14C’était jour de marché ce vendredi4 février au ministère duCommerce. Le patron dudépartement, Amara Touré, estallé faire ses emplettes…d’<strong>info</strong>rmationsà Adjamé et Yopougon.Dans la plus grande communed’Abidjan, au marché du Nouveauquartier, le vendeur de viande,Daniel Tiemtoré, s’est véritablementdéfoulé devant son illustre«client» d’un jour. «Entre l’abattoirde Port-Bouët et ici, nous comptons13 barrages de police. Ces jours-ci,le nombre a baissé à 9», dit-il. Achaque barrage, poursuit-il, le commerçantdoit laisser 500 Fcfa auxforces de l’ordre. Selon le vendeur,les policiers tiennent à ce racket :«Ils ont toujours de la monnaie ànous donner. Quand nous disonsque nous avons un gros billet pourles décourager, ils trouvent la monnaie.Par exemple, quand vous donnez2.000, ils vous remettent 1.500Fcfa. Si c’est 5.000, ils vous remettentexactement 4.500 Fcfa». Pourautant, le boucher n’est pas au boutde ses peines. Chaque matin, il doitpayer une autre taxe, dont seuls lesbénéficiaires en savent la destination.«La police vient nous prendretous les matins, 2.000 Fcfa, en disantque c’est parce que nous sommesde la Communauté économiquedes États de l’Afrique del’ouest (Cedeao)», continue le boucher.Conséquence: le prix du kilogrammede viande est monté à2.000 Fcfa, car les vendeurs sontobligés d’intégrer tous ces coûtsnon économiques dans le prix derevient. Autrement dit, il n’y a pasque la crise que vit le pays qui faitflamber les prix sur les marchés.Prendre le poulsdes réalitésLes tracasseries routières agissentsur tous les prix. Le ministre peutalors constater que seulement quatrepiments sont vendus à 100 Fcfaet un tas de trois oignons à 300Fcfa.Pour sa part, Mlle OpportuneGuédé se plaint d’une augmentationmoyenne de 5.000 Fcfa sur lesÉconomieViande, poisson... Le ministre du Commerce, Amara Touré, s’est rendu ce vendredisur plusieurs marchés pour se rendre compte de la réalité du terrain.Le racket des Forces de l’ordre fait grimperles prixLa viande de bœuf fait partie des denrées dont le prix a connu une flambée.cartons de poissons pris au port.Pour certaines variétés comme lecapitaine, le prix est passé de19.000 à près de 30.000 Fcfa. Faceau ministre, elle indique que lesfournisseurs évoquent la cherté dutransport du poisson en bateau.Toujours dans la commune deYopougon, mais au marché KéitaSiporex 3, le coordonnateur,Moussa Kéita, attire l’attention duministre Touré sur la disponibilitédes camions. Entre les régimes debananes fraîchement descendusd’un camion, il demande à son visiteurde faire en sorte que les commerçantstrouvent une solution auproblème d’acheminement des produitsvivriers des zones de productionvers les centres de commercialisation.Il avance: «Il y a à mangeren Côte d’Ivoire. On ne peut pasavoir faim. Notre seul problème,c’est le camion». Mais surtout, ilsouhaite que tout le gouvernementsuive l’exemple du ministre duCommerce, en venant prendre lepouls des réalités du coût de la vieet de l’organisation des commerçants:«Venez sur le terrain. Ne restezpas dans vos bureaux pour prendredes décisions qui sont loin derépondre aux vraies préoccupations».Avant Yopougon, c’est au marchéGouro d’Adjamé que le ministre arendu visite. A tous ses interlocuteurs,il passe le message du couragepour l’approvisionnement régulierdes marchés. Précisant que legouvernement est soucieux du quotidiendes Ivoiriens : « Nous luttonscontre la cherté de la vie. Nousavons été instruits pour veiller àl’approvisionnement des marchés». Il ajoute que s’il n’y a pas de problèmed’approvisionnement, lescommerçants évoquent les tracasseriesdes forces de défense et