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TouT SuR le nouveau poSTe De police Pages 2 et 3 - L'Écho du Lac

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w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1gratuitL e m e n s u e l q u i v o u s i n f o r m e à L a c - B e a u p o r tentrevueJean-Marie<strong>De</strong> Koninckpassionné <strong>et</strong>amoureux <strong>du</strong>lac BeauportPage 8Tout sur <strong>le</strong> <strong>nouveau</strong>poste de <strong>police</strong> <strong>Pages</strong> 2 <strong>et</strong> 3malgré la dermatiteL’eau <strong>du</strong> lac classée « A »<strong>Pages</strong> 4 <strong>et</strong> 5SPORTSRou<strong>le</strong>r pour27 000$Page 29<strong>le</strong>s places en garderie :un dossier chaud<strong>Pages</strong> 6 <strong>et</strong> 75


w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1Au coeur des installations, onr<strong>et</strong>rouve entre autres : cellu<strong>le</strong>s<strong>et</strong> sal<strong>le</strong> d’interrogatoire.Photos : L’ÉCHO DU LACEn plus d’avoir rapproché sesbureaux, la Sûr<strong>et</strong>é <strong>du</strong> Québectente de tisser des liens deplus en plus forts avec lapopulation de <strong>Lac</strong>-Beauport.La <strong>police</strong> veil<strong>le</strong> survous dès <strong>le</strong>s premiersinstants de votre vieLe 7 août dernier, un coup<strong>le</strong> de Sainte-Brigitte-de-Lavala bien réalisé ce que voulait dire «protéger» <strong>et</strong> «servir»,deux mots très importants pour <strong>le</strong>s policiers. En eff<strong>et</strong>, onse souviendra de c<strong>et</strong> accouchement inusité qui a eu lieudans <strong>le</strong> stationnement <strong>du</strong> poste de la Sûr<strong>et</strong>é <strong>du</strong> Québec,ici, à <strong>Lac</strong>-Beauport. En route vers l’hôpital, Ève Savard <strong>et</strong>son conjoint réalisent que <strong>le</strong>s contractions deviennent deplus en plus fortes. C’est à c<strong>et</strong> instant qu’ils décident dese diriger vers <strong>le</strong> poste de la MRC de La Jacques-Cartier.À <strong>le</strong>ur arrivée, la jeune policière, Julie Germain, intervientimmédiatement <strong>et</strong> m<strong>et</strong> tout en œuvre pour que M me Savardpuisse accoucher sur la banqu<strong>et</strong>te arrière de sa voiture.Moins de 11 minutes plus tard, la p<strong>et</strong>ite Justine poussaitses premiers cris. Je vous laisse <strong>le</strong> soin de deviner <strong>le</strong>sraisons qui ont provoqué <strong>le</strong> choix <strong>du</strong> prénom!Les 28 policiers <strong>et</strong> 4 policières ont à <strong>le</strong>ur disposition 2 véhicu<strong>le</strong>s tout-terrains,2 motoneiges, 1 bateau <strong>et</strong> 2 vélos de montagne, en plus de 6 véhicu<strong>le</strong>s marqués<strong>et</strong> 2 fantômes.une <strong>police</strong> de proximitéPhotos : L’ÉCHO DU LACEn plus d’avoir rapproché ses bureaux, la Sûr<strong>et</strong>é <strong>du</strong> Québec tente de tisser desliens de plus en plus forts avec la population de <strong>Lac</strong>-Beauport. Le rô<strong>le</strong> de M me Castonguayrelève exactement de c<strong>et</strong>te volonté.Au cours des nombreuses visites dans <strong>le</strong>s garderies, à la Maison des jeunes ou àl’Éco<strong>le</strong> Montagnac, Nathalie Castonguay crée des liens particuliers avec <strong>le</strong>s jeunes<strong>et</strong> <strong>le</strong>urs parents. El<strong>le</strong> donne de l’information sur des suj<strong>et</strong>s très variés comme <strong>le</strong>taxage, la vio<strong>le</strong>nce, la drogue <strong>et</strong> même sur <strong>le</strong>s dangers reliés à l’Intern<strong>et</strong>. Cela luiperm<strong>et</strong>, entre autres choses, de s’investir <strong>et</strong> de se rapprocher des résidantes <strong>et</strong>résidants de la Municipalité. Aussi, une activité comme «policier d’un jour» contribueéga<strong>le</strong>ment à renforcer l’image de la <strong>police</strong> auprès de la population; il fautvoir <strong>le</strong> visage de ces jeunes lorsqu’ils secondent <strong>le</strong>s policiers dans <strong>le</strong>ur travail.Même si la répression est toujours au cœur des activités policières, la préventionoccupe désormais une grande place dans <strong>le</strong> quotidien de ces agents de lapaix. D’ail<strong>le</strong>urs, l’effectif <strong>du</strong> poste de la MRC de La Jacques-Cartier se divise enplusieurs équipes <strong>et</strong> chacune d’el<strong>le</strong>s doit parrainer une municipalité. Les avantagesd’un tel partenariat sont nombreux. «Chaque équipe parraine une municipalité.Cela perm<strong>et</strong>, souligne M me Castonguay, de répondre aux appels plusrapidement; d’établir un véritab<strong>le</strong> contact avec <strong>le</strong>s gens; de résoudre <strong>le</strong>s problèmede façon plus efficace <strong>et</strong>, de plus, de rassurer la population.»Coopérative de câblodistribution de l’arrière-paysLa vieau boutde vos doigtsForfait téléphonie Intern<strong>et</strong>Forfait Intern<strong>et</strong> haute-vitesseForfait télévision numérique<strong>et</strong> analogiqueForfait TTIwww.ccapcab<strong>le</strong>.com20 860, boul. Henri-Bourassa, Québec (Québec) G2N 1P7 Tél.: (418) 849.7125 Té<strong>le</strong>c.: (418) 849.71283 servicesTéléphone, télévision, Intern<strong>et</strong>


w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1actualitéLE vrai visage de la <strong>police</strong><strong>De</strong>puis <strong>le</strong> mois d’octobre 2005, un <strong>nouveau</strong> visage s’estfon<strong>du</strong> au décor pittoresque de la Municipalité de <strong>Lac</strong>-Beauport : <strong>le</strong> poste de la Sûr<strong>et</strong>é <strong>du</strong> Québec de la MRC de LaJacques-Cartier. Évidemment, lorsqu’un tel voisin s’instal<strong>le</strong>dans votre cour, l’événement suscite bien des questionnements.Afin de répondre à certaines interrogations, L’Écho<strong>du</strong> <strong>Lac</strong> a fait une «investigation» pour vous.Cfrançois marcottefrancois@<strong>le</strong>cho<strong>du</strong>lac.caeux <strong>et</strong> cel<strong>le</strong>s qui croient encore que <strong>le</strong>s locaux d’un poste de <strong>police</strong> sont mornes <strong>et</strong>si<strong>le</strong>ncieux, détrompez-vous! Car ce tout <strong>nouveau</strong> poste de <strong>police</strong> ne répond aucunementà nos préjugés; <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs sont vives <strong>et</strong> cha<strong>le</strong>ureuses, l’organisation spatia<strong>le</strong>est fonctionnel<strong>le</strong> <strong>et</strong> <strong>le</strong> personnel est visib<strong>le</strong>ment heureux de se r<strong>et</strong>rouver en ces lieux.Pour ce qui est des cellu<strong>le</strong>s – il y en a deux <strong>et</strong> el<strong>le</strong>s sont utilisées régulièrement!-, il faudraéga<strong>le</strong>ment m<strong>et</strong>tre de côté <strong>le</strong> vieux cliché des barreaux!Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>et</strong> afin de répondre aux besoins plus spécifiques de la Municipalitéde <strong>Lac</strong>-Beauport <strong>et</strong> des 8 autres que regroupe la MRC de La Jacques-Cartier, c’està-direSainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Fossambault-sur-<strong>Lac</strong>, <strong>Lac</strong>-Saint-Joseph, Shannon, Saint-Gabriel-de-Valcartier, <strong>Lac</strong>-<strong>De</strong>lage, <strong>le</strong>s Cantons-Unis deStoneham-<strong>et</strong>-Tewkesbury <strong>et</strong> Sainte-Brigitte-de-Laval, <strong>le</strong>s 28 policiers <strong>et</strong> 4 policièresont à <strong>le</strong>ur disposition 2 véhicu<strong>le</strong>s tout-terrains, 2 motoneiges, 1 bateau <strong>et</strong> 2 vélosde montagne, en plus de 6 véhicu<strong>le</strong>s marqués <strong>et</strong> 2 fantômes.Mme Nathalie Castonguay,coordonnatrice aux relationscommunautaires.Même si la répressionest toujours au cœurdes activités policières,la prévention occupedésormais une grandeplace dans <strong>le</strong> quotidiende ces agents de la paix.Photos : L’ÉCHO DU LACUne patrouil<strong>le</strong> à vélo, cela vous étonne? Bien, si vous êtes de ceux qui n’ont pasremarqué la présence policière dans <strong>le</strong>s sentiers, sachez qu’au cours de la prochaineannée, la Sûr<strong>et</strong>é <strong>du</strong> Québec compte augmenter <strong>le</strong> nombre de patrouil<strong>le</strong>urs à vélo.Une décisionlégitimePhotos : L’ÉCHO DU LACLes sentiers moins accessib<strong>le</strong>s sont eux aussi sécuriséspar une patrouil<strong>le</strong> tout-terrain.Cela étant dit,la grande questiondemeure : Pourquoiont-ils choiside s’instal<strong>le</strong>r à <strong>Lac</strong>-Beauport? D’une part,tous s’entendent pourdire que <strong>le</strong>s ancienslocaux, situés anciennementà Val-Bélair– n’oublions pas quec<strong>et</strong>te dernière ne faitpas partie de la MRCde La Jacques- Cartier-, étaient tout simp<strong>le</strong>ment «inadéquats». D’autre part, la proximité des grandsaxes routiers comporte éga<strong>le</strong>ment beaucoup d’avantages. Or il ne faut pas se <strong>le</strong>urrer,<strong>Lac</strong>-Beauport est la Municipalité où la population est la plus é<strong>le</strong>vée. Par conséquent,<strong>le</strong>s appels au poste sont plus nombreux <strong>et</strong> <strong>le</strong> taux de criminalité est plus haut quedans <strong>le</strong>s vil<strong>le</strong>s <strong>et</strong> municipalités voisines.Selon M me Nathalie Castonguay, coordonnatrice aux relations communautaires, <strong>le</strong>nombre é<strong>le</strong>vé de crimes s’explique - en partie <strong>du</strong> moins - «en raison des nombreuxévénements dans la région <strong>et</strong> des touristes plus nombreux en saison estiva<strong>le</strong>.»Cela n’empêche pas M me Castonguay de faire remarquer que <strong>le</strong>s excès de vitesse nesont pas exclusivement <strong>du</strong> ressort des visiteurs. «Souvent, <strong>le</strong>s personnes qui rou<strong>le</strong>nttrop rapidement, ce sont <strong>le</strong>s gens qui demeurent dans <strong>le</strong> secteur!»


4w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1À lIRE CE MOIS-CIenvironnement<strong>De</strong>rmatite <strong>et</strong> pollution n’ontactualité 2Le vrai visage de la <strong>police</strong> :répression, prévention <strong>et</strong> proximitéAFFAIRESsilicyc<strong>le</strong>Une entreprise québéçoise àla conquête de l’Asie.Jean-Marie<strong>De</strong> Koninckpassionné <strong>et</strong>amoureux <strong>du</strong>lac Beauport16immobilier 18finances 19culture <strong>et</strong> art de vivre 20sports 29entrevue 8Rou<strong>le</strong>rpour27 000$Le journal L’Écho <strong>du</strong> <strong>Lac</strong> est publié <strong>et</strong> édité parPlatine Communication, C.P. 4177<strong>Lac</strong>-Beauport (Québec) G0A 2C0ÉDITEUR : Michel BeaulieuDIRECTEUR DE L’INFORMATION : François MarcotteJOURNALISTE : Caro<strong>le</strong> RoyCOLLABORATEURS : Marie St-Laurent, André Dussault,Réjean Sohier, Mario Jean, Alain Rioux.PUBLICITÉ : Michel BeaulieuPRODUCTION GRAPHIQUE : Mélanie Roy-Perreault,Luce Vadeboncoeur <strong>et</strong> Mélissa Ouel<strong>le</strong>t,Platine CommunicationIMPRESSION : QuebecorWorldTIRAGE : 5000 copiesDISTRIBUTION : Poste CanadaDÉPÔT LÉGAL : Bibliothèque nationa<strong>le</strong> <strong>du</strong> QuébecC’est à la suite d’une anodine p<strong>et</strong>ite séance de baignade – qui regroupait unecinquantaine de jeunes en camp de vacances - que l’on commence à entendrepar<strong>le</strong>r de dermatite, ici, à <strong>Lac</strong>-Beauport. C’était l’été 1999 <strong>et</strong> une radio jouaitprobab<strong>le</strong>ment «Le moustique» de Joe Dassin.ECaro<strong>le</strong> Roycaro<strong>le</strong>@<strong>le</strong>cho<strong>du</strong>lac.can c<strong>et</strong>te fin d’été 2006, <strong>le</strong> suj<strong>et</strong> esttoujours d’actualité. Les journéesde baignade sont derrière nous me direzvous?Tout à fait! Mais je me devais d’enpar<strong>le</strong>r afin de conscientiser <strong>le</strong> plus grandnombre. Certaines personnes rencontréesà ce suj<strong>et</strong> croient que l’on devrait cesserd’en par<strong>le</strong>r puisque c’est un phénomènenaturel. Ce n’est assurément pas l’avisde la Municipalité qui, depuis l’été 2000,dirige des travaux visant à en ré<strong>du</strong>irel’apparition. Il est d’ail<strong>le</strong>urs essentiel dementionner aux responsab<strong>le</strong>s où <strong>et</strong> quandvous avez attrapé la dermatite <strong>et</strong> s’il y aeu récurrence.Cyc<strong>le</strong> <strong>du</strong> parasiteMais comment attrape-t-on la dermatite?Il faut d’abord que <strong>le</strong> lac soit fréquenté pardes oiseaux aquatiques porteurs <strong>du</strong> parasite.Ce parasite que l’on nomme cercaireest une p<strong>et</strong>ite larve de ver qui se repro<strong>du</strong>itla plupart <strong>du</strong> temps dans <strong>le</strong> canal biliaire del’oiseau. Les excréments contaminés contaminentà <strong>le</strong>ur tour <strong>le</strong>s escargots qui peup<strong>le</strong>nt<strong>le</strong>s rivages. Les escargots libèrent deslarves qui col<strong>le</strong>nt à la peau des baigneursjusqu’au sortir de l’eau. Le processus fina<strong>le</strong>st très peu ragoûtant… Au sortir de l’eau,sous l’action <strong>du</strong> so<strong>le</strong>il, la peau s’assèche <strong>et</strong><strong>le</strong>s cercaires la piquent pour y pénétrer. Lecyc<strong>le</strong> parasitaire est alors interrompu.Même si la dermatite <strong>du</strong> baigneur estessentiel<strong>le</strong>ment bénigne <strong>et</strong> ne constitueaucun risque pour la santé publique, iln’en demeure pas moins qu’el<strong>le</strong> entraîneun inconfort dû aux éruptions cutanées <strong>et</strong>aux démangeaisons.Une importante population d’escargots se r<strong>et</strong>rouve encore sur <strong>le</strong>s berges de la Chapel<strong>le</strong>.Comment diminuer <strong>le</strong>s risques• Lors de la baignade, privilégier <strong>le</strong>seaux plus profondes puisque <strong>le</strong>s cercairesprovenant des escargots vivent en eau peuprofonde <strong>et</strong> dans <strong>le</strong>s endroits où il y a de lavégétation aquatique. Les jeunes enfantsqui pataugent sont donc plus vulnérab<strong>le</strong>s.• La pénétration des parasites sous lapeau nécessite de cinq à dix minutes. Onpeut la ré<strong>du</strong>ire par un essuyage vigoureuximmédiatement après la baignade. Ladouche peut être éga<strong>le</strong>ment une solutiondans la mesure où l’installation jouxte <strong>le</strong>plan d’eau. Car rappelons-nous que <strong>le</strong>scercaires encore présents sur la peau nela pénètrent que lorsque l’eau s’évapore.P<strong>et</strong>ite anecdote à ce suj<strong>et</strong>… Une résidantede <strong>Lac</strong>-Beauport ayant la peau très sensib<strong>le</strong>à la dermatite doit se priver de nagerdans <strong>le</strong> lac. El<strong>le</strong> j<strong>et</strong>te donc son dévolu sur lapiscine attenante à la plage <strong>et</strong> se r<strong>et</strong>rouvequand même avec la fâcheuse infection.<strong>De</strong>s utilisateurs <strong>du</strong> lac pensaient certainementqu’un rinçage à la piscine <strong>le</strong>s protégerait…Chose certaine, <strong>le</strong>s cercaires oupuces de canard ont fait tremp<strong>et</strong>te dansla piscine!Méthode de contrô<strong>le</strong><strong>De</strong>puis l’année 2000, la Municipalité de<strong>Lac</strong>-Beauport fait un suivi annuel des populationsd’escargots <strong>et</strong> compi<strong>le</strong> <strong>le</strong>s donnéesrecueillies. Sur <strong>le</strong>s conseils de Pierre Giovenazzo,biologiste à l’Université Laval, ilfaut court-circuiter <strong>le</strong> cyc<strong>le</strong> biologique dela cercaire en insistant sur l’importance <strong>du</strong>n<strong>et</strong>toyage annuel <strong>du</strong> littoral, puisque <strong>le</strong>sescargots sont très sensib<strong>le</strong>s à la perturbationde <strong>le</strong>ur environnement. Selon <strong>le</strong>s donnéesreçues par Mylène Pilon, chargée deproj<strong>et</strong> en environnement à la Municipalité,la quantité de personnes ayant été affectéepar la dermatite semb<strong>le</strong> moins é<strong>le</strong>véec<strong>et</strong>te année qu’en 2005. Dans la prochaineparution de L’Écho <strong>du</strong> <strong>Lac</strong>, nous serons enmesure de vous faire part des plus récentesanalyses <strong>du</strong> cas pour l’été 2006.PréventionPhoto : L’ÉCHO DU LACChaque riverain doit être impliqué dansc<strong>et</strong>te démarche en effectuant lui aussi<strong>le</strong> n<strong>et</strong>toyage de son littoral à l’aide d’unrâteau. L’exercice doit se faire en périodede ponte des escargots, c’est-à-direpas avant la mi-juin. Il serait dommage de


