8Voho Sahi sonde les opérateurs nationauxAlphonse Voho Sahi, ministre dela Culture, a échangé ces derniersjours avec des opérateursculturels majeurs ivoiriens,afin que «les industries culturellesprennent effectivement leurenvol en Côte d’Ivoire», ainsi qu’ill’a affirmé, à l’audience qu’il aaccordée jeudi dernier, à MissZahui, promotrice de Yehe.Grand’messe annuelle des jeunesstylistes ivoiriens et africains. Leministre a, du reste, accordé sonparrainage à l’édition <strong>2011</strong> de cefestival, qui n’a pu se tenir endécembre dernier, en raison de lacrise post-électorale.Côté cinéma et dans la perspectivedu prochain Festival panafricain ducinéma et de la télévision deOuagadougou (Fespaco), du 26février au 5 mars, Voho Sahi a reçuen audience, à son cabinet, le 21janvier, avant qu’il ne s’envole pourAprès une dizaine de jours detractations avec des personnalitésde l’espace médiatiquenational, le ministre de laCommunication, OuattaraGnonzié, a décidé de proposer auPrésident Laurent Gbagbo, via lePremier ministre Aké N’Gbo, desnoms de potentiels remplaçantsd’Eugène Dié Kacou à la présidencedu Conseil national de la presse(Cnp).Le favori, selon des sources bienintroduites, est Débi Dally, actueldirecteur central de l’Agence ivoiriennede presse (Aip).Selon des sources proches duministère de la Communication, leprésident Eugène Dié Kacou, enposte au Cnp depuis mi-mai 2009,(après avoir dirigé la Commissionqui a précédé le Conseil, à partir de2000), aurait été reçu, hier, par leministre Ouattara Gnonzié, à 10h,pour être <strong>info</strong>rmé de son débarquement.Etant entendu que le décretprésidentiel entérinant cette décisionsera pris par le Président de laRépublique, avec diligemment.Par ailleurs, nos sources indiquentque c’est tout le conseil (11 membres)qui devrait être renouvelé.Abstraction faite du 12 e membrestatutaire (représentant les annonceurs)qui n’a pas été désigné en2009.REMI COULIBALYCultureFraternité Matin / Samedi 5 - Dimanche 6 février <strong>2011</strong>Industrie culturelle Le ministre de la Culture a accordé, récemment, une série d’audiences à différentsacteurs du secteur, afin de penser ensemble l’ensemble l’envol des arts.PHOTO: GBAKA SOLANGELe ministre Voho Sahi a félicité le cinéaste Owell Brown présente un film au Fespaco) et promis son soutien àMiss Zahui pour le Yéhé.Conseil national de la presseDébi Dally pressenti pourremplacerEugène Dié KacouDébi Dally. PHOTO: COULIBALYDié Kacou. PHOTO: BOSSONTraite des esclavesL’Onu lance un site Internet dédié à la mémoire des victimesAl’occasion du lancement d’unsite internet dédié aux victimesdu commerce transatlantiquedes esclaves, leSecrétaire général de l’Onu,Ban Ki-moon, a souligné que l’asservissementavait changé de natureet que cette initiative serviraitd’appel à la lutte contre l’esclavagemoderne. «Ce mémorial vareconnaître les crimes et atrocitésperpétrés pendant quatre siècles,durant lesquels des millionsd’Africains ont été violemmentexpulsés de leurs pays d’origine etimpitoyablement abusés et privésde leur dignité. Cet héritage vitaujourd’hui au cœur des familleset des pays qui ont été affectés», adéclaré Ban Ki-moon dans un discoursprononcé en son nom à NewYork par le Secrétaire généraladjoint des Nations Unies à l’<strong>info</strong>rmation,Kiyo Akasaka. Ce siteinternet «va servir d’appel à l’actioncontre les manifestationscontemporaines de l’esclavage»,a-t-il ajouté en précisant que «l’abolitiondu commerce transatlantiqueau 19e siècle n’avait pas éradiquél’esclavage». «Il a pris d’autresformes qui persistent encoreaujourd’hui : la servitude, le travailforcé, le trafic de femmes etdes enfants, l’esclavage domestique,la prostitution forcée, l’esclavagesexuel, les mariages forcés,la vente d’êtres humains», aexpliqué