desécurité. C’est pourquoi, M. Tourésouligne que la question sera débattueau niveau supérieur avec tousles acteurs, de sorte à permettre à lamarmite de l’Ivoirien de retrouvertoute sa saveur d’antan.ADAMA KONÉFraternité Matin / Samedi 5 - Dimanche 6 février <strong>2011</strong>Menaces de pénurie de carburant et de gazKomoé Kouadio rassureLaboratoire de métrologieLe ministre Attey déçu du chantierTendanceEMPLOI. Le taux de chômagene devrait pas beaucoupbaisser cette année en France.Mais certains secteurs serontépargnés. Les embauches vontainsi s’accélérer dans les grandesbanques françaises. Selondes chiffres compilés par LesEchos et publiés mercredi,14.500 personnes seront ainsirecrutées en <strong>2011</strong>, contre15.420 l’année dernière. LeCrédit Agricole va embaucher7.200 personnes.CHÔMAGE. Le taux de chômageofficiel des Etats-Unisest tombé à 9% en janvier, sonplus bas niveau depuis avril2009 selon le rapport mensueldu gouvernement sur l'emploi.Par rapport à décembre, lechômage a reculé officiellementde 0,4 point, alors que laprévision médiane des analystesdonnait une remontée dutaux, à 9,5%.Le rapport montrecependant une hausse plusmodeste de la proportion desactifs employés:Il avait la mine défaite à la fin de lavisite du chantier de constructiondu laboratoire de métrologie. Leministre de l’Industrie et du développementdu secteur privé,Philippe Attey, n’a pas caché mercredisa déception:«C’est une impression de désolationaprès la visite du futur site de celaboratoire de contrôle de la fiabilitéde tous les appareils de mesure». En effet, c’est un chantier à l’abandonqui s’offre au visiteur, dansle quartier de Williamsville extension,à l’entrée de la communed’Abobo. La porte principale en ferextensible a été emportée, toutcomme des carreaux et bien d’autresmatériaux. Pourtant, les travauxsemblent avancés, avant leur arrêt. «C’est depuis 1998 que les travauxont commencé et tout a été pillé », adit M. Attey. En face du futur laboratoire,les murs de l’administrationaussi sont restés bloqués à environdeux mètres.Le sentiment de désolation duministre est renforcé par le spectacled’abandon observé la veille, lors dela visite de Côte d’Ivoire ingeneering(ex-Palmindustrie), spécialiséedans la construction des huileries.Aussi, a-t-il promis de rendre compteau gouvernement afin que despistes de solutions soient trouvées.En attendant, il a déclaré qu’il estbon d’avoir de nouveaux bâtimentsmais qu’il n’est pas mauvais d’adopterune culture de la maintenance.C’est-à-dire, faire en sorte queles biens existants aient une duréede vie et une fonctionnalité raisonnables.Tout n’a pas été négatif cemercredi. En effet, bien avant lechantier du laboratoire de métrologie,M. Attey s’est rendu à l’aéroportd’Abidjan dans les locaux dulaboratoire aéronautique, acquis parl’État de Côte d’Ivoire, après la dissolutiond’Air Afrique. Là-bas, leministre a pu visiter les différentsateliers qui permettent aujourd’hui àla Côte d’Ivoire d’assurer la maintenancedes roues des avions.ADAMA KONÉLes effets des sanctions prises parl’Union européenne et les Etats-Unis contre des personnalités etentreprises économiques ivoiriennes,depuis la proclamationdes résultats du second tour de l’électionprésidentielle, commencentà se faire sentir, a confirmé vendredi,à son cabinet, le ministre desMines et de l’Energie du gouvernementAké N’Gbo, AugustinKouadio Komoé. “Les sanctionsprises par les Etats-Unis et l’Unioneuropéenne contre la Sir, Pétroci etle port d’Abidjan, les empêchant decommercer avec des sociétés originairesde ces pays, ont pour conséquencede mettre ces sociétés ivoiriennesdans l’impossibilité