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TouT SuR le nouveau poSTe De police Pages 2 et 3 - L'Écho du Lac

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w w w . l a c b e a u p o r t . c o m | JOURNAL L’ÉCHO DU LAC | Septembre 2006 | vol. 1 numéro 1 17<strong>De</strong>s débuts orientésvers la rechercheAu départ - plus précisément en 1988 - ,Luc Fortier, alors étudiant en chimie àL’Université Laval, avait comme obj<strong>et</strong> derecherche : la silice, ou si vous préférez,<strong>le</strong> quartz. Le but de ses recherches étaitde recyc<strong>le</strong>r c<strong>et</strong> élément que l’on trouveen abondance dans la nature – environ80% de la croûte terrestre -, mais qui, unefois usée, présente de hauts risques pourl’environnement. À la suite de plusieursannées de recherches, M. Fortier s’associeenfin à deux résidants de <strong>Lac</strong>-Beauport : HugoSaint-Laurent <strong>et</strong> André Couture. L’arrivée dece dernier, en 1997, marque <strong>le</strong>s premiersvéritab<strong>le</strong>s efforts de commercialisation.À la conquête des États-UnisL’année où l’entreprise a présenté sonpremier plan de mark<strong>et</strong>ing, André Couture<strong>et</strong> ses compères ne pouvaient prétendreau statut de grande entreprise – <strong>du</strong> moinssur <strong>le</strong> plan financier. Pourtant, ils avaientbel <strong>et</strong> bien l’intention de prouver qu’il étaitpossib<strong>le</strong> de rentabiliser la maigre sommedont ils disposaient à l’époque, à savoir 44000$. Ce n’est qu’à la fin de l’année 1998que <strong>le</strong>s éléments favorab<strong>le</strong>s ont commencéà se consolider pour <strong>le</strong> trio.En eff<strong>et</strong>, au début de l’année 1999, AccèsCapital – une filière de la Caisse de dépôt<strong>et</strong> placement <strong>du</strong> Québec – <strong>le</strong>ur octroie unesubvention totalisant une somme de 100pub_laurentides.qxp 9/5/06 12:46 PM Page 1000$. Pour la jeune entreprise, ce «don <strong>du</strong>ciel» représentait une chance inouïe. «Ilétait faci<strong>le</strong> [à partir de ce moment] d’obtenird’autres prêts <strong>et</strong> subvention», souligne M.Couture. Il n’en fallait pas plus pour lancer<strong>le</strong> jeune loup qu’il était alors.Seul – à ce moment - à par<strong>le</strong>r anglais,M. Couture hérita <strong>du</strong> secteur des ventes. Àla suite de c<strong>et</strong>te nomination, il décida des’attaquer au plus gros marché existant :<strong>le</strong>s États-Unis. Mais <strong>le</strong>s portes ne s’ouvrentpas instantanément dans <strong>le</strong> domaine pharmaceutique.Et lorsque l’on demande auprincipal intéressé de nous dire pourquoiil a choisi d’entrée de jeu nos voisins étasuniens,il répond : «Parfois il est plus faci<strong>le</strong>de vendre aux États-Unis <strong>et</strong> en Chineque dans ta propre vil<strong>le</strong>.» D’ail<strong>le</strong>urs, M.Couture déplore <strong>le</strong> fait que la clientè<strong>le</strong> del’entreprise se situe à l’extérieur <strong>du</strong> Québec.«Au Québec, on s’entraide pas beaucoup !Cependant, <strong>le</strong>s Québécois qui habitent àl’extérieur <strong>du</strong> Québec, eux, vont t’aider.»Un phénomène qu’il explique ainsi : «Ondirait que la fierté québécoise est plus fortequand tu es minoritaire dans ton milieu.»Entr<strong>et</strong>enir ses contactsSi aujourd’hui <strong>le</strong>s États-Unis représentent50% <strong>du</strong> chiffre d’affaires de la compagnieSiliCyc<strong>le</strong>, c’est que la stratégie de M.Couture était tout simp<strong>le</strong>ment excel<strong>le</strong>nte.En approchant, entre autres, des universitésprestigieuses comme Harvard, Ya<strong>le</strong> <strong>et</strong> <strong>le</strong>MIT, SiliCyc<strong>le</strong> visait