), Hammad(Gassi Touil), Kaci (In Aménas), Zemmali (Ohan<strong>et</strong>) <strong>et</strong>Zouaoudia (Hassi R’mel).Ont également participé à ces travaux MM. Hanbli (Dept.Maintenance DP/Siège) <strong>et</strong> Saâdi (Maintenance LTH/ Skikda).Au cours <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te rencontre organisée sous le signe <strong>de</strong> la relance,<strong>et</strong> afin d’élaborer le plan <strong>de</strong> charges du Comité maintenance,plusieurs axes ont fait l’obj<strong>et</strong> d’interventions <strong>de</strong> la part36 ➢ MD-Média n° 18


E c h o sJournée mondiale <strong>de</strong> l’arbrenécessaires à notre environnement ingrat, car situé en zone saharienne.Ainsi, pour la seule année 2001, il a été procédé à la plantation<strong>de</strong> 15 000 arbres <strong>et</strong> autres végétaux. Ces efforts concourentà embellir les bases <strong>et</strong> à créer un cadre <strong>de</strong> vie agréable,propice à la détente <strong>de</strong>s agents rési<strong>de</strong>nts, ainsi qu’aux invités<strong>de</strong> la Sonatrach, <strong>de</strong> passage à Hassi-Messaoud.Plantations durant 2001Types <strong>de</strong> végétaux Nombre ObservationsArbres forestiers 2 500 Amélioration <strong>de</strong>s brise-ventArbres d’ornement 8 000 Embellissement <strong>de</strong>s basesFleur<strong>et</strong>tes <strong>de</strong> saisons 4 375 Fleurir les allées <strong>de</strong>s basesPalmiers 270 AlignementArbres fruitiers 160 Production d’agrumesLa Journée mondiale <strong>de</strong>l’arbre a été commémorée parla Direction régionale <strong>de</strong> HassiMessaoud, le jeudi 21 mars, parla plantation <strong>de</strong> 350 arbres ausein <strong>de</strong>s bases rési<strong>de</strong>ntiellesIrara <strong>et</strong> 24-Février. Elle a vu,notamment, la participation active<strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong> structures.C<strong>et</strong>te action démontre l’importanceprimordiale que laDirection régionale a toujoursaccordé au développement <strong>et</strong> àl’entr<strong>et</strong>ien <strong>de</strong>s espaces verts,Pour l’année 2002,un objectif <strong>de</strong> plantation<strong>de</strong> près <strong>de</strong>2 0 000 végétaux(tous types confondus)est planifié.Lesrésponsables<strong>de</strong> structuresont réponduprésents…: la re l a n c e<strong>de</strong>s participants. Parmi ces axes, nous pouvons citer les politiques<strong>de</strong> maintenance appliquée, notamment la préventive <strong>et</strong>ses contraintes.La GMAO a été également au centre <strong>de</strong>s débats avec la possibilité<strong>de</strong> son utilisation comme banque <strong>de</strong> données, <strong>et</strong> nonseulement comme outil <strong>de</strong> gestion. Le revamping <strong>de</strong>s installations<strong>et</strong> la démarche qualité ont aussi figuré parmi les thèmesdiscutés.Un autre axe a suscité l’intérêt <strong>de</strong>s participants, c’est celuidu développement <strong>de</strong>s ressources humaines par la formation,la mobilité, l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s compétences <strong>et</strong> la création <strong>de</strong>sgroupes d’experts.D’autres aspects <strong>de</strong> l’activité maintenance ont été débattus,tels que la gestion <strong>de</strong> l’activité maintenance, la participationà l’engineering <strong>et</strong> au suivi <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s, ainsi que las o u s - t r a i t a n c e .La nouvelle décision concernant la passation <strong>de</strong>s marchésdans l'entreprise a fait l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième réunion