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La Petite Ourse Des chirurgiens gapençais au Bangladesh Inauguration du crématorium Randonnez avec vos enfantsMagazine de la Ville de Gap • Printemps 2011 N° 9gwww.ville-gap.fr

89Lignes de FailleUn livre majeur écrit par NancyHouston, et une création artistique« marathon » imaginée et créée parCatherine Marnas au Théâtre de LaPasserelle à Gap. Plus de cinqheures d’un spectacle qui a fait leplein à l’occasion des deux représentationsjouées le samedi 12 et ledimanche 13 mars derniers. Avecune extraordinaire performanced’acteurs !Le Maire et la Préfèteà la cantine.La restauration scolaire dans lesécoles gapençaise a été saluéenationalement pour sa qualité,privilégiant pour tous nos enfants,le bio et les circuits courts.Madame la Préfète et Roger Didier,Maire de Gap, se sont rendus àl’Ecole de la Tourronde pourapprécier de visu la satisfactiondes enfants.Les champions italiens saluentle Tour de France à PineroloLes meilleurs cyclistes Italiensd’aujourd’hui, mais aussi les grandschampions de légende commeFrancesco Moser ou FéliceGimondi, se sont déplacés àPinerolo pour saluer ChristianPrud’homme, l’organisateur du Tourde France, et une délégation venuede la ville de Gap, dans le cadre dela préparation de la prochaine étapeGap-Pinerolo du 20 juillet prochain.L’offre touristique de Gap présenteà Marseille et à LyonEn accord avec la société Eaux Vives Passion(EVP) dont le siège social est à Gap, l’offretouristique de Gap a été mise en avant sur 2 salons« Tourisme » de proximité : Le Mahana à Marseilledu 21 au 23 janvier et celui de Lyon du 4 au 6 mars.L’Office de Tourisme a fourni à ce prestataire,brochures et visuels. Un bon exemple decollaboration pour porter haut notre destination àmoindre coût. »Soprano fait le plein etaccueille les jeunes de GapA l'initiative du Centre Social de Molines,neuf jeunes ont pu poser des questions àl’artiste Soprano, après une préparationà ce moment important effectué enamont. L'artiste a joué le jeu et les jeunesétaient heureux de le rencontrer et deconclure ainsi de belle manière le travaileffectué ces dernières semaines.Les Gapençaises à la neige !Pour la deuxième année, l’organisationde la manifestation « LaGapençaise » sur le plateau de Bayarda connu un plein succès : convivialité,échange et plaisir du ski de fond, desraquettes et du soin de soi. La formulea séduit encore plus de participantesque l’an dernier, et l’édition 2012 seprépare déjà du côté de l’Office deTourisme.Un accueil en mairiepour les familles dessoldats au combat.A l’occasion des fêtes de find’année, Roger Didier, Maire deGap, a accueilli en mairie,entouré de son équipe municipaleet du Chef de Corps du 4 èmeRégiment de Chasseurs, lesfamilles des soldats Gapençaisengagés en Afghanistan. Unmessage de solidarité et desoutien de la Ville de Gap,transmis à nos militaires, et quileur a apporté là-bas un vrairéconfort.Jean-François Matteià Gap pourla Croix Rouge.Ministre du gouvernement deJean-Pierre Raffarin, titulaire duportefeuille de la Santé, de laFamille et des Personneshandicapées, du 7 mai 2002au 31 mars 2004, Jean-François Mattei estaujourd’hui un présidentestimé de la Croix Rouge.C’est à ce titre qu’il étaitdernièrement à Gap, pourinaugurer les nouveaux locauxde la Croix Rouge gapençaise.Un hommage pour les bénévoleset les permanents de cette nobleinstitution.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

1011Une équipe aux petits soins pour le ski de fond à Bayard.Un hiver doux et pourtant le domaine de ski de fond du plateau de Bayard a pu offrir du très bon ski tout au long du moisde janvier et début février aux amateurs de ce sport de nature. Le savoir-faire des équipes du Centre d’Oxygénation afait des miracles pour entretenir les principales pistes et proposer un réseau de grande qualité. Chapeau !Figurez-vous !A la bibliothèque municipale.La bibliothèque municipale a accueilli lesturbulents artistes de la Figuration, courantartistique disparate et agité des années 60aux années 80. Ces artistes se sontemparés de l’image sous toutes ses formes,pour créer un art parodique et cocasse. Labibliothèque a permis de découvrir cesartistes aux influences multiples, àl’occasion d’une exposition et de plusieursateliers pour enfants et adultes.La Préfète attentive aux grands dossiers gapençais.La Préfète des Hautes-Alpes, Francine Prime, a étudié attentivement aux côtés deRoger Didier, Maire de Gap, les principaux dossiers de la Ville de Gap, comme ledéveloppement économique, le Contrat Urbain de Cohésion Sociale, et la futurerocade qui verra bientôt le jour. Une collaboration cordiale entre l’Etat et la Ville deGap, profitable à tous les Gapençais.Arthur au Quattro.Le célèbre animateur de TF1 n’estpas qu’une icône cathodique.C’est aussi un artiste volontaire quia donné son maximum sur la scènedu Quattro, pour enchanter unpublic tout acquis à sa cause. Surle thème indémodable du rapporthomme-femme, il a su créer unecomplicité avec la salle qui révèleun futur grand du stand-upcomique.Une centenaire bien guillerette.C’était l’effervescence au club de bridge présidé par Colette Patron,adjointe au maire. Ce soir-là, Roger Didier, Maire de Gap, remettait àEugénie Gerbaud, la médaille de la Ville pour fêter son 100 ème anniversaire.Eugénie, en pleine forme à l’issue de son tournoi de bridge, et quiallait s’en retourner à pied à son domicile, toujours autonome dans son« chez elle »… Un beau parcours de vie !Même pas Gap !L’idée est originale mais toute simple.Il suffit de se prendre en photo et decomposer une oeuvre éphémère quis’expose aux yeux de tous lescurieux, pour devenir la partie d’untout. C’est le principe de « Même pasGap » et cela s’est déroulé le 12 marsdernier à la bibliothèque.Un fameux palmarès pour l’OMS.C’est une tradition et ce n’est pas à l’occasion de sa 39ème année que l’OfficeMunicipal de Sports allait y déroger. Sous la houlette dynamique de son président,Serge Isnard, tous les sportifs méritants de l’année 2010 ont été honorés. Et le bureaude l’OMS prépare une belle surprise à tous les sportifs pour son 40ème millésime.Des paillettesdans les yeux !A l’occasion des fêtes de Noël, la Ville deGap a offert aux enfants deux spectacles« illuminés » qui ont brillé de mille feuxdans la nuit gapençaise. Le spectacle« Neige et Feu » et le show de MarcelPoudre, tous deux de grande qualitéartistique, ont démontré que le spectaclede rue peut être un art majeur pour leplaisir de tous !L’Office de Tourisme de Gapse lance dans le Toutourisme !Aujourd’hui Gap intègre le réseau des Officesdu Toutourisme, avec un accueil personnaliséet sympathique : A l’Office deTourisme, chaque visiteur accompagné deson animal de compagnie se voit remettre unpack d’accueil « Toutourisme », avec à l’intérieurle cadeau d’un partenaire régional, lemagazine 30 Millions d’amis, un canisac et leguide du Toutourisme de Gap. Le guide permetde connaitre les établissements et lesactivités où toutou est le bienvenu ! Ceconcept permet également de soutenir lapolitique de propreté urbaine, mis en placepar la Ville de Gap, en localisant notammentles canisites… Contacts : Office de Tourismede Gap – Aurore Hanouzet - Tél. 04 92 52 5656 – www.gap-tourisme.frM a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

12le grand interview13Elue en mars 2008, l’équipe municipaleemmenée par le Maire, Roger Didier,entame avec détermination la secondemoitié du mandat qui lui a été confié par lesGapençaises et les Gapençais. L’occasiond’une rencontre avec celui qui ne comptepas ses heures au service de toutes et tous.Le Maire de Gap, Roger Didier répond à Gapen Mag avec la franchise et la simplicité quile caractérise.« A la moitié de notre mandat,nous pouvons être fierdu travail accompli ».Monsieur le Maire, comment avez-vous vécu les trois premièresannées de votre mandat municipal ?R.D. : Je n’ai pas vu le temps passer ! J’ai vécu trois années trèsintenses, très prenantes, mais tout à fait passionnantes. L’équipemunicipale travaille énormément et dans un excellent état d’esprit. Elleest soudée et mobilisée à 100% pour servir les gapençaises et lesgapençais, et faire avancer les projets. C’est très appréciable.Pourtant, avec la crise, le contexte n’a pas été facile ?R.D. : Nous avons été élus en mars 2008, et la crise a éclaté durantl’été. Dès l’automne 2008, j’ai mis en œuvre une politique de rigueurbudgétaire, avant tout le monde, et je ne le regrette vraiment pas. Jel’ai fait dans l’intérêt général de la Ville. Nous avons serré la vis sur lesdépenses de fonctionnement, sans toucher à la qualité des servicesrendus à la population. Mais nous avons maintenu notre capacitéd’investissement parce que c’est primordial pour que la ville poursuiveson développement.« Aujourd’hui, les résultatssont au rendez-vous.Les finances municipales sontconsolidées. Tous les voyantssont « au vert ».Mais précisément, avec la crise,un certain nombre de nos concitoyens souffrent !R.D. : J’en ai bien conscience et c’est la raison pour laquelle, danstous les domaines qui relèvent des compétences municipales, nousavons mis en œuvre beaucoup de dispositions pour soulager ceux quien ont le plus besoin. Par exemple de nombreux tarifs sont adaptésaux revenus, comme dans les crèches, les centres de loisirs, lescantines. Nous avons maintenu la gratuité des bus, financée parl’impôt et la contribution « transports » des entreprises de plus de9 salariés. Nous appliquons des abattements fiscaux en fonction desrevenus et des charges familiales pour la taxe d’habitation. Nousréalisons chaque année des logements sociaux à loyers modérés, etnous gérons une épicerie sociale.« La ville de Gap peut être fièrede sa politique sociale ».Etes-vous optimiste pour l’avenir de notre ville ?R.D. : Très sincèrement oui ! La ville de Gap a de l’avenir.Bien sûr qu’elle souffre de son enclavement routier et ferroviaire !Bien sûr qu’il faut continuer à se battre pour que les Hautes-Alpessoient mieux desservies ! Je ne baisserai jamais les bras. Mais jeconstate et me félicite que, malgré ce handicap, l’expansion de la villene faillit pas, au contraire… Gap est plus que jamais le moteur del’expansion de tout le Bassin Gapençais.L’attractivité de Gap est forte. Elle repose sur une certaine qualité devie qu’on lui reconnaît. Une qualité de vie que l’on doit à la richesse denotre environnement préservé, mais aussi aux services et aux équipementsque nous offrons à nos concitoyens, en matière de santé,d’éducation, de culture, de loisirs, de commerce, et qui sont très souventcomparables à ceux de villes bien plus importantes.« Au premier janvier 2011,Gap a dépassé le seuil symboliquedes 40 000 habitants,40 475 très exactement ».Certain de nos concitoyens craignent qu’en grandissant,Gap perde sa qualité de vie, qu’en pensez-vous ?R.D. : Je comprends cette crainte mais je ne la partage pas. Je suis aucontraire convaincu que nous avons les moyens de conjuguer à la foisl’expansion de la ville, et non seulement la préservation mais le renforcementde sa qualité de vie.Nous avons pour cela mis en place depuis le début du mandat troisoutils très importants. L’élaboration d’un Plan Local d’Urbanisme qui vanous permettre d’organiser et d’aménager l’expansion de la ville pourles 20 prochaines années.L’élaboration à une échelle plus large d’un Schéma de Cohérence etd’Organisation Territoriale du « Grand Gapençais », que je préside, etenfin, un « Agenda 21 », c'est-à-dire un programme d’actions en faveurdu développement durable à l’échelle de la commune.Ce dernier vient d’être officiellement labellisé par le Ministère del’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logementle 16 février dernier.Cela faisait en effet partie devotre programme municipal,à ce propos, où en êtes-vousaujourd’hui, à mi-mandat ?RD : Plus de 80% de notre programme municipal est engagé. A mi-mandat,c’est un très bon signe. Nous sommes même en capacité d’engagerdes projets que nous n’avions pas prévus dans notre programme de2008. Par exemple, nous avons décidé de rénover la partie ancienne dela zone piétonne, c’est à dire la place Jean Marcellin et ses rues adjacentesqui se sont dégradées plus vite que prévu. Nous le ferons en troistranches annuelles. Mais avant de passer en revue notre programmemunicipal, j’aimerais revenir sur les fondements de notre engagementdevant les Gapençais. Nous nous sommes engagés sur la transparencefinancière. J’ai fait faire un audit financier de la Ville par un organismeindépendant dés l’automne 2008. Il a été rendu public et débattu auConseil Municipal. Il a clos le débat sur le soi-disant surendettement dela Ville, mais il a mis en exergue des marges de progrès. Nous nous ysommes attelés vigoureusement. Par exemple, nous nous étions engagésdans notre programme à « ne pas augmenter notre endettement ».Et bien non seulement nous ne l’avons pas augmenté, mais nous lediminuons ! Nous nous sommes engagés à « poursuivre une fiscalitémodérée ». Aujourd’hui, à mi-mandat, nous approchons le 0% puisquenous venons de voter +0,5% pour 2011, après avoir voté +2% en 2010.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

14le grand interview15« Faire ce que je diset dire ce que je fais »,cela a du sens et c’est pour moi lefondement de mon engagement politique.Quels sont les éléments les plus marquantsde votre bilan à mi-mandat ?R.D. : Ce qui compte vraiment lorsque l’on construit un équipement,c’est ce que l’on en fait. Par exemple, je suis agréablement impressionnépar la place que le Quattro a pris dans notre ville, en à peine plus de deuxans ! Succès de sa programmation auprès des jeunes comme des moinsjeunes, diversité de son utilisation, que ce soit pour la tenue de salons,d’évènements de toute nature… Le Quattro fait bouger la ville, faitévoluer son image, et c’est pour moi très important. Dans un autreregistre, le futur Stade de Glace démontrera très rapidement qu’il serabien plus qu’une patinoire, un véritable complexe multifonctionnel, àvocation touristique, économique, évènementielle et bien entendusportive, et cela en plein cœur de ville. Lui aussi, il va faire bouger la villeet en même temps, changer l’image de tout un quartier, et le dynamiser.« Bien évidemment, je n’oublie pas lesgrandes infrastructures. Au premierrang desquelles la rocade que nousattendons depuis très longtemps ».Je suis très satisfait d’avoir enfin obtenu le financement, dans unpremier temps de la section centrale qui reliera la grande courbe deBayard à la route de Veynes. Les travaux débuteront début 2013. Larocade est vraiment ce que l’on appelle un équipement structurant. Elleva non seulement être utile pour fluidifier la circulation automobile,mais elle va aussi organiser le développement de la ville pourles trente prochaines années. Toujours en matière de déplacement,M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9les Gapençais sont nombreux à constater à quel point la liaison routière duChamp de Trente, a apporté une amélioration appréciable. Je citeraiégalement l’accélération du rythme de création de pistes cyclables qui sontde plus en plus plébiscitées et fréquentées. La réalisation d’un axe cyclablecontinu de Micropolis à Tokoro sera terminée avant la fin du mandat.« Nous poursuivons égalementl’aménagement du centre ville ».Après la place aux Herbes, nous attaquerons cet automne les travauxd’aménagement de la place de la République, de la rue Trébaudon etdu square Henri Dunant. Cette très belle place provençale, va, j’en suisconvaincu, donner un cachet et une attractivité supplémentaire à notrecentre ville. Cet automne, nous avons donné le premier « coup depioche » symbolique du Parc Jardin Bernard Givaudan. Ce parc serapour le sud de la ville l’équivalent du parc de la Pépinière. Un espacede verdure et de respiration, bienvenu pour cette partie de la ville quis’est beaucoup urbanisée ces dernières années.Comment ne pas évoquer aussi le démarrage des travaux de ladernière tranche de notre centre hospitalier !RD : D’ici quatre ans, il aura été entièrement refait pour devenir le pôlesanté de référence, de toutes les Alpes du Sud. Un équipement desanté comme celui-ci, aux côtés d’un établissement comme la nouvellePolyclinique des Alpes, c’est très important pour une ville. D’ailleurs, jeconstate que l’on attend beaucoup de la Ville de Gap, au-delà de seshabitants eux-mêmes. Qui d’autre que la Ville de Gap aurait pu engagerpar exemple la construction d’un crématorium ? Dans un contextepolémique, nous l’avons décidé et nous l’avons réalisé. Il fonctionnedepuis début février avec un niveau de satisfaction qui va au-delà denos espérances.Ce ne sont que quelques exemples des réalisations que nous avonsengagées ou faites.« Gap bouge, Gap avance,je ne peux que m’en satisfaire ».Et qu’est ce qui n’a pas marché ?R.D. : Mon grand regret, c’est l’échec de l’intercommunalité. AvecPatrick Galvain, le Président de la Communauté de l’Avance, nousavons essayé de construire étape par étape la Communautéd’Agglomération du Bassin Gapençais, dont tout le monde s’accordeà dire qu’elle est indispensable. Le schéma était le suivant : Gap intègreune communauté de communes existante, celle de l’Avance, puiscelle-ci se transforme en communauté d’agglomération, avant d’accueillirprogressivement, par processus volontaire, d’autres communesou communautés de communes. On m’avait averti que la politiquepoliticienne, à quelques semaines des élections cantonales, risqueraitde tout faire capoter. Avec Patrick Galvain, nous avons fait le pari quela raison, l’objectivité, le sens de l’intérêt général, le sens du progrès etde l’avenir, seraient plus fort et finiraient par l’emporter. Sur le fond,nous l’avons d’ailleurs emporté puisqu’une majorité de communes,représentant 90% de la population, a approuvé le processus. Mais ilrestait une petite minorité de blocage dans les mains de quelques élusobéissants à des intérêts politiques. C’est un gâchis qui a fait perdrebeaucoup d’argent à nos communes. Mais ce n’est que partie remise,puisque de toute façon, avant juin 2013, la loi imposera l’intercommunalitéquoiqu’il advienne, et la Ville de Gap y entrera dans des conditionsbien plus favorables que celles que nous étions prêts à concéder.« Au bout du compte, ce ne sont pasles Gapençais qui seront les perdants.On aura simplement perdu 2 ans ».Peut-être y a-t-il aussi des dossiersqui n’avancent pas assez vite pour vous ?R.D. : Il y en a quelques uns. Je pense en particulier à des projetséconomiques qui sont créateurs d’emplois, ce qui est pour nous trèsimportant. Par exemple la création de la nouvelle zone d’activité Plainede Lachaup, destinée à accueillir le « Village automobile », noussoumet à un véritable parcours du combattant, pour respecter unnombre infini de normes et de procédures liées à la protection del’environnement, ou à l’archéologie. L’environnement n’a pas de prix,mais il a un coût ! Il faut beaucoup de patience et de persévérance. Ona déjà connu cela en créant la zone d’activité de la Flodanche, enétendant la zone des Fauvins.« Pour un Maire comme moi qui vientdu privé, je trouve que cela ne va pasassez vite ».Un dernier mot ?R.D. : Oui, pour le personnel municipal. Parce que c’est lui qui met enœuvre nos décisions et nos orientations. Je lui demande beaucoupdans le contexte de rigueur budgétaire que je lui impose. Mais il fait untravail remarquable, au service des Gapençaises et des Gapençais,avec un sens élevé de l’intérêt général. Les élus que nous sommes nepourraient rien sans l’engagement des agents municipaux.« Le DVD “Bien dansma ville” qui estoffert avec cemagazine est letémoignagedu travaildes agentsmunicipauxau quotidien ».M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

16en images 2008/2011Doter Gap de nouveaux grands équipements structurantsLe chantier de la rocade : engagement de la première tranche :17La parole aux GapençaisA l’automne, l’équipe municipale lancera une large consultation desGapençaises et des Gapençais pour les associer directement aux principauxchoix concernant leur ville pour les prochaines années. En préambule,quelques images et quelques mots de ces trois dernières années !Le chantier va bien débuter !Attendue depuis plus de trente ans, la rocade de Gap devient enfin réalité. Les financements de la premièretranche qui reliera la grande courbe de Bayard à la route de Veynes ont été obtenus en 2010. Larocade de Gap va véritablement structurer le développement de la ville pour les 30 prochaines années.Elle sera exemplaire en matière d’intégration paysagère dans le site et de lutte contre les nuisances. Lavitesse sera limitée à 70 km/h. Une piste cyclable la longera dans son intégralité. Les travaux débuterontdébut 2013 et dureront 3 ans. Elle est financée par l’Etat, le Conseil Régional, le Conseil Général et la Villede Gap.Le QuattroEcouter, anticiper, maîtriser notre avenirElaboration d’un schéma de cohérence et d’organisation territoriale du GapençaisDésormais, l’urbanisme, les transports, le développement économique sont pensés et organisés àl’échelle de l’aire gapençaise, avec 72 communes pour plus de cohérence dans l’action intercommunale,et pour plus d’efficacité.Le Quattro, un succès pour tous types de manifestation.Le nouvel équipement culturel adéjà pris toute sa place dans l’animationde la capitale des Alpes duSud. Inaugurée en mai 2008, il fait« bouger la ville » en accueillanten 2010 78 manifestations différentes(spectacles, événementséconomiques ou associatifs). Plusde 50 000 personnes ont franchises portes en 2010 !Maryvonne Grenier, adjointe chargée de l’urbanismeet de la prévention : « Avec le travail d’élaboration duPlan Local d’Urbanisme, nous travaillons en concertationavec toutes les Gapençaises et tous les Gapençaispour dessiner ensemble notre ville de demain, etgarantir à nos enfants de pouvoir profiter d’une qualitéde vie au moins semblable à la notre. C’est un défi àrelever avec énergie ! »Jean-Louis Brochier, élu délégué à l’agriculture :« Gap est la première commune agricole du département.La Ville travaille en harmonie avec les agriculteursau sein d’une commission extra municipale oùils tiennent la place qui leur revient de droit ! »Jérôme Mazet, élu chargé del’Agenda 21 : « Bâtir un Agenda 21,c’est concilier le développement économiquesans dégrader notre cadre devie. A Gap, nous prenons en compte ladimension sociale du développementdurable pour que nos efforts profitentau plus grand nombre ».Elaboration d’un Plan Local d’Urbanisme :Mise en œuvre d’un Agenda 21 Local :Le dernier Plan d’Occupation des Sols datait de 1995.L’évolution de la ville, l’importance prise par les déplacements,la protection de l’environnement, les économies d’énergie, rendentnécessaire l’adoption d’un nouveau document d’urbanisme,en cohérence avec le SCOT. La procédure d’élaborationdure 3 ans. Il sera terminé en 2012.Véritable programme pluriannuel dedéveloppement durable, l’Agenda 21 dela Ville de Gap, voté par le ConseilMunicipal en juin 2010, a été jugé exemplairepar le ministère de l’Ecologie, dudéveloppement Durable, du Logement etdes Transports. Il a été labélisé officiellementle 17 février 2011.Etude préalable à la réalisation d’un éco-quartier durable.Le Conseil Général, propriétaire du domaine du Petit Séminaire et la Ville de Gap ont décidé de réaliser ensemble sur cette propriété très bien situéele premier éco-quartier durable du département. Les études sont en cours. Exemplaire en matière de construction, d’économies d’énergie, de déplacements,de mixité sociale, d’équipements publics de proximité, de protection de l’environnement, il sera la vitrine du bien vivre dans les Hautes-Alpes.Une concertation permanente entre les élus sur le terrainUne station de contrôlede l'air gapençaisJean-Pierre Martin, adjoint chargé des travaux, de la proximité, de la voirie, de l’eau, de l’assainissement et dessystèmes d’information : « Nous avons tenu plus de 100 visites de proximité depuis 2001, avec 350 points de rendez-vouset plus de 7 000 personnes rencontrées qui ont exprimé leurs points de vue en direct face aux élus… Et70 % des requêtes ont trouvés satisfaction à court terme, d’autres ont guidé les choix des programmes annuels detravaux ! »La construction du nouveau Stade de GlaceLe chantier a démarré à l’automne 2009. Le nouveau Stade de Glacereconstruit sur son site historique de la Blache comprendra deuxpistes, dont une piste olympique intérieure avec 2 000 places en tribuneset une piste extérieure pour l’entrainement et le patinageludique en saison hivernale. Elle sera dotée d’un très beau parvisouvert et tourné vers la ville qui va complètement transformer l’aspectet l’image de ce quartier, à proximité du centre ville, de laPépinière et de la Gare. Elle sera également exemplaire en matièred’économies d’énergie et de production de froid selon les toutesdernières normes environnementales.Ce choix de reconstruction sur son site historique est à la fois unchoix urbain totalement en phase avec les principes de la ville durable,et un choix économique puisque son coût (13 292 000 euros) estdeux fois moins cher que ce qu’aurait coûté un nouveau Stade deGlace à deux pistes en site propre.Engagement de la 3 ème et dernière tranche de la restructuration du Centre Hospitalier.Les travaux ont démarré en janvier 2011. Cette troisième tranche, d’un montant de110 millions d’euros représente le plus gros investissement public jamais réalisé à Gap. Ila bénéficié d’une importante aide de l’Etat au titre du Plan Hôpital 2012. A l’issu de cestravaux qui s’étaleront jusqu’en 2015, notre ville se sera vu doter d’un Centre Hospitalierentièrement neuf. Un véritable pôle de référence pour toutes les Alpes du Sud. Unechance pour la Ville de Gap, qui dispose également d’un deuxième établissement de santéde qualité avec la nouvelle polyclinique des Alpes construite dans le quartier de Charance-Chabanas.La nouvelle liaison routière du Champ de TrenteUne liaison courte pour une belle amélioration de la circulation inter-quartier dans la partie Ouest denotre ville. Un vrai succès !Le chemin des carrièresC’est la nouvelle liaison routière raccordant le chemin du Viaduc à la route de St Jean. Elle était devenuenécessaire en raison du récent développement du quartier et remplit parfaitement son rôle.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

