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OCDE 476 - Institut Pasteur de Lille

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<strong>476</strong>Adoptée :21 juillet 1997LIGNE DIRECTRICE DE L’<strong>OCDE</strong> POUR LES ESSAIS DEPRODUITS CHIMIQUESEssai in vitro <strong>de</strong> mutation génique sur <strong>de</strong>s cellules <strong>de</strong> mammifèresINTRODUCTION1. L’essai in vitro <strong>de</strong> mutation génique sur <strong>de</strong>s cellules <strong>de</strong> mammifères permet <strong>de</strong> détecter <strong>de</strong>smutations induites par <strong>de</strong>s substances chimiques. Les lignées cellulaires appropriées comprennent <strong>de</strong>scellules <strong>de</strong> lymphome <strong>de</strong> souris L5178Y, ainsi que les lignées CHO, AS52 et V79 <strong>de</strong> cellules <strong>de</strong>hamster chinois et TK6 <strong>de</strong> cellules humaines lymphoblastoï<strong>de</strong>s (1). Les systèmes les pluscouramment utilisés permettent <strong>de</strong> détecter, dans ces lignées cellulaires, une mutation sur les loci <strong>de</strong>la tymidine kinase (TK), <strong>de</strong> l’hypoxanthine-guanine phosphoribosyl transferase (HPRT) et d’untransgène <strong>de</strong> la xanthine-guanine phosphoribosyl transferase (XPRT). Les tests <strong>de</strong> mutation TK,HPRT et XPRT détectent différents éventails d’effets génétiques. L’emplacement autosomique <strong>de</strong>TK et XPRT peut permettre <strong>de</strong> détecter <strong>de</strong>s effets génétiques (par exemple <strong>de</strong>s délétions importantes)qui ne sont pas détectés sur le locus HPRT <strong>de</strong> chromosomes X (2)(3)(4)(5)(6).2. Les définitions utilisées figurent en annexe.CONSIDERATIONS INITIALES3. L’essai in vitro <strong>de</strong> mutation génique sur <strong>de</strong>s cellules <strong>de</strong> mammifères peut être pratiqué sur<strong>de</strong>s cultures <strong>de</strong> lignées cellulaires établies ou <strong>de</strong> souches cellulaires. Les cellules employées sontchoisies en fonction <strong>de</strong> leur potentiel <strong>de</strong> croissance en culture et <strong>de</strong> la stabilité <strong>de</strong> la fréquencespontanée <strong>de</strong>s aberrations chromosomiques. Les essais conduits in vitro requièrent généralement unesource exogène d'activation métabolique qui ne peut reproduire complètement les conditionsprésentes in vivo chez les mammifères. Il faut éviter avec soin d’introduire <strong>de</strong>s conditions quimèneraient à <strong>de</strong>s résultats ne reflétant pas une mutagénicité intrinsèque. Des résultats qui ne reflètentpas une mutagénicité intrinsèque peuvent être dus à <strong>de</strong>s modifications du pH ou <strong>de</strong> l'osmolalité ou àune forte cytotoxicité (7).4. Ce test est utilisé afin <strong>de</strong> détecter <strong>de</strong>s substances qui sont potentiellement mutagènes etcancérogènes pour les mammifères. De nombreux composés qui donnent un résultat positif dans cetessai sont cancérogènes pour les mammifères. Pourtant la corrélation n’est pas parfaite. Lacorrélation dépend <strong>de</strong> la classe chimique et on sait maintenant qu’il existe <strong>de</strong>s substancescancérogènes qui ne sont pas détectées dans cet essai parce qu’elles agissent par d’autres mécanismesqui ne sont pas du domaine <strong>de</strong> la toxicologie génétique ou qui sont absents dans les cellulesbactériennes (6).1/12


