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C ONTACT PA RENT S - Lycée français de Singapour

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Interview <strong>de</strong> Patrick HaysRugbyLundi 14 février, Noémie Renevey, Marie-Liesse Capelle, Mariana <strong>de</strong> Castro (secon<strong>de</strong>) et DanGernez (première), ont reçu et interviewvé Patrick Hays au LFS. Compte-rendu <strong>de</strong> l’interview.Venue <strong>de</strong> l’Équipe <strong>de</strong> France<strong>de</strong> Rugby à 7M. Hays, dans quelles circonstances êtes-vous arrivé à <strong>Singapour</strong>?Au début <strong>de</strong> ma vie professionnelle, j’ai assez rapi<strong>de</strong>ment travaillé dans le caoutchouc naturel.D’abord au Vietnam, puis à <strong>Singapour</strong> en 78. Je travaillais pour une multinationale française,Michelin. Lorsque nous sommes arrivés, ma femme et moi, nous n’avions qu’un enfant <strong>de</strong> sixmois. L’Asie m’intéressait beaucoup, je m’étais installé durablement parmi les Français <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong>qui étaient moins nombreux que maintenant, et j’étais un <strong>de</strong> ceux qui avaient la pluslongue espérance <strong>de</strong> séjour à <strong>Singapour</strong>.Le fait que vous ayez un enfant était-il l’élément déclencheur pour construire cette école?Non, ce n’était pas mon grand souci parce que mon fils était petit. Il y avait à l’époque cequ’on appelle une petite « école française <strong>de</strong> l’étranger », installée mo<strong>de</strong>stement dans unevilla qui était avant l’Alliance Française. Les effectifs étaient <strong>de</strong> 100 ou 150 élèves, toutes classesconfondues.Un petit comité <strong>de</strong> parents d’élèves administrait l’école, comme dans beaucoup d’écoles françaises<strong>de</strong> l’étranger. Un <strong>de</strong> mes adjoints, qui faisait partie du comité, nous a dit un jour: « Onpense qu’il va y avoir croissance <strong>de</strong>s effectifs, et il y a aujourd’hui l’occasion d’acheter un terrainqui appartient au club suisse». Le comité <strong>de</strong> parents d’élèves a fait appel à nous - à l’époqueon était en train <strong>de</strong> créer la French Business Association (la Chambre <strong>de</strong> commerce, quin’existait pas encore à l’époque) pour trouver le financement <strong>de</strong> ce projet. La Chambre <strong>de</strong>commerce a trouvé que c’était une bonne idée pour attirer les entreprises françaises à <strong>Singapour</strong>.Nous avons donc créé une fondation pour acheter le terrain suisse et organiser l’école,et la chambre <strong>de</strong> commerce m’en a nommé prési<strong>de</strong>nt.Vous étiez donc à l’origine <strong>de</strong> ce projet…Si on veut! C’est tombé sur moi, mais je n’ai été que le responsable.Ce n’était pas uniquement mon initiative. C’étaitune décision raisonnable prise par les Français qui étaient làà l’époque et qui se sont dit qu’il fallait un bon lycée français à<strong>Singapour</strong>. J’ai eu cette mission, je me suis occupé que cesoit effectivement un bon lycée… Mais là aussi je suis tombésur <strong>de</strong> bonnes volontés, il y a <strong>de</strong>s gens qui ont fait beaucoupplus que moi, je ne suis que le catalyseur <strong>de</strong> ces gens qui ontdonné <strong>de</strong> leur temps et qui sont oubliés maintenant. On a distribuéplus <strong>de</strong> 100 plaques souvenir comme celle là (il enmontre une, accrochée au mur dans la salle <strong>de</strong>s conseils).Ca, c’est la plaque qui était accrochée àl’entrée <strong>de</strong> Bukit Tinggi, et qu’ils m’ont donnée après mon premierdépart, quand l’école a déménagé. Ces plaques ‘LFS’ cesont celles que l’on donne à chaque membre actif du conseilexécutif: je crois que l’on en est à 111 ou 112 maintenant,donc il a <strong>de</strong>s tas <strong>de</strong> gens qui ont trempé là <strong>de</strong>dans. J’ai étéconcerné, en tant que prési<strong>de</strong>nt, par toutes les péripéties <strong>de</strong>départ, les affaires à régler, et ça a formé une sorte <strong>de</strong> praxisqui fait que c’est comme ça que marche le lycée. On a voulufédérer toutes les bonnes volontés et créer uncercle vertueux : si les entreprises, les pouvoirs publics, lesparents et les enseignants marchaient ensemble, cela feraitune bonneambiance : et alors les parents voudraient venir à <strong>Singapour</strong>,et les bons profs aussi. C’est ce qui s’est produit.Plaques du LFS aunom <strong>de</strong> Patrick Haysdans la salle <strong>de</strong>sconseils du LFSNous avons collecté <strong>de</strong> l’argent auprès <strong>de</strong>s sociétés françaises. A l’époque c’était relativementfacile, parce que les gens étaientbeaucoup plus indépendants <strong>de</strong> leurs sièges. Notre objectif était <strong>de</strong> réunir $8M pour assurer leterrain et la construction (le terraincoûtait $1M et quelques, et construire l’école $5M). 