duComité maintenance les 20 <strong>et</strong> 21 mars 2002.Les membres du Comité ont passé en revue tous les articles<strong>de</strong> la décision portant nouvelles modalités <strong>de</strong> passation <strong>de</strong> marchésafin, comme nous l’a souligné M. Doghmane «… d’avoirle même niveau <strong>de</strong> compréhension <strong>et</strong> <strong>de</strong> relever toutes lescontraintes concernant les activités maintenance. Ceci pouréviter tout imprévu qui engendrerait <strong>de</strong>s impacts négatifs surles installations <strong>et</strong> la production, <strong>et</strong> pour prévenir un certainmanque <strong>de</strong> pièces <strong>de</strong> rechange».Il s’agit donc <strong>de</strong> coordonner les efforts entre les différentesstructures maintenance car, en attendant que les dossiers quisont en cours soient insérés dans c<strong>et</strong>te nouvelle procédure, ilva falloir éviter que cela engendre du r<strong>et</strong>ard dans l’approvisionnementen pièces <strong>de</strong> rechange.Mokhlis HACHAICHICellule communication/RHMMD-Média n° 18 ➢37


E c h o sBrainstormingUne véritable traditionInstitution du principe <strong>de</strong> mobilité<strong>de</strong>s cadres supérieursM.Chakib Khelil, Prési<strong>de</strong>nt Directeur Général <strong>de</strong> Sonatrach aprocédé lundi 1er Avril 2002 à la signature <strong>de</strong> la décision instituantle principe <strong>de</strong> la mobilité du personnel d’encadrement supérieur ausein du Groupe Sonatrach.La directive rappelle que “la mobilité est un élément fondamental<strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>s carrières <strong>et</strong> un facteur déterminant <strong>de</strong> valorisation<strong>de</strong>s ressources humaines” <strong>et</strong> que sa mise en œuvre “est<strong>de</strong> nature à conduire les travailleurs à diversifier <strong>et</strong> élargir le champ<strong>de</strong> leurs connaissances, capitaliser <strong>de</strong>s expériences nouvelles.”Elle “favorise également le brassage <strong>de</strong>s compétences <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>au Groupe, <strong>de</strong> tirer le meilleur profit <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> ses ressourceshumaines par une utilisation optimale <strong>de</strong> ses compétencesautour <strong>de</strong>s objectifs”.Elle précise clairement que “le principe <strong>de</strong> la mobilité ne doit enaucun cas être utilisé pour couvrir <strong>de</strong>s décisions à caractère discipl i n a i r e . ”Une liste <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> responsabilités concernés par la mobilitéa été arrêtée pour les activités Amont, TRC, COM, <strong>et</strong> Aval, lesDCG ACT <strong>et</strong> RHC.Il s’agit entre autres <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> :- Directeurs <strong>de</strong> Divisions- Directeurs <strong>et</strong> Sous-Directeurs <strong>de</strong> régions <strong>et</strong> complexes- Directeurs chargés <strong>de</strong>s approvisionnements- Directeurs Ressources HumainesBrainstorming finances <strong>et</strong> sûr<strong>et</strong>é interneLa Direction régionale <strong>de</strong> Hassi Messaoud est <strong>de</strong>venue unpôle privilégié dans l’accueil <strong>de</strong>s brainstormings sur les différentesactivités <strong>de</strong> Sonatrach.La base du 24-Février <strong>et</strong> le centre <strong>de</strong> formation ont été sollicitésà maintes reprises pour accueillir ces manifestations quicommencent à <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> véritables traditions dans le processus<strong>de</strong> management