l'interdiction <strong>de</strong> nombreux aménagements (par exemple, pour créer <strong>de</strong>sterrains d'implantation <strong>de</strong> caravanes).B) Le patrimoine culturelProtection <strong>de</strong>s monuments historiquesLa commune <strong>de</strong> <strong>Chaville</strong> est située dans les périmètres <strong>de</strong> protectiondu château <strong>de</strong> Versailles dans sa partie ouest (dans un rayon 5000 m<strong>de</strong>puis la chambre du Roi) et au nord-est dans celui <strong>de</strong> l’ancien hôtelMontespant à Sèvres. A l’intérieur <strong>de</strong> ces périmètres, les conditions <strong>de</strong>construction ou <strong>de</strong> modification <strong>de</strong>s bâtiments environnants sontstrictement réglementées.4.1.2. Les ressources et les équipementsA) Gaz et électricitéEn matière d'énergie, les opérations et travaux qui s'appliquent dans lecadre du POS sur les terrains intéressés par le passage <strong>de</strong>s canalisationssouterraines <strong>de</strong> transport <strong>de</strong> gaz à haute pression et d'électricité nepourront être réalisées qu'après consultation du Ministère <strong>de</strong> l'industrie. Lacommune est concernée par le passage d’une canalisation électrique HP<strong>de</strong> l’antenne du poste <strong>de</strong> RUEIL “ Les Houtrais ” dans la forêt <strong>de</strong> Fausses-Reposes à la limite avec <strong>Ville</strong> d’Avray.La commune est comprise dans le périmètre du permis exclusif <strong>de</strong>recherches d’hydrocarbures liqui<strong>de</strong>s ou gazeux dit “ permis <strong>de</strong> Paris-Ile<strong>de</strong>-France” accordé en co-titularité aux sociétés Elf-Aquitaine, Total et BPpar décret du 23 décembre 1985. A l’intérieur <strong>de</strong> ce périmètre, lesservitu<strong>de</strong>s prévues aux articles 71 et suivants du co<strong>de</strong> minier peuvent êtreinstituées localement.C) Les relations aériennesLe sud du territoire <strong>de</strong> la commune est aussi grevé <strong>de</strong>s servitu<strong>de</strong>saéronautiques <strong>de</strong> balisage et <strong>de</strong> dégagement <strong>de</strong> l’aérodrome <strong>de</strong> Vélizy-Villacoublay (arrêté interministériel en date du 20 novembre 1989) et, àtitre indicatif, <strong>de</strong> celles <strong>de</strong> l’héliport <strong>de</strong> Paris (non approuvé).D) Les télécommunicationsConcernant les télécommunications, le régime <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>sfaisceaux hertziens institue une zone <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> 3000 m <strong>de</strong> rayon àpartir <strong>de</strong>s centres <strong>de</strong> Meudon et <strong>de</strong> Vélizy-Villacoublay contre lesperturbations électromagnétiques et les obstacles aux centres d’émissionet <strong>de</strong> réception (limite <strong>de</strong> 10 m <strong>de</strong> haut dans les zones spéciales <strong>de</strong>dégagement au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la ligne joignant les aériens d’émission ou <strong>de</strong>réception).<strong>Chaville</strong> est en outre traversée en conduites multiples par 12 liaisonssouterraines <strong>de</strong>s télécommunications du réseau national. Les propriétairesriverains <strong>de</strong> ces lignes sont soumis à une obligation d’élagage <strong>de</strong>splantations qui pourraient gêner la fonctionnement <strong>de</strong> ces lignes.S’agissant <strong>de</strong>s canalisations publiques d’adduction et d’assainissement,une participation pour la réalisation <strong>de</strong>s équipements <strong>de</strong> renforcement duréseau <strong>de</strong> distribution d’eau peut être <strong>de</strong>mandée aux aménageurs etconstructeurs dans les conditions prévues par l’article L 332-6-1-2 d) duco<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’urbanisme et l’article 6 du règlement <strong>de</strong>s eaux applicable sur leterritoire <strong>de</strong> la commune.B) Les voies ferréesLes voies ferrées et leurs abords font l’objet <strong>de</strong> nombreuses servitu<strong>de</strong>s,vis à vis <strong>de</strong>s propriétés riveraines (obligations d’élagage, d’alignement <strong>de</strong>splantations et <strong>de</strong>s constructions, etc.)P.O.S. <strong>de</strong> <strong>Chaville</strong>, 13/02/2007 - PAGE 70
