L'UMONS n°5 - Université de Mons

Lettre d’information de l’Université de de Mons - - Numéro1 5- Mai - Juin 2010 2011Passerelleset formationcontinue:se former autrement4-5 DossierL éditoPour de nombreux jeunes sortant del’enseignement secondaire, voici venir letemps de choisir leurs études supérieures. Ils’agira d’un choix déterminant puisqu’ilconditionnera le potentiel initial avec lequel ilsaborderont leur parcours professionnel. Pourcertains, ce choix est plus facile que d’autres, enparticulier lorsqu’il vient concrétiser une passionque l’on a dès son plus jeune âge. C’est le casévoqué dans ce nouveau numéro de l’UMONS,de Fabian Debal qui grâce à la formationscientifique acquise en nos murs, assouvitaujourd’hui ses rêves de prévisionniste au sein del’Institut Royal Météorologique.Sommaire2 Docteurs Honoris CausaFred et Jamy, de l’émission« C’est pas sorcier », ainsi quequatre autres personnalités,ont été honorés par l’UMONSPour d’autres, ce choix est plus difficile. Leconseil qu’on peut leur donner est de ne pashésiter à accumuler les informations pour mieuxétayer leur choix et à venir découvrir l’offrediversifiée de nos formations universitaires.L’UMONS considère également qu’il estimportant de faciliter le parcours des jeunes entreles diverses filières de formation. L’un desenjeux de la création de pôles d’enseignementsupérieur régionaux, c’est justement deprésenter une offre cohérente et concertée la pluslarge possible en partenariat entre universités,hautes écoles et institutions de l’enseignementartistique. L’étudiant pourra mieux y trouver savoie en fonction de son potentiel et de sesaspirations.Faciliter l’orientation des étudiants en cours deformation constitue probablement l’une desmesures les plus pertinentes susceptible defavoriser la réussite des étudiants. L’Université deMons s’y attèle au quotidien grâce au Pôlehainuyer qu’elle forme avec la Haute Ecoleprovinciale Condorcet, la Haute Ecole de laCommunauté française en Hainaut et les troisinstitutions hainuyères de l’enseignement6 4h de cuistaxCette année, pour la premièrefois, le personnel administratifet les autorités académiques yparticipaientartistique situées à Mons et à Tournai.Le dossier central de ce numéro évoque la façonde se former autrement grâce aux passerelles,avec l’exemple remarquable d’un jeune étudiantayant profité du système de passerelles au seindu Pôle hainuyer et qui est passé du graduat eninformatique au diplôme d’ingénieur civil enpassant par la case ingénieur industriel. LeProfesseur Delvosalle y présentera également savision de la formation continue, fort d’uneexpérience accumulée dans ce domaine depuisplus de vingt ans.En mai dernier, notre université a attribué le titrede Docteur Honoris Causa à 6 personnalités dontelle a voulu souligner l’action au service de lascience et de la société. On y retrouvenotamment Fred et Jamy de l’équipe « C’est pasSorcier », qu’unanimement, notre Conseilacadémique a voulu honorer pour lesremarquables qualités pédagogiques de leurémission. Tant par la justesse des reportages quepar le ton intelligent adapté au jeune public, cetteémission influence probablement le parcours denombreux jeunes et correspond sans doute à cequi se fait de mieux en matière de vulgarisation6 Shell Eco MarathonLe team « UMONSter » de laPolytech a accompli l’équivalentde 189 km avec un litred’essence3 BiomimétismeLe labo de biologie marine del’UMONS tente de reproduireles facultés adhésives desétoiles de mer3 InterprétationL’Université de Mons a prispart à la conception d‘unecabine de visio-interprétationrévolutionnairescientifique sur nos petits écrans.Notre page « Recherche » met en exergue lesactivités de notre Faculté des Sciences dans ledomaine du bio-mimétisme ainsi que de notreFaculté de Traduction et d’Interprétation quiconcrétise sa célèbre expérience dans ledomaine de l’interprétation par le développementd’une cabine portable de visio- interprétation enpartenariat avec la société 3GSP.Vous trouverez également dans ce numéro larelation de quelques évènements qui ont rythméla vie de notre université ces derniers temps. Onnotera plus particulièrement l’attribution des toutpremiers diplômes de Master en Sciencesbiomédicales délivrés par la Faculté de Médecineet de Pharmacie, les dorénavant traditionnelles« 4 heures de cuistax », l’investissement desétudiants de la Faculté Polytechnique et de leurUMONSter au concours international Shell Eco-Marathon, les performances sportives de l’équipede tennis estudiantine ainsi que quelquesmagnifiques photos du premier Concours photode l’UMONS. Bonne lecture à toutes et à tous !Calogero Conti, Recteur de l’UMONS6 SportsL’équipe de l’UMONS estchampionne de Belgiqueuniversitaire de tennis7 AncienFabian Debal, Docteur enphysique de l’ex UMONS, estprévisionniste à l’IRM depuis20028 Concours125 participants ont pris partau premier concours photo del’UMONS. Une belle réussite !

LES DHC À L’UMONS, C’ESt pAS SORCIERSix nouveaux Docteurs HonorisCausa pour l'universitéLe mercredi 11 mai, au termed’une cérémonie solennelle quis’est tenue dans l’amphithéâtreVan Gogh, le diplôme et lesinsignes de Docteur Honoris Causaont été remis par l’Université deMons (UMONS) à six personnalitésde tout premier plan, enreconnaissance des servicesrendus à la société ou audéveloppement de la science (lirepar ailleurs).Ces six Docteurs Honoris Causasont pour l’Université, lesjournalistes Frédéric Courant etJamy Gourmaud(France/Rédacteurs en Chef del’émission de vulgarisationscientifique « C’est pas sorcier ») ;pour la Faculté de Psychologie etdes Sciences de l’Education,Angela Friederici(Allemagne/spécialiste enneuropsychologie) ; pour la Facultéde Médecine et de Pharmacie, GuyOrban (Belgique/Professeur à laFaculté de Médecine de la KUL) ;pour la Faculté Polytechnique,Miller Puckette (USA/Professeur auCenter for Research in Computingand the Arts (CRCA) de l'Universitéde Californie à San Diego) ; pour laFaculté de Traduction etd’Interprétation, Alain van Crugten(Belgique/Traducteur, Romancier etDramaturge).« En acceptant ce titre, nos sixnouveaux docteurs participent à lamission de transmission deconnaissances qui nous sontchères. Ils nous font aussi l’honneurde devenir membres de notreCommunauté. Qu’ils sachent qu’ilsseront ici chez eux dans uneinstitution qui les estime, quireconnaît la richesse de leurparcours et souhaite le faire savoiret le faire découvrir », a insisté dansson discours inaugural, le Recteurde l’Université de Mons. M.Calogero Conti.Si l’Université de Mons a vouluhonorer Frédéric Courant et JamyGourmaud, visiblement émus ethonorés par la démarche, c’estpour « souligner la carrièreexceptionnelle de deux piliersindissociables de la diffusion dessciences, en particulier dans lecadre de l’émission « C’est passorcier », qui atteintvraisemblablement ce qui se fait demieux en matière d’émissionstélévisées éducatives » ; mais aussimettre en exergue « la haute valeurpédagogique de leur action ainsique son impact auprès des jeunessur la perception des sciences etl’attractivité des étudesscientifiques ».Si la Faculté de Psychologie et desSciences de l'Education