initié par la Direction générale.C’est ainsi qu’au cours <strong>de</strong>s trois <strong>de</strong>rniers mois, plusieurs «remue-méninges»ont été organisés à Hassi-Messaoud. Des rencontresqui concernaient les finances, les œuvres sociales, lesfiliales, les associations, la sûr<strong>et</strong>é interne.Elles ont été encadrées par les hauts responsables <strong>de</strong> laSonatrach <strong>et</strong> parfois même par le prési<strong>de</strong>nt -directeur généralen personne, ce qui dénote <strong>de</strong> l’importance <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’intérêt qu’ilporte à c<strong>et</strong>te nouvelle métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> concertation.Mokhlis HACHAICHICellule communication/RHM- Directeur Administration Générale- Directeurs Moyens Généraux- Chef <strong>de</strong> Département Administration Générale- Chef <strong>de</strong> Départements Service Communs ou Logistique- Chefs <strong>de</strong> Divisions Approvisionnements au sein <strong>de</strong>s Régions<strong>et</strong> Complexes- Chefs <strong>de</strong> Divisions Intendance au sein <strong>de</strong>s Régions <strong>et</strong> compl e x e s- Chefs <strong>de</strong> Divisions Personnel au sein <strong>de</strong>s Régions <strong>et</strong> complexesLes postes <strong>de</strong> Directeur Général <strong>de</strong> l’IAP <strong>et</strong> les PDG <strong>de</strong>s filialesdu Groupe sont également concernés.En vertu <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te décision, “la durée dans ces postes ne sauraitdépasser la limite <strong>de</strong> cinq (5) années <strong>et</strong> le remplacement <strong>de</strong> leurstitulaires se fera par appel à candidatures conformément à la procédureen vigueur du Groupe <strong>et</strong> ce, au plus tard six (6) mois avantla vacance du poste.”Les décisions <strong>de</strong> nominations aux postes <strong>de</strong> responsabilitéconcernés mentionneront désormais la limite <strong>de</strong> cinq ans commedurée d’exercice.Il est enfin signalé que “les responsables <strong>de</strong> structures qui aurontquitté leurs postes par application du principe <strong>de</strong> la mobilité sontpar ailleurs fondés à postuler, dans le cadre <strong>de</strong> la procédure d’appelà candidatures, pour <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> responsabilités <strong>de</strong> niveauégal ou supérieur à ceux qu’ils auront quittés.”38 ➢ MD-Média n° 18


C l i n d ’ œ i lDes yeux qui parlent, un cœur qui batDes yeux dont l’aphorisme langagedu cœur palpe l’esprit envoûtésous le charme du non-dit.L’expression du moment <strong>et</strong> <strong>de</strong>s regardsqui <strong>de</strong>ssinent l’incroyableparler désirs. Il y a dans le règne <strong>de</strong>l’amour <strong>de</strong>s pulsions <strong>et</strong> <strong>de</strong>s impulsionsqui régissent son rituel, l’haleine,le parfum, la pupille en alerte,<strong>de</strong>s frémissements <strong>et</strong> tant <strong>de</strong>sensations qui échappent à la raison,raison qui n’a pas lieu d’être,ni qui doit en aucun cas connaître<strong>et</strong> reconnaître, si elle ne veut passuccomber à l’établi <strong>et</strong> aux idéespréconçues.C’est vrai que le cœur a ses raisons<strong>et</strong> grâce à ses coups <strong>de</strong> cœurque le grand génie humain a su expr i m e r. Qui peut expliquer un telvoyage, <strong>de</strong>s émotions, leurs attractions<strong>et</strong> leurs interactions ? Quellealchimie magique recèlent c<strong>et</strong>teforce, ces énergies, ces faiblesses<strong>et</strong> tourments frénétiques, armer <strong>et</strong>à