3 millions ont été <strong>de</strong>s fonds propres verséspar les sociétés contre <strong>de</strong>s droits d’inscription et 5 millions ont été empruntés aux banques.Pour préparer le tournoi <strong>de</strong> Rugbyà sept <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong>, comme l'anpassé, l'équipe <strong>de</strong> France à 7 estvenue s'entraîner au LFS, et a acceptéd'encadrer nos jeunes duRugby et du Touch rugby uneaprès-midi durant.Arrivés le mardi après-midi pourun entraînement d'adaptation à lachaleur, les rugbymen <strong>de</strong> l'équipe<strong>de</strong> France à 7 ont pris dès le len<strong>de</strong>mainleur rythme <strong>de</strong> croisière:terrain <strong>de</strong> Rugby, puis stretching àla piscine tous les matins <strong>de</strong> lasemaine.Le jeudi après-midi <strong>de</strong> 16h30 à18h, toutes les sections AES <strong>de</strong>Rugby et Touch rugby ont eu lajoie d'être encadrées par les membres<strong>de</strong> l'équipe, lors <strong>de</strong> la mise enplace d'ateliers <strong>de</strong> travail ou <strong>de</strong>mini-oppositions.Un public nombreux est venu assisterà cet événement.Lycée Français <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong>3000 Ang Mo Kio Avenue 3, Singapore 569928tel: +65 6488 1160 http://www.lyceefrancais.edu.sgfax: +65 6487 2821 administration@lyceefrancais.edu.sgPage 2


De quel ordre étaient les apports financiers <strong>de</strong>s sociétés françaises?Au début, on a pratiquement fixé un « impôt ». Parce qu’après le 1 er tour <strong>de</strong> table, on a du ramasser$300.000, alors qu’on avait visé $3M. Alors on leur a dit « Bon, les plus gros, les 4banques françaises, vous êtes <strong>de</strong>s banques, vous voulez une école à <strong>Singapour</strong>, vous nousavez donné $20.000, et bien c’est pas ça : c’est $250.000 chacun». La BNP : $250.000, Indosuez: $250.000, le Crédit Lyonnais : $250.000, et ainsi <strong>de</strong> suite pour tous les grands noms.Pour les autres gran<strong>de</strong>s entreprises, c’est $150.000 ou $100.000 à votre bon cœur mais pasmoins. Et ensuite pour les petites compagnies : $10.000 minimum pour avoir une option fondateur.Et c’est ainsi qu’on est arrivé à récupérer $3M.Et ils ont accepté sans rechigner ?Je ne me souviens pas trop <strong>de</strong> protestations,ça protestait un peu si vous voulez mais il fautsavoir ce que l’on veut… On a fait une réunionoù on a dit : « voilà, on m’a commandé <strong>de</strong> servicepour fon<strong>de</strong>r une école, on a besoin <strong>de</strong>$3M, vous avez versé $300.000 ; ou on s’arrêtetout <strong>de</strong> suite ou on regar<strong>de</strong> dans le détail».C’est ce qu’on a fait et c’était bien.C’était un investissement, pas un don… Desprêts impossibles à rembourser. Ils pouvaientle mettre dans leur comptabilité comme prêt...Après on a transformé ça en « option <strong>de</strong> fondateur», ce qui est plus franc.École <strong>de</strong> Bukit TinggiEt on a pu construire l’école à Bukit Tinggi. C’était d’un luxe minimum. C’était dans un quartiersympa, et les gosses étaient très heureux. Du point <strong>de</strong> vue sportif, on n'avait aucune installationconfortable, il fallait toujours aller ailleurs pour jouer à quoi que ce soit. On avait un vaguegymnase pour jouer au volley-ball, c’était à peu près tout. Et pas <strong>de</strong> piscine, le terrain étaitcomme ça : on avait <strong>de</strong>ux, trois cailloux pour les primaires. Il y avait <strong>de</strong>s singes qui venaientdans l’école... Donc cette école-là a été construite pour 500 élèves à condition qu’ils soientbien répartis.Quelles ont été, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s installations sportives, les autres raisons <strong>de</strong>, plus tard, quitterBukit Tinggi pour Ang Mo Kio ?C’était pour éviter l’éclatement : nous avions atteint le chiffre <strong>de</strong> 550 élèves, et en plus trèsmal répartis, comme maintenant. Un gros primaire, une petite maternelle un petit secondaire.Et en extrapolant, la pente générale était montante. On ne voulait pas se limiter à ces 550 places,avec un numerus clausus et un concours d’entrée en sixième, car c’était contre notreprincipe directeur qui voulait qu’on attire les bonnes entreprises et serve <strong>de</strong> plaque tournante à<strong>Singapour</strong>. Donc il fallait augmenter la taille du Lycée. Faire cela sur place était hors <strong>de</strong> question,car on n’avait ni les fondations ni la place nécessaire.L’argent était aussi un grave problème. Pourcréer un gros lycée <strong>de</strong> 1000 élèves il fallaitacheter un terrain, trouver <strong>de</strong>s fonds… On atoujours fonctionné comme une entreprise. Onavait <strong>de</strong> l’argent <strong>de</strong> coté mais pas assez pourconstruire un grand lycée. Il allait falloir qu’ons’en<strong>de</strong>tte.L’ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> l’époque, M. <strong>de</strong> Montferrand,a