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Mieux se loger pour mieux vivre - Conseil général de l'Oise

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Le magazine du département <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>n°7JUIN 2005Le Départementai<strong>de</strong> les sportifs> P. 19Itinérairemusical en forêt> P. 26<strong>Mieux</strong><strong>se</strong> <strong>loger</strong><strong>pour</strong><strong>mieux</strong><strong>vivre</strong>DOSSIER > P. 10


L’ Oi<strong>se</strong> Sommaire en action> À la une - p.4Fête <strong>de</strong> la musiqueLe parc du Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong>s’ouvre au public <strong>pour</strong>la <strong>de</strong>uxième année. Aumenu : Jacques Higelinet un artiste picard quimonte : Bertrand &...> Dossier - p.10Logement<strong>Mieux</strong> <strong>se</strong> <strong>loger</strong> <strong>pour</strong><strong>vivre</strong> <strong>mieux</strong>. LeCon<strong>se</strong>il <strong>général</strong>mène une politiquevolontariste <strong>pour</strong>faciliter la viequotidienne <strong>de</strong>tous les Isariens.Construction <strong>de</strong>nouveaux logements,amélioration<strong>de</strong>s logement<strong>se</strong>xistants, les ai<strong>de</strong>ssont multiples etl’effort financier duDépartement estconsidérable.Dans ce dossier, « 60 »donne la parole auxprofessionnels et élu<strong>se</strong>n charge <strong>de</strong> cesquestions, mais aussià celles et ceux dontla vie a changé grâceaux ai<strong>de</strong>s mi<strong>se</strong>s enœuvre.> En bref - p.6Résultats du référendum,visite d’Yves Rome dans lecanton du Coudray-Saint-Germer, et toute l’actualitédu mois <strong>de</strong>rnier.> L’Oi<strong>se</strong>en action - p.16Le cadastre pas<strong>se</strong>du papier à l’écranPourquoi et comment leDépartement participe à lanumérisation du cadastre,« carte d'i<strong>de</strong>ntité » <strong>de</strong>la propriété foncière.Mémoire vivante60 ans après la libération<strong>de</strong>s camps nazis, etpendant six mois, leCon<strong>se</strong>il <strong>général</strong> a orchestréun très important travail<strong>de</strong> mémoire, notamment endirection <strong>de</strong>s collégiens.Retour sur les temps forts<strong>de</strong> ce projet.> Du nordau sud - p.19Le sport, c’estbéton !Le Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong> ai<strong>de</strong>les maires <strong>de</strong>s villes et <strong>de</strong>schamps à construire<strong>de</strong>s équipements sportifs<strong>de</strong> qualité. Piscines, tennis,gymna<strong>se</strong>s : il y en a partoutet <strong>pour</strong> tous les goûts.TélexPetite enfance, transports,routes, etc. : quelquesréalisations qui facilitentvotre quotidien.> L’Oi<strong>se</strong>en tête - p.22Clau<strong>de</strong> ThiéfineMusicien curieux <strong>de</strong> toutesles harmonies – rock,orientales ou punck –,auteur d’une métho<strong>de</strong> sanssolfège, il œuvre <strong>pour</strong>que tous partagentla Divine Mélodie <strong>de</strong>smusiques actuelles.> Ils fontl’Oi<strong>se</strong> - p.24Les uns font <strong>de</strong> la radioà Creil, hors <strong>de</strong>s <strong>se</strong>ntiersbattus <strong>de</strong> la FM. Les autressont commerçants ouprési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> club sportifà Beauvais, jardiniers àErmenonville ou dan<strong>se</strong>urs àBerthecourt. Tous prennentla po<strong>se</strong> <strong>pour</strong> « 60 ».> Itinérairesloisirs- p.26SymphoniesylvestreDans les sous-bois <strong>de</strong>Compiègne, chantentla fauvette, le coucou,et puis le hautbois qui,le temps d’un festival,entremêle <strong>se</strong>s trilles.> Sports - p.28Tous à l’eauIl y a une natation hors <strong>de</strong>la piscine : la nage en eaulibre. À découvrir à la fin dumois à l'occasion <strong>de</strong> troiscompétitions à Creil, autour<strong>de</strong> l’île Saint-Maurice.> Culture - p.30Sur les chemins isariens,vous croi<strong>se</strong>rez la belle ro<strong>se</strong><strong>de</strong> Chaalis, <strong>de</strong>s choristes,musiciens d’orchestreet comédiens, Giacometti...sans doute aussiCalamity Jane.> Agenda - p.32Par genre et par dates,notre sélection <strong>de</strong> sortiesdans le département.> Tribuneslibres - p.35


ÉditoUn logement <strong>de</strong>qualité <strong>pour</strong> tousUn moissur le terrainPermettre à chacun <strong>de</strong> possé<strong>de</strong>run toit est le préalableauquel les pouvoirs publics<strong>se</strong> doivent <strong>de</strong> répondre.C’est <strong>pour</strong>quoi j’ai souhaité quenotre majorité condui<strong>se</strong> une politiqueforte, ambitieu<strong>se</strong> et volontaristedans le domaine du logement.Agir durablementen faveur du logementLe logement est donc une <strong>de</strong>s prioritésdépartementales. Dès le mois <strong>de</strong>février, 5 millions d’euros étaientmobilisés <strong>pour</strong> le Fonds départementalen faveur du logement. Ce dispositifnouveau dans l’Oi<strong>se</strong> répond à <strong>de</strong>sbesoins précis. Il renforcera lesprogrammes locaux d’habitat,facilitera l’ai<strong>de</strong> aux acquisitionsfoncières et accélérera la construction<strong>de</strong> logements sociaux. Le choix d’unpartenariat direct avec les bailleur<strong>se</strong>t les communes nous a d’ores et déjàpermis d’engager la construction <strong>de</strong>près <strong>de</strong> 300 logements répartis surl’en<strong>se</strong>mble <strong>de</strong> notre département.Améliorer votre cadre <strong>de</strong> vieAu-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s constructions neuves,il nous faut aussi participer àl’amélioration <strong>de</strong> notre cadre <strong>de</strong>vie, en particulier en rénovant et enentretenant les logements existants.Ainsi, nous interviendrons dès cetautomne sur la mi<strong>se</strong> en sécurité <strong>de</strong><strong>se</strong>spaces communs, la réhabilitation <strong>de</strong>shalls d’entrée et <strong>de</strong>s cages d’escalier,ou encore la rési<strong>de</strong>ntialisation <strong>de</strong>sbâtiments. Plus <strong>de</strong> 1 000 logements<strong>se</strong>ront concernés par ces opérations,avec la volonté <strong>de</strong> <strong>général</strong>i<strong>se</strong>r ledispositif sur l’en<strong>se</strong>mble du territoire.Développer le partenariat<strong>pour</strong> plus d’efficacitéPour compléter ce dispositif, le Con<strong>se</strong>il<strong>général</strong> <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong> engage un partenariatsans précé<strong>de</strong>nt avec le Con<strong>se</strong>il régional<strong>de</strong> Picardie. Cette action unique enFrance nous permet <strong>de</strong> renforcernos objectifs : accession sociale à lapropriété, amélioration du cadre <strong>de</strong>vie, développement <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong>construction. En<strong>se</strong>mble, la Région et leDépartement mobili<strong>se</strong>ront 13 millionsd’euros <strong>pour</strong> le logement dans l’Oi<strong>se</strong>quand dans le même temps l’État n’yconsacrera que 3 millions d’euros.Du logement individuel à l’habitatcollectif, du logement locatif àl’accession à la propriété, chacundoit pouvoir <strong>se</strong> <strong>loger</strong>, quelles quesoient <strong>se</strong>s ressources, quel que soitson lieu <strong>de</strong> vie. Je suis convaincuque l’intervention forte du Con<strong>se</strong>il<strong>général</strong> et <strong>de</strong> <strong>se</strong>s partenaires sur cettequestion du logement est une <strong>de</strong>sconditions es<strong>se</strong>ntielles afin que ledéveloppement durable et solidaire <strong>de</strong>l’Oi<strong>se</strong> puis<strong>se</strong> être partagé par tous.60 - N°7 - Juin 2005PRÉSIDENTDU CONSEIL GÉNÉRALBEAUVAIS, 4 MAI. YVES ROME INAUGURELA FOIRE EXPOSITION EN COMPAGNIEDES ORGANISATEURS ET DES ÉLUSLOCAUX. L’OCCASION D’ÉCHANGER AVECCOMMERÇANTS ET ENTREPRENEURS.MÉRU, 11 MAI. INAUGURATION DU CENTREMÉDICO-SOCIAL PAR YVES ROME ET JEAN-CLAUDE VILLEMAIN, VICE-PRÉSIDENT DUCONSEIL GÉNÉRAL, CHARGÉ DES AFFAIRESSOCIALES, EN PRÉSENCE DU MAIRE ETDU CONSEILLER GÉNÉRAL DU CANTON.ESQUENNOY, 21 MAI. YVES ROME, ÀLA RENCONTRE DES ASSOCIATIONS ETDES ARTISTES DU CANTON DE BRETEUIL,EN PRÉSENCE DES ÉLUS LOCAUX ET DE JEANCAUWEL, CONSEILLER GÉNÉRAL.PLPLPLPLMONTAGNY-SAINTE-FÉLICITÉ, 21 MAI.YVES ROME ET JEAN-PAUL DOUET (VICE-PRÉSIDENT, CONSEILLER GÉNÉRALDE NANTEUIL-LE-HAUDOUIN ET MAIRE DEMONTAGNY), INAUGURENT LA BIBLIOTHÈQUE,AVEC CHRISTIAN PATRIA (À D.), CONSEILLERGÉNÉRAL DE SENLIS ET DÉPUTÉ.3


À la uneALEX TAFF, EN PREMIÈRE PARTIE DEBERNARD LAVILLIERS LORS DE LA F ÊTEDE LA MUSIQUE 2004, DANS LE PARC DEL’HÔTEL DU DÉPARTEMENT.460 - N°6 - Mai 2005DR


PARC DE L’HÔTEL DU DÉPARTEMENTPlace àla musique !Pour la <strong>de</strong>uxième fois, le Con<strong>se</strong>il<strong>général</strong> ouvre <strong>se</strong>s portes au public<strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> la musique. AprèsBernard Lavilliers, c’est au tour <strong>de</strong>Jacques Higelin <strong>de</strong> prendre le micro,sur <strong>de</strong>s airs <strong>de</strong> Charles Trenet.Trenet. Higelin. Deux monstres sacrés <strong>de</strong> lachanson françai<strong>se</strong>. Le premier nous a quitté<strong>se</strong>n 2001. Le <strong>se</strong>cond aura 65 ans à l’automne.Pourtant, l’un et l’autre repré<strong>se</strong>ntent ce que lachanson françai<strong>se</strong> a <strong>de</strong> plus jeune, si l’on en juge parla capacité <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux hommes à s’émerveiller, à marcherhors <strong>de</strong>s <strong>se</strong>ntiers battus. Et à nous émouvoir.« Higelin enchante Trenet » : l’affiche <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> lamusique du Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong>, célébrée <strong>pour</strong> la <strong>de</strong>uxièmeannée dans le parc <strong>de</strong> l’hôtel du Département, a doncdouble valeur. Lorsqu’on <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à Jacques Higelin cequi l’a amené à chanter Trenet, il parle <strong>de</strong> son enfance.Du temps où, accompagné par son père au piano, ilreprenait les chansons du grand Charles sur la scènedu cinéma <strong>de</strong> Chelles, pendant les entractes*. Du tempsoù il avait dix ans.À quatorze, il quitte l’école. Dès lors, au fil <strong>de</strong>sdécennies, l’itinéraire du chanteur est épars, aussidivers que <strong>se</strong>s cheveux en bataille. Il accompagneMoustaki. Rencontre Brigitte Fontaine, Rufus... JoueLes Fourberies <strong>de</strong> Scapin au théâtre. Tourne sous ladirection <strong>de</strong> Marin Karmitz ou <strong>de</strong> Jacques Doillon.C’est <strong>pour</strong>tant la chansonqui, bientôt, prend le <strong>de</strong>ssus.En 1976, l’album Alertez lesbébés le propul<strong>se</strong> dansla catégorie <strong>de</strong>s très grands.Il ne la quittera plus.Une rencontre uniqueMais si certains <strong>de</strong>s disquesstudio d’Higelin marquentleur époque, c’est à l’évi<strong>de</strong>ncesur scène que l’artiste donnetoute sa (dé)mesure.L’homme s’y montre d’unegénérosité, d’une énergie,d’une créativité inouïes. Et,<strong>pour</strong> peu que son publicrépon<strong>de</strong> pré<strong>se</strong>nt, il l’emmène loin dans la nuit. Il nes’agit plus, alors, d’un concert, même bon. Mais d’unerencontre, vraie, unique, entre un artiste et son public.Les mots s’en mêlent, les gens s’emmêlent. C’est la fête.Et puis, parlant <strong>de</strong> fête, quelle meilleure occasion, <strong>pour</strong>(re)découvrir Jacques Higelin, que celle <strong>de</strong> la musique ?Car, lors <strong>de</strong> la toute première édition <strong>de</strong> cet événement,né en 1982, le chanteur était déjà là, perché sur uncamion-char, entre le quartier Latin et la Bastille…* Interview à RFI Musique, mars 2005.DRBENOÎT MOUGNEUNE PREMIÈRE PARTIE SURPRENANTE : BERTRAND &…Dans la chanson françai<strong>se</strong> d’aujourd’hui,la mo<strong>de</strong> est aux initiales et aux signestypographiques. Après « M », Mickey 3Det autres Alexis HK, voici donc« Bertrand &… ». Le Picard, passé parDivine Mélodie à Creil (voir portrait <strong>de</strong>Clau<strong>de</strong> Thiéfine en pages 22-23), estun <strong>de</strong>s artistes qui montent, <strong>de</strong>puis sarévélation au Printemps <strong>de</strong> Bourges et lasortie <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux albums. Après son concertà Beauvais, Bertrand &…est notamment attendu, le mois prochain,aux Francofolies <strong>de</strong> La Rochelle.60 - N°7 - Juin 20055


En bref6CRÉATIONRési<strong>de</strong>nce d’artistes :ça démarreLa rési<strong>de</strong>nce d’artistes, créée par Yves Rome en lieu et place <strong>de</strong>sappartements officiels <strong>de</strong> son prédéces<strong>se</strong>ur, s’apprête à recevoir <strong>se</strong>spremiers occupants. Les douze membres du jury sont sur le point<strong>de</strong> sélectionner les trois meilleurs candidats – <strong>de</strong>ux plasticiens et unécrivain – parmi les 97 dossiers parvenus <strong>de</strong> toute la France. Logéssur place et dotés <strong>de</strong> moyens <strong>pour</strong> travailler, les lauréats aurontalors six mois <strong>pour</strong> exprimer leur créativité, et en faire profiter lesIsariens, notamment via <strong>de</strong>s animations en milieu scolaire. « 60 » vouspré<strong>se</strong>ntera ces artistes dans un prochain numéro. ■ÉCOLESL’année s’achèveLe Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong>,prioritairementresponsable <strong>de</strong>scollèges, n’oublie pasles écoles maternelle<strong>se</strong>t primaires. Cetteannée scolaire, ce sontprès <strong>de</strong> 160 projetsculturels ou artistiquesqu’il aura soutenusdans le département.Notamment celui <strong>de</strong>l’école « annexe <strong>de</strong>l’IUFM » <strong>de</strong> Beauvais.Cherchant un nomplus <strong>se</strong>yant, l’équipeéducative a emmené les petits élèves à la découverte du quartier,marqué par la proximité <strong>de</strong>s vestiges <strong>de</strong> l’abbaye Saint-Lucien, maisaussi par la pré<strong>se</strong>nce <strong>de</strong> nombreu<strong>se</strong>s céramiques Gréber sur lesmaisons environnantes. Un bel exemple d’ouverture <strong>de</strong> l’école sur sonenvironnement. ■ZICOPHONIESCarton plein <strong>pour</strong> la dixièmePour un succès, c’est un succès ! Ce sont plus <strong>de</strong> 2 000 personnes, soittrois fois plus que l’année <strong>de</strong>rnière, qui <strong>se</strong> sont ras<strong>se</strong>mblées, les 20, 21 et22 mai <strong>de</strong>rnier à la salle Pommery <strong>de</strong> Clermont, <strong>pour</strong> les Zicophonies.Le festival, rencontre <strong>de</strong> musiciens amateurs et professionnels mêlantplusieurs influences entre pop, rock, rap et jazz manouche, fêtait cetteannée sa dixième édition. Chacun attend avec impatience la onzième ! ■André Lejarre / le bar Floréal60 - N°7 - Juin 2005télex> ARTISANAT« Mains et matières »,<strong>pour</strong> s’entrai<strong>de</strong>rAu départ, trois créateurs textile, qui font unconstat : isolés dans leurs villages respectifs,ils n’arrivent pas à <strong>se</strong> faire connaître. Un dépôtest alors créé dans la boutique <strong>de</strong> l’un d’entreeux, L’Armoire <strong>de</strong> ma tante, à Beauvais.D’autres artisans les rejoignent et, en février2005, l’association Mains et matières voit lejour. Aujourd’hui au nombre <strong>de</strong> neuf (potiers,ferronniers d’art, peintres, sculpteur…), cescréateurs espèrent promouvoir l’artisanat local.Et vendre leurs travaux, bien différents <strong>de</strong>l’habituel « ma<strong>de</strong> in China ».CONTACT18, rue du 27-Juin à BeauvaisTél. : 03 44 45 08 23> SOLIDARITÉDes vacances <strong>pour</strong>tous les enfantsBientôt l’été, le soleil et la mer, la plage, ouencore la montagne, et surtout la détente.Mais pas <strong>pour</strong> tous, hélas. Comme le soulignele Secours populaire, « un enfant sur troisne part toujours pas en vacances ». Dans lecadre <strong>de</strong> l’opération Copains <strong>de</strong>s vacances,vingt enfants atten<strong>de</strong>nt encore la famille quileur permettra <strong>de</strong> pas<strong>se</strong>r un été inoubliable.Il n’est pas trop tard <strong>pour</strong> s’inscrire et faireun heureux.CONTACTSecours populaire <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>Tél. : 03 44 55 37 25> CYCLISMEBaele, vainqueurà CrèvecœurLe lundi 16 mai <strong>se</strong> déroulait la 23 e édition<strong>de</strong>s Routes <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>. C’est Romain Baele, <strong>de</strong>l’AS Saint-André, qui a remporté l’épreuve,<strong>de</strong>vançant Stéphane Pouillet, du TeamFlixecourt, et Jean-Baptiste Tranchant, <strong>de</strong>l’UC Margny-lès-Compiègne. Bravo donc àRomain Baele, qui a franchi les quatre étapes<strong>de</strong> l’épreuve en 6h10’30”.