w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1 5aucun dénominateur commundétruire <strong>le</strong>s œufs d’achigans qui, eux, sontpon<strong>du</strong>s début juin.Enfin qu’on se <strong>le</strong> dise, il ne faut pas nourrir<strong>le</strong>s canards. Car en somme, <strong>le</strong> problèm<strong>et</strong>ourne autour de ce «succu<strong>le</strong>nt» volati<strong>le</strong>! I<strong>le</strong>st d’ail<strong>le</strong>urs interdit de <strong>le</strong>s nourrir, <strong>et</strong> ce,sous peine d’amendes.L’eau <strong>du</strong> lac est classée A.Le phénomène de la dermatite <strong>du</strong> baigneurn’est aucunement lié à la mauvaisequalité de l’eau d’un lac. Il y a trois typesde lac: oligotrophe, mésotrophe <strong>et</strong> eutrophe.Le lac Beauport est de type oligotrophe,c’est-à-dire en premièreétape de cyc<strong>le</strong> devieillissement, ce qui<strong>le</strong> définit comme étantun lac jeune. Sa formationest récente, el<strong>le</strong>fait suite à la dernièreglaciation il y a 10 000ans. Oui, oui, il est be<strong>le</strong>t bien jeune <strong>et</strong> fringantnotre lac. Son eau estclaire <strong>et</strong> cristalline <strong>et</strong>offre une bonne transparence.Notez que laplage <strong>du</strong> club nautique areçu <strong>le</strong> 11 juil<strong>le</strong>t dernierPhoto : L’ÉCHO DU LACL’eau <strong>du</strong> lac Beauport est claire, cristalline <strong>et</strong> offre unebonne transparence.la cote A. Les analysesont été réalisées par <strong>le</strong>ministère <strong>du</strong> Développement<strong>du</strong>rab<strong>le</strong>, del’environnement <strong>et</strong> desParcs dans <strong>le</strong> cadre <strong>du</strong> ProgrammeEnvironnement-Plage. La prochainediagnose <strong>du</strong> lac nous en dira davantage,puisque la firme Faune Expertsvient tout juste de scruter son eau àla loupe.L’espoir est permisLes premiers résultats d’analyse de2006 sur la dermatite semb<strong>le</strong>nt positifs: à la plage de la Corniche, la concentrationd’escargots a diminué à lasuite <strong>du</strong> n<strong>et</strong>toyage effectué au coursde l’été 2005. Cependant, on en noteencore une importante populationsur <strong>le</strong>s berges de la Chapel<strong>le</strong>.Pour ce qui est des sites <strong>du</strong> clubnautique <strong>et</strong> de l’Auberge QuatreTemps, on a observé une très faib<strong>le</strong>présence <strong>du</strong> p<strong>et</strong>it mollusque. Lesuivi serré <strong>et</strong> <strong>le</strong>s différentes interventionstendent à démontrer que <strong>le</strong>contrô<strong>le</strong> de la dermatite est possib<strong>le</strong>.R<strong>et</strong>roussons tous nos manches <strong>et</strong>soyons responsab<strong>le</strong>s! Ne me mo<strong>le</strong>stepas moustique, arrête un peu…


w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1municipaliténouvel<strong>le</strong> garderie à <strong>Lac</strong>-Beauport :Novembre 2005: L’accès au sentier de la Ligne d’Horizon semb<strong>le</strong> tout àcoup moins accessib<strong>le</strong>, des arbres sont abattus, un chemin est tracé <strong>et</strong> unestructure prend forme tout au bout de l’allée. Un coup de fil à la Municipalité<strong>et</strong> nous voilà rassurés <strong>et</strong> hautement impressionnés : une garderie naissait à<strong>Lac</strong>-Beauport. Cela soulagerait bien des parents <strong>et</strong> créerait aussi bien desgrincements de dents!IPar caro<strong>le</strong> roycaro<strong>le</strong>@<strong>le</strong>cho<strong>du</strong>lac.cal était une fois, une dame d’expériencequi recevait un appel <strong>du</strong> ministère de laFamil<strong>le</strong>, des Aînés <strong>et</strong> de la Condition féminine: «Chère dame, vous êtes toujoursintéressée à ouvrir un centre de la p<strong>et</strong>iteenfance? Dans l’affirmative, vous avez 48heures pour trouver terrain <strong>et</strong> financement.»Tout un défi! Une autre exigencede tail<strong>le</strong>: la garderie doit être érigée à <strong>Lac</strong>-Beauport, pas un centimètre à Char<strong>le</strong>sbourgpas plus qu’à Sainte-Brigitte-de-Laval. À laMunicipalité, on propose à Maria Chevair<strong>le</strong> seul terrain qui ne nécessite aucunedérogation puisque zoné commercial. Etc’est ainsi que l’histoire débute.Un investissement p<strong>le</strong>in de zéros<strong>et</strong> un résultat époustouflant1,3 millions de dollars plus tard…L’emplacement est magnifique, la bâtisse estd’une élégance discrète <strong>et</strong> recherchée, <strong>le</strong>sinstallations dépassent <strong>le</strong>s espérances. Lesaires de jeu extérieures rencontrent <strong>le</strong>s exigences<strong>du</strong> Ministère. La cour est développéeen trois terrains: la cour clôturée, la cour dans<strong>le</strong> bois <strong>et</strong> <strong>le</strong> côté jardin. Ainsi, l’enfant pourrasatisfaire sa curiosité <strong>et</strong> son envie de bouger.À l’intérieur, différents locaux à vocationsbien distinctes ajoutent au développementde l’enfant. On y r<strong>et</strong>rouve entre autres 2 pouponnières,une sal<strong>le</strong> de bricolage, une sal<strong>le</strong> de<strong>le</strong>cture, <strong>et</strong> que dire de la pataugeoire creuséedans une pièce réservée au sous-sol? Un véri-Sal<strong>le</strong> multifonctions.Photo : L’ÉCHO DU LACtab<strong>le</strong> p<strong>et</strong>it bijou ! Faite de céramique,el<strong>le</strong> est remplie d’une eau chauffée<strong>et</strong> n’attend que vos enfants. Tout estfaci<strong>le</strong>ment accessib<strong>le</strong> puisque conçuà l’échel<strong>le</strong> pour <strong>le</strong>s enfants. Les repasbien équilibrés sont cuisinés sur placedans une jolie cuisine ouverte sur laréception, ce qui perm<strong>et</strong> aux parentsde constater la fraîcheur des pro<strong>du</strong>its.S’il te plaît, raconte-moiune histoire !Il était une fois <strong>Lac</strong>-Beauports’appel<strong>le</strong> ainsi parce que chaque enfanta son histoire, parce que chaque personneest unique. C’est dans c<strong>et</strong>teoptique que l’on a développé <strong>le</strong> proj<strong>et</strong>é<strong>du</strong>catif 2006-2007. À travers <strong>le</strong>scontes de Perrault, Grimm, Andersen,<strong>le</strong>s enfants sont amenés à découvrirdiverses émotions (peur, joie, peine,<strong>et</strong>c.) en participant à des activitésd’arts dramatiques. Créativité <strong>et</strong> imaginationsont développées à souhait par<strong>le</strong>s arts plastiques, <strong>le</strong>s chansons <strong>et</strong> <strong>le</strong>sdiscussions. Les proj<strong>et</strong>s é<strong>du</strong>catifs, <strong>le</strong>sapproches pédagogiques <strong>et</strong> <strong>le</strong>s relationshumaines y sont en constanteévolution puisque <strong>le</strong> bien-être de noschéris est la première préoccupationde Maria, qui fait d’ail<strong>le</strong>urs partie <strong>du</strong>comité formé pour établir une politiquefamilia<strong>le</strong> à <strong>Lac</strong>-Beauport. Positiondont el<strong>le</strong> n’abuse pas car el<strong>le</strong> nevoudrait pas que l’on s’interroge surson impartialité. Outre la thématiquesur <strong>le</strong> conte, on propose aussi Passeportau monde. Ce proj<strong>et</strong> optionnel pour<strong>le</strong>s 3 à 5 ans a comme principal défi dedévelopper une attitude respectueuse<strong>et</strong> une ouverture d’esprit face aux peup<strong>le</strong>squi nous entourent. Voilà pour lavocation <strong>et</strong> la philosophie d’Il était unefois <strong>Lac</strong>-Beauport.La grogne commenceà s’instal<strong>le</strong>rP<strong>et</strong>it r<strong>et</strong>our en arrière : pour menerson proj<strong>et</strong> à terme, Maria Chevairs’associe à l’ingénieur Richard Lafrance<strong>et</strong> s’entoure d’une équipe de professionnelsde la p<strong>et</strong>ite enfance; ensuite,la liste d’attente s’allonge - la Municipalitédonne <strong>le</strong> numéro de téléphone- alors que la garderie n’est même pasencore ouverte. Rappelons-nous qu’enfévrier 2004, <strong>le</strong> Ministère dévoilait sonplan de répartition interrégiona<strong>le</strong> des


w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1à faire des mathématiques… <strong>et</strong> c’est la même chose pour <strong>le</strong> sport. J’adore <strong>le</strong> sport!Alors, j’ai voulu <strong>le</strong> partager. Quand tu es entraîneur, tu communiques aux autres <strong>le</strong>goût de se dépasser. Mais tout ça, c’est un peu un héritage familial. À la maison, mesparents attachaient beaucoup d’importance aux activités intel<strong>le</strong>ctuel<strong>le</strong>s <strong>et</strong> sportives.On regardait nos parents <strong>et</strong> on <strong>le</strong>s voyait heureux. Alors, forcément, on avait <strong>le</strong> goûtde faire comme eux; c’est l’idée de «prêcher par l’exemp<strong>le</strong>». Et à cause de c<strong>et</strong>teimplication dans <strong>le</strong> sport, j’en suis venu à faire des choses communautaires commeOpération Nez rouge, qui est plus dans ma tradition positive que répressive. Oui, çaprend des lois, mais ce n’est pas avec des lois que l’on convertit <strong>le</strong>s gens. Moi, je visdans un monde d’é<strong>du</strong>cation <strong>et</strong> de sensibilisation.F.M : Mais au départ, l’Opération Nez rouge se voulait une source de financement pourl’équipe de natation <strong>du</strong> Rouge <strong>et</strong> Or de l’Université Laval, n’est-ce pas?J-M.DK : Oui, tout à fait! Or, la formu<strong>le</strong> répondait à ma philosophie : avoir une approchepositive à un problème qui, traditionnel<strong>le</strong>ment, avait été traité avec la matraque. Etpour cause! À l’époque, l’alcool au volant représentait 50% des accidents mortels sur<strong>le</strong>s routes. Aujourd’hui, la moyenne se situe entre 35% <strong>et</strong> 38%.F.M : <strong>De</strong>rnièrement, vous avez reçu <strong>le</strong> prix Scientifique de l’année 2005, décerné parl’émission Les Années lumière de Radio- Canada. Pour vous, que représente c<strong>et</strong> honneur?J-M.DK : Je suis bien content pour <strong>le</strong>s mathématiques. <strong>De</strong> plus, c’est la première foisque l’on rem<strong>et</strong> <strong>le</strong>prix à quelqu’un quitravail<strong>le</strong> vraiment envulgarisation; on mel’a donné clairementpour mon travail devulgarisateur. J’aifondé dernièrement<strong>le</strong> SMAC (Sciences<strong>et</strong> Mathématiquesen Action) afin derenforcer chez <strong>le</strong>sjeunes l’intérêt pour<strong>le</strong>s mathématiques<strong>et</strong> <strong>le</strong>s sciences,<strong>et</strong> démystifier <strong>le</strong>sm a t h é m a t i q u e sauprès <strong>du</strong> grand public.Ici, c’est encorePhoto : Courtoisie Jean-Marie <strong>De</strong> Koninckune fois l’idée de « Je suis un passionné des«partage». Les scientifiquesfont des mathématiques <strong>et</strong> <strong>du</strong> sport, je communiqueprogrès énormes! Et donc mon plaisir en espérant que d’autrespendant ce temps,la population n’est en feront éga<strong>le</strong>ment une activité. »pas au courant. Il estgrand temps que <strong>le</strong>s scientifiques sortent de <strong>le</strong>ur laboratoire <strong>et</strong> qu’ils expliquent augrand public ce qu’ils font.F.M : Le ShowMath relève de c<strong>et</strong>te même préoccupation?J-M.DK : Oui, c’est la même préoccupation. Par contre, on va sur <strong>le</strong> terrain rencontrer<strong>le</strong>s jeunes <strong>du</strong> secondaire <strong>et</strong> <strong>du</strong> niveau collégial. L’idée est de démocratiser <strong>le</strong>s sciences<strong>et</strong> <strong>le</strong>s mathématiques.F.M : Vous habitez <strong>Lac</strong>-Beauport depuis quel<strong>le</strong> année?J-M.DK : <strong>De</strong>puis 1978… presque 30 ans!F.M : Pourquoi avez-vous choisi la Municipalité de <strong>Lac</strong>-Beauport?J-M.DK : Par préoccupation de la qualité de vie. Je pense au lac, à l’environnement <strong>et</strong>à la villégiature. Ce n’est pas la vie inferna<strong>le</strong> de la vil<strong>le</strong>, mais on a toutes <strong>le</strong>s commodités.C’est éga<strong>le</strong>ment beaucoup pour <strong>le</strong> sport : la nage dans <strong>le</strong> lac, la course, <strong>le</strong> vélo.F.M : Quel est votre coup de cœur?J-M.DK : Le lac Beauport, assurément!F.M : Quel est votre coup de gueu<strong>le</strong>?J-M.DK : Les bateaux sur <strong>le</strong> lac Beauport! Je trouve que c’est à l’inverse de ce quel’endroit inspire sur <strong>le</strong> plan écologique <strong>et</strong> sportif.F.M : Comment entrevoyez-vous la Municipalité dans <strong>le</strong>s prochaines années?J-M.DK : Je pense que <strong>Lac</strong>-Beauport va prendre un virage écologique.