la fois désarmer dans la foi <strong>de</strong>l’amour ?Quand l’âme sœur parle, peu importela langue <strong>et</strong>, si les yeux parlent,il y a un cœur qui bat. La notiond’amour échappe à sonserviteur <strong>et</strong> si le psychoaffectif faitravage quelque part, nous avonsoublié les simples <strong>et</strong> p<strong>et</strong>ites véritésqui nous animent <strong>et</strong> qui nous donnentvie <strong>et</strong> envie, l’essence même<strong>de</strong> notre existence.Nul homme ne peut condamnerun autre pour un mal <strong>de</strong> cœur, carnul n’est à l’abri <strong>de</strong> telle aventure.Le parler vrai est l’empire <strong>de</strong>ssens, le foisonnement <strong>de</strong> la richesse<strong>de</strong> l’expression pure, du mensongevrai <strong>et</strong> <strong>de</strong> la vérité absolue.Michel Leiris : «Ne pas pro d u i reun beau mensonge, mais une véri -té qui serait aussi belle que le plusbeau mensonge.»Ils vous diront qu’écouter soncœur est le chemin <strong>de</strong> la perdition,mais quel cœur résisterait à un telvertige <strong>et</strong> quelle logique peut allerà son encontre ? Celui qui aime està l’écoute <strong>de</strong> l’autre, il vit dans uneautre dimension, dans la <strong>de</strong>meureintemporelle <strong>et</strong> dans le nid-univers<strong>et</strong>, à fleur <strong>de</strong> peau, il est à l’écouted’un soupir au fil d’un cœur.Si c’est dans l’art que l’hommese surpasse, dans l’amour siègeson équilibre, sa matière première<strong>et</strong> instinctive <strong>et</strong> sa raison primitived’être, <strong>de</strong> se produire <strong>et</strong> <strong>de</strong> se reproduire,<strong>de</strong> créer <strong>et</strong> <strong>de</strong> rêver.L’amour est tout <strong>et</strong> dans tout <strong>et</strong>sans lequel nous n’arriverons àrien parfaire.Journées scientifiques <strong>et</strong> techniques<strong>de</strong> Sonatrach (JST5)Le comité exécutif a examiné, aucours <strong>de</strong> sa réunion du 4 mars 2002, leproj<strong>et</strong> d’organisation <strong>de</strong>s JST5 préparépar le comité ad hoc créé à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong> pardécision du Prési<strong>de</strong>nt-directeur généralle 29 janvier <strong>de</strong>rnier.Les V e s Journées scientifiques <strong>et</strong> techniques<strong>de</strong> Sonatrach se dérouleront àAlger à la mi-décembre 2002 <strong>et</strong> seronto rganisées selon une nouvelle formule,en vertu <strong>de</strong> laquelle toute l’org a n i s a t i o nmatérielle <strong>et</strong> la logistique <strong>de</strong> la manifestationseront entièrement prises enc h a rge <strong>de</strong> manière professionnelle parune société <strong>de</strong> communication.Le Groupe Sonatrach, tout en réalisant<strong>de</strong> la sorte <strong>de</strong>s économies substantielles,est ainsi appelé àconcentrer tous ses eff o r t ssur le contenu scientifique<strong>et</strong> technique <strong>de</strong>s JST <strong>et</strong> surla qualité <strong>de</strong>s communicati o n s .Le comité ad hoc est àpied d’œuvre <strong>et</strong> envisage<strong>de</strong> lancer, sous peu, la premièrecirculaire <strong>de</strong>s JST5.Avec les JST5 <strong>et</strong> l’expositiontechnique traditionnelle, sera organisée,c<strong>et</strong>te année, une conférence internationalesur le thème <strong>de</strong> lapromotion <strong>de</strong> l’investissement dans ledomaine <strong>de</strong> l’énergie <strong>et</strong> <strong>de</strong>s <strong>mines</strong> enA l g é r i e .Mustapha NEDJAICadre chargé d’étu<strong>de</strong>sDivision Ressourceshumaines <strong>et</strong> MoyensA