En brefRÉFÉRENDUM« non »Le<strong>de</strong>s IsariensÀplus <strong>de</strong> 62 %, les citoyens<strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong> ont rejeté leprojet <strong>de</strong> Traité constitutionneleuropéen. Unvote qui qui s’est illustré par uneforte participation, supérieure à71 %. Le non l’emporte dans laplupart <strong>de</strong>s <strong>se</strong>cteurs du département.D’abord dans le Nord rural,où il frôle, voire dépas<strong>se</strong>, la barre<strong>de</strong>s 70 %, comme dans les cantons<strong>de</strong> Grandvilliers, Guiscardou Maignelay-Montigny. Maisaussi dans les agglomérations,notamment à Beauvais même,où il atteint près <strong>de</strong> 61 %. ■LA FRANCE A VOTÉ NON À 54,7 % ; LA PICARDIE À 65 %.Philippe LobgeoisNONOUIFormerie68,9%Songeons62,4%Le Coudray-St-Germer67,8%Estrées- N. 47,3% AttichySt-S.O.63,2%Denis Compiègne60,7%63,1%S.E56,4%Chaumonten-Vexin57,8%Grandvilliers68,8%Mar<strong>se</strong>illeen-Beauvaisis65,3%N.O.60,5%BeauvaisS.O.60,7%Auneuil61,8%Crèvecœurle-Grand66,2%Méru66%Nivilliers68,3%N.E.60,5%Noailles65%Froissy68%Breteuil67,8%Mouy69,2%St-Justen-Chaussée69,4%Clermont66,1%Chantilly41,8%Maignelay-Montigny72,4%Liancourt67,8%N. 64,4%CreilS. 69,3%Neuilly- Montataireen-Thelle 68,7%65,2%Senlis43,8%Ressonssur-Matz64,2%Pont-Ste-Maxence58,7%Nanteuil-le-Haudouin58,2%Lassigny69,3%Ribécourt70,1%Crépy-en-Valois65,9%Guiscard70,9%Noyon66,2%Betz64,8%760 - N°7 - Juin 2005


En brefDÉMOCRATIE LOCALEYves Rome auCoudray-Saint-GermerLE MUSÉE DE LA POTERIE DE LA CHAPELLE-AUX-POTS ABRITE UNE COLLECTION DE PLUSDE 300 PIÈCES DE GRANDE QUALITÉ.Photos : Ph. LobgeoisLe prési<strong>de</strong>nt du Con<strong>se</strong>il<strong>général</strong> <strong>pour</strong>suit satournée <strong>de</strong>s cantons. Ilétait le mois <strong>de</strong>rnier auCoudray-Saint-Germer.Après Nivillers, c’étaitau tour du canton duCoudray-Saint-Germer<strong>de</strong> recevoir, le 18 mai<strong>de</strong>rnier, la visite du prési<strong>de</strong>nt duCon<strong>se</strong>il <strong>général</strong>. La <strong>de</strong>uxièmed’une série <strong>de</strong> rencontres promi<strong>se</strong>spar Yves Rome au len<strong>de</strong>main<strong>de</strong>s forums consultatifs et <strong>de</strong>spremières Assi<strong>se</strong>s départementales<strong>de</strong> l’automne 2004, qui avaient vules Isariens exprimer massivementleur désir d’une démocratie localeplus vivante.Premier objectif du prési<strong>de</strong>nt,accompagné <strong>pour</strong> l’occasionpar son vice-prési<strong>de</strong>nt Jean-Louis Aubry, con<strong>se</strong>iller <strong>général</strong>du <strong>se</strong>cteur : rester étroitementen contact avec la réalitédépartementale, et écouter celles etceux qui, au quotidien, font l’Oi<strong>se</strong>.C’est ainsi que les premiers invités<strong>de</strong> la journée étaient, logiquement,les maires : élus <strong>de</strong> proximitépar excellence, ils sont très<strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s du Con<strong>se</strong>il<strong>général</strong> – qui arrivent nombreu<strong>se</strong>sdans leurs municipalités, <strong>de</strong>puisl’agrandis<strong>se</strong>ment d’une salle <strong>de</strong>clas<strong>se</strong>, comme à Talmontiers,jusqu’à l’amélioration <strong>de</strong> voiriescommunales, comme à Lalan<strong>de</strong>en-Son.À la suite <strong>de</strong> la rencontre avec lesmaires, Yves Rome et Jean-LouisAubry ont <strong>pour</strong>suivi leur visiteà La Chapelle-aux-Pots puis àSaint-Germer-<strong>de</strong>-Fly. Deux étapesplacées sous le signe <strong>de</strong> la culture– avec la découverte d’un musée<strong>de</strong> la Poterie – et <strong>de</strong> l’économie :halte à l’usine Rieter, une sociétéœuvrant dans l’acoustiqueautomobile, puis à l’usine Imerys,spécialisée dans la fabrication<strong>de</strong> tuiles et d’accessoires <strong>de</strong>couverture – ces établis<strong>se</strong>ment<strong>se</strong>mployant, à eux <strong>de</strong>ux, près<strong>de</strong> 350 personnes. Un choixsymbolique, les Isariens ayanten effet placé, à l’automne 2004,les questions d’emploi en tête<strong>de</strong> leurs préoccupations.Les habitants conviésAprès un <strong>de</strong>rnier arrêt àSérifontaine, <strong>pour</strong> inaugurer lenouveau rond-point <strong>de</strong> l’entrée sud<strong>de</strong> la commune que la participationdu Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong> a permis <strong>de</strong>financer, Yves Rome a conclu cettejournée au Coudray-Saint-Germer,où les habitants du canton avaientété conviés. Prochaine étape :le canton <strong>de</strong> Montataire. ■L’USINE RIETER DE LA CHAPELLE-AUX-POTSA POUR PRINCIPAUX CLIENTS RENAULT, AUDI,FORD ET PSA.AVEC 200 SALARIÉS, L’USINE IMERYS DESAINT-GERMER-DE-FLY EST UN DES PREMIERSEMPLOYEURS DU CANTON.LE CARREFOUR GIRATOIRE DE SÉRIFONTAINEAURA BÉNÉFICIÉ D’UN FINANCEMENTDÉPARTEMENTAL DE 90 000 EUROSCHAQUE COMPTE-RENDU DE MANDAT D’YVESROME S’ACHÈVE PAR UNE RÉUNION PUBLIQUEOUVERTE À TOUS.860 - N°7 - Juin 2005


télex> ÉCONOMIEL’innovation en questionLe <strong>de</strong>rnier atelier du Club <strong>de</strong>s développeurs<strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong> s’est tenu le 12 mai sur le thème <strong>de</strong>l’innovation et du développement technologique.Ce sujet, es<strong>se</strong>ntiel <strong>pour</strong> la croissance <strong>de</strong><strong>se</strong>ntrepri<strong>se</strong>s et la compétitivité, a été débattupar une cinquantaine <strong>de</strong> participants, dontRoger Menn, vice-prési<strong>de</strong>nt du Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong>,chargé <strong>de</strong>s questions économiques.> UNE PREMIÈRELes syndicats soutenusPour favori<strong>se</strong>r l’égalité <strong>de</strong>s chances <strong>de</strong> tous lesIsariens et la défen<strong>se</strong> <strong>de</strong> l’emploi, le Con<strong>se</strong>il<strong>général</strong> a décidé <strong>de</strong> financer, <strong>pour</strong> la premièrefois cette année, une partie du fonctionnement<strong>de</strong>s syndicats repré<strong>se</strong>ntant les salariés.Premiers bénéficiaires, <strong>pour</strong> une somme <strong>de</strong> près<strong>de</strong> 12 000 euros : les unions départementales<strong>de</strong> la CGT, la CFDT et l’Unsa.> SPORT EN 3DUne Isarienne championnedu mon<strong>de</strong>Françoi<strong>se</strong> Périnel, monitrice à la ba<strong>se</strong> nautique<strong>de</strong> Saint-Leu, a décroché le titre <strong>de</strong> championnedu mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> tir à l’arc en 3D. Ce championnat aeu lieu à Gênes (Italie) et a mis en compétition12 nations, soit plus <strong>de</strong> 100 sportives. Cettediscipline, encore méconnue, <strong>se</strong> développedans l’Oi<strong>se</strong>, où est organisé chaque année leconcours d’Agnetz.> PLATEAU PICARDDeux gymna<strong>se</strong>s tout neufGrâce aux ai<strong>de</strong>s du Département, <strong>de</strong>uxgymna<strong>se</strong>s, à Saint-Just-en-Chaussée età Maignelay-Montigny, sont en rénovationet rouvriront à la rentrée scolaire. Vieux <strong>de</strong>plus <strong>de</strong> 20 ans, ces établis<strong>se</strong>ments n’avaientjamais été rénovés. Les travaux ont consistéen une remi<strong>se</strong> en état <strong>de</strong>s locaux et en unerationalisation et une sécurisation <strong>de</strong> l’accèspar un système <strong>de</strong> badge.> ERRATUMEn page 9 <strong>de</strong> notre n° 6, sous le titre « Un coursplutôt original », nous avons situé par erreur lecollège <strong>de</strong>s Fontainettes à Chaumont-en-Vexin.Il <strong>se</strong> trouve à Saint-Aubin-en-Bray. Nous vousprions <strong>de</strong> bien vouloir nous en excu<strong>se</strong>r.EXPOSITIONLes <strong>de</strong>ux pieds dans l’Oi<strong>se</strong>PLUSIEURS CENTAINES D’ENFANTS ONT PARTICIPÉAUX RALLYES CETTE ANNÉE.Au départ, il y a une trentaine<strong>de</strong> clas<strong>se</strong>s <strong>de</strong> maternelle et <strong>de</strong>primaire, aux quatre coins dudépartement. À l’initiative d’unhomme, Jean-Louis Vas<strong>se</strong>ur,délégué départemental <strong>de</strong>l’U<strong>se</strong>p (Union sportive <strong>de</strong>l’en<strong>se</strong>ignement du premier<strong>de</strong>gré), ces clas<strong>se</strong>s et leur<strong>se</strong>n<strong>se</strong>ignants sont partis à ladécouverte <strong>de</strong> l’environnementnaturel, culturel et historique<strong>de</strong> leurs écoles.Objectif : élaborer <strong>de</strong>s rallyes patrimoine, qui ont ensuite permis auxclas<strong>se</strong>s d’échanger et <strong>de</strong> <strong>se</strong> recevoir entre elles. « C’est la première foiscette année que ces rallyes patrimoine, nés dans le Pays <strong>de</strong> Bray, étaientétendus à l’en<strong>se</strong>mble <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong> », explique Jean-Louis Vas<strong>se</strong>ur. Le projeta reçu le soutien <strong>de</strong> différents partenaires, au premier rang <strong>de</strong>squels leCon<strong>se</strong>il <strong>général</strong>, qui ouvre <strong>se</strong>s portes, en juin et en juillet, aux travaux<strong>de</strong>s écoliers. L’exposition « Les <strong>de</strong>ux pieds dans l’Oi<strong>se</strong> » marque ainsi lafin <strong>de</strong> l’année scolaire, et permet <strong>de</strong> porter un regard neuf sur la riches<strong>se</strong>patrimoniale du département, à travers le regard <strong>de</strong>s enfants. ■Jusqu’au 31 juillet, du lundi au vendredi <strong>de</strong> 9 h à 18 h.Hôtel du Département : 1, rue Cambry à Beauvais.Tél. : 03 44 06 60 60ENSEIGNEMENT PUBLICSuccès <strong>pour</strong> la pétitionDès la diffusion du <strong>de</strong>rnier numéro <strong>de</strong> « 60 », les Isariens ont étéplusieurs centaines à signer la pétition lancée par le prési<strong>de</strong>ntdu Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong> <strong>pour</strong> protester contre les fermetures<strong>de</strong> clas<strong>se</strong>s, les suppressions <strong>de</strong>postes d’en<strong>se</strong>ignants et d’ai<strong>de</strong>éducateurs,mais aussi les bais<strong>se</strong>s<strong>de</strong> moyens <strong>pour</strong> l’école etles transferts <strong>de</strong> charges sur lescollectivités. Dernière illustration<strong>de</strong> ces mesures gouvernementales :le transfert <strong>de</strong>s personnels TOS(Techniciens, ouvriers etagents <strong>de</strong> <strong>se</strong>rvice <strong>de</strong>s collèges),qu’Yves Rome a refusé <strong>de</strong>cautionner par sa signature. ■U<strong>se</strong>p Oi<strong>se</strong>La pétition est toujours en ligne sur le siteweb du Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong> : www.cg60.fr60 - N°7 - Juin 20059


Dossier > SolidaritéÊtre <strong>mieux</strong>logé <strong>pour</strong><strong>mieux</strong> <strong>vivre</strong>Même si ce n’est officiellementpas son rôle principal, leCon<strong>se</strong>il <strong>général</strong> <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>estime qu’il ne peut rester lesbras croisés face à la cri<strong>se</strong> dulogement qui touche un grandnombre d’Isariens. Aussi a-t-illancé plusieurs programmesd’action, <strong>de</strong>stinés à augmenterl’offre d’habitats sociaux, maisaussi à améliorer le quotidien<strong>de</strong> ceux qui sont logés dans<strong>de</strong>s conditions injustes. Zoomsur l’un <strong>de</strong> ces programmes, etexplications sur l’en<strong>se</strong>mble <strong>de</strong>sai<strong>de</strong>s engagées.Jena-Luc Cormier / le bar FloréalÀ PRÉCY-SUR-OISE, NOUVEL ENSEMBLE DE32 LOGEMENTS CONSTRUIT PAR OISE HABITAT,AVEC L’AIDE DU CONSEIL GÉNÉRAL.