d’acheterdes produits pétroliers brutset du gaz butane pour lesquels ellessont tributaires de l’extérieur. Enoutre, les mêmes sanctions, notammentcelles prises contre le Portautonome d’Abidjan, détournentcertains navires originaires despays de l’Ue du port d’Abidjan.Cette situation fait planer sur notrepays une réelle menace de pénurieen produits pétroliers blancs(essence, gazoil, etc.) et en gazbutane. Mais le gouvernement apris des dispositions pour jugulercet étouffement», a déclaréAugustin Kouadio Komoé, dans unentretien avec la presse. Si, pourl’approvisionnement régulier dumarché national en produits pétroliersblancs, le ministre s’est montrérassurant, il s’est montré moinsoptimiste, du reste, à court terme,en ce qui concerne le gaz butane.Pénuerie de gazà court termeSans ambages, il a déclaré que lepays pourrait connaître une pénuriede ce produit dans un avenir proche.Mais cette déficience, espère-til,ne devrait pas excéder trois jours,en raisons des mesures prises par legouvernement pour y faire face.Ces menaces de pénurie vont-ellesinduire un renchérissement du prixau détail de ces produits? Sur cettequestion, Augustin Komoé s’estvoulu très clair. Les prix des produitspétroliers à la pompe sontindexés sur les cours internationauxdu brut. Toutefois, a-t-il souligné,depuis avril 2010, la Côte d’Ivoiresubventionne le prix du gasoil à lapompe afin de maintenir le coût destransports publics à un niveauacceptable pour la population.Cette mesure a coûté, jusqu’à fin2010, la somme de 25 milliards defrancs Cfa à l’Etat.Au total, malgré les difficultés, leministre s’est voulu rassurant, aussibien sur la question de l’approvisionnementdu pays en produitspétroliers que sur l’avenir de la Sir.«La Sir ne fermera pas. (...)Toutsera fait pour la maintenir en fonctionnement»,a-t-il soutenu.Augustin Komoé s’est, en outre,prononcé sur la situation des minesqui sont en exploitation ou eninstance de l’être dans les zonesCno. «Dans l’ouest montagneux, lamine de Ity a rouvert après avoirfermé brièvement. En revanche, àBangolo, Tata steel a suspendul’installation de son matériel d’exploitationde la mine de fer. ABondoukou également, quelquesmines de manganèse ont fermé.Tongon, dans le nord du pays,continue de travailler. Tout celasous surveillance », a-t-il expliqué.La réquisition du centre de dispatchingd’électricité de la Compagnieivoirienne d’électricité (Cie) par legouvernement a été le dernier pointabordé par le ministre. «Nous avonsréquisitionné ce centre de dispatchingparce que c’est le centrenévralgique du système de distributionde l’énergie électrique dansnotre pays. Nous l’avons donc faitpar mesure de sécurité. Nous ignorionsce qu’en feraient ceux quinous combattent s’ils étaient parvenusà mettre la main sur ce centre.a expliqué le ministre AugustinKomoé.DAVID YA
Fraternité Matin / Samedi 5 - Dimanche 6 février <strong>2011</strong>Société15Recherche scientifique Le ministre Joseph Kata Kéké a annoncé, hier, le regroupement desfilières de recherche par affinité, pour développer les relations professionnelles entre les chercheurs.Quatre nouveaux instituts de recherche seront créésPour sa première visite officielledes structures sous satutelle depuis son entrée augouvernement, le ministredélégué auprès du ministrede l’Education nationale chargéde l’Enseignement supérieur, leprofesseur N’Guessan YaoThomas a choisi de se rendrehier vendredi à l’universitéd’Abobo-Adjamé.Cette prise de contact avec lepersonnel administratif, lesenseignants ainsi que les étudiantsa été l’occasion pour luid’exposer ses grandes visions,afin d’insuffler un nouveaudynamisme à