trouvé un accord avec les <strong>Singapour</strong>ienspour un terrain à Ang Mo Kio. Pour acheterle terrain et construire le lycée, il fallait 23M. Après une tentative ratée <strong>de</strong> vendre notreterrain <strong>de</strong> Bukit Tinggi au club <strong>de</strong> NUSS (ils seproposaient <strong>de</strong> nous le racheter pour $17M,Ecole d’Ang Mo Kioalors qu’on l’avait payé $1M), nous étions unpeu désemparés. Mais on a remis le terrain sur le marché - sans vraiment croire que l’onpourrait retrouver une aussi belle occasion.On a fixé comme date d’ouverture <strong>de</strong>s prix le 15 août (1995), et on a trouvé un acheteur pour$22M ! Donc avec ce qu’on avait <strong>de</strong> coté, on a pu acheter le terrain, construire le lycée, sans<strong>de</strong>ttes. Nous avons le terrain pour 30 ans mais nous mettons toujours <strong>de</strong> coté ce qu’il fautpour pouvoir racheter le terrain à l’échéance <strong>de</strong>s 30 ans et aussi pour entretenir parfaitementl’école.Le Lycée français <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong>,l’Ambassa<strong>de</strong>, les membres <strong>de</strong> l'Associationfrançaise <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong>et <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong> Commercefrançaise <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong> se sontassociés aux sportifs présentspour soutenir la candidature <strong>de</strong>Paris à l'organisation <strong>de</strong>s JeuxOlympiques <strong>de</strong> 2012.Nombreux furent aussi les membresdu LFS, petits et grands, à sedéplacer au Sta<strong>de</strong> National <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong>pour encourager l'équipe<strong>de</strong>s bleus.Le <strong>Singapour</strong> Sevencomme si vous y étiez…• Samedi 16 avril :La France a commencé son parcoursen manquant <strong>de</strong> peu <strong>de</strong>créer la surprise en accrochant lesfidjiens : en passe <strong>de</strong> marquer unessai, une fébrilité <strong>de</strong> main offreaux fidjiens un essai en contre leurdonnant la victoire.Deuxième match <strong>de</strong> poule trèscostaud contre l’Afrique du Sudperdu 33-14 sans être en mesured’inquiéter <strong>de</strong>s adversaires quenous avons vus à leur habitu<strong>de</strong>roublards et accrocheurs contre laThaîlan<strong>de</strong>, ce qui n’est pas nécessairequand l’écart <strong>de</strong> niveau est siimportant.Troisième match beaucoup plusfacile, encore fallait-il le négocier,gagné 47-0 contre la Thaïlan<strong>de</strong>.Malheureusement un vilain placagea valu, à juste titre, troismois <strong>de</strong> suspension à un joueurfrançais. L’équipe a pu montrerquelques belles combinaisons etplacer <strong>de</strong>s joueurs sur orbite.Lycée Français <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong>3000 Ang Mo Kio Avenue 3, Singapore 569928tel: +65 6488 1160 http://www.lyceefrancais.edu.sgfax: +65 6487 2821 administration@lyceefrancais.edu.sgPage 3


C’est très important que le lycée reste impeccable car vous travaillez mieux dans une écoleparfaitement entretenue.A l’issue <strong>de</strong> la première journée laFrance se retrouve donc 3eme <strong>de</strong>sa poule et accè<strong>de</strong> à la « bowl ».Donc voilà, on peut dire qu’on a eu du bol, que c’est la Provi<strong>de</strong>nce, parce qu’on avait prié etqu’on a fait ça le 15 août. On avait fait ce qu’il fallait mais on n’en croyait pas nos yeux, quandmême…Y a-t-il <strong>de</strong>s choses que vous regrettez d’avoir fait ou <strong>de</strong> ne pas avoir fait dans le lycée?Regretter? C’est difficile à dire parce que quand on regar<strong>de</strong> le passé on a rarement <strong>de</strong> mauvaissouvenirs: on les a tous évacués. Non. On a fait ce qu’on pouvait. On a vraiment fait aumieux avec ce qu’on avait et il y a eu beaucoup <strong>de</strong> solidarité, <strong>de</strong> coopération, et beaucoup <strong>de</strong>bénévoles ont aidé dans cette affaire et je ne pense pas que l’on soit passé à coté <strong>de</strong> quoi quece soit d’essentiel.Est-ce que vous pensiez en construisant cette école que ça prendrait une telle ampleur ?Evolution<strong>de</strong>s effectifsdu LFS<strong>de</strong>puis 1990:Le nombred’élèves adoublé en 14ans.