18en images 2008/2011Accélération du rythme de création de pistes cyclablesFrancis Zampa, élu chargé du développement desmodes de déplacement doux : « La Ville travaille àaméliorer jour après jour les conditions de circulationdes vélos, et nous mettons en avant le Vélo àAssistance Electrique, adapté à Gap. A la mairie deGap, pour nos agents, nous disposons de 6 vélos àassistance électrique pour inciter à ce type dedéplacement actif ».Approbation d’un Schéma Directeur d’AccessibilitéSe déplacer autrementLa municipalité qui adhère auClub des Villes Cyclables a élaboréun Schéma Vélo. Elles’applique à le mettre enœuvre partout sur le territoirede la commune.Daniel Galland,adjoint chargédes sports :« Je suis unhomme de terrainqui est àl’écoute de tousles sportifsgapençais : clubs, scolaires, pratiquantsloisirs… Je travaille avecl’Office Municipal des Sportspour répondre à la diversité desdemandes sportives entre sportde compétition, sport loisirs,sport éducatif et sport-santé…C’est un partenaire incontournableet un acteur majeur du sportgapençais ».Du nouveau pour les équipements sportifs et de loisirs• Construction d’un terrain de foot en pelousesynthétique,• Création d’un nouveau skate-park : un des deux plusbeaux parcs de France,• Réaménagement du plateau sportif de Fontreyne,• L’isolation des terrains de tennis couverts deFontreyne,• La création de « l’Espace VTT des Vallées duGapençais », un bel exemple de coopérationintercommunale.19Une liaison expresse reliant le Parc-Relais du Sénateur au centre-ville :Roger Didier, Maire de Gap : « Je voulais rappelerla décision de l’équipe municipale de maintenir lagratuité des transports à Gap, sur tout le réseauLINEA pour tous les usagers ! »Chantal Rapin, élue déléguée à la santé et à l’accessibilité: « Je veille à la mobilisation de tous lesservices pour que les personnes porteuses de handicapsaient la vie facilitée dans l’accessibilité :transport public, services… La Ville de Gap s’esttout particulièrement investie sur ce sujet ».Réalisée en partenariat avec le ConseilGénéral, cette liaison assurera à la foisles besoins de l’administration duConseil Général et ceux de la population.Elle reliera 6 jours sur 7 le « PetitSéminaire », le parc-Relais duSénateur et le centre ville. Sa mise enservice est prévue avant l’été.Monique Para, élue chargéede l'administrationgénérale, de la populationet des affaires funéraires :« La construction du crématoriumdes Alpes duSud est le fruit du travaild’une équipe soudée quis’est investie avec compétence et passiondans cette réalisation exemplaire ».La construction du Crématorium des Alpes du SudLes Alpes du Sud, grâce à la Ville deGap, ne seront plus obligées de serendre à Gières, Carpentras ouManosque pour faire incinérer leursdéfunts. C’était une attente forte denos populations qui adoptent de plusen plus cette forme de sépulture.Elaboration d’un Plan de Déplacement Inter-Administrations.Pour limiter l’utilisation de la voiture individuelle dans les déplacements domicile-travail des salariés de la Villede Gap, du Conseil Général, des services de l’Etat et de l’Hôpital, un plan d’action à été rédigé comprenant 10mesures (encourager l’usage des transports collectifs, du co-voiturage, du vélo etc…)Les Assises de la CultureLa Culture est dans la VilleCréation d’une plateforme de covoiturageJean-Paul Cadet, élu chargé de l'emploi, des relationsavec l'armée et des associations patriotiques,délégué à la Maison de l’Emploi : « Avec l’EspaceSolidarité Emploi, nous assistons les demandeursd’emploi et des jeunes dans l’essentiel de leursdémarches : création de CV, rédaction de lettres,préparation des entretiens d’embauche… Voilà duconcret ! Comme le site de Covoiturage qui offre unvrai plus ! »Une plateforme de covoituragepratique, ouverte àtous, et surtout aux jeunes,des lieux de formation àl’utilisation de ces sites, lecovoiturage prend peu àpeu sa place dans le paysagedes transports gapençais.Martine Bouchardy,adjointe chargée de la culture: « Avec le processusdes Assises de la Culture,nous avons pris la justemesure des attentes de tousles acteurs culturels de Gap.Ensemble, nous portonsaujourd’hui la responsabilité de concevoir unprojet culturel qui satisfera la majorité desGapençaises et des Gapençais ».L’engagement avait été pris en débutde mandat, il a été tenu.Les Jeudi du kiosque avec Gap en FAMISOLDes creátions àla Passerelle comme “Lignes de failles”Pascal Lissy, adjoint en charge de la jeunesse, dudéveloppement des quartiers et de la politique de laville : « Ma priorité au sein de l’équipe municipale :mener une politique concrète pour aider les jeunesà s’insérer dans la vie active, à être autonome etresponsable. Tout est entrepris pour leur faciliter lesdémarches à accomplir ».www.ville-gap.frLa Villa BadinDevenue propriété de la Ville, celle-ci est mise à disposition de notre Théâtre Scène Nationale La Passerelle pouren faire une salle de répétition et une résidence d’artistes. Ce projet de rénovation, très bien financé par l’Europe,l’Etat, la Région et le Département vient de démarrer. Il sera livré en juin 2012.La Ville apporte son soutien au maintien du Cinéma d’Art et d’Essai, auprès de l’Association « Conférence Jeanned’Arc », en recherchant avec l’Evêché une solution pérenne dans le cadre d’une restructuration urbaine du quartierde la rue de l’imprimerie.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

20 en images 2008/2011Gap, une Ville qui bougeau 1 er janvier 2011, la ville comptait 40 475 habitants.Gap poursuit son expansion21Françoise Dusserre, éluechargée de l'aide sociale, dela petite enfance et du 3èmeâge : « Une priorité de lamunicipalité : bien accueillirles enfants en s’appuyant surle travail de l’Espace PetiteEnfance du Centre d’ActionSociale de la Ville de Gap qui coordonne l’ensembledes actions dans ce domaine. Par ailleurs,le CCAS veille à lutter contre la précaritéet l’exclusion sous toutes leurs formes ».On vit bien àGap,les centenairessont deśormaisnombreux !• Le Tour de France passe deux annéesde suite à Gap (2010 et 2011).• Le Gap en’ Cimes connait un essorexceptionnel• L’Estivad, festival d’été à Gap auxcouleurs de la jeunesse.• L’Odyssée de Charance, pour inscrirel’identité Gapençaise au plus haut !• Un soutien à la création des «Rencontres du Cinéma de Montagne »Solidarité• Le nouvel EHPAD St Mens, inauguré enjuillet 2009 par Hubert FALCO : 72 nouvellesplaces sont offertes par ce très belétablissement qui a une vue imprenablesur la ville.• La création d’un jardin d’enfants auCentre Maternel Chabrand, pour compléterl’offre d’accueil petite enfance de notreville.• Le démarrage des travaux de la nouvelleaire d’accueil des gens du voyage (courant2011) : pour leur garantir une viedécente à laquelle tout le monde à droit.Colette Patron, adjointe chargée du tourisme etdes relations internationales : « L’Office deTourisme a avant tout une mission d’accueil et d’information.Il doit être encore plus au service desGapençais et d’autre part engager des actions pourfaire de Gap une vraie destination touristique ».Vincent Médili, élu en charge des marchés publicset Vice-Président de la commission d’appels d’offres: « Les achats de la Ville de Gap sont gérésavec rigueur. Avec les membres de la commissiond’appel d’offres et toute l’équipe de la Direction desMarchés Publics, nous veillons tout particulièrementau respect des procédures et des règles de lacommande publique ! ».Paskale Rougon, adjointe déléguée aux ressourceshumaines : " La Ville a une lourde responsabilitéd’employeur, elle doit doter les services descompétences nécessaires à la bonne marche de laville. Nous menons une politique très volontaristepour la sécurité au travail et créons les conditionspour que nos agents se forment aux mieux afind'acquérir encore plus de savoir faire au service desGapençaises et des Gapençais".Robert Vincent, maire délégué de Romette : « ARomette, la fiscalité est alignée sur celle de Gap,mais nous bénéficions de nombreux avantagescomme la gratuité des bus, la collecte des orduresménagères et la capacité à faire des investissementslourd comme la salle de la « Romettine » quisert à toutes et tous ».Dominique Meyer, adjoint chargé de la circulation,des déplacements, du domaine public et de lasécurité publique : « La vidéo protection, mise enplace en 2009, est l’expression d’une volonté deprotéger, uniquement de protéger. Nous serons lesgarants de ce seul usage, dans l’éthique du dispositif.C’est un outil de protection au service detous ! »François Daroux,1er adjoint chargé del'éducation, de la formationet de la vieuniversitaire :« L’éducation est vraimentune prioritémunicipale ! Enquelques années, nous avons rénovétous les groupes scolaires. Par ailleurs,nous veillons au bien manger de nosenfants dans les cantines avec aumoins 20 % de produits bio dans leursassiettes, et lorsque c’est possible, lesproduits sont d’origine locale. Chaquejour, nos 18 cantines scolaires servent1 900 repas équilibrés à nos enfants ! »Education• L’introduction du bio dans les cantines : action phare del’Agenda 21, la Ville de Gap affiche son exemplarité, pour lasanté de ses enfants, tout en garantissant un débouchépour les producteurs locaux.• La rénovation-extension de l’école de Charance : Le tempsoù l’école de Charance aurait pu disparaître est révolu.Symbole de la qualité de vie dans les quartiers, elle setrouve confortée et à fait l’objet d’une rénovation exemplairepour la rentrée 2010.Pôle UniversitaireQuartier Général GuillaumeLe 4 ème Régiment de chasseurs est confirmécomme base de défense (2011) et renforcé parl’arrivée du CEFIM (2010).Le 4 ème Régiment est un acteur indispensable à laVille de Gap, et son implication est grande dansde nombreux volets de la vie municipale.L’environnement et la qualité de vieLa réalisation du Parc Jardin « Bernard GIVAU-DAN » : le premier « coup de pioche » a étédonné en novembre dernier. Le Parc Jardin« Bernard GIVAUDAN » situé en face du cimetièrede St Roch, se réalise selon les nouvellesnormes environnementales des jardins écologiques.Sa construction durera trois ans.Septembre 2010, les 3èmes années de l’Ecole de Soins Infirmiers (IFSI) ont intégré le Pôle Universitaire. D’ici les deux prochaines années, lesautres suivront. Cette opération voulue par la municipalité permet à la fois de reloger dans de bonnes conditions cet établissement jusqu’iciinstallé dans des locaux obsolètes et de renforcer le Pôle Universitaire.Avec Paul Givaudan le jour du lancement du projet...M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

22 en images 2008/2011La diversification de la ressource en eauSa mise en œuvre est un objectif du mandat. Les études conduites surplusieurs années conduisent à préconiser l’utilisation d’une nappe ditedes « Choullières » située sur la commune de Chabottes dans leChampsaur. Le captage de cette nappe permettra d’offrir aux gapençaisla sécurité de leur alimentation en eau et de leur garantir une très grandequalité. Un objectif qui devrait être atteint à la fin du mandat.Pierre Vollaire, adjointen charge du développementéconomique :« Gap est le premier pôlecommercial des Alpes dusud. Nous devons leconforter en équilibrantau mieux les différenteszones d’activités de la ville et en permettantaux entreprises et aux commerces dese développer ».Le développement de zones d’activité• La création de la zone d’activité de la FlodancheA la clé, plusieurs dizaines d’emplois conservésgrâce à l’installation d’Alpagel, inauguré en 2010.L’extension de cette nouvelle zone est pour lemoment gelée du fait d’un recours administratif. Ellereprendra son cours normal avec le nouveau PLU.• L’extension de la zone d’activité des Fauvins• L’extension de la zone SudElle est prévue pour 2011, dans le prolongement deBUT. Cela permettra de renforcer cette zone et derééquilibrer la zone principale de TOKORO.23Christiane Farret-Hunerfurst,adjointe chargée de l'environnement,du cadre de vie et de lapropreté urbaine : « La mise enplace des conteneurs enterrés, etsa réussite, dépend de noustous. Chacun doit adapter soncomportement pour apprendre àmieux vivre ensemble ! »L’aménagement de points de collecte enterrésPour collecter les ordures ménagères en milieu urbain.Démarré en début de mandat, le programmecouvre progressivement le territoire.Une très belle avancée esthétique etsanitaire mais qui nécessite en contre partieencore quelques progrès en matière decivisme et d’éco-citoyenneté.Emilie Hahn, élue chargée du commerce, de l'artisanat et ducentre ville : « Le développement et la qualité de vie du centreville sont directement liés à la vitalité des commerces.Nous saluons leur dynamisme et encourageons leurs initiativescommerciales ! »• La création de la nouvelle zone d’activité deLachaupDébut des travaux pour le village automobile à la finde l’année 2011.• 400 m² supplémentaire à Micropolis, en rénovanten 2010 l’ancienne ferme de Belle-Aureille.Aménager et embellir la ville• Les travaux de la Place aux Herbes, qui ont débutés en2007 se sont terminés au début du mandat.• L’aménagement de la Place de la République, ainsique le Square Henri DUNANT et la rue TREBAUDON aété programmé et financé. Les premiers travaux débuterontà l’automne 2011.• La rénovation de la zone piétonne ancienne :Elle n’était pas prévue mais elle est devenue nécessaireà cause de sa dégradation plus rapide que prévue. Elledébutera à partir de 2011.Une équipe mobiliseé pour le nettoyage des rues gapençaisesUn effort particulier pour nettoyer les rues et espaces publics• L’aménagement du quartier de la GareUn projet très important pour l’avenir de la ville et sondéveloppement centré autour d’un pôle multimodal dutransport collectif. Un projet de longue haleine qui devrase poursuivre sur plusieurs mandats.Première réalisation dont les travaux débuteront à la finde l’année 2011 : l’immeuble VAPINCUM, doté d’unvaste parking souterrain dont une partie sera publique.La restauration du bassin carré de la propriété de CharanceUn élément supplémentaire de notre patrimoine restauré, enattendant la restauration de la « Vieille Ferme ».Le futur immeuble VAPINCUM, au quartier de la Gare.La vie des Quartiers• La rénovation du centre Social de Fontreyne.• Deux nouveaux jardins familiaux sont prévus, au Coteaux du Forestet si possible à la Justice.• La création d’une nouvelle maison de quartier de Charance : les travauxdébuteront en avril. Cette maison sera en tout point exemplairedu point de vue du développement durable.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

24s’envole25Le beau rêve d’Icare dans le ciel bleu pur !Plus de 1300 Gapençais etGapençaises candidats pour unbaptême de l’air, plus de 350enfants enchantés de découvrirle plaisir de s’envoler dans uneMontgolfière, des dizaines dephotographes amateurs qui ontimmortalisé ces belles images deplus de 12 ballons s’égayantdans le ciel gapençais : voilà leschiffres de Gap S’Envole. Placeaux images !Une mention spéciale àNicolas Fragiacomo, MichelLebleux et Florent Michel,qui sont les trois auteursdes clichés retenus pources quatre belles pages.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

26s’envole27M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

28 un pour tous, tous pour un !L’ACCUEILDès 8 heures,Nathalie et Pascaleenregistrent lesdemandesd’enlèvement etpréparent leplanning destournées decollecte.les locaux de la Petite Ourse aux Eyssagnières :Nathalie, Pascale et Gildas jonglent entre appels téléphoniquesde donateurs et organisation du planning des8hdanstournées. “ Il faut estimer le volume à enlever, prévoir la difficulté del’enlèvement (un canapé au troisième étage sans ascenseur et unetable basse dans un garage, ce n’est pas la même chose !) et surtoutregrouper les tournées des trois camionnettes par secteurs géographiques,afin d’optimiser au mieux la collecte ” explique l’encadrantede ce secteur-clef.La Petite Oursechronique d’unejournée ordinaire !Pendant toute une journée, l’associationd’insertion par l’activité économiquegapençaise, nous a permis de partager lequotidien de ces hommes et de ces femmesen difficulté, mais qui se battent pourretrouver un accès à l’emploi satisfaisant.Rencontres sous le signe de la solidarité !de Bonne : Nous retrouvonsPascal, Eymeric et Ahmed, une des trois9h30impasseéquipes de collecte. Un peu dépités ! “ Lecanapé était beaucoup trop défoncé pour être récupérable ” avouePascal, l’encadrant de l’équipe. Un coup pour rien donc… Directionensuite la Haute-Tourronde. Ici, la collecte est plutôt bonne : table enbois, textile, petit électroménager, matelas, sommier, nombreux bibelots,skis… à première vue, beaucoup de choses vont pouvoir êtrerénovées et mises rapidement à la vente. Ensuite, nos trois compèrespoursuivent leur tournée dans le secteur du Domaine du Lac cette fois.LE MAGASIN11hretour aux Eyssagnières : La collecte terminée,l’équipe décharge la camionnette. Avec les encadrantsdes divers ateliers, on élimine tout ce qui n’estpas récupérable et qui finira à la déchetterie, on trie le textile (il seraremis à une autre association, les Fils d’Ariane) et le reste est répartientre les divers ateliers de rénovation. Dans ces ateliers, des salariésde l’association encadrés par des bénévoles et des encadrants salariés,nettoient la vaisselle, retapent une bibliothèque dans les règles del’art, redonnent une nouvelle jeunesse à un vieux fauteuil un brin avachi,briquent un surf antédiluvien, comptent les pièces d’un puzzle,testent une cafetière électrique qui affiche des années de petit-déjeuner,ou dépoussièrent et contrôlent un carton de vieux bouquins fleurantbon le grenier.la pause déjeuner, direction le point de ventede la zone des Fauvins : Une camionnette décharge14haprèssa livraison quotidienne et déjà une quinzaine de personnesattendent l’ouverture. Des personnes de toutes conditions etde tous âges, venues pour un petit meuble, quelques livres, un jouetou un peu de vaisselle. Les Fauvins, c’est le domaine de Nathalie, laresponsable du magasin et de la dizaine de salariés qui y travaillent. LaPetite Ourse, elle y est entrée comme salariée en insertion voiciquelques années, le temps de se reconstruire… et elle y est restée !Depuis cinq ans, elle note une fréquentation accrue dans son magasin(“ En 2010, nous avons enregistré près de 38 000 clients-caisse et prèsde 200 livres ou revues sont vendus chaque jour en moyenne ”), avecune mixité sociale qui se confirme de plus en plus depuis le début dela crise.Rencontres…AhmedAhmed a 39 ans et fait partie depuis six mois d’une équipe de collecte.Pendant 17 ans, il a été boucher dans son pays natal, le Maroc. Arrivé enFrance avec son épouse et sa petite fille, il a accumulé les petits boulotsde manœuvre et de maçon en contrats d’intérim, avant de connaître lechômage et de finir au RSA. Aujourd’hui, il souhaite s’engager dans uneformation au métier de la boucherie et compte sur l’association pour l’aiderdans ses démarches et sa remise à niveau scolaire, notamment enFrançais parlé et écrit.MélodyDerrière de fines lunettes, le regard est malicieux. Mélody, 25 ans, dégage lajoie de vivre et s’occupe avec entrain de la partie livre du magasin desFauvins depuis novembre 2009. Il faut dire qu’après son Bac L, elle a connupas mal de galères, enchaînant emplois saisonniers et périodes de chômage.Son rêve : travailler dans une bibliothèque ou une librairie. Pour cela,elle compte également sur l’association, “ pour m’aider, pour me pousserdans mes démarches, mais aussi pour que je reprenne confiance en moi ! ”.JocelynJocelyn et son épouse, tous deux retraités, sont arrivés sur la Haute-Tourronde en 2002. Depuis, ils ont fait venir la Petite Ourse au moins troisfois. Dernière visite en date : cet hiver, pour débarrasser un garage avantun déménagement en centre-ville. “ Au moins, on sait que cela va aiderquelqu’un en difficulté ” explique notre retraité. “ Sinon, c’est la poubelle,ou dans le meilleur des cas, la déchetterie ”.GérardGérard Davanceau co-dirige la Petite Ourse avec Dominique Auvergnedepuis huit ans. “ Cette association d’insertion par l’activité économique,permet de ramener des personnes en situation très défavorable socialementet économiquement dans une stabilité plus pérenne. Pour résumer,c’est un sas entre une situation sociale et personnelle très compliquée et leretour à un emploi satisfaisant sur le marché du travail ” explique-t-il. “ Pourautant, c’est une entreprise classique. Nous sommes vigilants sur le respectdes horaires, sur l’absentéisme, sur le travail demandé, sur le respectdes autres ”. A noter que chaque salarié signe, à son entrée, un contrat detravail aidé de six mois (renouvelable deux fois) rémunéré au SMIC.29REPERESLa création de la Petite Ourse remonte au 2 novembre 1992. Quatre ans plus tard, elle acréé la Petite Ourse Verte (qui deviendra par la suite l’association des Environneurs). En2002, elle crée aussi les Fils d’Ariane et lui cède son activité textile.LE TRIAprès un premier tri, tous les objetsrécupérés sont minutieusementnettoyés (ici, l’atelier vaisselle).AGENDALa Petite Ourse tiendra, du mercredi 18 au mardi 24 mai, sa traditionnelle braderieannuelle, zone des Fauvins. A ne pas manquer !QUELQUES CHIFFRES11 : le nombre de salariés permanents.78 : le nombre de personnes qui ont travaillé à la Petite Ourse en 2010 (51 hommes et27 femmes).1 200 tonnes : ce que récupère chaque année l’association (70 % est valorisé, le resteest recyclé).35 % : le taux d’autofinancement de l’association (le reste provient d’aides de l’Etat, dela Région, du Département et de la Ville de Gap).1 700 : le nombre d’heures de formation (remise à niveau scolaire, lutte contre l’illettrisme,informatique, taille fruitière, permis cariste…) dispensées en 2010 par six bénévoles.50 % : le taux de sortie dynamique (c’est-à-dire vers un CDD, CDI, stage de formation…).LA COLLECTETrois équipes tournentquotidiennement dans unrayon d’une quarantaine dekilomètres autour de Gap.LA RÉNOVATIONDans les cinq ateliersde l’association,meubles et autresbibelots retrouventpetit à petit uneseconde jeunesse.CONTACTSMagasin des Eyssagnières - 18 rue des Gentianes, ZA les Eyssagnières.Ouverture au public les mardi, jeudi et vendredi de 13 à 17 h.Magasin des Fauvins - 4 rue de l’Industrie, ZA les Fauvins.Ouverture au public le mardi de 14 à 18 h, et du mercredi au samedi de 10 à 12 h et de14 à 18 h.Pour toute collecte,contactez le 04 92 53 40 04.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