assurément très haut,«Parfois il est plus faci<strong>le</strong> de vendre aux États-Unis <strong>et</strong> en Chine que dans ta propre vil<strong>le</strong> !»mais l’idée d’établir une filiation entre <strong>le</strong>sétudiants en chimie <strong>et</strong> l’entreprise n’étaitpas futi<strong>le</strong>. <strong>De</strong> fait, lorsque l’entreprisedécida de laisser tomber <strong>le</strong> recyclage de lasilice en 2000-2001 – pour plutôt circonscrireses activités autour de la pro<strong>du</strong>ctionde gels de silice utilisés, notamment, dansla fabrication de médicaments -, <strong>le</strong> réseaude contacts était déjà bien installé. L’idéeétait simp<strong>le</strong> : approcher <strong>le</strong>s étudiants à lamaîtrise <strong>et</strong> au doctorat en chimie qui, à lasuite de <strong>le</strong>urs études, allaient se r<strong>et</strong>rouverchez <strong>le</strong>s pharmaceutiques. La méthodeétait de cogner aux portes des chercheursavec des échantillons en main.Aujourd’hui Québec,demain la ChineAu <strong>le</strong>ndemain des attaques terroristes <strong>du</strong>11 septembre, M. Couture réalisa qu’il n’yavait plus d’activité <strong>du</strong> côté de ses plus grosclients. «Les pharmaceutiques étaient soushaute surveillance à ce moment», soulign<strong>et</strong>-il.La situation lui a alors fait craindre<strong>le</strong> pire, car <strong>le</strong> marché américain était la«vache à lait» de SiliCyc<strong>le</strong>. Si l’on veutpousser l’analogie plus loin, «c’est [direque] la moitié de ton cœur arrête de battresubitement», dit-il.Donc, direction Europe <strong>et</strong> Asie pour lap<strong>et</strong>ite entreprise québécoise, question dediversifier la clientè<strong>le</strong> ! Le premier voyageau Japon a été une révélation pour AndréCouture ; en plus de représenter <strong>le</strong> deuxièmemarché en importance, «<strong>le</strong>s Japonais sonttrès agressifs en affaires», précise-t-il. Maisce voyage de reconnaissance ne constituaitpas à l’époque une percée commercia<strong>le</strong>. Carce n’est qu’au cours de sa deuxième visitequ’il décide de visiter <strong>le</strong>s pays qui se trouventen périphérie <strong>du</strong> Japon, c’est-à-dire laCorée, Taiwan, Singapour, la Malaisie <strong>et</strong> laChine. Il faut dire qu’à ce moment, <strong>le</strong>s ventesau Japon étaient considérab<strong>le</strong>s. La stimulationétait donc renforcée de par la conjoncture.Aujourd’hui, M. Couture nous par<strong>le</strong> dela Chine avec émerveil<strong>le</strong>ment. «La Chine estun monde complètement en parallè<strong>le</strong>. C’estcomme <strong>le</strong> Japon des années 1990, lors del’explosion technologique.»Après seu<strong>le</strong>ment 3 ans de partenariatavec l’Asie, SiliCyc<strong>le</strong> peut se vanter d’avoirdevancé son plan d’affaires qui s’échelonnaitsur 5 ans ; à ce stade-ci, la Chine représente12% <strong>du</strong> chiffre d’affaires de l’entreprise.<strong>De</strong> surcroît, <strong>le</strong>s trois associés prévoientacquérir prochainement une compagniedans ce pays de plus en plus présent dansnotre quotidien.s'engage comme nul<strong>le</strong> autre dans lacol<strong>le</strong>ctivité en appuyant <strong>le</strong>s causes <strong>et</strong> <strong>le</strong>sinitiatives qui sont porteuses de bénéficespour <strong>le</strong>s personnes qui y vivent.Siège social1395, avenue de la Rivière-Jaune, Québec (Québec) G2N 1R9Centre de services de <strong>Lac</strong>-Beauport1020, bou<strong>le</strong>vard <strong>du</strong> <strong>Lac</strong>, <strong>Lac</strong>-BeauportCentre de services de Stoneham343, chemin <strong>du</strong> Hibou, StonehamTéléphone : 418 849-4425Caisse populairedes Laurentides

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