• Dimanche 17 avril :Les francais battent les chinois enquart 33-5, puis rencontrent leKenya, tombeur <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong>, en<strong>de</strong>mi-finale. Match disputé quis’est soldé par une victoire <strong>de</strong> laFrance 31-12.Oui, oui sans aucun doute. Au départ, on n’avait aucun doute. On a eu <strong>de</strong> la chance <strong>de</strong> trouver<strong>de</strong>s gens qui savaient faire marcher l’ensemble en bonne intelligence et <strong>de</strong> maintenir cettenécessaire coopération complète entre les parties prenantes : les parents, les pouvoirs publics,les enseignants, la direction, les sociétés.Est-ce que d’autres écoles françaises <strong>de</strong> l’étranger vous ont servi <strong>de</strong> modèle ?Non, On a essayé d’innover. Ce qui a influencé notre décision c’est plutôt les « contreexemples».L’énergie, l’énergie qui est perdue en frottements par les collectivités françaises à l’étrangerest considérable. On a cette caractéristique <strong>de</strong>s Gaulois qui est <strong>de</strong> toujours se chamailler pourles trucs les plus futiles. On adore se bagarrer ! On voyait dans <strong>de</strong>s écoles, d’ailleurs dans lanotre, cette petite école française <strong>de</strong> l’étranger, <strong>de</strong>s coups d’état, <strong>de</strong>s chapelles montées pourdésarçonner l’équipe en place, pour la remplacer par une autre équipe et finalement tout çafaisait perdre énormément <strong>de</strong> temps.On ne voulait pas ça, on voulait qu’il n’y ait pas d’opposition. Qu’il n’y ait pas les profs contreles parents, la direction contre les profs, les pouvoirs publics contre les sociétés - car on avaitinclus les sociétés. Et finalement c’est ce qui a fait la différence ; c’est l’importance qui a étédonnée aux sociétés dès le départ. Ce sont elles qui ont financé les choses et ce sont ellesqui ont décidé qu’il fallait gérer l’école comme une entreprise. Et dans une entreprise, on nepeut pas laisser les gens s’exprimer n’importe comment et se bagarrer. C’est ce qu’on a essayé<strong>de</strong> faire.Est-ce que vous recevez encore <strong>de</strong>s apports financiers <strong>de</strong>s entreprises ?On en est maintenant à choisir. Faut-il continuer? Le besoin « philosophique » est toujours là,l’esprit du lycée, ce qui le tient, c’est que c’est une entreprise, et que c’est au service <strong>de</strong>s entreprisesqu’il a été créé. Mais les besoins <strong>de</strong> départ du lycée ne sont plus les besoins du lycéeadulte. Il n’y a plus <strong>de</strong> raison <strong>de</strong> continuer les mêmes options fondateur, ni dans la durée,ni dans les avantages, ni dans le coût, donc on va trouver une solution adaptée à la réalitéd’aujourd’hui. Il n’y a pas <strong>de</strong> doute que le principe d’entreprise fondatrice - option fondateur vaperdurer.Le plus dur était à venir : rencontrerle Canada en finale.Début prometteur avec un essaitransformé <strong>de</strong> Renaud Dulin avantla première minute <strong>de</strong> jeu. Retourdu Canada à <strong>de</strong>ux points, puis<strong>de</strong>uxième essai <strong>de</strong> Julien Pateyjuste avant la mi-temps. A lapause, 14-05.Des la reprise les canadiens reviennentà <strong>de</strong>ux points après unessai en coin convertit brillamment.Morel conclu ce tournoi parun essai permettant <strong>de</strong> paracheverce joli parcours par une victoire19-12.ERRATUM!!!Contact Parents d’avril 2005 :Le contrat avec Yellow SchoolBus ne va pas être « résigné »(ce qui n’a aucun sens…) maisrenouvelé.Merci <strong>de</strong> nous l’avoir signalé.Lycée Français <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong>3000 Ang Mo Kio Avenue 3, Singapore 569928tel: +65 6488 1160 http://www.lyceefrancais.edu.sgfax: +65 6487 2821 administration@lyceefrancais.edu.sgPage 4


Comment sont prises les décisions concernant le lycée?Il y a une hiérarchie relativement établie. Il y a un conseil d’administration, comme dans uneentreprise, qui s’appelle le conseil exécutif. Le conseil exécutif est constitué d’élus <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxcollèges; les parents individuels d’une part et les entreprises actionnaires d’autre part : 6 élus+ 1 remplaçant, c’est à dire 7 <strong>de</strong> chaque coté. Dès le départ on a voulu que tout le mon<strong>de</strong> soitassocié aux décisions prises pour que tout soit transparent. Et le prési<strong>de</strong>nt invite un membredu corps enseignant secondaire, et un membre du corps enseignant primaire pour assister etparticiper au conseil. Bien entendu toute l’équipe <strong>de</strong> direction doit participer aux travaux duconseil exécutif.Le conseil exécutif se réunit <strong>de</strong>ux ou trois fois par an, et au début <strong>de</strong> l'année une première foispour faire le bilan <strong>de</strong> ce que l'on va faire et une secon<strong>de</strong> fois pour répartir les missions aprèsl'élection <strong>de</strong> fin septembre. Puis ensuite une fois par trimestre pour regar<strong>de</strong>r les résultats, prévoirles dépenses : c’est surtout une question d’administration stricte.En-<strong>de</strong>ssous, il y a le Comité <strong>de</strong> gestion, qui lui est un organisme plus près du terrain. Le comité<strong>de</strong> gestion est présidé par le superviser qui est en liaison constante avec le proviseur. Ilai<strong>de</strong> le proviseur et trouve <strong>de</strong>s bénévoles pour l’ai<strong>de</strong>r.Les commissions sont établies pour entourer la direction ; <strong>de</strong>s