<strong>476</strong> <strong>OCDE</strong>/OECDPRINCIPE DE LA METHODE D’ESSAI5. Des cellules déficientes en thymidine kinase (TK), à cause <strong>de</strong> la mutation directe TK +/- →TK -/- , sont résistantes aux effets cytotoxiques <strong>de</strong> la trifluorothymidine (TFT), un analogue <strong>de</strong> lapyrimidine. Des cellules riches en TK sont sensibles à la TFT qui entraîne une inhibition dumétabolisme et l’arrêt <strong>de</strong> la division cellulaire. Ainsi, <strong>de</strong>s cellules mutantes peuvent proliférer enprésence <strong>de</strong> TFT, tandis que <strong>de</strong>s cellules normales qui contiennent <strong>de</strong> la TK ne le peuvent pas. De lamême façon, <strong>de</strong>s cellules déficientes en HPRT ou XPRT sont sélectionnées par leur résistance à lathio-6 guanine (TG) ou à l’aza-8 guanine (AG). Lorsqu’un analogue d’une base ou une substanceapparentée à l’agent sélectif est soumis à un essai <strong>de</strong> mutation génique sur <strong>de</strong>s cellules <strong>de</strong>mammifères, il faut en étudier soigneusement les propriétés. Il faut, par exemple, examiner toutetoxicité sélective soupçonnée <strong>de</strong> la substance d’essai vis-à-vis <strong>de</strong> cellules mutantes et non mutantes.La performance du système ou agent <strong>de</strong> sélection doit être confirmée lorsque <strong>de</strong>s substances ayantune similitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> structure avec l’agent <strong>de</strong> sélection sont soumises à essai (8).6. Des cellules en suspension ou en culture monocouche sont exposées à la substance d’essai,avec et sans activation métabolique, pendant une pério<strong>de</strong> appropriée. Les cellules sont repiquées afin<strong>de</strong> déterminer la cytotoxicité et <strong>de</strong> laisser le phénotype s’exprimer avant la sélection <strong>de</strong>s mutants(9)(10)(11)(12)(13). On détermine la cytotoxicité en mesurant l’efficacité relative <strong>de</strong> clonage (survie)ou la croissance relative totale <strong>de</strong>s cultures après la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> traitement. Les cultures traitées sontmaintenues dans un milieu <strong>de</strong> croissance pendant une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> temps suffisante, caractéristique <strong>de</strong>chaque locus et type <strong>de</strong> cellule choisis, afin <strong>de</strong> permettre une expression phénotypique presqueoptimale <strong>de</strong>s mutations induites. On détermine la fréquence <strong>de</strong>s mutants en ensemençant avec unnombre connu <strong>de</strong> cellules un milieu contenant <strong>de</strong> l’agent sélectif. Dans un milieu exempt d’agentsélectif, on détermine l’efficacité du clonage (viabilité). Après un temps d’incubation approprié, lescolonies sont comptées. On compare le nombre <strong>de</strong> colonies mutantes en milieu sélectif au nombre <strong>de</strong>colonies en milieu non sélectif pour obtenir la fréquence <strong>de</strong>s mutants.DESCRIPTION DE LA METHODE D’ESSAIPréparationsCellules7. Divers types <strong>de</strong> cellules conviennent pour ce test, par exemple <strong>de</strong>s sous-clones <strong>de</strong> L5178Y,CHO, AS52, V79 ou TK6. Les types <strong>de</strong> cellules utilisés doivent avoir une sensibilité prouvée auxmutagènes chimiques, une efficacité <strong>de</strong> clonage élevée et une fréquence stable <strong>de</strong> mutants spontanés.On doit veiller à ce que les cellules ne soient pas contaminées par <strong>de</strong>s mycoplasmes. Des cellulescontaminées ne doivent pas être utilisées.8. L’essai doit être conçu <strong>de</strong> façon à avoir une sensibilité et une puissance prédéterminées. Lenombre <strong>de</strong> cellules, <strong>de</strong> cultures et <strong>de</strong> concentrations <strong>de</strong> la substance d’essai utilisées doit refléter cesparamètres définis à l’avance (14). A chaque sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’essai, le nombre minimal <strong>de</strong> cellules viablessurvivant au traitement doit être basé sur la fréquence <strong>de</strong> mutation spontanée. Une règle généraleconsiste à utiliser un nombre <strong>de</strong> cellules au moins égal à dix fois l’inverse <strong>de</strong> cette fréquence.Cependant il est recommandé d’utiliser au moins 10 6cellules. Pour s’assurer <strong>de</strong> la performanceconsistante <strong>de</strong> l’essai, il faut disposer <strong>de</strong> données rétrospectives adéquates relatives au systèmecellulaire utilisé.2/12


