SolidaritésDes jardins au cœurde notre citéLes jardins peuv<strong>en</strong>t servir à faire pousser toutessortes de pratiques, d'<strong>en</strong>vies et de solidarités.Un exemple à Val<strong>en</strong>ce.Le Mât s’est implantée<strong>en</strong> 1988 sur le quartier ZUP deL’associationFontbarlettes à Val<strong>en</strong>ce-le-Haut.Son but est de "favoriser la part<strong>ici</strong>pationdes habitants à l’aménagem<strong>en</strong>t du cadrede vie et à la création d’activités socialeset culturelles".Le cadre de vie est un concept diff<strong>ici</strong>leà évoquer dans un contexte ZUP. Lastructure de la ville interdit toute appropriationpar l’habitant : abs<strong>en</strong>ce d’équipem<strong>en</strong>tet de lieux de r<strong>en</strong>contres, organisationdes voies de communication labyrinthiqueset espaces transpar<strong>en</strong>ts sans fonctionoù personne ne s’arrête.A partir de là, toute forme de vie collective"de cité" extra-institutionnelle abeaucoup de mal à germer. Les projets dejardins sont alors lancés comme des supportspour réintroduire la pratique deconcepts galvaudés comme citoy<strong>en</strong>neté,par<strong>en</strong>talité, solidarité…Réintroduire du végétal dans le quotidi<strong>en</strong>du quartier est un prétexte au développem<strong>en</strong>tde valeurs comme celles-ci,mais égalem<strong>en</strong>t un objectif alim<strong>en</strong>taire,Jardins partagéspaysager et de bi<strong>en</strong>-être pour les habitantsdu quartier.Par souci d’informer et de pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong>compte l’<strong>en</strong>semble des avis, les projets sontprécédés et accompagnés par des <strong>en</strong>quêtesd’opinion (porte à porte) auprès de toutesles personnes susceptibles d’être concernées.Le travail de concertation avec lesfuturs usagers se construit "avec eux".toutes les réalisations se sont faites avecles habitants et c’est un principe auquell'association Le Mât est attaché.Pour Juli<strong>en</strong> Chauvellier "l’associationnavigue au bord des grosses institutionssociales d’un quartier avec l’<strong>en</strong>vie de nepas tomber dans l’institutionnel (coquillevide) ou dans l’assistanat social. Ces projetssont multiples, ils viv<strong>en</strong>t et meur<strong>en</strong>tau gré de l’énergie des habitants qui s’yinvestiss<strong>en</strong>t. Aujourd’hui, nous jardinonsau cœur du quartier dans des parcelles <strong>en</strong>pied d’immeubles ou dans des jardinsfamiliaux que nous avons créés il y a deuxans. Nous gérons tous <strong>en</strong>semble plusieursmilliers de m 2 redécouvrant la joie de latomate et du souci (bio)".histoire des jardins partagés est anci<strong>en</strong>ne. En 1894, la première société française de jardinsL’ ouvriers est créée à Saint-Eti<strong>en</strong>ne (Loire). Une parcelle est attribuée à chaque ouvrier pourcultiver ses propres légumes. Ces jardins ouvriers devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t des lieux d’élaboration de démocratiepart<strong>ici</strong>pative, d’appropriation du cadre de vie.Ce sont les expéri<strong>en</strong>ces nord-américaines qui vont inspirer la création du réseau le jardin dans tousses états, à la suite du premier forum national jardinage et citoy<strong>en</strong>neté organisé à Lille <strong>en</strong> 1997.Les jardins partagés sont l’illustration concrète d’une volonté d’aménagem<strong>en</strong>t durable du territoire,à l’échelle humaine, à l’écoute des besoins de ses résid<strong>en</strong>ts. Pour réussir de telles initiatives,la connaissance