bénévoles s’occupent du transport,du sport, <strong>de</strong> la cantine etc... Des gens <strong>de</strong> l’extérieur se font donc élire et travaillent avec<strong>de</strong>s professeurs : traditionnellement il y en a un qui s’occupe du carrefour carrière avec unparent et un autre qui s’occupe essentiellement du sport. Comme, <strong>de</strong>puis le départ, le sportfait partie <strong>de</strong>s objectifs principaux, il faut qu'il y ait <strong>de</strong>ux personnes.Le prési<strong>de</strong>nt invite aussi un représentant <strong>de</strong> l’État : le conseiller culturel. Il avait au départ unevoix délibérative mais il est maintenant simplement consultatif. Ca n'a pas beaucoup d'importance,car on ne vote jamais. C’est pas le parlement. Jusqu'à présent on ne vote pas, parcequ’en général il n’y a qu'une seule bonne solution et tout le mon<strong>de</strong> en est convaincu. Et mêmesi les gens ne sont pas d’accord, à partir du moment ou après le débat on a pris une décision,ça <strong>de</strong>vient la décision du conseil et il n’est pas question d’aller dire <strong>de</strong>rrière « Moi je n’étaispas d’accord, ils ont fait ça… ». On est tous solidaires et ça a toujours marché comme ça.Après que les objections aient été combattues ou annulées, c’est fini. C'est l'instance suprême.C'est le « conseil exécutif ».La commission <strong>de</strong> parents d'élèves (qui siège aussi au conseil exécutif) est ce qui reste <strong>de</strong>l'ancienne association <strong>de</strong> parents d'élèves. Elle est chargée d'une part <strong>de</strong> transmettre aux parentsles raisons pour lesquelles les décisions sont prises, et d'autre part <strong>de</strong> faire remontervers le comité <strong>de</strong> gestion tout ce que les parents peuvent dire avant que ça ne fasse un « sac<strong>de</strong> nœuds ».Le comité <strong>de</strong> gestion est chargé <strong>de</strong> coordonner toutes ces actions au plus près du terrain pourai<strong>de</strong>r au maximum la direction <strong>de</strong> l'école qui, elle, est payée pour le travail pédagogique et lequotidien.Et la question <strong>de</strong> l’uniforme ?C'est un vieux débat.. Il y a beaucoup <strong>de</strong> parents qui se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt pourquoi on est les seulsà <strong>Singapour</strong> à ne pas avoir d'uniforme, mais il y en a beaucoup d’autres qui pensent que c'est<strong>de</strong> l'embriga<strong>de</strong>ment, que c'est trop militaire . Nous n’avons jamais pris <strong>de</strong> décision. Personnellementje suis un officier <strong>de</strong> formation, l’uniforme ne me gêne pas du tout, je le portais quandj’étais petit, et mes garçons aussi sont allés dans une école militaire, après le LFS. Avec ununiforme, il n'y a plus d'origine sociale, tout le mon<strong>de</strong> a la même tenue. Mais ici, la règle c'est<strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à la population (les parents) : faire un referendum en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> l'assemblée générale.On imposera un uniforme s’il y a plus <strong>de</strong> 75 % <strong>de</strong> oui. S’il y a moins <strong>de</strong> 75 % ça nevaut pas le coup, il y aura 25 % <strong>de</strong> gars qui vont traîner les pieds, et un uniforme si on n’en estpas fier et qu’il n’est pas propre ce n’est pas la peine. Les Anglo-saxons portent l’uniforme <strong>de</strong>leur école avec plaisir. On ne l’a jamais imposé, ça fait partie <strong>de</strong>s choses qu’on ne peut jamaisfaire contre l’ambiance. Ou tout le mon<strong>de</strong> veut le faire et c’est bien, ou bien on ne le fait pas.C’est capital.Ce n’est pas comme se <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r s’il faut construire un nouvel étage : pour ce genre <strong>de</strong> questionon ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pas l’avis <strong>de</strong>s gens. On est responsable. S’il faut trouver <strong>de</strong>s places pourle primaire parce que c’est <strong>de</strong> plus en plus lourd, on prendra <strong>de</strong>s décisions.Comme pour la cantine ?Oui, au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la cantine, il y a <strong>de</strong> la place pour construire car il y a <strong>de</strong>s fondations pourrésister à un étage <strong>de</strong> plus. C’est la seule réserve, on peut y faire <strong>de</strong>s classes, ou déplacer leslaboratoires et puis faire les classes <strong>de</strong> primaire dans les labos actuels.Après ça, pour la croissance du lycée la seule chose que j’avais envisagée c’est l’émigration<strong>de</strong> la maternelle. Ce serait dommage pour l’esprit du lycée, c’est bien d’avoir les petits, maisce sont ceux qui sont le plus facile à expatrier. Mais ça c’est vraiment quand on aura 1200 ou1300 élèves en secondaire et primaire... Pour le moment on doit pouvoir gérer avec ce qu’onva construire ici, s’ils prennent la décision parce