a vouluhonorer Angela Friederici, c'estparce que tout au long de sacarrière, elle a associé, dans unesprit résolument interdisciplinaire,les approches linguistique,cognitive et neurologique auservice d'un questionnementcentral, à savoir comment lecerveau s'acquitte-t-il d'une desactivités humaines les pluscomplexes : gérer le langage.Si la Faculté de Médecine et dePharmacie a voulu honorer GuyOrban, c’est parce qu’il est l’un desplus grands spécialistes desneurosciences visuelles etcognitives. Ses recherches portentnotamment sur le traitement deLes DHC de 2011 accompagnés de leurs parrains et du Recteur.l’information par les circuitscérébraux, un traitementnotamment étayé par une imageriefonctionnelle du modèle primate.Si la Faculté Polytechnique a vouluhonorer Miller Puckette, c’est parcequ’il a largement contribué à créeret à développer une nouvellediscipline, celle des artsnumériques, et en particulier del’informatique musicale, en tant quevéritable homme-orchestre,informaticien visionnaire,mathématicien, ingénieur etcompositeur.Si la Faculté de Traduction etd’Interprétation - Ecole d’Interprètesinternationaux, a voulu honorerAlain van Crugten, c’est parce qu’ilest l’auteur d’une œuvre théâtrale etromanesque intense mais aussiparce qu’il est l’un des plus grandsspécialistes de la traductionlittéraire, appliquée à de grandsauteurs classiques russes,polonais, tchèques, flamands,néerlandais et anglais.Ces six nouveaux « DHC »rejoignent au « palmarès » del’UMONS, M. Muhammad Yunus(père du microcrédit et Prix Nobelde la Paix), qui fut, le 18 octobre2010, le premier Docteur HonorisCausa de l’histoire de l’Universitéde Mons.Toutefois, avant la fusion de 2009,l’Université de Mons-Hainaut et laFaculté Polytechnique avaient déjàdécerné respectivement ce titre àde nombreuses personnalités tellesque les frères Dardenne (UMH),Claudie Haigneré (FPMS),Raymond Barre (UMH), BorisCyrulnik (UMH), Ricardo Petrella(FPMS) ou encore S.M. le Roi AlbertII (FPMS), S.M. le Roi Baudouin(FPMS), André Comte-Sponville(UMH)...DHC ?Qu’est-ce que c’estUn doctorat honoris causa (du latin« causa », qui exprime le but,précédé du génitif de « honor,honoris », l'honneur : « pourl'honneur », honorifique) est un titrehonorifique décerné par uneuniversité ou une faculté à unepersonnalité éminente. Un docteurhonoris causa, en abrégé DHC, estle récipiendaire d'un doctorathonoris causa.Il distingue une personnalité hors ducommun qui a apporté unecontribution notable à son champd'expertise ou à une institution enparticulier ; et ce, dans tous leschamps du savoir, qu'il s'agisse deslettres et des arts, des sciencesexactes, des sciences humaines ousociales, de la philosophie...Ce titre honorifique est attribué parprocédure d'exception. Au sein del’Université de Mons, laresponsabilité du choix des DHCincombe au Conseil académiqueconstitué par l’ensemble desmembres du personnelacadémique de l’institution. LeConseil arrête son choix au départdes propositions motivées émanantde chacune des facultés. Il le faitsur la base des valeurs et desprincipes qu’entend défendreprioritairement notre institution touten sachant que le titre de DocteurHonoris Causa est symbole dereconnaissance, d’exemple etd’universalité.p2 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 5 - Juin 2011Angela Friedericia fait des études de linguistique etde psychologie universités de Bonnet Lausanne. Elle a obtenu un Ph.D.en linguistique à l’université deBonn et l’habilitation en Psychologieà l’université Justus Liebig(Giessen). Après de nombreuxséjours dans des centres derecherches prestigieux, enAllemagne, aux USA, en France etaux Pays-Bas, elle s’est spécialiséedans les troubles du langage,neuropsychologie et sciencescognitives. Après avoir étéprofesseur de psychologiecognitive à l’université libre deBerlin, elle a été la directricefondatricedu Max Planck Institutefor Human Cognitive and BrainSciences à Leipzig, avant depouvoir se concentrer sur ledépartement de Neuropsychologie.Guy Orbanest docteur en médecine, agrégéde l’enseignement supérieur, etingénieur civil (mathématiquesappliquées). Il est professeurordinaire à la Faculté de Médecinede la Katholieke Universiteit Leuven(KUL) et professeur à la Faculté deMédecine de l’Université de Parme(Italie). Il a occupé la chaireeuropéenne du Collège de Franceen 2006-2007. Ses thèmes derecherche sont centrés sur lesNeurosciences visuelles etcognitives. Il a découvert lesneurones gradients dans lesystème visuel qui encodent desgradients de disparité, vitesse outexture et indiquent la présence desurfaces 3D orientées ou courbéesen profondeur. Il a développél’imagerie fonctionnelle comme outiltranslationnel, permettant de relierla recherche cérébrale animale ethumaine. Tout récemment, il adéfini six nouvelles aires dans lecortex occipital humain et montréleur similitude avec les mêmesaires connues chez le macaque.Miller Puckettea étudié les mathématiques auMasachussets Institute ofTechnology, l'une des meilleuresfacultés d’ingénieurs des USA et àHarvard, où il a obtenu un doctoraten 1986. De 1979 à 1986, il metégalement au point des techniquesde traitement du signal musical entemps réel pour le spectacle vivant,au MIT Media Lab. A partir de1989, il poursuit ces activités àl’Institut de Recherche etCoordination Acoustique/Musique,dirigé à l’origine par Pierre Boulez,compositeur contemporain à Paris,où il conçoit Max, un environnementlogiciel musical qui fait école. En1994, Miller Puckette rejointl’Université de Californie à SantaCruz, où il est actuellementprofesseur et président dudépartement musique. Il ydéveloppe PureData, un nouvelenvironnement logiciel pour lamusique informatique qui est utiliséaujourd'hui par des dizaines demilliers de personnes dans lemonde.Alain van CrugtenA l’intersection de nombreusescultures, germaniste et slavisant,Alain van Crugten a enseignépendant de longues années lalittérature comparée et les lettresslaves à l’ULB. Il est l’auteur denombreuses publicationsscientifiques portant sur l’histoire, lalittérature, la traduction en généralet la traduction littéraire enparticulier dont une monographiesur Witkiewicz. Traducteur d’auteursrusses, polonais, tchèques, anglais,ses talents ont surtout été reconnuslors de la parution de l’admirabletraduction en français du livre « LeChagrin des Belges », de l’écrivainflamand Hugo Claus.Fred Courant etJamy Gourmaud« C’est pas sorcier » est uneémission éducative de la télévisionfrançaise. Portée par Fred Courantet Jamy Gourmaud, journalistes deformation, elle s’est donnée pourobjectif de créer une émission devulgarisation scientifiqueaccessible à tous. L’équipe sur leterrain visite des laboratoires, desmines, des monuments,… etintroduit les questions auxquelles leprésentateur répond. Elle présenteles explications théoriques avecbeaucoup de pédagogie à l’aidede maquettes et d’expériences àbord d’un camion laboratoire,stimulant en particulier l’espritcritique. Cette émission devulgarisation scientifique de hautequalité propose à un public trèslarge une approche scientifique quia des retombées significatives surl’attrait des sciences auprès desjeunes.