l’issue <strong>de</strong>s débats du comitéexécutif, le Prési<strong>de</strong>ntdirecteurgénéral a insisté<strong>de</strong> nouveau sur la sélectionqui doit prévaloir pour assurerla qualité scientifique<strong>et</strong> technique <strong>de</strong>s communicationsainsi que pour laformation qu’il faudraveiller à donner aux communicantspour les ai<strong>de</strong>r àfaire leur présentation selon les normesd’une communication efficace <strong>et</strong> attr a c t i v e .Les JST5 seront placées c<strong>et</strong>te annéesous le thème général «Ensemble, pourun avenir meilleur».MD-Média n° 18 ➢39


C a r n e tMariagesDurant le 1er trimestre 2002, 40 mariages ont été enregistrés :ABDELAZIZ Ab<strong>de</strong>ldjebbar Chef <strong>de</strong> service maintenanceABED Sofiane Chargé <strong>de</strong> gestion OURHOUDACHOUR Mohamed Ingénieur exploitation HBNSBAHLOUL Ab<strong>de</strong>laziz Ingénieur étu<strong>de</strong>s <strong>et</strong> dév. INFBEDOUI Slim Sofiane Technicien instrumentiste MNBELDJEHAM Mourad Ingénieur exploitation N3 HBNSBELKADI Ferhat Agent intervention El BormaBENABDELLAH Ali Opérateur exploitation N2 EXP/CISBENCHABANE Yahia Ingénieur BPBENNOUR Khaled Agent conditionnement LOGBENREBHA Ouassini Technicien prévention N2 SEBERRACHICHE Ab<strong>de</strong>lkrim Ingénieur mécanique N2 HBNSBOUNAAS Kamel Mécanicien N2 MNBOURAS Youb Agent sûr<strong>et</strong>é interne DSPBOUZID Boubakeur Agent sûr<strong>et</strong>é interne El GassiCHERFAOUI Med Seddik Ingénieur mécanique HBNSCHICHANI Kamel Ordonnateur N1DEFFOUS Younès Ingénieur réservoir BRNFILALI Fayçal Agent sûr<strong>et</strong>é interne DSPGUERFI Ahcène Technicien inspection EPKABDI Ab<strong>de</strong>sselem Agent sûr<strong>et</strong>é interne DSPKEBIER Yazid Secrétaire traitement texte RHMKHENOUS Ab<strong>de</strong>lka<strong>de</strong>r Technicien instrumentiste HBNSKLAOUA Aïssa Opérateur radio/télécomLAFIFI Layachi Opérateur exploitation N1LAOUAR Saci Agent sûr<strong>et</strong>é interne DSPLEBSSISE Ab<strong>de</strong>lka<strong>de</strong>r Agent sûr<strong>et</strong>é interne El GassiLEMTAI Saïd Technicien instrumentiste BRNMAHOUI Nadim Ingénieur sécurité N2 HNBSMEHIGUENE Lahouari Technicien prévention Ppl CEPSAMERIOUMA Abd Raouf Ingénieur production N1NAITI Ameur Technicien mécanicien HBNSOUARIBI Med Ameziane Technicien puits N1 Gpt TFTRACHEDI Nourredine Technicien mécanicien EPREHABI Hicham Technicien tableau Gpt TFTSAOULI Djamel Agent sûr<strong>et</strong>é interne DSPSEKHRI Ilias Agent sûr<strong>et</strong>é interne El GassiSELLAH Karim Agent conditionnement LOGTALHI Saber Agent sûr<strong>et</strong>é interne DSPYAHIA AISSA El Mahdi Ingénieur mécanique N1 HBNSNous souhaitons beaucoup <strong>de</strong> bonheur aux mariés.Départs en r<strong>et</strong>raite28 agents ont été admis à la r<strong>et</strong>raite durant le 1 er trimestre 2002 :HAMIANE Houria Chimiste PPLBABAHANI Saïd Chef blanchisserieBELKEDAH Touhami Ouvrier tubulaire N3BEN ABDELLAH Dif Maître hôtel carré restaurantBENAMAR Hamdane C/maître mécanique dieselBENREJDAL Ahmed Chef Sce paie N2CHEGAGA Mohamed Technicien préparationDERDOURI Hadi Chef magasinier N2GAROURI Salah Chauffeur TC N2HABITA Lachouri Technicien mesures N4HAMAZA Ab<strong>de</strong>lka<strong>de</strong>r Magasinier PPLHASSANI Med Larbi Cadre étu<strong>de</strong>s techniques N4HEMAZA Ab<strong>de</strong>lka<strong>de</strong>r C/maître intervention PPLHEMIDJ Hamou Cadre étu<strong>de</strong>s techniques N4KHENINE Bachir Chef Sce exploitation gisement N2LABED Med Nourredine Animateur sport cultureLOUAR Mohamed Technicien interventionMAHDJOUBI Med Tahar Technicien préparation N2MEHIRIG Med Tahar Agent technique télécom N2MESAI Med Ali Chauffeur GR N2OUAHIOUNE Ab<strong>de</strong>nnour Contrôleur N4ROUABEH Laïd Opérateur mesures N3SAADI Bachir Cadre étu<strong>de</strong>s techniques N2SAIB Menouar Technicien sup sportsSOLTANI Ali Agent technique espaces vertsTABADIT Tahar Chef équipe voirieTAMBOUKTOU Kaddour Maître hôtel carré restaurantTEDJANI Med Laïd Electromécanicien N2Nous leur souhaitons une r<strong>et</strong>raite paisible <strong>et</strong> un repos bien mérité.40 ➢ MD-Média n° 18


