Réflexions sur l'éducation des enfants - Plough

Jean-Christophe et Christophe Frédéric Blumhardtvoulait pas juste n’importe quel de vos enfants — il voulaitcet enfant en particulier. Quant aux autres, comme pournous tous, il reste la lutte ici sur la terre, certainement unelutte différente et qui est beaucoup plus difficile.Jésus est toujours à Capharnaüm, dans le cercleintime de ses disciples, leur disant d’avantage sur ce qu’ilsdevraient prendre à cœur. L’enfant qu’il avait placé au milieuaurait pu y être toujours, parce qu’il parle de ces enfants :« Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits ; car je vousdis que leurs anges dans les cieux voient continuellement laface de mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 18.10)Pour notre Seigneur, mépriser les petits veut dire ne pasêtre enthousiastes et prêts à les conduire à Jésus et de garantirqu’ils lui appartiennent. Il est facile pour nous de dédaignerles petits — et les jeunes gens — et de ne pas être disposés ànous rallier pour les aider et les promouvoir dans la foi. Certainespersonnes agissent comme s’il ne valait pas la peine dese préoccuper des petits en ce qui concerne les questions spirituelles,pensant qu’ils ne s’en souviendront ni ne les comprendrontni ne les apprécieront. Il fait partie du mépris despetits quand nous faisons trop peu confiance en leur compréhensionet sensibilité en matière de l’Esprit. Pourtant, onpourrait facilement constater la vérité du contraire. Les enfants,surtout dans leur relation personnelle avec Jésus, sontmême plus réceptifs, oui, ont plus de compréhension queles adultes. Car beaucoup d’adultes ont l’habitude d’écoutersuperficiellement, tandis que les petits ne manquent pas lachose la plus menue ou la plus insignifiante.Il est clair que nous devons descendre du piédestal de notreraisonnement sur lequel nous aimons nous asseoir. Nous de-15