30un pour tous, tous pour un !31Un joli mois de mars !Créée en 2003, l’ADOC 05 est une association Loi 1901, sa missionessentielle est la mise en place des dépistages des différents cancers(sein et colon), selon les directives du plan cancer de 2003. En mars,plusieurs actions ponctuelles seront menées sur Gap. Leur but est derappeler que le cancer colorectal est la deuxième cause de décès parcancer en France ! L’ADOC 05 propose aux hommes et aux femmesde 50 à 74 ans, de réaliser un test qui permet de détecter des tracesde sang dans les selles.Grâce au dépistage organisé, on estime pouvoir éviter3 000 décès par an en France.Dans les Hautes-Alpes, l’ADOC 05 se charge de vous envoyer uneinvitation tous les deux ans, qui vous permettra de retirer un test dedépistage chez votre médecin traitant. Ce test est gratuit et simple àMars s’est mis au bleu pour devenir le mois national contre le cancercolorectal ! Cette année encore, l’ADOC 05 (Association pour leDépistage Organisé des Cancers de Hautes-Alpes) et sespartenaires, se sont mobilisés pour sensibiliser les Haut-Alpins audépistage du cancer colorectal.réaliser chez soi. Le cancer colorectal se développe au début, silencieusement,sans symptôme. Plus on le détecte tôt, plus les traitementsson simples et plus les chances de guérison sont importantes.Diagnostiqué tôt, le cancer colorectal peut être guéri dans la majoritédes cas.Les salariés et les bénévoles de l’ADOC 05 se battent chaque jour pourla santé des Haut-Alpins.Il ne faut pas négliger sa santé, le dépistage organisé est un outilessentiel ! Vous aussi, faites vous dépister.Pour plus d’information :ADOC 05 au 04 92 53 91 41Ils ont traversé une épreuve, ils témoignent pour vous.CHRISTIANE R, 66 ANS : « J’ai travailléjusqu’à fin 2003, et en 2004, j’ai évacué l’équivalentd’un verre de sang en allant aux toilettes,sans avoir eu de symptômes auparavant. J’aiimmédiatement consulté un gastroentérologue,passé une coloscopie… Il a été détecté unetumeur dans le canal anal. J’ai été soignée àGap, où l’hôpital est en relation en visioconférenceavec Marseille, qui a déterminé le protocoledu traitement de radiothérapie et dechimiothérapie. Prise en charge tout de suite, lesséances se sont bien passées et la tumeur a disparu.Hélas, au bout d’un an, il y a eu récidive. On m’a alors orientéevers l’hôpital de Gap et on m’a opérée. La tumeur étant mal placée, ona été obligé de me mettre une poche définitive. On s’y habitue maiscela présente des inconvénients au quotidien… C’est ce « quelquechose » au milieu du ventre qui n’est pas facile à accepter. Ensuite, j’aiété suivie tous les six mois avec un scanner, puis une fois par an.Opérée en 2006, c’est ma 5ème année… A part l’inconfort de cettepoche, je n’ai pas de souci particulier, car j’ai été prise en charge parune infirmière que l’on a la chance d’avoir à Gap et qui s’occupe de toutle département et même des Alpes de Haute Provence. C’est vraimenttrès important de l’avoir sur place, de ne pas avoir à se déplacer àMarseille où l’accueil est plus impersonnel qu’à Gap. Je n’ai pas eu detraitement particulier à la suite de l’opération. Par contre, les chairs ontété brûlées suite à la radiothérapie et la cicatrisation n’est toujours pascomplètement faite au bout de 5 ans. Le dépistage systématique n’acommencé qu’en 2008, sinon j’aurais pu être prise en charge plus précocement.Le cancer colorectal se développe de façon silencieuse, etlorsque les symptômes arrivent, c’est qu’il est déjà bien avancé.J’incite donc tous les Gapençais à ne pas se poser de questions et àse faire dépister, surtout que faire une analyse de selles, ce n’est nicompliqué, ni douloureux ».M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9ALAIN P, 66 ANS : « Ingénieur semi retraité,je travaille toujours à temps partiel. Le cancers’est déclaré il y a deux ans. Cela m'a un peusurpris car il n’y avait jamais eu aucun cas decancer dans ma famille, avec en général desgens qui vivaient assez vieux, sauf accident. Jen’étais pas dans les personnes à risque : pasd’alcool, pas de tabac, ni charcuterie que jen'apprécie pas vraiment. Cependant, j'ai fait letest de dépistage sans hésiter, d'autant plus quec’était un ami montagnard qui l’avait initié. Letest s’étant avéré positif, j’ai eu un contrôle colorectaldurant lequel on a détecté une tumeurcancéreuse. J’avoue que cela ne m’a pas beaucoup traumatisé. J’ai étéopéré en urgence à l'hôpital de Briançon et cela s’est très bien passé,entouré par un personnel hospitalier compétent et sympathique. Latumeur était bien localisée et ils ont enlevé le morceau d’intestin enquestion. Huit jours après, j’étais en pleine forme comme avant, sansdouleur ni fatigue. Pour moi, cela a été une opération incroyablementbanale, avec pour seule séquelle un transit intestinal un peu perturbé,mais c’est une gêne extrêmement faible. A la limite, cela a été moinspénible qu’une jambe cassée parexemple ! Quand vous recevez àdomicile les papiers pour faire letest, il faut absolument le faire !C’est tellement simple, il n’y aaucune hésitation à avoir ! Jesuis maintenant suivi tous lessix mois avec une prise desang et un contrôle du foiepar échographie, car lerisque nul n’existe pas enmatière de récidive ».C'est en octobre 2001, que deux chirurgiens orthopédistes de l’hôpital de Gap, les Dr Norotte etCraviari, se sont engagés auprès de l'association Aide Médicale et Développement, pourparticiper à une mission chirurgicale au Bangladesh. Depuis cette date, à Gap est né un élan desolidarité, en faveur des enfants handicapés de la région de Chakaria au Bangladesh. Ceprogramme dépasse maintenant de loin le simple cadre chirurgical, il est devenu une grandeaventure humaine.Tout a commencé il y a 25 ans, quand unemystérieuse épidémie de déformation desjambes des enfants a été découverte dans lesud-est du Bangladesh. Un pédiatre français,le Dr Cimma, conclut à une forme rare derachitisme, par carence alimentaire en calcium.Peu de choses sont faites jusqu'à il y a10 ans, quand l'association Aide Médicale etDéveloppement décide de lancer en collaborationavec Kinés du Monde et l’associationbengali de lutte contre le handicap, un programmede prise en charge du rachitisme auBangladesh.Rapidement une équipe de chirurgiens,d’infirmièr(es), de médecins et de personnelsoignant du CHICAS (Centre Hospitalier InterCommunal des Alpes du Sud) se mobilisentpour la cause des enfants de Chakaria.Ils participent à la recherche sur les originesde cette maladie, à l’élaboration d’un programmede dépistage précoce et de prévention,à la mise en place d’un centre deconsultation et d’appareillage à Chakariaainsi que d’un centre de chirurgie àChittagong, à la formation du personnel bengali,et à l’indispensable collecte de fondspour permettre à ce projet d’exister. En 10ans, le dispensaire de Chakaria est devenuune référence. Il est au centre d’un largeréseau de prise en charge du handicap oùviennent se faire soigner des enfants atteints10 ans de coopérationentre Gap et les enfants de Chakaria au Bangladeshde rachitisme, mais également de pied-bot,de séquelles de poliomyélite, de brûlures, defractures, d’infections, de malformationscongénitales… Les résultats sont spectaculaires.Le coût des soins est adapté auxmoyens des familles, ainsi, chacun peut yêtre soigné et ce grâce à un système de parrainagequi finance la part du coût des soins,non payée par les familles bengalies.Au-delà des soins, les enfants peuvent avoiraccès à une école dédiée aux personneshandicapées, à une formationprofessionnelle et même à un micro crédit.Les maîtres-mots de cette équipe sont : prévention,dépistage précoce, qualité dessoins, suivi des enfants, engagement sur lelong terme, autonomisation progressive…mais au-delà de l’apport professionnel, chacunaime ce pays fragile et sa populationaccueillante. Apprendre à connaître cette culturebengalie si différente de la notre, estessentiel pour mener à bien cette mission.C’est cet engagement que les instigateurs decette dynamique de soutien, souhaitent partageravec tous les Gapençais.Si vous voulez en savoir plusou parrainer ce projet :Venez participer à la journée« Il était une fois… Le Bangladesh »,au CMCL le 21 mai 2011à partir de 14h.Informations et inscriptions :04 92 40 67 12 ouau 04 92 40 61 36mail : thierry.craviari@chicas-gap.frSite : www.amd-france.orgYou tube : L’énigme de ChakariaM a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

32 un pour tous, tous pour un !Un Relais pour la vieC’est une grande première dans le département des Hautes-Alpes !La ligue contre le cancer, en partenariat avec la Ville de Gap,organise, les 21 et 22 mai prochains, 24 heures de « Relais pour lavie », une opération de solidarité d’envergure nationale.Changer notre regard sur le cancer et enversceux qui en sont atteints, c’est l’objectif deRelais pour la vie. Événement « sportif » et culturel,c’est aussi une action de mobilisation et desolidarité, pour se donner les moyens de luttercontre cette maladie qui touche encore de tropnombreuses familles dans notre département.Cet événement de 24 heures non-stopdébutera sur le site de la Pépinière, lesamedi 21 mai à 17h.La règle pour les participants est simple : qu’ily ait toujours au minimum, un représentant dechaque équipe sur la piste. L’objectif n’est pasexclusivement sportif. Les équipes peuventêtre formées d’amis, de familles, de membresd’une même entreprise et s’inscrire directementsur le site internet du Relais pour la vie(www.relaispourlavie.net) : une participationminimum de 5 € par personne est demandée,et vous êtes invités à répondre au défi de collecteproposé.De nombreuses animations seront égalementproposées au public.Concerts, spectacles et démonstrations se succèderontpendant 24 heures. L’adaptation de ceconcept nord-américain au contexte du départementdes Hautes-Alpes, donnera à la manifestationun aspect chaleureux et convivial. Un Relaispour que les familles de la région puissents’amuser et faire une bonne action, un momentfort pour Gap et les communes des alentours.« Nous voulons sensibiliser, informer le grandpublic sur les missions de la Ligue, et bien sûrrécolter des fonds pour financer les programmesde lutte contre le cancer, explique PatrickGonzalez, le président du Comité des Hautes-Alpes de la Ligue contre le cancer. Aujourd’hui,chacun d’entre nous a dans son entourage unepersonne touchée par le cancer. Voilà donc unévénement exceptionnel pour apporter son soutien,tout en passant un moment inoubliable ».L’émotion sera aussi au rendez-vous !Notamment avec le tour d’honneur dessurvivants, réunissant malades et anciensmalades, pour un tour de piste qui ouvrirale Relais, ou encore lors de la cérémoniedes lumières qui aura lieu à la tombée de lanuit. Des centaines de bougies comportantdes messages, éclaireront la nuit pour rendrehommage aux disparus.Assurément, voilà un rendez-vous qu’il ne faudrapas rater à Gap.Appel au bénévolatPour organiser une manifestation de 24 heuresnon-stop, la Ligue sollicite le concours de tous.Chaque organisme, chaque individu, a saplace au sein du Relais pour la vie, que ce soitsur la piste, au sein de l’encadrement ou del’animation. Logistique, restauration, communication,il existe assurément une placepour chacun de vous dans ce grand projet.Pour participer activement à la préparationdu Relais Gapençais : 04 92 53 71 44 etdemander Céline Dupont.Contre le cancer, nous avons tous un rôle àjouer !Plus d’info :www.relaispourlavie.netM a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

34un pour tous, tous pour un !Lionel Gras,créateur d’instantset d’espaces…35Il est de ceux qui font plus qu’ils ne parlent… Mais bien vite,dès que le sujet l’intéresse, les mots fusent et pèsent lourds.Du côté du Haut Champsaur, au gite de Chauffarel, Lionel aune belle raison de vivre ! Ecoutez-le…« J’ai des parents champsaurins. Dès mon enfance, on partait skierautour de chez nous, autour de St Laurent. Très rapidement, ce fut ladécouverte de Bayard. Après avoir passé mes vacances à jouer sur leplateau de Bayard, puisque mon grand-père y gardait les vaches, j’aivu vivre le foyer de ski de fond, et se construire le Centred’Oxygénation en jouant à cache-cache sur le chantier. J’ai donné uncoup de main en tant que bénévole à nettoyer les pistes, etc. En 1988,j’ai pu bénéficier d’une formation de green keeper et intégrer l’équipedu golf, j’étais en charge de l’entretien du golf avec toute une équipe,l’hiver j’étais moniteur de ski de fond. J’ai ainsi passé une dizaine d’annéeà construire le golf, à faire grandir le plateau, puisqu’on a coupédes arbres ici, replanté là... Pour quelqu’un qui avait grandi sur ce site,c’était vraiment quelque chose d’extraordinaire de pouvoir dire à mafille que j’avais participé à la construction du plateau. A la croiséed’une rencontre j’ai postulé et ai été retenu sur un poste à l’ADAPEI LaSource sur l’équipe des espaces verts, sans aucun bagage professionnelsur le handicap. Je me suis remis dans des études de moniteurd’atelier pendant deux ans, et en parallèle j’ai aussi préparé un nouveaubrevet d’état de sport adapté.C’est à l’intérieur de moi, au plusprofond que j’ai eu envie de m’occuperde personnes handicapées.Le mot « handicap » me vient rarement à labouche, j’avais surtout envie de rencontrerd’autres êtres humains. Le handicap, c’est unmanque de quelque chose : cela peut êtrephysique ou mental ; cela peut être aussi aufond de nous, on est tous un petit peu handicapé! J’ai voulu donner pour partager desexpériences. J’ai travaillé à La Source pendant12 ans, à créer et entretenir les jardinsdes gens avec les handicapés à mi-temps, età les encadrer en sport durant le reste dutemps. C’est là que je me suis mis à réfléchirà comment adapter le sport pour qu’ils puissenten profiter au maximum, d’où est partiel’idée de reprendre l’ACSA 05 (AssociationCulturelle Sportive Adaptée). Avec unesuperbe équipe de bénévoles motivée etdynamique, nous avons recherché une identité, à travers une associationqu’on a créée dans des locaux prêtés par la mairie deGap, de façon à recréer une atmosphère dans laquelle la personnehandicapée pouvait avoir le soir un club qui la recevait. Ce fut douzeans d’une superbe aventure humaine qui a malheureusement pris finen 2009. J’ai toujours voulu créer du lien : on ne peut rien faire seul.Je suis maintenant ici au fond de la vallée du Champsaur, c’est unpeu perdu, mais en même temps, ce gite est une maison pour le liensocial. Les rencontres diverses et variées sont l’aboutissement dece projet dans ce gite avec l’association « Décrochons la lune », jesuis accompagné d’une équipe de bénévoles qui sont par leur profession,en lien avec le milieu social. Je suis le seul salarié de cetteassociation, mais derrière il y a toute une équipe qui travaille dansl’ombre.Cette association, c’est une maison de passage pour tout lemonde, ouverte au handicap mental.On n’a pas voulu recréer une institution, maissimplement un lieu de vie, pour toutes lespersonnes qui veulent venir se ressourcer. DesGapençais montent ici souvent pour discuter,échanger. Des gens de toute la Francepassent ici, que ce soit des touristes, descréateurs, des gens du cirque, deschorégraphes de Paris, des musiciens, etc.Tout le monde est là pour passer un moment àlui, qui peut être partagé par d’autres. Chacunrespecte l’autre et donne, s’il a envie, unmoment pour l’autre. A partir du moisdécembre, il y a la soupe toute la matinée quichauffe sur le poêle. Les gens passent, lesskieurs, les gens de la vallée, le facteur, seservent, payent 2 € le bol ou ne payent pas,discutent, repartent… Ca se sait dans lavallée, on est à l’heure de l’internet, mais lelien entre les gens s’est fait plus naturellement.On ne s’occupe pas que de handicap, on alancé cette année deux formations,pastoralisme et sculpture, pour les personneshandicapées. Le stage sur le pastoralismes’est fait en collaboration avec des bergers !A partir du moment où il y a « équipe »,il y a « lien » et « acceptation ».Aujourd’hui, avec le nombre de passages que l’on a, que ce soit destouristes, des groupes d’institutions, des groupes de réflexion ou desstages qu’on met en place, on a un équilibre très précaire. On a puembaucher des gens pour agrandir le projet et le faire vivre, mais il nousfaudra encore deux ans pour savoir si vraiment on est dans le vrai oupas. Pour l’instant, on est sur une voie positive, puisqu’on a une clientèlequi nous fait la joie de revenir et qui nous donne des idées. Il n’y a pasde barrière entre les handicapés et les autres. Les résultats viennent dela confiance mutuelle. Depuis cette année, on a lancé l’idée des siestesmusicales dans des hamacs perchés dans les arbres entre 1m et 6m dehaut. Chacun choisit sa hauteur et s’installe. Des musiciens duChampsaur viennent et improvisent selon le moment. Cela peut durer1h30 à 2h et ensuite les gens discutent entre eux. Chacun trouve saplace dans son arbre. L’arbre, c’est la forêt et c’est un peu la société.Il faut maintenant consolider ce projet.On n’essaye de ne pas s’éparpiller et de faire vivre ce gite qui a besoind’être toujours en mouvement. On vient de refaire des peintures et il y ad’autres projets de création. On a créé autour du gite une piste de ski defond éclairée tous les vendredis soirs, avec l’aide de la Communauté deCommune. Notre projet phare, sur lequel on travaille avec la Principautéde Monaco et l’association de la Princesse Stéphanie, c’est d’accueillirdes enfants artistes qui viennent découvrir. On a le projet de créer un« son et lumière » devant le gite, avec les gens de la Principauté deMonaco, deux groupes d’enfants ou d’adultes atteints de troublesmentaux de quartiers de Marseille, et deux groupes de musiciens : cinqassociations regroupées dans une, pour faire ce « son et lumière » quiaura lieu probablement en juillet normalement, durant deux soirs d’affilée.Un autre projet est en gestation pour septembre 2011 ou juin 2012, nousallons tenter de lancer un raid aventure pour le handicap, cela va être lepremier du genre en France. Les gens vont partir de Savines en kayak demer, vont passer par Réallon et le col des Gourniers en marchant,redescendre ici en footing et en VTT, faire du rafting jusqu’à St Bonnet,passer par Laye et arriver à Gap, avec des équipes composées de deuxadultes handicapés, d’un éducateur et d’un infirmier.Chantal Rapin,conseillère municipale déléguée à lasanté et à l’accessibilité :L'implication de la commune de Gap dans le domainedu handicap me permet de côtoyer desprofessionnels qui travaillent au quotidien dans cesecteur. J'ai eu la chance de rencontrer Lionel Gras,dont la personnalité ne laisse pas indifférent. Il estdéterminé et plein de peps. C'est un rêveur qui a lespieds sur terre. Son initiative d'accueillir dans uncadre de petit paradis, des déficients mentaux,montre bien qu'il a compris combien il est importantpour eux de communier avec la nature. Cet espacequ'il a choisi, sans clôture, loin du bruit et loin dustress, est parfaitement adapté à ces personnesdifférentes. Le rôle d'un élu est d'écouter, de proposeret d'encourager des initiatives pertinentes. 2002 a étél'année où la ville de Gap s'est engagée pour fairechanger nos regards sur le handicap. Cette aventureque Lionel propose est au cœur de ce rêve. Changernotre regard, c'est aussi permettre aux « valides » quicôtoient ponctuellement les déficients mentaux ausein de ce gîte, de partager des moments uniquesque l'on qualifie de bonheur.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

36la culture est dans la ville37Tarifs30 € debout 1 soirée / 50 € pass debout 2 soirées37 € assis 1 soirée / 60 € pass assis 2 soirées(Hors frais de location)Les pass assis sont en vente uniquement à la billetteriedu Quattro et sur le site internet duQuattro.L’Estivad’, c’est le rendez-vous de la nouvellescène française dans les Alpes du Sud.Un vent frais souffle sur la chanson française.Une page se tourne, celle d’une époque teintéede la toute puissance du son anglosaxon.De jeunes artistes dotés d’uneformation musicale solide, mélangent joyeusementle rock, le rap, la soul ou le reggae.« Ben l’Oncle Soul » invité sur la scène deL’Estivad’ le jeudi 28 juillet, symbolise biencette tendance d’une musique sans frontière.Il vient d’être sacré artiste « révélation scène »de l’année 2010 aux Victoires de la Musique.Génération 2011 : du haut de leur 20 ans,ils font le « Buzz ».Ils ont 20 ans et plus, ils portent les aspirationsd’une jeunesse décomplexée et vivante.Comme Zaz qui clame « Donnez-moi unesuite au Ritz, je n’en veux pas, donnez-moiune limousine, j’en ferais quoi… Je veux del’amour, d’la joie, de la bonne humeur… moij’veux crever la main sur le cœur…. »..Son hymne « Je veux » a reçu le prix de lachanson originale de l’année 2010 auxVictoires de la musique. Zaz sera sur scène àGap le mercredi 27 juillet.Cette nouvelle vague fait partie des« natifs », comme disent les spécialistesdes nouvelles technologies.Ils utilisent naturellement pour leur créationles musiques assistées par ordinateur. Ilsréinventent aussi un nouveau mode de productionet de promotion artistique grâce aunet. Joyce Jonathan, 20 ans tout ronds, seraà l’affiche de L’Estivad’ le mercredi 27 juillet.Elle a produit son premier album grâce à lamise en ligne sous le label My MajorCompagny.L’Estivad’, c’est aussi une ambiance festivalière.La terrasse du Quattro et ses tables « bistrot »vous accueillent sous les étoiles de juillet,pour découvrir de jeunes groupes en pleineascension, sur la deuxième scène. C’est unfestival à taille humaine qui est au petit soinpour le public, les artistes et la presse.L’Estivad’, créé à l’initiative de la Ville deGap est porté par l’équipe du Quattro, lesservices municipaux, l’Office de Tourismeet les bénévoles séduits par son ambianceconviviale.La deuxième édition deMercredi 27 Juillet à partir de 19 h 30Joyce JonathanJoyce Jonathan écrit ses propres textesdepuis l’adolescence. A 18 ans, elle est lancéesur le site du label "My MajorCompany". 486 producteurs internautes luipermettent de réaliser son premier album.Elle y travaille avec Louis Bertignac, ancienguitariste du groupe Téléphone, qui fait lesarrangements. L’album « Sur mes gardes »parait en janvier 2010. Cinq mois plus tard,il est déjà disque d’or. En octobre 2010,Joyce Jonathan entame une tournée dansdes salles comme « La Cigale » à Paris, « Le Liberté » à Rennes ou « Le Médiator » àPerpignan.La quasi-totalité des dates affiche complet et l’Olympia est programmé pour le 28 avril 2011.Sur scène Joyce Jonathan joue de la guitare et du piano. Elle interprète dans un style folk intimiste,des textes inspirés de son histoire personnelle.En janvier 2011, elle a reçu aux NRJ Music Awards le prix de la révélation française de l'année.Zaz« Elle rapproche les gens, on a l’impression de laconnaitre depuis toujours. Elle reflète l’état d’espritde la jeunesse, un peu torturée, mais aussipleine d’espoir » expliquent Marie et Magalie aujournaliste du Parisien à la sortie du concert deZaz aux Francofolies de La Rochelle. Entre swingmanouche, folk rebelle et chanson réaliste à laPiaf, « Zaz mélange des genres qui n’ont pas l’habitudede se côtoyer » confie le programmateurdes Francofolies. Pour Zaz, la musique est une cléde plus pour avancer dans la vie. « A 21 ans, aprèsdes années de conservatoire et de cours dechant, je me suis retrouvée chanteuse dans unorchestre de baloche au Pays Basque ». En 2006, elle monte à Paris et chante durant unan et demi dans un cabaret de Saint-Michel. Elle en part pour chanter dans la rue àMontmartre. Zaz répond à l’annonce du compositeur Keredine Soltani : « cherche chanteuseà la voix cassée, un peu rauque ». Ensemble, ils créent le titre « Je veux ». Elle lemet sur Myspace et c’est un succès. Coup de pouce du destin, elle rencontre Raphaëlqui lui compose trois titres, dont le magnifique « Port Coton », et participe à l’enregistrementde son premier album. Dès sa sortie sous le nouveau label PlayOn, l’album estclassé n°1 des ventes.Sur scène, Zaz est une vraie musicienne qui maitrise sa voix atypique. Véritable star deproximité au groove communicatif, elle est aussi complice avec ses musiciens qu’avec lepublic.« Je veux » a été plébiscité par le public « chanson originale de l’année » lors des Victoiresde la Musique.Jeudi 28 Juillet à partir de 19 h 30Né à Marseille, où son père auteur-compositeur luidonne le goût des chansons de Léo Ferré, Brassensou Brel, le jeune Jérôme part s’installer à Londres à20 ans. Il y rencontre des artistes de diverses origineset développe son bagage musical pop/rockteinté de reggae et de world.Après deux ans de bohème outre-manche, il emménageà Paris et fait sa première expérience musicaleprofessionnelle avec le groupe Solo. Il sort unpremier album « L’Arbre et le Fruit » et collaboreavec plusieurs groupes dont Les Marathonians. Ilparticipe à l’album d’I.A.M. « Saison 5 » et à celui deBernard Lavilliers « Samedi soir à Beyrouth ». En 2006, Jehro sort un album imprégné demusique caribéenne entre reggae et calypso. Il retient l’attention des radios avec le titre« Everything » sorti dans une quinzaine de pays, il est vendu à près de 150 000 exemplaireset emmène Jehro en concert jusqu’au Japon, en Argentine ou aux Etats-Unis.Jehro est un cas à part de la scène hexagonale, un baladin voyageur romantique et dansant.Le nouvel album de Jehro « Cantina Paradise » sort le 11 avril. Son premier titre « TonightTonight » ballade exotique, annonce déjà un enchaînement d’instants sucrés, tendres etsensuels, où les influences tropicales restent légères et élégantes.Ben l’Oncle SoulJehroBen a toujours eu la classe. Dès le lycée, il se faitremarquer en portant régulièrement un nœudpapillon. Ses amis finissent par lui trouver un surnombien à propos « L’Oncle Ben ». Il faut dire qu’il a étéélevé par une mère fan d’Otis Redding, StevieWonder ou Aretha Franklin. Ben a vingt ans à Tours etfait les Beaux-Arts puis passe le CAPES d’arts plastiques.Le week-end avec des amis, il chante dans ungroupe de gospel. Il met quelques titres sur Myspaceet est repéré par le célèbre label Motown. Ben sort unpremier album 6 titres où il réussit le tour de force de transfigurer des reprises dont le« Seven Nation Army ». Il collabore avec le groupe de rap nantais « Hocus Pocus ».Son nouvel album paru en mai 2010, marque son goût immodéré pour les sixties.Ben baigne tellement dans cette époque qu’on jurerait parfois entendre des originauxenregistrés en 65. Il réussit le pari d’une soul à la française. Dès l’entame « Souleman »donne le ton entre humour et groove. Qu’il se la joue amoureux pour « L’Ombre d’unHomme » ou prédicateur version Blues Brothers sur « Ain’t off the back », il fait mouchesur chaque titre. Ben l’Oncle Soul apporte une vraie modernité dans ce répertoire rétroet ses concerts sont des shows où Ben, ses choristes et ses musiciens dansent sur deschorégraphies à la manière des Temptations. Pour lui « il faut être possédé au momentoù tu chantes. Cette musique se vit avec les tripes ».II obtient en 2010, un globe de cristal pour le meilleur artiste interprète masculin. Il est sacré« révélation scène » de l’année aux Victoires de la Musique 2011.Billetterie du Quattro :Ouverte tous les mercredis de 9 h 30 à 12 h 30 etde 14 h à 18 hLe Quattro – 56 av. E. Didier – 04.92.53.25.04.quattro@ville-gap.frAchat des billets en ligne sur le site du Quattro :www.lequattro.frTicketnet et Francebillet :Par internet : www.ticketnet.fr,ww.france.billet.com, www.fnac.comPar téléphone : Ticketnet : 0 892 390 100 (0.34TTC la minute),Francebillet : 0 892 68 36.22 (0.34 € TTC laminute)Dans l’un des points de retrait : Leclerc, Hyper U,Géant Casino à Gap et Auchan, Hyper U, Leclercà Manoque.Infos pratiques :Le Quattro : 04.92.53.25.04La Direction de la Culture de la Ville de Gap :04.92.53.24.22 & 04.92.53.25.28Office de Tourisme : 04.92.52.56.56C’est nouveauAchetez vos billets en ligne sur le sitedu Quattro : www.lequattro.frVous pouvez désormais acheter vosbillets pour les spectacles du Quattroen ligne sur le site Internet. Le prix dubillet est le même que si vous veniezl’acheter directement au Quattro (pasde frais de location, pas de surcoût),un véritable atout pour vos achats debillets. Sans vous déplacer, de chezvous, 24/24 et 7/7, vous pouvez,quand vous le souhaitez, acheter vosbillets pour les spectacles de la programmation.Deux modes d’obtention de billets :Le retrait guichet : En choisissant ce mode deretrait lors de votre achat sur le site et après avoirréglé votre place par carte bancaire, vous recevrezdeux emails. Le premier provient de la banque duQuattro, pour vous confirmer que votre achat abien été pris en compte. Le second provient duQuattro et vous récapitule votre commande. C’estcet email que vous devez imprimer et présenter àla billetterie du Quattro pour récupérer vos billetsphysiques vous permettant l’accès à la salle. Unefois votre achat effectué, le Quattro édite vosbillets. Vous pouvez dès la semaine suivant votreachat venir chercher vos billets à la billetterie lemercredi pendant les horaires d’ouverture, ouattendre tout simplement le soir du spectacle pourretirer vos places. Il faut surtout ne pas oublier deramener le second email « récapitulatif de votrecommande », seul document valable pourprocéder au retrait de vos places.L’impression E-Ticket : Mode d’obtention nondisponible au moment ou nous mettons ce magazinesous presse mais à venir prochainement.Avec ce mode d’obtention, vous pourrez imprimerde chez vous votre billet (E-Ticket). C’est ce billet(sous format A4) que vous présenterez le soir duspectacle au Quattro, le contrôle d’accès à la sallese fera par le biais d’une douchette à code-barres.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