10w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1rentrée scolaire 2006haque début d’année apporte sonlot de <strong>nouveau</strong>tés. Parmi <strong>le</strong>s <strong>nouveau</strong>xvisages parlons de M me HélèneCôté, directrice adjointe. Ses 29années d’enseignement sont un véritab<strong>le</strong>atout pour c<strong>et</strong>te nouvel<strong>le</strong> carrièrequ’el<strong>le</strong> embrasse. Forte de son expérienceacquise l’année dernière à l’éco<strong>le</strong>Harfang des Neiges de Stoneham, c’estavec joie qu’el<strong>le</strong> accepte ce <strong>nouveau</strong> défià l’éco<strong>le</strong> Montagnac. Après tout, el<strong>le</strong> travail<strong>le</strong>raauprès des plus beaux <strong>et</strong> plusgentils enfants de la Terre, <strong>le</strong>s nôtres! Enplus d’avoir la responsabilité <strong>du</strong> préscoagrandissement<strong>et</strong> changementsà montagnacLa rentrée 2006-2007 s’est faite <strong>le</strong> 29 août dernier <strong>et</strong> nefaisait pas exception à la règ<strong>le</strong> avec ses déchirements, seslarmes, ses fou-rires, ses insécurités… La nervosité de larentrée quoi! Parents, étudiants, enseignants, personnelde soutien ou de direction, tous se posent la même question: de quoi sera faite la prochaine année.Ccaro<strong>le</strong> roycaro<strong>le</strong>@<strong>le</strong>cho<strong>du</strong>lac.calaire, <strong>du</strong> premier cyc<strong>le</strong> <strong>et</strong> des classes de3 e année, el<strong>le</strong> offre supervision, aide <strong>et</strong>motivation aux enseignants. La planificationd’Iniski - <strong>et</strong> de certains PlaisirsSaisonniers - lui revient éga<strong>le</strong>ment.On remarque aussi des <strong>nouveau</strong>x visagesdans <strong>le</strong> corps professoral. En vrac :Line Blanch<strong>et</strong> au préscolaire, NathalieMaltais à la 1 ère année, Claude Déry en5 e <strong>et</strong> Annie Tremblay en 6 e . Au servicede garde, deux nouvel<strong>le</strong>s venues : Anne-Marie <strong>De</strong>sgagné <strong>et</strong> Guylaine Soucy enremplacement d’Anne Proulx <strong>et</strong> d’HélèneBergeron. <strong>De</strong> nouvel<strong>le</strong>s énergies pourencadrer <strong>le</strong>s quelques 400 élèves inscritsau service de garde!Photo : L’ÉCHO DU LACLe 22 juin dernier, la députée Mme Sarah Perreault annonçait fièrement l’octroi d’uneaide gouvernementa<strong>le</strong> de 804 141$ à la Commission scolaire des Premières-Seigneuries.Nouveaux proj<strong>et</strong>s scolaires<strong>et</strong> nouvel horaireC<strong>et</strong>te année, <strong>le</strong>s Atouts font placeaux Plaisirs Saisonniers : montée <strong>du</strong>Relais, sortie au Mont Tourbillon, uneautre au Saisonnier. Il va sans dire queces activités sont choisies en fonctiondes trois dimensions de l’éco<strong>le</strong>: instruire,socialiser <strong>et</strong> qualifier.Autres <strong>nouveau</strong>tés: <strong>le</strong>s 18 minutessupplémentaires de cours par jour quisont appliquées aux spécialités tel<strong>le</strong>sl’é<strong>du</strong>cation physique <strong>et</strong> l’anglais, c<strong>et</strong>tedernière est d’ail<strong>le</strong>urs enseignée dès lapremière année. Les jeunes de 6 e bénéficienttoujours de l’anglais intensif: 3jours d’anglais, 3 jours de français <strong>et</strong>3 jours de mathématiques. Notez quel’on travail<strong>le</strong> dorénavant sur un cyc<strong>le</strong>de 9 jours (6 joursauparavant). Sur <strong>le</strong>plan des horaires,<strong>le</strong>s changementsse tra<strong>du</strong>isentainsi: <strong>le</strong>s matinéesde 8 h 00 à11 h 24 <strong>et</strong> <strong>le</strong>saprès-midide 12 h 57à 14 h 15 pour <strong>le</strong> préscolaire; <strong>le</strong> niveauprimaire maintien ses activités jusqu’à15 h 21.Agrandissement de l’éco<strong>le</strong>On se souviendra qu’au printempsdernier plusieurs élèves étaient menacésde transfert d’éco<strong>le</strong>. Grâce au travail- effectué conjointement - <strong>du</strong> Conseild’Établissement, de la Commissionscolaire des Premières-Seigneuries, dela Municipalité <strong>et</strong> de M me Sarah Perreault,députée de Chauveau, on pourraTristan <strong>et</strong> Anna Roy-Cyr lors de larentrée scolaire <strong>le</strong> 29 août dernierà Montagnac.La rent-Photo :L’ÉCHO DU LAC


w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1 11incessamment remédier à la pénurie deplaces par l’agrandissement de l’éco<strong>le</strong>Montagnac. La construction de 4 nouvel<strong>le</strong>sclasses débutera en janvier 2007 <strong>et</strong>tout sera prêt pour la rentrée 2007-2008.Plus de 804 000$à l’Éco<strong>le</strong> MontagnacLe 22 juin dernier, M me Sarah Perreault,députée de la circonscription deChauveau, annonçait fièrement l’octroid’une aide gouvernementa<strong>le</strong> de 804 141$à la Commission scolaire des Premières-Seigneuries, un investissement qui serviraau proj<strong>et</strong> d’agrandissement de l’éco<strong>le</strong>Montagnac. «Je suis très heureuse depouvoir dire que dorénavant <strong>le</strong>s enfants« Madame Perreault a été une alliée de lapremière heure dans la réalisation de cedossier. El<strong>le</strong> a tout de suite su comprendrenos besoins <strong>et</strong> la réalité des citoyensde <strong>Lac</strong>-Beauport », a déclaré <strong>le</strong> maire de<strong>Lac</strong>-Beauport, monsieur Michel Giroux.de <strong>Lac</strong>-Beauport pourront fréquenterl’établissement scolaire de <strong>le</strong>ur milieu», asouligné madame Perreault.C<strong>et</strong>te imposante somme s’inscrit dans<strong>le</strong> cadre <strong>du</strong> Plan triennal des immobilisations2006-2009 <strong>du</strong> ministère del’É<strong>du</strong>cation, <strong>du</strong> Loisir <strong>et</strong> <strong>du</strong> Sport. Aucours des trois prochaines années, <strong>le</strong>scommissions solaires devraient se partagerprès de 139 millions afin d’améliorer<strong>le</strong>s infrastructures scolaires au primaire<strong>et</strong> au secondaire.Le proj<strong>et</strong> d’agrandissement de l’éco<strong>le</strong>Montagnac représente un investissementtotal de 904 860$. La facture sera partagéeentre <strong>le</strong>s différents groupes concernés.Ainsi, la Commission scolairedes Premières-Seigneuries devra investir60 000$ qui viendront s’ajouter aux 40719$ financés par <strong>le</strong> remboursementpartiel de lataxe sur <strong>le</strong>s pro<strong>du</strong>its <strong>et</strong>services.Il est à noter que la Municipalitéde <strong>Lac</strong>-Beauport acédé <strong>le</strong> terrain qui recevrala nouvel<strong>le</strong> construction,ce qui représente unecontribution financière de150 000$.En attendant la réalisationde ce proj<strong>et</strong>, l’ajoutd’une classe au présco-Sont présents sur la photo ; à l’avant de gauche à droite, Marie-Josée Rondeau, présidente <strong>du</strong> conseild’établissement, Jeanne d’Arc Marcoux, présidente de la Commission scolaire des Premières-Seigneuries,Sarah Perreault, députée de Chauveau, Michel Giroux, maire de <strong>Lac</strong>-Beauport, René Dion, directeur de l’éco<strong>le</strong>à l’arrière de gauche à droite, Line Beaulieu, directrice généra<strong>le</strong> adjointe aux affaires é<strong>du</strong>catives de la Commissionscolaires de Premières-Seigneuries, Line Vil<strong>le</strong>neuve, commissaire de la Commission scolaire, Daniel<strong>le</strong> Bol<strong>du</strong>c,commissaire de la Commission scolaire, Bernard Brassard, commissaire de la Commission scolaire, André Gariépy,commissaire de la Commission scolaire, Pascal Hudon, conseil<strong>le</strong>r municipal Municipalité de <strong>Lac</strong>-Beauport,Michel Bernier , conseil<strong>le</strong>r municipal Municipalité de <strong>Lac</strong>-Beauport, Michel Hamel, directrice généralde la commission scolaire des Première-Seigneurieslaire étant nécessaire, on a diminuélégèrement l’espace de la bibliothèque,qui demeure toutefois très fonctionnel<strong>le</strong>.L’aire extérieure de l’éco<strong>le</strong> n’est pas enPhoto : Courtoisie de la Commission scolaire des Premières-Seigneuries.reste, <strong>le</strong> stationnement réaménagé offremaintenant 65 nouvel<strong>le</strong>s places via <strong>le</strong>Chemin de l’Éco<strong>le</strong>. Au plaisir de vous ycroiser, chers parents!


12w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1Journée de clôture mémorab<strong>le</strong>Le camp de jour La Feuil<strong>le</strong> Verte termine sa saison dans une atmosphère festive.Avant de passer <strong>le</strong> relais aux feuil<strong>le</strong>s d’automne, <strong>le</strong> campde jour La Feuil<strong>le</strong> Verte tenait <strong>le</strong> 18 août dernier sa journéede clôture. Il est bien tentant de qualifier c<strong>et</strong>te journée deparfaite, <strong>et</strong> pourquoi pas !L’Par Caro<strong>le</strong> Roycaro<strong>le</strong>@<strong>le</strong>cho<strong>du</strong>lac.caéquipe d’animation <strong>du</strong> Saisonnier avraiment eu la main magique pourfaire de c<strong>et</strong>te journée chaude <strong>et</strong> radieuseun succès «abracadabrant». Maquillage,jeux gonflab<strong>le</strong>s, poneys, hot-dog party,bref, tout y était pour <strong>le</strong> plus grand plaisirdes jeunes campeurs.<strong>De</strong> l’animation à souhait, maquillage <strong>et</strong> tatouage, tout y était.Photo : L’ÉCHO DU LACEn fina<strong>le</strong> : un spectac<strong>le</strong>en quête de véritéEn soirée, sous un carrousel p<strong>le</strong>in à craquer- près de mil<strong>le</strong> jeunes ont fréquentéLe Saisonnier <strong>et</strong> Notre-Dame-des-Boisc<strong>et</strong> été -, <strong>le</strong>s animateurs présentaient«Qui dit vrai», <strong>le</strong> spectac<strong>le</strong> qu’ils ont misbien des heures à préparer. On réchauffeSophie Vil<strong>le</strong>neuve, directrice des camps.d’abord la sal<strong>le</strong> en m<strong>et</strong>tant <strong>le</strong>s parents àcontribution. Il fallait <strong>le</strong>s voir chanter <strong>et</strong>mimer «La p<strong>et</strong>ite théière»! On rem<strong>et</strong>taitensuite à Sophie Vil<strong>le</strong>neuve, directricedes camps, un montage souvenir de ses17 années d’animation. Levée <strong>du</strong> rideau :l’inspecteur Tremblay a pour mission d<strong>et</strong>rouver la Vérité ! C’est en traversant <strong>le</strong>temps <strong>et</strong> mil<strong>le</strong> péripéties comiques à souhait,qu’il recherche cel<strong>le</strong>-ci. <strong>De</strong> l’hommede Cro-Magnon jusqu’à aujourd’hui, il visite<strong>le</strong> Far West, <strong>le</strong>s années 60, la GrèceAntique, <strong>le</strong>s années discos, <strong>et</strong>c. Le résultatde sa quête ? La Vérité sort toujours de labouche des enfants. Quand ceux-ci par<strong>le</strong>nt,ils disent spontanément des choses vraies.Une bien grande vérité en eff<strong>et</strong> !Enfin, dans <strong>le</strong> cadre de la campagne definancement, c’est M me Nico<strong>le</strong> Douc<strong>et</strong> deQuébec qui est l’heureuse gagnante de laSmart Fortow.En vérité, je vous <strong>le</strong> dis, c’est sur unebel<strong>le</strong> note que <strong>le</strong> camp d’été s’est terminé.mot de la station touristiqueLa Station Touristiquesalue L’Écho <strong>du</strong> <strong>Lac</strong>Le comité exécutif de la Station Touristique <strong>Lac</strong>-Beauport, qui estprésidé par M. Daniel Gauvin, tient à souligner la naissance <strong>du</strong> journalmensuel L’Écho <strong>du</strong> <strong>Lac</strong>.C’est avec joie que nous accueillons ce <strong>nouveau</strong> média dans laMunicipalité de <strong>Lac</strong>-Beauport. Nous pensons que, comme nous,L’Écho <strong>du</strong> <strong>Lac</strong> deviendra un outil indispensab<strong>le</strong> à l’épanouissementde la Municipalité.Il nous fait éga<strong>le</strong>ment plaisir de vousinformer que la Station Touristiquesignera à chaque mois une chroniqueayant pour but d’offrir une vitrineaux nombreux commerçants de<strong>Lac</strong>-Beauport. C<strong>et</strong>te initiativerelève évidemment de notre volontéà encourager l’achat local.Par ail<strong>le</strong>urs, nous profiterons dec<strong>et</strong>te tribune pour annoncer <strong>le</strong>sactivités de la Station Touristiqueafin que vous profitiez au maximumde votre coin de pays.Pour terminer, nous invitons lapopulation de <strong>Lac</strong>-Beauport àvisiter <strong>le</strong> site Intern<strong>et</strong> :www.lac-beauport.comDaniel Gauvin,président


w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1 13mot <strong>du</strong> maireChers citoyens (nes),C’est avec joie que j’ai accepté l’invitation de l’éditeur de ce <strong>nouveau</strong>médium écrit qu’est L’Écho <strong>du</strong> <strong>Lac</strong> de participer à c<strong>et</strong>te première parution<strong>et</strong> de vous écrire ces quelques mots.Ma joie de voir apparaître un <strong>nouveau</strong> journal sur notre territoires’explique de différentes façons. Premièrement, je pense qu’il fautsaluer ici une initiative privée <strong>et</strong> indépendante. Ce journal perm<strong>et</strong>traainsi d’augmenter la quantité <strong>et</strong> la qualité de l’information reçue parnos citoyens concernant <strong>le</strong>ur communauté, <strong>le</strong>s activités qui s’y tiennent<strong>et</strong> <strong>le</strong>s réalisations qui s’y concrétisent.Déjà <strong>le</strong> journal municipal, La Chronique, offrait une information communautaireappréciée, <strong>et</strong> ce, depuis plus de trente ans. Cependant, <strong>le</strong>slimites d’un journal communautaire sont vite atteintes. Par exemp<strong>le</strong>,nos commerçants n’y r<strong>et</strong>rouvent pas toute la place dont ils ont besoinpour se faire connaître <strong>et</strong> la nécessaire neutralité d’un tel médiumempêchait qu’il puisse être utilisé à des fins autres qu’informatives <strong>et</strong>récréatives.L’Écho <strong>du</strong> <strong>Lac</strong> s’ajoute éga<strong>le</strong>ment au <strong>nouveau</strong> site Intern<strong>et</strong> municipalqui a été récemment mis en onde <strong>et</strong> qui favorise aussi l’accès par lapopulation <strong>et</strong> par nos visiteurs à des informations uti<strong>le</strong>s <strong>et</strong> pratiquesconcernant <strong>le</strong>ur municipalité (www.lac-beauport.ca).Enfin, il faut se rappe<strong>le</strong>r que nous aurons, au cours des mois quiviennent, à définir ensemb<strong>le</strong> l’avenir de notre territoire puisqu’un pland’urbanisme renouvelé est présentement à l’étude. <strong>De</strong>s élus <strong>et</strong> descitoyens bénévo<strong>le</strong>s siègent au sein d’un comitéqui a été mis en place afin de proposer deshypothèses de ce que pourra devenir <strong>Lac</strong>-Beauport dans 10 ou 15 ans. L’ensemb<strong>le</strong>de nos outils d’information, y compris <strong>le</strong>journal L’Écho <strong>du</strong> <strong>Lac</strong>, seront donc bienuti<strong>le</strong>s pour nous perm<strong>et</strong>tre de vous transm<strong>et</strong>trel’évolution <strong>du</strong> travail de ce comité<strong>et</strong> tenter, par la suite, d’obtenir votre opinionsur <strong>le</strong>s orientations fondamenta<strong>le</strong>s quenous aurons à adopter. En conséquence,étant mieux informés, vous aurez plusde chance de vous reconnaître dans<strong>le</strong> futur plan de développement <strong>et</strong>d’urbanisme de <strong>Lac</strong>-Beauport.Salutations à toutes <strong>et</strong> à tous.Longue vie au journal L’Écho<strong>du</strong> <strong>Lac</strong>.Michel Giroux, maire