<strong>OCDE</strong>/OECD <strong>476</strong>Milieux et conditions <strong>de</strong> culture9. On doit utiliser <strong>de</strong>s milieux <strong>de</strong> culture et <strong>de</strong>s conditions d’incubation appropriés (récipients<strong>de</strong> culture, température, concentration <strong>de</strong> CO 2et humidité). Les milieux doivent être choisis enfonction <strong>de</strong>s systèmes sélectifs et du type <strong>de</strong> cellules utilisés dans l’essai. Il est particulièrementimportant <strong>de</strong> choisir <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> culture qui stimulent la croissance optimale <strong>de</strong>s cellulespendant la pério<strong>de</strong> d’expression, ainsi que la capacité <strong>de</strong>s cellules, tant mutantes que non mutantes, àformer <strong>de</strong>s colonies.Préparation <strong>de</strong>s cultures10. Les cellules sont multipliées à partir <strong>de</strong> cultures mères, placées dans le milieu <strong>de</strong> culture etincubées à 37 °C. Avant d’employer les cultures dans l’essai, il peut y avoir besoin <strong>de</strong> les débarrasser<strong>de</strong>s cellules mutantes qu’elles contiennent.Activation métabolique11. Les cellules doivent être exposées à la substance d'essai en présence et en l'absence d'unsystème d'activation métabolique approprié. Le système le plus couramment utilisé est une fractionpost-mitochondriale enrichie en cofacteur (S9), préparée à partir <strong>de</strong> foies <strong>de</strong> rongeurs traités avec <strong>de</strong>sinducteurs enzymatiques, par exemple Aroclor 1254 (15)(16)(17)(18) ou un mélange <strong>de</strong>phénobarbitone et ß-naphthoflavone (19)(20). La fraction post-mitochondriale est généralementutilisée à une concentration comprise entre 1 et 10 % v/v dans le milieu final. Le choix du systèmed’activation métabolique peut dépendre <strong>de</strong> la classe chimique <strong>de</strong> la substance d’essai. Dans certainscas il peut y avoir avantage à utiliser plus d’une concentration <strong>de</strong> la fraction post-mitochondriale.Plusieurs procédés nouveaux, comme la création <strong>de</strong> lignées cellulaires génétiquement modifiées pourproduire <strong>de</strong>s enzymes activantes spécifiques, sont susceptibles <strong>de</strong> fournir une activation endogène. Lechoix <strong>de</strong>s lignées cellulaires utilisées doit être justifié scientifiquement (par exemple par lapertinence <strong>de</strong> l’isoenzyme cytochrome P450 pour le métabolisme <strong>de</strong> la substance d’essai).Substance d’essai12. Les substances soli<strong>de</strong>s à tester sont préparées dans un véhicule ou un solvant approprié,puis, le cas échéant, diluées avant d'être affectées au traitement <strong>de</strong>s cellules. Les substances liqui<strong>de</strong>speuvent être ajoutées directement ou après dilution au système d’essai. Il faut utiliser <strong>de</strong>spréparations fraîches sauf si l’on dispose <strong>de</strong> données qui démontrent la stabilité <strong>de</strong>s préparationsdans les conditions du stockage.Conditions expérimentalesSolvant/véhicule13. Le solvant/véhicule choisi ne doit pas réagir avec la substance d’essai ni altérer la survie<strong>de</strong>s cellules et l'activité du mélange S9. L'emploi d'un solvant/véhicule inhabituel doit être justifié par<strong>de</strong>s données <strong>de</strong> référence faisant état <strong>de</strong> sa compatibilité. On préconise d'envisager d'abordl'utilisation d'un véhicule/solvant aqueux, chaque fois que cela est possible. Dans les essais <strong>de</strong>substances qui sont instables dans l’eau il faut utiliser <strong>de</strong>s solvants organiques exempts d’eau. L’eaupeut être enlevée à l’ai<strong>de</strong> d’un tamis moléculaire.3/12