que moi je n’interviens plus dans ces prisesGroupeHumanitaireRESULTATS DU WALKATHONMerci à tous !409 coureurs, contre360 l’an <strong>de</strong>rnier.35 000 dollars pour 7associationsMalgré la baisse <strong>de</strong>s recettes <strong>de</strong>scoureurs du Walkathon, avec toutefoisun nombre <strong>de</strong> participantsplus élevé, nous avons globalementfait une année humanitairenettement meilleure que l'an <strong>de</strong>rnier.Nous avons l'immense plaisir d’annoncerque nous allons versercette année pas moins <strong>de</strong> 35 000dollars à 7 associations, contre 30000 l'an <strong>de</strong>rnier à 5 associations.Ce montant provient du Walkathon,<strong>de</strong> la cafétéria, <strong>de</strong>s ventes<strong>de</strong> livres, <strong>de</strong> la vente du gui<strong>de</strong> surLittle India et <strong>de</strong> la vente <strong>de</strong>s cartes<strong>de</strong> voeux.Une vente <strong>de</strong> livres sera organiséele jour <strong>de</strong> la kermesse, le 4 juinprochain.Un grand merci aux secon<strong>de</strong>s quiviennent <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong> reverser àun projet humanitaire qu’ils choisiront,les 400 dollars <strong>de</strong> bénéficeprovenant <strong>de</strong> la boum <strong>de</strong> la SaintValentin.Nous attendons également avecimpatience la sortie du Gui<strong>de</strong> surChinatown, le second <strong>de</strong> la désormaiscélèbre collection réalisée parles élèves <strong>de</strong> 5 ème, dans le cadre<strong>de</strong>s IDD, Itinéraires <strong>de</strong> Découverte.Il sera en vente à la rentrée prochaine.Lycée Français <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong>3000 Ang Mo Kio Avenue 3, Singapore 569928tel: +65 6488 1160 http://www.lyceefrancais.edu.sgfax: +65 6487 2821 administration@lyceefrancais.edu.sgPage 5


Quelle sont les fonction d’un prési<strong>de</strong>nt d’honneur à vie ?Rien, c’est rien, comme toujours.Quelle était votre ambition personnelle, lors <strong>de</strong> la fondation du lycée ?Service SantéHistoires <strong>de</strong> pains auchocolats…« L’excellence », le lycée <strong>de</strong> l’excellence, le meilleur lycée du mon<strong>de</strong>...On savait, au départ, qu’on avait la chance d’avoir en général <strong>de</strong>s enfants issus <strong>de</strong> catégoriessocio-professionnelles favorisées (cadres moyens et supérieurs). Et si on a au départ une populationcapable <strong>de</strong> suivre un enseignement soutenu alors il faut leur donner l’occasion d’apprendreà travailler. En prépa il faut travailler 70 h/semaine. Il y a très peu d’élèves qui le fontà <strong>Singapour</strong>. Mais c’est ça qu’il faut faire, si vous ne faites pas 70 h/semaine ce n’est mêmepas la peine d’essayer <strong>de</strong> préparer HEC.J’ai déjà entendu dire que c’était le meilleur lycée hors <strong>de</strong> France ?Oui, et on voudrait être un <strong>de</strong>s meilleurs lycées français <strong>de</strong> l’étranger, qui sont par ailleurs trèsbons. On ne se compare pas aux grands lycées parisiens, mais à ceux <strong>de</strong> New York ou Londres,qui obtiennent <strong>de</strong>s prix au Concours Général. Nous sommes dans cette catégorie, maisnos effectifs ne sont pas comparables. Mais en terme d’image, nous sommes à leur niveau.On se penche aussi sur ce que font les élèves après le bac : que font-ils et quel est le taux <strong>de</strong>réussite dans ce qu’ils ont entrepris ? Un quart d’entre vous choisi <strong>de</strong> faire leurs étu<strong>de</strong>s al’étranger, c’est assez symptomatique. Il y a aussi les prépas, prépas intégrées, mé<strong>de</strong>cine,IUT formation courte, et les résultats après la première année c’est assez mitigé. Nous nesommes donc pas encore arrivés à ce que je voulais, c’est à dire à ce que ceux qui sortent duLFS se mesurent avec les meilleurs candidats du système français. Ce qui est largement duau fait que la vie est très facile ici, et on travaille moins…Ce que je n’ai pas regardé c’est le bilan <strong>de</strong> succès par sexe, mais je suis persuadé que cesont les filles qui relèvent le niveau.Il ne faut donc pas se baser sur le bac, vous serez très contents, vous aurez <strong>de</strong>s mentionsbien et très bien, mais ce n’est pas là que ça se passe. C’est à la première semaine d’octobre.Il faut que les profs vous préparent à ça, que vous soyez prêts mentalement, sinon vous vousretrouverez dans <strong>de</strong>s jobs ou les autres vont vous comman<strong>de</strong>r. C’est ce que je disais à mesgosses : « Comme tu veux, si tu ne travailles pas, tu auras <strong>de</strong>s gens plus bêtes que toi quivont te comman<strong>de</strong>r plus tard dans la vie. Ils auront plus travaillé, ils seront moins bons que toimais ils auront plus travaillé quand il fallait ». Dans le système français, c’est là qu’ils prennent<strong>de</strong> l’avance et après c’est fini. On bloque, on