14w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1éditorialL’informationau coeur de mespréoccupationsCe n’est pas <strong>le</strong> fruit <strong>du</strong> hasard si je lance aujourd’hui ce <strong>nouveau</strong> journalmensuel à <strong>Lac</strong>-Beauport. En eff<strong>et</strong>, il y a 20 ans presque jour pour jour,je fondais <strong>le</strong> journal Le Ref<strong>le</strong>t sur <strong>le</strong> territoire de Duberger, Les Sau<strong>le</strong>s<strong>et</strong> Neufchâtel. En 1986, <strong>le</strong>s moyens financiers ainsi que <strong>le</strong>s équipementstechnologiques n’étaient certes pas ceux d’aujourd’hui, mais disons quece mensuel a connu un grand succès; Le Ref<strong>le</strong>t porte désormais <strong>le</strong> nomde L’Actuel.À la même époque, plus précisément en 1987, je fondais l’ImpactCampus, <strong>le</strong> journal des étudiants de l’Université Laval. C<strong>et</strong> hebdomadaireest toujours publié aujourd’hui <strong>et</strong> est considéré comme <strong>le</strong> média parexcel<strong>le</strong>nce de la communauté universitaire.En 1990, toujours animé par c<strong>et</strong>te passion de l’édition, je lançaisLe journal Économique, un support médiatique qui est maintenant bienconnu dans la grande région de Québec.Ces trois journaux ont un point en commun : ils ont, à <strong>le</strong>ur façon, contribuéà comb<strong>le</strong>r un manque d’information dans <strong>le</strong>ur territoire <strong>et</strong> <strong>le</strong>urcréneau respectif.Bon, assez <strong>le</strong> curriculum vitae <strong>et</strong> passons maintenant au suj<strong>et</strong> de mon« édito » : <strong>le</strong> lancement de ce <strong>nouveau</strong> mensuel qu’est L’Écho <strong>du</strong> <strong>Lac</strong>.Un journal sans prétention qui, je l’espère, occupera une grande placedans la communauté de <strong>Lac</strong>-Beauport. Je considère que c<strong>et</strong>te Municipalitéque j’adore <strong>et</strong> que j’habite depuis plus de 12 ans est prête pourun mensuel d’information. Un <strong>nouveau</strong> média qui perm<strong>et</strong>tra à tous <strong>le</strong>srésidants, organismes <strong>et</strong> gens d’affaires de bénéficier d’une tribune pours’exprimer, se publiciser <strong>et</strong> comb<strong>le</strong>r un manque flagrant d’information, ici,à <strong>Lac</strong>-Beauport.À c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, j’invite toute la population à visiter <strong>le</strong> site : www.lacbeauport.com.Dès maintenant, vous avez la responsabilité de visiter ce site <strong>et</strong> de nousinformer des suj<strong>et</strong>s, suggestions, potins ou opinions qui vous préoccupent;c’est votre journal!Ce premier numéro est loin d’être parfait - ce n’est jamais faci<strong>le</strong> de partirà zéro! Cela dit, je vous prom<strong>et</strong>s toutefois de tout faire afin d’améliorer c<strong>et</strong>outil qui, je <strong>le</strong> souhaite, deviendra un média indispensab<strong>le</strong> à <strong>Lac</strong>-Beauport.En terminant, je tiens à remercier tous <strong>le</strong>s gens d’affaires qui m’ontfait confiance dès <strong>le</strong> premier numéro <strong>et</strong> qui, pour la grande majorité, ontsignifié <strong>le</strong>ur intérêt sur une base annuel<strong>le</strong>; c’estgrâce à eux que <strong>le</strong> financement de ce proj<strong>et</strong>est assuré.Merci éga<strong>le</strong>ment aux divers collaborateurs<strong>et</strong> chroniqueurs <strong>du</strong> Journalqui seront présents tout au long dec<strong>et</strong>te bel<strong>le</strong> aventure. Merci à FrançoisMarcotte <strong>et</strong> Caro<strong>le</strong> Roy, <strong>le</strong>s piliers del’information de L’Écho <strong>du</strong> <strong>Lac</strong>. Merci àmon équipe de Platine Communication,Mélanie, Luce <strong>et</strong> Mélissa d’avoir pro<strong>du</strong>itun média à la hauteur de mes attentes.Merci à Marie-Ève d’être présente dansc<strong>et</strong>te aventure.À toutes <strong>et</strong> à tousMerci, Merci…Merci !Michel Beaulieu,éditeurmichel@<strong>le</strong>cho<strong>du</strong>lac.ca


conseil municipal<strong>le</strong>s élus sécurisent«officiel<strong>le</strong>ment»la zone scolairew w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1 15Lors de la dernière session ordinaire <strong>du</strong> conseil, mardi <strong>le</strong>5 septembre, <strong>le</strong>s élus municipaux ont adopté <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment numéro06-449-04 afin de modifier <strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment numéro 02-449-05. Cedernier établissant <strong>le</strong>s limites de vitesse dans <strong>le</strong>s chemins municipauxpour ré<strong>du</strong>ire la limite de vitesse autorisée dans la zonescolaire <strong>et</strong> communautaire. Par conséquent, <strong>le</strong> secteur de l’éco<strong>le</strong>Montagnac est officiel<strong>le</strong>ment limité à 50 km/h.La limite de vitesse permise dans la zone scolaire est désormais de 50 km/h.La Municipalité aimerait toutefois diminuer c<strong>et</strong>te nouvel<strong>le</strong> limite de 20 km/h.François Marcottefrancois@<strong>le</strong>cho<strong>du</strong>lac.caCeux <strong>et</strong> cel<strong>le</strong>s qui se disent que lalimite était déjà établie à 50 km/h,vous avez tout à fait raison. Or, avantl’adoption de ce <strong>nouveau</strong> règ<strong>le</strong>ment, lavitesse tolérée se devait d’être, selonM. Michel Grenier, de 70 km/h. Car<strong>le</strong> règ<strong>le</strong>ment n’avait jamais été adoptéofficiel<strong>le</strong>ment par <strong>le</strong> conseil. Une limitebeaucoup trop permissive si l’on considère<strong>le</strong> nombre important de nouvel<strong>le</strong>sconstructions résidentiel<strong>le</strong>s f<strong>et</strong>,évidemment, la proximité <strong>du</strong> secteurscolaire.<strong>De</strong> plus, selon Mme Nathalie Castonguayde la Sûr<strong>et</strong>é <strong>du</strong> Québec, «il n’estpas rare d’intercepter des véhicu<strong>le</strong>s àplus de 90 km/h dans ce secteur.» LaMunicipalité devait donc remédier auproblème. M. Michel Giroux, mairede <strong>Lac</strong>-Beauport, soulignait à c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>l’importance de sécuriser <strong>le</strong> secteur <strong>et</strong>semb<strong>le</strong> très sérieux dans ses démarchesqui lui perm<strong>et</strong>tront d’abaisser c<strong>et</strong>tenouvel<strong>le</strong> limite à 30 km/h.Il en coûtera plusaux contrevenantsPour <strong>le</strong>s nombreux adeptes deJacques Vil<strong>le</strong>neuve - pour qui <strong>le</strong>s loissont nécessaires - la facture risqued’être plus «salée».Présentement, quiconque dépasse lalimite de vitesse imposée est passib<strong>le</strong>d’une amende minima<strong>le</strong> de 15$. À cemontant s’ajoute un montant de 10$ partranche complète de 5km/h excédantla vitesse permise, <strong>et</strong> ce, si la vitesse <strong>du</strong>fautif dépasse de 1 à 20 km/h la limiteimposée. Plus l’automobiliste dépassela limite permise <strong>et</strong> plus l’amende esté<strong>le</strong>vée par tranche de 5 km/h.Si <strong>le</strong> chauffard se fait prendre à 90km/h dans une zone de 50 km/h, ildevra débourser une somme tota<strong>le</strong> de175$. Si la sécurité n’incite pas <strong>le</strong>sdangereux con<strong>du</strong>cteurs à ré<strong>du</strong>ire <strong>le</strong>urvitesse, l’argent <strong>le</strong> sera probab<strong>le</strong>ment !


w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1 17<strong>De</strong>s débuts orientésvers la rechercheAu départ - plus précisément en 1988 - ,Luc Fortier, alors étudiant en chimie àL’Université Laval, avait comme obj<strong>et</strong> derecherche : la silice, ou si vous préférez,<strong>le</strong> quartz. Le but de ses recherches étaitde recyc<strong>le</strong>r c<strong>et</strong> élément que l’on trouveen abondance dans la nature – environ80% de la croûte terrestre -, mais qui, unefois usée, présente de hauts risques pourl’environnement. À la suite de plusieursannées de recherches, M. Fortier s’associeenfin à deux résidants de <strong>Lac</strong>-Beauport : HugoSaint-Laurent <strong>et</strong> André Couture. L’arrivée dece dernier, en 1997, marque <strong>le</strong>s premiersvéritab<strong>le</strong>s efforts de commercialisation.À la conquête des États-UnisL’année où l’entreprise a présenté sonpremier plan de mark<strong>et</strong>ing, André Couture<strong>et</strong> ses compères ne pouvaient prétendreau statut de grande entreprise – <strong>du</strong> moinssur <strong>le</strong> plan financier. Pourtant, ils avaientbel <strong>et</strong> bien l’intention de prouver qu’il étaitpossib<strong>le</strong> de rentabiliser la maigre sommedont ils disposaient à l’époque, à savoir 44000$. Ce n’est qu’à la fin de l’année 1998que <strong>le</strong>s éléments favorab<strong>le</strong>s ont commencéà se consolider pour <strong>le</strong> trio.En eff<strong>et</strong>, au début de l’année 1999, AccèsCapital – une filière de la Caisse de dépôt<strong>et</strong> placement <strong>du</strong> Québec – <strong>le</strong>ur octroie unesubvention totalisant une somme de 100pub_laurentides.qxp 9/5/06 12:46 PM Page 1000$. Pour la jeune entreprise, ce «don <strong>du</strong>ciel» représentait une chance inouïe. «Ilétait faci<strong>le</strong> [à partir de ce moment] d’obtenird’autres prêts <strong>et</strong> subvention», souligne M.Couture. Il n’en fallait pas plus pour lancer<strong>le</strong> jeune loup qu’il était alors.Seul – à ce moment - à par<strong>le</strong>r anglais,M. Couture hérita <strong>du</strong> secteur des ventes. Àla suite de c<strong>et</strong>te nomination, il décida des’attaquer au plus gros marché existant :<strong>le</strong>s États-Unis. Mais <strong>le</strong>s portes ne s’ouvrentpas instantanément dans <strong>le</strong> domaine pharmaceutique.Et lorsque l’on demande auprincipal intéressé de nous dire pourquoiil a choisi d’entrée de jeu nos voisins étasuniens,il répond : «Parfois il est plus faci<strong>le</strong>de vendre aux États-Unis <strong>et</strong> en Chineque dans ta propre vil<strong>le</strong>.» D’ail<strong>le</strong>urs, M.Couture déplore <strong>le</strong> fait que la clientè<strong>le</strong> del’entreprise se situe à l’extérieur <strong>du</strong> Québec.«Au Québec, on s’entraide pas beaucoup !Cependant, <strong>le</strong>s Québécois qui habitent àl’extérieur <strong>du</strong> Québec, eux, vont t’aider.»Un phénomène qu’il explique ainsi : «Ondirait que la fierté québécoise est plus fortequand tu es minoritaire dans ton milieu.»Entr<strong>et</strong>enir ses contactsSi aujourd’hui <strong>le</strong>s États-Unis représentent50% <strong>du</strong> chiffre d’affaires de la compagnieSiliCyc<strong>le</strong>, c’est que la stratégie de M.Couture était tout simp<strong>le</strong>ment excel<strong>le</strong>nte.En approchant, entre autres, des universitésprestigieuses comme Harvard, Ya<strong>le</strong> <strong>et</strong> <strong>le</strong>MIT, SiliCyc<strong>le</strong> visait assurément très haut,«Parfois il est plus faci<strong>le</strong> de vendre aux États-Unis <strong>et</strong> en Chine que dans ta propre vil<strong>le</strong> !»mais l’idée d’établir une filiation entre <strong>le</strong>sétudiants en chimie <strong>et</strong> l’entreprise n’étaitpas futi<strong>le</strong>. <strong>De</strong> fait, lorsque l’entreprisedécida de laisser tomber <strong>le</strong> recyclage de lasilice en 2000-2001 – pour plutôt circonscrireses activités autour de la pro<strong>du</strong>ctionde gels de silice utilisés, notamment, dansla fabrication de médicaments -, <strong>le</strong> réseaude contacts était déjà bien installé. L’idéeétait simp<strong>le</strong> : approcher <strong>le</strong>s étudiants à lamaîtrise <strong>et</strong> au doctorat en chimie qui, à lasuite de <strong>le</strong>urs études, allaient se r<strong>et</strong>rouverchez <strong>le</strong>s pharmaceutiques. La méthodeétait de cogner aux portes des chercheursavec des échantillons en main.Aujourd’hui Québec,demain la ChineAu <strong>le</strong>ndemain des attaques terroristes <strong>du</strong>11 septembre, M. Couture réalisa qu’il n’yavait plus d’activité <strong>du</strong> côté de ses plus grosclients. «Les pharmaceutiques étaient soushaute surveillance à ce moment», soulign<strong>et</strong>-il.La situation lui a alors fait craindre<strong>le</strong> pire, car <strong>le</strong> marché américain était la«vache à lait» de SiliCyc<strong>le</strong>. Si l’on veutpousser l’analogie plus loin, «c’est [direque] la moitié de ton cœur arrête de battresubitement», dit-il.Donc, direction Europe <strong>et</strong> Asie pour lap<strong>et</strong>ite entreprise québécoise, question dediversifier la clientè<strong>le</strong> ! Le premier voyageau Japon a été une révélation pour AndréCouture ; en plus de représenter <strong>le</strong> deuxièmemarché en importance, «<strong>le</strong>s Japonais sonttrès agressifs en affaires», précise-t-il. Maisce voyage de reconnaissance ne constituaitpas à l’époque une percée commercia<strong>le</strong>. Carce n’est qu’au cours de sa deuxième visitequ’il décide de visiter <strong>le</strong>s pays qui se trouventen périphérie <strong>du</strong> Japon, c’est-à-dire laCorée, Taiwan, Singapour, la Malaisie <strong>et</strong> laChine. Il faut dire qu’à ce moment, <strong>le</strong>s ventesau Japon étaient considérab<strong>le</strong>s. La stimulationétait donc renforcée de par la conjoncture.Aujourd’hui, M. Couture nous par<strong>le</strong> dela Chine avec émerveil<strong>le</strong>ment. «La Chine estun monde complètement en parallè<strong>le</strong>. C’estcomme <strong>le</strong> Japon des années 1990, lors del’explosion technologique.»Après seu<strong>le</strong>ment 3 ans de partenariatavec l’Asie, SiliCyc<strong>le</strong> peut se vanter d’avoirdevancé son plan d’affaires qui s’échelonnaitsur 5 ans ; à ce stade-ci, la Chine représente12% <strong>du</strong> chiffre d’affaires de l’entreprise.<strong>De</strong> surcroît, <strong>le</strong>s trois associés prévoientacquérir prochainement une compagniedans ce pays de plus en plus présent dansnotre quotidien.s'engage comme nul<strong>le</strong> autre dans lacol<strong>le</strong>ctivité en appuyant <strong>le</strong>s causes <strong>et</strong> <strong>le</strong>sinitiatives qui sont porteuses de bénéficespour <strong>le</strong>s personnes qui y vivent.Siège social1395, avenue de la Rivière-Jaune, Québec (Québec) G2N 1R9Centre de services de <strong>Lac</strong>-Beauport1020, bou<strong>le</strong>vard <strong>du</strong> <strong>Lac</strong>, <strong>Lac</strong>-BeauportCentre de services de Stoneham343, chemin <strong>du</strong> Hibou, StonehamTéléphone : 418 849-4425Caisse populairedes Laurentides