Le programme Habitat adapté, quivoit le Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong> <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong> unir<strong>se</strong>s forces à celles d’autres acteursdu logement social, est là <strong>pour</strong> ai<strong>de</strong>r<strong>de</strong>s familles en gran<strong>de</strong> difficultéfinancière ou socialement fragiliséesà trouver <strong>de</strong>s solutions. Reportageauprès <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux bénéficiaires.une maison tranquille au bout d’uneimpas<strong>se</strong>. Nous sommes à une trentaine <strong>de</strong>kilomètres à l’ouest <strong>de</strong> Beauvais, à Lalan<strong>de</strong>en-Son,en pleine campagne. C’est là que C’estCatherine, 44 ans, vit avec <strong>se</strong>s cinq enfants. Cette mèreaux ressources plus que mo<strong>de</strong>stes, divorcée <strong>de</strong>puis peu,revient <strong>de</strong> loin. Il n’y a pas si longtemps, sa famille était bienconnue <strong>de</strong>s travailleurs sociaux du département. « Avantd’arriver ici, en mars 1997, on vivait sans eau ni électricité.On avait juste un puits – mais l’eau n’était pas potable – et<strong>de</strong>s bougies <strong>pour</strong> s’éclairer », raconte-t-elle. Catherine et<strong>se</strong>s <strong>de</strong>ux jeunes filles et trois garçons, dont <strong>de</strong>ux adorablesbambins, dispo<strong>se</strong>nt aujourd’hui d’une habitation <strong>de</strong> plainpied<strong>de</strong> 120 mètres carrés avec le confort nécessaire. « Ça aété la chance <strong>de</strong> ma vie <strong>de</strong> trouver une maison comme ça »,confirme-t-elle. Le loyer s’élève à 325 euros, mais grâce auxallocations et subventions diver<strong>se</strong>s – l’aîné qui a 22 ans estmalentendant –, Catherine ne paie que 14 euros par moisauxquels viennent s’ajouter en gros 150 euros <strong>de</strong> charges.« Ici on est bien, les enfants peuvent jouer <strong>de</strong>hors, faire duvélo. On peut <strong>se</strong> promener dans la campagne, on respire»,dit encore Catherine.ou du carrelage à changer, elle sait qu’elle peut s’adres<strong>se</strong>rà l’Opac. « C’est rassurant <strong>de</strong> savoir que quelqu’un noussuit. Je ne crois pas que je <strong>pour</strong>rais me débrouiller toute<strong>se</strong>ule », reconnaît-elle. Car ce programme comprend un réelsuivi <strong>de</strong>s familles par le bailleur social, ne <strong>se</strong>rait-ce que <strong>pour</strong>faire un point régulier sur les besoins en travaux d’entretienou d’aménagement. « Et puis, plus on les accompagne,plus on arrive à les tirer vers le haut », estime FrancineFauquembergue. « Une famille comme celle-là, <strong>pour</strong>suitelle,ne po<strong>se</strong> pas <strong>de</strong> souci particulier, elle respecte son lieud’habitation et les règles <strong>de</strong> vie. Elle est bien intégrée danssa commune. Mais ce n’est pas toujours le cas. D’autresfamilles sont moins coopérantes et ont besoin d’être <strong>de</strong>temps en temps rappelées à l’ordre ! »Adapter le logement à son handicapLe cas <strong>de</strong> Roger est tout autre. Ce <strong>se</strong>xagénaire habite le centre<strong>de</strong> Beauvais. Dans le quartier Saint-Quentin, situé <strong>de</strong>rrièrela cathédrale, tout le mon<strong>de</strong> le connaît. Suivi <strong>de</strong> très près parsa petite chienne Ophélie, il sillonne chaque jour les rues duAndré Lejarre / le bar FloréalL’efficacité du suivi social« Avant, ils habitaient un endroit vraiment insalubre.Ce sont les <strong>se</strong>rvices sociaux, qui, à l’époque, ont tiré lasonnette d’alarme, et <strong>se</strong> sont tournés vers nous », expliqueFrancine Fauquembergue, responsable <strong>de</strong> l’unité préventionsociale à l’Opac <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong> ; « une opportunité <strong>de</strong> rachat àbas prix s’est pré<strong>se</strong>ntée dans une commune voisine. Ça aété une aubaine <strong>pour</strong> la famille <strong>de</strong> Catherine. » En fait, leprogramme Habitat adapté fonctionne le plus souvent grâceà <strong>de</strong>s opportunités foncières <strong>de</strong> type acquisition-réhabilitation,ou encore rachats d’accédants en difficulté.Aujourd’hui, Catherine a trouvé un travail stable auprès<strong>de</strong> sa commune. Elle est accompagnatrice dans un car <strong>de</strong>ramassage scolaire, ce qui lui permet d’avoir du temps <strong>pour</strong>s’occuper <strong>de</strong> son logement. Quand elle a un souci dans lamaison, un carreau cassé, un joint d’étanchéité défectueuxBEAUVAIS, LE MOIS DERNIER. CONSTRUIRE DE NOUVEAUX LOGEMENTS N’EST PAS TOUT.ENCORE FAUT-IL AMÉLIORER LES CONDITIONS DE VIE DES FAMILLES DÉJÀ LOGÉES.quartier en fauteuil électrique. Son handicap, une myopathiemusculaire déclarée très tardivement, ne l’empêche pas <strong>de</strong><strong>se</strong> rendre tous les matins et tous les midis au restauranten face <strong>de</strong> Notre-Dame, ou encore d’aller régulièrementsoutenir l’équipe <strong>de</strong> foot <strong>de</strong> Beauvais. Depuis 2000, il estlogé par la SA HLM du Beauvaisis au rez-<strong>de</strong>-chausséed’une rési<strong>de</strong>nce paisible au bord <strong>de</strong> l’Avelon, rue n n n60 - N°7 - Juin 200511


Dossier > Solidaritén n n <strong>de</strong>s Anciens-Combattants-d’Afrique-du-Nord. Sonlogement, un T3 coquet, a été en gran<strong>de</strong> partie adapté àson handicap. La porte d’entrée et tous les volets ont étéautomatisés, un interphone placé juste à côté <strong>de</strong> son lit etla porte d’accès à sa chambre agrandie <strong>pour</strong> lui permettre<strong>de</strong> pas<strong>se</strong>r facilement avec son fauteuil. Roger ne <strong>se</strong> séparejamais du porte-clés attaché à sa ceinture, sur lequel <strong>se</strong>trouvent tous les boîtiers qui lui permettent d’actionnerles différents mécanismes.Derniers travaux en date : l’aménagement <strong>de</strong> sa terras<strong>se</strong> etsurtout d’une entrée individualisée. « La porte d’entrée <strong>de</strong>l’immeuble était vraiment trop lour<strong>de</strong> <strong>pour</strong> moi. Parfoisj’arrivais à sortir tout <strong>se</strong>ul en donnant <strong>de</strong>s coups <strong>de</strong> fauteuildans la porte mais <strong>pour</strong> rentrer, c’était impossible.À cau<strong>se</strong> <strong>de</strong> ma maladie, je n’ai plus <strong>de</strong> force. Alors j’étaisobligé d’attendre quelqu’un. Il m’est d’ailleurs arrivé <strong>de</strong>rester plus d’un quart d’heure sous une pluie battante !»,<strong>se</strong> souvient le <strong>se</strong>xagénaire.« Nous avons entendu son appel et compris son problème», souligne Loraine <strong>de</strong> Sainte-Marie, responsable dupatrimoine et <strong>de</strong>s locataires à la SA HLM du Beauvaisis.« Nous avons fait en sorte que les aménagements – <strong>pour</strong>un montant total <strong>de</strong> 9000 euros, y compris la participationdu Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong> – soient réalisés le plus vite possible. Cemonsieur est un homme charmant, il a été très coopératif. »Désormais, Roger a la possibilité d’accé<strong>de</strong>r à son domicile parle parking extérieur <strong>de</strong> l’immeuble.Une porte, qui <strong>se</strong>ra bientôtautomatisée, donne directementsur sa terras<strong>se</strong>. « Aujourd’hui, jepeux sortir et rentrer à l’heureque je veux. Je ne dépends plus<strong>de</strong> personne ! Ça me facilite lavie, ça me fait du bien », lancel’intéressé, avant <strong>de</strong> conclure en<strong>se</strong> tournant vers la responsable<strong>de</strong>s locataires à la SA HLM duBeauvaisis : « Et puis, j’ai encore<strong>de</strong>s projets d’aménagement !»A. Lejarre3 questions à...MARIE-CLAUDE LECAT,chargée <strong>de</strong> mission au DVA,Dispositif <strong>pour</strong> la vie autonomeEn quoi consiste votre mission ?M.-C.L. : Le DVA accompagne la personnehandicapée, quelle que soit la nature <strong>de</strong> sadéficience, dans la construction d’un projet<strong>de</strong> vie autonome, cohérent, réaliste, et surtoutréalisable. Nous aidons ceux qui le souhaitent àne pas s’éparpiller et à monter un dossier unique<strong>pour</strong> trouver <strong>de</strong>s solutions. Nous travaillons entant qu’intermédiaire avec quasiment tous lesprofessionnels <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> sociale et du handicap.Vous avez beaucoup <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s ?M.-C.L. : Aujourd’hui, on est débordés <strong>de</strong>travail ! En 2004, nous avons traité 180 dossiers.Cette année, sur les six premiers mois, nous enavons déjà reçu 150, ça promet !En matière <strong>de</strong> logement, les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s vont<strong>de</strong>s cho<strong>se</strong>s les plus simples comme l’installation<strong>de</strong> barres d’appui dans certaines pièces,jusqu’à <strong>de</strong>s travaux plus sophistiqués commel’agrandis<strong>se</strong>ment <strong>de</strong> portes, l’aménagement<strong>de</strong> la salle <strong>de</strong> bains, la modification <strong>de</strong> l’accèsau domicile, etc. Nous travaillons au cas parcas. On fait <strong>de</strong> notre <strong>mieux</strong> <strong>pour</strong> répondre auxattentes. Heureu<strong>se</strong>ment, dans le département,il y a une vraie motivation, du pragmatismeet <strong>de</strong> la bonne volonté <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s différentsAndré Lejarre / le bar FloréalNATHALIE JALLAGEAS« C’est unvéritable parcoursdu combattant. »C’EST AUSSI AU BON ENTRETIEN DES PARTIES COMMUNESQUE SE MESURE LA QUALITÉ DE VIE AU QUOTIDIEN.1260 - N°7 - Juin 2005


Ils ont la paroleROGER L.,HABITANT DE BEAUVAISET BÉNÉFICIAIRE DUPROGRAMME HABITAT ADAPTÉ« Aujourd’hui, je peux sortiret rentrer à l’heure queje veux. Je ne dépends plus<strong>de</strong> personne ! Ça mefacilite la vie, çame fait du bien. »A LLE NOUVEAU FONDS D’INTERVENTION EN FAVEUR DULOGEMENT A REÇU 5 MILLIONS D’EUROS EN 2005.André Lejarre / le bar FloréalFRANCINE FAUQUEMBERGUE,RESPONSABLE DE L’UNITÉDE PRÉVENTION SOCIALEÀ L’OPAC DE L’OISE« Le dispositif Habitatadapté, quand ça marche, c’esttrès satisfaisant.Les personnes qui étaient engran<strong>de</strong> misère sociale sontinsérées et elles bénéficientd’un logement correct. Ceprogramme, c’estune aubaine <strong>pour</strong>certaines familles. »A Lpartenaires. Sinon j’aurais rendu mon tablier<strong>de</strong>puis longtemps !Quelles sont les difficultés que vousrencontrez ?M.-C.L. : Elles sont principalement d’ordrefinancier. L’autonomie, ça coûte cher. En cemoment, nous avons du mal à boucler undossier. C’est celui d’un jeune acci<strong>de</strong>nté <strong>de</strong>la route qui est <strong>de</strong>venu tétraplégique. Pourle maintenir à domicile, il nous faut trouverles financements afin d’aménager une pièceentière chez <strong>se</strong>s parents. Il y en a <strong>pour</strong> plus<strong>de</strong> 50 000 euros. C’est un véritable parcoursdu combattant. Mais <strong>pour</strong> les familles, cetteautonomie est primordiale : c’est une délivrance.Un peu comme une dignité retrouvée.M. ET MME LÉTRILLARDSONT ENTRÉS DANS LEURLOGEMENT FLAMBANT NEUFDE PRÉCY-SUR-OISELE MOIS DERNIER.J.-L. Cormier/Le bar FloréalPROPOS RECUEILLIS PAR N.J.60 - N°7 - Juin 2005


Dossier > SolidaritéACTION DÉPARTEMENTALEFaire vite et faireDans l’Oi<strong>se</strong>, le Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong>a décidé <strong>de</strong> mener une politiquerésolument volontariste. Sans <strong>pour</strong>autant <strong>se</strong> substituer à l’État.« La situation est compliquée dans l’Oi<strong>se</strong>. La <strong>de</strong>man<strong>de</strong>en matière <strong>de</strong> logement est très forte, ce qui raréfie lespossibilités <strong>de</strong> location et d’achat. Alors, on assisteforcément à une flambée <strong>de</strong>s prix. » C’est le constat quedres<strong>se</strong> aujourd’hui André Vantomme, vice-prési<strong>de</strong>nt duCon<strong>se</strong>il <strong>général</strong>, chargé du logement. À l’heure actuelle,15 000 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>logement social sontsignalées dans l’Oi<strong>se</strong>.« La nouvelle majoritédépartementale apris la mesure <strong>de</strong> l’attente<strong>de</strong>s Isariens »,estime l’élu, qui rappellecependant quele logement est normalementune prérogative<strong>de</strong> l’État. « LeCon<strong>se</strong>il <strong>général</strong> n’estcensé apporter que<strong>de</strong>s financementscomplémentaires.À BRETEUIL-SUR-NOYE, 14 MAISONS DE VILLEBIENTÔT OUVERTES À DE NOUVEAUX OCCUPANTS.Son intervention<strong>de</strong>vrait être accessoiresur ce dossier.Or, force est <strong>de</strong> constaterqu’il s’investitau-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> son domaine <strong>de</strong> compétences », <strong>pour</strong>suit le« Monsieur logement » du département.Pour preuve, le Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong> a créé un fonds d’interventionen faveur du logement en octobre <strong>de</strong>rnier etvoté un crédit <strong>de</strong> 5 millions d’euros <strong>pour</strong> l’alimenter.« Le logement fait partie <strong>de</strong>s dossiers es<strong>se</strong>ntiels, estimeSylvie Houssin, vice-prési<strong>de</strong>nte chargée <strong>de</strong> la politiqueOi<strong>se</strong> Habitat<strong>de</strong> la Ville. C’est même une <strong>de</strong>s priorités absolues carc’est une préoccupation qui revient sans ces<strong>se</strong> chez nosconcitoyens. » Le Département a donc décidé <strong>de</strong> prendrele problème à bras-le-corps. Objectif : agir rapi<strong>de</strong>mentet efficacement. « Il faut faire accélérer les cho<strong>se</strong>s <strong>pour</strong>réduire les délais d’attente, explique André Vantomme ;il y a une vraie volonté politique. »Un <strong>se</strong>ntiment d’urgence que partage Roger Menn,prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Oi<strong>se</strong> Habitat, l’un <strong>de</strong>s plus gros bailleurssociaux du département. « Aujourd’hui, on produitmoins <strong>de</strong> 1 000 logements sociaux par an ; ça veut direqu’il va falloir mettre les bouchées doubles, si l’onveut inver<strong>se</strong>r la tendance et satisfaire au plus vite les15 000 <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s en souffrance », estime celui qui estaussi vice-prési<strong>de</strong>nt du Département, en charge <strong>de</strong>squestions économiques.D’une pierre, <strong>de</strong>ux ai<strong>de</strong>s« Globalement et schématiquement, le dispositif départementals’articule aujourd’hui autour <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux grandsaxes : l’ai<strong>de</strong> à la pierre et l’ai<strong>de</strong> à la personne », expliqueSylvie Houssin. L’ai<strong>de</strong> à la pierre, c’est tout ce quiconcerne le soutien financier à la construction <strong>de</strong> nouveauxlogements sociaux, aux opérations <strong>de</strong> réhabilitationet à l’amélioration du cadre <strong>de</strong> vie. Dans cette <strong>de</strong>rnièreperspective, un soutien spécifique <strong>de</strong> 455 000 euros estDR« Nous menonsune politiqueambitieu<strong>se</strong>, maisil va falloir quel’État maintiennelui aussi son effort,sinon on n’yarrivera pas. »SYLVIE HOUSSIN,VICE-PRÉSIDENTE DU CONSEIL GÉNÉRAL,CHARGÉE DE L’HABITAT ET DE LA POLITIQUE DE LA VILLE1460 - N°7 - Juin 2005


ienOpac <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>ÉTAT DES LIEUX D’ENTRÉE DANS UN NOUVEAU PAVILLON CONSTRUIT PAR L’OPACDE L’OISE, À MAIGNELAY-MONTIGNY.DRROGER MENN,PRÉSIDENT DE OISE HABITAT« Nous avons choisi<strong>de</strong> rompre avec laconcentration dulogement social dansles villes. Certainescommunes rurales,comme Milly-sur-Thérain, Précysur-Oi<strong>se</strong>,ou encoreRavenel, ont déjàcompris le message. »accordé cette année à la mi<strong>se</strong> aux normes <strong>de</strong>s ascen<strong>se</strong>urs.L’ai<strong>de</strong> à la personne, c’est tout ce qui touche notammentl’ai<strong>de</strong> aux particuliers propriétaires occupants, appelée« ai<strong>de</strong> à l’entrée ou au maintien dans les lieux ». C’estégalement un coup <strong>de</strong> pouce aux associations <strong>de</strong> locataire<strong>se</strong>t aux agences immobilières à vocation sociale – commeTan<strong>de</strong>m Immobilier – qui produi<strong>se</strong>nt du logement à basprix. Et puis, c’est aussi le programme Habitat adaptéqui permet <strong>de</strong> répondre aux besoins spécifiques d’unefamille à un moment donné (lire pages précé<strong>de</strong>ntes). Lepublic concerné : <strong>de</strong>s familles nombreu<strong>se</strong>s qui ont du malà trouver leur place dans un logement traditionnel, <strong>de</strong>sfamilles en très gran<strong>de</strong> difficulté financière ou sociale,ou encore <strong>de</strong>s personnes handicapées dont le logementnécessite <strong>de</strong>s travaux d’aménagement.Partenariat avecla Région Picardie :une premièreen FranceCe partenariat est le premier du genre en France. YvesRome et Clau<strong>de</strong> Gewerc, respectivement prési<strong>de</strong>ntsdu Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong> et du Con<strong>se</strong>il régional <strong>de</strong> Picardie,ont signé le 9 juin une convention <strong>de</strong> partenariat enfaveur du logement locatif. Les <strong>de</strong>ux élus s’y engagentà œuvrer en<strong>se</strong>mble <strong>pour</strong> augmenter le nombre <strong>de</strong>logements sociaux, et <strong>pour</strong> améliorer la qualité <strong>de</strong>slogements existants. À cette fin, ils garantis<strong>se</strong>ntque l’engagement financier <strong>de</strong>s collectivités qu’ilsprési<strong>de</strong>nt <strong>se</strong>ra au moins égal, sur le département <strong>de</strong>l’Oi<strong>se</strong>, à celui <strong>de</strong> l’État.« Nous souhaitons simplement que le droit à un logementdécent <strong>pour</strong> tous soit une réalité tangible dans notredépartement », conclut André Vantomme, qui œuvre<strong>pour</strong> le logement au <strong>se</strong>in du Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong>.N. J.60 - N°7 - Juin 200515