4.1.3. Salubrité et sécurité publiqueOn se reportera aux articles L. 22-23-1 et L. 22-23-5 du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong>sCollectivités Territoriales concernant les servitu<strong>de</strong>s liées aux cimetières.En matière <strong>de</strong> bruit, les voies les plus bruyantes sont les <strong>de</strong>ux voiesferrées (classées <strong>de</strong> type 1). La ligne C du RER, l’avenue Roger Salengro,ainsi que la RD 181 sont reconnues <strong>de</strong> type 2.La lutte contre le bruit doit donc <strong>de</strong>venir un impératif premier <strong>de</strong>l'aménagement urbain, en application notamment <strong>de</strong>s arrêtés du 6 octobre1978 et 23 février 1983 fixant les mesures d'isolement acoustique enfonction <strong>de</strong>s milieux urbains et <strong>de</strong>s infrastructures considérés, et auxquelss'ajoute la loi contre le bruit n°92-1444 du 31 déc embre 1992. Ainsi, dansles bâtiments d'habitation à construire, les pièces principales et lescuisines soumises à ces bruits, doivent présenter un isolement acoustiquedéterminé pour assurer un confort intérieur satisfaisant.Installations classéesUn certain nombre d’installations classables sous le régime <strong>de</strong>l’autorisation sont indispensables à la vie <strong>de</strong> la commune. Il s’agitnotamment :- Pour un ensemble d’habitations ou <strong>de</strong> bureaux, la Chaufferie urbaine,après <strong>de</strong> récents travaux, produit 12,8 MW au total dont 10 MWthermiques et 2,8 MW par moteurs en cogénération.- d’installations <strong>de</strong> climatisation <strong>de</strong> bureaux ou <strong>de</strong> salles d’ordinateurs;- <strong>de</strong>s parcs <strong>de</strong> stationnement <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 20 000 m²;- <strong>de</strong>s garages d’entretien automobile <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 5.000 m²;- <strong>de</strong>s stations-services susceptibles <strong>de</strong> débiter plus <strong>de</strong> 20m²/h <strong>de</strong>carburant.4.1.4. Prescription nationale et orientations régionalesA) La prescription nationaleValent loi d'aménagement et d'urbanisme au sens <strong>de</strong> l'article L.111-1-1du Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'urbanisme les dispositions <strong>de</strong> l'article L.121-10 du mêmeCo<strong>de</strong>, selon lequel :“Les documents d'urbanisme déterminent les conditions permettant,d'une part, <strong>de</strong> limiter l'utilisation <strong>de</strong> l'espace, <strong>de</strong> préserver les activitésagricoles, <strong>de</strong> protéger les espaces forestiers, les sites et les paysagesnaturels ou urbains, <strong>de</strong> prévenir les risques naturels prévisibles et lesrisques technologiques et, d'autre part, <strong>de</strong> prévoir suffisamment d'espacesconstructibles pour les activités économiques et d'intérêt général, ainsi quepour la satisfaction <strong>de</strong>s besoins présents et futurs en matière d'habitat”.B) Le Schéma directeur <strong>de</strong> l’Ile-<strong>de</strong>-FranceAu titre <strong>de</strong>s dispositions <strong>de</strong> l'article L.123-1, <strong>de</strong>rnier alinéa, la règle <strong>de</strong>compatibilité aux orientations du Schéma Directeur s'impose notammentaux Plans d'Occupation <strong>de</strong>s Sols <strong>de</strong>s communes. En effet, l'article stipule:“Les plans d'occupation <strong>de</strong>s sols doivent être compatibles avec lesprescriptions prises en application <strong>de</strong> l'article L.111-1 et les orientations<strong>de</strong>s schémas directeurs et <strong>de</strong>s schémas <strong>de</strong> secteur, s'ils en existent, etrespecter les servitu<strong>de</strong>s d'utilité publique affectant l'utilisation du sol ainsique les dispositions nécessaires à la mise en oeuvre <strong>de</strong> projets d'intérêtgénéral relevant <strong>de</strong> l'Etat, <strong>de</strong> la Région, du Département ou d'autresintervenants”.La révision du Schéma directeur <strong>de</strong> la région d’Ile-<strong>de</strong>-France (SDRIF) aété approuvée par décret le 26 avril 1994. En effet, la loi du 7 janvier 1983a laissé à l’Etat les responsabilités propres dans l'élaboration du Schémadirecteur régional <strong>de</strong> l’Ile-<strong>de</strong>-France, cependant que, modifiée par les loisdu 22 juillet 1983 et du 18 juillet 1985, elle transférait aux communes <strong>de</strong>sresponsabilités étendues en matière d'urbanisme. L'article qui ouvre leCo<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'urbanisme dispose, en effet, que les collectivités publiques sontles gestionnaires et les garants du territoire français, “patrimoine commun<strong>de</strong> la nation”, dans le cadre <strong>de</strong> leurs compétences. En outre, elles“harmonisent, dans le respect réciproque <strong>de</strong> leur autonomie, leursprévisions et leurs décisions d'utilisation <strong>de</strong> l'espace”.P.O.S. <strong>de</strong> <strong>Chaville</strong>, 13/02/2007 - PAGE 71