38la culture est dans la ville39« C’est ainsi que j’ai d’abord mis un pied et ensuite le corps tout entier,dans le théâtre amateur. J’ai appris à jouer la comédie, puis, commej’avais plus de compétences dans le domaine organisationnel que dansle domaine du jeu, j’ai hérité du poste de président. Il faut dire que c’esttrès pratique pour une association que d’avoir un retraité trèsdisponible…« Théâtre en liberté » est l’une des sept troupes qui composent leComité Départemental du Théâtre Amateur des Hautes-Alpes.Cette troupe a plus de 50 ans d’âge. Gaby Laboucarie l’a dynamisée etmise sur de bons rails. Aujourd’hui, c’est une quinzaine de comédiensamateurs, qui se rencontrent une ou deux fois par semaine à laPépinière pour répéter, et qui jouent des spectacles dans tout ledépartement, voire même dans toute la région, avec entre 8 et 10La passion du théâtre :Jacques BardouxJacques est un retraité de la SNCF, établi à Gap pourprofiter de l’environnement, du ski et de larandonnée. Se retrouvant tout seul à Gap à partir de2002, son épouse travaillant encore sur Paris, il acherché une autre activité pour se divertir le soir…Il est tombé par hasard sur la troupe « Théâtre enliberté » alors qu’il n’avait jamais fait de théâtre. Il nousdit la suite de l’histoire !représentations par an. Le Comité Départemental organise le FestivalGaby Laboucarie, destiné à faire représenter des spectacles par destroupes amateurs du Sud-est. Parallèlement, des stages sont organisésà destination des comédiens amateurs des 250 troupes de la Région,soit environ 1 500 comédiens, mais aussi pour des « novices », avecdes tarifs un peu différents pour les non-affilés, mais tout de mêmeattractifs vu la qualité des formateurs qui sont de grandsprofessionnels, parfois même des pointures nationales.Cette année, pour le 30ème anniversaire du Festival, nous avons faitl’effort sur la qualité des formateurs encadrant les stages, et aussi surles spectacles : l’an dernier, nous n’avions eu que 4 spectacles, et notreobjectif serait de doubler ce chiffre. Pour y arriver, le Festival durera dumercredi au dimanche, avec une petite inconnue encore sur le nombrede spectacles que l’on va retenir ».Le Comité Départemental du Théâtre Amateur des Hautes-Alpes !Depuis 1982, c’est le représentant départementalde la Fédération Nationale desCompagnies de Théâtre Amateur etd’Animation. Chaque année, à l'Ascension, ilorganise le Festival Gaby Laboucarie, grâce àl’aide de la Ville de Gap, du Conseil Généraldes Hautes-Alpes et de la Région ProvenceAlpes Côte d’Azur. Ce festival, qui porte lenom de sa fondatrice, Gaby Laboucarie, fêteen 2011 son 30ème anniversaire. C’est un festivalde théâtre amateur où des troupes de larégion Sud-est viennent jouer. Les spectaclesont lieu au C.M.C.L.La volonté du Comité est de maintenir uneentrée gratuite à ces spectacles de qualité, enproposant au public une libre participationfinancière. Parallèlement, pendant le festival,des stages de formation pour tous les comédiensamateurs (adhérents ou non à laF.N.C.T.A.) sont proposés sur 4 jours. Cesstages, d’un prix abordable, sont animés pardes formateurs professionnels.Actuellement le CDTA 05 regroupe septtroupes : Théâtre en Liberté, La Marelle, LesMots Dits, Grosso Modo, Le Persifleur, Mots etMerveilles, et La Tour Brune. La volonté duC.D.T.A. 05 est de devenir encore plus représentatifde la vitalité du théâtre amateur dansnotre département en accueillant d’autrestroupes. Cet effort sera mené dans le courantde cette année. Mais l'action du C.D.T.A. 05 nes'arrête pas là : en plus de l'organisation dufestival et du soutien de ses troupes adhérentes,c'est aussi l'atelier théâtre 05, organiséen partenariat avec le Centre DépartementalMusique, Danse, Théâtre, qui permet à descomédiens amateurs de travailler, sous l’égided’un professionnel, sur des textes contemporains.Le résultat de ce travail, sous forme dereprésentation théâtrale ou de lecture-spectacle,a déjà été représenté en public à Gap.Pour toute information,vous pouvez contacterJacques BARDOUX,président du C.D.T.A 05,par téléphone : 06 86 88 71 62ou par courriel :bardoux.j2@wanadoo.frLe festival Gaby Laboucarie 2011, 30 ème édition,a lieu à Gap, du 1 er au 5 juin 2011Il se compose de deux volets :Des stages proposés aux comédiens amateurs de la région sud-est,affilés ou non à la F.N.C.T.A, et animés par des professionnels. Cesstages ont lieu au Pavillon Carina à Gap, du jeudi 2 juin à 9h audimanche 5 juin à midi. Téléchargement du programme des stageset du formulaire d’inscription sur le site cd05theatreamateur.orgdes spectacles au C.M.C.L deGap :• Mercredi 1er juin à 21h•Jeudi 2 juin à 17h et 21h• Vendredi 3 juin à 17h et 21h• Samedi 4 juin à 17h et 21h• Dimanche 5 juin à 15hLe programme définitif des spectaclesest consultable sur le sitecd05theatreamateur.orgTOUS LES SPECTACLES SONTGRATUITS avec UNE LIBREPARTICIPATION PROPOSEE AUPUBLIC A LA SORTIE.Qui étaitGaby LABOUCARIE ?Née en 1913 à Marseille, elles’installe à Gap dans lesannées 40, pour y exercer sonmétier d’assistante sociale.En compagnie d’une poignéede passionnés, elle va contribuer àl’essor du théâtre amateur, tout en menant de front une carrière professionnelleréussie. Ainsi en 1946, elle rejoint « Le Chardon Bleu »troupe de variétés mêlant chansons et saynètes, qui rencontre un vifsuccès auprès de la population locale.C’est en 1954 qu’elle décide, avec Henry Vincent, de créer sa propretroupe : « Théâtre en Liberté ». Gaby va initier plusieurs générations deGapençais à l’art théâtral, offrant au public de nombreux spectaclesdans les registres les plus divers. Elle continue jusqu’en 1998 à formeradultes, enfants et adolescents à l’école de Molière.Ainsi naîtront : « Le Petit Théâtre de Fontreyne » au début des années80 et la troupe des « Mots Dits » en 1984. Soucieuse de promouvoirl’image du théâtre amateur, elle s’implique par ailleurs au sein de lafédération et participera avec ses troupes à de nombreuses rencontresthéâtrales régionales (Festival de Cavalaire, Masque d’Or, etc.). Sa persévéranceet sa ténacité aboutissent en 1981, à la création de laRencontre de Théâtre Amateur qui porte désormais son nom : « LeFestival Gaby Laboucarie ».Cette manifestation, qui se déroule tous les ans durant la semaine del’Ascension, a vu défiler bon nombre de troupes régionales et nationales,mais aussi des compagnies étrangères (ukrainiennes,allemandes, italiennes, etc.). Cette volonté d’échanges culturels horsde nos frontières, conduira Gaby à réussir la prouesse d’emmener satroupe à Moscou en 1991, dans le cadre d’un festival mondial de théâtrepour enfants. Ce furent des moments d’émotion intense pour tousles participants des différentes nations, unis dans un même élan :l’amour du théâtre. C’est justement ce que Gaby a su transmettre àceux qui vont essayer de poursuivre humblement son œuvre.Festival de l’Antiquité gréco-romaine 2011Devant le succès obtenu par les deux premières éditions, latroupe de La Marelle organise à Gap les 6, 7 et 8 mai 2011, le3ème festival de l’Antiquité gréco-romaine, avec pour thèmeprincipal « Les Enfers ».La troupe de La Marelle, dirigée par Raymonde Théraube, professeurde lettres classiques, souhaite y montrer l’influence de la culturegréco-romaine sur la littérature occidentale et sur les arts. Lethème choisi cette année, et en particulier le mythe d’Orphée, esttrès riche et a influencé de nombreuses œuvres littéraires, picturaleset musicales. Récemment encore, le romancier, LaurentGaudé, dans La porte des Enfers, s’est inspiré par l’intermédiairede Dante et de Rodin, de la mythologie gréco-romaine.Un programme riche et varié !Une lecture du chant VI de L’Enéide de Virgile par la troupe deLa Marelle accompagnée du flûtiste Jean Denis et de l’accordéonisteDenis Marseille sur des musiques originales, avecla participation des danseuses Nathalie Marseille, Anne Hacvilleet Laurie. Dans ce chant, Enée descend aux Enfers, accompagnépar la Sybille. Dès le début, il nous plonge dans une atmosphèreétrange : « Ils allaient, obscurs, par la nuit solitaire,traversant l’ombre et les demeures vides de Pluton, roi d’unroyaume sans consistance… ».Plusieurs conférences sur le thème des Enfers seront données.C’est ainsi que Monsieur Christian Graglia, professeur agrégéde lettres classiques, nous parlera des Enfers dans l’Enéide,Monsieur Didier Pralon, professeur émérite de l’Université deProvence, fera un exposé sur le même sujet dans L’Odyssée,Madame Josette Lallin, professeur agrégé de Lettres, nousentretiendra du mythe d’Orphée et Madame JustineDesmeules, doctorante, évoquera l’influence du mythe desEnfers sur la culture moderne.Un concert sera donné par des musiciens et professeurs duconservatoire : le flûtiste Jean Denis interprètera la musique dufilm Orfeu Negro, et la chanteuse lyrique Irena Rosier, accompagnéede la claveciniste Virginie Kaeppelin et de la flûtisteClaire Marzuello, interprètera une cantate de Clérambault.Par ailleurs, des films autour des Enfers seront proposés aucinéma Le Club. Monsieur Ulysse, secrétaire général de la sociétéd’Etudes des Hautes-Alpes, fera découvrir au public le patrimoinegallo-romain de la ville. Enfin, un repas composé d’après desrecettes romaines, sera proposé au restaurant Les Olivades.Le festival, qui a déjà obtenu le soutien de la Ville de Gap et duConseil Général, pourra dorénavant s’inscrire dans les manifestationsorganisées sous l’égide de l’Association des Journées del’Antiquité, soutenue par le Conseil Régional P.A.C.A. et laD.R.A.C. d’Aix-en-Provence.Les manifestations auront lieu principalement à la chapelledes Pénitents.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9 M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

40la culture est dans la ville41La bibliothèque fait son cinéma…Ne vous étonnez pas si vous croisez Cyrano de Bergerac, les amoureuxde Casablanca ou E.T. à la bibliothèque, ils nous ont rejointsaujourd’hui !Depuis deux ans, la bibliothèque proposait desconcerts, des spectacles et des films documentairesen DVD. A présent, c’est au tour des films de fictionde faire leur entrée au 137 boulevard GeorgesPompidou. Vous n’avez plus qu’à vous aventurerdans l’univers du cinéma : références classiques ducinéma d’art et essai, films de genres reconnus etgrandes comédies populaires, vous attendent. Quece soit en noir et blanc ou en couleurs, en français oudans d’autres langues, le cinéma prend sa place au milieu des livres….Dès lors, il n’appartient qu’à vous de vous perdre dans l’ensemble descollections de la bibliothèque. Car le septième art vient en complémentd’une offre déjà vaste et d’une richesse inépuisable, renvoyant aussibien aux livres d’art qu’à la littérature ou à la bande dessinée. C’estdonc l’occasion de passer d’un support à un autre : lire un manga aprèsavoir vu Kill Bill, découvrir O’Brother puis se plonger dans l’Odysséed’Homère, dévorer les romans policiers avant de regarder Le FauconMaltais, comparer les bandes dessinées d’Astérix le Gaulois et le filmMission Cléopâtre, voir L’Aventura avant de prendre unrecueil de poésie… Des trésors sans fin vous attendent!Les enfants ne seront pas en reste : ils trouveront desdessins animés de qualité comme Les Trois brigands,Ponyo sur la falaise, les Contes persans et bien d’autres.Mais ils pourront également s’instruire, avec desfilms documentaires sur les peintres, le corps humain,l’univers… Autant de personnages et de sujets, quel’on peut découvrir à travers la vidéo ou à travers les livres !La bibliothèque développera ces collections à l’avenir, afin de comblerles cinéphiles les plus insatiables ou les curieux du grand écran. Quellemeilleure nouvelle pour cet établissement dont la mission est de donnerà tous la possibilité de se former, de s’informer, d’échanger desidées, de réfléchir et de rêver ?Le 28 mai 2011,Gap donne de la voix…Dès le matin, une histoire musicale loufoque et poétiquesouffle sur la ville. Une fois, dix fois, vingt foisdans la journée, les semeurs de chants se dispersentsilencieusement… Pour vous, tout est comme d'habitude: rendez-vous, files d'attente, commissions, transports…A l'invisible signal, le temps d'un chant, çatombe sur vous comme une brise fraîche en plein printemps…Puis dans l’après-midi, embarquez pour une balade enchansons au pied de la colline de Saint Mens. Au gré devotre envie, composez un parcours musical à la redécouvertedu quartier de Molines. Une carte vous guideravers la Chambre des Sages, la Petite Clairière, leTemple du Savoir ou la Grande Maison… A chaqueescale d’une quinzaine de minutes, vous obtiendrezauprès des chanteurs une trace de votre passage. Celavous permettra de participer au tirage au sort à l’étapefinale pour gagner de nombreux cadeaux.Rendez-vous pour la balade en chansons à partirde 15h et jusqu’à 17h30 au pied de la colline deSaint Mens. Le lieu exact de RDV pour le début decette balade, ainsi que la carte vous permettant decomposer votre parcours, seront communiquésultérieurement sur le site de la Ville de Gap(http://www.ville-gap.fr/fr/culture/spectacle-vivant.html)Les groupes vocaux participants à Gap de Vive Voix :L’ADEL (atelier d’expression lyrique), l’Ecole AnselmeGras, Kaliopé, Le Bois de St Jean, la Chorale desCordeliers, la Rescontre gapian, le Pays Gavot,Polychr’Hom , Reflux, Star Dust, et le Choeur d’enfantsde la Cathédrale.Gap de vive voix !Martine Bouchardy, adjointe délégué à la culture, StéphaneRoux, conseiller municipal et chef de chœur, et VéroniqueGreusard, conseillère municipale et passionnée de musiquedepuis toujours, se font le porte parole de Roger Didier, Mairede Gap, et de la municipalité, pour nous inviter à une journéepas comme les autres. Quelques voix mêlées…« Notre idée est venue du constat d’unegrande vitalité des ensembles vocaux, deschorales, dont celles du Conservatoire, et del’existence des classes à horaires aménagés àdominante vocale au collège Centre (6ème,5ème et 4ème). Nous voulions qu’à Gap, lavoix chantée se propage dans la ville, et rencontreun public qui ne fréquente pas ou peules salles de concerts.A partir de tout cela, que pouvions-nousimaginer de nouveau ?Gap de Vive Voix : une manifestation qui s’appuiesur des acteurs culturels amateurs de laville, et qui nécessite une direction artistiqueprofessionnelle. En effet, chanter en extérieurdans la ville ou dans des lieux publics,demande un savoir-faire particulier. C’estpourquoi nous avons confié cette mission àClaire Monot, dont le parcours parle de luimême: après des études théâtrales, ClaireMonot joue, chante, crée des évènements enmilieu urbain, met en scène des concerts dechœurs, des spectacles de rue musicaux… etvit à Gap tout en poursuivant sa carrièreprofessionnelle dans toute la France.Gap de Vive Voix est un projet qui est encohérence avec les Assises de la Culture :Initier des projets portés par une vision d’élus,valoriser les pratiques culturelles amateurs etles rapprocher des professionnels, allerau-devant du public, sont en effet des actionsinscrites dans la politique culturelle de la Ville.Merci à tous les groupes et chefs de chœursque nous avons sollicités et qui se sont montrésenthousiastes devant notre proposition.La plupart sont disponibles le 28 mai, lesautres seront les bienvenus pour une 2 ème éditionde Gap de Vive Voix.Gap de Vive Voix est ouverte à toutes et tous,tendez l’oreille ! Et laissez-vous surprendre… ».Je suis Alexandre Senn, originairede Gap… J'en suis parti mais j'yreviens car la ville mérite qu'on s'yarrête et qu'on y construisequelque chose. Mon champd'action est la musique et laculture en général. Avec notreassociation, 2ja Electronic, nouspromouvons la musiqueélectronique en créant desévènements et en organisant desartistes locaux en collectif.Après 3 ans en Espagne dont pratiquementdeux à Barcelone, je combine aujourd’hui unevie parallèle entre Paris et les Hautes-Alpes.J'essaie de m'inspirer de ce qui se fait ailleurset de l'adapter à Gap. Mon objectif c’est decontribuer à l’émergence d'une scène demusique électronique Gapençaise.Et si on vous dit Breakbeat, Drum’n’bass, French touch, Fidget, Dubstep…C’est Mind the Gap !2ja Electronic a déjà plus d'une année d'existence,avec quelques succès notoires : la Fêtede la Musique 2010 avec plus de 200 personnesautour du CMCL, une résidence toutcet hiver à La-Joue-du-Loup et surtout uneformidable adhésion du public, des artistes etde beaucoup de gens divers et variés intéresséspar ce projet. Nous sommes dorénavantdouze dans l'association avec différentsgroupes et DJ’s, appartenant à des famillesdifférentes de la musique électronique :Breakbeat, Drum'n'bass, French touch,Fidget, Dubstep. Les membres du collectif2ja : The Game Boys, Pioc Ppc, Yaspa, MisterT, D.R.M et moi-même.Nous souhaitons aller plus loindorénavant !Et organiser à Gap la soirée qu'elle mérite,autour de la musique électronique, avec uneprogrammation alternative, originale et inéditeici. Nous aurons donc le grand honneur devous présenter la soirée Mind The Gap. Lapremière édition, car nous espérons bien sûren voir bien d'autres, aura lieu le vendredi 6mai à partir de 22h au CMCL. Pour cette première,nous voyons les choses en grand etvous aurez le plaisir de voir pas loin de chezvous deux groupes montants dans des universdifférents mais avec des noms qu'il faudraretenir pour les prochaines années : les normandsde Beataucue et les Marseillais deMC2, accompagnés par Yaspa, Milkwater etThe Game Boys, membres de 2ja Electronic.Cette soirée marquera vraiment notre entréedans la vie culturelle gapençaise, avec un vraiprojet d'importance. Nous sommes déjà nombreuxet très entourés, mais nous sommestoujours ravis de voir que nos actions intéressentencore un plus large public, rendez-vousdonc le 6 mai au CMCL.Première édition de « Mind the Gap »,le vendredi 6 mai au CMCL à Gap.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9 M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