le chef de l’ONU. «Cetteréalité force la communauté internationaleà traduire les responsablesen justice et à continuer lesefforts pour faire respecter lesdroits de l’homme et la dignitéhumaine», a-t-il conclu. Ban Kimoona également remercié laJamaïque, la Communauté despays des Caraïbes et le Groupeafricain pour leur contribution à laréalisation de ce projet.CATHERINE FIANKAN-BOKONGACORRESPONDANCE PARTICULIÈRELivreParis via Rabat, avant de rejoindrela capitale burkinabé, le réalisateurivoirien Owell Brown, sélectionnéen compétition officielle de l’Etalondu Yennenga, avec son long-métrage«Le mec idéal».Après le visionnage du film, leministre a répondu favorablement àla doléance exprimée par OwellBrown et son producteur associé deIcoast Movie, Touré Karamoko,d’obtenir la possibilité d’utiliser«un kinescopage, un procédé permettantle transfert d’images vidéoou séquences sur une pelliculephotographique». Nécessitant 12millions de FCfa, le ministre ainstruit son directeur de cabinet àprendre attache avec l’attaché culturelde la Côte d’Ivoire au Maroc;cette technologie très avancée, étantfort présente au Royaume chérifien,aux fins d’un partenariat de transfertde technologie.Au président de la Fédération desdanses traditionnelles, DoumbiaSouleymane, le ministre a demandéune contribution au recensementexhaustif du patrimoine national enla matière, aux fins d’une transmissionaux Académiciens de l’Ascadpour la rédaction d’un livre blancsur l’enseignement et les formationsartistiques les intégrant.Avec l’Union des maisons de productionet de producteurs audiovisuels(Umaproci), dont le président,Philippe Mohin, est administrateurdu Bureau ivoirien du droit d’auteur(Burida), Pr Voho Sahi a évoqué lespistes pour faire de la Côte d’Ivoireun véritable carrefour professionnel.L’idée d’un salon annuel a étépartagée par le ministre et son hôtequi était accompagné du réalisateurHonoré N’Zué.REMI COULIBALYGbagbo, l’émergence d’une légende vivante !Laurent Gbagbo peut-il gouvernerla Côte d’Ivoire demanière prospère afin de lamettre sur l’orbite du développementà long terme?»C’est à cette interrogation quetente de répondre le NigérianNwauwa Duncan Odira, dansson ouvrage: «Laurent Gbagbo,l’émergence d’une légende».Pour lui, cela ne fait aucun doute.D’autant qu’il le présentecomme «un leader doté d’unegrande force d’esprit et decaractère, un grand présidentparce qu’il sait comment guideret inspirer le peuple…». Dans celivre, il ne tarit pas d’éloges lePrésident de la République deCôte d’Ivoire qui, à l’en croire,est prêt à tout pour défendre la souverainetéde son pays. « Je payerain’importe quel prix, porterai n’importequel fardeau pour m’opposerà n’importe quel ennemi afin d’assurerla survie ainsi que le succèsde la souveraineté ivoirienne.».Mais pour l’auteur nigérian, cettemission ne saurait être effective quesi «l’Occident cesse d’armer lescitoyens ivoiriens pour renversercelui qui paraît à ses yeux l’obstacledont il faut se débarrasser». Eneffet, Duncan voit dans la crise ivoiriennela main de la France parceque Gbagbo remet en cause le fondementdes rapports entre son payset l’ex-puissance coloniale.C’est un Président, panafricaniste,éclaireur du peuple, qu’il met enexergue dans son oeuvre. Il parleégalement de son parcours, faitl’historique de la Côte d’Ivoire ets’insurge contre les dirigeants africains.Pour Nwauwa DuncanOdira, il importe que les Africainsse prennent en charge, qu’ils reconnaissentleurs faiblesses et les surmontent.