D é t e n t eHUMOURDeman<strong>de</strong> d’augmentationMonsieur,En réponse à votre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’augmentation,nous nous perm<strong>et</strong>tons d’attirer votre attentionsur quelques points qui ont certainementéchappé à votre attention. Par exemple,nous vous informons que vous ne travaillezpas :1. L’année à 365 jours : vous dormez 8heures par jour, ce qui est égal à 122 jours.Reste : 243 jours2. Vous disposez en moyenne <strong>de</strong> 7 heures<strong>de</strong> temps libre par jour, soit 106 jours. Reste :137 jours3. L’année comporte 52 vendredis. R e s t e : 85jours4. Comme vous ne travaillez pas le jeudi, ilfaut r<strong>et</strong>rancher également 52 autres jours.Reste : 33 jours5. Décomptez également vos 3 semaines <strong>de</strong>congé annuel (21 jours). Reste : 12 jours6. L’année possédant 11 jours fériés…Il ne vous reste donc plus qu’un seul jourpour travailler, <strong>et</strong> comme ce jour-là vous étiezmala<strong>de</strong> …Que pensez-vous du travail à c<strong>et</strong> instant ?Répon<strong>de</strong>z-nous vite.♣ ♣ ♣Trois explorateurs s’enfoncent <strong>de</strong> plus enplus profondément dans la jungle encore inviolée.Après cinq jours, ils sont capturés parla redoutable tribu, non pas <strong>de</strong>s réducteurs <strong>de</strong>têtes, ni <strong>de</strong> cannibales, mais <strong>de</strong>s faiseurs <strong>de</strong>canoë en peau d’explorateurs. Pour être loyal,le chef <strong>de</strong> la tribu <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aux trois condamnésleurs <strong>de</strong>rnières volontés.Le premier, essayant <strong>de</strong> gagner un maximum<strong>de</strong> temps, leur dit qu’il aimerait envoyerun e.mail à sa compagne. Le chef sourit, l’invitedans sa hutte <strong>et</strong> l’installe <strong>de</strong>vant sa toutenouvelle dual-pentium pro-workstation <strong>et</strong>,cinq minutes plus tard, le gars est éventré, sapeau lui est délicatement r<strong>et</strong>irée pour en faireun canoë tout neuf.Le <strong>de</strong>uxième, se creusant les méninges, leurdit qu’il aimerait toucher la Lune. Le chef appelleses <strong>de</strong>ux meilleurs pagayeurs <strong>et</strong> les envoiedans le plus proche musée. Ils montentdans leurs canoës <strong>et</strong>, <strong>de</strong>ux jours plus tard, lesvoilà qui débarquent avec un échantillon volé<strong>de</strong> roche lunaire. Le type croyant avoir puéchapper à une mort certaine est écorché <strong>et</strong>sa peau est mise à sécher pour la fabricationd’un autre canoë.Le troisième, grand sourire, <strong>de</strong>man<strong>de</strong> auchef une fourch<strong>et</strong>te.- Quoi ?!? répondit-il – vous pouvez me <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rtout ce que vous pouvez imaginer <strong>et</strong>,à la place, vous voulez une fourch<strong>et</strong>te !!! Ils’en alla lui-même en chercher une à la cantinedu coin. Il revint <strong>et</strong> tendit la fourch<strong>et</strong>te autroisième mec.- Voilà votre fourch<strong>et</strong>te. Et maintenant vousallez mourir !