l’enseignementsupérieur en Côte d’Ivoire.Produire une liste de médicamentsremboursables tous lesdeux ans, afin de coller mieuxà l’actualité et d’extraire enconséquence de sa liste, lesmédicaments à service médicalrendu insuffisant …». C’est lesens donné aux travaux par M.Holland N’Da, président duconseil d’administration (Pca) dela Mutuelle générale des fonctionnairesde Côte d’Ivoire (Mugef-CI), à la faveur de l’atelier de validationqu’il a initié hier, au Centremédical des fonctionnaires auPlateau. Il a rappelé le retrait duMédiator en France utilisé pourfaire baisser le taux de graisseLe ministre de la Recherche scientifique est entouré de Lohouri Guigui, conseiller du Chef de l’Etat (à gauche)et du Pr Assi Aké. (PHOTO : COULIBALYA.)Le ministère de la Recherchescientifique va bientôt organiserun séminaire pour permettreà la communauté scientifiquede s’approprier lavision du Président LaurentGbagbo en la matière. Bien avantcet évènement, le responsable dudépartement, le professeur JosephKata Kéké, a eu une rencontred’<strong>info</strong>rmation et d’échange hiersur la question avec les responsablesdes instituts et centres derecherche de Côte d’Ivoire àl’Ecole nationale de statistique etd’économie appliquée (Ensea) àCocody. Il convient, selon lui, derassembler en une loi ou un décret,toutes les structures derecherche dépendant de l’Etat,sous une même autorité ministérielle.Il a plaidé pour l’intégrationdes emplois de la recherchepour plus d’efficacité, notammentà l’Institut national de santépublique (Insp). Quant aux structuresprivées autorisées à exercersur le territoire national, elles doiventêtre liées à cette autorité parune convention qui précise lesconditions d’exercice de leursactivités. Dans le domaine de larecherche, il est question, à l’instardu Centre national de rechercheagronomique créé en 1998,avec la fusion de l’Idefor, du Cirt,de l’Idessa, de créer quatre autresinstituts de recherche par rapprochementdes domaines d’intervention.Le ministre va briser lesbarrières des instituts et centresde recherche pour essayer decréer la connexion entre les chercheurs.Cette rencontre a eu lieu en présencede M. Lohouri Guigui,C’est à juste titre qu’il entendpoursuivre la politique dedéconcentration et de décentralisationdes universités.Notamment la création d’universitésrégionales et la déconcentrationde celui de Cocody.Au plan pédagogique, l’instaurationet la généralisation, dès2012, du système Lmd(Licence, Master, Doctorat) setrouvent en bonne place dans lesréformes du ministre N’GuessanYao Thomas. En plus, il militepour l’introduction de l’<strong>info</strong>rmatiqueet le renforcement del’enseignement de l’anglaisdans toutes les filières de l’enseignementsupérieur. Bien quele Centre régional des œuvresuniversitaires (Crou) ne soitplus directement sous son autorité,le professeur N’GuessanYao ambitionne de lutter contreles inégalités sociales par unepolitique d’aide et de bourses enfaveur des couches estudiantinesles plus défavorisées. Ilentend aussi entreprendre l’<strong>info</strong>rmatisationdes services de lascolarité des universités.Le règlement du chevauchementdes années académiques, la fixationd’une date limite de la rentréeuniversitaire et l’insuffisanced’enseignants qui ne permetpas de répondre aux normesinternationales d’encadrementchez les diabétiques obèses du faitdes ravages qu’il a produit pendantplus de 30 ans. Il s’est réjouidu fait que ce médicament dontBenfluorex est le générique, fabriquépar les laboratoires Servier,décrié pour sa grande toxicité, nesoit plus commercialisé sur lemarché ivoirien depuis novembre2009. Cet atelier de la