d’autres expéri<strong>en</strong>ces et conseils avisés se révèl<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t utiles. Le réseau estfait pour cela.Différ<strong>en</strong>tes formesLe jardin pédagogique constitue un lieu privilégié d’éducation à l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, animé parun animateur technique et pédagogique. Cet espace est autant destiné aux <strong>en</strong>fantsqu’aux adultes.Le jardin communautaire est un terrain d’une seule parcelle conçu, construit et cultivé collectivem<strong>en</strong>tpar un groupe d’habitants dans une dynamique de développem<strong>en</strong>t de vie de quartier.Le jardin d’insertion sociale est un terrain servant de support à l’insertion de personnes <strong>en</strong> situationd’exclusion sociale. Il s’agit de permettre aux bénéf<strong>ici</strong>aires de faire une étape de socialisationet de construction de projet de vie ou professionnel, par un accompagnem<strong>en</strong>t social avant de poursuivreleur parcours d’insertion.Le jardin <strong>en</strong> pied d’immeubles est un terrain situé <strong>en</strong> bas des immeubles de quartier d’habitatsocial. Un animateur accompagne la réalisation du projet par la régulation des relationset la concertation <strong>en</strong>tre tous les acteurs concernés par le projet.Les projets réalisésDes bacs à jardiner ont été installéspour permettre aux <strong>en</strong>fants de la citéd’avoir une perception réelle de leur <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.L’appr<strong>en</strong>tissage du jardinageouvre des dim<strong>en</strong>sions inconnues dansleur vie quotidi<strong>en</strong>ne. Les <strong>en</strong>fants doiv<strong>en</strong>tavoir la possibilité de se confronter aumonde du vivant pour s’<strong>en</strong> s<strong>en</strong>tir responsablespar la suite. Les <strong>en</strong>fants peuv<strong>en</strong>tsemer et <strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ir des légumes, desfleurs, des arbustes ornem<strong>en</strong>taux, desplantes aromatiques dans les anci<strong>en</strong>s bacsà fleurs (sans fleurs !). C’est ainsi quequatre-vingts bacs de béton ont été réhabilités,de même que les bacs eux-mêmesornés de fresques. L’<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t est assurépar les bénévoles de l’association.L'association a mis <strong>en</strong> place deuxaménagem<strong>en</strong>ts d’espaces verts <strong>en</strong> piedd’immeubles. Dans une cour semi-privatiséed’un bâtim<strong>en</strong>t de Fontbarlettes, 200m 2 de pelouse ont été transformés <strong>en</strong> massifsde fleurs et de plantes aromatiques.Petit à petit, les locataires desc<strong>en</strong>d<strong>en</strong>tdans leur cour, s’y install<strong>en</strong>t un potagerau-dessous de leur f<strong>en</strong>être, s’invit<strong>en</strong>t à desbarbecues. Des chantiers collectifs transform<strong>en</strong>tl’espace au gré des projets et des<strong>en</strong>vies.Là <strong>en</strong>core, 15 bacs <strong>en</strong> bois ont été installésdans lesquels les <strong>en</strong>fants pratiqu<strong>en</strong>tle jardinage <strong>en</strong> carré.Jardins familiauxEn plein cœur de la cité, l'associationa mis <strong>en</strong> terre 22 parcelles de jardins familiauxde tailles différ<strong>en</strong>tes. Cela s’ét<strong>en</strong>dsur une surface de 3600 m2 situés <strong>en</strong>treune maison de retraite, une école primaire,un terrain de jeux et des bâtim<strong>en</strong>tsd’HLM. Sur ces 22 parcelles, une estréservée à la pédagogie.Une