GÉRARD LEMAÎTRE, HENRI BONAN, ALAIN BLANCHARD, THIERRY FRAU ET BRUNO OGUEZ, ENTOURÉS DES ÉLÈVES,DÉPOSENT LA GERBE DE FLEURS DU CONSEIL GÉNÉRAL AU MONUMENT INTERNATIONAL DÉDIÉ AUX VICTIMES D’AUSCHWITZ.> L’ Oi<strong>se</strong> en actionLIBÉRATION DES CAMPSUn travail <strong>de</strong>mémoire réussiPhilippe Lobgeoisl’issue <strong>de</strong> cette visite les 2et 3 mai, ont pu discuteravec <strong>de</strong>s historiens etd’anciens déportés. Deriches échanges, qu’ilsont renforcés, avecplusieurs centaines <strong>de</strong>leurs camara<strong>de</strong>s, lors <strong>de</strong> larepré<strong>se</strong>ntation <strong>de</strong> la pièceAuschwitz, et après àCompiègne, quelques joursplus tard. Ce spectacle,écrit par Charlotte Delbo,résistante déportée <strong>de</strong>puisle camp <strong>de</strong> Royallieu(près <strong>de</strong> Compiègne), aprofondément marqué lepublic, qui l’a honorée parune très émouvante minute<strong>de</strong> silence.De toutes ces rencontresles jeunes <strong>se</strong> sont nourris<strong>pour</strong> enrichir les <strong>de</strong>voirsqu’ils ont produits dansle cadre du concoursnational sur la Résistanceet la Déportation. Plus<strong>de</strong> 600 élèves <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>y ont participé. Lors<strong>de</strong> la remi<strong>se</strong> <strong>de</strong>s prix leÀ l’occasion du 60 e anniversaire <strong>de</strong> la libération <strong>de</strong>scamps nazis, le Département et <strong>de</strong> nombreux partenaires<strong>se</strong> sont mobilisés <strong>pour</strong> organi<strong>se</strong>r une série d’événements.Retour sur le déroulement d’un anniversaire marquant.“Ilmenacent ça et làest important, faceaux dangers quinotre démocratie,<strong>de</strong> rester vigilant et <strong>de</strong>rappeler à chacun le prix<strong>de</strong> la paix. » Ces proposd’Alain Blanchard, viceprési<strong>de</strong>ntdu Con<strong>se</strong>il<strong>général</strong>, chargé <strong>de</strong>l’éducation, résument laphilosophie <strong>de</strong>s projetslancés dans l’Oi<strong>se</strong> <strong>de</strong>puissix mois, <strong>pour</strong> marquerle 60 e anniversaire <strong>de</strong> lalibération <strong>de</strong>s camps nazis.À l’origine, un forumorganisé au début<strong>de</strong> l’année avec300 associations <strong>de</strong>mémoire a permis<strong>de</strong> définir le <strong>se</strong>ns donnéà l’en<strong>se</strong>mble <strong>de</strong> cesinitiatives. Particulièrement<strong>de</strong>stiné aux jeunes, leprogramme s’est ouvertavec l’exposition « AnneFranck, une histoired’aujourd’hui ». Près <strong>de</strong>1 000 collégiens ont vu cetteexposition, conçue commeun outil pédagogiqueouvrant la perspective surle racisme ordinaire et lerécent génoci<strong>de</strong> rwandais.Et 175 d’entre eux, àDR« Il est <strong>de</strong> notreresponsabilitécitoyenne à tous<strong>de</strong> faire <strong>vivre</strong>cette mémoire et<strong>de</strong> la transmettreaux plus jeunes. »ALAIN BLANCHARD,VICE-PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL,CHARGÉ DE L’ÉDUCATION1660 - N°7 - Juin 2005


Ph. LobgeoisINSTANT SOLENNEL. UN À UN,LE 31 MAI, LES 175 COLLÉGIENSISARIENS ONT DÉPOSÉ LEURS BOUGIESSUR LA STÈLE FRANÇAISE DU CAMPD’AUSCHWITZ.28 mai, Yves Rome a faitpart <strong>de</strong> sa « satisfactionface à l’engagement <strong>de</strong>tous ces jeunes qui ontdéployé autant <strong>de</strong> passionet <strong>de</strong> soin autour <strong>de</strong> cesujet si douloureux », etremercié les profes<strong>se</strong>urs,chercheurs, associations,combattants et déportés<strong>pour</strong> leur formidablemobilisation. Avec lesassociations organisatrices,80 lauréats <strong>se</strong> sontrendus dans le <strong>se</strong>ul campd’extermination français,à Natzweiler-Struthoff(près <strong>de</strong> Strasbourg). Et<strong>pour</strong> clore tous les projetsmenés à l’occasion <strong>de</strong>ce 60 e anniversaire, <strong>se</strong>ptclas<strong>se</strong>s <strong>de</strong> collégiens ontfait un voyage d’étu<strong>de</strong> et<strong>de</strong> mémoire à Auschwitzle 31 mai, organisé parle Département. Avec àleurs côtés Yvette Lévy,déportée 18 mois dans cecamp, ils ont bénéficié d’unextraordinaire témoignage.Un travail <strong>de</strong> restitutionest en cours <strong>pour</strong> créerun DVD qui <strong>se</strong>ra diffusédans tous les collèges,s’ajoutant à d’autresproductions telles que le« coffret exposition » réalisépar l’Office national <strong>de</strong>sanciens combattants sur lesystème concentrationnaire.Subventionné par le Con<strong>se</strong>il<strong>général</strong>, il <strong>se</strong>ra distribuéà la rentrée dans tous lescollèges et lycées isariens.P LP LMARIE PAIRETHÉÂTRE IMPÉRIALDE COMPIÈGNE.EN DEUX SOIRÉES, LES8 ET 9 MAI, CE SONT850 PERSONNES,COLLÉGIENS ET ADULTES,QUI ONT ASSISTÉ AUXREPRÉSENTATIONS DE LAPIÈCE « AUSCHWITZ, ETAPRÈS ».BEAUVAIS, LE 28 MAI.YVES ROME REMETLES PRIX DU CONSEILGÉNÉRAL AUX LAURÉATSDU CONCOURS NATIONALSUR LA RÉSISTANCE ETLA DÉPORTATION. À SESCÔTÉS, ALAIN CHEVREL,INSPECTEUR D’ACADÉMIE DEL’ÉDUCATION NATIONALE, ETALAIN BLANCHARD.“Parole <strong>de</strong> déportéPLERNEST BIETTEDéporté à Dachau<strong>de</strong>puis le camp <strong>de</strong>Royallieu, cet habitant<strong>de</strong> Montataire est venupartager <strong>se</strong>s souvenirsavec les collégiens àBeauvais età Compiègne.J’ai été arrêté par la police françai<strong>se</strong> à Creil en octobre 1942et déporté à Dachau en juin 1944 après avoir été incarcéréà Senlis, Amiens puis Eys<strong>se</strong>s. Je travaillais dans l’usine<strong>de</strong> construction <strong>de</strong> locomotives Brissoneau & Lotz. Àl’époque, nous étions nombreux dans le bassin creillois àrésister par <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> sabotage et <strong>de</strong> propagan<strong>de</strong>. Onfaisait ce qu’on pouvait. En Allemagne, on m’a mis dansun kommando qui fabriquait les pièces détachées <strong>pour</strong> leMes<strong>se</strong>rschmitt 262, un avion à réaction qui aurait pu fairebeaucoup <strong>de</strong> dégâts contre les avions américains. J’ai passéun an dans une cave, et nous faisions notre possible <strong>pour</strong>saboter discrètement les pièces. Le 29 avril 1945, l’arméeaméricaine a libéré Dachau.Les collégiens sont très intéressés par les témoignagesdirects, nous ne sommes pas là <strong>pour</strong> faire une leçonmais <strong>pour</strong> raconter les cho<strong>se</strong>s telles qu’elles sont, etils sont très étonnés par nos récits. C’est as<strong>se</strong>z difficileet très important <strong>de</strong> rendre compte <strong>de</strong> l’entrepri<strong>se</strong><strong>de</strong> déshumanisation que fut la déportation, les nazi<strong>se</strong>ssayaient <strong>de</strong> nous faire revenir à la bestialité, en nou<strong>se</strong>ntassant les uns avec les autres sans hygiène et sansnourriture, en nous imposant <strong>de</strong>s rythmes infernaux, <strong>de</strong>spunitions et <strong>de</strong>s sévices – et <strong>pour</strong> les Juifs, l’extermination.Pour ceux qui travaillaient, le <strong>se</strong>ul moyen <strong>de</strong> sur<strong>vivre</strong> étaitd’avoir <strong>de</strong> la discipline <strong>pour</strong> éviter la loi <strong>de</strong> la jungle etd’être solidaires, <strong>de</strong> rester un être humain malgré tout ça.Les jeunes sont stupéfaits et nous interrogent beaucoup,même s’ils ont du mal parfois à po<strong>se</strong>r <strong>de</strong>s questionsdifficiles. C’est important <strong>de</strong> leur expliquer que la liberté estchère, parce qu’on ne s’en rend pas compte quand on l’a,important <strong>de</strong> leur expliquer les bienfaits <strong>de</strong> la démocratie.C’est un peu dur <strong>pour</strong> nous <strong>de</strong> remuer tous ces souvenirs,mais il faut apporter notre connaissance. Je rencontresouvent <strong>de</strong>s collégiens et j’ai reçu beaucoup <strong>de</strong> courriersme remerciant <strong>de</strong> les avoir éclairés.60 - N°7 - Juin 200517


L’ Oi<strong>se</strong> en actionCADASTREPour une informationplus accessibleLe projet Osiril <strong>de</strong> numérisation ducadastre est désormais sur les rails.Objectif : aboutir à la constructiond’un plan cadastral informatisécohérent et surtout facile d’accès.C’est un projetambitieux et unénorme chantier.Il s’agit, surcinq ans, <strong>de</strong> numéri<strong>se</strong>rles 900000 parcelles dudépartement. L’objectifest <strong>de</strong> dépoussiérer lecadastre – « la carted’i<strong>de</strong>ntité » <strong>de</strong> la propriétéfoncière – tel qu’ilfonctionne actuellement,en mettant en placeun outil performant etsurtout évolutif.C’en est fini <strong>de</strong>svieilles planchesALAIN VASSELLE (À G.),PRÉSIDENT DU CENTRE DEGESTION DE L’OISE, ETYVES ROME SIGNENT LACONVENTION OSIRIL.cadastrales ! Un <strong>se</strong>ulclic suffira bientôt àfaire apparaître toutesles informations liéesà une même parcelle<strong>de</strong> terrain : superficie,nom du propriétaire,bâtiments existants,voies <strong>de</strong> communication,hydrographie, toponymie,données d’occupation<strong>de</strong>s sols et <strong>de</strong>s sous-sols,etc. Certaines donnéesP LAndré Lejarre / le bar Floréal<strong>pour</strong>ront même êtreà terme accessibles etéchangées via internet.Ce projet <strong>de</strong> numérisationdu plan cadastral – initiépar le Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong> et leCentre <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>– a été plutôt bien accueillià travers tout le territoiredépartemental, mêmesi au départ quelquesinquiétu<strong>de</strong>s <strong>se</strong> sont fait<strong>se</strong>ntir quant à son coûtglobal.Le montant <strong>de</strong> l’opérationest estimé à 1 milliond’euros, financé à 50 %par les communautés <strong>de</strong>communes, à 30 % par leCon<strong>se</strong>il <strong>général</strong> et à 20 %par d’autres partenairescomme France Télécom,l’Agence <strong>de</strong> l’eau, laGénérale <strong>de</strong>s eaux, ouencore la Sicae, sociétédistributrice d’énergieélectrique.Une politiqueglobaled’informatisationÀ ce jour, l’opérationOsiril, qui s’inscrit dansun cadre départemental,regroupe la quasi-totalité<strong>de</strong>s intercommunalités<strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>. « Ce projetest particulièrementfédérateur, affirme-t-on auCon<strong>se</strong>il <strong>général</strong> ; il réunit<strong>de</strong>s élus <strong>de</strong> droite comme<strong>de</strong> gauche. Il dépas<strong>se</strong>les clivages politiques,parce que c’est un enjeudu développementéconomique. »Prochaine étape :la sélection d’unprestataire unique quieffectuera le travail <strong>de</strong>numérisation. « Un appeld’offres va être lancé,expliquent les <strong>se</strong>rvice<strong>se</strong>n charge, les premièresnumérisations sontprévues <strong>pour</strong> la rentrée. »Pour le Département,informati<strong>se</strong>r le cadastreest un premier pas versla mi<strong>se</strong> en place <strong>de</strong>sSystèmes d’informationgéographique (SIG). Parsuperposition <strong>de</strong> données,les SIG permettentaux <strong>se</strong>rvices publics <strong>de</strong>connaître les contrainteshumaines, sociales,économiques et naturelles<strong>pour</strong> une gestionraisonnée du territoire.« Notre objectif : créerune information valoriséeet plus préci<strong>se</strong>. Nousvoulons <strong>mieux</strong> travailler,<strong>mieux</strong> informer et <strong>mieux</strong>communiquer. »NATHALIE JALLAGEAS1860 - N°7 - Juin 2005


Du nord au sudGOUVIEUX, CENTRE AQUALIS. LE CONSEIL GÉNÉRAL A MIS PLUS DE2,5 MILLIONS D’EUROS SUR LA TABLE POUR FINANCER CET ÉQUIPEMENT,OUVERT EN 2004.Jean-Luc Cormier / le bar FloréalÉQUIPEMENTS SPORTIFSUn effortà tous lesniveauxConstruire, rénover, agrandir…la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’équipements sportif<strong>se</strong>st forte dans un département oùplus <strong>de</strong> 70 disciplines <strong>se</strong> disputentles faveurs <strong>de</strong>s habitants. Selon <strong>de</strong>scritères à la fois géographiques etsociaux, le Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong> accor<strong>de</strong><strong>de</strong> nombreu<strong>se</strong>s subventions.Natation, judo, tennis, basket… « dansl’Oi<strong>se</strong>, à part le ski, toutes les disciplinessont pratiquées !», s’amu<strong>se</strong> Gérard Weyn,vice-prési<strong>de</strong>nt du Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong>, chargé<strong>de</strong> la vie associative et sportive. Une riches<strong>se</strong> quiexige <strong>de</strong>s équipements <strong>de</strong> qualité. Or, la constructionet la rénovation <strong>de</strong> piscines, gymna<strong>se</strong>s et sta<strong>de</strong>ssuppo<strong>se</strong>nt <strong>de</strong>s budgets importants. Très lourds<strong>pour</strong> les communes. Inaccessibles <strong>pour</strong> les villages.C’est <strong>pour</strong>quoi le Département accor<strong>de</strong>, tous lesans, <strong>de</strong>s subventions importantes <strong>pour</strong> ai<strong>de</strong>r lescollectivités à supporter ces dépen<strong>se</strong>s. En 2004,5 714 590 euros ont permis l’ai<strong>de</strong> au financement<strong>de</strong> 34 en<strong>se</strong>mbles d’équipements sportifs. Ces ai<strong>de</strong>ssont très hétéroclites : le village d’Épineu<strong>se</strong> a reçu3170 euros <strong>pour</strong> financer 43 % <strong>de</strong> son plateaud’éducation physique, une petite somme comparéeà l’enveloppe <strong>de</strong> 1424512 euros alloués à la ville<strong>de</strong> Compiègne <strong>pour</strong> contribuer à la créationd’une piste d’athlétisme <strong>de</strong> huit couloirs.Face à la diversité <strong>de</strong>s sollicitations, le Con<strong>se</strong>il<strong>général</strong> a arrêté un système qui prévoit trois types<strong>de</strong> subventions. Celles qui sont octroyées <strong>pour</strong> lacréation et la réfection <strong>de</strong>s piscines sont,en partie, calculées en fonction du nombre >>>60 - N°7 - Juin 200519