- Pas sûr!? dit le mec en levant très haut samain qui tenait la fourch<strong>et</strong>te – regar<strong>de</strong>z ce quej’en fais <strong>de</strong> votre canoë !!! Et il commence àse planter la fourch<strong>et</strong>te partout sur le corps.JEUXSur la piste <strong>de</strong>s indicesDécouvrez un pays, une compétition sportive, un arbre ou encore une profession, en suivant la piste<strong>de</strong>s trois indices. Mais attention, plus vous en utilisez, moins vous marquez <strong>de</strong> points !A- Un pays3 Points : Le drapeau <strong>de</strong> ce pays a été adopté en 1667. Sa fête nationale est célébrée le 12 décembre.2 Points : Son drapeau est formé <strong>de</strong> trois ban<strong>de</strong>s horizontales <strong>de</strong> couleurs blanche, bleue <strong>et</strong> rouge.1 Point :Ancienne république <strong>de</strong> l’URSS, c<strong>et</strong> Etat, qui est dans une situation économique déplorable,a connu une grave crise financière en août 1998.B- Une compétition sportive3 Points : C<strong>et</strong>te compétition sportive a été créée en 1950. C’est l’Italien Giuseppe Farina qui l’emportac<strong>et</strong>te année-là.2 Points : Seuls 24 sportifs étaient engagés en 1998, mais ils sont accompagnés <strong>de</strong> plusieurs dizaines<strong>de</strong> personnes, dont <strong>de</strong> nombreux techniciens.1 Point :Compétition sportive automobile, dont Prost fut vainqueur à quatre reprises, elle a couronnéen 1998 Mika Hakkinen <strong>et</strong> McLaren.C- Un arbre3 Points : C<strong>et</strong> arbre à feuilles caduques pousse dans les régions tempérées <strong>de</strong> l’hémisphère Nord.2 Points : L’écorce <strong>de</strong> c<strong>et</strong> arbre, qui peut être oriental, occi<strong>de</strong>ntal ou hybri<strong>de</strong>, se détache par gran<strong>de</strong>splaques.1 Point :Ce grand arbre, qui appartient à la famille <strong>de</strong>s platanacées, supporte très bien les conditions<strong>de</strong> la vie urbaine.D- Une profession3 Points : Elle est apparue pour la première fois au début du IX e siècle dans les environs <strong>de</strong> Bagdad.2 Points : On la pratique dans <strong>de</strong>s hôpitaux ou dans <strong>de</strong>s commerces qui doivent obtenir une licenceaccordée par la Direction <strong>de</strong> la Santé.1 Point : C<strong>et</strong>te profession consiste à étudier la science <strong>de</strong>s médicaments, leur composition, leurpréparation <strong>et</strong> leur distribution.Mot verticalCe thème vous propose d’effectuer une recherche pour laquelle Intern<strong>et</strong> vous apporte <strong>de</strong>ssolutions qui n’existent nulle part ailleurs: déposer votre CV à la vue <strong>de</strong> milliers <strong>de</strong> recruteurspotentiels, <strong>de</strong>s annonces sans cesse renouvelées <strong>et</strong> une autre façon <strong>de</strong> vous présenter pouraugmenter vos chances <strong>de</strong> succès.1. Elles n’ont <strong>de</strong> ressources que d’hommes <strong>et</strong> Intern<strong>et</strong> est <strong>de</strong>venu pour elles un véritable moyen <strong>de</strong>recrutement.2. Unité <strong>de</strong> temps. Elle sépare le moment où vous déci<strong>de</strong>z d’agir <strong>et</strong> celui où vous avez agi.3. Se dit <strong>de</strong>s spécialistes. Ceux en recrutement consultent tous les jours les bases <strong>de</strong> données oùvous pouvez déposer votre CV.4. Elle est sans contrainte <strong>et</strong> serait sans concession. Puisque ce sont aussi les entreprises quiviennent vers vous sur Intern<strong>et</strong>, vous avez déjà celle <strong>de</strong> choisir.5. Pour travailler, il y en a <strong>de</strong>s