RECHERCHECopier-coller les étoiles de merUn colloque sur les biosadhésifs à l’UMONSDepuis longtemps, lesperformancesimpressionnantes de lanature ont conduit les scientifiquesà essayer d’en reproduire lescaractéristiques fondamentales.C’est là tout l’enjeu du biomimétisme.Durant trois jours, une centaine dechercheurs, issus d’une vingtainede pays et spécialisés dans les bioadhésifs, se sont rassembléscourant mai à l’Université de Mons,dans les grands amphis de laPlaine de Nimy pour échanger lefruit de leurs travaux sur les bioadhésifs.Les bio adhésifs, ou systèmesadhésifs biologiques, sont dessurfaces fonctionnelles permettantla fixation (temporaire oupermanente) d’un organisme à unsubstrat. Beaucoup d’animauxterrestres possèdent de telssystèmes qui peuvent êtrecomposés soit de coussinetshérissés (comme les mouches,certaines araignées, lescoccinelles, les lézards gecko) soitde coussinets lisses (comme lesabeilles, les sauterelles, lesgrenouilles…). Les animaux marins,comme les mollusques, lescrustacés ou les échinodermes,fonctionnent différemment : ilssecrètent un adhésif sous forme deprotéines.Le congrès qui s’est tenu àl’Université de Mons est ledeuxième organisé par COST, unprogramme européen qui financel’organisation de colloques maisaussi de courts séjours dechercheurs dans d’autres services.Le but de cet événementscientifique était de partager lesinformations et de dégager despistes de synergies entreparticipants.Cet événement était organisé par lelaboratoire de biologie marine del’Université de Mons qui s’estspécialisé dans la caractérisationdes adhésifs biologiques et leurimitation en vue de produire denouvelles surfaces adhésives.« Nous cherchons à comprendreles processus d’adhérence desinvertébrés marins, notamment lafamille des échinodermes (lesétoiles de mer, NDLR) et le rôle deces processus dans lecomportement de ces animaux »,résume Patrick Flammang,chercheur FNRS et diplômé enzoologie de l’ex UMH.Le labo de biologie marine del’UMONS est le seul laboratoireuniversitaire en Belgique à étudierles étoiles de mer. L’équipe del’UMONS se compose de quatrepersonnes à temps plein : unchercheur FNRS, une doctorante, 2post-doc et l’un ou l’autre mémorantqui approfondit dans le labo sonsujet d’étude. Les travaux de« biomimétisme » (en gros,s’inspirer de la nature pour produirede nouveaux matériaux ouprocédés) ciblent essentiellementtrois espèces, principalementLe laboratoire de biologie marine étudie plus spécifiquementles propriétés de trois variétés d'étoiles de mer européenneseuropéennes.« En dix années d’études,nous avons progressé maisnous sommes loin d’avoir toutcompris ! ».Actuellement, le labo a mis enévidence l’existence d’unemultitude de petits pieds chez leséchinodermes, munis de glandesqui sécrètent une substanceadhésive principalement composéede protéines. Le challenge est depouvoir maintenant reproduire cettesubstance pour élaborerindustriellement des adhésifsnouveaux. « Les applications sonttrès larges. Mais on songeessentiellement aux domainesmédical et chirurgical et audéveloppement de pansements quirecolleraient les plaies et éviteraientde devoir les recoudre ».L’un des post-doctorants du labotente actuellement de caractériserles protéines qui composent lasubstance adhésive sécrétée parles étoiles de mer.@pLUS D'INfOSsur le colloque viahttp://www.cost-bioadhesives.org/ouauprès de Patrick FLAMMANGau 065/37.34.39, 065/37.34.71ou 065/37.34.42.patrick.flammang@umons.ac.befORMAtION DES INtERpRètESUne nouvelle façonde visio-interpréterLe CERM et la société 3GSP ont misau point une cabine portable devisio-interprétation révolutionnaireEn mars 2010, la Faculté deTraduction et d’Interprétation –EII de l’UMONS etl’Organisation des Nations Uniesparaphaient une convention decollaboration. La FTI-EII est la seulefaculté en Belgique à avoir concluun tel accord avec l’ONU. Ce« Memorandum of Understating »(MoU) porte sur la coopérationdans la formation des interprètes etce, afin de lutter contre la pénuriequi frappe ce secteur.Un peu plus d’un an après lasignature, le Dr. Shaaban M.Shaaban, Secrétaire général adjointà l’Assemblée générale et à lagestion des conférences de l’ONU,est revenu dans les locaux de laFTI-EII pour dresser le bilan de cetaccord et en évaluer sesretombées. A ce jour, une petitedizaine d’étudiants de l’UMONS ontpu partir en stage à Genève ouNew-York dans les services del’ONU et s’aguerrir aux exigencesde leur future profession.M. Shaaban a assisté également àla présentation en avant-premièred’un prototype de visiointerprétationparticulièrementnovateur : une technologie semivirtuellequi permet de faire appel àdes interprètes professionnels sansque ceux-ci ne soient contraints dese trouver sur les lieux del’évènement, de la conférence oude la réunion interprétée ! A l’heureactuelle, il n’existe pasd’équipement tel que celui-là.Cet outil unique en son genre donc,et destiné à la commercialisation, aété élaboré et conçu grâce aupartenariat entre le Centre d’Etudeset de Recherche Multimédia(CERM) de l’UMONS et la société3GSP. Les deux partenairesespèrent d’ailleurs pouvoirannoncer, d’ici quelques mois, lanaissance d’une nouvelle entité.Ensemble, ils ont mis au point unetechnologie semi-virtuelled’interprétation. Le concept reposesur une double innovation : unecabine d’interprétation à distance etune technologie de visiointerprétationadaptée auxexigences et spécificités du métier.Cette cabine acoustique, compacteet éclairée, a la forme d'undodécaèdre et se pose sur unsimple bureau. Elle a été conçue ettestée afin notamment d’obtenir unson optimal, de protéger des bruitsextérieurs, d'éviter un sentiment declaustrophobie et de favoriser laconcentration de l'interprète. Lacabine est complétée d’un PCportable (celui de l’interprète),d’une webcam (généralementintégrée à l’ordinateur), d’uncasque, d’un micro et d’un boîtierde contrôle des canaux audio.Lors de sa session de travail,l’interprète voit apparaître, surl’écran de son ordinateur, la vidéode l’orateur de l’événement ainsique celle du ou des autresinterprètes travaillant dans la mêmelangue que lui. Un ensemble decommandes et d’alertes permettentaux interprètes de se passer lerelais tout en douceur.L’application est basée sur lesrecommandations d’interprètesprofessionnels de l’UMONS.L’interprète travaillant de sonbureau ou de son domicilen’importe où dans le monde estlibéré des contraintes liées auxdéplacements. Le réseau permetune grande flexibilité et unedisponibilité optimisée. CetteLa cabine portable a la forme d'un dodécaèdre qui peut être posé surn'importe quel bureausolution offre aux clients finauxune solution de haute qualité,minimisant les contraintesd’organisation. L’interprètebénéficie d’une grande souplessede fonctionnement, qu’il souhaitetravailler à temps partiels, encombinaison avec d’autresactivités ou simplement commeactivité principale.François-Xavier Despret CEO de3GSP : «Les exigences liées àl’industrie de l’interprétation nousont conduits à devoir imaginer dessolutions très pointues. Noustravaillons avec le CERM depuisbientôt deux ans sur ce projet encollaboration avec de nombreuxpartenaires. La combinaison del’expérience de l’UMONS et duCERM a permis de proposer unesolution très cohérente etrépondant à une réalitééconomique ».@Jonathan Pardotél. : 065/37.47.85E-mail : jonathan.pardo@umons.ac.beCERM, Prof. H. Safartél. : 065/39.45.16E-mail : safar@umons.ac.be3GSP, M. F.-X. Desprettél. : 081/56.02.72E-mail : fx.despret@3gsp.eup3 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 5 - Juin 2011

