Annexe au bilanet au compte <strong>de</strong> résultat<strong>de</strong> l’exercice 20081] FAITS SIGNIFICATIFS DE L’EXERCICELe pavillon <strong>de</strong> la Marée, totalement restructuré <strong>de</strong>2001 à 2003, a subi dès 2005 un important sinistre <strong>de</strong>construction sur les 26 000 m² <strong>de</strong> résine <strong>de</strong> sol du rez<strong>de</strong>-chaussée(cloquage et fissurations). Après <strong>de</strong>ux ansd’investigation sur les causes, les responsabilités et leprocessus <strong>de</strong> réfection, une première phase <strong>de</strong> réparation<strong>de</strong>s quais <strong>de</strong> Boulogne et <strong>de</strong> Lorient s’est déroulée à l’été2007 pour un coût <strong>de</strong> 2,1 Me. Une <strong>de</strong>uxième phase <strong>de</strong>travaux concernant les aires <strong>de</strong> circulation et une partie<strong>de</strong>s locaux privatifs a été réalisée en juillet et août 2008pour 1 Me, la fin <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> réfection d’un montant<strong>de</strong> 0,76 Me étant programmée pour l’été 2009. La totalitédu coût <strong>de</strong> ces travaux a été pris en charge et remboursépar AXA dans le cadre <strong>de</strong> la police dommages-ouvragesouscrite lors <strong>de</strong> la restructuration du bâtiment. Lesdépenses relatives à cette opération sont inscrites encharges exceptionnelles, l’in<strong>de</strong>mnité perçue en produits<strong>de</strong> même nature. La part <strong>de</strong> l’in<strong>de</strong>mnité relative auxtravaux prévus en 2009, et déjà perçue, est inscrite aubilan en produits constatés d’avance.De 1995 à 2001, sous la pression <strong>de</strong> ses assureurs,la SEMMARIS a mis en place un réseau <strong>de</strong> protectionincendie (sprinklers) dans les 9 grands bâtiments dusecteur <strong>de</strong>s Fruits et Légumes.Dès 2001, cette installation a souffert <strong>de</strong> désordres<strong>de</strong> corrosion interne et externe affectant son bonfonctionnement. Sur la base d’une expertise qui concluaità un sinistre quasi généralisé et évolutif la SEMMARIS a,au cours <strong>de</strong> l’année 2004, saisi le Tribunal <strong>de</strong> Commerceà l’encontre <strong>de</strong>s constructeurs et <strong>de</strong> leurs assureursen invoquant le caractère décennal <strong>de</strong>s désordres. Lesopérations d’expertise se sont poursuivies sans résultatpendant plus <strong>de</strong> 2 ans et <strong>de</strong>mi.Une possibilité <strong>de</strong> transaction a émergé fin 2006 avecl’ensemble <strong>de</strong>s parties. Elle s’est concrétisée par un projet<strong>de</strong> protocole qui a été soumis au Conseil d’Administration<strong>de</strong> la SEMMARIS en décembre 2006, sur la base d’unein<strong>de</strong>mnité transactionnelle <strong>de</strong> 1,95 Me.Sur le plan technique, la solution consiste en l’applicationd’un traitement curatif <strong>de</strong>s canalisations. Les travauxcommencés en septembre 2007 se sont achevés en find’année 2008. Le coût <strong>de</strong> cette opération s’est élevé à2,637 Me, honoraires compris. Elle est assortie d’unegarantie décennale.Compte tenu <strong>de</strong> la réelle prolongation <strong>de</strong> durée <strong>de</strong> vie<strong>de</strong> l’installation et du fait que l’immobilisation d’origineavait fait l’objet d’un amortissement accéléré à partir<strong>de</strong> la connaissance du sinistre, les travaux <strong>de</strong> remise àniveau sont activés et amortis sur une durée <strong>de</strong> 10 ans.L’in<strong>de</strong>mnité transactionnelle reçue en 2007, représentant74 % du coût <strong>de</strong>s travaux a été comptabilisée ensubvention d’investissement.2] PRESENTATION DE LA SOCIETEEn vertu du décret n° 65-325 du 27 avril 1965 modifié,la SEMMARIS est concessionnaire <strong>de</strong> l’Etat pour laconstruction et l’exploitation du Marché d’Intérêt National<strong>de</strong> PARIS-RUNGIS créé par le décret n° 62-795du 13 juillet 1962. Les conventions avec l’Etat, en vigueurau 31 décembre 2008, fixent le terme du contrat <strong>de</strong>concession au 29 avril 2034.La SEMMARIS assure sa mission dans le cadre <strong>de</strong>sarticles L761-1 et suivants et R761-1 et suivants du Co<strong>de</strong><strong>de</strong> Commerce relatifs aux Marchés d’Intérêt National.3] REGLES ET METHODES COMPTABLES3-1 PrincipesLes comptes <strong>de</strong> l’exercice sont présentés conformémentaux dispositions du Plan Comptable Général.Les hypothèses <strong>de</strong> base <strong>de</strong> continuité <strong>de</strong> l’exploitation,permanence <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s comptables, indépendance<strong>de</strong>s exercices et coûts historiques ont notamment étésuivies.Les informations chiffrées sont fournies, sauf indicationscontraires, en euros.3-2 Immobilisations corporellesLes immobilisations <strong>de</strong> la société sont évaluées à leur coûtd’acquisition et sont réparties en <strong>de</strong>ux rubriques :- Immobilisations du domaine concédé qui <strong>de</strong>vrontêtre remises gratuitement et en bon état d’usage àl’autorité concédante à la fin du contrat <strong>de</strong> concession.Conformément à la convention du 23 février 1967 avecl’Etat, complétant les dispositions du Décret 65-325 du27 avril 1965 modifié, les bâtiments, constructions etinstallations <strong>de</strong> la concession sont propriété <strong>de</strong> l’Etat dèsleur édification ou leur acquisition par la société.16 RAPPORT ANNUEL SEMMARIS
