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go_4 _M Ê M Q I R È Sle pays. Sur ces entre-faitès , le Souverain Pontife, quicraignoit 1'Empereur , comme il 1'avouoit lui-même , abdiquala Thiare; pour fe retirer dans un Hermitage avecquelques Solitaires. Les autres Evêques étoient auifi dansPincertitude dc ce qu'ils devoient faire ; tantót favorifant_le parti du Roi, & tantót donnant des fecours auparti oppofé ; perfuadés qu'il étoit dangereux d'abandonnerce Prince , & qu'il falloit faire des Sacrifices, s'ilsvouloieul lui refter attachés. Enfin le premier de Janvier, après trois mois de fiege , le Roi voyant fes effortsinutiles , revint en Saxe, après avoir perdu deuxPerfonnages Illuftres & Puiffans, Immede & Mainwerck,percés des flécbes de l'ennemi, 1'un au fiege de Mayence,& 1'autre pendant fon retour en Baviere. ALORS HE­RIMAN ET SES NEVEUX PLAIDERENT LEURCAUSE A SON TRIBUN AL. Toutes les perfonneséquitables fe rangerent du parti d'Heriman & jugerent queles jeuncs gens méritoient d'être punis. Mais le Roi quiles aimoit , ufant d'indulgence envers eux , fe contentade mettre Wicmann aux arrêts dans 1'enceinte du Palaisfous une garde militaire.Lindanus cite ce paffage de Witikinde comme unepreuve que Thierry & Wickmann étoient freres& tous deux neveux du Duc de Saxe. Ce n'eftpas ici ie lieu dexaminer ft le texte eft bien clairfur eet artiele. II me fuffit qu'on ne puijfe pasdouter après l'avoir lu que Wicmann ne foit undes neveux d'Heriman , ce que plufieurs endroitsde ce paffage concourent d établir d'une maniereinconteftabU.