Daisy D’HaufaytCoordinatrice de la Valoris« La Valorisation des Acqureconnaissance des apprele Fonds social européen.professionnelle et personnportes à celles et ceux quiuniversitaire. Elle vise und’études ; contribuer au prparticiper au développemeuniversités à partir de 200qui a considérablement mdécret donne un fondemed’évaluation ou de reconncontexte d’une admissiondeuxième cycle et toutes ld’université, attestations, eprogramme. Ces deux élécombinés mais le candidacours en minimum une anacadémique, il n'y a pas dPatricia Lorent, responsab« Le Service de la Formatde coordonner l’action dedes actions de formation c(brochures publicitaires, sl’information pertinente (teIl identifie les prestatairesService de la Formation Cacadémiques des formatioservice de la formation coEnfin, c’est au sein du servalorisation des acquis deDOSSIERFormation continue et passerelles, unep4 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 5 - Juin 2011Christian DelvosalleChristian Delvosalle est leconseiller à la formationcontinue auprès du recteur.Ce domaine est trèsimportant pour l'Université deMons qui en a fait l'une deses priorités stratégiques ets'y investit depuis 1978.Actuellement, près de 750étudiants bénéficient del'offre en matière deformation continue au seinde l'UMONSSi vous deviez définir la formationcontinue, quels termes utiliseriezvous?Le Conseil européen de Lisbonneen mars 2000 avait l'ambition defaire de l'Europe "l'économie de laconnaissance la plus compétitive etla plus dynamique du monde d'ici à2010". Il faut admettre que lerésultat n’a été que partiellementatteint mais force est aussi deconstater que cet objectif est plusque jamais d’actualité. Depuislongtemps déjà, une desprincipales richesses de l’Europeest dans le cerveau de ses citoyenset, si c’est une « richesserenouvelable », il faut, néanmoins,absolument la cultiver et ladévelopper en permanence !C’est dans ce contexte que je situele concept « d’éducation tout aulong de la vie » encore dénommé« formation continue ». Pour moi, ils’agit clairement d’un modèle deprogrès pour notre société, centrésur l’humain dans ce qu’il a de plusnoble : son intellect !Dès lors, définir la « formationcontinue » est une gageure car elles’inscrit dans une évolutionsystémique sociétale majeure quis’illustre notamment parl’émergence d’une « société del’information » que nous voyonsnaître sous nos yeux !Maintenant, si vous me demandezde faire simple, je dirai que la« formation continue » est unmoteur essentiel de l’indispensableamélioration continue du bagagede connaissances et decompétences de tous les citoyens.A quels publics la formationcontinue s’adresse-t-elle ?Uniquement celui des adultes enreprise d’étude ?A la lumière de ce que je viens dedire, la réponse est évidemmentnon. Il y a une large place pour denombreux types de formationsalternatives destinées à des publicstrès variés, ainsi les activités de «l’Extension de l’UMONS » en sontun exemple qu’on peut souligner.Mais les adultes en reprise d’étudeconstituent, à l’évidence, un despublics auquel l’Université doit toutparticulièrement s’adresser ! Cesadultes peuvent ainsi tenterd’obtenir un diplôme universitairequi complète ou qui réoriente leurformation initiale. Cependant, laformation continue ne peut serésumer à une « chasse » audiplôme. L’Université, par sesmissions de recherche, est un lieuprivilégié de génération deconnaissances. Il est donc naturelet essentiel, pour l’Université, detransmettre ces connaissancesémergentes au traversd’enseignements dédiés à despublics d’adultes en quête denouvelles compétences mais aussid’un réel épanouissementpersonnel et professionnel.Transmettre les connaissances faitaussi partie du rôle social del’université et cette mission ne selimite pas aux étudiants« classiques ».Les évolutions sociétales que j’aiévoquées plus haut font que cesnouvelles missions d’enseignementprennent une importance de plusen plus cruciale pour lesuniversités. Notons, à cet égard,que plus de dix pourcents del’ensemble des étudiants inscrits àl’UMONS suivent des cursus de« formation continue » (formationsdiplômantes et non-diplômantesconfondues).Depuis quand l’Université de Monss’investit-elle dans la formationcontinue ?Charleroi est-il le berceau historiquede la formation continue au sein del’UMONS ?Dès 1978, la Faculté dePsychologie et des Sciences del'Education a ouvert ses portes auxadultes engagés dans la vieprofessionnelle en proposant uneformation en horaire décalé. Lescours étaient, alors, dispensésdans les bâtiments du CUNIC àCharleroi. En 1979, la FacultéWarocqué d'Economie et deGestion décide de proposer desétudes de 2ème cycle en horairedécalé également à Charleroi.Mais le site de Mons a égalementeu un rôle de pionnier dans ledomaine de la formation continuepuisque, dès 1979, la FacultéPolytechnique de Mons développaitun programme spécialementdestiné aux futurs Conseillers enPrévention et organisé en horaireadapté à une vie professionnelle.Par la suite, d'autres formations ontété créées pour un publicd'adultes. Parmi celles-ci, on peutciter deux formations organisées enhoraire décalé : le Mastercomplémentaire en gestion totalede la qualité né en 1989 et leMaster ingénieur civil eninformatique et gestion né en 1990.Ce dernier demeure le seuldiplôme d'ingénieur civil proposé“ La formation continue est au confluent desmissions d'enseignement et de services à laSociétésous cette forme en Communautéfrançaise. Ces deux formationssont organisées à Charleroi.Depuis, de nombreux autres cursusde formation continue ont continuéà être développé, tant à Mons qu’àCharleroi.Aujourd’hui, l’UMONS propose uneoffre de plus de soixanteprogrammes destinés aux adultesen reprise d’étude.Quels sont les projets qui sontnourris par les autoritésacadémiques à court, moyen etlong terme pour la formationcontinue ? Y’a-t-il une ambitionet une volonté d’élargir l’offreactuelle ?La note stratégique de l’UMONSprévoit le développement denouvelles formations continueset/ou l’adaptation de formationsexistantes, notamment en analysantla demande ainsi que les offres surle marché. Il est évident que noussommes face à des besoins quisont en évolution permanente etque toutes les composantes del’UMONS sont ou seront appelées àse positionner dans ce domaine.Le Conseil de la FormationContinue est l’endroit idoine pourdiscuter de ces problèmes et ilentend bien jouer son rôle et fairedes propositions, notamment auxFacultés et au Conseild’Administration.Il faudra également analyser notrecapacité à répondre à certainsbesoins émergents mais aussienvisager l’utilisation de nouveauxsupports d’enseignement enrapport avec des publics adultes.La formation continue est auconfluent des missionsd’enseignement, de recherche etde services à la Société del’Université. Il est évident qu’elle nepeut que se développer dans lefutur et sous des formes qui sontpeut-être encore à inventer.Il y a les cursus qui débouchent surdes grades académiques et ceuxqui sont sanctionnés par ladélivrance de certificats d’universitéou d’attestations. Tous n’ont pas lemême poids ?Le décret de Bologne a eu unimpact réel sur l’enseignementuniversitaire y compris la formationcontinue.Outre l’organisation de formationscontinues diplômantes relevant desgrades académiques, le décret« privatise » les formationscontinues hors grades

