21.07.2015 Views

téléchargement en PDF ici. - Silence

téléchargement en PDF ici. - Silence

téléchargement en PDF ici. - Silence

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Agribio et développem<strong>en</strong>t localCantines bioDepuis 2002, Agribiodrôme fait la promotiondes repas bio <strong>en</strong> structure collective. Un moy<strong>en</strong>d’accompagner le développem<strong>en</strong>t de l’agriculturebiologique déjà bi<strong>en</strong> implantéedans le départem<strong>en</strong>t.Accompagnem<strong>en</strong>tdes établissem<strong>en</strong>tsUn secteur <strong>en</strong> pleindéveloppem<strong>en</strong>tl La restauration hors foyer représ<strong>en</strong>te aujourd’hui,5,6 milliards de repas par an dont 2,5 milliards derepas pour la restauration commerciale et 3,1 milliardsde repas pour la restauration collective ; cela représ<strong>en</strong>teun chiffre d’affaires annuel de 47 milliards d’euros.Dans ce secteur, la restauration scolaire représ<strong>en</strong>te 991millions de repas.l La restauration collective bio est évaluée à 2 millionsde repas <strong>en</strong> 2003, soit quatre fois plus qu’<strong>en</strong> 2000. Uneprogression importante mais cela reste <strong>en</strong>core bi<strong>en</strong>minime.l Pour la région Rhône-Alpes on estime à 115 000 l<strong>en</strong>ombre de repas bio servis dans les établissem<strong>en</strong>ts scolaires.1% des établissem<strong>en</strong>ts de la région ont servi aumoins un repas bio.Revue Alternatives Bio n°27, juillet 2004.En dehors de l’accompagnem<strong>en</strong>t dessites, le travail <strong>en</strong> amont reste conséqu<strong>en</strong>t: diagnostic de l’établissem<strong>en</strong>t pourévaluer ses capacités à mettre <strong>en</strong> place desrepas bio, étude auprès du personnel decuisine pour connaître sa motivation, r<strong>en</strong>contresavec les <strong>en</strong>seignants et avec lespersonnes qui accompagn<strong>en</strong>t les tempsrepas pour les aider à monter un projetéducatif.Laur<strong>en</strong>ce Malaret a eu une approchetrès concrète <strong>en</strong> se r<strong>en</strong>dant dans les cuisinesd’un établissem<strong>en</strong>t scolaire : «je suisallée au lycée de Die pour voir comm<strong>en</strong>tl’équipe de cuisine travaillait les produits,mieux connaître le type d’approvisionnem<strong>en</strong>t,l’équilibre produits frais ou produitstout préparés, le temps de travail, lematériel et échanger avec eux. Ils comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>tà 6 h et tout doit impérativem<strong>en</strong>têtre prêt à 11h45, ce qui peut mettreune certaine pression».Aujourd’hui la démarche est portéepar Agribiodrôme, mais la demande doitaussi v<strong>en</strong>ir des établissem<strong>en</strong>ts qui porterontleurs projets sur la durée. Récemm<strong>en</strong>t,les établissem<strong>en</strong>ts de type collège<strong>en</strong> Drôme ont fait l’objet d’un appel àprojet avec l’équipe du C<strong>en</strong>tre départem<strong>en</strong>talde docum<strong>en</strong>tation pédagogique.Pour le mom<strong>en</strong>t, le collège de LaChapelle-<strong>en</strong>-Vercors a été choisi commesite pilote pour l’an prochain, d’autres <strong>en</strong>ont émis le souhait oralem<strong>en</strong>t. Dans cetteopération, il est indisp<strong>en</strong>sable que tousles part<strong>en</strong>aires soi<strong>en</strong>t partants : infirmière,proviseur, cuisiniers, int<strong>en</strong>dant…Le volet éducatif est indissociable duvolet restauration pour que le projet soitbi<strong>en</strong> accepté par les élèves. De même queles établissem<strong>en</strong>ts doiv<strong>en</strong>t s’<strong>en</strong>gager dansune démarche durable afin de pér<strong>en</strong>niserce type d’actions.Pour r<strong>en</strong>dre les établissem<strong>en</strong>ts autonomesdans leur démarche, l’objectif estde créer un guide méthodologique.Concernant les cuisiniers, personnesclés dans la réussite d’un projet, <strong>en</strong> 2003-2004, une formation de deux jours étaitorganisée avec Adabio (Isère). Elle a touchédouze cuisiniers. En 2005, deux journéeset demi seront proposées sur l’<strong>en</strong>semblede la région Rhône-Alpes.Les diétét<strong>ici</strong><strong>en</strong>nes ne sont pasoubliées puisqu’il est important qu’ellessoi<strong>en</strong>t informées sur l’<strong>en</strong>semble du projetet sur les méthodes de préparation culinairespermettant la maîtrise des coûts(associations céréales/légumineuses, cuissonset produits utilisés dans la cuisinebio comme les graines germées, lesalgues, le seitan…).Depuis 2003, circule une expositionde s<strong>en</strong>sibilisation : «le fabuleux destind’un alim<strong>en</strong>t bio».Résoudre la questionde l’approvisionnem<strong>en</strong>tL’approvisionnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> produits bioest souv<strong>en</strong>t un des freins pour les collectivitéshabituées à leur plate-formed’achat livrant <strong>en</strong> une seule fois (avecgarantie sanitaire et sécurité de livraison).Les producteurs et les transformateurs deproduits biologiques <strong>en</strong> Rhône-Alpes souhaitantapprovisionner le marché de larestauration collective (avec les mêmesgaranties que les fournisseurs classiques)ont été rec<strong>en</strong>sés et quatre structures relaispour l’approvisionnem<strong>en</strong>t ont été id<strong>en</strong>tifiées.Le but est de réduire le nombre d’interlocuteurspour les établissem<strong>en</strong>ts souhaitantmettre <strong>en</strong> œuvre des repas bios etpermettre une gestion c<strong>en</strong>tralisée descommandes au niveau des quatre platesformes.En dessous de 100 couverts la collectivitépasse par le GAB (groupem<strong>en</strong>t dedéveloppem<strong>en</strong>t de l’agriculture biologique)qui c<strong>en</strong>tralise et livre directem<strong>en</strong>t.Modification deshabitudes alim<strong>en</strong>tairesLes premières expéri<strong>en</strong>ces montr<strong>en</strong>tqu’il n’est pas toujours facile de changerles habitudes de la restauration collective.A la maison familiale rurale de Divajeupar exemple, si, au début, les élèvesétai<strong>en</strong>t plutôt réfractaires, au bout de sixà huit repas, leur comportem<strong>en</strong>t alim<strong>en</strong>taireavait changé et les élèves redemandai<strong>en</strong>tce type d’action. Les repas s’accompagnai<strong>en</strong>td’explications données soitp<strong>en</strong>dant le repas soit la veille et tout aulong de l’année grâce à un programmeéducatif élaboré avec les <strong>en</strong>seignants.De même, certains int<strong>en</strong>dants ontestimé que les rations indiquées dans lesm<strong>en</strong>us du Printemps bio 2004 étai<strong>en</strong>tinsuffisantes. Le dialogue a montré qu’ils’agissait d’un manque d’information surl’usage de la viande dont la quantité a étérécemm<strong>en</strong>t diminuée dans le cadre duplan national nutrition. Dans les m<strong>en</strong>usbio, il ne s’agit pas d’éliminer complètem<strong>en</strong>tla viande, mais il est possible dansun repas de la remplacer <strong>en</strong> associant uneSILENCE N°318/31921Janvier 2005

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!