Du nord au sud>>><strong>de</strong> collèges qui utili<strong>se</strong>ront lesinfrastructures. Une façon <strong>de</strong>souligner que ces subventionsont une vocation éducative :<strong>pour</strong> chaque projet le Con<strong>se</strong>il<strong>général</strong> signe une conventionafin <strong>de</strong> garantir qu’un certainnombre d’heures <strong>se</strong>ra ré<strong>se</strong>rvéaux scolaires. À Gouvieux, parexemple, le centre aquatiqueAqualis, ouvert il y a un an,accueille plus <strong>de</strong> 2 000 enfant<strong>se</strong>t adolescents venus <strong>de</strong>s écolesprimaires et <strong>de</strong>s trois collèges <strong>de</strong>la communauté <strong>de</strong> communes<strong>de</strong> l’Aire cantilienne : le Con<strong>se</strong>il<strong>général</strong> a versé 2,6 millionsd’euros <strong>pour</strong> sa construction,la facture finale s’élevant à6,5 millions d’euros. Depuis1999, plus <strong>de</strong> 13 300 000 eurosont été versés par leDépartement <strong>pour</strong> la remi<strong>se</strong> à flot <strong>de</strong> <strong>se</strong>s piscines.STADE DE CRÈVECŒUR-LE-GRAND.En ville comme à la campagneDeuxième type <strong>de</strong> subventions, celles qui sont<strong>de</strong>stinées à la construction et à la couverture <strong>de</strong>scourts <strong>de</strong> tennis : la pri<strong>se</strong> en charge peut aller, souscertaines conditions, jusqu’à 65 % du coût total <strong>de</strong>stravaux. Enfin, <strong>pour</strong> tous les autres équipementssportifs, l’ai<strong>de</strong> dépend d’un taux spécifique, calculétous les ans, <strong>pour</strong> chaque commune, en fonction <strong>de</strong><strong>se</strong>s rentrées fiscales. Inver<strong>se</strong>ment proportionnelles auxressources <strong>de</strong> chaque municipalité, ces subventionspermettent <strong>de</strong> financer 20 à 45 % <strong>de</strong>s installationssportives. « Une ai<strong>de</strong> précieu<strong>se</strong> », témoigne RogerGauvin, maire du petit village <strong>de</strong> Gau<strong>de</strong>chart,qui a pu bénéficier <strong>de</strong> 1410 euros <strong>pour</strong> éclairerle <strong>se</strong>cond but du terrain <strong>de</strong> foot municipal : « Onaurait pu le faire tout <strong>se</strong>ul, mais ça aurait été auDRdétriment d’autres investis<strong>se</strong>ments », préci<strong>se</strong>-t-il.En matière d’ai<strong>de</strong> aux équipements sportifs, « lescontraintes liées à l’aménagement du territoire netiennent pas tant à la fracture nord-sud, expliqueGérard Weyn, qu’au décalage entre zones rurale<strong>se</strong>t urbaines ». Les villages sont souvent les plusdémunis (voir encadré). La détermination affichéepar le Département <strong>pour</strong> doter son territoired’équipements sportifs s’inscrit dans le cadre plus<strong>général</strong> d’une politique en faveur du sport : « L’ai<strong>de</strong>aux clubs a été récemment élargie, préci<strong>se</strong> GérardWeyn, elle concerne désormais tous les licenciés<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 18 ans. » Par ailleurs, les fédérationsqui ont une politique dynamique vis-à-vis <strong>de</strong>ssports adaptés et handisports sont encouragées.ISABELLE FRIEDMANNAndré Lejarre / le bar Floréal> 50 ÉQUIPEMENTS DE PROXIMITÉ DANS LES 3 ANSLors <strong>de</strong>s premières Assi<strong>se</strong>sdépartementales <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>, en novembre2004, le Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong> s’est engagéà financer intégralement, d’ici troisans, cinquante équipements sportifs<strong>de</strong> proximité : terrain <strong>de</strong> basket, <strong>de</strong>hand-ball, mini-foot… Les bourgs etles quartiers les moins favorisés <strong>de</strong>svilles bénéficieront, en priorité, <strong>de</strong> cesaménagements.Les communes doivent fournir unterrain d’environ 650 mètres carrés ;c’est ensuite le Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong> quipilote les travaux avant <strong>de</strong> restituerl’équipement aux collectivités. D’ores etdéjà, les communes <strong>de</strong> Betz, Clermontet Hanvoile <strong>se</strong> sont portées candidates<strong>pour</strong> accueillir un tel équipement.2060 - N°7 - Juin 2005


AGRICULTUREDes ai<strong>de</strong>s<strong>pour</strong> leséleveursAfin <strong>de</strong> favori<strong>se</strong>r ledéveloppement durabledu territoire et <strong>de</strong>valori<strong>se</strong>r les riches<strong>se</strong>s<strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>, le Con<strong>se</strong>il<strong>général</strong> finance la mi<strong>se</strong>en conformité <strong>de</strong>sbâtiments d’élevage<strong>de</strong>s agriculteurs.Ainsi, <strong>pour</strong> réali<strong>se</strong>r cetobjectif, une somme<strong>de</strong> 160 000 euros aété allouée <strong>pour</strong> 2005à la bonification <strong>de</strong>sprêts con<strong>se</strong>ntis par lesbanques aux éleveurs.Au total, 121 d’entreeux sont concernés parcette mesure.LIANCOURT-SAINT-PIERRETravaux<strong>de</strong> voirieLa ville <strong>de</strong> Liancourt-Saint-Pierrebénéficie d’une ai<strong>de</strong>départementale<strong>pour</strong> refaire la rue<strong>de</strong> Loconville. Cetterue, qui mène auxcommunes <strong>de</strong>Loconville et <strong>de</strong> Fay-les-Étangs dans un <strong>se</strong>ns età Pontoi<strong>se</strong> dans l’autre,est très empruntée parles automobilistes, lescars scolaires et lespoids lourds. Une cure<strong>de</strong> jouvence s’imposait.Ce <strong>se</strong>ra cho<strong>se</strong> faite aucours du mois <strong>de</strong> juillet.TRANSPORTSOptio, l’infoqu’il vous faut11 HEURES PAR JOUR ET6 JOURS SUR 7,LES SALARIÉS D’OPTIORÉPONDENT AUX ISARIENS.Cofinancée par le Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong>,la centrale d’information Optiofacilite les déplacements <strong>de</strong> chacunen transports en commun.En plus d’une centrale d’information permettantaux Isariens d’obtenir tout type <strong>de</strong> ren<strong>se</strong>ignementsur les transports (trajets, horaires…) dansleur département, Optio a également mis enplace une centrale <strong>de</strong> ré<strong>se</strong>rvation, au bénéfice <strong>de</strong> troiscollectivités : les communautés <strong>de</strong> communes <strong>de</strong>s Sablon<strong>se</strong>t du Pays <strong>de</strong> Thelle, la ligne 6 du ré<strong>se</strong>au <strong>de</strong> Beauvais.Le transport à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> fonctionne uniquement surré<strong>se</strong>rvation (en <strong>général</strong> 24 heures à l’avance) et <strong>se</strong>lon<strong>de</strong>s modalités différentes suivant la zone où vous voustrouvez. Néanmoins, il suffit <strong>de</strong> téléphoner à un numérounique, au prix d’un appel local, <strong>pour</strong> obtenir toutes lesinformations correspondant à votre trajet et ré<strong>se</strong>rver uneplace dans un bus qui, <strong>se</strong>lon les cas, vient vous chercherà domicile ou à un arrêt prédéfini. Disposant d’outilsperfectionnés, Optio contient l’en<strong>se</strong>mble <strong>de</strong>s données« transport » du département et permet ainsi d’optimi<strong>se</strong>rvotre <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. n> OPTIO EN PRATIQUEDU LUNDI AU SAMEDI DE 7H30 À 18H30PAR TÉLÉPHONE : 0810 60 00 60 (NUMÉRO AZUR)ACCUEIL : GARE ROUTIÈRE DE BEAUVAISAndré Lejarre / le bar FloréaltélexMOUYUnenouvelle Maison<strong>de</strong> la petiteenfance12 200 euros : c’est lacontribution du Con<strong>se</strong>il<strong>général</strong> à la créationd’une Maison <strong>de</strong> la petiteenfance, qui <strong>de</strong>vraitvoir le jour en octobreprochain. Elle comprendraune structure multiaccueilcomposée d’unecrèche et d’une haltegar<strong>de</strong>rie,ainsi qu’un relaisassistantes maternelles.Cet établis<strong>se</strong>ment, situéen plein centre ville, rueCayeux, à <strong>de</strong>ux pas <strong>de</strong>sécoles Robert-Floury etLoui<strong>se</strong>-Michel, accueilleradans un premier temps unequinzaine d’enfants.QUINQUEMPOIXAi<strong>de</strong>d’urgenceLe Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong>va débloquer uneai<strong>de</strong> exceptionnelle<strong>pour</strong> la commune <strong>de</strong>Quinquempoix, afin <strong>de</strong>l’ai<strong>de</strong>r à reconstruire lamairie et l’école ravagéespar les flammes dans lanuit du 23 au 24 mai. Unincendie d’autant plusdésolant que tout avait étérénové en 1996.Les travaux <strong>de</strong>vraientdurer au moins un an et,<strong>pour</strong> l’instant, c’est l’école<strong>de</strong> Brunvilliers-la-Mottequi prend le relais.Par ailleurs, le con<strong>se</strong>ilmunicipal a été relogé dans<strong>de</strong>s locaux appartenantà la commune.2160 - N°7 - Juin 2005


L’ Oi<strong>se</strong> en têteCLAUDE THIÉFINEToutesles musiquesqu’il aimeClau<strong>de</strong> Thiéfine, est le directeur<strong>de</strong> Divine Mélodie, une associationd’éducation populaire creilloi<strong>se</strong>,dont il a été l’un <strong>de</strong>s fondateur<strong>se</strong>n 1996. Cette antenne régionaledu Printemps <strong>de</strong> Bourges propo<strong>se</strong>à tous, <strong>de</strong>s jeunes enfants auxretraités, <strong>de</strong>s cours d’instrumentsactuels : claviers, percussions,guitare électrique… Plus encore,Divine Mélodie participe, entreautres, à la découverte <strong>de</strong> jeunestalents, et à faire rayonner lesvaleurs conviviales, humanistes<strong>de</strong> la musique.> CLAUDE THIÉFINEEN 5 DATES1963 : Naissance à Senlis1994 : Réflexion autour du projet DivineMélodie et rédaction du texte1996 : Naissance <strong>de</strong> l’association DivineMélodie2002 : Divine Mélodie emménage dans<strong>se</strong>s locaux actuels, prêtés par lacommunauté d’agglomération <strong>de</strong> Creil2004 : Agrément donné par la Fédérationnationale <strong>de</strong>s centres musicaux rurauxJean-Luc Cormier / le bar Floréal


Quelles sontles activitésdéveloppées parDivine Mélodie ?Clau<strong>de</strong> Thiéfine :Divine Mélodie est unCarrefour d’animationet d’expression musicale(CAEM) qui a <strong>pour</strong>mission <strong>de</strong> faire connaîtreet diffu<strong>se</strong>r les musiquesactuelles, au <strong>se</strong>ns le pluslarge. Elle est aussi lecentre d’infos rock <strong>pour</strong>la région Picardie. Noustravaillons égalementavec <strong>de</strong>s artistes locauxdans le cadre d’Objectifscène. Comme nousn’avons pas <strong>de</strong> salle<strong>de</strong> concerts, nousorientons plus notrecollaboration vers <strong>de</strong> ladirection artistique et dumanagement.Divine Mélodieest une école <strong>de</strong>musique ?C.T. : C’est une école <strong>de</strong>musique bien sûr, puisquel’on travaille sur un projetpédagogique, même sinous avons dès notredémarrage utilisé le terme<strong>de</strong> « centre <strong>de</strong> musiquesactuelles ». Nous avonslancé cette année unplan <strong>de</strong> formation enpartenariat avec laSecam, une structurerégionale s’occupant <strong>de</strong>formation. Et nous avonssigné une conventionavec la Ville <strong>de</strong> Creil :nous travaillons sur unprojet pédagogique, àla manière <strong>de</strong>s cycles<strong>de</strong> con<strong>se</strong>rvatoire, maisadapté aux musiquesactuelles. Dès l’âge <strong>de</strong>4 ans, l’enfant va pas<strong>se</strong>rpar différents caps : à7 ans, à 10 ans… Onl’amène ainsi à pouvoir,plus grand, continuer àfaire <strong>de</strong> la musique et, s’ille souhaite, monter ungroupe.Combien d’élèvesfréquententle centre ?C.T. : Nous avons près <strong>de</strong>200 adhérents dont 160qui suivent les cours <strong>de</strong>musique. Les plus jeunesont 4 ans et les plus âgéssont <strong>de</strong>s personnes à laretraite qui viennent ici<strong>pour</strong> <strong>se</strong> faire plaisir. On ypratique les instruments<strong>de</strong> musiques actuelles,aussi bien la guitare«électrique, la bas<strong>se</strong>, labatterie que les claviersou les synthéti<strong>se</strong>urs.Nous donnons également<strong>de</strong>s cours <strong>de</strong> chantet <strong>de</strong> DJ. Quant auxpercussions <strong>de</strong> typeworld (cubaines, djembéou batucada), il suffit<strong>de</strong> tendre l’oreille <strong>pour</strong>savoir qu’elles sont bienpré<strong>se</strong>ntes !Les activités <strong>de</strong>Divine Mélodies’adres<strong>se</strong>nt à quelpublic ?C.T. : Nous nousadressons au bassincreillois qui rayonnesur quatre villes (Creil,Nogent-sur-Oi<strong>se</strong>, Villers-Saint-Paul et Montataire)avec une population<strong>de</strong> 80 000 habitants.Mais certains n’hésitentpas à parcourir 25 ou30 kilomètres <strong>pour</strong>fréquenter le centre. Ilsviennent <strong>de</strong> Chantilly ou<strong>de</strong> Clermont…C’est vous qui avezorganisé le <strong>de</strong>rnierRock’ Oi<strong>se</strong>. Vousavez <strong>de</strong>s projets<strong>pour</strong> l’avenir ?C.T. : Une conventionnous lie avec le Con<strong>se</strong>il<strong>général</strong>. Elle concernenotre projet d’animationglobale. Nous recevonsDivine Mélodie est un lieud’échanges et <strong>de</strong> rencontres.La musique, c’est une histoire <strong>de</strong>passion, et dans la passion il y ale cœur, donc l’homme. »une subvention <strong>pour</strong>toutes nos activitéscar cette institution acompris qu’il existaitune mission d’intérêt<strong>général</strong> dans ce que nousfaisons. Nous avons étémandatés par lui <strong>pour</strong>organi<strong>se</strong>r un nouveaufestival qui prendra lasuite du Rock’ Oi<strong>se</strong>. Unévénement éclaté surplusieurs jours qui <strong>se</strong>ralancé après les vacances.C’est un travail<strong>de</strong> fond que vousmenez ?C.T. : Complètement !Pour preuve, nous avons<strong>de</strong>s anciens élèves <strong>de</strong>Divine Mélodie qui sont<strong>de</strong>venus profes<strong>se</strong>urs<strong>de</strong> musique. Noustravaillons aussi avec<strong>de</strong>s publics très variés,tels <strong>de</strong>s centres <strong>pour</strong>handicapés. Et nousavons aidé pas mal<strong>de</strong> jeunes artistes à<strong>se</strong> développer… Lemeilleur exemple estpeut-être Bertrand &…,aujourd’hui musicien <strong>de</strong>renommée nationale : il<strong>se</strong>ra pré<strong>se</strong>nt en premièrepartie <strong>de</strong> Jacques Higelinà Beauvais <strong>pour</strong> la fête<strong>de</strong> la musique et auxprochaines Francofolies<strong>de</strong> La Rochelle.La musique,c’est important<strong>pour</strong> vous ?C.T. : On dit qu’elleadoucit les mœurs…Moi j’y crois beaucoup.La musique, c’est unbon fil <strong>pour</strong> échanger, <strong>se</strong>rencontrer. La musique,c’est construire et <strong>se</strong>construire soi-mêmeparce que <strong>pour</strong> en faire,que ce soit du rock’n rollou du hip-hop, il faut êtreun peu discipliné. Mais lamusique, avant tout, c’estla rencontre et l’espoir.PROPOS RECUEILLISPAR CLAUDE BARDAVID> CONTACTDivine MélodieCentre musiquesactuelles1, rue Charles-Auguste-Duguet – 60100 CreilTél. : 03 44 24 74 8260 - N°7 - Juin 200523