autre façon de progresseration des Acquis de l’Expérience (VAE) au sein de l’UMONSis de l’Expérience (VAE) dans les universités est un dispositif dentissages informels et non formels. Il est actuellement cofinancé parLa VAE permet de prendre en considération l’expérienceelle. Elle est indissociable de la formation continue et ouvre desn’espéraient peut-être pas pouvoir entamer un parcourstriple objectif : faciliter l’entrée à l’université des adultes en repriseogrès social en démocratisant l’accès à l’enseignement universitaire ;nt de la société de la connaissance. Il s’est développé au sein des, dans la foulée de la réforme formalisée dans le décret de Bologne,odifié le paysage institutionnel de l’enseignement supérieur. Cent légal au dispositif de valorisation qu’il définit comme « le processusaissance de savoirs et de compétences d’un candidat dans leaux études » sans les titres requis, pour tous les Masters dees formations ne menant pas à un grade académique (les certificatstc.). Il permet par ailleurs l’octroi de dispenses pour des parties dements (admission sans les titres requis et dispense) peuvent êtret devra, dans le cas d’un Master, suivre un minimum de 60 crédits denée. Dans le cas d'une formation ne menant pas à un gradee limite concernant les dispenses ».@Coordonnées du serviceFormation continue:Ruelle du Cerf Blanc, n°1 à 7000Mons (au coin de la place du parc)tél. 065/373714oupatricia.lorent@umons.ac.bele du service de la Formation continue au sein de l’UMONSion Continue a été officiellement créé en février 2010 dans le butl’UMONS en matière de formation continue. Il assure la visibilitéontinue et leur promotion auprès des publics potentielsite web, …). Il développe une veille et une diffusion dextes légaux, opportunités de financement, appels à projets, …).à l’UMONS aptes à satisfaire des demandes de formation. Leontinue assure en collaboration avec les responsablesns continues un suivi pédagogique, administratif et logistique. Lentinue assure le secrétariat du Conseil de la Formation continue.vice de la formation continue qu’est assurée la fonction del’expérience ».académiques, puisqu’il supprimeles titres et les financementsaccordés aux anciens programmesde DES et de DEC, dont un grandnombre faisait partie de l’offre desuniversités pour un public d’adultesen reprise d’études.Le décret de Bologne laisse doncles formations continues horsgrades académiques à l’initiativedes universités qui ont toute latitudepour définir les thématiques etmodalités organisationnelles, defaçon à rencontrer au mieux lesbesoins exprimés par les publicsvisés.Selon ce même décret, l’octroi decrédits dans le cadre de formationscontinues hors gradesacadémiques à destinationd’adultes en reprise d’études estautorisé. Ces créditscorrespondent aux enseignementssuivis avec succès si ceux-cirespectent les mêmes critèresd’organisation, de contenu et dequalité que les études menant àdes grades académiques.Ceci signifie que la différence entreformations diplômantes et nondiplômantes n’est pas aussiimportante qu’il n’y paraît puisqu’onpeut y associer l’octroi de crédits.Les passerellesElles sont organisées par laCommunauté française etoffrent à l’étudiant engagédans des étudessupérieures la possibilitéde réorienter son parcoursou de le prolonger versd’autres formations quecelles qu’il a initialementchoisies.Elles sont possibles dans lesens hautes écoles versl’université mais aussi dansle sens université-hauteécole.Les passerelles versl’université sont fonction dudiplôme de haute école(type court ou type long) etdu Master choisi.pour décrocher lapasserelle, trois scénariossont possibles :1 Après une annéepréparatoire2 Sur dossier d’admission3 Via un accès direct>trois expériencesde passerellesSarah CHERIFI• 21 ans• Bachelier en comptabilité (HEH)• Passerelle vers l’Année préparatoireau Master en politique économiqueet sociale (UMONS)« En sortant du secondaire, j’avais unecrainte par rapport aux étudesuniversitaires. J’avais un peu peur deces grands amphithéâtres, de ne paspouvoir avoir une relation directe avecles différents professeurs en cas dedifficulté. Comme les hautes écoles serapprochaient davantage de ce quej’avais connu dans le secondaire, enterme de taille des classes, du fait depouvoir directement poser unequestion au professeur, c’est vers cetype d’études que je me suis tournée.Avec le temps, on mûrit et on se sentdavantage capable d’affronter d’autresenvironnements. Je savais aussi qu’il yavait une année supplémentaire aeffectuer, du fait de l’annéepréparatoire. Tout ça m’a incité à tenterla passerelle à la fin de mon cursus enhaute école. J’ai été agréablementsurprise par l’accueil des professeurs,leur accessibilité, au sein de la FacultéWarocqué d’Economie et de Gestion.On pense souvent que le milieuuniversitaire est plus dur quel’environnement dans une haute école.Je dirais plutôt que chacun de cesmilieux a ses propres exigences. Anous de savoir les décrypter.”Samuel Cremer• 28 ans• Graduat en informatique(ISIMs - HEH)• Passerelle vers Ingénieur industrielen électricité (ISIMs – HEH)• Maître assistant à la HEH• Passerelle vers Ingénieur civil eninformatique et gestion (UMONS)“Avoir obtenu son diplôme d’étudessupérieures, c’est bien. Mais il fautêtre conscient qu’on en est qu’auBA-ba. Il faut se demander : « Ai-jela possibilité de continuer desétudes ? En ai-je l’envie ? Est-ce quej’en ressens le besoin ? » Si oui,alors il ne faut pas hésiter à rajouterdes cordes a son arc. Si vousdésirez vous lancer dans le mondedu travail, ne perdez pas de vuequ’il est tout à fait possibled’effectuer une passerelle tout entravaillant. La passerelle permetd’approfondir et/ou élargir sesconnaissances. A l’heure actuelle,on se doit d’être de plus en plusqualifié et les entreprises sont deplus en plus exigeantes quant auxtitres requis. Une passerelle permetou accélère certaines évolutions decarrière. Maintenant, il faut êtreconscient que c’est un exerciceéprouvant à mener de front avec sontravail. La compréhension decertaines matières sera facilitée parl’expérience et la pratiqueprofessionnelles mais le temps etl’énergie requis pour étudier ne sontpas toujours faciles à gérer avec unemploi. Par contre, quel plaisirquand on y est arrivé ! Le sentimentde réussite est encore plus intensequ’après l’obtention d’un diplôme encours du jour.”Michaël Anzalone• 29 ans• Bachelier éducateurspécialisé (HEH)• Passerelle vers le Master ensciences de l’éducation (UMONS)• Maître assistant à la HEH• Master en sciences psychologiques(UMONS)“Pour faire une passerelle versl’université alors qu’on est déjà actif,il faut être capable de combiner lesexigences de l’emploi que l’onoccupe et de la vie universitaire touten préservant la vie de famille. Celademande une certaine organisationmais aussi de la motivation sur lelong terme. Lors de ma premièrepasserelle, il a fallu m’adapter àl’esprit plus universitaire. J’y aidécouvert une démarche davantageanalytique et scientifique. Laprofession constitue une base maisil ne faut pas s’attendre à ce qu’il yait forcément une continuité avec lesétudes universitaires. Il faut savoirprendre plus de distance parrapport aux données et pouvoirs’intégrer à cette nouvelledémarche. L’avantage de cespasserelles, c’est qu’elles m’offrentun champs élargi de profession ensciences de l’éducation. Si j’avais unconseil à donner aux étudiants quisont tentés par une passerelle, c’estmettre de côté tous les préjugés liésà l’université en pensant que c’estélitiste. Dites-vous qu’on vous formeà un autre état d’esprit.”p5 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 5 - Juin 2011

