13.07.2015 Views

TROUBLES DU COMPORTEMENT - longue vie et autonomie (HEGP)

TROUBLES DU COMPORTEMENT - longue vie et autonomie (HEGP)

TROUBLES DU COMPORTEMENT - longue vie et autonomie (HEGP)

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Alerte d’un environnement maladeLa santé physique– fatigabilité– épuisement– pathologies cardiovasculaires– cancéreuses– diminution de la réponse immunitaire– pathologies respiratoires– r<strong>et</strong>ard de cicatrisationUltime alerte• Un accompagnement• Des co-morbidités significatives• Une phase palliativeVitaliano PP. Scanlan JM. Health Psychol 1998; 17 (6): 520-9.Glaser R. Sheridan J. Malarkey WB. Psychosom Med 2000; 62 (6): 804-7.Bauer ME, Vedhara K. Perks P. J. Neuroimmunol. 2000; 103 (1): 84-92.Une alerte aux mauvaisespratiquesUne focale réduite,un amalgame ente ATCD <strong>et</strong> pathologie active,une parole discréditée,une imputabilité présumée,une banalisation des troubles,une obligation de résultats …COGNITIFDes origines multiplesINCONFORT SOMATIQUEPERCEPTIONENVIRONNEMENTINCONFORT PSYCHOLOGIQUEComprendre la part cérébrale• Les comportements troublants peuvent êtresecondaires à:- la maladie d’Alzheimer- par atteinte de certaines régions cérébrales- par une atteinte de certains neurotransm<strong>et</strong>teurs• Mais ATTENTION aux souffrances associées- syndrome confusionnel- une autre maladie cérébraleComprendre le rôle du corpsLes comportements troublants peuvent être secondaires à:Un inconfort au niveau du corps- du fait d’une mauvaise installation du patient dans son lit, dansson fauteuil…- Du fait d’une maladie qui entraîne de la fièvre, une douleur, uneconstipation, un essoufflement <strong>et</strong> n’importe quel autre symptômesource d’inconfort physique…10


Comprendre le rôle du cognitifLes comportements troublants peuvent être secondaires à:Des difficultés de communication <strong>et</strong> une protestationcontre l ’échecLe patient ne peut plus s’exprimer par les mots <strong>et</strong> va s’exprimer parson comportement:- Soit une demande qu’il vous adresse- Soit <strong>et</strong> souvent en même temps, une protestation contre lesdifficultés pour comprendre, s’exprimer, se rappeler…Comprendre le rôle de l’affectifLes comportements troublants peuvent être secondaires à:Une souffrance psychologique dont les facteurs doiventêtre recherché:- Personnalité <strong>et</strong> histoire de <strong>vie</strong>- Évènement douloureux récent- Conflit familial- Réaction psychologique devant les difficultés liées à la maladie- Manque de sommeil- Symptômes psychiatriques: anxiété, dépression, délire,hallucinations.Comprendre le rôle de l’environnementLes comportements troublants peuvent être secondaires à:SI MODIFICATION BRUTALE <strong>DU</strong> <strong>COMPORTEMENT</strong> PENSEZ A:Problème médical•température, douleur , toux (infection ORL ou pulmonaire), urinesouvent (infection urinaire), difficultés pour s’alimenter (abcès dentaire,mycose buccale).• trouble transit• déshydratation .• Surveillez température, transit (les selles), urines, quantité de boisson.UN ENVIRONNEMENT PHYSIQUE non familier,bruyant, non adapté aux handicaps <strong>et</strong> à la déambulationUNE STIMULATION insuffisante ou excessive, nonadaptée au patientUNE EQUIPE OU UN ENTOURAGE instable,connaissant mal le patient, non formé sur la maladie, nesachant pas gérer ses émotions.Problème médicamenteuxProblème physiqueProblème relationnel ou affectifModification récente de l’environnement•Arrêt brutal.• Modification récente de dose.• Introduction d’un nouveau produit.• Confusion dans les prises.•confiné au lit <strong>et</strong>/ou au fauteuil car ne bouge presque plus <strong>et</strong> sa positionest inconfortable, débute des escarres.• Vêtements sont trop serrés, dentier mal adapté.• A été attaché ! (les contentions sont à proscrire car elles génèrent del’angoisse, de l’incompréhension <strong>et</strong> de l’agitation supplémentaire) : “ Jen’ai rien fait, pourquoi est-ce que m’on a arrêté ?! ”Il se sentiment de solitude d’abandon, tristesse, angoisse en particulieren raison d’idées délirantes.• conflits relationnelsUne nouvelle personne dans l’EHPAD, un départ• Un changement de lieu de <strong>vie</strong>Étape n°5Gérer au quotidien les troubles ducomportement d’un patient avantl’utilisation des médicamentsGénéralité• Contention est synonyme de mauvaise qualité de <strong>vie</strong>• Mesures comportementales en premières intention• Tous les intervenants participent à l’évaluation <strong>et</strong>aux aménagements11