Ils font l’Oi<strong>se</strong>MARIA ET DENIS COUDERCTout feu tout swingMaria et Denis Cou<strong>de</strong>rc n’ont pas les <strong>de</strong>ux pieds dans le même sabot.Leur dada, c’est la dan<strong>se</strong> sportive par couple. Ils sont dan<strong>se</strong>ursprofessionnels. Val<strong>se</strong> viennoi<strong>se</strong>, tango argentin, quick-step, samba,rumba, cha-cha-cha, les époux Cou<strong>de</strong>rc ont quelques tours <strong>de</strong> pistedans les jambes ! « La dan<strong>se</strong>, c’est une passion qui englobe toute notrevie », s’exclame Denis, 47 ans. Et c’est peu dire ! Denis commence àval<strong>se</strong>r à l’âge <strong>de</strong> 14 ans. Bravant les quelques réticences familiales,il déci<strong>de</strong> très vite d’en faire son métier. À son actif : <strong>se</strong>pt titres <strong>de</strong>champion <strong>de</strong> France et une huitième place au championnat d’Europeet à la coupe du mon<strong>de</strong>. La rencontre avec Maria est un don du ciel.Mais chacun mène sa carrière <strong>de</strong> son côté. Il y a quatre ans, tous <strong>de</strong>uxdéci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> concentrer leurs efforts sur la transmission <strong>de</strong> leur savoir.Ils rachètent une ancienne usine à Berthecourt et y créent leur propreécole <strong>de</strong> dan<strong>se</strong>. « On essaie <strong>de</strong> transmettre notre flamme, expliqueDenis ; dans notre façon <strong>de</strong> travailler, on est <strong>de</strong>s artistes. On cherchel’harmonie et la beauté du mouvement. »André Lejarre / le bar FloréalÉcole <strong>de</strong> dan<strong>se</strong> Cou<strong>de</strong>rc125, rue Curie à Berthecourt> Tél. 03 44 07 79 91OLIVIER,JEAN-CLAUDEET SÉBASTIENDes arbres et<strong>de</strong>s hommesJean-Luc Cormier / le bar FloréalOlivier, Jean-Clau<strong>de</strong> et Sébastienprennent leur mission trèsau sérieux. À eux trois, il<strong>se</strong>ntretiennent les 45 hectares duparc Jean-Jacques-Rous<strong>se</strong>au d’Ermenonville. Leur challenge : ravir les 14 000 visiteurs quiarpentent chaque année ce parc à l’anglai<strong>se</strong> du XVIII e siècle. « Ce n’est pas <strong>de</strong> l’entretienpur et dur, préci<strong>se</strong> Olivier, chef jardinier, nous <strong>de</strong>vons aussi créer. » Et les trois hommesmettent du cœur à l’ouvrage. « Ici, on lais<strong>se</strong> la nature s’exprimer, les herbes pous<strong>se</strong>r,raconte encore Olivier. Tous les <strong>se</strong>ns sont en éveil, il y a beaucoup <strong>de</strong> jeux <strong>de</strong>perspective, <strong>de</strong> halos <strong>de</strong> feuillages, et <strong>de</strong>s eaux bruissantes ; tout est propice à larêverie. »24Office <strong>de</strong> tourisme d’Ermenonville1, rue René-Girardin> Tél. : 03 44 54 01 5860 - N°7 - Juin 2005


THIERRY SAVARY ET SON ÉQUIPEUne petite voix à partSeule radio libre <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong> à être passée au travers <strong>de</strong>s remous <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière décennie, FM Creil <strong>pour</strong>suit son évolutionsous la houlette <strong>de</strong> son prési<strong>de</strong>nt, Thierry Savary. Lorsque les on<strong>de</strong>s <strong>se</strong> libèrent, en 1981, cet assistant cadreur saisitl’opportunité d’une reconversion et file à Creil propo<strong>se</strong>r un projet <strong>de</strong> radio locale. Installés dans une ancienne discothèque<strong>de</strong> Cramoisy, les pionniers <strong>de</strong> « radio Creil » prennent l’antenne le 15 octobre 1982. FMC verra son projet évoluer avec lescontraintes nécessaires à sa survie, et <strong>se</strong>ra soutenue par la Ville, qui lui prête <strong>de</strong>s locaux, avant <strong>de</strong> voler <strong>de</strong> <strong>se</strong>s propresailes lorsque l’État autori<strong>se</strong> la publicité aux radios associatives, en 1986. « À partir <strong>de</strong> là, il a fallu gérer, faire <strong>vivre</strong> cetteentrepri<strong>se</strong> », explique celui qui a accompagné cette pha<strong>se</strong> <strong>de</strong> professionnalisation. Et résister ensuite aux pressions <strong>de</strong>rachat par les grands ré<strong>se</strong>aux, qui ont engloutila plupart <strong>de</strong>s petites antennes dans lesannées 1990. Nommé prési<strong>de</strong>nt il y a six ans<strong>pour</strong> as<strong>se</strong>oir FMC, Thierry Savary a réussi sonpari : « Priorité à l’information locale et à ceuxqui œuvrent chaque jour <strong>pour</strong> le bien <strong>de</strong> tous.»Appréciée <strong>pour</strong> sa proximité et son dynamisme,FMC diffu<strong>se</strong> <strong>se</strong>s programmes sur le bassincreillois et Beauvais. Avec 200 000 euros <strong>de</strong>budget annuel, la petite fréquence est <strong>de</strong>venueune gran<strong>de</strong> et compte aujourd’hui dix salariéspermanents.Jean-Luc Cormier / le bar FloréalFréquences : 102.1 ou 101.3AGNÈS MAHEYLe triathlon, c’est sa passionAndré Lejarre / le bar FloréalSi le club Beauvais Triathlon jouit d’une réputation nationale, c’est un peu grâce à saprési<strong>de</strong>nte. Sollicitée par la mairie <strong>de</strong> Beauvais <strong>pour</strong> organi<strong>se</strong>r un événement sportifen 1986, Agnès Mahey choisit une discipline méconnue : le triathlon. Dans la foulée,elle crée le club avec une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> copains. Un petit club qui grandit rapi<strong>de</strong>ment <strong>pour</strong><strong>de</strong>venir un <strong>de</strong>s premiers en France et ajoute à son palmarès une participation régulièreaux JO <strong>de</strong>puis 2000. Depuis les succès à Sydney (une finaliste et un <strong>de</strong>mi-finaliste), laprési<strong>de</strong>nte n’a toujours pas décroché : « J’aimerais bien lais<strong>se</strong>r ma place mais ce n’estpas facile <strong>de</strong> trouver le bon relais quand ça tourne bien <strong>de</strong>puis vingt ans, explique-t-elle.Après Sydney, je voulais arrêter, et puis c’est reparti <strong>pour</strong> Athènes, et maintenantPékin… Et si les JO ont lieu à Paris en 2012, ce <strong>se</strong>rait sympa d’être encore là. »JACQUELINE ET GILBERT HUETIls tirent leur révérenceLe mois prochain, une fois les époux Huet partis, le marché <strong>de</strong> Beauvaisne <strong>se</strong>ra plus vraiment ce qu’il était. Après avoir baissé le ri<strong>de</strong>au <strong>de</strong> leurcharcuterie à Saint-Martin-Le-Nœud il y a trois ans, Jacqueline et Gilbertferment aussi leur étal. À 78 et 82 ans, ils estiment avoir mérité un peu <strong>de</strong>repos. Depuis plus d’un <strong>de</strong>mi-siècle, ces artisans vendaient leurs produitsavec un credo : le tout naturel. Ils vont manquer à beaucoup <strong>de</strong> gourmets.A. Lejarre / le bar Floréal60 - N°7 - Juin 200525


Itinéraires loisirsFESTIVAL DES FORÊTSQuand la musique <strong>se</strong>26Promouvoir la musiqueclassique d’une manièreinhabituelle, c’est l’objectif dufestival <strong>de</strong>s Forêts qui <strong>se</strong> tient dansles environs <strong>de</strong> Compiègne à partirdu 21 juin.Du 21 juin au 21 juillet, les diè<strong>se</strong>s et contreutviennent tutoyer les cimes <strong>de</strong>s arbres àl’occasion du festival <strong>de</strong>s Forêts. Créée en1992, cette manifestation entraîne <strong>se</strong>s spectateurs àla découverte d’œuvres <strong>de</strong> musique classique dans<strong>de</strong>s sites, tels les bois ou les parcs, habituellementré<strong>se</strong>rvés aux sports ou à la <strong>se</strong>ule promena<strong>de</strong>.Quel son autre que le hautbois permet d’évoquerla nature ? C’est donc tout naturellement que cetinstrument est à l’honneur <strong>pour</strong> la 13 e édition.Si le festival <strong>de</strong>s Forêts fait aujourd’hui autoritéparmi les mélomanes, il a plus encore vocation àtoucher tous les publics, et particulièrement lesplus jeunes. Notamment à travers le « festival <strong>de</strong><strong>se</strong>nfants », soit trois moments musicaux, dont lepremier <strong>se</strong> tient à l’égli<strong>se</strong> <strong>de</strong> Pierrefonds le 26 juin.Outre les concerts « traditionnels » en salle (plus<strong>de</strong>ux surpri<strong>se</strong>s pyrotechniques à Compiègne etPierrefonds les 2 et 16 juillet), cet événement chercheà mêler bala<strong>de</strong>s en forêt et récitals, avec le concept<strong>de</strong> concerts randonnées, ou comment s’ouvrir àla musique en <strong>se</strong> laissant porter par la nature quiéveille les <strong>se</strong>ns : la randonnée, animée par un expertforestier, est entrecoupée d’une pau<strong>se</strong> musicale <strong>de</strong>quinze minutes dans les sous-bois et <strong>se</strong> clôt par ungoûter offert aux participants avant un concertexceptionnel donné dans l’égli<strong>se</strong> du village oùnos pas nous ont menés. Quant à la promena<strong>de</strong>concert, elle a aussi <strong>pour</strong> cadre un parc ou un bois(avec un parcours guidé et commenté) dont lesfutaies résonnent d’une auba<strong>de</strong> <strong>de</strong> quarante-cinqminutes. La journée <strong>se</strong> termine là encore par unegourmandi<strong>se</strong>. À chaque fois, une approche <strong>de</strong> lamusique classique qui ne manque pas d’air.60 - N°7 - Juin 2005MICHEL CLERGETLE 26 JUIN, L’ÉGLISEDE PIERREFONDSACCUEILLE LES PLUSJEUNES DANS LE CADREDU FESTIVAL DESENFANTS, À TRAVERSUN ATELIER VOCALSUIVI D’UN CONCERT :« LES CHORISTES DERACINE ».EN PRATIQUE : RÉSERVATIONSAu bureau du festival :6, promena<strong>de</strong> Saint-Pierre-<strong>de</strong>s-Minimesà Compiègne (<strong>de</strong> 9 heures à 19 heurestous les jours sauf le dimanche).Par téléphone : 03 44 40 28 99.Sur place, une heure avant le début<strong>de</strong>s concerts.Sur internet : www.festival<strong>de</strong>sforets.fr.stDans les grands ré<strong>se</strong>aux nationaux(Fnac, Carrefour) et auprès <strong>de</strong>s offices <strong>de</strong>tourisme <strong>de</strong> Pierrefonds et <strong>de</strong> Mondidier.DRLE 2 JUILLET AU CHÂTEAU DEPIERREFONDS. CONCERT PUIS FEUD’ARTIFICE : « PETROUCHKA »DE STRAVINSKY ET « DANSESSYMPHONIQUES » DE RACHMANINOV.


DRDRDRDRmet au vertLE 3 JUILLET APRÈS-MIDI, LE VILLAGE DE CHELLES SERTDE DÉCOR À UN CONCERT RANDONNÉE : LE « QUATUORDU SOLEIL » DE HAYDN, TANDIS QUE LE MATIN,LE FESTIVAL DES ENFANTS PROPOSE UNE ANIMATIONLUDIQUE, « UN OURS JOUE DU BASSON ».> ZOOM SUR…Compiègne,café musicalAu XVII e siècle à Leipzig, musicien<strong>se</strong>t mélomanes avaient l’habitu<strong>de</strong><strong>de</strong> <strong>se</strong> retrouver chaque <strong>se</strong>maineau Café Zimmermann, <strong>pour</strong> yécouter notamment la musique<strong>de</strong> Bach. Souhaitant reconstituercette ambiance, le festival <strong>de</strong>sForêts crée un café musical, sur lapromena<strong>de</strong> <strong>de</strong>s Minimes, au centre<strong>de</strong> Compiègne.La salle accueille les meilleursamateurs <strong>de</strong> la région, invités à jouer<strong>de</strong> la musique ancienne, mais aussi<strong>de</strong>s mélodies <strong>de</strong> leur temps. Les 5 et12 juillet <strong>de</strong> 19 heures à 22 heures.LE 17 JUILLET, APRÈSUNE RANDONNÉEDANS LES BOIS,L’ÉGLISE DE VIEUX-MOULIN ATTEND LESMARCHEURS POUR UNRÉCITAL SCHUMANN.LE 10 JUILLET, UNCONCERT RANDONNÉEAU SON DU HAUTBOISCOMMENCE À 14 HEURESDEVANT L’ÉGLISE DESAINT-CRÉPIN-AUX-BOIS.ET SE POURSUIT AVECUNE PAUSE MUSICALE SOUSLES ARBRES, AVANTUN RETOUR VERS L’ÉGLISEÀ 18 HEURES POURLE CONCERT.Comité départemental du tourisme


SportsAMICALE CREILLOISE DE NATATIONComme unpoisson dans l’eauACNLe 25 juin auront lieu trois épreuves majeures <strong>de</strong> natation en eau libreautour <strong>de</strong> l’île Saint-Maurice à Creil. À l’origine <strong>de</strong> cet événement, l’Amicalecreilloi<strong>se</strong> <strong>de</strong> natation, un <strong>de</strong>s plus anciens clubs <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>, qui a su fairepreuve <strong>de</strong> son dynamisme.Pas moins <strong>de</strong> cent cinquante nageurs venus <strong>de</strong> toutel’Europe participeront aux épreuves <strong>de</strong> natationen eau libre organisées à Creil le 25 juin. Sur laboucle prévue autour <strong>de</strong> l’île Saint-Maurice, ladixième étape <strong>de</strong> la coupe <strong>de</strong> France ouvrira le bal. Preuve<strong>de</strong> la réussite <strong>de</strong>s années précé<strong>de</strong>ntes, c’est la troisièmefois que Creil accueille cette compétition. « La rigueur <strong>de</strong>l’organisation et l’affluence <strong>de</strong>s années précé<strong>de</strong>ntes ontpermis <strong>de</strong> prouver nos capacités à organi<strong>se</strong>r une épreuve »,raconte Freddy Wattez, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’Amicale creilloi<strong>se</strong><strong>de</strong> natation. « La fédération a retenu notre candidature,qui était en concurrence avec Mar<strong>se</strong>ille et Limoges. » Peuconnue du grand public, cette natation en « eau vive » séduit<strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> sportifs, qui apprécient la liberté offertepar le milieu naturel et peuvent prolonger leur pratiqueune fois la saison en bassin terminée. À l’ACN, cettediscipline a fait son apparition il y a dix ans avec l’arrivée<strong>de</strong> triathlètes dans le club : « Il y a eu un engouement <strong>pour</strong>cette pratique que les jeunes ont trouvé sympathique »,note Freddy Wattez. Sur les trois cents licenciés du club,dix vont participer à la coupe <strong>de</strong> France. Une fois cette2860 - N°7 - Juin 2005étape <strong>de</strong> 2 kilomètres terminée, place à la coupe d’Europeet aux championnats <strong>de</strong> France, accueillis <strong>pour</strong> la premièrefois dans l’Oi<strong>se</strong>. Comme <strong>pour</strong> la coupe <strong>de</strong> France, il s’agitd’épreuves d’endurance, sur 10 kilomètres.L’Europe bien repré<strong>se</strong>ntéePrès <strong>de</strong> <strong>se</strong>pt délégations européennes sont attendues àCreil <strong>pour</strong> la quatrième étape <strong>de</strong> la coupe d’Europe. Pourque tout <strong>se</strong> déroule dans les meilleures conditions, les clubs<strong>de</strong> Montataire et <strong>de</strong> Nogent/Villers ont associé leurs forcesà celles <strong>de</strong> l’ACN : « Pour organi<strong>se</strong>r cette manifestation,nous avons mis en commun nos compétences. C’est unpeu comme une entrepri<strong>se</strong>, il faut s’occuper aussi bien dumarketing que <strong>de</strong> la logistique, en passant par la sécurité »,explique Freddy Wattez. Le public lui aussi est à l’honneuravec, dans la matinée, une cour<strong>se</strong> sur 250 mètres ouverteà tous ceux qui veulent découvrir la nage en eau libre(inscriptions sur place), et <strong>de</strong>s animations sur l’île Saint-Maurice assurées par les associations isariennes. Sur unthème d’actualité : l’Europe !MARIE PAIRE