2E ÉDItION DES 4H DE CUIStAx212 tours de laplace du Parcpour l'AGEPsycho-SHSL'Organisation Représentativedes Étudiants (ORE) del'Université de Monsorganisait ce mercredi 4 mai 2011la seconde édition des "4 hCuistax de l'UMONS". Cetévénement annuel implique tousles cercles étudiants facultaires del'Université de Mons. Il s'est ànouveau déroulé autour de laPlace du Parc, en face du siègesocial de l'Université récemmentrénové. Il a attiré une affluenceplus importante que l’annéedernière.Baptisés, non-baptisés, étudiants,professeurs, membres dupersonnel : toutes facultésconfondues, les participants sesont retrouvés pour une activitérécréative commune dans uneambiance conviviale et festive.L'occasion fut belle pour toutes ettous de faire de nombreusesrencontres et de nouer descontacts avec des personnesdifférentes, en dehors du cadreinstitutionnel et des bâtimentsuniversitaires. « L’Université deMons est une université jeune. Ellea besoin d’événement intégrateurcomme celui-là pour insuffler dansses rangs un état d’esprit mêlantétudiants, enseignants etpersonnel administratif », estimele Recteur Conti.Cette année, les 4h de Cuistaxopposaient 11 équipes dans unecourse « effrénée » à bord decuistax customisés autour de lapetite place du Parc. ChaqueFaculté était représentée par uneLes vainqueurs ont parcouru plus de 60 km en 4 heures, soit une vitesse moyenne de 15 km/h. Impressionnant!équipe étudiante, gérée parl'Association ou la Fédération quilui correspond. Mais pour la toutepremière fois, trois équipesformées par les membres dupersonnel (une équipeacadémique, une équipeadministrative et... l'équipe duConseil d'Administration dirigéepar le Recteur, lui-même) ont prispart au départ !Au petit jeu du plus grand nombrede tours accomplis en quatreheures de course, c'est l'AGEPsycho-SHS qui l'a emporté avec212 circonvolutions.Le palmarès 2011 a retenu ensuitel’AGE Sciences (208 tours), lesAcadémiques / Scientifiques (198tours), les Administratifs (194tours), l’AGE EII (189 tours), l’AGEMédecine (186 tours), l’AGE Archi(183 tours), l’AGE Droit (180tours), le Conseil d'Administration(175 tours), l’AGE Warocqué (153tours). L'équipe de la FédéPolytech a été disqualifiée malgréses 240 tours pour avoir trafiquéson cuistax.Cette année, un stand desensibilisation aux risques liés àl'alcool permettait aux participantsde piloter, sur circuit fermé, uncuistax avec des lunettes quireproduisaient les conditions deconduite en état d’ébriété.fpMSL'"UMONSter" à nouveau audépart du Shell Eco-Marathonp6 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 5 - Juin 2011Cette année encore, uneéquipe de cinq étudiants dela Faculté Polytechnique deMons (UMONS), en dernière annéed'ingénieur civil Mécanique, a prispart au Shell Eco-Marathon 2011.La compétition s'est déroulée enAllemagne, pour la troisième annéeconsécutive, sur le circuitEurospeedway à Lausitz, du 23 au28 mai derniers.L'ambition des participants de laPolytech était de battre le record,établi voici quelques années parleurs prédecesseurs, de 222 kmparcourus avec l'équivalent d'unlitre d'essence, soit uneconsommation de 0,45 litre aux 100km. En définitive, l'équipe 2011, quiavait dû absorber le passage duL’équipe de tennis de l’UMONS,composée de Jordan Paquot(Bac 1 FPMS), Benjamin Devos(Bac 1 FPMS), Benoît Bourdon(Doctorant en physiqueLPG à l'essence, est parvenue àfaire mieux qu'en 2010 avec 189km (contre 160, l'année dernière).Le team Polytech UMONS s'estclassé 8e sur 15 dans la catégorie"moteurs à combustion" et 5e sur 11dans la catégorie "Essence".Les futurs ingénieurs en mécaniqueavaient travaillé dur cette annéepour améliorer les performances del'"UMONSter", leur bolide.Ces améliorations ont porté sur denombreux points tels que : lechangement de carburant ; lechangement de carte électronique(afin de permettre une gestion plusprécise des différents paramètres) ;la transmission ; l’allègementgénéral du véhicule ; la diminutiondes frottements (en changeant leCÔtÉ CAMpUSLes étudiants del’UMONS, championsuniversitaires detennis!des surfaces et interfaces), ArnaudKrupmann (Bac 3 FPMS) et FlorianSoyez (capitaine – MA 1 FPMS), aremporté, la finale du championnatASEUS (championnat universitairedispositif de freinage) ; la remise enétat de fonctionnement d’un bancd’essai moteur (afin de pouvoireffectuer des tests suite auxaméliorations apportées sur lemoteur) ; l’instrumentation de bord ;la direction.L’équipe de cette année étaitcomposée de : Dolimont Adrien(Chef de projet, 2e Master Génieénergétique) ; Golard Nicolas(Règlement/Sécurité, 2e MasterGénie Mécanique) ; OggeroQuentin (Logistique/Trésorerie, 2eMaster Automatique) ; QuintenJulien (Secrétaire/5S, 2e MasterGénie énergétique) ; VerwilghenDavid (Communication/Planning, 2eMaster Génie énergétique).Elle a également bénéficié defrancophone).Au bout d’une rencontre de hautniveau, ils se sont imposés 3 à 2face à l’ULg. La victoire a étéarrachée au terme du double décisifpar la paire Paquot-Devos. L’équipede l’UMONS a ainsi été sacréechampionne universitairefrancophone. Benjamin Tauvel (Bac1 médecine) et Thomas VanPuyenbroeck (Bac 3 FPMS) ontaussi participé aux phaseséliminatoires au cours desquelles ilsont battu l’ULB, l’UCL et HEProvince de Liège.En natation, les sportifs de l'UMONSse sont également illustrés. Robin189 km avec un seul litre de carburant. Et ce, malgré le passage du LPG àl'essence et toutes les modifications que cela a engendré pour le team!l'appui de Laurent Vergari etBenjamin Demaret (techniciens auService de Génie Mécanique) etd'Arnaud Lesage, assistantdoctorant.La Faculté Polytechnique de Monsprend part au Shell Eco-Marathondepuis 2005. L'an dernier, laPolytech avait raflé le 1er prix enUrban Concept Alterna et 1er enReplica au LPG.Le professeur Enrico Filippi insistesur les retombées pédagogiquesd'un tel projet. "Cela leur apprendSottiau est deux fois vice-championuniversitaire. Ces championnats sesont déroulés le 16 février 2011dans les installations de l’EcoleRoyale Militaire à Bruxelles. L’édition2010 avait déménagé à Bernissartpour pallier à l’indisponibilité de lapiscine bruxelloise. Au programme:les courses de 50, 100 et 200 msauf le 200 papillon, les relais 4 x 50m 4 nages, 5 x 50 m nage libre etbrasse pour les dames ainsi que les10 x 50 m nage libre et brasse pourles messieurs (chaque participantne pouvant s’aligner qu'à deuxcourses).L'édition 2011 a enregistré laun savoir-faire. Lorsqu'on réalisequelque chose, c'est comme celaque l'on apprend le mieux", dit-il."C'est très important aussi qu'ils'agisse d'un travail d'équipe. Laparticipation à un tel projet leurinculque également un savoir-être.Ils apprennent à prendre desdécisions et à gérer un budget".Le budget total de l'opérationtourne autour de 15.000 euros dont10.000 en provenance de laFaculté; le solde étant issu desponsors privés.présence de 13 Hautes Ecoles ouUniversités. L’UMONS étaitreprésentée Perine Duriau (1èreBAC EII), Anthony Grandio Quijada(1ère BAC Ingénieur de Gestion),Josivan Cobbaut (1ère BACArchitecture) et Robin Sottiau (2èmeBAC Chimie).Perine Duriau s'est classée 9e du50 m papillon. Josivan Cobbaut afini 6e au 100 m papillon. RobinSottiau, lui, a fini ses deux courses,le 200 m 4 nages et le 200 m dos,chaque fois deuxième. Auclassement final par équipe,l'UMONS a terminé 7e avec 30points.

