etat initial - Ville de Chaville

A) Les nuisances sonoresEn 1998, le plan d'occupation des sols devait arrêter une liste de voiesbruyantes (plan des servitudes acoustiques) conformément aux décrets du6 octobre 1978 et du 23 février 1983. Ainsi, la définition des conditions deconstruction tenait compte d'objectifs de valeurs d'isolement à prescrire45 dB (A), 40 dB (A), 35 dB (A) ou 30 dB (A).Les principales sources de bruit dans la commune de Chaville résultentdes trafics routiers, ferroviaires, et aériens (aérodrome Vélizy-Villacoublay): ainsi, les deux voies ferrées Rive Droite et Rive Gauche sont reconnuescomme des voies de type I. La ligne C du RER est en revanche inscrite entype II. Quant aux axes routiers, l’avenue Roger Salengro, ainsi que la RD181, sont de type II.En application de la loi du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre lebruit et le préfet des Hauts-de-Seine a par arrêté du 29 septembre 2000porté classement des infrastructures de transport terrestre et a prescritl’isolement des bâtiments dans les secteurs affectés par le bruit (annexéaux annexe du présent P.O.S.).Cinq catégories d’infrastructures ont été préalablement définies parl’arrêté du 30 mai 1996 relatif aux modalités de classement desinfrastructures de transport terrestre et à l’isolement acoustique desbâtiments d’habitation dans les secteurs affectés par le bruit.Chaville est concernée par les catégories 2, 3 et 4. Les niveauxsonores que les constructeurs sont tenus de prendre en compte pour ladétermination de l’isolation acoustique des bâtiments à construire sont :CatégorieNiveau sonore au pointde référence en périodediurne (en db(A))Niveau sonore au pointde référence en périodenocturne (en db(A))1 83 782 79 743 73 684 68 635 63 58B) Les nuisances spécifiquesLes sources de pollution de l'air dans la ville sont aujourd’hui unepréoccupation. Dans le cas de Chaville les risques sont très réduits. Eneffet, l'augmentation de la circulation automobile, comme beaucoupd'autres activités, rejette dans l'environnement des produits polluants.Rappelons que la circulation routière, représente généralement au moins50% de la pollution de l'air.Si cette pollution est accentuée par la configuration du site de Chaville(fond de vallée), elle varie selon la densité de construction et le trafic, et laprésence d’écrans végétaux, nombreux dans les secteurs pavillonnairesde la commune. Le cadre verdoyant de la commune offre donc denombreux écrans protecteurs.Dans une ville comme Chaville, selon les études du Centre d’EtudesTechniques Urbain et Routier les transports pourraient être responsables :- du tiers des rejets de poussières dans l'air,- de 38% des rejets d'hydrocarbures,- des deux tiers des pollutions oxydantes.Le site subit donc une pollution urbaine de fond qui est due à lacirculation automobile tout au long de l’année et au chauffage urbain enhiver. De plus, le site de cuvette de la ville favorise la stagnation de l’airpollué dans l’atmosphère.D’une manière générale, les facteurs météorologiques, vent ettempérature, conditionnent le mouvement des masses d’air et influencentde ce fait la diffusion des polluants atmosphériques.Un air froid et stable, par exemple, favorise la stagnation des polluants :cette situation se rencontre principalement pendant les anticyclones enhiver. En revanche, les masses d’air chaud et instable, en situationdépressionnaire, ont tendance à s’élever dans l’atmosphère et à favoriserle transport des polluants en altitude.P.O.S. de Chaville, 13/02/2007 - PAGE 73