milliers auxquelles vous pouvez répondre immédiatement.Intern<strong>et</strong> vous indique où elles se trouvent.6. Sans limites. Qualifie le besoin <strong>de</strong>s entreprises qui recherchent <strong>de</strong>s compétences sur Intern<strong>et</strong>.T P SNO S NFFERachid HIMEURCadre gestionnaireDivision Ressources Humaines<strong>et</strong> MoyensDes l<strong>et</strong>tres pour <strong>de</strong>s motsTrouvez neuf mots correspondant aux définitions <strong>et</strong> s’écrivant avec les l<strong>et</strong>tres proposées dans lagrille ci-<strong>de</strong>ssous. Aucune l<strong>et</strong>tre ne peut être utilisée <strong>de</strong>ux fois pour composer un mot, sauf si c<strong>et</strong>tel<strong>et</strong>tre existe déjà <strong>de</strong>ux fois dans la grille. Nos solutions évitent les pluriels, formes conjuguées <strong>et</strong>participes.C A N E R A V I CA. Une production <strong>de</strong>s esturgeonsB. Il est mené par son nautonierC. Gagner du terrainD. Venir à bout <strong>de</strong> sa bête noireE. Bête parasite qui se prend les pieds dans le tapisF. Piquer <strong>de</strong>s bêtes dans le corralG. Sa racine carrée donne l’écart-typeH. Il a regagné sa villégiature d’étéMD-Média n° 18 ➢41


M o t s c r o i s é s1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16123456789101112131415Horizontalement1- Composants du pétrole – Champion2- Appareil ménager – Vitesse d’exécution d’une œuvre3- Serrée <strong>et</strong> abondante – Arme blanche – Recru<strong>de</strong>scence4- Ancienne république – Ignorant – Manquées (<strong>de</strong> d. à g.)5- Sans émotion6- Conjonction – Paresseux – Eclairer d’une vive lumière7- Déshonoreras – Palmipè<strong>de</strong> – Chaîne arabed’informations (<strong>de</strong> d. à g.)8- Moqueuses – Pris connaissance – Mammifèredomestique (mélangé)9- Biffe – Etaient dans l’incertitu<strong>de</strong> (<strong>de</strong> d. à g.)10- Enlevée – Dignité religieuse11- Issu – Pronom personnel – Planch<strong>et</strong>te <strong>de</strong> bois (<strong>de</strong> d. àg.) – Rubidium12- Sévérité – Symbole <strong>de</strong> l’or – Triple voyelle13- Choisit – Equidé – Accord14- Point cardinal – Possè<strong>de</strong>nt – Espérances15- Font partie <strong>de</strong> la selle – Corps chimiquesVerticalement1- Carbonates basiques hydratés2- Unité anglo-saxonne – Pilotes3- Dame âgée <strong>de</strong> la haute société – Paysage4- Voie publique – Il y a bien longtemps5- Métal précieux – Ramène au calme – Conspué(phon.) – Conjonction6- Animal marin – Femme <strong>de</strong> raja7- Sécrété par la seiche (<strong>de</strong> b. en h.) - Obligation8- Brame – Situé – Propre9- Etat d’Amérique du Sud – Langue balte –Arsenic10- Voyelles – Aveuglera – Agent <strong>de</strong> liaison11- Brillé – Arbre tropical12- Actions d’écimer – Amérindiens13- Représentations d’une chose (<strong>de</strong> b. en h.) –Passé récent – Début d’entr<strong>et</strong>ien14- Huître creuse – Bienveillance15- P<strong>et</strong>ite pomme – Chant funèbre – R<strong>et</strong>rancher16- Société pétrolière – Limon42 ➢ MD-Média n° 18


Et vous ?Quelle sera votre contribution ?Vous avez une information à faire connaître ?Un point <strong>de</strong> vue à exposer ?Une expérience à transm<strong>et</strong>tre ?MD-Média vous offre c<strong>et</strong>te opportunitéContactez-nous à :MD-Média Sonatrach - Division ProductionDirection Régionale Hassi MessaoudBP n° 50 Base IraraTél. : 029 73 73 21 Fax : 029 73 05 48


Sonatrach Division ProductionDirection régionale Hassi MessaoudBP n°50 Base IraraTél. : 029 73 73 21Fax : 029 73 05 48

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