«La situation dans laquellenos amis Européens ont le final etle plus décisif mot dans nos affairesdoit être interrompue si nous voulonsdonner un sens à notre progrès».Il exhorte son continent àsuivre l’exemple des pays tels laChine, le Brésil. Force est néanmoinsde constater que ce livre de170 pages édité à Lagos comportedes insuffisances. Outre lescoquilles et répétitions de paragraphes,l’on y trouve de fausses dateset parfois des <strong>info</strong>rmations erronées.Preuve, sans nul doute, que larédaction de cet ouvrage a été faitedans la précipitation. Par moments,l’auteur fait intervenir des personnessans décliner leur identité. Parailleurs, la traduction de l’anglais aufrançais est trop littérale. L’auteuraurait dû faire relire ce livre par unhistorien ou un homme avisé susceptibled’apporter les rectificationsnécessaires. Exemple patent d’erreursconstatées: «En 1993,Houphouët invita Gbagbo dans sonbureau privé pour lui faire savoirson intention de faire des amendementsdémocratiques. Il avait, eneffet, l’intention de créer un poste dePremier ministre pour les électionsde 1995.» En 1993,le poste dePremier existait déjà puisqu’il a étécréé en 1990.Nwawva Duncan Odira, apprendon,sera en terre d’Eburnie pour ladédicace de son livre prévue pour lemois en cours.MARIE CHANTAL OBINDÉÉdition 2010, 170 P.En coulisseCHOIX. Amaury Vassili, lejeune chanteur lyrique de 21ans, a été choisi pour défendreles couleurs françaises le 14mai prochain à Düsseldorfpour le concours del’Eurovision <strong>2011</strong>, succédant àPatricia Kaas et JessyMatador. Ces dernièresannées, la France a tout essayéou presque sans grand succès.Patricia Kaas en 2009, malgréson statut de star, n’a guèrebrillé au classement général (àdéfaut d’avoir séduit la presseinternationale). L’année dernière,le soleil de JessyMatador ne lui a offert que le12e place du classement.RÉTABLISSEMENT. Dansune correspondance du secrétairegénéral du Conseil nationalde la communicationaudiovisuelle (Cnca), FélixNanihio, par délégation duprésident, Franck AndersonKouassi, en date du 2 février,l’autorité de régulation del’espace médiatique ivoirieninvite la Dga de CanalOverseas Africa et Pdg deCanal + Côte d’Ivoire, MmeFrançoise Leguennou-Remarck, «à procéder au rétablissementdu signal de Africa24» sur son bouquet.LIMOGEAGE. AnastasiaVolochkova, une danseuse deballet russe de 35 ans, a étérenvoyée de Russie Unie, partipolitique de Vladimir Poutine,après avoir publié sur son blogdes photos d’elle totalementnue. Pris aux Maldives, cesclichés avaient d’abord faitscandale dans cette républiqueislamique, où se promener nuest totalement interdit.
Fraternité Matin / Samedi 5 - Dimanche 6 février <strong>2011</strong>Viede l’entrepriseDeuil La présentation des condoléances à Jean-Baptiste Akrou, Directeur général du Groupe Fraternité Matindont le père est décédé le 25 janvier se poursuit.Le “yako”des Hommes des médias à leurconfrère9Le père de Jean-BaptisteAkrou, directeur général deFraternité Matin, n’est plus.Le patriarche Kacou Akrouest décédé le 25 janvier dernier.Ayant appris la nouvelle, lesstructures professionnelles desmédias ont effectué le déplacementaussi bien à la maison qu’aubureau pour présenter à leur collègueet ami, Jean-BaptisteAkrou, leurs condoléances lesplus attristées. Jeudi, une délégationconduite par le directeur decabinet du ministre de laCommunication, M. Dago JeanPierre, était à son domicile. Ellecomprenait le président duConseil national de la communicationet de audiovisuel (Cnca),Franck Anderson Kouassi, lesdirecteurs de l’Agence ivoiriennede presse (Aip), Debi Dally et del’Institut des sciences et techniquesde la communication(Istc), Silué Jacques, de mêmeque les directeurs générauxadjoints de la Radiodiffusion télévisionivoirienne (Rti), MmeAdèle Djédjé et M. Eloi Oulaï.Hier, c’est le Groupement deséditeurs et patrons de presse(Gepci) dont est membre AkrouJean-Baptiste qui était à sonbureau. Pour Amédé Assi quiconduisait cette délégation, «cedeuil est également le nôtre. Et ill’est à double titre, car Akrou estun