<strong>476</strong> <strong>OCDE</strong>/OECDConcentrations d’exposition14. La cytotoxicité, la solubilité dans le mélange d'essai final et les modifications <strong>de</strong> pH etd’osmolalité sont <strong>de</strong>s critères à prendre en considération pour déterminer la dose la plus élevée àmettre en oeuvre.15. La cytotoxicité doit être mesurée, avec et sans système d’activation métabolique, dansl'expérience principale par un indicateur pertinent <strong>de</strong> l’intégrité et <strong>de</strong> la croissance cellulaire, tel quel’efficacité <strong>de</strong> clonage relative (survie) ou la croissance totale relative. Il peut être utile <strong>de</strong> déterminerla cytotoxicité et la solubilité dans un essai préliminaire.16. Il convient d'utiliser au moins quatre concentrations susceptibles d’être analysées. Dans lecas d’une substance cytotoxique, ces concentrations doivent recouvrir un domaine allant <strong>de</strong> pas oupeu <strong>de</strong> toxicité à une toxicité maximale. Ceci mènera généralement à utiliser <strong>de</strong>s concentrationsséparées par un facteur compris entre 2 et √10. Si la concentration la plus forte est basée sur lacytotoxicité, elle <strong>de</strong>vrait donner une survie relative (efficacité <strong>de</strong> clonage relative) ou une croissancetotale relative entre 10 et 20% et pas inférieure à 10%. En ce qui concerne les composés relativementnon cytotoxiques, la concentration maximale doit être choisie comme la plus basse parmi 5 mg/ml, 5µl/ml ou 0.01M.17. Les substances relativement insolubles doivent être testées jusqu’à <strong>de</strong>s concentrationségales ou supérieures à la limite <strong>de</strong> solubilité aux conditions <strong>de</strong> culture. L’insolubilité doit être miseen évi<strong>de</strong>nce dans le milieu auquel les cellules sont exposées pendant le traitement. Il peut être utiled'évaluer la solubilité au début et à la fin du traitement, celle-ci pouvant varier au cours <strong>de</strong>l'exposition dans le système d'essai en raison <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong> cellules, mélange S9, sérum, etc. Onconclut à l’insolubilité lorsqu’une précipitation est observée à l’oeil nu. Le précipité ne doit pasinterférer avec le comptage.Témoins18. Des témoins positifs et négatifs (solvant ou véhicule), avec et sans activation métabolique,doivent être inclus dans chaque expérience. Quand l’essai est fait avec activation métabolique, lasubstance utilisée comme témoin doit avoir besoin d’activation pour donner une réponse positive <strong>de</strong>mutagénicité.19. Ci-après, quelques exemples <strong>de</strong> témoins positifs :4/12


<strong>OCDE</strong>/OECD <strong>476</strong>Conditiond’activationmétaboliqueAbsence d’activationmétabolique exogènePrésence d’activationmétabolique exogèneLocusSubstance chimique et N° CASHPRT Méthanesulfonate d'éthyle [n° CAS 62-50-0]Éthylnitrosourée [n° CAS 759-73-9]TK (petites et Méthanesulfonate <strong>de</strong> méthyle [n° CAS 66-27-3]gran<strong>de</strong>s colonies)XPRT Méthanesulfonate d'éthyle [n° CAS 62-50-0]Éthylnitrosourée [n° CAS 759-73-9]HPRT Méthyl-3 cholantrène [n° CAS 56-49-5]N-nitrosodiméthylamine [n° CAS 62-75-9]Diméthyl-7,12 benzanthracène [n° CAS 