18w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1IMMOBILIERPROTÉGER SON INVESTISSEMENTUne maison, c’est beaucoup plus qu’un toit reposant sur quatre murs.Pour la plupart des Canadiens, <strong>le</strong>ur maison fait partie de l’un des plusgrands investissements qu’ils feront au cours de <strong>le</strong>ur vie. Il est donccapital de <strong>le</strong> protéger afin qu’il conserve sa va<strong>le</strong>ur dans <strong>le</strong> temps.ToitureIANDRÉ DUSSAULTAgent immobilier affiliévoilà <strong>le</strong> secr<strong>et</strong>nspecter régulièrement sa maison <strong>et</strong>en faire un bon entr<strong>et</strong>ien, c’est toutce qu’il faut pour protéger votre investissement.Établissez une routine <strong>et</strong> vous constaterezque <strong>le</strong>s tâches sont faci<strong>le</strong>s à faire <strong>et</strong>n’exigent pas tel<strong>le</strong>ment de temps. Un ca<strong>le</strong>ndrierd’entr<strong>et</strong>ien saisonnier peut faire échecà la plupart des problèmes <strong>le</strong>s plus courants– <strong>et</strong> <strong>le</strong>s plus coûteux – avant même qu’ils nesurviennent. Vous trouverez sur <strong>le</strong> lien suivant,un ca<strong>le</strong>ndrier d’entr<strong>et</strong>ien saisonniervous perm<strong>et</strong>tant de faire de la préventionavant que certains problèmes deviennentune source d’ennuis <strong>et</strong> de réparations coûteuses: http://www.cmhc-schl.gc.ca/fr/co/enlo/enre/enre_003.cfm .Tout revêtement de toit doit à un momentou à un autre être réparé ou remplacé. Unentr<strong>et</strong>ien régulier comme <strong>le</strong> n<strong>et</strong>toyage desgouttières <strong>et</strong> des descentes pluvia<strong>le</strong>s peutprolonger la <strong>du</strong>rée uti<strong>le</strong> de votre toit.FenêtresLes fenêtres remplissent une fonctionimportante dans la maison. En plus d’enrehausser l’esthétique, el<strong>le</strong>s perm<strong>et</strong>tentd’assurer un apport d’air frais <strong>et</strong> de ventilation,d’autoriser la lumière <strong>du</strong> jour à égayerl’intérieur <strong>et</strong> de protéger <strong>le</strong>s occupants contre<strong>le</strong>s intempéries. Les fenêtres ont une <strong>du</strong>réede vie uti<strong>le</strong>, en règ<strong>le</strong> généra<strong>le</strong>, de 20 à 25 ans,mais un entr<strong>et</strong>ien rigoureux peut en prolongerla <strong>du</strong>rée quelques années. Les fenêtres debois requièrent un entr<strong>et</strong>ien continu pour nepas être endommagées par l’humidité. Prenezsoin de bien poncer <strong>le</strong>s fenêtres de bois avantde <strong>le</strong>s repeindre ou de <strong>le</strong>s teindre.L’entr<strong>et</strong>ien régulier de sa maison contribue à protéger son investissement.Chauffage, ventilationL’une des meil<strong>le</strong>ures façons de rendrevotre maison plus confortab<strong>le</strong>, plus saine<strong>et</strong> moins coûteuse à occuper consiste àaméliorer <strong>le</strong>s installations de chauffage,de climatisation <strong>et</strong> de ventilation. Leremplacement de vieux appareils par unéquipement éconergétique peut certesse révé<strong>le</strong>r coûteux, mais la diminutiondes frais d’occupation peut compenser.Sous-solMême si vous ne profitez que rarementde votre sous-sol, il est importantd’en contrô<strong>le</strong>r l’humidité en installant undéshumidificateur car l’air trop humidepeut déposer de la condensation sur <strong>le</strong>sfenêtres, endommager <strong>le</strong>s matériaux,pro<strong>du</strong>ire de la moisissure, une mauvaiseodeur <strong>et</strong> même faire pourrir <strong>le</strong> bois. Il estcrucial de faire en sorte que c<strong>et</strong> espacesoit propre, sec <strong>et</strong> sain vous offrant, ainsiqu’à un éventuel acquéreur, la possibilitéd’y aménager une aire habitab<strong>le</strong>.TerrainPhoto : L’ÉCHO DU LACbien entr<strong>et</strong>enu m<strong>et</strong>tra davantage en va<strong>le</strong>urvotre maison qu’un grand jardin négligé.La rénovation pour rehausserla va<strong>le</strong>ur de votre maisonLa rénovation vous donne l’occasionde rehausser la va<strong>le</strong>ur de votre maison.Les ach<strong>et</strong>eurs sont plus exigeants quepar <strong>le</strong> passé, plus particulièrement enmatière de confort <strong>et</strong> d’aménagementintérieur. On profitera des travaux derénovation pour répondre à certaines deces attentes.Bien souvent, la cuisine est la piècela plus achalandée de la maison <strong>et</strong> <strong>le</strong>srénovations de cuisines sont cel<strong>le</strong>s quirapportent <strong>le</strong> plus pour l’argent investi.La sal<strong>le</strong> de bains, qu’on rénove <strong>le</strong> pluscommunément, est la deuxième piècequi vous rapportera <strong>le</strong> plus d’argent. Unsous-sol rénové ajoute de la va<strong>le</strong>ur <strong>et</strong> del’espace habitab<strong>le</strong> à la maison. Le réaménagementd’un sous-sol est l’une desfaçons <strong>le</strong>s plus simp<strong>le</strong>s <strong>et</strong> <strong>le</strong>s moins coûteusesd’ajouter un espace habitab<strong>le</strong> àvotre maison.L’entr<strong>et</strong>ien de votre propriété est toutaussi important que l’entr<strong>et</strong>ien de votremaison. Évitez de vous lancer dans unaménagement paysager exigeant beaucoupd’entr<strong>et</strong>ien; un jardin plus p<strong>et</strong>it maisIl faut surtout savoir que <strong>le</strong>s maisonsusagées de 25-30 ans peuvent très bienconserver <strong>le</strong>ur va<strong>le</strong>ur <strong>et</strong> rivaliser avecdes maisons plus récentes si l’on fait cequ’il faut pour bien <strong>le</strong>s conserver.Nouveau proj<strong>et</strong> immobilierdans <strong>le</strong> secteur <strong>du</strong>Mont TourbillonUFrançois Marcottefrancois@<strong>le</strong>cho<strong>du</strong>lac.can <strong>nouveau</strong> proj<strong>et</strong> immobilierverra <strong>le</strong> jour c<strong>et</strong> automne dans <strong>le</strong>secteur <strong>du</strong> Mont Tourbillon. Le promoteur<strong>et</strong> homme d’affaires bien connudans la région, Michel Noël, proposeraen eff<strong>et</strong> 7 lots d’une superficie variab<strong>le</strong>couvrant jusqu’à 40 000 pieds. Cesterrains adjacents au golf auront vuesur <strong>le</strong> lac Beauport <strong>et</strong> seront r<strong>et</strong>irés desautres lotissements <strong>du</strong> secteur. Par conséquent,<strong>le</strong>s ach<strong>et</strong>eurs en quête de tranquillitéseront ravis.<strong>De</strong> plus, l’emplacement choisi par M. Noë<strong>le</strong>st situé de manière à protéger <strong>le</strong>s lots <strong>du</strong>vent <strong>et</strong>, disons-<strong>le</strong>, n’offre aucun service.La rue Le Boisé sur <strong>le</strong> Golf devraitaccueillir sa première pel<strong>le</strong>tée de terredès l’automne.


w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1 19chronique financièreLes phases del’évolution financièrede l’indivi<strong>du</strong>alain riouxConseil<strong>le</strong>r en sécurité financière, représentant en fonds d’investissementPrésident de Geoffrion, Lec<strong>le</strong>rc, Marcoux <strong>et</strong> Associés (membre <strong>du</strong> groupe PEAK)ALes phases de l’évolution financière de l’indivi<strong>du</strong>u cours de notre vie, nous franchissons plusieurs étapes sur <strong>le</strong> plan desfinances personnel<strong>le</strong>s: de l’enfance, moment de notre vie où nous dépendonstota<strong>le</strong>ment de nos parents, à l’ado<strong>le</strong>scence, moment où nous commençons tranquil<strong>le</strong>mentà faire des p<strong>et</strong>its boulots pour gagner un peu d’argent. C’est vraiment à partir<strong>du</strong> moment où nous quittons <strong>le</strong> cocon familial que la vrai vie financière commence.Une bonne préparation aux étapes financières, qu’un indivi<strong>du</strong> aura à franchir aucours de sa vie, lui perm<strong>et</strong>tra d’éviter <strong>le</strong>s erreurs coûteuses que beaucoup de genscomm<strong>et</strong>tent.En eff<strong>et</strong>, dès notre arrivée sur <strong>le</strong> marché <strong>du</strong> travail, il serait important de prendre<strong>le</strong> temps de planifier son avenir financier, idéa<strong>le</strong>ment avec l’aide d’un conseil<strong>le</strong>r.Plusieurs logiciels - simp<strong>le</strong>s d’utilisation - nous perm<strong>et</strong>tent de voir l’évolution de lasituation financière en fonction des épargnes réalisées, ainsi que des rendementsobtenus sur ces épargnes à long terme. Un autre point important à noter: au coursde ces phases, <strong>le</strong>s besoins en assurance vie <strong>et</strong> salaire changeront, il faudra donc faireun suivi afin de s’assurer qu’il n’y a pas trop d’argent de dépensé pour de l’assurancequi ne serait plus nécessaire.Bien que chaque indivi<strong>du</strong> ait des besoins particuliers ou différents, il est possib<strong>le</strong>de dégager des tendances qui s’appliquent à la très grande majorité de la population.Voici donc <strong>le</strong>s différentes phases financières qu’aura à franchir une personne aucours de sa vie.La phase d’accumulationC’est l’étape de notre vie où nous venons de quitter <strong>le</strong> cocon familial; c’est la findes études <strong>et</strong> <strong>le</strong> début de la carrière. C<strong>et</strong>te étape est caractérisée par <strong>le</strong> fait que <strong>le</strong>sbesoins sont généra<strong>le</strong>ment supérieurs aux revenus. L’emprunt représente alors lasolution qui s’impose d’emblée. Or c’est à ce moment que <strong>le</strong>s d<strong>et</strong>tes antérieures(prêt étudiant, prêt automobi<strong>le</strong>, achat de meub<strong>le</strong>, <strong>et</strong>c.) commencent à nous peser.<strong>De</strong> plus, c’est à ce moment précis de la vie que <strong>le</strong>s actifs sont <strong>le</strong> moins diversifiés,puisque souvent la résidence représente <strong>le</strong> seul bien que possèdent ces personnes.Les priorités deviennent alors <strong>le</strong> fond d’urgence - l’équiva<strong>le</strong>nt de 3 mois de salaire- <strong>et</strong> <strong>le</strong>s assurances : vie, salaire, habitation, auto, responsabilité. C’est éga<strong>le</strong>ment<strong>le</strong> moment où l’on doit penser aux études postsecondaires des enfants (REEE) <strong>et</strong>à notre capital en vue de la r<strong>et</strong>raite. Certains ont la chance d’avoir une caisse der<strong>et</strong>raite avec <strong>le</strong>ur emploi <strong>et</strong> d’autres doivent avoir d’autres recours: Les REER ensont un bon exemp<strong>le</strong>.La phase de consolidationC’est l’étape où nous arrivons en milieu de carrière. Dès lors, nos revenus dépassent– généra<strong>le</strong>ment - nos dépenses. Cela s’explique par <strong>le</strong> fait que <strong>le</strong>s enfants ontquitté <strong>le</strong> foyer familial <strong>et</strong> que notre hypothèque est pratiquement, voire complètement,remboursée. L’avoir n<strong>et</strong> sur la maison, de même que <strong>le</strong>s ressources pour laplanification de la r<strong>et</strong>raite, sont devenues plus grands. Ainsi, <strong>le</strong>s gens ont la possibilitéd’investir plus d’argent dans <strong>le</strong>urs REER <strong>et</strong>/ou <strong>le</strong>urs placements. Malheureusementce n’est souvent qu’à partir de ce moment que <strong>le</strong>s gens se soucient de laconstitution d’un portefeuil<strong>le</strong> de placement bien diversifié pour obtenir un meil<strong>le</strong>urrendement. Tout cela aurait déjà dû être prévu à partir de la phase d’accumulation,car <strong>le</strong> temps <strong>et</strong> <strong>le</strong>s rendements sont tout aussi importants que <strong>le</strong>s sommes investies àlong terme. Il est important de noter qu’à c<strong>et</strong>te étape de votre vie, comme <strong>le</strong>s enfantsne sont plus à votre charge, <strong>le</strong> besoin d’assurance vie a de beaucoup diminué.La phase de l’indépendance financièreC<strong>et</strong>te phase est atteinte au moment où <strong>le</strong>s dépenses de la vie courante sont couvertesuniquement avec des revenus issus de vos placements. Ainsi, <strong>le</strong>s besoinsd’assurance vie <strong>et</strong> salaire ne sont plus nécessaires, étant donné que vous êtes autoassurésavec <strong>le</strong>s sommes accumulées dans vos placements.Tout en sachant qu’il n’y a aucun impôt à payer sur une somme reçue d’une assurancevie à la suite d’un décès, il arrive parfois que des gens décident de garderquand même un montant important d’assurance vie. Dans ce cas, c’est généra<strong>le</strong>mentde l’assurance pour payer <strong>le</strong>s impôts au décès. D’autre part, plusieurs indivi<strong>du</strong>smaintiennent ces montants afin de laisser plus d’argent à <strong>le</strong>urs héritiers.La phase de transfertÀ l’exception d’un décès prématuré, la phasede transfert aux héritiers devrait commencerlorsque l’indivi<strong>du</strong> réalise que ses actifs sontsupérieurs à ses besoins personnels. Dans untel cas, on assistera alors à un transfert d’unepartie de ses avoirs <strong>du</strong> vivant à ses enfants oud’autres héritiers qu’il aura choisis. Puisquel’espérance de vie est de plus en plus longue,lorsque <strong>le</strong>s gens décèdent, <strong>le</strong>urs héritierssont souvent déjà en phase de consolidationavancée, voire d’indépendance financière. I<strong>le</strong>st donc préférab<strong>le</strong> de penser à transférer <strong>le</strong>surplus, s’il y a évidemment surplus de sonvivant. Au moins, vous aurez <strong>le</strong> plaisir de constaterl’aide que vous apportez ! Nous pouvonsconstater qu’à c<strong>et</strong>te phase de la vie, <strong>le</strong>s assurancesvie que possèdent ces gens sont désormaisde l’assurance impôt, puisqu’ils n’ont plusde revenus à protéger.En somme, il est fort uti<strong>le</strong> de bien savoir àquel stade on se positionne. Peu importe oùl’on est ren<strong>du</strong> dans notre vie, un testament,ainsi qu’un mandat en cas d’inaptitude, sontdeux choses très importantes à ne pas négliger.D’une part pour que vos héritiers soient clairementidentifiés, <strong>et</strong>, d’autre part, afin de ré<strong>du</strong>ireau maximum <strong>le</strong>s impôts payab<strong>le</strong>s pour cesderniers dans <strong>le</strong> futur (fi<strong>du</strong>cie testamentaire).Par ail<strong>le</strong>urs, un autre point très important esttoujours inclus dans <strong>le</strong> cadre d’une planificationfinancière: il est primordial d’ajuster sastratégie de placement au fur <strong>et</strong> à mesure desétapes que vous franchirez. C<strong>et</strong>te question ferad’ail<strong>le</strong>urs l’obj<strong>et</strong> d’une prochaine chronique.Sushi shop a un anL’équipe de L’Écho <strong>du</strong> <strong>Lac</strong> tient àsouligner <strong>le</strong> premier anniversaire<strong>du</strong> comptoir-restaurant Sushi Shopde <strong>Lac</strong>-Beauport. Au cours des derniersmois, c’est avec passion que<strong>le</strong>s propriétaires, Valérie Random<strong>et</strong> Rémi Gravel, ont fait découvriraux résidants de la Municipalité –aux visiteurs éga<strong>le</strong>ment - toutes <strong>le</strong>ssubtilités de la cuisine japonaise ;Nigiris, Hosomakis <strong>et</strong> Makis se sontdonc r<strong>et</strong>rouvés dans vos assi<strong>et</strong>tesafin de vous transporter au cœurde la cuisine asiatique.Nous vous souhaitons un bonanniversaire <strong>et</strong> une longue vie!Photo : L’ÉCHO DU LAC