ami et membre de ladite structure».Le directeur général a, pour sapart, remercié ses hôtes pour cettemarque d’attention et de compassion.Il a également fait savoirque pour ceux qui désireraientassister aux obsèques à N’Zuessy(Yamoussoukro) du 11 au 12CMS Bureau Francis Lefebvre1-3 Villa Emile Bergerat, F-92522 Neuilly-sur-Seine Cedex, FranceT +33 1 47 38 55 00 - F +33 1 47 38 55 55<strong>info</strong>@cms-bfl.com - www.cms-bfl.comT Direct +33 1 47 38 40 32 - E-mail florence.jouffroy@cms-bfl.comCOMMUNIQUE DE PRESSEfévrier, des dispositions ont étéprises pour leur permettre debénéficier d’une réduction à l’hôtelPrésident de Yamoussoukro.M. C. OBINDÉObjet AFRIQUE : CMS BFL conseil du Groupe SUNUCMS Bureau Francis Lefebvre conseille les actionnaires du Groupe SUNU pourle transfert du siège social de leurs holdings de tête du Luxembourg vers la France.Le directeur de cabinet du ministre de la Communication, Dago Jean-Pierre, entouré du directeur de La Première Chaîne, Mme Djédjé et duprésident du Cnca et du Dga de la Radio. PHOTO: BOSSON HONORÉLa famille du Gepci a exprimé sa compassion à son membre Jean-BaptisteAkrou. PHOTO : SYLLA YACOUBAConseillé par CMS Bureau Francis Lefebvre, le groupe d’assurance SUNU a transféré le siègesocial de ses deux holdings de tête, Sunu Assurances et Sunu Finances, du Luxembourg versla France.Avec plus de 90 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 60 millions d’euros dans l’assurancevieet la gestion de près de 265 millions d’euros d’actifs, le Groupe SUNU est le premierassureur-vie de la Zone CIMA (Conférence Interafricaine des marchés d’assurances). Fort de15 sociétés d’assurances africaines, le Groupe est présent dans neuf pays de cette zone : Bénin,Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Togo, Burkina Faso, Gabon, Niger, Togo.Sur ces marchés, le groupe propose ainsi une gamme étendue de produits d’assurance Vieet Non-Vie pour répondre aux besoins des particuliers (épargne, prévoyance, santé etassurances des biens), mais également des entreprises en matière de protection de leuractivité et de la protection sociale de leurs salariés.Issu du rachat d’une partie des anciennes filiales du groupe AXA sur ces territoires, le GroupeSUNU, fondé par Monsieur Pathé DIONE, ancien directeur Afrique de AXA-UAP, ambitionnede devenir le premier groupe africain d’assurances de référence par sa solidité financière etson professionnalisme.Le Groupe bénéficie du soutien de réassureurs internationaux de tout premier plan tels queSCOR, AFRICA-RE, ou encore CICA-RE.Le transfert en France de ces holdings de tête traduit la volonté du Groupe de se rapprocherdes sièges de ces grands comptes européens et va lui permettre de poursuivre sa stratégie dedéveloppement et d’investissement sur le continent africain.Pour cette opération, le Groupe SUNU était conseillé par le cabinet CMS Bureau FrancisLefebvre avec Pierre Marly, associé, Nicole Marielle et Rosine Blacky, avocats, de l’équipeAfrique ; Benoît Provost, avocat en Corporate ainsi que Ludovic Duguet, avocat en fiscalité.Pour plus d’<strong>info</strong>rmations, contacter :• Florence Jouffroy / Laetitia Mostowski, CMS Bureau Francis Lefebvre - +33147384032/74florence.jouffroy@cms-bfl.com / laetitia.mostowski@cms-bfl.comDe la gauche vers la droite: Eugène Kadet, Honorat de Yédagne, MmeKouassi et Mam Camara, président de l’Unjci. PHOTO: BOSSON HONORÉCMS Bureau Francis Lefebvre est membre de CMS, regroupement de 9 grands cabinetsd’avocats européens indépendants qui offrent aux entreprises un éventail complet de servicesjuridiques et fiscaux en Europe et dans le reste du monde. Fort de plus de 5000 collaborateurs,dont plus de 2800 avocats et 773 associés, CMS s’appuie sur 47 implantations dans le monde.www.cms-bfl.com