42vive le sportLa patinoire ferme ses portes.Vive le Stade de Glace !43La patinoire Brown-Ferrand a fermédéfinitivement ses portes le 3 avril dernier. DanielGalland, adjoint au sport et ancien internationalde hockey sur glace, nous livre ses sentimentssur cette page qui se tourne.D’abord, je ressens une énorme satisfaction de voir le chantier rentrerdans une nouvelle phase avec la démolition de l’infrastructure existante.Je travaille avec Jean-Pierre Martin depuis de nombreusesannées sur ce projet, je ne peux donc que me réjouir de le voir avancerconformément au planning initial. Je vous mentirais si je vous ne disaispas que j’ai ressenti un petit pincement au cœur. Comme tous lesanciens de ma génération, qui ont marqué l’histoire du hockeyGAPENÇAIS, les frères LIBERMANN et COMBE, les OPRANDI, CAL,PELLOUX, MASSE, MAZEAU… J’ai passé des moments inoubliablesdans cette enceinte sportive comme beaucoup de Gapençais. C’estune partie de la culture sportive de notre ville qui s’est forgée sur cetteglace. Alors forcément un brin de nostalgie existe au moment de tournerla page.C’est la fin d’une histoire…Pour filer la métaphore littéraire, je ne crois pas que cela soit la fin dulivre, mais le début d’un nouveau chapitre. L’histoire des sports deglace en général et du hockey en particulier, est ancienne sur notrecommune. Les infrastructures pour les pratiquer ont évolué avec leLa Nuit du Volleytemps. Les plus anciens se souviennent sans doute des étangs de laBlâche, qui gelaient l’hiver et qui devenaient des espaces de glissepour hockeyeurs ou patineurs. Ce passé est une richesse. Il nousoblige à nous montrer à la hauteur de notre glorieuse histoire. Le futurStade de Glace sera tout à la fois l’héritage du passé et un vecteur demodernité et de dynamisme.Quelles sont les principales étapes du chantier à venir ?Avec la démolition de nombreux équipements de la patinoire existante,nous rentrerons dans la phase la plus « serrée » du chantier. Je vous rappelleque nous devons ouvrir l’équipement avec une glace opérationnellepour les pratiquants de sport de glace au mois de septembre 2011.La course contre la montre a donc débuté. C’est un véritable défi technique,que va relever l’entreprise Peller et ses sous-traitants. Je suis,quasiment au jour le jour, les avancées du chantier, et je peux vous direque toutes les équipes sur place, sont à pied d’œuvre pour réussir cepari.Pour conclure, quelques mots sur la prestation des RAPACESen ligue MAGNUS cette saison.Le parcours de Rapaces de Gap place notre équipe dans les meilleureséquipes de France. Quel formidable message délivré à tous, aumoment où sort de terre le nouveau Stade de Glace. Gap est enmarche pour (re)devenir la capitale des sports de glace…Vousconnaissiez les10 kilomètresde Gap ? Vous êtes déjà monté sur lescrêtes de Charance ? Alors le Duo des Cimes estfait pour vous. La Ville de Gap, en partenariatavec l’OMS, L’ASPTT et le Gap Hautes-AlpesAthlétisme, souhaite innover en proposant, letemps d’un week-end, un évènement atypiquedans l’univers de la course à pied.Les 11 et 12 juin,un week-end très sport avecle Duo des Cimes !Il s’agit d’organiser sur le même week-end, une épreuve de course enmontagne en montée sèche et une course sur route de 10 kilomètres.Ce duo « course de montagne et course sur route » résume parfaitementles atouts de notre territoire : une ville à la montagne. Cette spécificité,qui fait de Gap un centre urbain, métropole d’un massif au cœurd’un environnement montagnard préservé, sera idéalement illustrée parce week-end de course à pied. Ces deux courses permettront selon lesgoûts et les attentes de chacun, de courir l’une des deux épreuves,mais également aux plus téméraires de cumuler les deux courses pourtenter de décrocher ce premier trophée, sur la base d’un classementétabli par simple addition des temps !Il ne faut pas être un grand sportif pour participer !Pour monter à Charance, un peu de courage suffit, sous réserve d’êtreen bonne condition physique. Et l’avantage d’une course toute en montée,c’est de ne pas générer de courbatures, surtout provoquées par lesdescentes. Et c’est pour cela que le lendemain, vous serez encore enjambes pour courir les 10 kilomètres de Gap. Ce sera votre défi pour ceDuo des Cimes. A vous de courir maintenant !Inscrivez-vous au choix pour les épreuves Duo des Cimes,ou Montée des crêtes de Charance, ou Gapen'Villesur le site de la Ville de Gap : www.ville-gap.frDepuis 2007, La Nuit du Volley estl’occasion pour le Gap Volley-Ball,de regrouper tous les passionnésdu volley. D’une édition inauguraleouverte à toutes les associationssportives de la Ville de Gap, le cluba su garder un esprit loisir etdétente sur les éditions suivantes,tout en y mêlant la compétition.Ainsi, chaque année à la même date, dans lanuit du 7 au 8 mai, le Complexe Jean-Christophe Lafaille, mis à disposition par laVille de Gap, accueille 36 équipes composéesau minimum de 4 joueurs (remplaçants possibles),venues de toute la région PACA etmême encore plus loin. Cette manifestationest unique dans la région de par sa spécificitéhoraire et le nombre d’équipes accueillies. Letournoi, divisé en deux, Loisir et Compétition,s’organise de 19h à 5h du matin, autour dematchs de 10 minutes permettant à toutes leséquipes de participer à 10 matchs. L’ensembledu Complexe Jean-Christophe Lafaille est misà contribution pour garantir un accueil de qualité.6 terrains sont montés dans les deuxsalles. Le début et la fin de chaque match sontannoncés par micro.Les équipes et leurs accompagnateurssont chouchoutés tout au long de la Nuit duVolley par la dizaine de membres du clubgérant le tournoi.A chaque édition, sa nouveauté autour de l’organisation; à disposition, une buvette et uncoin repas à la mesure de l’événement, uncoin détente avec jeux de cartes et consolesde jeux, un stand partenaires pour découvrirles activités sportives des Hautes-Alpes, maiségalement les magasins accompagnant leclub avec le don de lots, et pour cette édition2011, un stand photo qui permettra à chacunde repartir avec un souvenir de sa Nuit duVolley. Le tournoi se termine vers 4h pour permettrede rendre le complexe à ses gardiens,de sortir le classement des deux groupes et dedistribuer les récompenses à chaque équipe,en espérant les revoir l’année prochaine.La Nuit du Volley en chiffres, c’est :Du 7 au 8 mai19h – 05h6 terrainsDes matchs en 10 minutes36 équipes mixtes de 4 joueurs ou plusDeux tournois de 18 équipes250 personnes accueilliesTous aux All Star Supremacy 2011 !Tallard Basket (2ASB) et Supremacy Event's, vousprésentent la quatrième édition du All StarSupremacy, qui se déroulera le 28 mai au gymnaseLafaille.Après avoir connu un engouement de plus en plus vifau cours des précédentes éditions, l’équipe d’organisationvous propose un All Star de basket qui s'annoncecomme le plus spectaculaire de l'année 2011.Ce spectacle familial plaira aux initiés tout commeaux amateurs.Dans cette nouvelle édition, vous trouverez réunis lesmeilleurs joueurs de basket venus des quatre coins deFrance avec des participants évoluant en pro A, maisaussi des meilleurs freestylers nationaux. Chaquequart temps sera ponctué d'animations avec de séduisantes« pom pom girls », des distributions decadeaux, et des danses chorégraphiées. Pourconclure cette soirée spectaculaire, vous assisterez auconcours de dunk, avec la présence de deux légendesde cette discipline, à savoir Salomon Sami et GuyDupuy, tout deux vainqueurs du concours de dunk àParis Bercy.Ne ratez pas la dernière édition du All StarSupremacy et venez nombreux et nombreuses assisterà l'évènement basket des Alpes du sud.Info/Réservation : 06 67 78 68 92 / Entrée : 5 €M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

44vive le sport45C’est partipour la pleine forme !Elles sont trois à parler avec entrain et gourmandise de leurs engagements associatifs. Noëlle Arce-Menso, Marie-José Cano, et Anne-Marie Michelon-Maurel, respectivement présidente, trésorière etsecrétaire, sont les responsables bénévoles de l’Association Gapençaise de Gymnastique Volontaire.Une association qui n’est rien moins que le club gapençais qui compte le plus de membres ! Une rencontrechaleureuse et conviviale placée sous le signe du sport santé pour toutes et tous.Noëlle est la première à rentrer en scène : « J’aicommencé la gym volontaire en 1973 à la naissancede mon fils. Mon mari était très pris parses activités sportives, et moi j’avais envie desortir aussi ! L’intérêt de l’association est soncôté beaucoup plus convivial qu’une salle degym. On se prend comme on est, on accepteles autres comme ils sont. Ce n’est pas la compétition,ce n’est pas à celle qui aura la plusbelle tenue, c’est sans contrainte. On s’inscritau départ dans un souci de santé, pour pratiquerune activité physique régulière. Au niveaunational, la gymnastique volontaire est l’unedes plus importantes fédérations sportives,avec plus de 500 000 licenciés. Nous établissonsdes licences pour les personnes qui pratiquentune activité labellisée « Produits EPGV »comme la gym d’entretien, gym équilibre,mémoire, acti-marche …. Pour toutes les disciplinesqui ne sont pas des « Produits EPGV »ceux ou celles qui les pratiquent sont desadhérents qui bénéficient de l’assurance collectivede l’association.Aujourd’hui l’AGGV à Gap compte 1087adhérents.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9Focus sur l’Association Gapençaisede Gymnastique VolontaireNous sommes la plus grosse association sportivede la ville. Nous insistons beaucoup sur laformation de nos 21 animatrices et animateurs,toutes et tous diplômés, qui se recyclent régulièrement.Cela correspond à quatre équivalentsplein temps. L’association est gérée commeune petite entreprise ! Nous animons 83 courspar semaine, répartis dans les différents gymnasesde la ville. Nous limitons les effectifs dechaque cours pour des raisons de sécurité etde qualité. Chaque année, au mois de juin,nous établissons un programme que nous diffusonsà la mairie, à l’Office de Tourisme et surnotre site Internet. Le jour des inscriptions,c’est quelque chose ! De longues files d’attentese forment… Certaines font un « sitting » dès 4hdu matin pour être sûres d’avoir une place dansle cours de leur choix. C’est surtout la gymaquatique qui est très prisée. Il faut dire que l’ontient à garder des tarifs attractifs pour conserverle caractère social de notre association.Nous sommes obligées de limiter le nombre decours par personne, notamment un seul degym aquatique, pour qu’un plus grand nombrepuisse en profiter. Nous offrons la possibilité derégler la cotisation en plusieurs fois, nous proposonsdes tarifs préférentiels pour les étudiantset les familles, nous acceptons leschèques vacances et les coupons « sport ».Nous avons une secrétaire salariée 12h parsemaine. Et deux fois par semaine, nous nousretrouvons à 4 ou 5 bénévoles, pour faire fonctionnerl’association.Y-a-t-il un profil type de l’adhérentAGGV ?Non, cela va de 4 à 80 ans, et même plus ! Parcontre, c’est un public essentiellement féminin !Nous avons du mal à attirer des hommes, ilscommencent à venir sur les activités extérieurestelles que la marche sportive ou lamarche nordique mais aussi dans les cours deyoga, les danses en couple et certains cours degymnastique. Il y a quelques années, nousavons essayé de mettre en place des séancesspécifiques pour les hommes, mais elles onttourné au fiasco. Sur près de 1100 adhérents,nous ne comptons que 80 hommes. Par contre,en diversifiant nos activités et en ajoutant le volley,la danse, la « country », le Pilates, la marchenordique, nous réussissons à attirer un publicnouveau et notamment des jeunes. Dès qu’unenouvelle discipline apparait, nous essayons del’intégrer à notre programme, ce qui nousdemande beaucoup de travail. Nous passonsénormément de temps à la GV où nous apprécionsson côté convivial. En 2010, nous avonsorganisé une semaine « portes ouvertes » aumois de juin qui nous a amené une trentained’adhérents supplémentaires. Nous renouvelonscette opération au mois de juin.Que vous apporte la Fédération ?Une reconnaissance auprès des pouvoirspublics, des formations de qualité avec notamment,depuis trois ans, le Certificat deQualification Professionnelle (CQP) diplômed’Etat, ainsi qu’une assurance pour les personneslicenciées.Notre grand regret actuellement : nouséprouvons quelques difficultés à impliquerdes « plus jeunes » dans la gestion de l’association…D’ailleurs sur près de 1100adhérents, on ne compte qu’environ 80 personnesprésentes aux assemblées générales.Le danger, c’est qu’à termel’association pourrait s’effondrer, car noussommes toutes des « anciennes » et larelève tarde à s’annoncer.Pour tout savoir sur la « GV » :04 92 51 90 29Mail : aggv.gap@orange.fr/Site web : aggv-gap.asso-web.comEt pourquoi pasle Football américain ?Vous aimez les sports de contact, vous avez une envie de nouveauté…. Bingo ! Le football américainest fait pour vous. Un club vous accueille depuis juin dernier à Gap, animé par une équipe de jeunesenthousiastes…. Et carrés ! Rencontre avec Alexandre Testut, dit le Yéti, et Mickaël Angélo Scalisi.C’est Alexandre qui parle, Mickaël approuve et précise. Attention, cela peut secouer….« Le football américain est apparu au mois dejuin 2010 à Gap. Je suis fan de sports decontact. J’avais joué au rugby à Gap mais jevoulais diversifier un peu mes loisirs… C’est àl’armée que j’ai commencé à pratiquer le footballaméricain. Cela m’a bien plu et m’a donné l’enviede lancer cette discipline à Gap, sachant qu’ilexistait déjà pas mal de clubs dans la ligue denotre région. La Fédération Française deFootball Américain regroupe une bonne centainede clubs. En France, on joue sur des terrains derugby sur lesquels on adapte nos tracés.Qu’est-ce qui vous a plu dans ce sport ?C’est un mélange de contact et de tactique, quin’a rien à voir avec les autres sports. Nousavons passé des nuits blanches complètes àmettre en place des phases de jeu qui durentune quinzaine de secondes ! Par rapport à unmatch de rugby qui va se dérouler dans lacontinuité, là quand on rentre dans le jeu, on aun plan précis de l’action que l’on va faire.Et comment ça se joue ?En tout premier lieu, c’est du « gagne-terrain ».On a 4 tentatives pour avancer de 10 yards(9,14m). Si on n’y arrive pas, on redonne la balleà l’adversaire. Si on y parvient, on regagne uncontrat de 4 tentatives pour essayer de gagnerencore 10 yards. Cette conquête de terrain versl’avant peut se faire par une passe en avantavec réception d’un receveur, par la coursed’un running back qui est en arrière et fonce enforce vers l’avant, ou tout simplement grâce àun joueur « tighd end » qui est à l’exterieur de laligne. Cela peut être aussi en faisant reculer laligne d’en face avec nos « line men », pour quele « quatter back », le capitaine, puisse avanceret grappiller les quelques yards qui nous manquentpour gagner le contrat.Une équipe, c’est combien de joueurs ?Normalement, c’est 11, mais comme c’est unsport qui a encore du mal à se mettre en placeen France, on joue à 9 pour tout ce qui est divisions3 et 4.J’ai commencé par recruter du monde avant decréer le club, pour être sûr que cela allait fonctionner.Puis on s’est affilié à la ligue PACA, etdepuis chaque fois qu’on se montre, aprèschaque match, on a de nouveaux adhérents,car c’est un sport spectaculaire et très attirant.Beaucoup viennent du rugby, on a aussi desbasketteurs car il y a des postes qui ne sontpas forcément à très haut contact comme lesreceveurs qui doivent avoir une certaine assurancedans les mains. Il y a des gens assez« forts », qui ne peuvent pas pratiquer d’autressports et qui trouvent leur place dans le footballaméricain. Les phases de jeu durent entre 10 et15 secondes, c’est donc assez explosif pourgrappiller un maximum de terrain.Comment vous entraînez vous ?J’ai fait une demande de coach, malheureusementil n’y en a pas dans la région. C’est doncmoi qui fais office d’entraîneur et on demandedes renseignements aux autres clubs qui nousenvoient des données pour qu’on puisse s’entraînersur de bonnes bases. On s’inspire aussid’un site Internet qui reprend les entraînementsde l’Equipe de France de football américain, afinde faire le moins de bêtises possible. On fait desateliers bien distincts selon les rôles de chacun :receveur, running back, ligne de défense, ligned’attaque… L’an prochain, nous rentrons enchampionnat en division 4, division régionalepour les clubs qui se créent, mais nous rencontreronsaussi des clubs de division 3. Pour l’instant,nous faisons seulement des matchsamicaux ou des entraînements avec une équipeadverse pour prendre de l’expérience.D’où vient votre nom des Sasquatchs ?Chaque équipe de football américain a un nomcomme en hockey. A l’armée, on me surnommaitle yéti parce que je venais des montagnes.Les Yétis pour une équipe, ça ne sonnait pastrès bien, alors j’ai cherché sur Internet, et jesuis tombé sur Sasquatch qui veut dire « yéti »en amérindien.Quels sont vos objectifs ?Pour le moment, c’est se faire plaisir. Si on doitrester en D3 pendant 10 ans, ce n’est pas biengrave. On voudrait tout de même recruter un peude monde, afin que chaque personne puisse êtrevraiment à sa place en équipe. On joue à 9 sur leterrain, mais l’idéal serait d’être au minimum 18,car il y a l’attaque et la défense. Et pour quechaque poste puisse être affuté au maximum, ilfaudrait que chaque joueur ne joue qu’un seulrôle, et non pas deux voire trois selon les matchs.Vous êtes intéressés ? Venez les rejoindrelors de leurs entrainements au Stade Bayard,à coté du Quattro, le mardi soir de 19 h à21 h, et le dimanche de 18 h à 20 heures.Pour plus d’informations : 06.65.33.86.38mail : americain.football.club.gap@gmail.comM a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

46éco Du 7 au 15 mai 201147Une date incontournable de la vie gapençaise :Gap Foire ExpoLe mois de mai rime avec Gap Foire Expo, permettant à notre villede confirmer qu’elle est bien la Capitale économique desAlpes du Sud. Julien Gerson préside avec autorité et bonhommiel’association qui porte chaque année ce bel événement !Il nous présente l’histoire et l’actualité de Gap Foire Expo.« Gap Foire Expo existe depuis 1983, année où elle s’est déroulée uniquementdans le hall de la Blâche. Au départ en effet, cette manifestation étaitdestinée seulement aux Gapençais. Mais dès l’année suivante, comme sonattrait avait été très important et que les gens s’étaient déplacés de tout ledépartement, les organisateurs l’avaient agrandie autour de la Blâche, enajoutant des structures pour abriter les stands. A l’origine, les créateursétaient des commerçants de Gap qui voulaient un peu concurrencer la foiredu 1er mai ayant lieu dans les rues avec des forains venant de l’extérieur.Par la suite, Gap Foire Expo s’est petit à petit élargie sur le boulodrome etla Pépinière.Depuis 1983, les grandes étapes de Gap Foire Expo.L’extension a été très rapide au départ, puis s’est un peu stabilisée sur l’axegéographique de la patinoire, du boulodrome et de la Blâche, jusqu’en1990 avec la nomination de Marcel Lard comme commissaire général de lafoire, chargé d’apporter un nouvel élan. Il a souhaité augmenter le nombredes exposants en investissant la moitié du parc de la Pépinière. Gap FoireExpo a ensuite adhéré à la Fédération des Foires Congrès de France et aainsi obtenu un label. Notre particularité est d’être la seule foire à en êtreavec l’entrée gratuite en France. Nous avons donc eu du mal à convaincreles gens de cette fédération, surtout habitués aux grands parcs d’exposition.Mais lorsqu’ils sont venus sur place et ont vu notre travail, ils nous onttout de même attribué le label « Grande Foire de France » que nous avonsmaintenant depuis 6 ans. Ils ont trouvé qu’elle était très agréable, tout enayant une connotation professionnelle et compétente. D’ailleurs depuis, lescritères du cahier des charges pour garder le label, sont devenus beaucoupplus écologiques.Un gros travail d’organisation préalable à la tenue de Gap FoireExpo.Dès le mois d’octobre, il faut gérer le plan, les premières inscriptions, etvérifier que tout le puzzle se mette correctement en place. Il faut aussinégocier avec les fournisseurs pour avoir les meilleurs prix possibles. Il fautavoir un contact et répondre aux clients, tout en n’étant pas tenu par le boutdu nez par les exposants qui sont parfois très exigeants. Tout se fait enamont, les bénévoles se réunissent une fois par mois pour décider des principaleslignes. Depuis 1983, Gap Foire Expo s’est professionnalisée et cesavoir faire peut bénéficier à d’autres personnes qui souhaitent organiserd’autres salons.es autres organisations portées par Gap Foire Expo.Dans l’ordre d’apparition d’une année civile, il y a le Salon de l’Auto (du printemps),Gap Foire Expo, le Salon de l’Auto (d’automne) et le Salon duMariage. En gestation, il y a le Salon du Livre, le Salon du Bois, le Salon duLoisir ou bricolage… Gap Foire Expo est une association de loi 1901, maisde type lucratif, c’est rare mais ça existe : la loi le permet lorsque c’est dansun secteur d’activité bien précis, et on paye la TVA. C’est une structure quiemploie deux personnes et demie : Marcel Lard, commissaire général, etson adjoint Fouad El Hessouni, avec le soutien d’une personne handicapéesur 20h pour faire du secrétariat. Fouad est désormais apte à remplacer lecommissaire général. Nos ressources depuis le départ, ce sont 25 à 30 %de subventions à la fois départementales, des chambres consulaires, etc.Je ne prends pas en compte la part « Ville de Gap » qui est comptabiliséehors bilan puisque c’est une recette et une dépense, et qui équivaut à unesubvention très importante. Cela correspond à une mise à disposition gracieusede personnel, de matériel et de locaux. Depuis quelques années,grâce à Jo Abela, il y a 5 à 6 % de sponsoring et on doit développer cetteparticipation d’interlocuteurs privés : Gap Foire Expo a sa notoriété, elle estdevenu un média et un support de communication attractif.Pourquoi avoir choisi d’inviter un pays à chaque édition ?J’ai personnellement introduit cela à mon arrivée comme président. GapFoire Expo se développait au strict niveau commercial. J’ai négocié avec leConseil Général un doublement de la subvention, sous réserve que cetteaugmentation permette d’inviter un pays. Cela donne une connotation aumillésime, une « couleur » que les Gapençais et les visiteurs apprécient. Enamenant l’Inde, le Pérou ou le Népal à Gap, on apporte un peu de rêve !Puisqu’on est affilié à la Fédération, les autres foires nous ouvrent leur carnetd’adresse : des animations aux artisans, en passant par la déco…Depuis 5 ans, nous avons un cahier des charges permettant de cadrer lespays invités : commerce, visuel et connotation touristique. Ensuite, il fautnégocier les prix, voir les troupes de spectacle, etc. Le pays permet decréer de l’animation et de fidéliser nos visiteurs. C’est comme dans uncommerce, il faut toujours qu’il se passe quelque chose, sinon les gens neviennent que s’ils ont un besoin spécifique. Les pays qui ont remporté leplus de succès et avec lesquels cela s’est le mieux passé, sont le Québec,le Vietnam et l’Inde. La Russie, peu réussie au niveau de l’artisanat, a ététrès riche au niveau animations : danse, spectacles, etc…Focus sur le millésime 2011 !Cette année, on perd un peu de surface avec le chantier de la patinoire.Mais on a réussi à n’avoir que 10 % d’exposants en moins, l’installation destructures permettant d’offrir d’autres possibilités. Le côté positif des travauxde la patinoire, c’est que cela change la géographie de la foire etchamboule les habitudes des gens qui seront obligés de tout visiter pourtrouver leurs exposants préférés.Président depuis 13 ans !Je ne suis pas originaire des Hautes-Alpes et il y a comme partout une difficultéd’intégration pour ceux qui arrivent d’ailleurs. Mon métier de commerçant,puisque j’ai deux enseignes « Roche Bobois » et « Le Faillitaire »,me permet un contact facile. Mais Gap Foire Expo m’a aussi amené beaucoupà ce niveau-là : Cela m’a permis de connaître tous les commerçants,tous les élus, et tous les présidents d’associations. Cela m’a créé un réseauet une légitimité vis-à-vis des collectivités locales. Je donne mes idées, j’essaiede les faire émerger, je m’occupe des relations publiques. Gap FoireExpo est un gros bateau qui prend beaucoup de temps à diriger…Aujourd’hui, j’ai quitté mes responsabilités à la Chambre de Commerce età l’Union Patronale, parce qu’aujourd’hui, dans un secteur très concurrentielet fragile, je dois consacrer du temps à mes entreprises. Mais je resteprésident de Gap Foire Expo tant que notre équipe fonctionne bien.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