20w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1culture ET ART DE VIVREL’univers créateurd’Édith Lavoieentrevue«Commel’imagination acréé <strong>le</strong> monde,el<strong>le</strong> <strong>le</strong> gouverne.»C. BaudelaireDès sa plus tendre enfance, Édith Lavoie ressent <strong>le</strong> besoin dese r<strong>et</strong>rouver devant une feuil<strong>le</strong> blanche - crayon à la main - afind’exprimer ses émotions. Puis, à la suite d’une formation en artsappliqués, <strong>le</strong> métier de graphiste vient comb<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s pulsions créatricesde c<strong>et</strong>te artiste. Or, dans la foulée de la révolution technologiqueamorcée dans <strong>le</strong>s années 1990, <strong>le</strong> contact avec <strong>le</strong>pinceau <strong>et</strong> <strong>le</strong> papier se fait de moins en moins fréquent pour el<strong>le</strong>.El<strong>le</strong> découvre alors un médium qui lui redonne une liberté tota<strong>le</strong> :l’aquarel<strong>le</strong>. L’Écho <strong>du</strong> <strong>Lac</strong> vous propose un portrait sommaired’une ta<strong>le</strong>ntueuse artiste de <strong>Lac</strong>-Beauport.François Marcottefrancois@<strong>le</strong>cho<strong>du</strong>lac.ca«C’Chercher l’émotionest rare que je vais peindre unsuj<strong>et</strong> qui n’est pas animé», lanc<strong>et</strong>-el<strong>le</strong>d’emblée. Le ton de notre rencontreétait alors donné. C’est que c<strong>et</strong>tesympathique <strong>et</strong> énergique artiste de <strong>Lac</strong>-Beauport place l’«être vivant» au cœur deses œuvres. D’ail<strong>le</strong>urs, il suffit de contemp<strong>le</strong>rses séries intitulées Personnages <strong>et</strong>Faune pour s’en convaincre.Édith Lavoie plonge littéra<strong>le</strong>ment dansPhoto : Courtoisie Édith Lavoie« Ce qui m’attire…c’est d’al<strong>le</strong>rchercher uneémotion. »l’univers <strong>du</strong> suj<strong>et</strong> animé. Et ce besoin relève d’une préoccupation bien précise :capter l’émotion. «Ce qui m’attire chez <strong>le</strong> personnage, fait remarquer M me Lavoie,c’est d’al<strong>le</strong>r chercher une émotion.» Qui plus est, el<strong>le</strong> cherche à entrer – dans unecertaine mesure - en «communion» avec son personnage. «C’est de capter <strong>le</strong> p<strong>et</strong>itquelque chose qui fait que <strong>le</strong> personnage nous par<strong>le</strong>», renchérit-el<strong>le</strong>.Le mouvementÉvidemment, l’«être» animé trouve tout son sens dans <strong>le</strong> mouvement. À c<strong>et</strong> égard,il peut semb<strong>le</strong>r diffici<strong>le</strong> – pour <strong>le</strong> néophyte - de transposer une impulsion sur papier.Or, pour Édith Lavoie, <strong>le</strong> rythme qu’el<strong>le</strong> réussit à donner à ses œuvres prend form<strong>et</strong>el<strong>le</strong> une musique naturel<strong>le</strong>ment ressentie. Il est vrai que son travail s’effectue toujoursen présence d’une musique d’ambiance, mais el<strong>le</strong> va plus loin dans sa rechercheartistique. «Je peins toujours debout afin que mon corps entre dans <strong>le</strong> mouvement[…] si je peins assise, c’est différent ! On <strong>le</strong> sent immédiatement, car mes toi<strong>le</strong>sdeviennent plus figées.»Par ail<strong>le</strong>urs, l’artiste «travail<strong>le</strong> autant à regarder <strong>le</strong>s choses qu’à <strong>le</strong>s peindre.» El<strong>le</strong>doit donc prendre un moment d’arrêt afin d’analyser son prochain suj<strong>et</strong>. Mais cemoment de réf<strong>le</strong>xion <strong>et</strong> d’observation est éga<strong>le</strong>ment la source créatrice de M me Lavoie.«J’ai toujours eu ce besoin d’observer <strong>le</strong>s choses», dit-el<strong>le</strong>. Dans c<strong>et</strong>te perspective,<strong>le</strong> choix de s’instal<strong>le</strong>r à <strong>Lac</strong>-Beauport n’était pas vain. Car si el<strong>le</strong> avait «besoin de lanature autour de [soi]», el<strong>le</strong> peut se considérer désormais comblée !Le contact avec <strong>le</strong>s gensOutre la musique <strong>et</strong> la contemplation, il y a éga<strong>le</strong>ment la présence des gens quiinspire la création. Pour Édith Lavoie, la relation entre <strong>le</strong> public <strong>et</strong> l’artiste, lors<strong>du</strong> Symposium Aquarel<strong>le</strong> <strong>Lac</strong>-Beauport, représente une stimulation supplémentaire.«Cela [la présence <strong>du</strong> public sur <strong>le</strong>s sites] nous donne énormément d’énergie»,souligne M me Lavoie. C’est qu’il faut considérer que l’artiste est, la plus grande partiede son temps, seu<strong>le</strong> dans son atelier. El<strong>le</strong> vous invite donc à venir la rencontrer lors<strong>du</strong> Symposium Aquarel<strong>le</strong> <strong>Lac</strong>-Beauport. Et pour ma part, je vous invite à visiter sonsite Intern<strong>et</strong> (www.edithlavoie.com).


w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1 21Un événementhaut en cou<strong>le</strong>urLa 10e édition <strong>du</strong> Symposium Aquarel<strong>le</strong><strong>Lac</strong>-Beauport se tiendra <strong>le</strong>s 8, 9 <strong>et</strong> 10 septembreAquarel<strong>le</strong> : Symposium Aquarel<strong>le</strong> <strong>Lac</strong>-Beauport« American Beauty, 2000 », 53,4 x 73,6 cm , Pierre Tougas SCA Artiste-invitéd’honneur Symposium Aquarel<strong>le</strong> <strong>Lac</strong>-BeauportEpar François Marcottefrancois@<strong>le</strong>cho<strong>du</strong>lac.caEn événement haut en cou<strong>le</strong>urncore une fois c<strong>et</strong>te année, l’organisation <strong>du</strong> Symposium Aquarel<strong>le</strong> <strong>Lac</strong>-Beauport se prom<strong>et</strong> de vous en m<strong>et</strong>tre «p<strong>le</strong>in la vue» lors de son événementqui sera présenté <strong>le</strong>s 8, 9 <strong>et</strong> 10 septembre 2006. Au cours des ces trois journéesd’activités, qui souligneront <strong>le</strong> dixième anniversaire de l’événement, vous aurez, entreautres choses, l’occasion de visiter l’exposition qui se tiendra au centre d’aventuresLe Relais. Vous aurez alors la chance de contemp<strong>le</strong>r <strong>le</strong> travail d’une cinquantained’aquarellistes professionnels qui auront bien gentiment accepté l’invitation de venircréer dans l’un des six sites enchanteurs déterminés au préalab<strong>le</strong> par l’organisation.Aussi, vous pourrez profiter des nombreuses dégustations offertes par M<strong>et</strong>ro Gp,ainsi que des cours d’initiation à l’aquarel<strong>le</strong>.Plusieurs sitesAyant comme centre névralgique <strong>le</strong> centre d’aventures Le Relais, <strong>le</strong>s activités s<strong>et</strong>iendront éga<strong>le</strong>ment à l’Auberge Quatre Temps, au Manoir Saint-Castin, à la Ferm<strong>et</strong>teHudon-Gauthier, au Centre communautaire <strong>et</strong> au cœur de la Vallée Autrichienne.Il est à noter que <strong>le</strong>s aquarellistes occuperont ces sites seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> samedi <strong>et</strong><strong>le</strong> dimanche. Pour ce qui est des activités <strong>du</strong> vendredi, el<strong>le</strong>s seront concentrées à unseul endroit, c’est-à-dire au Relais.<strong>De</strong> la grande visiteC<strong>et</strong>te année, la présidence d’honneur <strong>du</strong> symposium revient à M. Mario Martel, Chefexécutif <strong>du</strong> développement alimentaire chez M<strong>et</strong>ro GP. Par ail<strong>le</strong>urs, l’artiste invitéd’honneur de c<strong>et</strong>te édition spécia<strong>le</strong> est M. Pierre Tougas.En raison de son ta<strong>le</strong>nt <strong>et</strong> de ses grandes exigences esthétiques, la réputation dePierre Tougas est désormais incontestab<strong>le</strong> dans <strong>le</strong> milieu des arts visuels. C’est quel’artiste présente un curriculum de grande qualité !Natif de St-Jean-sur-Richelieu, il a d’abord suivi une formation à l’Académie des Arts<strong>du</strong> Canada. Ensuite - plus précisément en 1989 -, Tougas a profité des connaissancesde Tom Nicholas, un Américain, afin de parfaire son sty<strong>le</strong> fortement influencé par sesnombreux voyages en Europe. <strong>De</strong> la nature morte aux scènes de rue, en passant par<strong>le</strong>s paysages champêtres, <strong>le</strong> travail de Pierre Tougas fascine par <strong>le</strong> souci <strong>du</strong> ren<strong>du</strong> quiassure la notoriété de l’œuvre. Pierre Tougas est membre de la Société canadienne(SCA) de l’aquarel<strong>le</strong> <strong>et</strong> de la Canadian Soci<strong>et</strong>y of Painters in Water Colour (CSPWC).Encore plus…Il est à noter que <strong>le</strong>s visiteurs pourront se procurer <strong>le</strong> Passep’Art au coût de 5$ <strong>le</strong>urperm<strong>et</strong>tant, entre autres choses, de participer au Rallye Canac-Marquis Grenier <strong>et</strong>de profiter d’un système de nav<strong>et</strong>tes. <strong>De</strong> plus, lors de ce dixième anniversaire, vouspourrez vous procurer l’Agenda Perpétuel afin d’y contemp<strong>le</strong>r des repro<strong>du</strong>ctions del’une des œuvres des artistes invités.


22littératurew w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1Un baume sur <strong>le</strong> fragi<strong>le</strong>équilibre familialLES TROIS MODES DECONSERVATION DES VIANDESMaxime-Olivier MoutierÉditions <strong>du</strong> Marchand de feuil<strong>le</strong>sMontréal, 2006, 263 pagespar François Marcottefrancois@<strong>le</strong>cho<strong>du</strong>lac.caL’année 2006 marquela fin <strong>du</strong> si<strong>le</strong>nce littérairede l’écrivain <strong>et</strong>psychanalyste, Maxime-Olivier Moutier. C’estque l’homme avait habitué- depuis 1996, <strong>et</strong>ce jusqu’en 2002 – son<strong>le</strong>cteur à une parutionpar année. Cela dit, ce«r<strong>et</strong>rait» temporaire nesignifie pas pour autantque Moutier n’avait plusd’inspiration. Au contraire!Il avait plutôtd’autres «chats à fou<strong>et</strong>ter»– comme <strong>le</strong> veutl’expression populaire.Avec Les trois modesde conservations des viandes (Éditions <strong>du</strong>Marchand de feuil<strong>le</strong>s), Moutier nous plongeau cœur de la vie domestique comme plusieursla connaissent : un homme, unefemme, des enfants, <strong>le</strong>s obligations, la viesexuel<strong>le</strong>, la fatigue, <strong>et</strong>c. D’entrée de jeu, larec<strong>et</strong>te peut semb<strong>le</strong>r faci<strong>le</strong>. Or c’est avectoute la finesse <strong>et</strong> la précision – on peutéga<strong>le</strong>ment ajouter <strong>le</strong> souci <strong>du</strong> détail – queMoutier rame à l’inverse des propos que l’onnous tient depuis bon nombre d’années,à savoir que <strong>le</strong> trentenaire ne veut pasassumer son rô<strong>le</strong> de père <strong>et</strong> d’amant fidè<strong>le</strong>.Le bonheur selon MoutierLe récit que Moutier nous soum<strong>et</strong> estcelui d’un homme heureux <strong>et</strong> épanoui dansson rô<strong>le</strong> de père <strong>et</strong> d’amant de sa femme:«L’avenir financier de ma famil<strong>le</strong> n’est absolumentpas assuré. En compagnie de mafemme, j’ai réalisé tous mesfantasmes sexuels. Noussommes heureux <strong>et</strong> nousne sommes que cela.» C<strong>et</strong>tedernière phrase porte enquelque sorte l’essence <strong>du</strong>roman. Le narrateur aimesa femme, ses mioches <strong>et</strong>son quotidien, bien quece dernier ne soit pas toujoursrose. Mais qui peutse vanter de nager dans unparfait bonheur?Ce qui fait, entre autres, que ce romannous semb<strong>le</strong> particulièrement intéressant,c’est qu’il nous sort <strong>du</strong> discours misérabilistedes hommes qui se disent victimesdes «Méchantes Féministes» ; il ne faitpas dans <strong>le</strong> pathos, <strong>le</strong> narrateur assume– avec joie – toutes ses responsabilités.D’ail<strong>le</strong>urs, en quatrième de couverture, i<strong>le</strong>st mentionné ceci : «L’écriture […] estgorgée de lumière <strong>et</strong> laisse transparaître,enfin, la possibilité <strong>du</strong> bonheur.»En somme, un discours en margedes propos tenus par la joyeuse bande àRicardo Trogi dans <strong>le</strong> très populaire HorlogeBiologique.«L’écriture […] estgorgée de lumière <strong>et</strong>laisse transparaître,enfin, la possibilité<strong>du</strong> bonheur.»


cinéma <strong>et</strong> dvdL’ILLUSIONNISTEPar Marie Saint-Laurentw w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1 23Réal. : Neil Burger. Avec Edward Norton, Paul Giamatti,Jessica Biel, Rufus Sewell.Suspense amoureux, 2006, 1h 49 min.Qui a dit qu’un bon film se devait d’être surchargé d’eff<strong>et</strong>sspéciaux ou scénarisé pour <strong>le</strong>s bébés. Il y avait si longtempsque la magie <strong>du</strong> cinéma ne s’était pas opérée chezmoi que je désespérais de ressentir à <strong>nouveau</strong> c<strong>et</strong>te cha<strong>le</strong>urparticulière au septième art. J’ai été envoutée c<strong>et</strong>tefois. Situé à Vienne autour de 1900, on est en p<strong>le</strong>ineépoque victorienne. Edward Norton interprète Eisenheim,un maître illusionniste aux pouvoirs remarquab<strong>le</strong>s. Il fait sal<strong>le</strong> comb<strong>le</strong> <strong>et</strong> développegra<strong>du</strong>el<strong>le</strong>ment des enchantements de plus en plus surnaturels. Le Prince Leopold(Rufus Sewell) voit d’un très mauvais oeil la popularité de ce dernier. Obsédé par sonta<strong>le</strong>nt, il fera tout pour l’arrêter avec l’aide de l’Inspecteur Chef Uhl (Paul Giamatti).À quelques jours de ses fiançail<strong>le</strong>s, l’aspirant roi va bientôt découvrir que sa <strong>du</strong>chesseSophie connaît <strong>le</strong> magicien depuis bien plus longtemps que lui <strong>et</strong> qu’el<strong>le</strong> fera toutpour <strong>le</strong> rejoindre. Inspiré d’une nouvel<strong>le</strong> de Stephen Millhanser (gagnant <strong>du</strong> prixPulitzer), réalisé par Neil Burger, ce suspense amoureux est efficace <strong>et</strong> stylisé. Lesmoindres détails entourant c<strong>et</strong>te période de l’histoire sont ren<strong>du</strong>s avec précision <strong>et</strong>élégance. Et que dire de Norton sinon que sa performance est à la hauteur de ce qu’ilnous a offert dans American History X <strong>et</strong> Fight Club... Tout simp<strong>le</strong>ment mémorab<strong>le</strong>.House : Season Two (24 épisodes)Vous ne connaissez pas Dr. House? Sachezqu’il n’a rien de votre médecin. Il est provocant,irrévérencieux <strong>et</strong> même méchant. Vousl’aimerez sans condition! Aidé de son équipe,il patauge dans un univers de maladies <strong>et</strong>d’anomalies <strong>du</strong> corps. Innovatrice, c’est unedes séries <strong>le</strong>s plus craquantes <strong>et</strong> intelligentesoffertes par la télévision. Les artistes invitéssont brillants <strong>et</strong> Hugh Laurie s’est mérité unGolden Globe pour son interprétation <strong>du</strong> Dr.Gregory House. Pour vous <strong>et</strong> tous vos ami(e)s.Disponib<strong>le</strong> en anglais. (M.S-L)poseidonPour une raison que j’ignore, ladernière décennie nous a offert unlot impressionnant de remake entout genre. Le réalisateur WolfgangP<strong>et</strong>ersen a ainsi décidé des’attaquer au film catastrophe de1972, The Poseidon Adventure.Un choix tout naturel pour celuiqui nous a offert Troy, Air ForceOne <strong>et</strong> <strong>le</strong> très lucratif The PerfectStorm. L’histoire demeurela même : c’est <strong>le</strong> jour de l’an <strong>et</strong>une vague de fond fait chavirerun luxueux navire de croisièresen p<strong>le</strong>in milieu de l’Atlantique.Prisonniers de la sal<strong>le</strong> de bal, une poignéede survivants décident de se frayer un cheminjusqu’à la surface. Certaines scènes sontintenses <strong>et</strong> <strong>le</strong>s eff<strong>et</strong>s spéciaux réussis. Malheureusement,tout <strong>le</strong> budg<strong>et</strong> semb<strong>le</strong> y êtrepassé <strong>et</strong> il n’est resté pour <strong>le</strong> scénario que despersonnages vides <strong>et</strong> superficiels. M<strong>et</strong>tant enved<strong>et</strong>te Josh Lucas, Kurt Russell <strong>et</strong> RichardDreyfuss. (M.S-L)