“Parole<strong>de</strong> sportifDRFREDDY WATTEZPRÉSIDENT DEL’ASSOCIATION CREILLOISEDE NATATIONPourquoi avez-vous choisid’animer l’ACN ?Ma fille et mon fils nageaientet je suis <strong>de</strong>venu bénévolenaturellement. Mes enfantsont pu en profiter, il était doncnormal <strong>de</strong> donner du temps<strong>pour</strong> que les générationssuivantes en bénéficient. Ennous occupant <strong>de</strong>s jeunes,nous les aidons à grandir dans<strong>de</strong> bonnes conditions, nousvoulons qu’ils en profitent unmaximum. La pratique <strong>de</strong> lanatation leur forge le caractèreet leur donne une éthique.Ils acquièrent <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong>et apprennent à maîtri<strong>se</strong>r letemps, à faire face à l’adversitéet à acquérir un esprit d’équipe.Cela assoit le respect <strong>de</strong> l’autre.Que vous apportel’organisation <strong>de</strong>s épreuves<strong>de</strong> nage en eau libre ?Cela permet au club <strong>de</strong> montrer<strong>se</strong>s capacités à organi<strong>se</strong>r<strong>de</strong>s événements important<strong>se</strong>t d’acquérir <strong>de</strong> la notoriété.À l’échelle <strong>de</strong> la ville, il estimportant <strong>de</strong> participerà l’animation et à l’encadrement<strong>de</strong>s jeunes. Ce qui contribueà donner une bonne imageaux instances départementale<strong>se</strong>t régionales.Quels sont les projets<strong>de</strong> l’ACN ?Pour le moment, nos projetssont en suspens puisque lapiscine <strong>de</strong> Creil va fermerpendant les travaux <strong>de</strong>réhabilitation qui doiventdébuter dès 2006 et <strong>de</strong>vraientdurer pendant <strong>de</strong>ux saisons.Nous avons déjà conclu <strong>de</strong>sarrangements avecles clubs voisins <strong>pour</strong> quenos nageurs puis<strong>se</strong>nt<strong>pour</strong>suivre leurs activités, maisnous ne pouvons pas envisagerd’autres développements.CONTACT :AMICALE CREILLOISEDE NATATIONSUR LE WEB : http://clubacn.free.frTÉL. : 03 44 24 36 19en bref> COMPÉTITION NATIONALEPlein succès <strong>pour</strong> le VTTLes 987 coureurs comme le jury ont appréciél’organisation <strong>de</strong> la coupe <strong>de</strong> France <strong>de</strong> VTTX Country, qui s’est déroulée à Bresles les 21 et22 mai <strong>de</strong>rnier. Bien cotée par le prési<strong>de</strong>nt du jury<strong>de</strong> l’Union cycliste internationale, cette épreuve étaitune première <strong>pour</strong> la Picardie. 123 jeunes <strong>se</strong> sontlancés sur le parcours prévu <strong>pour</strong> les 5-14 ans, et288 personnes ont pris plaisir à la randonnée ouverteà tous le dimanche matin. Parmi les 3 000 spectateursvenus sur le site, Yves Rome avait fait le déplacement,accompagné du maire <strong>de</strong> Bresles et <strong>de</strong> la con<strong>se</strong>illèrerégionale <strong>de</strong> Picardie, Béatrice Lejeune.> FORÊT DE LAIGUETous au Raid impérial compiégnoisVététistes, à vos marques ! L’Avenir sportif <strong>de</strong> Picardieorgani<strong>se</strong> la 9 e édition du Raid impérial compiégnoisle 26 juin. Cette année, le parcours permettra auxparticipants <strong>de</strong> découvrir le nord <strong>de</strong> la forêt <strong>de</strong> Laigueet <strong>se</strong>s prestigieux sites. Trois boucles prévues enfonction <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> difficulté : circuits <strong>de</strong> 35, 70et 105 kilomètres <strong>pour</strong> les adultes, et un raid <strong>pour</strong> le<strong>se</strong>nfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 10 ans, sur 3 à 5 kilomètres. Lesinscriptions sont ouvertes jusqu’au 21 juin (<strong>de</strong> 1 euro<strong>pour</strong> la boucle enfant à 16 euros <strong>pour</strong> le parcours <strong>de</strong>105 km).CONTACT> Sur le web : http://raid.imperial.free.frTÉL. : 03 44 86 52 99> SAINT-JUSTUn rallye superlatifPas moins <strong>de</strong> 18 disciplines en 3 jours, c’est le défiqui est proposé aux participants du Rallye raid sportif(RSS) <strong>de</strong> Saint-Just-en-Chaussée. 90 équipes <strong>de</strong>4 personnes <strong>se</strong>ront en compétition du vendredi 17 juinà 17 heures au dimanche 19 heures à 20 heures. Unprogramme inten<strong>se</strong> avec <strong>de</strong>s épreuves d’endurance(VTT, cross, canoë…) alternant avec <strong>de</strong>s disciplines<strong>de</strong> récupération (tir à l’arc, à la carabine…).Des ateliers ouverts au public sont par ailleursorganisés : 4x4, quad, tyrolienne, jeux picards, etc.CONTACT> Sur le web : http://rallyeraid.free.frTÉL. : 03 44 78 05 5560 - N°7 - Juin 200529


Culture / bons plansMUSIQUE CLASSIQUENote <strong>de</strong> voyageÀ Gerberoy, le temps d’un interlu<strong>de</strong> à la belle saison,fleuris<strong>se</strong>nt les ro<strong>se</strong>s et les mélodies : les Estivales, festival<strong>de</strong> musique classique, entre autres, chantent un hymneSAMEDI 2 JUILLET, L’ORCHESTRE DE PICARDIE SOUS LA DIRECTION DE PASCAL VERROTJOUERA SCHUBERT ET STRAVINSKY À LA COLLÉGIALE DE GERBEROY.F. Boucher & G. Perron / Panoramique.comau voyage. En <strong>de</strong>ux week-ends, du 1 er au 10 juillet, voussuivrez pas à pas l’humaniste Charles Burney sur les routes<strong>de</strong> l’Europe baroque où résonnent Rameau et Vivaldi,vous ferez Le Voyage d’hiver en compagnie <strong>de</strong> Schubertet partirez <strong>pour</strong> l’Orient : celui <strong>de</strong>s mythes que les poètescontèrent au fil <strong>de</strong>s alexandrins (déclamés dans <strong>de</strong>s jardins<strong>se</strong>crets du village), puis l’autre, terriblement actuel,qui prend <strong>pour</strong> nom l’Afghanistan. Dimanche 10 juillet,sur la scène <strong>de</strong> la collégiale, par leur <strong>se</strong>ule pré<strong>se</strong>nce,<strong>de</strong>s symphonies et quelques airs, l’en<strong>se</strong>mble RadioKaboul et la chanteu<strong>se</strong> traditionnelle Mahwash rappellerontqu’en 1996 les talibans prirent le pouvoir <strong>de</strong> cet Étatd’Asie centrale et fermèrent les écoles <strong>de</strong> musique.Ren<strong>se</strong>ignements : office <strong>de</strong> tourisme <strong>de</strong> la Picardieverte et <strong>se</strong>s Vallées à Mar<strong>se</strong>ille-en-Beauvaisis.CONTACT> Tél. : 03 44 46 32 20SCULPTUREGiacometti audonjon <strong>de</strong> VezLe donjon <strong>de</strong> Vez est un monumentunique, témoin <strong>de</strong> mille ans d’histoireen Picardie. Restauré par <strong>se</strong>spropriétaires successifs, il revitdésormais grâce à Caroline et FrancisBriest. Et il accueille jusqu’au 15 octobre uneexposition consacrée à Alberto Giacometti.Quinze sculptures du maître y sont pré<strong>se</strong>ntée<strong>se</strong>t certaines sont <strong>de</strong>s pièces fondamentales,emblématiques, la plupart <strong>de</strong> n’ayant quasimentjamais été montrées en France. Il s’agit eneffet d’un prêt exceptionnel <strong>de</strong> la fondationAlberto et Annette Giacometti. Comme unécho à Giacometti, le parc du donjon hébergeune dizaine d’œuvres monumentales d’artistesaméricains réunies par le maître <strong>de</strong>s lieux,commissaire-pri<strong>se</strong>ur à Paris.Jusqu’au 15 octobre, tous les jours <strong>de</strong> 14 h à18 h. Entrée : 6 euros. Gratuit <strong>pour</strong> les moins<strong>de</strong> 12 ans.CONTACT > Tél. : 03 44 88 55 18DRJOURNÉES DE LA ROSEUn ren<strong>de</strong>z-voustout en parfumsDu 10 au 12 juin,l’abbaye royale <strong>de</strong>Chaalis, entre Senli<strong>se</strong>t Ermenonville, aaccueilli 115 exposantsqui pré<strong>se</strong>ntaientleurs créationsoriginales autour <strong>de</strong>la ro<strong>se</strong> et du jardin.Rosiers anciens,plantes vivaces maisaussi outillage etparfums, voilà ceque pouvait trouverle visiteur. Différentes animations étaient également proposées :ateliers <strong>de</strong> parfum, composition <strong>de</strong> bouquets <strong>pour</strong> les mamans,jeux <strong>pour</strong> les petits… tandis que plusieurs conférences ont permisaux jardiniers du dimanche <strong>de</strong> parfaire leurs connaissancessur la ro<strong>se</strong>. Enfin, un hommage a également été rendu au grandauteur Gérard <strong>de</strong> Nerval, mort il y a cent cinquante ans, avecune exposition intitulée « Nerval et le Valois ».DR3060 - N°7 - Juin 2005


en bref> CREILSous le signe<strong>de</strong> la créationLe Printemps <strong>de</strong>s arts, quia mobilisé la populationcreilloi<strong>se</strong> autour <strong>de</strong> toutesles expressions artistiquespendant plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois,a une nouvelle fois connu unvif succès. Au programme,une multitu<strong>de</strong> d’opérations :exposition d’œuvres d’art chez<strong>de</strong>s commerçants, concerts,débats… On <strong>se</strong> souviendraégalement <strong>de</strong> la compagniethéâtrale L’Art m’attend qui ainvesti le musée Gallé-Juillet<strong>pour</strong> incarner une famillebourgeoi<strong>se</strong> du XIX e siècle sousles yeux amusés <strong>de</strong>s visiteurs :une façon ludique et originaled’attirer les jeunes dans lesmusées !> BRETEUILSchubert, Mozart,Brahms…L’association <strong>de</strong>s Amis <strong>de</strong>la musique <strong>de</strong> Breteuil <strong>se</strong>produira le 25 juin en l’égli<strong>se</strong>Saint-Jean-Baptiste.À cette occasion, le chœurd’hommes De Viris et lechœur mixte Colcanto <strong>se</strong>rontréunis <strong>pour</strong> interpréter unrépertoire <strong>de</strong> timbres variés,du baroque au romantisme :un extrait <strong>de</strong> « Didon et Énée »<strong>de</strong> Purcell, <strong>de</strong>ux pièces <strong>de</strong>Berlioz uniquement <strong>pour</strong> voix<strong>de</strong> femmes, du Schubert, duBrahms, du Mozart…Un concert qui ressuscitera legénie musical <strong>de</strong>s plus grandscompositeurs et fera découvriraux mélomanes <strong>de</strong> tous âgesles riches<strong>se</strong>s du plus simple<strong>de</strong>s instruments.Samedi 25 juin à 20 h 30 àl’égli<strong>se</strong> <strong>de</strong> Breteuil.CONTACTTél. : 03 44 80 90 25THÉÂTRELettres <strong>de</strong> Calamity Jane à sa filleFlorence DumangetCONTACT> Pour les lieux et les dates :Tél. : 03 44 43 19 80Tout le mon<strong>de</strong> a entendu parler <strong>de</strong> Calamity Jane, cavalière,aventurière, parfois gangster ou chercheur d’or… Mais on saitmoins que cette gran<strong>de</strong> figure du Far West a aussi vécu unehistoire d’amour avec Wild Bill Hicock. En cachette, est néeune fille, Janey, qu’elle a confiée à un couple <strong>de</strong> l’Est américain.Pendant vingt-cinq ans, Calamity n’aura <strong>pour</strong>tant <strong>de</strong> ces<strong>se</strong> <strong>de</strong>lui écrire <strong>de</strong>s lettres, tour à tour tendres ou maladroites, maistoujours touchantes. Une pièce interprétée par le Théâtre <strong>de</strong>la Ramée, basé à Cuts. La troupe <strong>se</strong> déplace cet été <strong>pour</strong> <strong>de</strong>sspectacles en plein air gratuits.FESTIVALLes Remp’arts scéniques, douzième !Samedi 4 juin, <strong>pour</strong> la douzième année, Crépy-en-Valois a vibré au son du saxo, <strong>de</strong>s percussions,et sur <strong>de</strong>s airs <strong>de</strong> jazz et <strong>de</strong> punk…Ainsi, les vingt-cinq musiciens <strong>de</strong> Tarace Bulba ont su donner le ton <strong>pour</strong> une vraie soirée <strong>de</strong> fête,placée sous le signe <strong>de</strong>s cuivres et <strong>de</strong>s rythmes en tout genre. La nostalgie était aussi au ren<strong>de</strong>z-vousavec The Selecters, fer <strong>de</strong> lance du mouvement Two Tone à la toute fin <strong>de</strong>s années 1970 ; séparé en1981, le groupe s’est reformé dix ans plus tard. Nostalgie, quand tu nous tiens… Cherry Boop et samusique épicée, aux relents jamaïcains, était aussi <strong>de</strong> la partie, ainsi que Silver Haze et son « punkgarage blue ». Vivement la treizième édition !60 - N°7 - Juin 200531DR


AgendaAdriana VattelExpositionLe littoral vu parsix photographesSix photographes ont promené leur regard <strong>de</strong> la baied’Authie au nord à Mers-les-Bains au sud. Des image<strong>se</strong>n noir et blanc <strong>de</strong> Gabrielle Basilico aux vues coloristesd’Harry Gruyaert en passant par l’approche plussociologique <strong>de</strong> Fred Boucher apparais<strong>se</strong>nt <strong>de</strong>s refletsdivers du littoral picard. À l’affiche aussi : Tibo et <strong>se</strong>sportraits, Jean-Pierre Gilson et <strong>se</strong>s « rivages noirs », AdrianaVattel, au regard très personnel.Jusqu’au 10 juillet. La Grange à Montreuil-sur-Brèche.> CONTACT 03 44 80 52 97> ERRATUMDans notre agenda culturedu mois d’avril pré<strong>se</strong>ntant laréouverture du parc Astérix,il fallait lire comme numéro <strong>de</strong>téléphone : 03 44 54 18 48.> CONCERTSMusiqueet dan<strong>se</strong>La ville <strong>de</strong> Pont-Sainte-Maxence inaugure soncon<strong>se</strong>rvatoire rénovéavec toute une gamme<strong>de</strong> concerts : Tamboursattitu<strong>de</strong>, chorale Les Panotis,orchestre à cor<strong>de</strong>s, harmonieet big band jazz <strong>de</strong> l’école.25 juin <strong>de</strong> 14 h à 21 h.> CONTACT03 44 55 92 87Musique en herbeDans le cadre <strong>de</strong> son stagemusical, l’école <strong>de</strong> musique<strong>de</strong> Précy-sur-Oi<strong>se</strong> pré<strong>se</strong>nte :une soirée théâtre, un concert<strong>de</strong> trio à cor<strong>de</strong>s autour <strong>de</strong>Mozart, un duo mêlant lesaxo et les orgues classéesmonuments historiques <strong>de</strong>l’égli<strong>se</strong> <strong>de</strong> Béthisy, l’heuredu conte dans les jardins duchâteau d’Aramont…8 au 17 juillet, à Verberie etalentour.> CONTACT06 60 25 46 83DuoclassiqueDans l’ancienne salle <strong>de</strong> jeu<strong>de</strong> paume, Mozart, Ravel etFranck, trois compositeursdu plus beau classicisme,s’épanouiront sous l’archetdu grand violoniste AugustinDumay accompagné <strong>de</strong>Dimitris Saroglou au piano.En clôture du festival duVexin.9 juillet, au château<strong>de</strong> Chantilly.> CONTACTwww.festivalduvexin.comLa Mangeoireà musiqueFestival reggae explosifilluminé par… un feu d’artificeet le chanteur star jamaïcainJimmy Cliff, entouré <strong>de</strong>8 groupes régionaux. Peutêtreles tubes « Many Rivers toCross » et « Sitting in limbo »<strong>se</strong>ront-ils au programme ?13 juillet à Cires-lès-Melo(entre Chambly et Clermont).> CONTACT03 44 26 33 51> THÉÂTREGlengarryGlen RossDRDRD’après le film <strong>de</strong> DavidMamet, par la Compagnie duBerger. Les USA, une agenceimmobilière, <strong>de</strong>s clientsnaïfs et <strong>de</strong>s « commerciaux »accros avec en jeu uneCadillac : ce n’est que le début<strong>de</strong> l’intrigue aux dialoguesacérés.25 juin au théâtre <strong>de</strong>sPoissons, à Frocourt.> CONTACT03 44 02 35 77Creil surscène théâtreLa Faïencerie ouvre <strong>se</strong>sportes et son podium auxcompagnies <strong>de</strong> théâtreamateur creilloi<strong>se</strong>s,une dizaine l’an passé,<strong>pour</strong> un florilège <strong>de</strong>repré<strong>se</strong>ntations aux stylesvariés d’une vingtaine<strong>de</strong> minutes chacune.25 et 26 juin au théâtre<strong>de</strong> la Faïencerie.> CONTACT03 44 24 95 70Les Scènesd’étéLes arts du cirque et<strong>de</strong> la rue ainsi que lesmusiques amplifiéesinvestis<strong>se</strong>nt les rues <strong>de</strong>Beauvais, au gré <strong>de</strong>s places,<strong>de</strong>s allées piétonnes et duthéâtre <strong>de</strong> plein air,occasion d’une convivialitéet d’une proximitéculturelles fortes.1 er juillet au 26 aoûtà Beauvais.> CONTACT03 44 06 36 003260 - N°7 - Juin 2005