48en mouvement49Un navire dressé vers le ciel :Le Crématorium des Alpes du Sud.24 heures avant la crémation. La fonctionnalitédu bâtiment et de ses abords (parking d’unetrentaine de places, dont deux pour personnesà mobilité réduite) et les horaires de crémationespacés, préservent l’intimité etl’accompagnement des familles. A l’occasiond’obsèques, les convois se présentent aucrématorium 1/4 h avant l'heure retenue pourla crémation, les familles étant alors prises encharge par le personnel de l’établissementdans un espace d’accueil approprié.La crémation peut être ou non suivie d’unecérémonie personnalisée.Le crématorium dispose à cet effet d’une vastesalle de recueillement, d’une centaine deplaces assises, très ouverte sur la nature grâceà l’existence de larges baies vitrées. Cetespace permet d'organiser toutes lescérémonies funéraires, quelles que soient lesopinions religieuses ou philosophiques, suiviesou non d'une crémation. Ces cérémoniesciviles ou religieuses sont empreintes de toutela dignité souhaitable. Des allocutions, prières,auditions musicales et visualisations surécran sont possibles, dans les conditionsprécisées par chacun.Un salon des retrouvailles permet ensuiteaux proches du défunt de partager undernier moment d’intimité.Après la crémation, les cendres sontrecueillies dans une urne cinéraire remise à lapersonne ayant qualité pour pourvoir auxfunérailles ou à l’opérateur de pompesfunèbres. La remise des cendres s’effectuedans un salon prévu à cet effet, pendant leshoraires d’ouverture de l’établissement.Dans l’attente d’une décision relative à ladestination définitive des cendres, à lademande de la famille, l’urne peut êtreconservée gratuitement dans le local deconservation des urnes du crématorium,pendant 4 mois. Au-delà de ce terme, ledépôt provisoire qui ne peut légalementexcéder un an au total, est facturé 45 € TTCpar mois.Un Service Municipal des AffairesFunéraires à l’écoute des usagers.La volonté de la municipalité a été d’associerà cet équipement neuf, la présence duService des Affaires Funéraires. Ce Serviceregroupe tous les besoins des familles, liés àun deuil, offrant en un seul lieu fonctionnell’ensemble des prestations proposées.Les horaires d’accueil du publicCrématorium :L’accueil des familles et les crémations sontréalisés du lundi au samedi, à l’exception desdimanches et jours fériés.Horaires d’ouverture au public :Du lundi au vendredi : de 9h00 à 12h00 et de14h00 à 18h00Le samedi : de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à16h30Tous renseignements utiles sont fournisgratuitement aux personnes ayant qualité pourpourvoir aux funérailles, afin de leur permettred’effectuer, si elles le désirent, les démarchesen vue de la crémation (Tél 04 92 24 20 20 –Fax 04 92 46 87 02)Service des Affaires Funéraires (à compléterau regard d’informations complémentaireséventuelles du Service des Affaires Funéraires) :Tél 04 92 53 24 28 ou 04 92 53 24 19Horaires d’ouverture au public :Du lundi au vendredi : de 8h00 à 11h30 et de13h30 à 17h00Le samedi : de 8h00 à 11h30Inauguré le 27 janvier dernier, le Crématorium des Alpes du Sud est entré en service début février2011. Les premières semaines d’exploitation confirment l’intérêt d’un tel équipement pour lespopulations du département des Hautes-Alpes et de ses zones limitrophes. Monique Para, éluechargée de l'administration générale, de la population et des affaires funéraires, revient sur lesprincipaux acquis de ce grand chantier devenu aujourd’hui opérationnel.Un intérêt général avéré et un équipementesthétique et fonctionnel.A ce jour, alors que le crématorium est enphase de démarrage, plus de 50 crémationsont été pratiquées au sein de cetétablissement. Ce chiffre confirme l’intérêtgénéral de cet équipement. Edifié en bordureEst du cimetière St Roch, à proximité desdeux chambres funéraires privées existant àGap, le bâtiment abrite également le ServiceMunicipal des Affaires Funéraires, ce quipermet de mettre à disposition des usagers,un ensemble d’activités funéraires publiqueset privées dans un même périmètre.La conception du crématorium et de sesabords, met l’accent sur sa dimensionarchitecturale, sur sa fonctionnalité et surson intégration dans son environnementvégétal.Ainsi, la disposition des locaux facilite lacirculation des différents publics, sans que seposent de problèmes de croisement desfamilles endeuillées, lors de cérémoniessuccessives. Ouverts sur la natureenvironnante, les espaces de cérémonies etd'attente sont équipés dans un esprit desimplicité et de sobriété, afin de favoriser unsentiment d'intimité et de repos. L’accès aucrématorium s’effectue par le rond pointBernard Givaudan, en longeant le cimetière endirection de son entrée 2. Pour éviter lecroisement de convois funéraires, lescorbillards ont l’obligation de repartir par lazone de Patac. La ligne 6 du réseau detransports urbains de la Ville de Gapdesservant l’arrêt « Cimetière de Saint Roch »,les usagers peuvent se rendre au crématoriumet aux Services des Affaires Funéraires de laVille de Gap, en utilisant les transports encommun gratuits.Une gestion par voie d’affermage.La gestion du Crématorium des Alpes du Sudest confiée pour 12 ans à la Société desCrématoriums de France, déjà exploitanted’une douzaine de crématoriums. LaCommune dispose d’un pouvoir de contrôlesur le délégataire, notamment en matière depolitique tarifaire, de qualité du service renduaux usagers et de respect des obligationslégales. Celui-ci doit par ailleurs s’acquitterd’une redevance annuelle auprès de laCollectivité.Des tarifs raisonnables.Mode de sépulture écologique et économe deplace, la crémation s’avère être pour lesfamilles des défunts, moins onéreuse quel’inhumation. Il leur en coûte, en 2011, 460 €TTC pour une crémation et 75 € TTC pour lamise à disposition de la salle de cérémonie.De surcroit, le coût du transport de corps, setrouve aujourd’hui réduit puisque tout sedéroule désormais à Gap.L’assurance d’un service quotidien dequalité.Le crématorium est à la disposition de toutepersonne, quel que soit le lieu du décès ou dudomicile. Tous les jours de l’année, àl’exception des dimanches et jours fériés, lepersonnel du crématorium assure un accueilet un accompagnement des familles. Le jouret l’heure de la crémation sont fixés par legestionnaire du crématorium, en accord avecla famille du défunt ou la personne qui aqualité pour pourvoir aux funérailles. Lesfamilles mandatent généralement unopérateur funéraire habilité qui, muni de sonpouvoir, transmet au gestionnaire ducrématorium le dossier du défunt, au plus tardLa crémation en quelques mots.Pratique ancestrale, très largement répandue dans le monde, en particulieren Asie, la crémation a été reconnue en France par la loi du 15novembre 1887. Bon nombre de religions admettent aujourd’hui la crémation.L’église catholique autorise ce mode de sépulture depuis 1963.Elle peut être pratiquée librement par la famille du défunt, du momentque celui-ci n’a pas manifesté de volonté écrite contraire. Elle concerneaujourd’hui en France, près d’un défunt sur trois.La crémation doit avoir lieu 24 heures au moins et 6 jours au plus aprèsle décès s’il s’est produit en France, 6 jours au plus après l’entrée ducorps en France si le décès a eu lieu à l’étranger ou dans un territoired’Outre-Mer. Les dimanches et jours fériés ne sont pas compris dansle calcul de ces délais.En cas de dérogation à ces délais, la personne ayant qualité pour pourvoiraux funérailles ou son mandataire, doit présenter l’autorisationréglementaire délivrée par le Préfet du lieu du décès ou de crémation.L’Association Crématiste des Hautes-Alpes.Pour toute information complémentaire sur lacrémation, vous pouvez contacter l’AssociationCrématiste des Hautes-Alpes par mail :crematiste.des.hautes-alpes@wanadoo.frou lors de leurs permanences assurées les1er et 3ème mardis du mois de 9 h à 11 h 30,Salle du Content, rue du Content.La destination des cendres.Les cendres funéraires conservées dans l’urne peuvent être inhuméesdans une sépulture, scellées sur un monument funéraire, déposéesdans une case de columbarium ou dispersées dans un espace cinéraire,ce dont dispose le cimetière St Roch, attenant au crématorium.Il n’est désormais plus possible de conserver une urne dans une propriétéprivée, sauf autorisation préfectorale.Conformément à la circulaire du 14 décembre 2009, la dispersion descendres en pleine nature ne peut se faire que dans des espaces naturelsnon aménagés, de grande étendue et accessibles au public. S’ils’agit de propriété privée, l’accord du propriétaire est nécessaire. Ladispersion est également autorisée dans les cours d’eau et rivières sauvagesnon aménagés et en mer dès lors qu’elle ne contrevient pas à laréglementation maritime et aux règles édictées par la loi Littoral. Danstous les cas, une déclaration à la Mairie de la commune de dispersiondevra être effectuée.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

50bien dans ma ville51Le centre de Loisirs « La Clairière »fêtera ses 30 ans cet été.En effet, c’est en 1981 que la mairie a acquis lapropriété « Rotschild » pour y installer le CentreAéré des enfants de 6 à 15 ans, durant les deuxmois d’été.Par la suite, La Clairière a ouvert ses portes toutel’année pour l’accueil des mercredis, des petites etgrandes vacances. Ainsi nombreux sont les gapençaisqui ont fréquenté le Centre de Loisirs « LaClairirère », soit comme enfant, soit comme animateur,voire les deux, et nombreux sont ceux qui lefréquentent actuellement ou le fréquenteront bientôt; et c’est pour leur permettre de se retrouver,qu’une journée festive est prévue le samedi 25 juin.Cette journée sera l’occasion pour tous, enfants,familles et partenaires, de se rencontrer autourd’animations collectives : grands jeux, visite deslocaux, historique, exposition photos, baladesdigestives, ateliers manuels et artistiques,musique…Réservez donc votre journée du 25 juin etvenez fêter les 30 ans de « La Clairière ».Pour prendre contact ou faire des suggestions,vous pouvez contacter l’équipe du centre au04 92 51 08 26, ou par mail :centre-loisirs.clairiere@ville-gap.frLa CrècheFamiliale« le Petit Chemin » recrutedes assistantes maternelles !La Crèche Familiale « le Petit Chemin »recrute des assistantes maternelles !Ce service est géré par le Centre Communald’Action Sociale de la Ville de Gap. La CrècheFamiliale regroupe actuellement 23 assistantesmaternelles agréées qui accueillent 2 à4 enfants à leur domicile, sur l’ensemble de laville de Gap. Cette équipe d’assistantesmaternelles est accompagnée dans son travailauprès des enfants et de leur famille, par uneéquipe pluridisciplinaire : puéricultrice, infirmière,éducatrice de jeunes enfants et adjointeadministrative. Des activités collectivespermettent aux assistantes maternelles de seconnaître et de partager leurs expériences, etaux enfants de se retrouver et de créer des liensentre eux.continue assurée par la Crèche Familiale, ainsiqu’à des formations destinées au personnel dela Fonction Publique Territoriale. Les frais dedéplacement aux activités sont indemnisés. Cepersonnel perçoit également une primeannuelle sous certaines conditions. Le matérielde puériculture nécessaire à l’accueil desenfants est mis à disposition des assistantesmaternelles par le CCAS. Les assistantesmaternelles travaillent du lundi au vendredi. LaCrèche est fermée tous les ans, une semainependant les vacances de fin d’année, et3 semaines l’été. Lorsque l’assistantematernelle est en congés ou en formation, endehors des périodes de fermeture de la Crèche,l’accueil des enfants est organisé chez d’autresassistantes maternelles de la crèche ou dansles structures collectives municipales.Et si vous aussi vous covoituriez ?La Ville de Gap développele covoiturage et met àvotre disposition un siteInternet accessible surwww.ville-gap.fr/covoiturage.Grâce à ce site, vouspourrez vous mettre plusfacilement en relation avecdes personnes effectuantles mêmes trajets que vouset ainsi voyager à plusieurs.Nous utilisons tous le covoiturage, mais le plus souvent de manière ponctuelle et informelle :pour accompagner notre conjoint au bureau, conduire nos parents chez le médecin, retrouverun collègue et partir avec lui les jours de neige, de panne de voiture, etc…Pour vous aider à utiliser plus régulièrement ce mode de transport, vous pouvez utiliserle site de covoiturage créé spécialement pour vous.L’inscription est gratuite. Il suffit de créer un compte pour avoir accès aux trajets existantset contacter des personnes déjà inscrites. Vous pouvez à tout moment modifier vos donnéespersonnelles et vos trajets. Vous pouvez maintenant faire une recherche précise par quartierou lieux publics ou préciser des villes étapes pour prendre un passager sur votre route.Un tarif par trajet est automatiquement proposé. Libre au conducteur de demander ou nonune participation aux frais liés au déplacement (essence, péage…)Le covoiturage c’est pour qui ?Vous pouvez l’utiliser quand vous en avezbesoin pour des déplacements à l’intérieurcomme à l’extérieur de Gap.• Si vous êtes saisonnier, et devez vous rendrechaque jour en station.• Si vous effectuez régulièrement des déplacementsprofessionnels à Aix en Provence.• Si vous souhaitez vous rendre à un concert,à un match de Hockey.• Si vous suivez vos études sur Grenoble etfaites les allers-retours le week-end.• Si vous habitez dans le quartier deFontreyne et vous travaillez dans la zone deTokoro.Et mille autres situations… !Tout au long de l’année des rencontresfestives sont organisées au rythme dessaisons et à l’occasion des fêtes pour Noël,Pâques, etc.Les assistantes maternelles, employées par leCCAS de la Ville de Gap, font partie dupersonnel non titulaire de la Fonction PubliqueTerritoriale. Elles bénéficient d’une formationAinsi si vous souhaitez vous intégrer dansune équipe de professionnellesdynamiques et si vous avez des capacitésd’adaptation et le sens desresponsabilités, rejoignez les à :La Crèche Familiale « Le Petit Chemin »,4 Bd Bellevue, 05000 GAP ;Tél. : 04.92.20.20.39 ;courriel : creche.familiale@ville-gap.frLa Plateforme de covoiturage a été mise en ligne à l’automne 2010. Cet outil évolue régulièrementafin de vous proposer un service performant. Si vous pensez à de nouvelles fonctionnalitésà ajouter pour enrichir le site, faites-nous en part en adressant un mail àemmanuelle.rebis@ville-gap.frLe covoiturage est un mode de déplacement convivial, économique, écologique etcitoyen, alors n’hésitez plus, inscrivez-vous : www.ville-gap.fr/covoiturageLes 3 clés d’un covoiturage réussi !Dans tous ces cas, et dans tous les autres,pensez covoiturage !Nous pouvons vous aider àutiliser le site de Covoiturage.L’EHPAD Saint Mens s’est doté depuisdécembre 2010, d’un matériel spécifique pourle transfert des personnes dépendantes.Un système de lève-malade sur rails plafonniers, aété installé dans tous les logements del’établissement. La mise en place de ce matériel apermis d’observer des effets positifs immédiats :Les transferts des résidents sont assurés avecconfort et sécurité, et les conditions de travail dupersonnel soignant se sont nettement améliorées,grâce à cette installation. Pour réaliser ce projet,l’EHPAD a reçu une subvention de 5000 euros de laFondation Bruneaut créé près de 420 emplois.Aujourd’hui, c’est 42 raisons sociales et 212emplois… et elle continue de se développer !Lisez la rubrique « Covoiturage et Assurance » proposée sur la page d’accueil dusite Internet, vous trouverez toutes les réponses à vos questions. Au moment de l’inscription,vous vous engagez à respecter la charte d’utilisation, à présenter votre permis et votreassurance aux passagers. Même si rien ne l’oblige, nous vousconseillons d’informer votre assurance que vous faites du covoiturage !Donnez-vous rendez-vous dans un lieu précis, accessibleet sécurisé. Evitez les bords de route pour ne pas gêner letrafic.Sur Gap, 4 aires de covoiturage sont à votre disposition. Vous pouvezvous retrouver et stationner gratuitement votre véhicule. Ces aires sontsituées sur les parcs relais (P+R) : La descente, les Eyssagnières, laReyberte et le stade nautique. Cette année, quatre « point rencontre »signalés par un panneau vont être mis en place dans les quartiers deFontreyne, Haut Gap, Molines et Beauregard.Soyez flexible. Prévoyez une solution de secours pour les cas oùle conducteur aurait un empêchement.Une question précise sur le site ?Contactez le 04.42.214.214. Une personnepourra répondre à vos questions, et vous guiderpour résoudre votre problème.Un besoin d’aide pour utiliser le siteInternet (inscription, dépôt ou recherched’un trajet, mise en relation…) ou avoirplus d’informations sur le covoiturage ?Rendez-vous dans l’un des cinq centressociaux de la Ville de Gap. Un référent covoituragepourra vous accompagner et répondreà vos questions. Des réunions d’information,des permanences Internet, des rendez-vousindividuels sont organisés. Consultez lesdates et les coordonnées des centres sociauxsur www.ville-gap.fr/covoiturageM a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9 M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

52bien dans ma ville53Pour profiter au mieux de la nature à Gap,ce guide est disponible à l’Office de Tourisme de GapProgrammes randonnées Produits du terroir De la lavande à l’edelweiss Charance : « un p’tit coin de paradis » ! Stéphanie BodetLe FJT va faire peau neuve !Pascal Lissy, Président du Foyer des jeunes Travailleurs, adjointau maire de Gap, et Pascale Rougon, Directrice du FJT, elle aussiadjointe au maire de Gap, se mobilisent jour après jour pour fairevivre cette institution du paysage Gapençais. Qui ne connait pasle FJT ? Bientôt, le foyer va connaitre d’importants travaux deréhabilitation pour répondre toujours mieux à ses objectifs.Témoignage à deux voix !« Ce nouveau projet est la deuxième étape de la réhabilitation du Foyerdes Jeunes Travailleurs, qui est cette fois plus particulièrementconsacrée aux espaces collectifs : l’accueil, l’espace restauration, lessalles d’activité et de réunions, le bar, etc. En 1991, la première phasedes travaux avait essentiellement concerné les logements des jeunes.L’ensemble des emprunts et des investissements étant désormaisamortis, nous pouvons poursuivre la qualification de l’établissement.Cette deuxième étape s’inscrit complètement dans la volonté que nousavons, de préserver un outil essentiel pour l’insertion sociale etprofessionnelle des jeunes.Qui fréquente le Foyer des Jeunes Travailleurs ?C’est un établissement intergénérationnel. Notre cœur de métier, c’estavant tout d’accueillir des jeunes et de leur proposer un logement, avecun ensemble de services qui leur permettent d’engager ou depoursuivre leur parcours d’insertion professionnelle. Si cet outiln’existait pas sur le territoire gapençais, on serait confronté à beaucoupplus d’échecs d’insertion sociale chez les jeunes. Les espacescollectifs rentrent pleinement dans notre mission : nous sommesmandatés par l’Etat pour faire que cet établissement soit ouvert surl’extérieur, afin que les gens connaissent les jeunes qui y vivent et queles jeunes, voyant des personnes extérieures y venir, aient une bonneimage du lieu où ils habitent.La restauration est un des outils de brassage social du FJT.Ce sont des jeunes en règle générale qui se restaurent au FJT : lesrésidents, des étudiants pour lesquels nous sommes conventionnés parle CROUS pour être le restaurant universitaire de la ville de Gap, desapprentis avec là aussi une convention avec le CFA pour ses internes etses demi-pensionnaires. Si les jeunes sont le cœur de notre public, nousavons aussi un ensemble d’actifs pour lesquels les employeurs adhèrentà l’association, une façon pour eux d’apporter une réponse à leurscollaborateurs pour la pause de midi et de prendre en compte la santéau travail. Nous accueillons également un troisième public, qui certesn’est pas très représentatif en termes quantitatifs, mais qui a sonimportance au niveau social : ce sont les séniors, pour qui ce lieureprésente un lien social. Les salles d’activités sont également unmoyen de permettre de réaliser des animations avec les jeunes, depermettre à des entreprises d’y organiser des réunions et à desassociations locales d’y proposer leurs activités. L’ensemble de nosservices est ouverts à nos adhérents et toute personne peut adhérer,soit à titre individuel, soit à titre de groupe (employeur ou association).Pourquoi de nouveaux travaux ?Avec ces travaux, nous allons apporter de meilleures conditionsd’accueil, une réponse efficace et fonctionnelle, inscrit dans la durée,avec un outil de travail performant, et dans lequel on puisse progressernotamment dans la qualité alimentaire. Bien évidemment, la réflexionne s’arrête pas là, elle est conjuguée avec l’idée que l’on se fait de cequ’est aujourd’hui la restauration collective, par rapport à tous lesespaces dans lesquels les personnes déjeunent. Le sens des travaux,c’est aussi de continuer à rester attractif vis-à-vis des jeunes. Il fautqu’ils puissent être fiers de l’endroit où ils évoluent. Il faut qu’un jeuneentrant pour la première fois dans le foyer, ressente tout de suite unebonne impression et qu’il sente qu’on le respecte.Les grands chiffres du projet ?L’enveloppe d’investissement est de l’ordre de 1 800 000 €, supportéepour moitié par l’association. C’est grâce à une gestion exemplaire etrigoureuse depuis de nombreuses années, que l’association a pu,d’une part financer ces 50%, et d’autre part convaincre l’ensemble despartenaires de s’engager. Au rang de ces partenaires, on trouve bienévidemment l’Etat, l’Europe, le Conseil Régional, le Conseil Général, laVille de Gap, la Caisse d’Allocations Familiales, la Chambred’Agriculture ainsi que le propriétaire des locaux qui est la Fédérationdu BTP. Une petite mention par rapport à cette dernière qui a reconduitle bail et nous a soutenus. Certes, nous payons un loyer, mais sanstoux ceux qui font vivre cette fédération, nous n’aurions rien pu faire !Le lien que l’on a avec eux est très important : il montre que pour euxcomme pour nous l’avenir des jeunes travailleurs a encore un sens.Association Bâtir : Contact 04 92 40 24 00fjtgap@wanadoo.fr / www.associationbatir.frFoyer des jeunes travailleurs,73 Bd G. Pompidou, 05000 GAP« Depuis mon élection comme président du FJT en octobre 2008,j’ai cherché à mettre mes pas dans ceux du président fondateur,Alexandre Chiappino, un véritable visionnaire qui avait biencompris qu’il est fondamental, pour le secteur du BTP, d’accueillirau mieux les jeunes, de leur fournir un lieu de vie adaptéà leurs besoins ».Pascal LissyHors série Gap’en mag« Gap Nature »Marcher avecvos enfants ?C’est possibleà découvrirau rythmede vos pas !www.ville-gap.frM a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

en balade5455Randonnéeau Pic de GleizeRedescendez par le mêmechemin (évitez la crête suden descente, préférez levallon). En arrivant dans lespins, vous apercevez leparking en contrebas…C’est le printemps ! Profitez-en pour prendre l’air grâce auxnombreux itinéraires de balades et randonnées qu’offrent lesalentours de la ville ! Avec l’automne et ses refletsflamboyants, la fin du printemps est la meilleure périodepour monter au Pic de Gleize, et admirer la flore alpine dansl’explosion de la floraison…12Du parking, suivre le sentier qui passe àgauche de la maison forestière et monteen lacets dans les pins.A la sortie de la partie boisée, le chemins’oriente vers la gauche, traverse l’alpagede plus en plus pentu par un large lacetet aboutit à un vallon perché.…et à l’est le Col Bayardet la vallée de la Durance.Le départ se fait du Col de Gleize,accessible en voiture depuis le ColBayard. Suivez le sentier qui part àgauche de la maison forestière.345Longer ce vallon vers la droite puisjusqu’au petit col ou, pour les randonneursavertis, possibilité de monter surl’arête rocheuse qui domine à gauche levallon et rejoint le pic.Au petit col suivre l’arête vers la gauchejusqu’au pic.Descendre par le même itinéraire.2h20+ 470 m…à l’ouest,le Dévoluy……au sud, lamontagnede Charanceet Céüse…A la sortie de la forêt, lechemin s’oriente vers lagauche pour traverserl’alpage par un large lacetqui aboutit à l’entrée d’unvallon perché.Si vous êtes peu habitué à lamontagne, longez plutôt le vallon versla droite jusqu’à un petit col ouvrant lavue sur le cirque de Chaudun.Au petit col,suivez lesentier encrête vers lagauche.5 kmmaxi 2161 mmini 1697 mAltitudeDépart Parking du col de GleizeRandonnée recommandée à la fin duprintemps quand la flore alpine est aumaximum de sa floraisonEn suivant l’arête, vousrejoignez le point culminant.Du Pic de Gleize,à 2161m, la vue est à 360°, avec aunord le Massif des Ecrins, sortantparfois au-dessus d’une mer denuages…Les randonneursaguerris peuventalors monter surl’arête rocheuse àgauche qui dominele vallon et rejointdirectement le pic(Attention : grossesmarches nécessitantl’aide des mains).M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9Sur l’un des petitssommets de la crête,est édifié un pointgéodésique.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