24w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1ARTS ET SPECTACLESGuilde artistique de <strong>Lac</strong>-Beauport :notre signature culturel<strong>le</strong>À compter <strong>du</strong> 30 septembre, <strong>le</strong>s activités de la Guilde se tiendront au club nautique.LCaro<strong>le</strong> Roycaro<strong>le</strong>@<strong>le</strong>cho<strong>du</strong>lac.caa Municipalité de <strong>Lac</strong>-Beauport estbien connue pour ses associationsde sports <strong>et</strong> de loisirs, mais qu’en est-il deses artistes <strong>et</strong> artisans? Il y a 2 ans, LindaGirard, conseillère aux loisirs, culture <strong>et</strong> viecommunautaire réunissait une cinquantained’artistes de la Municipalité <strong>et</strong> <strong>le</strong>ur proposaitde s’unir afin de créer une force, une synergie.On <strong>le</strong>ur a octroyé une p<strong>et</strong>ite subventionafin de se regrouper en corporation <strong>et</strong> deformer un organisme sans but lucratif. C’estainsi qu’est née la Guilde artistique de <strong>Lac</strong>-Beauport, la GALB pour<strong>le</strong>s intimes.La Municipalité encourage<strong>le</strong> regroupementd’indivi<strong>du</strong>s, laformation d’association.Ainsi <strong>le</strong>s demandesde subventionsont plus de poids. Unavocat, citoyen de<strong>Lac</strong>-Beauport, donnaPhoto : L’ÉCHO DU LACdonc de son tempspour aider la Guildeà créer son incorporation.La subventionoctroyée par la Municipalité servit doncaux déboursés judiciaires nécessairesà l’incorporation. Les objectifs de lacorporation seraient d’établir des liensentre <strong>le</strong>s artistes, valoriser la diversitéculturel<strong>le</strong> <strong>et</strong> favoriser la diffusion desœuvres des artistes membres.À ce jour, une trentaine d’artistes multidisciplinairessont regroupés au sein dela Guilde.Pour Sylvie Langevin, présidente dela Guilde, il était primordial de créer unréseau d’amitié entre <strong>le</strong>s artistes <strong>et</strong> artisansde la région. Les rencontres ponctuel<strong>le</strong>s<strong>du</strong> groupe ont renforcé ce goût departage, de valorisation <strong>et</strong> de diffusion del’art. C’est au cours de ces rencontres quenaissent <strong>le</strong>s proj<strong>et</strong>s. Divers ateliers ont eulieu au cours de la dernière année <strong>et</strong> deceux-ci ont germé différentes idées. Certainsde ces proj<strong>et</strong>s verront certainement<strong>le</strong> jour puisque la Municipalité s’est dotéede c<strong>et</strong>te politique culturel<strong>le</strong> régiona<strong>le</strong>adoptée en mai dernier. On peut prendreconnaissance de c<strong>et</strong>te politique sur <strong>le</strong> siteIntern<strong>et</strong> de la MRC de La Jacques-Cartier.www.mrc.lajacquescartier.qc.caUne guilde artistiquesans lieu culturel ?Les membres se plaignaient - <strong>et</strong> àraison - de ne pas avoir ce sentimentd’appartenance à un lieu. La Municipalitéa donc remédié au problème en proposant<strong>le</strong>s installations <strong>du</strong> club nautique. C’estdonc à compter <strong>du</strong> 15 septembre que <strong>le</strong>smembres de la Guilde pourront profiter dece lieu inspirant <strong>et</strong> y tenir <strong>le</strong>urs activités.On nous prom<strong>et</strong> une programmation diversifiée.On en trouve d’ail<strong>le</strong>urs un aperçu àl’agenda culturel de L’Écho. Pour en savoirdavantage sur la GALB <strong>et</strong> ses artistes, visitez<strong>le</strong>ur site Intern<strong>et</strong> www.galb.caEt <strong>le</strong>s Journées dela culture, el<strong>le</strong>s ?Profitons des journées <strong>du</strong> 30 septembre<strong>et</strong> 1 er octobre prochain pour faireune immersion artistique.Ateliers de peinture sur musique,expositions d’œuvres, chants <strong>et</strong>musique marqueront au club nautiquel’ouverture officiel<strong>le</strong> des activités de laGuilde artistique de <strong>Lac</strong>-Beauport.La Municipalité quant à el<strong>le</strong> proposeune bien bel<strong>le</strong> programmation pour cesdeux journées. Du côté <strong>du</strong> Centre communautaire,<strong>le</strong>s photos recueillies dans<strong>le</strong> cadre <strong>du</strong> concours de photo serontexposées <strong>et</strong> soumises au vote <strong>du</strong> public.Quel<strong>le</strong> est donc c<strong>et</strong>te image la plusreprésentative de <strong>Lac</strong>-Beauport ? Àvous de choisir.C’est avec un enthousiasme contagieuxque Sophie Gagnon, agente decommunication <strong>et</strong> de développementculturel à la Municipalité, me traçait unportrait des activités prévues lors de ceweek-end culturel. Il y aura concert deviolon, ateliers sur la bande dessinéedestinés aux ado<strong>le</strong>scents <strong>et</strong> a<strong>du</strong>ltes,spectac<strong>le</strong>s <strong>et</strong> ateliers de marionn<strong>et</strong>tes.Du côté de la Chapel<strong>le</strong>, il y aura soiréede contes où trois conteurs créeronttoute une atmosphère pour emmener<strong>le</strong>s spectateurs dans des endroitsinsoupçonnés.Pour connaître l’horaire détaillé de laprogrammation des Journées de la culture,conservez précieusement l’édition deLa Chronique <strong>du</strong> 21 septembre prochain.(C. R.)


CHRONIQUE CULINAIRELes parfums d’ail<strong>le</strong>ursw w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1 25OPar Mario Jean <strong>et</strong> François Marcotteriginaire de Saint-Jean-Port-Joli, <strong>le</strong>chef exécutif <strong>du</strong> Batifol, Mario Jean,vous concocte de savoureux plats depuisbientôt 15 ans. Étudiant en arts de la tab<strong>le</strong><strong>du</strong>rant quatre ans à Montmagny <strong>et</strong> à Char<strong>le</strong>sbourg,Mario a mis ses ta<strong>le</strong>nts à l’épreuveà l’Auberge <strong>du</strong> Faubourg <strong>et</strong> au restaurantLa Coureuse des Grèves<strong>du</strong>rant 11 ans, après quoiil a perfectionné sa techniqueculinaire en suivantdes cours privés encompagnie d’une damed’origine vi<strong>et</strong>namienne.Mario Jean,chef exécutif<strong>du</strong> BatifolLe goût de l’IndeToujours à l’affût de nouvel<strong>le</strong>ssaveurs <strong>et</strong> parfums, Mario aime visiterdifférentes thématiques. Ce qu’il aime<strong>le</strong> plus est de marier différentes épicespour transm<strong>et</strong>tre une saveur particulièreaux plats; la cuisine indienne enest un bon exemp<strong>le</strong>. <strong>De</strong>s épices qu’ilr<strong>et</strong>rouve pour la plupart dans son coffreaux trésors, il suffit de faire gril<strong>le</strong>rà sec quelques-unes de ses trouvail<strong>le</strong>spour qu’el<strong>le</strong>s parfument <strong>et</strong> qu’el<strong>le</strong>stransportent <strong>le</strong>urs goûts aux plats. Ilfaut découvrir son pou<strong>le</strong>t au beurre -un joyaux de la cuisine in-dienne -, unpeu riche mais tel<strong>le</strong>ment exquis : unheureux mélange de laurier, de cannel<strong>le</strong>,de clou de girof<strong>le</strong>, de gingembre<strong>et</strong>, bien sûr, de cardamome verte; c<strong>et</strong>tedernière fait partie des trois épices <strong>le</strong>splus précieuses au monde, <strong>le</strong>s deuxautres étant <strong>le</strong> safran <strong>et</strong> la vanil<strong>le</strong>.À la découverte de la cardamome verteÀ l’origine, c’est-à-dire il y a plus de 3000 ans, la cardamome se trouvait exclusivementdans <strong>le</strong>s jung<strong>le</strong>s humides de l’Inde <strong>et</strong> <strong>du</strong> Sri Lanka. <strong>De</strong>puis, l’Asie a découvert<strong>le</strong> parfum exquis de c<strong>et</strong>te plante vivace qui ressemb<strong>le</strong> à un p<strong>et</strong>it roseau.La cardamome est disponib<strong>le</strong> en trois variétés : noire, blanche <strong>et</strong> verte. Il est ànoter que la cardamome verte est plus parfumée que la noire. <strong>De</strong> plus, on dit qu’el<strong>le</strong>est plus fine <strong>et</strong> plus douce. Cela dit, <strong>et</strong> peut importe la variété qui nous intéresse, onr<strong>et</strong>rouvera toujours ce fameux goût poivré qui caractérise si bien c<strong>et</strong>te épice.À titre d’exemp<strong>le</strong>, il n’est pas rare de r<strong>et</strong>rouver la cardamome dans la confection<strong>du</strong> pain d’épice. Aussi, il semb<strong>le</strong> inconcevab<strong>le</strong> de ne pas r<strong>et</strong>rouver destraces de cardamome dans <strong>le</strong> curry ou <strong>le</strong> masala.P<strong>et</strong>it conseil : la cardamome est idéa<strong>le</strong> pour en<strong>le</strong>ver toute trace d’odeur d’ai<strong>le</strong>n bouche <strong>et</strong> aide à la digestion. Voici d’ail<strong>le</strong>urs une p<strong>et</strong>ite rec<strong>et</strong>te.Thé vert à la menthe <strong>et</strong> cardamomeIl s’agit d’une infusion de thé vert à laquel<strong>le</strong> on ajoute quelques feuil<strong>le</strong>s dementhe fraîche, une gousse de cardamome verte <strong>et</strong> un peu de sucre brun. C’estsimp<strong>le</strong> <strong>et</strong> réconfortant!Mario se procure la cardamome à l’épicerie <strong>le</strong> Crac, située rue St-Jean. Maisvous pouvez toujours al<strong>le</strong>r <strong>le</strong> voir, il se fera un plaisir de vous en vendre.L’Asie au bout de la fourch<strong>et</strong>teNotre chef n’est pas en reste non plus avec la cuisine asiatique qui, contrairementaux m<strong>et</strong>s épicés, renferme plutôt des herbes (coriandre, menthe, basilic,feuil<strong>le</strong>s de kafir) <strong>et</strong> ce piment oiseau - si p<strong>et</strong>it mais si puissant au goût! Voiciune autre rec<strong>et</strong>te qui vous étonnera.• Noix de cajou grillées au miel • 250 g de noix de cajou•100 g de noix de coco •1 c. soupe d’hui<strong>le</strong>•2 c. soupe de miel •2 piments oiseau hachés finement(il vous suggère de porter des gants pour apprêter <strong>le</strong>s piments)Chauffer l’hui<strong>le</strong> <strong>et</strong> <strong>le</strong> miel quelques secondesAjouter la noix de coco <strong>et</strong> <strong>le</strong>s noix de cajouIncorporer <strong>le</strong>s piments oiseauChauffer à <strong>nouveau</strong> quelques secondesSa<strong>le</strong>r <strong>et</strong> poivrer au goûtServir chaud ou froid en amuse-gueu<strong>le</strong> (ré<strong>du</strong>ire la quantité de piments si <strong>le</strong>sm<strong>et</strong>s très épicés ne vous conviennent pas!)Mario vous invite donc au Batifol pour y découvrir ses spécialités entab<strong>le</strong>s d’hôte. Chaque mois porte sa thématique… à vous d’expérimenter denouvel<strong>le</strong>s saveurs!


26w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1CHRONIQUE VINComme Obélixà Saint-ÉmilionPassionné de vin, voilà commentje me décris. Avant1998, je ne connaissais rien <strong>du</strong>vin, j’étais ignorant. Ma passiona débuté à mon tout premiervoyage en France, <strong>et</strong> plus particulièrementà Saint-Émilion.PAR réjean sohierEn mai 1998, mon frère, travaillantalors à Paris, m’invite àPhoto : Courtoisie Réjean SohierUn rang de vignes à l’entrée sud <strong>du</strong> village de Saint-Émilion.venir <strong>le</strong> visiter. À la suite d’unepremière journée passée dans Paris, nous prenons la route pour un village qui m’étaittota<strong>le</strong>ment inconnu : Saint-Émilion. Nous y entrons tard <strong>le</strong> soir, direction Auberge de LaCommanderie, située au centre de ce village médiéval <strong>du</strong> XII e sièc<strong>le</strong>. À 6 h 30 <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemainmatin, mon frère me réveil<strong>le</strong> pour al<strong>le</strong>r à la boulangerie <strong>du</strong> village. Ensuite, appareilphoto au cou, chocolatines chaudes en main, il m’emmène admirer ce qui se trouveautour <strong>du</strong> village. En ce matin où la brume recouvrait <strong>le</strong> sol de Saint-Émilion, j’ai aperçumes premiers rangs de vignes. C’était tel<strong>le</strong>ment magnifique que j’en ai oublié l’appareilphoto <strong>du</strong> beau-père sur un mur<strong>et</strong> de pierre. Je me rappel<strong>le</strong> encore ces rangs de vignes,où <strong>le</strong> feuillage <strong>et</strong> <strong>le</strong>s rameaux se développaient <strong>et</strong> où <strong>le</strong> raisin n’allait apparaître qu’à lafin mai, début juin. Il fallait me voir <strong>le</strong>s yeux pour comprendre qu’un déclic magiquevenait de se pro<strong>du</strong>ire : comme Obélix tombé dans la potion magique lorsque tout p<strong>et</strong>it,ma passion pour <strong>le</strong> vin venait de naître.Grâce à des références obtenues d’un ami de Québec, nous avons eu <strong>le</strong> plaisir derencontrer, toujours en c<strong>et</strong>te journée magique, un maçon dont <strong>le</strong> métier consiste à construire<strong>et</strong> à rénover des chais (<strong>le</strong> chai est <strong>le</strong> lieu où se dérou<strong>le</strong> la vinification). Il nous afait visiter <strong>le</strong> Château de La Rivière situé à Fronsac - dont <strong>le</strong>s vins sont disponib<strong>le</strong>s à laSAQ. C’était évidemment ma première visite d’un chai <strong>et</strong> la rencontre <strong>du</strong> maître de chaiqui nous a parlé des méthodes de vinification <strong>et</strong> nous a personnel<strong>le</strong>ment fait visiter <strong>le</strong>scaves <strong>du</strong> château.À bord de sa camionn<strong>et</strong>te <strong>et</strong> à travers <strong>le</strong>s sentiers de différents pro<strong>du</strong>cteurs, notremaçon nous a ensuite fait visiter <strong>et</strong> a commenté <strong>le</strong> vignob<strong>le</strong> de Fronsac, Canon Fronsac,Saint-Émilion <strong>et</strong> Pomerol, avec des arrêts chez Pétrus (Pomerol) <strong>et</strong> Ausone (Saint-Émilion). Encore aujourd’hui <strong>et</strong> dû au prestige des châteaux visités <strong>et</strong> de la très grandechance qui m’a été offerte de <strong>le</strong>s visiter, c<strong>et</strong>te journée demeure gravée dans ma mémoirecomme l’un de mes plus beaux souvenirs vitico<strong>le</strong>s en France.C’est à mon r<strong>et</strong>our de voyage que j’ai commencé à développer mes connaissances ;si c<strong>et</strong>te passion a en été <strong>le</strong> déclic, mes connaissances ont été acquises par la <strong>le</strong>cture.Beaucoup de <strong>le</strong>cture…Dans c<strong>et</strong>te chronique, c’est un peu de c<strong>et</strong>te passion <strong>du</strong> monde vitico<strong>le</strong> que je veuxtenter de vous transm<strong>et</strong>tre, en abordant des thèmes tels que cépage, appellation, pro<strong>du</strong>cteurs,millésime, vinification, suggestions de vins, accord m<strong>et</strong>s <strong>et</strong> vins, <strong>et</strong>c, de mêmequ’un peu de vocabulaire. Commençons donc par Saint-Émilion !Le monde merveil<strong>le</strong>ux de saint-ÉmilionLa cité médiéva<strong>le</strong> de Saint-Émilion, village <strong>du</strong> XII e sièc<strong>le</strong>, est inscrite au patrimoinemondial de l’UNESCO <strong>et</strong> se situe à 40 km au nord-est de Bordeaux.L’appellation Saint-Émilion est répartie sur neuf 9 communes <strong>et</strong> pro<strong>du</strong>it 5 % de lapro<strong>du</strong>ction bordelaise de l’A.O.C. (appellation d’origine contrôlée) Le Merlot représenteplus de 60 % de l’encépagement <strong>du</strong> vignob<strong>le</strong>. <strong>De</strong> plus, on y trouve <strong>le</strong>s cépages Cabern<strong>et</strong>Franc <strong>et</strong> un peu de Cabern<strong>et</strong> Sauvignon.Les vins de Saint -Emilion sont d’une grande comp<strong>le</strong>xité tant au nez qu’en bouche.Bien que généra<strong>le</strong>ment assez dispendieux, ils méritent <strong>le</strong> «détour». La plupart d’entreeux pourront vieillir de longues années en cave.Tout comme à Bordeaux, il existe un classement des vins pour ceux de Saint-Émilion.Celui-ci comprend :• 13 Premiers Grands Crus Classés A ou B, dont <strong>le</strong>s deux Premiers Grands Crus ClassésA : Château Ausone <strong>et</strong> Château Cheval Blanc ; 55 Grands Crus Classés ; Saint-ÉmilionGrand Cru, qui comprend plus de 200 châteaux ; <strong>et</strong> Saint-Émilion.Ce classement est refait à tous <strong>le</strong>s 10 ans. Vous pouvez <strong>le</strong> consulter en visitant <strong>le</strong> siteIntern<strong>et</strong> des vins de Saint-Émilion, inscrit en référence à la fin de c<strong>et</strong> artic<strong>le</strong>.