pARCOURS D’ANCIENLa pluie et le beau tempsselon Fabian DebalNEwSRéseaux et compteurs électriques intelligents:ORES s'associe à la Faculté PolytechniquePassionné de météo depuis sa plus tendre enfance, Fabian Debal a étudié la physique à l'UMONS avant de parfaire sa formation à laPolytechFabian Debal, 39 ans,docteur en Physiquede l’UMONS, estprévisionniste à l’IRMdepuis 2002Devenir prévisionniste : c’étaitle rêve d’enfant de FabianDebal. Depuis 2002, c’estune réalité. Fabian Debal prévoit letemps qu’il fera pour l’Institut Royalde Météorologie.Il se souvient que tout petit, dès quele ciel devenait menaçant, il collaitson nez aux vitres de la maisonfamiliale pour ne pas perdre unemiette du spectacle. Très vite, ilobtint une petite station météo queson papa lui installa dans le fond dujardin où il effectuait, jour après jour,les relevés avant d’aller à l’école.« J’ai ensuite accumulé ladocumentation pour comprendreles phénomènes physiques qui secachaient derrière mesobservations météo ».En secondaires, à Quiévrain, FabianDebal se tourne naturellement versles maths et les sciences fortes pourmieux nourrir sa curiosité et sa soifscientifiques. Plus le temps passe,plus il est persuadé de sa vocation.Chez lui, pourtant, personne n’estmordu de météo.« Le seul à la rigueur qui a un lienavec le temps, c’est papa : il estartisan… horloger », plaisante-t-il.En rhéto, Fabian participe àl’équivalent du Printemps desSciences, organisé alors au sein del’Université de Mons Hainaut. UnSERVICESEURAXESSfait bouger leschercheursEuraxess est un réseau européendont l’objectif est de faciliter lamobilité des chercheurs et, parlà, améliorer leur formation et lacompétitivité de la rechercheeuropéenne. Le terme « chercheur »est ici à entendre comme toutepersonne active dans la recherche àpartir du 3e cycle (y compris lesdoctorants et académiques).Depuis décembre 2010, l’Université deprof de sciences lui conseille de s’yinscrire. « Le critère de proximité ajoué mais aussi la taille humaine del’institution aussi m’a décidé »,confie-t-il aujourd’hui avec le recul.Ils sont une petite vingtaine à larentrée suivante à s’inscrire en 1recandi. Au terme de ce qu’onappelle encore la licence, Fabianpoursuit avec une thèse Fria d’unedurée de 4 ans au sein du servicede chimie analytique du ProfesseurHecq. Sous la supervision de sonpromoteur, le Prof. Wautelet, il yétudie les décharges gazeuses àbasse pression et met au point unprocédé de pulvérisation par dépôtde couches. Rien à voir avec lamétéo mais le rêve est plus présentque jamais. « Au sortir de ma thèse,j’ai travaillé six mois durant auprèsdu Professeur Bouquegneau à laFaculté Polytechnique. C’était aussil’occasion d’en apprendre sur lafoudre auprès de ce spécialiste.J’étais également chargé del’encadrement des TFE en physiquedes étudiants. Et puis, j’ai apprisqu’un poste se libérait à l’IRM ».Il s’agit d’un projet destiné àexploiter les données satellites deMétéoSat. Fabian se rapproche duGraal. Il n’est plus qu’à quelquescouloirs du fameux bureau duTemps, celui où, au sein de l’IRM,l’on dispense les précieusesprévisions météos. Fabian intègrerale service quelques temps plus tarden 2002. Depuis, il s’y régale. « Cen’est pas un métier routinier : lasituation météorologique d’un journ’est jamais celle du lendemain.Le prévisionniste travaille un peuMons s’est engagée activement dansle réseau Euraxess. L’institution a misen place une véritable stratégie degestion des ressources humaines enrecherche afin de promouvoirl'attractivité de ce métier, de favoriserla mobilité et de proposer de réellesperspectives de carrière au sein del’Union Européenne. Les axes surlesquels l’université concentre sonaction sont le renforcement desdimensions éthique, sociétale etprofessionnelle concourant à unerecherche de qualité ; l’améliorationdes candidats potentiels pour assurerla transparence de nos procédures derecrutement ; l’enrichissement de sonpotentiel de recherche en développantune politique volontariste en faveur deschercheurs étrangers comme desgroupes désavantagés ; la contributionà une meilleure reconnaissance desparcours et des qualifications ; lecomme un médecin qui doit établirun diagnostic à partir dessymptômes qu’il observe. Ou d’undétective qui doit déduire unraisonnement à partir d’indices.C’est ça : pour prévoir le temps, ilfaut d’abord observer les conditionsmétéos actuelles. Ce qui me plaît,c’est ce côté concret de laphysique. ».Pour Fabian Debal, un bonprévisionniste doit être curieux, doitêtre capable d’aller au fond deschoses, d’observer, d’avoir aussiun solide bagage scientifique.« Ma formation à l’UMONS m'y abien préparé ».Ses rêves deprévisionniste• vivre une tempête de sable enplein désert (voir ce mur depoussière sombre s'approcher)et, déjà, "vivre" le désert toutcourt...• vivre une tempête en bord demer (et mieux encore, dans unphare, pourvu que celui-ci tiennele coup !)• vivre (de l'intérieur) le passaged'un ouragan (ne serait-ce que levacarme que cela fait, mêmelorsque l'on est bien barricadé)• vivre une vraie pluie de moussonou un orage tropical, et sentir lesparfums qui se dégagent après(et pendant)...soutien au développement descarrières des chercheurs.L’UMONS s’est en outre engagée àmesurer les progrès de la mise enplace de cette stratégie, en sesoumettant à une évaluation internetous les 2 ans et externe tous les 4ans.Parmi les outils destinés à soutenir lamobilité des chercheurs, l’UMONSaide notamment les arrivants dansleurs démarches administratives :demande de visa, contrat de travail,formalités à accomplir à l’arrivée,ouverture d'un compte bancaire, coursde français pour non-francophone ettoute autre question relative à votreséjour. L'UMONS peut également aiderdans la recherche d'un logementprovisoire, le temps pour les candidatsde trouver un logement plus adéquatdans le parc de logements privés.Infos via euraxess@umons.ac.beDébut avril, la société ORES (qui gère 75% des réseaux de distributiond’électricité et de gaz naturel en Wallonie) et l’Université de Mons (UMONS)ont signé une convention importante pour l’avenir de la distribution et de laconsommation électrique en Wallonie. ORES a en effet décidé de s’investirdans l’étude et la recherche sur les réseaux et les compteurs intelligents. Pourl’aider dans cette tâche complexe mais capitale, la société a décidé de faireappel à l’expertise de la Faculté Polytechnique de l’UMONS et plusparticulièrement de ses services de Génie Électrique et d’Électromagnétisme etde Télécommunications. Une Chaire ORES sera créée au sein de la FPMs dèsla prochaine rentrée académique. La convention, reconductible, prévoit lefinancement, à hauteur de 100.000 euros par an, de recherches sur cesthématiques durant trois années. Cette Chaire ORES va financer au sein de laFaculté Polytechnique de Mons des bourses de doctorats, l’accueil deprofesseurs visiteurs étrangers ou l’organisation de colloques, sur l’étude del’impact sur les réseaux de distribution du développement de la productiondécentralisée; de l’impact sur ces mêmes réseaux du développement duvéhicule électrique ; de la problématique de la sécurité informatique dutransfert de données sur les réseaux de distribution d’électricité ; de la gestionde la demande d’électricité et son adéquation avec la production de celle-ci.Une « filiale virtuelle » du Musée russe de SaintPétersbourg à l’UMONSLe Centre de langue et de culture russes de l’UMONS a inauguré le 6 avril une« filiale virtuelle » du Musée russe de Saint-Pétersbourg. Ce projet permet dedécouvrir les collections du musée, l'un des plus importants de Russie et mêmed’Europe, à travers divers programmes informatiques innovants, des films etdes vidéos éducatives. De plus en plus de musées recourent à ces techniques.Plus besoin de se déplacer très loin pour profiter des collections ou participer àune visite guidée. Dans le cas de la filiale virtuelle du Musée russe de Saint-Pétersbourg plusieurs dizaines de logiciels permettent de découvrir lescollections, mais aussi d’en apprendre davantage sur les différentestechniques de peinture, sculpture, gravure ; de découvrir les grands peintresrusses, d’avoir un aperçu architectural des salles du musée, etc. Notonségalement