57-97-6]TK (petites et Cyclophosphami<strong>de</strong> [n° CAS 50-18-0]gran<strong>de</strong>s colonies) Cyclophosphami<strong>de</strong> monohydratée[n° CAS 6055-19-2].Benzo[a]pyrène [n° CAS 50-32-8]Méthyl-3 cholantrène [n° CAS 56-49-5]XPRTN-nitrosodiméthylamine (pour <strong>de</strong>s niveaux élevés <strong>de</strong>S9) [n° CAS 62-75-9]Benzo[a]pyrène [n° CAS 50-32-8]20. D'autres substances <strong>de</strong> référence appropriées peuvent être utilisées comme témoins positifs,par exemple, la 5-bromo 2’-désoxyuridine (n o CAS 59-14-3) si le laboratoire possè<strong>de</strong> une base <strong>de</strong>données sur ce produit. De plus, l'emploi <strong>de</strong> témoins positifs appartenant à la même classe chimiquedoit être envisagé, s'ils sont disponibles.21. Des témoins négatifs, constitués uniquement du solvant ou du véhicule dans le milieu <strong>de</strong>traitement et testés <strong>de</strong> la même façon que la substance d'essai, doivent être inclus. Il faut égalementadjoindre <strong>de</strong>s témoins non traités, à moins que <strong>de</strong>s essais témoins réalisés antérieurement démontrentque le solvant choisi n'a pas d'action délétère ou mutagène.MODE OPERATOIRETraitement avec la substance d’essai22. Les cellules en prolifération sont traitées avec la substance d'essai en présence et enl'absence d'un système d'activation métabolique. La durée d’exposition doit être suffisante (<strong>de</strong> trois àsix heures sont généralement efficaces) et elle peut s’étendre sur un ou plusieurs cycles cellulaires.23. On peut réaliser les cultures en un seul ou en double exemplaire à chaque niveau <strong>de</strong> dose.Avec les cultures en un seul exemplaire il faut augmenter le nombre <strong>de</strong>s concentrations afin d’assurerun nombre adéquat <strong>de</strong> cultures pour l’analyse (par exemple, au moins huit concentrationssusceptibles d’être analysées). Les cultures servant <strong>de</strong> témoin négatif (solvant) sont faites en double.24. Les gaz ou les substances volatiles doivent être testés en utilisant <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s appropriées,par exemple <strong>de</strong>s flacons <strong>de</strong> culture hermétiquement fermés (21)(22).5/12


<strong>476</strong> <strong>OCDE</strong>/OECDDétermination <strong>de</strong> la survie, <strong>de</strong> la viabilité et <strong>de</strong> la fréquence <strong>de</strong>s mutants25. A la fin <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> d’exposition, les cellules sont lavées et mises en culture afin <strong>de</strong>déterminer leur survie et <strong>de</strong> permettre l’expression du phénotype mutant. La détermination <strong>de</strong> lacytotoxicité est commencée immédiatement après la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> traitement en mesurant l’efficacitérelative <strong>de</strong> clonage (survie) ou la croissance relative totale <strong>de</strong>s cultures.26. A chaque locus correspond un temps bien défini qui est nécessaire à l’expression optimaledu phénotype <strong>de</strong>s mutants nouvellement induits. Ainsi, HPRT et XPRT ont besoin d’au moins 6 à 8jours et TK d’au moins 2 jours. Pour déterminer le nombre <strong>de</strong> mutants et l’efficacité <strong>de</strong> clonage, lescellules sont mises en cultures respectivement en présence et en l’absence d’agents sélectifs. Oncommence à mesurer la viabilité, qui permet <strong>de</strong> calculer la fréquence <strong>de</strong>s mutants, à la fin <strong>de</strong> lapério<strong>de</strong> d’expression en déposant les cultures dans un milieu non sélectif.27. Si la réponse <strong>de</strong> la substance d’essai est positive dans l’essai sur L5178Y TK +/- , les coloniesdoivent être comptées dans au moins une <strong>de</strong>s cultures <strong>de</strong> traitement (celle <strong>de</strong> la concentration la plusfortement positive) et dans les témoins négatifs et positifs. Si la réponse <strong>de</strong> la substance d’essai estnégative dans l’essai sur L5178Y TK +/- , les colonies doivent être comptées dans les témoins négatifset positifs. Dans l’essai sur TK6TK +/-on peut également compter les colonies.RESULTATS ET RAPPORTTraitement <strong>de</strong>s résultats28. Les données doivent comprendre les déterminations <strong>de</strong> cytotoxicité et <strong>de</strong> viabilité, lerecensement <strong>de</strong>s colonies et les fréquences <strong>de</strong> mutants pour les cultures <strong>de</strong> traitement et celles <strong>de</strong>stémoins. Dans le cas d’une réponse positive dans l’essai sur L5178Y TK +/- , les colonies sontrecensées en distinguant les petites <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s colonies dans au moins une culture <strong>de</strong> traitement(celle <strong>de</strong> la concentration la plus fortement positive) et dans les cultures <strong>de</strong>s témoins négatifs etpositifs. La nature moléculaire et cytogénétique <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux sortes <strong>de</strong> colonies <strong>de</strong> mutants (petites etgran<strong>de</strong>s) a été étudiée en détail (23)(24). Dans l’essai TK +/- , les colonies sont recensées sur la base <strong>de</strong>scritères <strong>de</strong> croissance normale (gran<strong>de</strong>s colonies) et <strong>de</strong> croissance faible (petites colonies) (25). Lescellules mutantes qui ont subi les dégâts génétiques les plus importants on un temps <strong>de</strong> duplicationplus long et elles forment <strong>de</strong>s petites colonies. Ces dégâts vont <strong>de</strong> la perte du gène entier à <strong>de</strong>saberrations chromosomiques se manifestant dans le caryotype. L’induction <strong>de</strong> petites colonies <strong>de</strong>mutants a été mise en rapport avec <strong>de</strong>s substances qui engendrent <strong>de</strong>s aberrations chromosomiquesimportantes (26). Les cellules mutantes moins affectées croissent à <strong>de</strong>s vitesses semblables à celles<strong>de</strong>s cellules parentales et forment <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s colonies.29. Le taux <strong>de</strong> survie (efficacité <strong>de</strong> clonage relative) ou la croissance totale relative doivent êtredonnés. La fréquence <strong>de</strong> mutants doit être exprimée comme le nombre <strong>de</strong> cellules mutantes divisé parle nombre <strong>de</strong>s cellules survivantes.30 Les données individuelles concernant chaque culture doivent être indiquées. En outre,toutes les données doivent être résumées sous forme <strong>de</strong> tableaux.31. Il n'est pas obligatoire <strong>de</strong> vérifier une réponse positive claire. Par contre, les résultatsambigus <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt à être confirmés par une secon<strong>de</strong> expérience indépendante. Pour cette expérience<strong>de</strong> confirmation, il est préférable <strong>de</strong> modifier les conditions expérimentales. Les résultats négatifs<strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt à être confirmés au cas par cas. Si cela n’est pas jugé nécessaire, une justification6/12