mutuelletrouve tout son sens, car il vise àrassembler en un même lieu desexperts, pour examiner et sélectionnerles médicaments les plusutiles et à des prix abordables.Selon le Pca de la Mugef-CI, il estattendu du panel d’experts qu’ilpasse en revue, et de façon méticuleuse,toutes les demandes formuléespar les laboratoires pharmaceutiques,en se basant sur lescritères édictés par la mutuelle etla coordination scientifique de l’atelier.Il a conclu que la liste des médicamentsremboursables par lamutuelle a un impact positif surl’accessibilité de toute la populationaux médicaments.Quant au Pr. Dié Kacou, directeurdu service médical des fonctionnaires,médecin conseil de laMugef-CI et coordonnateur scientifiquede l’atelier, il s’est appesantisur les enjeux internationauxet nationaux pour en relever laconseiller du Chef de l’Etat pourles questions de recherche scientifiqueet du Pr Aké Assi. M.Lohouri Guigui a indiqué que larecherche scientifique devrait êtrela première priorité dans les activitésd’une nation. Il estime aussiqu’elle doit avoir les moyens desa mission. A commencer nécessairementpar les moyens financiers.Car pour le PrésidentLaurent Gbagbo, l’industrialisationdoit être la grande prioritédes années à venir. Ainsi, tout cequi est fait en matière de recherchescientifique va favoriser cela.Il a également plaidé pour la promotiondes « éléphants chercheurs», afin qu’ils soient aussiconnus que Didier Drogba ouAlpha Blondy.MARIE-ADELE DJIDJÉEnseignement supérieurDes bourses aux étudiants issus des couches sociales défavoriséesqui imposent un enseignant pour25 étudiants, sont autant dechantiers auxquels le nouveauministre veut s’attaquer. Au planfinancier, si tout se passecomme il le souhaite, les arriérésdans le payement des heurescomplémentaires des enseignants,ainsi que les retardsdans le paiement des salaires etprimes ne seront que de vieuxsouvenirs. Pour sa part, le PrGouren Germain, président del’université d’Abobo-Adjamé, asalué la visite du ministre dansson établissement. Une visitedes lieux a mis fin à la rencontre.MARC YEVOUMutuelle des fonctionnairesLa Mugefci actualise la liste des médicaments remboursablespertinence. Pour lui, il reste unoutil stratégique d’aide à la prisede décision pour les orientationsde la mutuelle. Il a décliné le modeopératoire du panel d’experts,depuis la collecte, la vérification etla synthèse des demandes despharmaciens conseils, en adéquationavec les dispositions légaleset réglementaires applicables, jusqu’àla discussion et la validation.Il a souligné que chaque année, cesont de nombreux médicaments,entre 150 et 200 nouveaux, quifrappent à leur porte.L’atelier prend fin ce samedi.CISSÉ MAMADOUAssurance maladie universelleLes organisations de consommateursinvitées à y adhérerAvec l’Assurance maladie universelle,l’ouvrier, l’employé,le paysan, ivoirien commenon ivoirien, pourra, en toutesérénité, faire face au risquede maladie». C’est en ces termesque le secrétaire d’Etat chargé dela Sécurité sociale, Pr OuégninGeorges-Armand, s’est adresséaux différentes organisations deconsommateurs actifs de Côted’Ivoire, mercredi dernier à soncabinet aux II Plateaux. Il ademandé leur adhésion àl’Assurance maladie universelle(Amu), car, mieux sensibilisées,elles percevront encore mieux sonbien-fondé. Selon le secrétaired’Etat, elles font leurs preuves surle terrain en se consacrant activementà la défense des intérêts desconsommateurs. Ces hommes d’initiativeet de cœur qui les dirigent,par leur engagement à soutenirle Chef de l’Etat dans sa politiquede bien-être social, donnentune importance capitale à la miseen œuvre effective de l’Amu