EXPOSITIONCharles Hamlet,un artisteà la faïencerieGraveur singulier duXIX e siècle, natif <strong>de</strong> Creil,Charles Hamlet s’adonnaautant à la caricature qu’au<strong>de</strong>ssin, dans toutes <strong>se</strong>sapplications. Faïences,croquis, tableaux dévoilentson talent multiforme etpo<strong>se</strong>nt un autre regard surles porcelaines creilloi<strong>se</strong>s.Jusqu’au 18 <strong>se</strong>ptembre aumusée Gallée-Juillet, Creil.> CONTACT03 44 29 50 51> SPORT / PLEIN AIR20 e triathlon<strong>de</strong> BeauvaisSur le plan d’eau duCanada et autour, <strong>de</strong>sépreuves <strong>de</strong> natation,cour<strong>se</strong> à pied, triathlondécouverte, sprint et paréquipe, aquathlon avenir,couronnées par le challengedu 20 e anniversaire. Enclôture <strong>de</strong> ce week-end<strong>de</strong> fête avec plus <strong>de</strong>1 000 participants, le GrandPrix féminin et masculinverra s’affronter l’élitedu triathlon hexagonal etinternational et comptera<strong>pour</strong> le championnat <strong>de</strong>France <strong>de</strong>s clubs.18 et 19 juin à Beauvais.> CONTACT03 44 79 40 30DRSortie naturePartez à la découverte <strong>de</strong>sbusards cendrés et diversoi<strong>se</strong>aux qui survolent laplaine, avec les gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong>Picardie Nature.21 juin <strong>de</strong>vant l’égli<strong>se</strong> <strong>de</strong>Fresnoy-le-Luat.> CONTACT03 22 97 97 87Randonnéeet floreL’association Format Nature a<strong>pour</strong> vocation la <strong>se</strong>nsibilisationet l’éducation à l’environnement,à travers par exemple<strong>de</strong>s marches découverte <strong>de</strong>splantes sauvages et <strong>de</strong> leursvertus (culinaires notamment !).Prochainement : « les herbes<strong>de</strong> la Saint-Jean » (22 juin),« flore et paysage <strong>de</strong> Venette »(17 juillet).> CONTACT03 44 36 61 05Concoursinternationald’attelage et<strong>de</strong> traditionFaites un petit voyage dansle passé à la découverte <strong>de</strong>belles créations artisanales,témoignages <strong>de</strong> savoir-faireen voie d’oubli, grâce aux40 attelages pré<strong>se</strong>ntés lors<strong>de</strong> ce 6 e concours.26 juin au parc du château et àl’hippodrome <strong>de</strong> Chantilly.> CONTACT03 44 62 06 21DRLes dédales<strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>Grâce à cette animationestivale, vous flânerez lelong du fleuve Oi<strong>se</strong> et dansles sites touristiques dudépartement, reconstituésdans un champ <strong>de</strong> maïstransformé en labyrinthe. Jeuquestionnaire tout public avec<strong>de</strong>s lots à la clé.2 juillet au 31 août,au musée-con<strong>se</strong>rvatoire <strong>de</strong>la Vie agricole et ruraled’Hétomesnil.> CONTACT03 44 46 92 98D’ici, d’ailleursPar la Compagnie <strong>de</strong> la Lunebleue. Randonnée contedans la campagne, autour<strong>de</strong> la mémoire familiale(tout public) : mots et pass’entremêlent, et pas à pas<strong>se</strong>ra retracée la vie <strong>de</strong>shabitants <strong>de</strong> Picardie auXX e siècle.10 juillet, à Élincourt-Sainte-Marguerite.> CONTACT03 44 43 19 80> FÊTES60 - N°7 - Juin 2005DR533 es fêtesJeanneHachetteMoment fort <strong>de</strong> la viebeauvaisienne que ce rappel<strong>de</strong> la victoire organisée parCoup <strong>de</strong> cœurJeanne Hachette en 1472contre l’assiégeant <strong>de</strong> la ville,Charles le Téméraire. Mes<strong>se</strong>à la cathédrale Saint-Pierre,para<strong>de</strong>s en habits d’époqueet cortège royal, fanfare<strong>se</strong>t concert philharmonique,grand marché médiéval et lespectacle « Les Bâtis<strong>se</strong>ursd’éternité » offrent un autreregard sur l’histoire.24 au 26 juin à Beauvais.> CONTACT03 44 48 22 6903 44 15 30 30ot.beauvaisis@wanadoo.frFête <strong>de</strong>la ForêtSous les frondaisonsd’Halatte, près <strong>de</strong> Senlis,vous entendrez les mélodiesd’un concert, une lecture<strong>de</strong> conte, les rires <strong>de</strong> jeuxtraditionnels picards ouencore les coups <strong>de</strong> burind’un sculpteur sur bois. Vente<strong>de</strong> produits du terroir etanimations.25 et 26 juin au poteau duGrand-Maître, sur la route <strong>de</strong>Villers-St-Frambourg.> CONTACT03 44 73 35 90>>> SUITE PAGE 34En familleDR33


Agenda (suite)> FÊTES (SUITE)Fête <strong>de</strong>l’ArcherieLes 14 compagnies d’arcdu Valois sortent leurs flèches,soutenues par la commune<strong>de</strong> Duvy et la communauté <strong>de</strong>communes du Pays <strong>de</strong> Valois,et vous convient à <strong>de</strong>s défilés<strong>de</strong> chars et <strong>de</strong> compagniesd’archers puis à la mes<strong>se</strong> <strong>de</strong>sarchers. Dans la journée :ateliers <strong>pour</strong> enfants, initiationau tir à l’arc et démonstrations,compétitions (challenge duValois), exposition historique etpoétique, concert tzigane.26 juin à Duvy (entre Senlis etCrépy-en-Valois).> CONTACT03 44 88 05 09DRLe pardon<strong>de</strong> la batellerieD’abord, c’est une fêtereligieu<strong>se</strong> où <strong>de</strong>s pénichespavoisées <strong>pour</strong> l’occasionsont bénies. Puis c’est unefête populaire avec joutes surle canal, spectacles <strong>de</strong> rues,guinguette, grand bal et feud’artifice tiré d’une péniche.3 juillet à Longueil-Annel.> CONTACT03 44 96 33 00ville-longueilannel@wanadoo.frMarché auxfruits rougesVenez <strong>se</strong>ntir le printempssur le parvis <strong>de</strong> la cathédraleNotre-Dame aux couleurs<strong>de</strong> ceri<strong>se</strong>s, gro<strong>se</strong>illes,framboi<strong>se</strong>s, cassis, frai<strong>se</strong>s !Près <strong>de</strong> 150 exposants– artisans d’art, métiers <strong>de</strong>bouche, producteurs – fontsaliver d’envie les gourmandsavec fruits frais, confitures,coulis, et tutti frutti, plusun riche programmed’animations festives et unspectacle sur podium.3 juillet à Noyon.> CONTACT03 44 44 21 88www.noyon.com/tourismeDRSalon <strong>de</strong>l’animalfamilierExposition nationale sousl’égi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Société canine <strong>de</strong>l’Oi<strong>se</strong>. Chiens et chats <strong>de</strong> touspoils rivali<strong>se</strong>ront d’éléganceet d’obéissance <strong>pour</strong> lesconcours <strong>de</strong> beauté tandisque leurs maîtres <strong>pour</strong>rontfaire maintes emplettes aufil <strong>de</strong>s stands (accessoires,produits du terroir…).10 juillet, au sta<strong>de</strong> Gérard-<strong>de</strong>-Nerval <strong>de</strong> Crépy-en-Valois.> CONTACT03 44 07 71 47> Infos pratiquesUn Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong> proche et efficaceLes numéros utiles du départementHôtel du Département1, rue Cambry - BP 941 - 60024 Beauvais Ce<strong>de</strong>xTél. : 03 44 06 60 60Fax cabinet : 03 44 06 60 00Fax administration : 03 44 06 60 01www.cg60.frMusée départemental1, rue du Musée - BP 618 - 60006 BeauvaisTél. : 03 44 11 11 30Archives départementales71, rue <strong>de</strong> Tilloy - 60000 BeauvaisTél. : 03 44 12 14 80 - Fax : 03 44 12 14 81Bibliothèque départementale <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>22, rue Vinot-Préfontaine - 60000 BeauvaisTél. : 03 44 84 74 20 - Fax : 03 44 02 33 72Laboratoire départemental1, rue Albert-et-Arthur-Desjardins60000 BeauvaisTél. : 03 44 06 62 78 - Fax : 03 44 06 60 36« 60 » est une publicationdu Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong> <strong>de</strong> l'Oi<strong>se</strong>• 1, rue Cambry – 60024Beauvais Ce<strong>de</strong>x • Directeur<strong>de</strong> la publication : Yves Rome• Directeur <strong>de</strong> la rédaction :Xavier Mahé • Conception :EuroRSCG C&O • Rédactionet réalisation : Anatome •Impression : Hou<strong>de</strong>ville - BP410 - 60004 Beauvais Ce<strong>de</strong>x •Tirage : 320 000 exemplaires• Diffusion : La Poste •ISSN : 1770-9768 • Photo<strong>de</strong> couverture : Jean-LucCormier / Le bar Floréal3460 - N°7 - Juin 2005


Tribunes libresEspaces d’expression ouverts à chacun <strong>de</strong>s groupes politiques<strong>de</strong> l’As<strong>se</strong>mblée départementale en vertu <strong>de</strong> la loi sur la démocratie<strong>de</strong> proximité adoptée en 2002.GROUPE UPMDAvoir un logementà soi : le rêve<strong>de</strong> nombreuxFrançaislors <strong>de</strong> l’enquête réalisée par la majoritésocialo-communiste, 23 % <strong>de</strong>spersonnes avaient répondu favorablement àla proposition : « favori<strong>se</strong>r l’accession socialeà la propriété », et 22 % à celle :« ai<strong>de</strong>r àla création et réhabilitation <strong>de</strong> logementssociaux ». La conséquence démocratique laplus évi<strong>de</strong>nte aurait consisté à tenir compte<strong>de</strong> l’avis <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>.Mais non ! Pour la majorité, la solutionrési<strong>de</strong> dans la <strong>se</strong>ule création <strong>de</strong> logementssociaux : ils préten<strong>de</strong>nt faciliter la création<strong>de</strong> 600 logements par an. À ce rythme, ilne faudrait jamais que vingt-cinq ans <strong>pour</strong>satisfaire toutes les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s.On voit donc bien que la <strong>se</strong>ule proposition<strong>de</strong> construire <strong>de</strong>s logements sociaux ne peutrésoudre le problème du logement. En réalité,il faut recréer <strong>de</strong> la mobilité entre toutes lesformes <strong>de</strong> logement, en faisant confiance à lacapacité <strong>de</strong>s hommes à faire <strong>de</strong>s efforts <strong>pour</strong>améliorer leur sort. Et sans oublier qu’unménage qui accè<strong>de</strong> à la propriété libère sonancien logement <strong>pour</strong> un autre ménage.C’est <strong>pour</strong>quoi nous avons proposé unvéritable soutien à l’accession à la propriété.Mais la majorité socialo-communiste n’y aaffecté qu’un budget dérisoire, près <strong>de</strong> dixfois moins que <strong>pour</strong> les logements sociaux !Nous avons aussi proposé <strong>de</strong> diversifier lesmoyens qui permettent l’accession sociale àla propriété. Les moyens auraient consistépar exemple à abon<strong>de</strong>r le prêt à taux zéro,à subventionner le foncier <strong>de</strong>s lotis<strong>se</strong>ments<strong>de</strong>stinés à l’accession – lorsqu’ils sontcommunaux ou réalisés par les organismes<strong>de</strong> logements sociaux – <strong>pour</strong> en diminuerle coût, à faciliter la vente d’appartementsd’immeubles sociaux.La majorité <strong>de</strong> gauche est restéecomplètement fermée à ces idées. Toutes lespropositions pré<strong>se</strong>ntées par notre groupeUPMD ont été rejetées sans la moindrediscussion, avec le plus grand <strong>se</strong>ctarisme.Il s’agissait <strong>de</strong> bonnes idées, qui répondaientaux besoins que les habitants <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>avaient exprimés.GROUPE COMMUNISTERendre l’impôt plus justeet plus efficacele débat sur le transfert <strong>de</strong>s chargesmassif <strong>de</strong> l’État notamment sur leCon<strong>se</strong>il <strong>général</strong>, la nécessité <strong>de</strong> rendrel’impôt local moins lourd et moins injuste<strong>pour</strong> les ménages déjà pénalisés par <strong>de</strong>srevenus souvent insuffisants, est une <strong>de</strong>nos préoccupations principales. Cela po<strong>se</strong>en effet cette question fondamentale : leDépartement, les collectivités locales ontilsles moyens financiers – sans alourdir lacharge <strong>de</strong>s contribuables – <strong>de</strong> répondre àla satisfaction <strong>de</strong>s besoins et aspirations<strong>de</strong>s habitants ?L’État doit ces<strong>se</strong>r au nom <strong>de</strong>s déficits publicsd’impo<strong>se</strong>r le contribuable-citoyen dans laVille, le Département, l’intercommunalité etla Région.Nous exigeons une réforme fondamentale<strong>de</strong> la fiscalité locale :• Mo<strong>de</strong>rni<strong>se</strong>r la taxe professionnelleen l’allégeant <strong>pour</strong> les entrepri<strong>se</strong>s quiinvestis<strong>se</strong>nt en faveur <strong>de</strong> l’emploi et dudéveloppement <strong>de</strong>s productions.• Entrer dans la taxe professionnelle unprélèvement sur les profits financiers<strong>de</strong>s entrepri<strong>se</strong>s qui accumulent <strong>de</strong>s « trésors<strong>de</strong> guerre » à la Bour<strong>se</strong>.• Rendre l’impôt local proportionnel auxrevenus <strong>de</strong>s ménages.• Augmenter les dotations d’État auxcollectivités territoriales en suivant le taux <strong>de</strong>progression <strong>de</strong>s riches<strong>se</strong>s créées dans le pays.Les députés et sénateurs communistesont déposé ce projet <strong>de</strong> loi au Sénat et àl’As<strong>se</strong>mblée nationale. Nous le faisonsconnaître à nos concitoyens <strong>pour</strong> que s’ouvrele débat sur un impôt plus juste et plu<strong>se</strong>fficace, à l’opposé <strong>de</strong>s réformes actuellesqui préten<strong>de</strong>nt faire bais<strong>se</strong>r l’impôt sur lerevenu en transférant les charges sur celui<strong>de</strong>s collectivités.LES CONSEILLERSGÉNÉRAUX COMMUNISTES :ALAIN BLANCHARD,PATRICE CARVALHO, GILLES MASURE.> TÉL. 03 44 06 64 98 FAX 03 44 06 60 05COURRIEL : pcf-oi<strong>se</strong>@wanadoo.frGROUPE OISE À GAUCHEUne gauche ras<strong>se</strong>mblée<strong>pour</strong> entendre etrépondre au message<strong>de</strong>s citoyensdimanche 29 mai, les Français <strong>se</strong> sontprononcés massivement, à près <strong>de</strong> 55 %,contre la ratification <strong>de</strong> la Constitutioneuropéenne. Dans notre département,l’expression populaire a été plus forte encore<strong>pour</strong> repous<strong>se</strong>r ce texte : vous avez été plus <strong>de</strong>62,3 % à dire non à ce traité constitutionnel.Par leur forte participation, les habitants<strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>, tout comme les Français, ontdémontré leur attachement à la démocratie etleur volonté d’être écoutés.Ce non manifeste une fois <strong>de</strong> plus lerejet <strong>de</strong> la politique ultra libérale menéepar le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République et songouvernement. Une politique qui accroîtles inégalités sociales et territoriales. Ce votemarque aussi le choix d’une Europe plussolidaire et plus protectrice, <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> justicesociale, le choix d’une société plus humaine.Ce message a déjà été exprimé trois fois,en 2004, lors <strong>de</strong>s élections cantonales,régionales et européennes.En France, après ce référendum, l’heureest plus que jamais au ras<strong>se</strong>mblement <strong>de</strong>toutes les forces <strong>de</strong> gauche <strong>pour</strong> préparerune alternative forte qui répon<strong>de</strong> auxpréoccupations <strong>de</strong>s Français.Au Con<strong>se</strong>il <strong>général</strong> <strong>de</strong> l’Oi<strong>se</strong>, <strong>de</strong>puis un an,c’est une gauche ras<strong>se</strong>mblée qui s’est mi<strong>se</strong> autravail <strong>pour</strong> écouter et répondre aux attentes<strong>de</strong>s Isariennes et <strong>de</strong>s Isariens en donnant lapriorité à la solidarité, à l’égalité <strong>de</strong>s chance<strong>se</strong>t au développement durable.ANDRÉ VANTOMME,PRÉSIDENT DU GROUPE> TÉL. : 03 44 06 64 99www.oi<strong>se</strong>agauche.orgLE GROUPE UPMD> TÉL. : 03 44 06 60 1660 - N°7 - Juin 200535

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