56en baladeVivre à57Marcher avec vos enfants ?Au tout début, c’est sur le dos de papa oumaman ! Votre bébé supportera cette aventureune à deux heures maximum et sous certainesconditions : il doit être bien protégé du froid oude la chaleur. En été, marchez aux heuresfraîches, et protégez sa nuque du soleil. Plutôtque de mal porter « à cru » un enfant de moinsde deux ans, investissez dans un porte-bébéqui épargnera votre dos et votre bambin. Undernier conseil, ne montez pas trop haut, l’altitudene va pas bien avec le jeune âge.2000 mètres est une limite absolue. Entre 2 et4 ans, c’est l’âge difficile où il devient lourd àporter, et trop petit pour marcher longtemps.Abandonnez momentanément l’envie de randonneravec lui, mais emmenez-le souventjouer à l’extérieur : Il prendra de l’assurance,comprendra les dangers de la nature, et seraprêt plus tard pour de belles promenades.Premières vraies baladesvers 4 ou 5 ans :A partir de 4 ans, on peut tabler sur environ unkilomètre par année d’âge. Le rythme sera àl’unisson de la durée : Ne craignez pas depasser deux heures pour ces 4 kilomètres. Leprincipe est de ne jamais pousser l’enfantdans ses limites. Ne le rabrouez pas s’il s’arrête,chantez des chansons, dites lui sansinsister le nom des arbres, des fleurs, imitez leC’est possible !Pas facile de faire goûter aux enfantsles joies de la randonnée… Commentleur donner envie de partir avec vouset d’aller plus loin sur le chemin sanstrainer les pieds ? Quelques conseilspour transformer la galère en plaisir !bruit des animaux que vous croisez… Larando est un jeu, faites-le à fond. Ces souvenirsresteront un moment chéri dans la palettede vos souvenirs de parents. Pensez à emporterà boire, voire même un petit encas pourredonner le moral aux troupes ! A partir de8 ans, la limite est plus psychologique quephysique. L’enjeu est de créer l’envie eninventant des challenges : On imagine unechasse au trésor où il faut trouver tel ou telobjet sur le sentier, on part à la recherche d’unchâteau, d’une cascade ou d’un lac, on montesur la colline pour prendre la ville en photod’en haut… Cherchons toujours une façon deprésenter la balade, qui va donner l’envie de ladécouverte à l’enfant. Avous de bien le connaître,et de trouver l’argumentidéal pour qu’il oubliefatigue et lassitude. A l’adolescence,cela devient souventencore plus délicat etoutre le fait d’emmener uncopain, lui donner la responsabilitédu choix del’itinéraire ou de la programmationd’un bivouac,peut être un bon déclencheurde motivation. Ne leforcez surtout pas car leblocage serait définitif !Dix conseilspour randonnersereinement en famille1Randonnez plus pour vos enfants quepour vous-même. Adaptez-vous àleur rythme et mettez-les au centre detoute votre attention et écoutez attentivementce qu’ils ont à vous dire.2Prévoyez de nombreuses pauses,pour observer tout ce qui peut lesintéresser et aussi pour les laissers’amuser.3Evitez le mauvais temps, et protégez-lesdu froid comme du chaudavec un équipement adapté.4Choisissez un itinéraire adapté à leurâge : de 3 à 4km pour les plus petits à15/20km pour les ados les plus motivés.5Préparez le périple en famille etmontrez-leur l’itinéraire sur unecarte, ainsi que les choses intéressantesqui jalonneront le sentier(sommet, cascade, lac, chapelle,etc.) comme autant de petits buts àatteindre.6Racontez-leur des histoires sur cequ’ils voient, chantez avec eux, breffaites tout ce qu'il faut pour qu’ilsoublient qu'ils sont en train de marcher.7Faites-leur porter un petit sac léger etrembourré, avec quelques affairespersonnelles dont un vêtementchaud et/ou de rechange.8Ne partez ni le ventre vide, ni aprèsun plantureux repas, et pensez àemporter à boire et quelque chose àgrignoter, même si le pique-niquen’est pas au programme.9Marchez devant sur terrain techniquepour prévenir des dangers.Sinon, laissez les plus grands partirun peu devant à la découverte.En cas de grosse fatigue, écourtez10 sans rechigner la rando, ils craindrontmoins de repartir plus tard.Gap vue de Puymaure (Collect. Georges Dusserre)Nous avons vu, dans leprécédent Gap en Mag, le rôlede St Arey, cet évêqueadmirable trop oublié. A samort, en 710, la situationpolitique économiqueet religieuse aura unerépercussion dans le mondeentier et jusque dans notre cité.Il est donc nécessaire d'avoirun aperçu rapide sur cesévénements qui façonnerontGap.La naissance de l'IslamEn 570 nait Mohammed (Mahomet).Historiquement nous ne savons pas grandchose sur son enfance et sa jeunesse. Trèsjeune, il perdit ses parents, exerça plusieursmétiers, dont celui de chamelier. Il épousaKhadidja, une riche veuve qui possédait descaravanes. Ses déplacements lui permirent derencontrer des juifs, des chrétiens et d'autreshabitants de l'Arabie et des pays limitrophes.Il se présente lui-même, comme le Prophèteporte-parole d'Allah (Dieu). La base de l'Islamest « le Coran », le livre saint par excellence,où on trouve des préceptes religieux certes,mais aussi des notions juridiques et politiques,c'est-à-dire tout ce dont un homme a besoinpour réussir sa vie. A sa mort en 632, l'Islamest largement répandu en Arabie. Ses successeursdirects, les quatre premiers califes -632à 662- étendirent l'Islam d'abord vers l'Est(Moyen-Orient) puis vers l'Ouest (pays duMaghreb).Ainsi, à la fin du VII° siècle, l'Islam s'étend surles faces Sud et Ouest de la Méditerranée, cequi ne veut pas dire que les habitants de cesrégions soient tous musulmans.La Gaule et ses divisionsQu'elle est la situation de la France à cetteépoque ? Les invasions, à la chute de l'EmpireRomain, ont apporté la division et la créationde royaumes. Ainsi au début du VIII° siècle, ontrouve le reliquat du royaume franc de Clovis,un royaume wisigoth au Sud-ouest et enEspagne, et la survivance d'un royaume burgondeà l'Est. Ces royaumes se sont morcelésen fonction du partage entre les héritiers dechaque roi ou chef. Si Gap, petite ville duroyaume de Bourgogne, semble avoir connuune période paisible au temps de St Arey,après sa mort, nous nous trouvons devant unvide de renseignements et d'archives. Gapn'est qu'une petite cité loin des luttes internes,et ses habitants vivent au jour le jour. Et pourtantce VIII° siècle va être riche en événementsde toutes sortes.La conquête de l'Espagneet les premières razzias en GauleAu début du VIII° siècle, l'Islam a atteint lenord du Maroc. Une armée se forme, composéesurtout de Berbères, plus ou moinsconvertis à l'Islam, et commandée par leBerbère Tarik. En 711, cette armée débarqueen Espagne près d'un rocher auquel on donnerale nom de « montagne de Tarik », enarabe « Djebel Tarik » d'où viendra le nom deGibraltar. En à peine deux ans, le royaumewisigoth d'Espagne s'effondre et les troupesde Tarik atteignent les Pyrénées. A partir decette conquête, commence en Gaule, dès715, une série de razzias. Les premières ciblessont les vallées du Rhône et de la Durance.Gap est épargné grâce à ses fortifications,mais aussi grâce à nos montagnes car lesrisques d'embuscades sont forts et les pillardsne peuvent s'attarder à assiéger des cités fortifiées,lorsque l'effet de surprise n'a pasréussi.Poitiers et ses conséquencesUne autre tentative de conquête est faite vers730, sur la façade ouest avec comme objectifToulouse, Tours et les richesses de l'abbaye StMartin d'Autun. Malgré les divergences et lesméfiances des uns et des autres, les Francsdu nord de la Loire et les Wisigothsd'Aquitaine, s'unissent. Et entre Poitiers etTours, le 25 octobre 732, les troupes berbèreset arabes sont écrasées. De plus, des révoltesinternes dans les camps musulmans, mettentun terme à ces premières tentatives deconquête. Charles Martel profite de son succèspour accaparer le royaume d'Aquitaine,Connaitre Gap : 5 ème épisodeGAP au VIII ème et IX ème siècleLes premières razzias en Gaulepuis il se retourne vers l'Est, non seulementpour chasser les Sarrasins, mais surtout pourremplacer les Burgondes par des Francs. Il estvrai que certains chefs du Sud-est ont fait desalliances avec les Sarrasins, qui leur paraissentplus civilisés que les barbares du Nord.Cette action est extrêmement brutale.Georges de Manteyer écrit à ce sujet :« Charles Martel passa ses dernières années àsoumettre la Provence dont l'ancienne splendeurattirait la convoitise de ses bandes. Lesang, le feu, le pillage, voilà ce que les Francsapportèrent dans chacune des cités provençales,sous prétexte de les empêcher de sedonner aux Musulmans. » En 759, les derniersMusulmans sont chassés avec la reprise deNarbonne par les Francs.Ainsi les premières tentatives d'extension versl'Europe échouent. Beaucoup plus à causedes divisions dans le camp musulman, que dela force de résistance des petits royaumeschrétiens eux-aussi très divisés. Cet épisodehistorique permet au royaume franc mérovingiende se reconstituer avec Pépin le Bref,lequel installera la dynastie carolingienne. Il yaura bien ici ou là, quelques tentatives de razzias,mais ce n'est qu'après 840 que lesSarrasins se feront plus dangereux et plusconquérants. Enfin, ce qui est le plus surprenant,c'est le peu de documents et même l'absencetotale d'indication, sur ces événementsqui ont concerné non seulement notre région,mais aussi notre cité.Quelques mots à retenirB.O.Islam : Religion prêchée par Mahomet.Musulmans : Croyants qui adhèrent à l'Islam.Coran : Pour les musulmans c'est le Livre sacré qui contientl'enseignement de Mahomet.Sunna : Partie du Livre sacré ajoutée par les quatre premierscalifes.Sunnites : Musulmans qui acceptent les textes de la Sunna(environ 70%).Chiites : Musulmans qui rejettent la Sunna (environ 30%).Kharidjites : Musulmans qui interprètent librement le Coran(peu nombreux).Calife : Chef spirituel des musulmans. En principe, il n'y aqu'un seul calife.Sarrasins : Nom qui viendrait d'une tribu de l'Arabie ??Maures : Habitants de la Mauritanie (Afrique du Nord). Aussi,en occitan : couleur sombre. Sobriquet donné aux Sarrasins(peau mate).M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

Vivre à« Maître jardinier » du Domaine de Charance.58 59C’est le moment de terminerl’entretien de votre matérielpour repartir d’un bon pied.Profitons des moindrespériodes de beau temps pourjardiner dans la bonne humeur! Les jours rallongent, leprintemps signe son arrivée.L’activité au jardin ne demandequ’à reprendre mais attention,dans notre région, mars et avrilréservent encore des surprises(gelées, neige).PELOUSE :La tondeuse reprend du service ! Affutezla lame, la remplacer au besoin. La hauteurde coupe devra être haute pour lapremière fois. Ensuite un petit coup descarificateur ne sera pas de trop poursupprimer la mousse et favoriser l’enracinementdes graminées. Puis un engraisrevitalisant, riche en azote, aidera leredémarrage du gazon. Les tontes suivantesse feront en coupe basse.Gap au jardinROSIERS :En dehors des fortes gelées, mars est labonne période pour tailler les rosiers encommençant par les remontants. Lesécateur doit être correctement affuté etdésinfecté. L’objectif de la taille est derajeunir le pied de la plante. Pour cela, onélimine le bois de 2 ans ou plus ce quifavorise la croissance des jeunes poucesde l’année précédente. A Charance, enavril nous pulvérisons de la bouillie bordelaise(fongicide biologique) en préventiondes maladies. On ajoute égalementun engrais organique pour aider à larepousse et à la formation de boutons.ARBRES ET ARBUSTESD’ORNEMENT :Dans le grand nettoyage qui s’amorce aujardin, la taille des végétaux permet d’entretenirun bon état sanitaire, de stimulerla floraison et d’augmenter les rendementsde production, d’obtenir unesilhouette plus harmonieuse. Dès à présent,la taille des arbustes à floraisond’été ou d’automne sera entreprise sansoublier de biner le pied et de supprimerles bois morts. Les fruitiers et lesarbustes à fleurs méritent aussi unapport d’engrais. Si vous repérez despucerons, il faudra vaporiser une solutionavec du savon de Marseille (un verre desavon liquide pour 3 L d’eau). C’est laméthode que nous utilisons au Domainede Charance.A chaque numéro de Gap’en mag, retrouvezles bons conseils de Serge Lespagne,Pour cette rubrique printanière, voici un proverbe chinois que j’affectionne : « Si tu veux du bonheurpour une journée seulement, enivre-toi ; si tu veux du bonheur pour un mois, marie-toi ; …situ veux du bonheur pour toute la vie, fais-toi alors jardinier. »PLANTES D’INTÉRIEUR :Vos plantes vertes ont besoin d’être rempotéessi elles sont trop à l’étroit dansleur pot. Les arrosages seront augmentéset attention aux pucerons. Otez lapoussière des feuilles à l’aide d’uneéponge humide. Pour qu’elles bénéficientd’un meilleur ensoleillement, cesplantes seront rapprochées des fenêtreslors des belles journées.POTAGER :Il est temps de préparer les semis delégumes (épinard, petits pois, radis, poireaux…).Si le sol n’a pas été bêché àl’automne, vous devez le bêcher pourréduire les mottes et ameublir le terrain.Lorsque les semis seront à planter, il n’yaura plus qu’à ratisser de façon plus fineavec le râteau traditionnel. Aérez régulièrementvotre tas de compost.Nos amis les oiseaux ont encore besoinde notre aide pour subsister. Nous allonsles nourrir jusqu’à la fin des gelées.MON COUP DE CŒUR :Dans un coin ensoleillé devotre jardin, plantez unelavatère arbustive rose oublanche dont voici quelquesvariétés : Barnsley, CandyFloss, Burgundy ou BrénonSprint. Ayant peu d’exigence,ce buisson léger, de floraisonabondante et de croissancerapide, restera fleuri de juinaux gelées.Et si vous participiez au 10 èmeconcours de fleurissementde la ville de Gap ?Depuis 2002, la ville de Gap organise leconcours de fleurissement dans le cadre dela charte pour l’environnement et del’Agenda 21. De 2002 à 2010, 825 Gapençaisont participé au concours de fleurissement !Pourquoi pas vous ?L’objectif du concours est de promouvoir l’embellissement du cadrede vie, et de créer des moments conviviaux pour que les passionnésdu jardinage puissent échanger leurs expériences, leurs idées et égalementtransmettre leur passion de faire pousser légumes, fleurs,arbres et arbustes dans le jardin ou en jardinières. Rien ne pourrait sefaire sans les membres du jury, les horticulteurs, les pépiniéristes etbien sûr, les habitants de Gap et les enfants qui donnent de leurstemps pour que la ville soit belle.A chaque visite, des quatre coins de Gap jusqu’au centre ville, lejury ne manque pas d’apprécier et d’admirer les compositions desplus classiques aux plus originales.Chaque année, de nouveaux Gapençais participent au concours selonleur catégorie de prédilection. Venez-vous joindre à eux pour participerau 10ème concours de fleurissement de la ville de Gap, qui allie professionnalismeet bonne humeur pour partager le plaisir de jardiner etd’embellir notre chère ville de Gap. Les candidatures sont enregistréesà l’aide de la fiche d’inscription à déposer dans les urnes prévues à ceteffet sur le stand de Gap Foire Expo, du 7 au 15 mai 2011, à l’Officede Tourisme de Gap, dans les mairies annexes ou en mairie centraleavant le 30 juin 2011.Les principales dates du concours :De mai à fin juin : inscription en mairie centrale, dans les mairiesannexes, à l’Office de Tourisme ainsi que sur le stand « Ville de Gap »à la Foire Expo qui aura lieu du 7 au 15 mai 2011 et où des professionnelsdu jardinage pourront répondre à vos questions. A mi juillet, c’estle passage du jury et à l’automne la remise des prix.Pour toute information complémentaire, contacter :le service municipal d’animation du domaine de Charancetél : 04 92 53 26 79 / 04 92 53 01 09 mail : charance@ville-gap.frJacqueline et Jean-Claude,jardiniers du bonheur !Jacqueline et Jean-Claude Cheret participent au concours defleurissement depuis 2005, dans les catégories potagers etjardins.Ils vivent dans un joli pavillon sur les hauteurs de Gap, au cœur du« Rigodon », entre les montagnes de Charance et de Puymaure. Lapassion de Jean-Claude, aidé par Jacqueline, tous deuxaujourd’hui à la retraite, c’est le jardin. Le potager de 90m² estorganisé, puis planté par Jean-Claude. Quant à Jacqueline, elles’occupe des fleurs dans un joli jardin attenant de 50m². Ici, l’entretiendu jardin et du potager est naturel : le livre de chevet deJean-Claude est « Purin d’ortie et compagnie », le fumier est rapportéde chez les paysans, et permet une nourriture riche.L’arrosage est géré par des tuyaux poreux qui sont enlevés et nettoyésà l’automne pour garder au maximum leur performance.Ces passionnés de jardinage participent au concours de fleurissementpour « le plaisir de faire partager, tout le monde peutvenir voir le jardin ».Jean-Claude note toutes les informations sur son jardin dans uncarnet de suivi très précieux, qui lui permet de comparer les évolutionsd’une année sur l’autre, photos à l’appui : « En octobre2010, la récolte de safran a donné 120 fleurs soit 350 filamentsramassés à la pince à épiler, nous en avons fait profité nos voisins »raconte-t-il avec un large sourire de satisfaction. Il continue à énumérerses récoltes de 2010 : cent asperges, des cardons, destomates, de l’épinard américain, des haricots coco rose, desmange-tout, des beurrés ; les lentilles et les pois chiches n’ont riendonné. Les petits fruits rouges ne sont pas en reste : groseilles,framboises, cassis pour les confitures. Pour la rhubarbe c’est unpeu particulier, nous la cultivons pour les voisins, nous ne la mangeonspas ! Chose étonnante : le jasmin ne gèle pas : il fait 1m60de haut sur 1m20 de diamètre ! ». Jacqueline fait elle-même sessemis d’œillets d’inde, utilisés en répulsif devant chaque rangéede haricots. Les gaillardes et les capucines prennent place devantla maison.Jean-Claude glisse, l’œil malicieux : « La première chose queje fais le matin, c’est le tour du jardin ».Tous deux parlent avec gourmandise de leur jardin comme d’unpetit paradis où il fait bon vivre. Pour 2011, ils ont de nombreuxprojets : faire pousser du melon de Montréal, graines rapportéespar un ami, mettre en place une rocaille, greffer un poirier pouravoir des poires Sarteaux… Aujourd’hui Jacqueline a vu les premièresabeilles de l’année, et elle a aperçu un papillon jaune. Jean-Claude, lui, avait hâte d’aller greffer le poirier car le temps lepermettait…M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