dansl’intérêt de «nos populations dontprès de 50% vivent dans la pauvreté».Yopougon GescoL’entrée du corridor de GescoPk16 a été le théâtre d’unaccident de la circulationjeudi dernier, à la suite d’unembouteillage provoqué parla population riveraine qui faisaitobstacle au passage des élémentsde l’opération des Nations uniesen Côte d’Ivoire. Cet accident estsurvenu après que le conducteurd’un minicar communémentappelé ‘’gbaka’’, qui sortait d’unIl a donc souhaité le soutien detous pour la réalisation de ce projet,avant de rappeler que «l’unionfait la force». Tout en exhortantavec insistance les uns et lesautres à faire bloc autour duPrésident Laurent Gbagbo pourune accessibilité de tous auxsoins de santé de qualité, de sortequ’il n’y ait plus de médecine àdeux vitesses. A savoir une pourles riches et une autre pour lespauvres.Marius Comoé, président de laFédération des organisations desconsommateurs actifs de Côted’Ivoire, au nom de ses pairs, aindiqué que la mise sur pied duditprojet est salutaire pour lesIvoiriens. Pour lui, c’est tout lesystème de sécurité sociale quisera réglé, car «des Ivoiriens meurentpour une aspirine ou uneordonnance de 2000 ou 3000 Fcfaqu’ils ne peuvent acheter». Et d’ajouter: «Dans un pays qui ditavoir toutes ses ressources, il estimportant que les populationspuissent avoir un accès rapide etfacile aux soins de santé».GRÂCE OUATTARALutte contre la rage canineLa vaccination des chiens et chats a commencéLe ministre de l’Agriculture,Dr Coulibaly Issa Malick, alancé mercredi la Campagnenationale de vaccination contrela rage canine, au titre del’année <strong>2011</strong>. La cérémonie officiellede lancement a eu lieu à laplace Ficgayo de Yopougon. Larage canine étant une maladiepour laquelle tout individu contaminéet présentant les signes cliniques,évolue inéluctablementvers la mort. En fait, le danger,c’est que cette maladie n’a aucuntraitement. D’où l’importanceaccordée à la vaccination, laseule protection fiable, selon leministre Issa Malick. Cette campagne: vise les animaux decompagnie les chiens, les chats etautres animaux domestiques.«Les animaux de compagnieconstituent un indicateur debien-être social. Préservons doncensemble leur santé en vue de lesprotéger, pour nous protégernous-mêmes. Car, une bonnesanté publique passe aussi par labonne santé de nos animaux decompagnie», a exhorté le ministreCoulibaly Malick. Cette vaccinationqui est gratuite sera suivied’un abattage des chiens errantsdans toutes les communes. Aussi,permettra-t-elle au ministère del’Agriculture de recenser lapopulation canine dans le pays,en vue de mieux planifier les programmesà venir. La directricedes services vétérinaires, DrCharlotte Amatcha Lepry, a insistésur le fait que la rage est une«zoonose», c’est-à-dire «unemaladie commune aux animauxet aux hommes». Vivant au quotidienavec des animaux non vaccinés,la population est la ciblepermanente du virus rabique.«De 2006 à 2008, on a noté uneexplosion de la rage dans plusieursrégions. Des morts d’hommesont été enregistrées àAdzopé, Dabou, Korhogo,Gagnoa, Duékoué, Bouaké, Issia,Abidjan», a fait remarquer DrAmatcha. Tout en précisant quel’opération actuelle concerned’abord le sud (Districtd’Abidjan). Elle s’étendre par lasuite à l’ensemble du pays.GERMAINE BONIUn accident fait 3 morts et 26 blessésvirage à vive allure, a percuté unvéhicule se trouvant dans l’embouteillage.Il dérape ensuite etse retrouve sur le terre-plein central,occasionnant sur-le-champtrois morts et vingt-six blessés.Les sapeurs-pompiers militairesalertés ont aussitôt évacué tousles blessés au Chu de Treichville.DANIEL ASSOUMANSTAGIAIRE