80 - Chambre de Métiers et de l'Artisanat de Loire-Atlantique

Le DossierLeurs parcours, suite...Arlette PAPIN, elle, a voulu porter haut et fort les méritesde ces dames, souvent dans l’ombre de leurs époux. Elleest déléguée de la commission féminine de la boulangeriedepuis 15 ans et nous avoue : “Les femmes c’est 50 %de l’entreprise !”.Autre cas de figure pour Hélène BOUC, chef d’une entreprisede menuiserie à La Planche. Faute d’avoir trouvéun poste à sa convenance, cette ingénieure du bois dévialégèrement de sa formation initiale et racheta, après avoirun temps dû montrer patte blanche, la société Arcobois.Elle dirige aujourd’hui avec bonheur ses neuf salariés ettrois apprentis.Carole LOQUET, dite “la caroleuse”, n’a – elle aussi –trouvé sa voie qu’après quelques tâtonnements universitaires…Elle est aujourd’hui très sollicitée pour son expériencede carreleur, tant par sa clientèle que par des jeunes filles enquête d’orientation professionnelle et de conseils avisés…Et que dire de Marie-Cécile KLYMCZUK-GARCIA, maquettiste publicitairereconvertie avecbonheur en… peintre enbâtiment ! “Fière de ceque je fais, oui, maissurtout de ne plus dépendrede personne !,assène farouchement l’artisane,l’œil malicieux. Çavaut bien mes énormeshoraires de travail !”.“Fière de ce queje fais, oui, maissurtout de neplus dépendre depersonne !“Arlette PAPINCarole LOQUETMarie-Christine KLYMCZUKHélène BOUCQu’elles soient raides passionnées depuis leur plus tendreenfance, reconverties avec succès ou encore entraînées par leshasards de la vie dans une aventure professionnelle non voulue,elles s’y épanouissent toutes et en parlent avec conviction.Même – et peut-être surtout – si elles ont, contre vents etmarées, embrassé des professions jusque-là masculines…14SEPTEMBRE/OCTOBRE 2008 N°80