expressionLa parole à l’oppositionGROUPE AGIR POUR LES GAPENÇAIS.Depuis des décennies, les conseils municipaux sur les orientations budgétaires puis sur le budget primitif avaient toujours lieufin octobre et début décembre. Pour une saine gestion, selon ses propos, le maire de Gap a déplacé le débat des orientationsbudgétaires le 10 février 2011 avant celui sur le budget primitif à la mi avril. De ce décalage, nous pensions obtenir une meilleurelisibilité sur les orientations. Que Nenni ! Le cap fixé depuis le début du mandat est maintenu malgré un constat : la diminutiondes dotations de l’Etat. La solution proposée est frappée du sceau de la rigueur. Une rigueur qui s’appuie sur la maîtrisedes dépenses de fonctionnement, dont les dépenses concernant le personnel. Or la population de Gap augmente et lesbesoins en service aussi. Tous les personnels de nos services municipaux, administratifs, techniques, sociaux, culturels et sportifssont des acteurs du service public. La diminution de la masse salariale se fait au détriment des conditions de travail et dela qualité des services.L’augmentation des impôts locaux reste dans le flou. Entre + 0,5% et + 2% auxquels il faudra ajouter letaux d'actualisation des bases d'imposition de 2 % voté par les députés. Cette actualisation supérieure à l’inflation 2010 (+ 1,5%) suffit à assurer le dynamisme du produit fiscal. Il n’est pas nécessaire d’en ajouter alors que les Gapençais doivent, au quotidien, faire face auxhausses diverses (loyer, électricité, gaz, essence, produits de consommation courante…) et au chômage en très forte augmentation dans notrerégion. Pour les investissements 2011, rien de bien nouveau. La rigueur n’a pas touché l’onéreux projet de stade de glace dont le financement n’estpas assuré en totalité. Le reste repose sur des effets d’annonces pratiques en période électorale.Quant au manque à gagner dû à l’échec provisoire de l’intercommunalité, il faut savoir assumer sa responsabilité politique. Pourquoi la démarcheproposée n’a-t-elle pas séduit ? Pour notre part, nous restons attachés à une communauté d’agglomération qui concerne tout le bassin gapençais.De 2011 à 2015 l’hôpital de Gap va être en chantier. Ses travaux, sur un terrain pentu et enclavé en site occupé, doivent être assurés sans nuire auson bon fonctionnement. Le coût annoncé de 120 M€, peut-être 150 M€ si on en s’en réfère aux études, correspond à la réalisation d’un hôpital neufsur un site dégagé de prouesses techniques. Alors que la ville de Gap établit son PLU (Plan local d’urbanisme), il y avait, avec un tel chantier, l’opportunitéd’une réalisation nouvelle sur les terrains que l’hôpital possède aux Eyssagnières, réalisation sans nuisances, avec un accès facilité par laréalisation du boulevard urbain et sans problèmes de stationnement.Louis Aurouze (PS), Danielle Lange-Mallet, Jean Pierre Jaubert(PS), Bénédicte Férotin, Vanessa Picard(PS), Jean Arcé MensoEN AVANT GAP Indignez-vous !,Le monde bouge et nous devons plusque jamais anticiper pour prendre partaux changements qui nous attendent.Mais pendant ce temps-là notre ville serecroqueville sur elle-même. Pourtantc'est d'abord à partir du niveau local qu'ilconvient d'agir.Indignez-vous du refus de concertationIndignez-vous du manque d'ambition etde prévisionsIndignez-vous du manque de programmationfinancière pluriannuelle réalisteIndignez-vous d'un bilan à mi-mandaten réalité proche de zéroIndignez-vous que notre ville reste à latraîne pour les personnes à mobilitéréduiteIndignez-vous du clientélisme électoralistesous prétexte de proximité qui leurreles aînés et laisse de côté les jeunesdes groupes politiquesreprésentés au Conseil Municipal60 en datesConformément au réglement intérieur voté par le ConseilMunicipal le 27 juin 2008, l’opposition bénéficie d’un espacequi lui est réservé dans le magazine municipal. Il est répartientre les différentes composantes de l’opposition,proportionnellement au nombre de ses élus.Indignez-vous des élus dont le seul butest leur propre réélectionIndignez-vous de ne pas savoir quel estle positionnement politique de notre maireIndignez-vous de l'irrespect envers lepersonnel municipalIndignez-vous que ce bulletin municipalsoit en fait un magazine de pipolisation(suite au prochain numéro car noussommes limités ici à 900 signes)L’équipe d’En Avant Gap - www.enavantgap.comG.A.U.C.H.E. (GAP, ALTERNATIVE, UNITAIRE, CITOYENNE, HUMANISTE, ECOLOGISTE)ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2011Le « non-débat » sur les orientations budgétaires s’est déroulé dans un contexte d’illisibilité, d’instabilité financièreet de dépendance aux décisions de l’état.Les dotations étatiques baisseront de 2011 à 2013.L’augmentation des 3 taux de fiscalité (Taxe d’habitation + 3,2% en 2010) a été supérieure à l’inflation (+1,6 %)et bien supérieure à l’augmentation des revenus de nos concitoyens .De plus notre collectivité a des taux de fiscalité supérieurs aux taux moyens.Dans le contexte de crise que nous connaissons, il serait inconcevable d’augmenter encore la pression fiscale.Le groupe G.A.U.C.H.E s’opposera à l’augmentation des taux des 3 taxes en 2011 (taxe d’habitation, taxe foncière et foncier nonbâti). A Gap la dette par habitant du budget général est de 1760 euros, elle est en moyenne de 1082 euros.Nous ne partageons pas l’optimisme de la majorité sur l’évolution de l’encours de la dette. D’importantes opérations sont engagées (stadede glace, rocade, place de la république, stade nautique, quartier de la gare…) et aggraveront encore l’endettement de la cité.Françoise Perroud et Jean-Claude EyraudFrançoise Perroud et Jean-Claude Eyraud - Rejoignez- nous sur le blog : http://jceyraud.blogspirit.comAU DOMAINE DE CHARANCELe Jardin en Terrasses dudomaine de CharanceIl se situe devant le château construit àla limite de la forêt. Plantes sauvages etplantes cultivées se côtoient surl’ensemble des quatre terrasses, afinde refléter la richesse de la biodiversitédes Hautes-Alpes. Un livret deprésentation du jardin est en vente à lasalle d’exposition. Dès le mois de juin,un jeu à faire seul ou en famille vousinvite à la découverte de ses trésorscachés.Ouverture tous les jourssauf le mardi, visite libreAvril, Mai : 14 h à 17 hJuin : en semaine de 10 h à 18 h30, le week-end et les jours fériésde 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h 30.Retrouvez les conseils de Serge,Maître jardinier, le 1er mai et le 5juin de 14h à 17h.La collection de rosesanciennesUne collection unique de 600 variétésde rosiers anciens. La générosité deleur floraison et leurs parfumsenivrants vous rappelleront les rosiersdes jardins d’antan.A partir de mi juin visite libre de14h à 17h. Fermeture hebdomadairele mardi.Ecomusée agricole duParlementDémonstration de fabrication desabot. www.musee.ws ouwww.écomusée.com06 08 24 40 64Ouvert tous les jours surrendez-vous.LES ATELIERS(sur inscription au 04 92 53 26 79 /04 92 53 01 09)Lundi 18 avril : La cosmétique« maison » : atelier de fabricationde produits « soin du visage »(1/2 journée).Vendredi 29 avril :La cosmétique « maison » :atelier de fabrication de produits« soin du corps » (1/2 journée).Dimanche 15 mai : Initiation àl’aromathérapie pratique :connaître les bases pour utiliser leshuiles essentielles en toute sécurité(journée)Samedi 21 mai : Les huilesessentielles : à partir d'huilesessentielles apprendre à fabriquerbaumes et gels adaptés à diversmaux (1/2 journée).Vendredi 27 mai : Le parfum :découverte des grands principesd'élaboration d'un parfum.(1/2 journée).Lundi 6 juin : Les huilesessentielles : des huilesessentielles au secours de vosémotions. Les mieux adaptées etsous quelle forme les utiliser. (1/2journée)Jeudi 16 juin : La cuisinesauvage : comment introduire desplantes sauvages facilementreconnaissables dans un menuquotidien. Jeudi 16 (journée).LES EXPOSITIONS :GRAINES D'ARBRES du 1er maiau 29 juinA voir tous les jours de 14 h à 17 h35 sculptures de graines géantes encéramiques créées par SéverineCadier. Vous serez surpris d'observerla faine du hêtre, le gland du chêned'une dimension hors du commun,des mobiles de samares d'érables,des bractées du tilleul volant dans lasalle. Le Parc National des Ecrinsprésentera également quelquesœuvres de l'exposition "Art etNature".LES RENDEZ-VOUSFETE DE LA NATURE -19 AU 22 MAI19 mai à 20 h 30 "botanique,entomologie et porte-jarretelle"entretien nocturne sur la sexualitécomme moteur de l'évolution desespèces21 et 22 mai de 14 h à 17 h -Espace animations nature :chasse aux insectes, jeud'orientation, ateliers artistiques,découverte de la forêt.RENDEZ-VOUS AU JARDIN - 4 et 5juin à 15 h - visite guidée dujardin en terrasses sur le thèmedu jardin nourricierJOURNEE DES ROSES - 19 juinVisite conférence et visitemusicale sur la collection de rosesanciennes, concert, conseils dujardinier, vente de rosiers anciens,jeux d'instruments géants sur lesterrasses.AU QUATTROVendredi 13 mai à 20h30 :Bernard Lavilliers. Tarifs : debout25 €(hors frais de location)Samedi 28 Mai de 14h à 18h :« The Country day », stage animépar David Linger. Concert à 20h30avec Texas Sidestep et Tony Lewis –USA.Billetterie sur www.ticketnet.fr etwww.francebillet.com.Tarifs: Debout 15€en prévente –18€sur place, Assis: 22€enprévente – 25€sur place, 10€debout pour les porteurs de la carteYes. Plus d’infos sur www.alpachemountains.frVendredi 3 juin à 20h30 :Raphaël. Tarifs : assis : 35 €/debout : 25 €(hors frais de location)Vendredi 10 juin à 20h30 :Emzel Café + Mountain Men(Blues, chanson française). Tarifunique debout : 10 €Samedi 25 juin à 20h30 :concert « Carmen » de G.Rizetavec la chorale de l’Alpe qui Chante,la chorale de La Mure et l’HarmonieMuroiseL’Alpe qui chante 04 92 54 07 47.AU THÉÂTRE LA PASSERELLEDu 18 au 21 Mai à 20h30 :théâtre : « Il convivio » créationcollective Compagnie Marnas, miseen scène Catherine Marnas.Spectacle bilingue en français et enItalien. Tarif normal : 19€,tarif réduit : 14€. Réservations authéâtre.21 et 22 Mai : stage de théâtreavec Catherine Manas, travail demise en jeu et d’improvisationautour des grandes figures, mytheset personnages théâtraux quihabitent nos mémoires en lien avecle spectacle « Il convivio ». Tarif 30€(incluant la place pour le spectacle« Il convivio ». Renseignements etréservation 04 92 52 52 58/04 92 52 52 57.27 et 28 Mai à 20h30 : dansehip-hop « Asphalte »chorégraphie Pierre Rigalcompagnie Dernière minute. Tarifnormal : 23€, tarif réduit : 20€.Réservations au théâtre.Du 7 mai au 2 juillet : expositionde photos « Amen, les racinesafricaines du football » de JessicaHilltout photographe, lauréate duPrix de la photographie de Paris en2009, Jessica Hiltout a étudié auBlackpool Collège of Art enAngleterre galerie du théâtre Lapasserelle.Vendredi 17 JuinPrésentation de la saison2011/2012 du théâtre Lapasserelle à 18h30.AVRILJusqu’au 21 avril : Exposition« De l’esquisse à l’album » à laBibliothèque municipale, dans lecadre de « Histoire de Lire » 2011.Du 1er avril au 15 août : «Sciences en clic » concoursphotos sciences avec prix jeunes etadultes. Lot et expositions à la clef,règlement sur www.gsa05.comSamedi 16 avril : Nuit celtique àpartir de 20h30 au CMCL. Avec unduo : Jean-Michel Veillon (flûtetraversière) et Gilles Le Bigot(guitare). Répertoire Breton etIrlandais. + les ateliers du Cmcl eten fin de soirée scène ouverte.Tarifs : Adhérent 6.50 € etNon adhérent 8.50 €Du 24 au 30 avril : 5 ème OpenInternational d’échecs de Gap auchâteau de Charance (Org. Echiquierhaut-alpin, 04.92.53.76.13,http://gapechecs.phpnet.org )Samedi 30 Avril : 1 ère Nuit duRugby à 20h30 à la Blâche. Soiréeanimée par l’orchestre attractif deThierry Tacinelli. Soirée dansante,repas créole. Concert avec PhilippeLavil accompagné de l’orchestre.Billetterie Centre Culturel Leclerc.Renseignements 04 92 53 52 31.MAITous les samedis : Tournoid’Echecs en plein air dans le parcde la Pépinière de 14h30 à 17h30(Echiquier Haut-Alpin04 92 53 76 13).Dimanche 1er Mai : Videgreniersà l’Ecole Elémentaire PorteColombe toute la journée.Compétition Club de Golf en StrokePlay à partir de 8h30 au Golf de GapBayardLundi 2 Mai : Foire de printempstoute la journée aux abords ducentre-ville.Mercredi 4 Mai : « LesMercredis du Royal » projectiondu film « La route des sherpas »réalisé par Jean Afanassief en 2010,à 18h et 21h salle Le Royal. Entrée5€adulte, 3€enfant (Cinémathèqued’Images de Montagne04 92 52 13 87 www.cimalpes.fr).7 et 8 Mai : Nuit du Volley àpartir de 18h le samedi jusqu’à 5hdu matin au gymnase Lafaille (GapVolley Ball 06 31 66 83 60 –www.gapvollayball.free.fr).Dimanche 8 Mai : Sortie journée« Les plantes racontent le sol »animée par Lionel Bunge, botanisteà Promonature. Sur réservationauprès de GSA 05.Du 7 au 15 Mai : 29 ème Gap FoireExpo parc des expositions de laPépinière. Invité d’honneur : LeNépal.Dimanche 8 Mai : CompétitionClub de Golf en Stroke Play à partirde 8h30 au Golf de Gap Bayard.61M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9

62 en dates63Samedi 14 mai : Sortie journée« Du charbon dans leBriançonnais » animée parRaymond Lestournelle, de la Sociétégéologique et minière duBriançonnais. Sur réservation auprèsde GSA 05.14 et 15 Mai : Cyclotourisme :Brevet du randonneur 400 km vélo,qualificatif pour Paris- Brest-Paris.Départ du gymnase JC Lafaille(Club Cyclotouriste de Gap04 92 52 06 35).14 et 15 Mai : ChampionnatFestigym, division régionale,gymnastique Artistique Féminine etMasculine au gymnase Lafaille.Dimanche 15 Mai :Vide-greniers à l’Association deQuartier de Beauregard à partir de8h. Réservation des emplacementsau 04 92 53 62 47.Compétition de Golf « Monbanquier.com » à partir de 8h30 auGolf de Gap Bayard.Du 18 au 22 Mai : Brocante dela Petite Ourse, grande vente demeublés anciens, vaisselle, cadres,jouets…de 10h à 18h Zone Commercialedes Fauvins, rue de l’Industrie (LaPetite Ourse 04 92 53 49 04).Vendredi 20 Mai : Conférence« Les Hautes-Alpes sont-ellesradioactives ? » animée parRoland Desbordes du CRIIRAD à 18hsalle du Royal. Entrée libre (GSA 05).Samedi 21 Mai : Sortie journée« Biodiversité familière = floreutile dans les villages et abords» animée par Pierre Lieutaghi,botaniste. Sur réservation auprès deGSA 05.Convention Fitness sur le parkingde Décathlon (Association Fitn’ funet CSA 4ème RCH).21 et 22 Mai : Festival des Artset Sports Urbains, contest rollerWRS, danse hip-hop, double dutchet graffiti de 10h à 18h au Skate-Park de la Pépinière (Club de RollerAcrobatique et de skate de Gap «Crash »).Rugby « Tournoi des AlpesLatines » - de 7 ans, - de 9 ans et– de 11 ans au stade de Fontreyne.Découverte de la pratique du rugbyà travers les 5 continents, samedide 9h à 19h, dimanche de 9h à 18h(Gap Hautes-Alpes Rugby04 92 53 52 31 – www.gaprugby.com).21 et 22 Mai : « Relais pour lavie 2011 ». Cette manifestationfestive verra alterner de nombreusesanimations avec la participation demini-concerts. Des intervenantsseront présents afin d’échanger sur laprévention, le dépistage et lestraitements des différentespathologies cancéreuses. Deschercheurs interviendront afind’expliquer au public la finalité deleurs travaux. Le relais pour la vierend d’abord et avant tout hommageaux personnes qui luttent ou ont luttécontre le cancer. Cet évènement offreà tout le monde une chance decontribuer à la lutte contre la maladiele temps d’un week-end et ainsidevenir membre de l’équipe deFrance contre le cancer. Pendant plusde 24heures non-stop des équipes demarcheurs et/ou coureurs relèverontle challenge de se relayer autour de lapiste du parc de la Pépinière, cechallenge symbolise les défis querelèvent quotidiennement lesmalades. Ce défi fait également appelà la générosité du public puisque leséquipes se voient proposer lechallenge de collecter de l’argentauprès de leurs proches. Ces fondspermettront à la ligue de poursuivreses actions de lutte contre la maladie.Pour en savoir plus et vous inscrire :www.relaispourlavie.net.Dimanche 22 Mai : Vide-greniersde l’Ecole Paul Emile Victor toutela journée.Compétition de Golf « Lion’sLisa » à partir de 8h30 au Golf deGap Bayard.Troc Jardin aux jardinsfamiliaux de Beauregard sous leLotissement Le Lys Blanc à partir de9h. Réservations au04 92 53 62 47.3ème Randonnée cyclisteféminine, parcours de 20 à 75 kmavec ravitaillement. Repas de clôturesur réservation. Engagement 4€(Club Cyclotouriste 04 92 52 06 35).27, 28 et 29 Mai :« Festiv’Idées » : cet évènement àpour but de promouvoir le vélo danstous ses états, c'est-à-dire montrerque le vélo à différentes facettes(mode de transport quotidien, loisirs,sport, santé, voyage…) et sepratique de différentes manières.Un village sera installé dans le parcde la Pépinière (ou à la Blâche encas de pluie) à l’intérieur duquelsera installé un espace rencontre :santé/sport, histoire, prévention etsensibilisation, rencontre,environnement et recyclage.Vendredi de 18h à 20h :« Vélorution » suivie d’un piqueniqueen plein air à la Pépinière, de20h30 à 23h projection de filmsmuets avec musique jouée en directpar Pierre Jauffret, pianisteprofessionnel, suivi de la projectiondu film de Jacques Tati « Jour defête » à la Pépinière.Le village est ouvert le samedi de 10hà 18h et le dimanche de 10h à 17hAtelier de réparation de vélos,bourse aux vélos, table ronde dansl’espace rencontre, ludambule.Des interventions artistiques,créatives et divertissements sur lethème du vélo seront égalementproposés tout au long du week-end :• un défilé de vélos « Vélorution »au cœur de la ville, scénettesclownesques dimanche après-midiavec la Cie Machinbidules,• le petit manège à Pédales :Pascalette pédale pour que lemanège tourne, joue de l’accordéonet chante avec les enfants etparents• Les Monik et les Sex Pistons,fanfare connue dans les Hautes-Alpes qui déambulera tout au longdu week-end,• « Ziganime » promotion du vélopour ses bienfaits sur la santé etl’environnement par une approcheludique,• le Cyclo tour à bois : fait avecdes matériaux dé récupération,vieux vélos, caravane, siège devoiture avec un moteur à énergierenouvelable : c’est le public quipédale pendant que J.Dominique,pro du tournage depuis 1978,façonne une toupie en bois de pays.Organisation Mobil’Idées contact :06 22 74 05 22 mobiles@yahoo.fr,www.mobilidees.org.Vendredi 27 Mai : A Romette :Fête des Voisins (ARCS deRomette).Samedi 28 Mai : « Gap de vivevoix » balade en chanson dans laville (Direction de la Culture).All Star Supremacy Basket à 20h30au gymnase JC Lafaille (AssociationSupremacy Event’s).28 et 29 Mai : Concours deMaréchalerie sur les terrasses duchâteau de Charance.Tout au long du week-enddémonstration de forgerons,promenades en calèches autour dulac (payant), restauration bio avecl’Auberge de la Tour, buvette.Vendredi : début des épreuves ennocturne 21h forges artistiques(2 rounds de 1h).Samedi : Epreuves de 8h30 à 19hDimanche : Epreuves de 8h30 à12h. A 15h vente aux enchères desœuvres réalisées le vendredi soir,16h remise des prix avec les élusdu département. (La Forge des Alpes06 81 55 58 29).Démonstrations d’artisanat ruralen forge, saboterie, tournage surbois, scie battante « hauts ferts » de14h à 17h à l’Ecomusée Agricole duParlement à Charance (31 bis routede l’Audet). Tarif : 3,50€/ personne.Grand Prix de natation « Maîtresde la ville de Gap » au stadenautique de Fontreyne (Cercle desNageurs de Gap 09 79 08 66 98 –www.cn-gap.fr)Dimanche 29 Mai : Concert dechant choral à 18h à la Chapelle desPénitents (Chorale du Bois de St Jean04 88 03 41 50).JUINMercredi 1er Juin « Les petitsjeux Mc Do » évènement proposéaux enfants de 6 à 12 ans dedécouvrir et de pratiquer de façonludique 5 sports Olympiques(Natation, Cyclisme, Course à pied,Tennis et Basket) au théâtre deVerdure. Entrée gratuite (ComitéNational Olympique et SportifFrançais).4 et 5 Juin : Cyclotourisme :Brevet du randonneur 600 km vélo,qualificatif pour Paris- Brest- Paris.Départ du gymnase JC Lafaille(Club Cyclotouriste de Gap04 92 52 06 35).Dimanche 5 Juin : Grand prixcycliste de la ville de Gap à partirde 13h30 à confirmer (UnionCycliste du Pays Gapençais).Compétition de Golf « Saveurs deGascogne et immobilier » à partir de8h30 au Golf de Gap-BayardJournée découverte du Qi Gongau Domaine de Charance.Raid VTT « Les Chemins duSoleil » ce raid retrace l'itinérairede la Grande traversée des Cheminsdu Soleil. Etape Aspres sur Buëch –Gap : 80km et + de 3300 m dedénivelé. Les arrivées se déroulerontdans le parc de la Pépinière via lacontre allée et la rue Carnot(06 66 31 21 32/ www.raid-vtt.fr).Mardi 7 Juin : Spectacle dedanse proposé par « Ainsi Danse »à 20h30 au théâtre La passerelle(04 92 53 55 55).Mercredi 8 Juin : JournéePortes Ouvertes duConservatoire de musique dansle parc de la Pépinière.Forum Info Santé de 13h à 19hsur l’Esplanade de la Paix, différentsstands avec Alzheimer Hautes-Alpes, Association Aides, Enfants endanger, Association Don de Sang,Association Don d’Organes ADOT05, Club Elite Hautes-Alpes. Lesinvités : Croix Rouge, Ligue contrede cancer, Codes 05, préventionroutière, Service Promotion et SantéMutualité Française PACA. Diversesanimations seront proposées :animations sportives, animations surle thème de la santé, jeux pour lesenfants, animations musicales,dédicaces des sportifs…Tirage au sort, 5 coffrets préventionà gagner (ADREA Mutuelle AlpesDauphiné 04 76 40 94 93).Vendredi 10 Juin : Spectacle dedanse des enfants et adolescentsde l’Association Ricochet à 20h30au théâtre La passerelle.Samedi 11 Juin : « Mon voisinest un artiste » de 10h à 17h àl’Association de Quartier deFontreyne, exposition d’artistes duquartier en intérieur et extérieur,démonstration de travauxartistiques : travail de métauxprécieux, tourneur sur bois,sculpteur, vannier, … Ateliers pourles enfants et les adultes. A midirepas solidaire et le soir clôtureavec un concert du LAP dans lequartier (04 92 53 69 82).Spectacle de danse desadolescents et adultes del’Association Ricochet à 20h30 authéâtre La passerelle.11 et 12 Juin : Week-end courseà pied « Duo des cimes : entreville et montagne ! »« Du cœur de ville au sommetde Charance »La ville de Gap en partenariat avecl’OMS, l’ASPTT et GH2A souhaiteinnover le temps d’un week-endavec un évènement atypique : sur lemême week-end une épreuve decourse en montagne en montéesèche et une course sur route de 10kilomètres.Samedi 11 juin : 17h départ de laplace de Verdun de la première« Montée des crêtes deCharance »Dimanche 12 juin : 10h départ du10 km « Gapenville » courseclassante et qualifiante pour leschampionnats de France. 13hremise des récompenses des 2courses et de l’épreuve combinée.Renseignements : Direction dessports de la ville de Gap, www.villegap.fr/04 92 53 24 29. Inscriptions :www.activeeurope.com11 et 12 Juin : Championnat deligue de pétanque11, 12 et 13 Juin : Fest’Danses,danses traditionnelles, stages,concert et bal au CMCL.Dimanche 12 Juin : Compétitionde Golf « BMW Golf Cup France » àpartir de 8h30 au Golf de Gap-Bayard.Mercredi 15 Juin : Compétitionde Golf, ChampionnatDépartemental des Jeunes, «Challenge Pépinières Robin» à partirde 8h30 au Golf de Gap-Bayard.Samedi 18 Juin : 7 ème GrandeBraderie des Essagnières, videgrenier, bourse de la moto…Zonedes Eyssagnières de 6h30 à 19h30.Espace restauration.Renseignements et réservationsAssociation des ActeursEconomiques Gap Sud06 76 93 28 73.18 et 19 Juin : 11 ème Volant desAlpes de 7h à 22h le samedi et de7h30 à 20h le dimanche (BadmintonClub Gapençais 06 01 49 39 68).Les Journées du Coolporteur,week-end de découvertesgastronomiques du samedi 11h audimanche 18h à la Clairière àCharance (Slow Food Coolporteur04 92 57 92 32).18 et 19 Juin :Chocs Rando VTT : sur le site deFontreyne/ Piscine/ Stade de Rugby.Samedi 18 : de 19h à 20hanimation et Pasta Party, 21h30départ des parcours nocturnes 10kmet 25km, 22h30 arrivées et bainnocturne à la piscine.Dimanche 19 : de 7h à 9h30départ des 3 parcours derandonnée : 55, 35 et 10 km.L’après-midi Mini choc +parcours de maniabilité etanimations sur le site(04 92 54 16 66). Inscriptions:raidvtt.fr.Dimanche 19 Juin : Compétitionde Golf, ChampionnatDépartemental toutes catégories, «Challenge Bélisol » à partir de 8h30au Golf de Gap-Bayard.Sortie « La Forêt du Clot duDou » par Luc Garraud, botaniste auConservatoire Botanique NationalAlpin de Gap Charance. Surinscription auprès de GSA 05.Mardi 21 Juin :Fête de la MusiqueDe 18h à minuit dans le centre-ville.La 30ème édition de la fête de lamusique permettra à tous lesmusiciens amateurs etprofessionnels de faire partager leurpassion à tous les gapençais. Unevingtaine de lieux programmés pourla musique et la danse avec 60groupes de musique se produisentdans les rues de Gap pour le plusgrand plaisir des milliers despectateurs.1 scène ouverte sera à la dispositiondes musiciens désireux de jouer enacoustique (Direction de la Culture).Jeudi 23 Juin : Compétition deGolf, Inter-féminines PACA à partirde 8h30 au Golf de Gap-Bayard.Vendredi 24 Juin : Fête de la StJean à 20h30 au CMCL.A Romette : Jeux de la St Jeanplace de Romette (ARCS deRomette).Samedi 25 Juin : Compétition deGolf « Saveurs de fruits, confituresChatelain » à partir de 8h30 au Golfde Gap-Bayard.Sortie « Versant oriental deCharance » par René Lhénaff,géomorphologue. Sur réservationauprès de GSA 05.Spectacle de Danse « Je n’aiqu’à suivre mes pas !.. »présenté par Le Centre de DanseStudio 31, chorégraphies NicoleIvars et Catherine Jalibert à 20h authéâtre La passerelle.25 et 26 Juin : ChampionnatRégional de Roller Street, contestskate et BMX de 10h à 18h auSkate-Park de la Pépinière (Club deRoller Acrobatique et de skate deGap « Crash »).A Romette : Fête de Rometteavec différentes animations sur laplace (ARCS de Romette).Dimanche 26 Juin : Fête dequartier de St MensJeudi 30 Juin :Compétition de Golf« Dames de Provence» à partir de8h30 au Golf de Gap-Bayard.Du 30 Juin au 3 Juillet :Championnats de France deNatation des Masters au StadeNautique de Fontreyne. Plus de1500 participants de 30 à 45 ans.(Cercle des Nageurs de Gap 09 7908 66 98 – www.cn-gap.fr).ATELIERS / STAGESSamedi 28 Mai : Atelier Ikebanaet Occidental de 14h à 17h30 àl’Association de quartier deFontreyne. Sur inscriptions.Samedi 11 Juin :Démonstration, animationsIkebana et Occidental avecl’Atelier Floral des Hautes-Alpestoute la journée à l’Association dequartier de Beauregard. Gratuit.EXPOSITIONSDimanche 1er Mai : Romette :exposition artisanale de 9h à 18hà la Romettine (ARCS de Romette).Du 24 Avril au 21 Mai :Exposition de peinture DAM-DAMIDO dans la Galerie d’Art del’Espace Culturel Leclerc.Exposition de peinture LieutierMorello dans la Galerie d’Art del’Espace Culturel Leclerc.Samedi 14 Mai :Exposition–Vente pour la fêtedes mères, objets en soie,porcelaine, tissus, encadrement,cartonnage etc…de 9h à 18h àl’Association de Quartier deFontreyne (04 92 53 69 82).Du 15 au 24 Juin : Expositiondes ateliers du CMCL et autreslieux du parcours artistique auCMCL.M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9M a g a z i n e d e l a V i l l e d e G a p • P r i n t e m p s 2 0 1 1 • N ° 9