<strong>OCDE</strong>/OECD <strong>476</strong>pertinente doit être fournie. Dans les expériences complémentaires, faites à la suite <strong>de</strong> résultatséquivoques ou négatifs, il faut envisager <strong>de</strong> modifier <strong>de</strong>s paramètres <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong>, afin d'élargir lagamme <strong>de</strong>s conditions évaluées. Les paramètres susceptibles d'être modifiés comprennentl'espacement <strong>de</strong>s niveaux <strong>de</strong> doses et les conditions <strong>de</strong> l'activation métabolique.Evaluation et interprétation <strong>de</strong>s résultats32. Plusieurs critères permettent <strong>de</strong> déterminer si un résultat est positif, notamment unaccroissement <strong>de</strong> la fréquence <strong>de</strong> mutants, lié à la dose ou reproductible. En premier lieu il s’agit <strong>de</strong>prendre en considération la pertinence biologique <strong>de</strong>s résultats. L'évaluation <strong>de</strong>s résultats peuts'appuyer sur <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s statistiques mais la signification statistique ne doit pas être le seul facteur<strong>de</strong> décision.33. Si les résultats obtenus avec une substance d’essai ne répon<strong>de</strong>nt pas aux critères donnésci-<strong>de</strong>ssus il faut conclure que la substance en question n’est pas mutagène dans cet essai.34. Quoique la plupart <strong>de</strong>s essais donneront <strong>de</strong>s résultats clairement positifs ou négatifs, ilarrive occasionnellement que l'ensemble <strong>de</strong>s résultats d'un essai n'autorise pas un jugementcatégorique sur l'activité <strong>de</strong> la substance étudiée. Ces résultats équivoques ou discutables peuventsurvenir indépendamment du nombre <strong>de</strong> fois que l'essai a été répété.35. Des résultats positifs dans un essai in vitro <strong>de</strong> mutation génique sur <strong>de</strong>s cellules <strong>de</strong>mammifères indiquent que la substance d’essai induit <strong>de</strong>s mutations géniques dans les cellules <strong>de</strong>mammifères <strong>de</strong>s cultures utilisées. Une relation dose-réponse positive, si elle est reproductible, est<strong>de</strong>s plus significatives. Des résultats négatifs signifient que, dans les conditions <strong>de</strong> l'essai, lasubstance d'essai n'induit pas <strong>de</strong> mutations géniques dans les cellules <strong>de</strong> mammifère <strong>de</strong>s culturesutilisées.Rapport d’essai36. Le rapport d'essai doit reprendre les informations suivantes :Substance d'essai :- données d'i<strong>de</strong>ntification et n° CAS, s'il est connu ;- état physique et pureté ;- propriétés physico-chimiques importantes pour l’exécution <strong>de</strong> l’essai ;- stabilité <strong>de</strong> la substance si elle est connue.Solvant/véhicule :- justification du choix du solvant ou véhicule ;- solubilité et stabilité <strong>de</strong> la substance dans le milieu, si elles sont connues.Cellules :- type et source <strong>de</strong>s cellules utilisées ;- nombre <strong>de</strong>s cultures cellulaires ;- nombre <strong>de</strong> repiquages, le cas échéant ;- métho<strong>de</strong>s d'entretien <strong>de</strong>s cultures, s’il y a lieu ;- l'absence <strong>de</strong> mycoplasmes.7/12


<strong>476</strong> <strong>OCDE</strong>/OECDConditions <strong>de</strong> l’essai :- justification du choix <strong>de</strong>s concentrations et du nombre <strong>de</strong> cultures, y compris, parexemple, les données sur la cytotoxicité et les limites <strong>de</strong> solubilité, si elles sontdisponibles ;- composition du milieu et la concentration <strong>de</strong> CO 2;- concentration <strong>de</strong> la substance d'essai ;- volume <strong>de</strong> véhicule et <strong>de</strong> substance d'essai ajouté ;- température d'incubation ;- temps d'incubation ;- durée du traitement ;- <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong>s cellules pendant le traitement ;- type et composition du système d'activation métabolique, y compris les critèresd'acceptabilité ;- témoins positifs et négatifs ;- durée <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> d’expression (avec le nombre <strong>de</strong> cellules déposées et <strong>de</strong>repiquages et les programmes <strong>de</strong> nutrition, le cas échéant) ;- agent(s) sélectif(s) ;- critères pour conclure que l’étu<strong>de</strong> est positive, négative ou indécise ;- métho<strong>de</strong>s utilisées pour compter le nombre <strong>de</strong> cellules viables et <strong>de</strong> cellulesmutantes ;- définition <strong>de</strong> colonies qui sont prises en compte pour le type et pour la taille, ycompris les critères pour les petites et gran<strong>de</strong>s colonies.Résultats :- signes <strong>de</strong> toxicité ;- signes <strong>de</strong> précipitation ;- données sur le pH et l'osmolalité pendant l’exposition à la substance d’essai, si ellesont été déterminées ;- dimensions <strong>de</strong>s colonies, si elles ont été recensées ;- aptitu<strong>de</strong> du laboratoire à déceler <strong>de</strong>s mutants en petites colonies avec le systèmeL5178Y TK +/- , le cas échéant ;- relation dose-réponse, si possible ;- analyses statistiques, le cas échéant ;- données concernant les essais témoins négatifs (solvant ou véhicule) et positifs,réalisés parallèlement ;- données concernant les essais témoins négatifs (solvant ou véhicule) et positifsréalisés antérieurement à l'essai, y compris, par exemple, les ordres <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur, lesmoyennes et les écarts types ;- fréquence <strong>de</strong>s mutants.Discussion <strong>de</strong>s résultats.Conclusion.8/12


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<strong>476</strong> <strong>OCDE</strong>/OECDDEFINITIONSANNEXEMutation directe : une mutation <strong>de</strong> gène <strong>de</strong> la forme parentale en une forme mutante, qui engendreune modification ou une perte <strong>de</strong> l’activité enzymatique ou la fonction <strong>de</strong> la protéine codée.Mutagènes qui provoquent la substitution <strong>de</strong> paires <strong>de</strong> bases : <strong>de</strong>s agents qui entraînent leremplacement d'une ou plusieurs bases <strong>de</strong> l'ADN.Mutagènes <strong>de</strong> cadre <strong>de</strong> lecture : <strong>de</strong>s agents qui entraînent l’addition ou la délétion d’une ou <strong>de</strong>plusieurs paires <strong>de</strong> bases dans la molécule d’ADN.Délai d’expression dans le phénotype : la pério<strong>de</strong> pendant laquelle les produits géniques nonmodifiés disparaissent <strong>de</strong>s cellules qui viennent <strong>de</strong> subir une mutation.Fréquence <strong>de</strong>s mutants : le nombre <strong>de</strong> mutants observés divisé par le nombre <strong>de</strong> cellules viables.Croissance relative totale : l’augmentation du nombre <strong>de</strong> cellules au cours du temps comparée à unepopulation témoin ; elle est calculée comme le produit <strong>de</strong> la croissance relative en suspension etl’efficacité relative <strong>de</strong> clonage par rapport au témoin négatif.Croissance relative en suspension : l’augmentation du nombre <strong>de</strong> cellules pendant le délaid’expression comparée au témoin négatif.Viabilité : l’efficacité <strong>de</strong> clonage <strong>de</strong>s cellules traitées au moment <strong>de</strong> l’étalement dans <strong>de</strong>s conditionssélectives après le délai d’expression.Survie : l’efficacité <strong>de</strong> clonage <strong>de</strong>s cellules traitées au moment <strong>de</strong> l’étalement à la fin <strong>de</strong> la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>traitement ; la survie est généralement exprimée par rapport à la survie <strong>de</strong> la population témoin.12/12

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