w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1 27Agenda arts <strong>et</strong> spectac<strong>le</strong>sNos suggestionsDû au délai serré relié à la publicationde c<strong>et</strong>te première chronique,je n’ai pas été en mesure de déguster<strong>le</strong>s vins cités ci-dessous. Je m’enrem<strong>et</strong>s toutefois aux recommandationsfaites par Sébastien Gariépy,directeur de la SAQ Classique de<strong>Lac</strong>-Beauport, auxquel<strong>le</strong>s s’ajoutent<strong>le</strong>s notes de dégustation provenantdes pro<strong>du</strong>cteurs :Château Cantenac Saint-Émilion Grand Cru 2003Code : 00912352Prix : 28,65$« Corsé, bien é<strong>le</strong>vé, de robesoutenue, aux tanins puissants, aunez comp<strong>le</strong>xe où dominent <strong>le</strong> cuir<strong>et</strong> <strong>le</strong>s sous-bois ; 75 % Merlot Noir,24 % Cabern<strong>et</strong> Franc, 1 % Cabern<strong>et</strong>Sauvignon. »Château Haut-Piquat LussacSaint-Émilion 2001Code : 00729954Prix : 27,80$« Robe évoluée limpide d’une bonneintensité, nez caractéristique profond<strong>et</strong> développé de Merlot, labouche est en continuité avec <strong>le</strong>nez, gras, rond <strong>et</strong> équilibré ; 75 %Merlot, 20 % Cabern<strong>et</strong> Sauvignon, 5% Cabern<strong>et</strong> Franc. »Château MontremblantSaint-Émilion 2001Code ;10395915Prix : 29,20$« Robe rubis pourpre, avec un bouqu<strong>et</strong>d’arômes de fruits rouges mûrsaccompagné de notes de sous-bois,de cuir <strong>et</strong> de vanil<strong>le</strong>. »Spectac<strong>le</strong>sArchibald (418) 841-22241 er <strong>et</strong> 2 septembre: One Way8 septembre: Swing Kids9 septembre: Mad Men15 septembre: The Six O’clock Jam16 septembre: P<strong>et</strong>er Shonk22 septembre: Road Case23 septembre: Cover Boy30 septembre: PDGChansonniers tous <strong>le</strong>s Mercredis<strong>et</strong> Jeudis.Les Frères Toc (418) 849-6211Lundi au mercredi:Stéphane Arsenault (chansonnier)Jeudi au dimanche:Stéphane Langelier (chansonnier)Arts visuelsBatifol (418) 841-0414Exposition permanente de l’artiste peintre, Bluto. Al<strong>le</strong>z découvrir <strong>le</strong> ta<strong>le</strong>nt dec<strong>et</strong>te artiste de <strong>Lac</strong>-Beauport qui utilise <strong>le</strong> café comme médium principal!Club nautique de <strong>Lac</strong>-Beauport (418) 849-669330 septembre <strong>et</strong> 1er octobreEXPOSITION, CHANT, MUSIQUE ET ATELIERSClub nautique de <strong>Lac</strong>-Beauport (418) 849-669330 septembre <strong>et</strong> 1er octobre.Ouverture officiel<strong>le</strong> des activités de la Guilde artistique de <strong>Lac</strong>-Beauport(GALB) au club nautique lors <strong>du</strong> week-end de la culture. Dans une ambiancede fête, <strong>le</strong>s artistes de la Guilde artistique présenteront <strong>le</strong>urs créations.Exposition d’œuvres des artistes membres de la Guilde, ateliers de peinturesur musique, chant <strong>et</strong> musique. Journées d’inscriptions pour <strong>le</strong>s <strong>nouveau</strong>xIl est à noter que l’ouverture dela nouvel<strong>le</strong> SAQ Classique de <strong>Lac</strong>-Beauport se fera au plus tard dans lasemaine <strong>du</strong> 11 septembre 2006.Lectures suggérées• L’Encyclopédie mondia<strong>le</strong> <strong>du</strong> Vin, TomStevenson, Éditions Flamma-rion, 1999.• L’Atlas mondial <strong>du</strong> Vin, Hugh Johnson& Jancis Robinson, ÉditionsFlammarion, 2003.• La Revue <strong>du</strong> Vin de France (revuemensuel<strong>le</strong>)• Wine Spectator (revue mensuel<strong>le</strong>)Sites intéressantswww.saint-emilion-tourisme.comwww.vins-saint-emilion.comwww.chateau-de-la-riviere.comwww.aubergedelacommanderie.com


28w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1mot de la député provincia<strong>le</strong>L’Écho <strong>du</strong> <strong>Lac</strong> est un mensuel à l’image de ceux <strong>et</strong> cel<strong>le</strong>s dont ilsera l’Écho, dynamique <strong>et</strong> résolument tourné vers l’avenir. Le ref<strong>le</strong>td’un milieu qui grandit dans <strong>le</strong> respect de sa nature <strong>et</strong> qui donneinévitab<strong>le</strong>ment l’envie de bouger. Un mensuel qui vous par<strong>le</strong>rasûrement de ces nombreux athlètes qui grandissent chez vous, deces jeunes qui s’illustrent parfois même à travers <strong>le</strong> monde, de cesmil<strong>le</strong> <strong>et</strong> un proj<strong>et</strong>s qui améliorent la qualité de vie <strong>et</strong> de toutes cesactivités qui stimu<strong>le</strong>nt votre plaisir de vivre chez vous. Enfin, unjournal exclusivement dédié à l’actualité des gens de <strong>Lac</strong>-Beauport<strong>et</strong> des secteurs limitrophes. À la <strong>le</strong>cture dechacune deses parutions, je me ferai la complicede votre vie tout en merappelant <strong>le</strong> grand privilègeque j’ai de vous représenterà l’Assemblée nationa<strong>le</strong><strong>du</strong> Québec.Bon succès à L’Écho <strong>du</strong> <strong>Lac</strong>.Sarah PerreaultDéputée de Chauveau359, rue RacineQuébec (Qc) G2B 1E9842-2592Cibou<strong>le</strong>tte & compagnieUn <strong>nouveau</strong> conceptà <strong>Lac</strong>-BeauportL’idée est venue de deuxmères de famil<strong>le</strong>, Marie-Andrée Vil<strong>le</strong>neuve <strong>et</strong> SandraGenest, pour qui cuisinerest un pur plaisir. Ayant ungrand ta<strong>le</strong>nt <strong>et</strong> une passiondémesurée pour la cuisine,el<strong>le</strong>s se sont rassembléespour vous concocter unevraie bonne cuisine maisoncomposée de pro<strong>du</strong>its frais,Photo : L’ÉCHO DU LACvariés <strong>et</strong> de première qualité.Marie-Andrée Vil<strong>le</strong>neuve <strong>et</strong> Sandra Genest, <strong>le</strong>sÀ chaque semaine, Cibou<strong>le</strong>tte& compagnie vous offredeux propriétaires de Cibou<strong>le</strong>tte & compagnie.un <strong>nouveau</strong> menu frais, comprenant une variété de : pâtes, viande, volail<strong>le</strong>, poissons<strong>et</strong> plats végétariens. <strong>De</strong> plus, un menu de base surgelé, à l’intérieur <strong>du</strong>quel vous r<strong>et</strong>rouverez: de la sauce spagh<strong>et</strong>ti, des pâtés au pou<strong>le</strong>t, des pâtés au saumon, des pâtés chinois,<strong>du</strong> bœuf bourguignon, <strong>et</strong>c.Les clients de Cibou<strong>le</strong>tte & compagnie recevront par courriel tous <strong>le</strong>s samedis matin<strong>le</strong> <strong>nouveau</strong> menu <strong>et</strong> auront jusqu’au mercredi 18 h pour faire <strong>le</strong>ur commande. Les platsvous seront livrés <strong>le</strong> dimanche en fin de journée. Les prix varient entre 6 $ <strong>et</strong> 8 $ la portionindivi<strong>du</strong>el<strong>le</strong> <strong>et</strong> <strong>le</strong>s pâtés sont ven<strong>du</strong>s entre 8 $ <strong>et</strong> 10 $.Les parents seront heureux d’apprendre qu’en plus des repas cuisinés, Cibou<strong>le</strong>tte &compagnie vous offre un choix frais <strong>et</strong> varié de boîte à lunch pour <strong>le</strong>s p<strong>et</strong>its écoliers.Pour en savoir plus, consultez <strong>le</strong> site Web au www.cibou<strong>le</strong>tte<strong>et</strong>compagnie.com ou encommuniquant au 948-3646.


w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1 29SPORTSPéda<strong>le</strong>r pour une bonne causePlus de 500 km à vélo au profit de la Fondation Rêves d’enfantsDu samedi 19 août 16 h au <strong>le</strong>ndemain 16 h, une trentaine de cyclistes ont effectué 66 tours <strong>du</strong> lac Beauport.Une «randonnée» qui représente une ascension de 8778 m <strong>et</strong> plus de 500 km. Les efforts de ces passionnés<strong>du</strong> vélo de route ont permis d’amasser une somme de 27 000$ au profit de la Fondation Rêves d’enfants.À l’évidence, il n’y a pas seu<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s enfants malades qui chérissent des rêves!LPar François Marcottefrançois@<strong>le</strong>cho<strong>du</strong>lac.cae départ s’est donné à 16h, samedi.Le so<strong>le</strong>il était alors de la partie <strong>et</strong><strong>le</strong>s cyclistes avaient des fourmis dans <strong>le</strong>sjambes. 24 heures plus tard, <strong>le</strong>s souriresétaient toujours au rendez-vous, mais lafatigue s’était emparée de plusieurs.Comme <strong>le</strong> soulignent <strong>le</strong>s deux organisateurs,Julie Lemaire <strong>et</strong> Richard Vil<strong>le</strong>neuve,l’événement «s’est extrêmement biendéroulé […] <strong>et</strong> plusieurs participants deséquipes ont dépassé <strong>le</strong>ur objectif personnel,en roulant plus longtemps que prévu.»Les participants étaient divisés en deuxcatégories. D’une part, on r<strong>et</strong>rouvait ceux<strong>et</strong> cel<strong>le</strong>s qui devaient compléter l’épreuveen équipe, c’est-à-dire qu’ils prenaientdes relais en alternance – ils avaient alorsl’occasion de se reposer. D’autre part, 6participants avaient décidé de faire <strong>le</strong> tourde l’horloge en solitaire. <strong>De</strong> ce nombre,seu<strong>le</strong>ment 4 ont réussi à ne pas dormir<strong>du</strong>rant l’épreuve : Richard Vil<strong>le</strong>neuve,Julie Lemaire, Yoland Côté <strong>et</strong> Stéphane<strong>De</strong>meu<strong>le</strong>, <strong>le</strong> chef «sushiman» <strong>du</strong> restobarLes Frères Toc. D’ail<strong>le</strong>urs, ce derniers’est particulièrement distingué lors del’événement. En eff<strong>et</strong>, il est <strong>le</strong> seul à n’avoirjamais débarqué de son vélo. Son odomètreindiquait 505km à l’arrivée. Visib<strong>le</strong>ment,la cuisine asiatique a des propriétésméconnues!l’événement «s’estextrêmement biendéroulé […] <strong>et</strong>plusieurs participantsdes équipesont dépassé <strong>le</strong>urobjectif personnel,en roulant pluslongtempsque prévu.»Un défi rassemb<strong>le</strong>ur«On a réussi, on y est arrivé!»,s’exclame la résidante de <strong>Lac</strong>-Beauport, Julie Lemaire, lorsson arrivée au Relais, dimanche.Exténuée <strong>et</strong> contente de débarquerde sa monture, la cyclistesemblait très fière de son exploit.Et pour cause!Photo : Courtoisie Louis Aud<strong>et</strong>Les organisateurs de l’événement, Julie Lemaire <strong>et</strong> Richard Vil<strong>le</strong>neuve, ont remis un chèque de27 000$ à la Fondation Rêves d’enfants.Ils étaient venus de partout au Québec(Sherbrooke, Granby, Laval, Québec,<strong>et</strong>c.) afin d’atteindre l’objectif que RichardVil<strong>le</strong>neuve <strong>et</strong> M me . Lemaire avaient fixé.C’est-à-dire rou<strong>le</strong>r pendant 24 heures au-tour <strong>du</strong> lac Beauport <strong>et</strong>, de plus, rem<strong>et</strong>treune somme minima<strong>le</strong> de 20 000$ auxenfants malades.Bravo, c’est réussi!


30w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1Le 24 heuresen photosIl n’y a pas seu<strong>le</strong>ment que <strong>le</strong>s grands qui s’amusent!Trop tard pour un cinquième membre.<strong>De</strong>s équipiers heureux <strong>et</strong> satisfaits !Un « sushiman » à l’oeuvre !Un objectif grandement dépassé, merci Julie <strong>et</strong> Richard.Un futur pompier ?... 24 heures plus tard !Photos : Courtoisie Louis Aud<strong>et</strong>


w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1 31Le club de canoë-kayakde <strong>Lac</strong>-Beauportse distingue à RéginaLPar François Marcottefrançois@<strong>le</strong>cho<strong>du</strong>lac.cae club de canoë-kayak de <strong>Lac</strong>-Beauports’est encore une fois distinguélors <strong>du</strong> dernier championnat canadien quise déroulait <strong>du</strong> 23 au 26 août, à Régina. Lesgrands honneurs reviennent c<strong>et</strong>te année àl’équipe de Mississauga.Malgré la faib<strong>le</strong> présence de nos athlètesde <strong>Lac</strong>-Beauport – 19 compétiteurs autotal -, <strong>le</strong> club s’est particulièrement démarquéen décrochant <strong>le</strong> 8 e rang au cumulatif.Au chapitre des équipes québécoises, ildemeure toutefois à la première position.Li-Yue Grenier raf<strong>le</strong> l’or àdeux reprisesEn K-1, la jeune Li-Yue Grenier est montéedeux fois plutôt qu’une sur la plus hautemarche <strong>du</strong> podium. El<strong>le</strong> s’est en eff<strong>et</strong> imposéesur deux distances : 1000m <strong>et</strong> 6000mdans la catégorie midg<strong>et</strong>. El<strong>le</strong> a éga<strong>le</strong>mentcontribué à la victoiredes sienneslors de l’épreuve <strong>du</strong>500m en K-4.Du côté des hommes,Antoine Meuniera récolté l’oren C-1 sur 200mainsi que l’argent sur1000m <strong>et</strong> 6000m.Dans la catégoriejunior, Camil<strong>le</strong>Tessier-Bussièresrevient à la maisonavec l’or au cou,fruit de ses effortsen K-1 sur 1000m.Une saison fasteÀ l’évidence, c<strong>et</strong>te fin de saison est àl’image des efforts déployés au cours desderniers mois. Pour une troisième annéeconsécutive, <strong>le</strong> club de canoë-kayak de <strong>Lac</strong>-Photo : Courtoisie Mathieu Dro<strong>le</strong>tLi-Yue Grenier s’est imposée sur 1000 m <strong>et</strong> 6000 m en K-1.Beauport demeure champion provincial. Ila aussi remporté <strong>le</strong> championnat Clover<strong>le</strong>af– dans la catégorie 14 ans <strong>et</strong> moins -, pourune troisième année de suite. Bravo !30 e tournoide golf de laMunicipalitéLa 30 e édition <strong>du</strong> tournoi de golfde la Municipalité aura lieu <strong>le</strong> 15septembre prochain au club degolf Mont Tourbillon.C<strong>et</strong>te année, trois organismes dela région se partageront <strong>le</strong>s profitsengendrés par l’événement :<strong>le</strong> Club de ski de fond <strong>du</strong> Moulin,la Maison des jeunes Le Cabanon<strong>et</strong> <strong>le</strong> Symposium Aquarel<strong>le</strong> <strong>Lac</strong>-Beauport.Pour vous inscrire <strong>et</strong> en savoirplus, communiquez avec <strong>le</strong>directeur des loisirs, de la culture<strong>et</strong> <strong>du</strong> tourisme, M. FrançoisBilodeau, au 849-7141, poste 233.


32w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1Nouveau départementde boulangerie

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