arrête les chronos on rentre dans la vie active.Donc c’est maintenant que ça se passe. C’est bien d’aller à Zouk mais il faut aussi travailler…Ce que j’ai remarqué c’est que cette philosophie fonctionne surtout avec les filles qui sont plusmûres, elles bossent plus volontiers et elles sont moins malheureuses après en arrivant dansl’enseignement supérieur. Les garçons comprennent moins bien, il y a bien sur quelques flèchesqui travaillent, mais dans l’ensemble moins que les filles… J’ai une fille et <strong>de</strong>ux garçons :et bien que j’aie été prési<strong>de</strong>nt du Lycée dès le départ, j’ai viré les garçons à la fin <strong>de</strong> la troisièmeparce qu’ils ne foutaient plus rien que jouer au rugby…Vos enfants étaient donc scolarisés au LFS ?Oui. Pour mon premier garçon, la maternelle n’était pas ouverte, alors il est allé dans un Kin<strong>de</strong>rgarten<strong>Singapour</strong>ien, et ma fille et mon troisième garçon ont pu suivre <strong>de</strong>puis la petite section.Donc les garçons <strong>de</strong>puis la maternelle jusqu'à la troisième incluse et la fille jusqu’en terminale.Les garçons, je les ai donc virés en troisième, car ils ne travaillaient plus. Ils avaient<strong>de</strong>s bonnes notes, 14, 15, peinard, mais ils ne travaillaient pas, ils ne faisaient que le minimum...Tandis que ma fille travaillait. Je l’ai donc gardée jusqu’en terminale, elle a eu unemention et maintenant elle est en Mé<strong>de</strong>cine et ça marche bien.Mais les garçons croyaient que la vie, c’était ça : il fait beau, on joue au rugby, il pleut, « Papatu m’envoies la voiture »… Ils se comportaient comme <strong>de</strong>s gosses <strong>de</strong> riches qu’ils n’étaientpas. C’est pour ça que je les ai envoyés en France pour qu’ils voient ce que c’est que d’avoirfroid, <strong>de</strong> ne pas toujours manger ce qu’ils voulaient, que personne ne ramasse leur linge s’ilsle mettaient par terre… Donc je les ai envoyés dans une école un peu ru<strong>de</strong>, ça leur a fait dubien. Mais ils m’en veulent quand même toujours <strong>de</strong> leur avoir supprimé la secon<strong>de</strong>, la premièreet la terminale à <strong>Singapour</strong>…J’avais estimé qu’ils n’avaient pas réussi à concilier le travail scolaire et les autres activités.Mais en même temps, c’était une bonne ambiance. On avait notamment aussi mis le sport enavant.A <strong>Singapour</strong>, on a la chance <strong>de</strong> pouvoir faire du sport toute l’année, et on est confronté à <strong>de</strong>sécoles anglo-saxonnes qui font beaucoup <strong>de</strong> sport. Pour que les Français ne soient pas plusAvez-vous entendu parler <strong>de</strong> lasuppression à la cafétéria <strong>de</strong>spains au chocolat ?Vous vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z pourquoinous supprimons ce plaisir à vosenfants. Voici quelques explications:Depuis un an l'éducation nationaleavec l'Agence Française <strong>de</strong> SécuritéSanitaire <strong>de</strong>s Aliments s'inquiètent<strong>de</strong> la mauvaise alimentation<strong>de</strong>s enfants et <strong>de</strong>s adolescents.C'est pourquoi elles <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ntlors <strong>de</strong> son programme quinquennal<strong>de</strong> prévention et d'éducationque :« Les boissons sans sucre, l’eau,les produits frais (fruits, légumes...)et les aliments à faible teneuren calories soient largementprivilégiés « .De plus l'éducation nationale renchéritlors <strong>de</strong> sa lettre du 25 mars2004 en précisant:« Les boissons ou aliments proposésaux élèves doivent permettreune offre alimentaire diversifiéefavorisant une liberté <strong>de</strong> choix, enprivilégiant l'eau, les purs jus <strong>de</strong>fruits, le lait ou les produits laitiers<strong>de</strong>mi écrémés, le pain, les céréalesnon sucrées, en évitant les produitsà forte <strong>de</strong>nsité énergétiqueriches en sucre et matières grasses(biscuits, céréales sucrées,viennoiseries, sodas..) ».C'est donc dans cette optique quenous avons réduit l'offre en viennoiserieset sodas jusqu'à épuisement<strong>de</strong>s stocks.Nous proposons plus <strong>de</strong>• fruits ,• <strong>de</strong>s yaourts, <strong>de</strong>s• <strong>de</strong>mi-sandwichs avec peu<strong>de</strong> matière grasse et• bientôt <strong>de</strong>s pains au lait.Nous conserverons cependant lescroissants et les brioches pour nepas faillir à notre patrimoine culinaire...Lycée Français <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong>3000 Ang Mo Kio Avenue 3, Singapore 569928tel: +65 6488 1160 http://www.lyceefrancais.edu.sgfax: +65 6487 2821 administration@lyceefrancais.edu.sgPage 6