a) Amortissement <strong>de</strong> caducitéLes immobilisations du domaine concédé font l’objet d’unamortissement <strong>de</strong> caducité classé au passif en « autresfonds propres ». Cet amortissement a pour objet <strong>de</strong>ramener la valeur nette comptable <strong>de</strong>s biens <strong>de</strong> retour àune valeur nulle à l’issue <strong>de</strong> la concession.Il est calculé :- Linéairement <strong>de</strong> la date d’investissement <strong>de</strong>s capitauxjusqu’à celle <strong>de</strong> la fin <strong>de</strong> la concession pour la partiefinancée sur fonds propres ou sur emprunts contractés àpartir <strong>de</strong> l’exercice 2003.- Sur l’échéancier <strong>de</strong>s crédits pour la partie financée par<strong>de</strong>s emprunts antérieurs à 2003.La base d’amortissement correspond à la valeurbrute <strong>de</strong>s immobilisations diminuée <strong>de</strong>s subventionsd’investissement et <strong>de</strong>s provisions pour renouvellementsutilisées conformément à leur objet et maintenues aupassif du bilan.- Immobilisations propres, constituées d’actifsimmobiliers situés en <strong>de</strong>hors du périmètre <strong>de</strong> laconcession (dite Zone A) et <strong>de</strong> matériels et mobiliersdissociables <strong>de</strong> la concession.b) Amortissement techniquesDepuis le 1 er janvier 2003, la société applique l’approchepar composants (règlement CRC 2002-10 du12 décembre 2002). Les amortissements sont déterminésen dissociant chaque actif par composants ayant leurpropre durée d’utilisation et rythme <strong>de</strong> renouvellement.Les immobilisations concédées renouvelables et lesimmobilisations propres à la société sont amorties sur leurdurée d’utilisation, à savoir :Les structures <strong>de</strong> bâtiments dont la durée d’utilisationest évaluée à 70 ans, les aménagements généraux etV.R.D. dont la durée d’utilisation est supérieure à la durée<strong>de</strong> la concession, ne font pas l’objet d’amortissementstechniques.c) Provision pour dépréciationL’environnement technique, économique et juridiqueauquel l’actif immobilisé <strong>de</strong> la société est dévolu n’a pasenregistré <strong>de</strong> changement important.L’approche globale <strong>de</strong> la valeur nette comptable<strong>de</strong>s immobilisations corporelles, déduction faite <strong>de</strong>samortissements <strong>de</strong> caducité déjà pratiqués et inscrits aupassif <strong>de</strong> bilan en Droits du Concédant, ne révèle pas <strong>de</strong>perte <strong>de</strong> valeur significative. A ce titre, la concession dansson ensemble est retenue comme unité génératrice <strong>de</strong>trésorerie.d) Subventions d’investissementLes subventions d’investissement reçues pour assurerle financement <strong>de</strong>s immobilisations sont inscrites aupassif du bilan dans les capitaux propres. Elles y sontmaintenues et ne font pas l’objet <strong>de</strong> reprise puisquevenant en déduction <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong>s immobilisations dudomaine concédé pour le calcul <strong>de</strong>s amortissements <strong>de</strong>caducité (cf. note 3-2-a).3-3 Immobilisations financièresLa valeur brute <strong>de</strong>s participations correspond à la valeurd’acquisition. Le cas échéant, <strong>de</strong>s provisions pourdépréciation sont constatées en tenant compte <strong>de</strong> lavaleur d’inventaire <strong>de</strong>s titres détenus et <strong>de</strong> l’évolutionprévisible <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> la société considérée.Agencements et installationsMobilier et matériel <strong>de</strong> bureauMatériel informatiqueVéhicules<strong>de</strong> 10 à 40 ans<strong>de</strong> 5 à 10 ans5 ans5 ans3-4 Créances et <strong>de</strong>ttes d’exploitationLes créances et <strong>de</strong>ttes sont évaluées à leur valeurnominale. Les créances sont, le cas échéant, sur la based’un examen individuel, dépréciées pour tenir compte <strong>de</strong>srisques <strong>de</strong> non recouvrement.3-5 Valeurs mobilières <strong>de</strong> placementLes valeurs mobilières <strong>de</strong> placement sont inscrites à l’actifpour leur valeur d’achat. Le cas échéant, une provision estconstatée par rapport au <strong>de</strong>rnier prix du marché.EXERCICE 2008 17