qu’en plus d’une collection multimédia appellée« Médiathèque », ce projet prévoit également la mise à disposition permanented’ouvrages papiers consacrés à l’art en général et propose un partenariatprivilégié pour l’organisation de conférences sur le sujet.Infos auprès de M. Benoît Van Gaver, au +32 (0)65 37 36 06 oubenoit.vangaver@umons.ac.beJournées de la Gestion à Mons et CharleroiPour la neuvième fois, la Faculté Warocqué d’Economie et de Gestionorganisait début avril sur les campus de Mons et Charleroi ses journées dela Gestion. Ces Journées ont pour objectif de faire découvrir les métiers de lagestion aux élèves de 5e et 6e années du secondaire, à travers desséminaires, mais également par une participation ludique autour d’unesimulation de gestion d’entreprise. C’est également l’occasion de voir commentde hauts responsables de la gestion se positionnent face aux tendancesactuelles mais aussi face à leurs concurrents, et ainsi de comprendre lesstratégies de leur entreprise. Cette année, M. Durant (Durobor) et M. Cuisinier(ex patron de Caterpillar) en étaient les intervenants. Ce genre d’activitéspermet à ces élèves de découvrir des métiers qu’ils connaissent souvent mal,mais c’est aussi une occasion pour eux de se familiariser avec le mondeuniversitaire. L’après-midi est réservé au jeu d’entreprise où les élèves seglissent dans la peau de dirigeants d’entreprises. Ils doivent se consulter,établir des choix stratégiques, se positionner face à la concurrence, vérifier lapertinence de leurs actions en terme de résultats, tant au niveau de la gestionde leur personnel, que de leurs achats et de leur production. Ces journéesgratuites sont ouvertes à toutes les écoles secondaires du Hainaut.Plus d’infos sur la prochaine édition auprès de Marie-Cécile Ludovictél. : 065/37.32.12. marie-cecile.ludovic@umons.ac.bep7 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 5 - Juin 2011

SUCCèS pOUR LE pREMIER CONCOURS pHOtO DE L'UMONSPlus de200 clichéset 125participantsfACULtÉ DE MÉDECINE Et pHARMACIEPremiers diplômes deMaster en SciencesBiomédicales décernésYves, Aline, Olivier et Lam,quatre physiciens du servicephysique expérimentale etbiologique, ont voulu partager leurpassion commune de la photo avecla communauté de l’UMONS. Ils ontorganisé le premier concours dugenre ouvert à tout étudiant ou toutmembre du personnel del’institution. Leur initiative avait deuxbuts : organiser une activitéculturelle dans l’université et en faireprofiter une association caritativetelle que MSF.Deux conférences introductives à laphotographie et à la post-productionavaient également été organisées etleur succès avait rapidementindiqué l'intérêt que suscite laphotographie auprès des amateurs.125 participants ont adressé auxorganisateurs de ce concours plusde 200 clichés. Deux thèmes étaientproposés : l’un était libre et l’autreétait « En mouvement ». Les photosreçues allaient de la compositionartistique aux souvenirs devacances, en passant par desphotos prises sur le vif, desclassiques macros ou des paysageset couchers de soleil.La répartition des participants selonles facultés et l'administration s’estavérée plus ou moins homogène,avec une forte présence cependantpour la Faculté d'Architecture etd'Urbanisme.La sélection des photos a étéQuelques-unes des photos parmi celles qui ont été priméeset qui indiquent le talent des photographes amateursréalisée auprès d'un jury composénotamment de trois membres duclub photo montois.Au final, 30 images ont étésélectionnées : 18 dans la catégorie"libre", 12 dans la catégorie "Enmouvement". Elles ont toutes étéexposées au Forum des GrandsAmphis après un vernissagesympathique ponctué par uneremise de prix. Les lauréats furentMargaux Aron (FMP), ElitaBetmurzaeva et Eloïsa Di Leto(FAU), Mélanie Devienne - Colin VanDyck (FS), Cécile Letont (FWEG),Leslie Vanhelleputte (FAU), MélanieChauvot (FAU), Mélanie Devienne -Colin Van Dyck (FS), Jérémy Derock(FS), Barbara Marchi (AVRE).Les premiers diplômes deMaster en SciencesBiomédicales de l’UMONS ontété décernés en cette fin d’annéeacadémique à une dizained’étudiants. Cette formation reposesur l’acquisition de connaissancesapprofondies notamment enbiochimie, biologie moléculaire,toxicologie et pharmacologie. Cesspécialisations se déclinent selondes orientations qui font partie dessecteurs de recherche en sciencesbiomédicales les plus porteursd’espoir pour les patients.Au cours de leur première annéede Master, les étudiants suiventdes cours très pointus dans ledomaine des sciencesbiomédicales, tels que laprotéomie structurale etfonctionnelle, la thérapie géniqueou l’immunologie clinique etpeuvent s’orienter ensuite vers desdisciplines particulières comme latoxicologie, les neurosciences,l’oncologie ou l’imageriemoléculaire.« La particularité de ce diplôme,explique Robert Muller, le Doyende la Faculté de Médecine etPharmacie, est que le mémoires’effectue à cheval entre lapremière et la deuxième année deMaster et que les étudiants sontappelés à accomplir, durant ledeuxième quadrimestre de leurdernière année, un stage, soitdans l’industrie, soit dans un centrede recherche, obligatoirement horsUMONS ».Ce fut donc le cas cette annéepour la première cohorte dediplômés. Certains ont accomplileur stage, en Belgique, en France,en Grande-Bretagne, en Hongriemais aussi aux Etats-Unis dans lesuniversités du Wisconsin ou duColorado en l’occurrence.A l’issue de leurs parcours, lesdiplômés deviennent des acteursde la recherche de pointe dans ledomaine biomédical. Ils sontcapables de découvrir des causesde maladies, de développer desoutils nécessaires à l’établissementde diagnostics, de mettre enévidence de nouvelles cibles pourdes médicaments et d’étudierl’efficacité des médicaments grâceà des modèles expérimentaux demaladies.« Ces études les préparent àl’accomplissement d’une thèse dedoctorat mais leur ouvrent aussi lesportes de l’enseignement ou de larecherche biomédicale de typeuniversitaire ou industrielle auprèsde grands noms comme GSK ouUCB. Les diplômés sont préparésà tous les modes de recherchepharmaceutique existants. On peutdire qu’ils appartiennent à une élitede la recherche », insiste M. Muller.p8 - Lettre d’information de l’Université de Mons - Numéro 5 - Juin 2011065/37.31.11info.mons@umons.ac.beL’Université de Mons propose à ses étudiants :Une grande diversité d’étudesPlus de 40 formations universitaires de 1er, 2e et 3e cycles organisées à Mons, mais aussi à Charleroi.7 Facultés (Architecture et Urbanisme, Médecine et Pharmacie, Polytechnique, Psychologie et Sciences de l’Education, Sciences, Traduction etInterprétation, Economie et Gestion) et 3 Instituts (Sciences Humaines et Sociales, Sciences Juridiques, Sciences du Langage).Un encadrement de qualitéAvec son millier d’enseignants, de chercheurs, de scientifiques, d’agents administratifs et techniques pour une population de 5.500 étudiants, l’UMONSprivilégie l’encadrement à dimension humaine.Un cadre de vie enrichissantLes bâtiments de l’UMONS sont répartis dans le cœur historique de la ville de Mons et forment un véritable campus urbain.Une ouverture sur le mondeL’UMONS accueille des étudiants et chercheurs issus d’une quarantaine de nationalités et favorise la mobilité de ses propres étudiants au travers denombreux programmes d’échanges européens.Une recherche d’excellenceL’UMONS, c’est 80 unités de recherche et deux centres d’excellence (Materia NOVA et Multitel).Mais ce sont aussi de nombreuses spin-offs et startups qui gravitent autour d’elle.Toutes les infos sur notre offre d’études et nos activités via www.umons.ac.beRenseignements sur www.umons.ac.beL'UMONS, lettre d'information de l'Université de Mons - Editeur responsable : Calogero Conti - Rédacteur en chef : Valéry Saintghislain - tél. 065-37.30.81courriel : valery.saintghislain@umons.ac.be - Service Communication et Relations Publiques, Ruelle du Cerf Blanc N°1 7000 Mons - Ont collaboré à ce numéro: CalogeroConti, Daisy D'Haufayt, Patricia Lorent, Christian Delvosalle - Toutes les remarques et les suggestions sont les bienvenues à l'adresse : valery.saintghislain@umons.ac.be.Les articles ne peuvent être reproduits qu'après autorisation écrite. Imprimé à 6.000 exemplaires.