zone d’agrém<strong>en</strong>t existe au milieudes jardins, elle est <strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ue par le collectifde jardiniers. Les jardins sont géréspar un comité de gestion composé de jardiniersvolontaires et des responsables del’association. Après quatre années passéesà convaincre les institutions du bi<strong>en</strong>fondé de la démarche, cet espace convivialdevi<strong>en</strong>t un lieu de vie pour tous.Sylviane Poul<strong>en</strong>ard nn Association Le Mât, chez Mériem Fradj,4, allée Séverine, 26000 Val<strong>en</strong>ce.n Le Vieil Audon, 07120 Balazuc,tél : 04 75 37 73 80, jardins pédagogiques.n Association le Passe-jardins,31, rue Challemel-Lacour, 69008 Lyon.SILENCE N°318/31962Janvier 2005
Solidarités localesDRConsommateursArdèch<strong>en</strong> ACF, Association des consommateursde la Fontaulière,Le Pont, 07200 Ucel,tél : 04 75 35 07 84.n CLCV, Confédération de laconsommation du logem<strong>en</strong>t et ducadre de vie, rue Hannibal, 07800La Voulte, tél : 04 75 62 05 55.Drôm<strong>en</strong> UFC, Union fédérale desconsommateurs, Que Choisir, 41,rue Emile-Augier, 26000 Val<strong>en</strong>ce,tél : 04 75 42 58 29.n Repas bio, Laur<strong>en</strong>ce Heydel,52-74, av<strong>en</strong>ue Barthélémy-de-Laffemas, BP 1023, 26010Val<strong>en</strong>ce cedex, tél : 04 75 75 8746. Association organisant desrepas collectifs pour faire lapromotion de l'alim<strong>en</strong>tationbiologique.n CLCV, L'Hermès 8, allée desLavandes, 26100 Romans,tél : 04 75 72 41 49.n Association familiale Déf<strong>en</strong>sedes consommateurs, place desCarmes, 26200 Montélimar,tél : 04 75 01 86 43.n Association générale desfamilles, service consommation 3,place Georges-Clem<strong>en</strong>ceau, 26200Montélimar, tél : 04 75 52 88 00.n Antipub 26, Pierre Nicolas,Berthoins 26400 Divajeu,tél : 04 75 40 64 75.n Familles rurales, serviceconsommateurs, 15, rue Ile-Adam,26500 Bourg-lès-Val<strong>en</strong>ce,tél : 04 75 55 82 73.n CLCV, 13 allée Hippolyte-Taine,26000 Val<strong>en</strong>ce,tél : 04 75 55 61 40.n CSF, Confédération syndicaledes familles, 1, av<strong>en</strong>ue de Lattrede-Tassigny,26700 Pierrelatte,tél : 04 75 04 25 45.CeralepLes salariésrepr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tl'<strong>en</strong>trepriseCeralep produisait depuis 1921des isolateurs électriques <strong>en</strong> céramiquedestinés à l'électr<strong>ici</strong>témoy<strong>en</strong>ne et haute t<strong>en</strong>sion, la téléphonie…Du fait de la concurr<strong>en</strong>ceinternationale, l'usine dépose lebilan <strong>en</strong> janvier 2004. Les salariésse mobilis<strong>en</strong>t alors pourracheter l'<strong>en</strong>treprise et cré<strong>en</strong>tpour cela une SCOP, sociétécoopérative ouvrière de production.Les salariés ont pris lecontrôle de 51% des parts et lereste a été apporté par lescli<strong>en</strong>ts. Un montant de 1,5 milliond'euros a été ainsi réuni, permettantde sauver 58 emplois. Sil'<strong>en</strong>treprise a maint<strong>en</strong>ant un fonctionnem<strong>en</strong>tque l'on ne peutqu'approuver, la destination desproduits reste plus que douteuse :au côté de cli<strong>en</strong>ts comme laSNCF, on trouve Areva (nucléaire)ou Thales (armem<strong>en</strong>t).n Scop Ceralep, 26, av<strong>en</strong>ue duQuébec, 26240 Saint-Vallier,tél : 04 75 23 88 88.Mouvem<strong>en</strong>trural dela jeunessechréti<strong>en</strong>neDepuis 1929, la JAC (Jeunesseagricole chréti<strong>en</strong>ne) a d’abordformé des militants du mondeagricole (qui sont dev<strong>en</strong>us desleaders associatifs, professionnelset politiques) puis devi<strong>en</strong>t,Emmaüs<strong>en</strong> 1963, le MRJC, qui toucheun public plus large que les paysans(tous les jeunes ruraux).Il permet aux jeunes d'analyserla société, de la compr<strong>en</strong>dre, dese former et de s'organiser collectivem<strong>en</strong>tet avec des part<strong>en</strong>airespour agir.Nourris de valeurs humanisteset chréti<strong>en</strong>nes, ils part<strong>ici</strong>p<strong>en</strong>t surdes principes de laïcité à différ<strong>en</strong>tschamps d’interv<strong>en</strong>tion quesont l’agriculture (installationagricole des jeunes, agriculturemultifonctionnelle…), l’emploi(dans le courant de l’économiesociale et solidaire) et l’école(école et milieu rural, formationtout au long de la vie).Le MRJC, organisé du local àl'international, géré et animé pardes jeunes de 14 à 30 ans, joueun rôle de s<strong>en</strong>sibilisation, de formationà l’analyse et à l’actionqui permet aux jeunes de s’investirdans la vie locale, d’y faire despropositions et donc d’exercerpleinem<strong>en</strong>t leur citoy<strong>en</strong>neté.En Ardèche, le MRJC, c'est <strong>en</strong>viron80 jeunes, une quinzained'animateurs dont deux salariés.Ils ont le souti<strong>en</strong> d'un réseaud'adultes. Un groupe a récemm<strong>en</strong>torganisé une "course pourl'amitié <strong>en</strong>tre les peuples" quis'est déroulée <strong>en</strong>tre Saint-Pérayet Strasbourg, <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec l'<strong>en</strong>tréedes nouveaux pays del'Europe c<strong>en</strong>trale dans l'Unioneuropé<strong>en</strong>ne. Une pièce de théâtrea été montée et jouée dans ledépartem<strong>en</strong>t sur le thème ducommerce équitable. Le MRJCaide à la mise <strong>en</strong> place de marchésà la ferme <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec unedynamique visant à aider l'installationde jeunes <strong>en</strong> agriculture.n MRJC Ardèche, 6, rue deCharm<strong>en</strong>ton, 07100 Annonay,tél : 04 75 69 76 88.Systèmesd'échangeslocauxLes systèmes d'échanges locauxsont apparus <strong>en</strong> France <strong>en</strong> 1994.On <strong>en</strong> compte aujourd'hui <strong>en</strong>viron300 <strong>en</strong> France. Un Sel est uneassociation, formelle ou non, danslaquelle les adhér<strong>en</strong>ts peuv<strong>en</strong>teffectuer des échanges de bi<strong>en</strong>sou de services, <strong>en</strong> contrepartied'une somme <strong>en</strong> monnaie interne.Cette monnaie virtuelle permetd'éviter l'écueil du troc <strong>en</strong> intégrantles échanges dans un systèmecollectif. La somme desvaleurs d'échanges fait théoriquem<strong>en</strong>ttoujours zéro. Les Sel sontavant tout des lieux de convivialitéoù les motivations sont trèsdiverses, mais avec comme pointcommun la recherche de li<strong>en</strong>ssociaux.n Fric'assez, Patrick Fournier, Maisondes associations, place des Récollets,07000 Privas, tél : 04 75 65 83 27.Emmaüs développe avec persévérance des réponses originales et complém<strong>en</strong>taires pour contribuerà <strong>en</strong>diguer les différ<strong>en</strong>tes formes de l’exclusion.Emmaüs, mouvem<strong>en</strong>t solidaire et laïc, est aujourd’hui prés<strong>en</strong>t sur quatre contin<strong>en</strong>ts, dans 41 pays différ<strong>en</strong>ts: pays "développés", nouveaux pays industrialisés, pays <strong>en</strong> voie de développem<strong>en</strong>t, pays moins avancés.Emmaüs fonctionne autour de valeurs fédératrices et id<strong>en</strong>titaires :— S’ouvrir sans réserve à l’autre : accueillir sans restriction ceux qui sont laissés pour compte, les sansabri,les sans droits et leur donner un toit, de quoi manger, de nouvelles raisons de vivre.