Dangerosité• Dépister la violence envers autrui mais aussil’auto-agressivité• Conduite suicidaire, actes médico-légaux,finances• Entourage: éclatement familial, conjugopathie,crise psycho-sociale.Agir sur le cerveau• Il faut prévenir, diagnostiquer <strong>et</strong> traiter lesmaladies du cerveau associées• Il faut rechercher un syndrome confusionnel, enparticulier d’origine médicamenteuse, par actiondirecte ou par sevrageAgir sur le corps• Il faut rechercher les maladies surajoutées qui toutespeuvent se révéler par des comportements troublants• Il faut chercher systématiquement <strong>et</strong> éliminer tous lesfacteurs d’inconfort physique: habits, protections,mobilier, lumière, chaleur…• Respecter les biorythmes notamment veille sommeil• Il faut augmenter le confort, la détente, le plaisir au coursdes soins quotidiens <strong>et</strong> par des techniques corporellestelles que massage, toucher, psychomotricité, relaxation,balnéothérapie, esthétique, gymnastique douce…Agir sur le cognitif• Il faut éviter la mise en échec en connaissant les capacités de lapersonne pour comprendre, évaluer, s’exprimer, agir… pour ne passusciter la frustration en la confrontant à une tache impossible <strong>et</strong> aucontraire lui proposer des activités conduisant au plaisir de réussirencore• Il faut maintenir la communication en appliquant certaines règlescomme par exemple:- se m<strong>et</strong>tre en face <strong>et</strong> établir un contact physique- Nommer la personne <strong>et</strong> se nommer- Adopter un ton de voix apaisant <strong>et</strong> des phrases simples- Reconnaître à la personne le droit à la colère- Commencer par écouter sans penser, <strong>et</strong> observer le non verbal- Faire valider par le patient ce que vous pensez avoir compris de sespropos…Agir sur l’affectif• Il faut reconnaître <strong>et</strong> respecter le passé de la personne:évènements douloureux, personnalité, habitudes de <strong>vie</strong>• Il faut respecter le système familial, reconnaître sa souffrance, luiproposer de l’aide, savoir établir avec lui une alliance pourtrouver des solutions• Il faut croire à la persistance des besoins physiologiques deprésence, d’échange, d’accompagnement <strong>et</strong> de soutienempathiqueAction psychologique• Si verbalisation possible: Psychothérapie brève– apaiser les angoisses, rassurer, aider à donner du sens <strong>et</strong> favoriserl’aménagement par le patient de ses idées délirantes– augmenter la compliance aux soin.• thérapies à médiation (art-thérapie...) <strong>et</strong> groupes de parole– favoriser la verbalisation de la souffrance <strong>et</strong> la reprise d’une <strong>vie</strong>relationnelle.• Il faut savoir faire appel aux professionnels du soinpsychologique si nécessaire, psychiatre <strong>et</strong> psychologue mais agirsur l’affectif n’est l’exclusivité de personne12


Agir sur l’environnementRésultat de la méta-analyse de Brodaty (2003)• Une équipe adaptée- Suffisante en nombre- Multidisciplinaire- Permanente- Formée <strong>et</strong> soutenue au long cours- Avec un proj<strong>et</strong> clair de soins <strong>et</strong> de <strong>vie</strong>- Et une personnalisation »patient par patient » de ce proj<strong>et</strong>• Une architecture adaptée- Taille modeste des unités- Aménagement réfléchi- Déambulation libre en sécurité- Environnement sonore discr<strong>et</strong>- Contrôle des issues.• A porté sur 30 études rassemblant 34 interventions sur17 années• La Lux thérapie a un eff<strong>et</strong> sur les troubles du sommeilmais pas sur l’agitation• La p<strong>et</strong> thérapie agit sur l’agitation• La musicothérapie agit sur l’agitationÉtape n° 6Bien utiliser les médicaments devant lestroubles du comportement d’un patient3 principes d’utilisation des médicaments1. Traiter la maladie de fond2. Eviter les médicaments susceptibles dedéclencher ou de majorer les troubles ducomportement3. Utiliser les psychotropes quand ils sont indiqués.PRINCIPE 3Utiliser les psychotropes quandils sont indiquésLes bonnes indications des psychotropes• Il existe une souffrance psychique du patient• Qui ne relève pas d’une prise en charge de troublessomatiques, cognitifs ou de l’environnement• Qui n’est pas suffisamment améliorer par une prise encharge non pharmacologique• Avec des arguments cliniques suffisants en faveur:• D’un syndrome dépressif• D’un trouble anxieux• Idées délirantes, illusions, hallucinations.13

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!