mauvais que les autres, quand on a décidé <strong>de</strong> faire la secon<strong>de</strong> école on a mis en place <strong>de</strong>sinstallations sportives. Évi<strong>de</strong>mment les garçons sont très contents. Ils s’occupent du sport. Lesétu<strong>de</strong>s et le sport sont <strong>de</strong>ux objectifs difficilement compatibles, sauf pour les gars supérieursqui sont capables d’être très bons en rugby sans pour autant ne plus rien faire à l’école.Mes garçons voient toujours leurs amis <strong>de</strong> troisième. Mon <strong>de</strong>rnier garçon fait <strong>de</strong> l’escala<strong>de</strong>avec un copain <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong>, là ils sont dans les Alpes. Il y a aussi <strong>de</strong>s garçons qui ont bienréussi aussi et qui sont restés jusqu’en terminale, mais ce sont <strong>de</strong>s types sages. Il faut comprendrequ’il y a un temps pour jouer et un temps pour travailler.Y a-t-il d’autres conseils que vous souhaitez donner aux élèves du LFS ?Il y a un autre sujet que je voulais abor<strong>de</strong>r : la drogue. On a eu quelques alertes dans le passé.<strong>Singapour</strong>, Dieu merci, est un endroit ou la drogue n’est pas encouragée, mais reste tout<strong>de</strong> même un peu perméable à la marijuana. Chaque année on a toujours une petite alerte, et ilfaut faire assez attention à ça. En France c’est vraiment difficile parce que « l’herbe » est partout.Ici, on appelle ça la « ganja ». On a eu une histoire, c’était à Far East Plaza, la filièrecommençait là-bas et se terminait à Bukit Tinggi, chez nous. Il faut faire très attention à ça,d’une part parce qu’à <strong>Singapour</strong> les autorités sont très répressives, et d’autre part parce quece n’est pas bon pour la santé, pour les neurones.25 ans plus tard, quel est le regard que vous portez sur le lycée ?Je suis heureux <strong>de</strong> revenir ici ! On a eu beaucoup <strong>de</strong> chance, on a réussi ce qu’on voulait, aumoins sur le plan matériel. Sur le plan <strong>de</strong>s résultats, objectif excellence, on n’y est pas encore…Mais quand je viens ici je suis content, je me dis que j’y suis pour quelque chose, quoi !C’est une satisfaction quand on a trempé dans une entreprise avec beaucoup <strong>de</strong> camara<strong>de</strong>set qu’on en voit le résultat. Surtout quand on voit <strong>de</strong>s centaines <strong>de</strong> petits enfants déguisés(c’était le carnaval) c’est amusant, c’est sympa !Comment voyez-vous le lycée dans 10 ans et pensez-vous qu’on puisse apporter une améliorationpour l’accomplissement <strong>de</strong> ce projet ?Oui, il y a toujours moyen. Dans dix ans je pense qu’il sera bien ce lycée, il continuera à êtredans un bon état sur le plan physique, c’est sur le plan du fonctionnement qu’il y a toujoursmoyen d’améliorer. De toute manière dans toute entreprise humaine quand on n’améliore pason détériore, il faut toujours s’améliorer. Qui n’avance pas recule. D’ailleurs chaque année il ya forcément <strong>de</strong>s mauvais moments, <strong>de</strong>s difficultés. Chaque difficulté est l’occasion <strong>de</strong> s’améliorer,et si on continue et si on gar<strong>de</strong> l’esprit <strong>de</strong> ce lycée on sort toujours <strong>de</strong> l’épreuve par lehaut. Ce qu’il faut c’est que tout le mon<strong>de</strong> soit bien conscient que ce système qu’on a est untrésor et que c’est fragile, et qu’il ne faut pas le laisser dégénérer. Si on ne le laisse pas dégénérer,je n’ai aucune inquiétu<strong>de</strong>. Dans 10 ans ce lycée sera un phare, il n’y a pas <strong>de</strong> doute. Ilfaut continuer notre métho<strong>de</strong>.Patrick Hays porte lescouleurs du LFS dans leciel <strong>de</strong> France, au <strong>de</strong>ssus<strong>de</strong> Gap, le 30 avril 2004HorairesSecrétariat général :Tous les jours• <strong>de</strong> 7h45 à 18h00Tél. : 6488 11 60/61Fax. : 6487 2821Comptabilité :Tous les jours• <strong>de</strong> 7h45 à 17h00Tél. : 6488 1172Fax. : 6487 2823Vie Scolaire :Lundi, mardi, jeudi, vendredi• <strong>de</strong> 7h45 à 17h30Mercredi• <strong>de</strong> 7h45 à 12h30Tél. : 6488 1168 (vie scolaire)Tél. : 6488 1169 (cpe)Secrétariat Élémentaire :Lundi, mardi, jeudi• <strong>de</strong> 7h45 à 16h30Mercredi et vendredi• <strong>de</strong> 7h45 à 12h15Tél. : 6488 1192Infirmerie :Lundi, mardi, jeudi et vendredi• <strong>de</strong> 8h00 à 17h00Mercredi• <strong>de</strong> 8h00 à 14h00Tél. : 6488 1179Psychologue :Lundi• <strong>de</strong> 12h00 à 17h00Mardi et mercredi• <strong>de</strong> 8h00 à 17h00Tél. : 6488 1158BoutiqueVendredi• <strong>de</strong> 11h45 à 12h45Noémie Renevey,Mariana De Castro,Marie Liesse Capelle,Patrick Hays etDan GernezMerci à Patrick Hays, et bravoà nos journalistes en herbepour cette chronique d’unebelle aventureentreprise il y a vingt-cinqans, qui perdure et se tournetoujours vers l’avenir!Lycée Français <strong>de</strong> <strong>Singapour</strong>3000 Ang Mo Kio Avenue 3, Singapore 569928tel: +65 6488 1160 http://www.lyceefrancais.edu.sgfax: +65 6487 2821 administration@lyceefrancais.edu.sgPage 7

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