— Faire reconnaître sa dignité d’homme libre : accorder à tout être humain la confianceet le respect qui lui sont dus. Permettre à chacun de retrouver par le travail l’autosuffisanceet de vivre sa dignité d’homme.— Agir au nom de la solidarité : offrir à chacun de dev<strong>en</strong>ir acteur de la solidarité <strong>en</strong>versles plus démunis. Œuvrer <strong>en</strong>semble pour établir l’égalité de tous devant la vie, dans lerespect des différ<strong>en</strong>ces.— Créer une prise de consci<strong>en</strong>ce par la parole, par l’action : faire <strong>en</strong> sorte queles gouvernem<strong>en</strong>ts et l’opinion soi<strong>en</strong>t capables d’indignation et agiss<strong>en</strong>t pour luttercontre l’exclusion.n Communauté de Bogy, hameau de Charbieux, 07340 Bogy, tél : 04 75 67 32 26.n La Ferme d'Emmaüs, 26750 Saint-Paul-lès-Romans, tél : 04 75 72 63 16.n Communauté d'Emmaüs, prieuré de Saint-Marcellin, 26800 Etoile-sur-Rhône,tél : 04 75 60 63 20.SILENCE N°318/319 Janvier 200563
- Page 5:
Terre et humanismeL’association T
- Page 9 and 10:
Baume-RousseUne ferme quiprend soin
- Page 11 and 12: AgricultureDRArdèchen André Delon
- Page 13 and 14: Agriculturen Claire Montésinos et
- Page 15 and 16: L’Association des fermiers drômo
- Page 17 and 18: La Carline, de l’éthiquedans vot
- Page 19 and 20: Les prix du départ s’avèrent tr
- Page 21 and 22: Agribio et développement localCant
- Page 23 and 24: "petit lait" et le mettre très vit
- Page 25 and 26: Un homme à l’écoutedes ressourc
- Page 27 and 28: Krishnamurti, Dolto, Oury, Rosenber
- Page 29 and 30: Mettre du sensdans les projetsArdel
- Page 31 and 32: Le loup, révélateur innocentd’u
- Page 33 and 34: DRLes éleveurs doivent pouvoir tra
- Page 35 and 36: Michel BernardMichel BernardDRForê
- Page 37 and 38: La FourmilièreLa FourmilièreLes a
- Page 39 and 40: SantéJeûne et randonnéeDans de n
- Page 41 and 42: peuvent alors être refusées, nota
- Page 43 and 44: SantéEt égalementArdèchen Espace
- Page 45 and 46: HabitatJe bois l’eau d’une sour
- Page 47 and 48: EnergiesCréé en janvier 2000 par
- Page 49 and 50: Naître à la maison,naître tout s
- Page 51 and 52: Gestes concretsL’écologie au quo
- Page 53 and 54: PolitiquePour une citoyenneté ente
- Page 55 and 56: AsfodelASFODEL, Association de form
- Page 57 and 58: Verts - ArdècheL’avenir leur a d
- Page 59 and 60: Initiatives ruralesComment peut-onv
- Page 61: EmploisAnne Borel et Jean-Jacques M
- Page 65 and 66: ElevageDe quoi devenir chèvre !Bri
- Page 67 and 68: Culturede cagesImages extraites du
- Page 69 and 70: Une fermeen tropLa Compagnie biodé
- Page 71 and 72: CultureAndré BucherQuand un agricu
- Page 73 and 74: VUNord-Pas-de-CalaisLe prochain num
- Page 75 and 76: Et un EPR de plus pour"la presqu'î
- Page 77 and 78: seignements généraux.Quant aux al
- Page 79 and 80: DRDictaturede la minceurJusque dans
- Page 81 and 82: DRF I N I S T È R ELa ferme autrem
- Page 83 and 84: Installation en hommage aux victime
- Page 85 and 86: DRDRAux limites de la planèteTout
- Page 87 and 88: Présentation de la Constitution pa
- Page 89 and 90: n Italie :protéger l'agriculture.A
- Page 91 and 92: DRDRBush dégoûtn 100 000 morts. E
- Page 93 and 94: R O M A N SLancelot, fils de salaud
- Page 95 and 96: ) Courriers :9 rue Dumenge, F 69317