30.07.2015 Views

ANNALES MASTERS 1 MAI 2006 / 2007

ANNALES MASTERS 1 MAI 2006 / 2007

ANNALES MASTERS 1 MAI 2006 / 2007

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Question 3Nous disposons d’une boisson allégée. L’étiquetage mentionne "sans sucre".Afin de quantifier la concentration en glucose à l’état de trace dans ce jus de fruit, la méthodedes ajouts dosés a été utilisée :Volume de jus de fruit (ml) 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5Volume ajouté (ml) d’une 0 4 8 12 16 20solution de glucose à 5 mg.L -1Volume d’eau ajouté (ml) 48,5 44,5 40,5 36,5 32,5 28,5Volume final (ml) 50 50 50 50 50 50Aire du pic de glucose(nA/min)0,24 0,44 0,64 0,84 1,04 1,24En vous servant de ces valeurs, calculer la concentration du glucose en mg.L -1 .Vous pouvez vous servir du papier millimétré joint en copie pour tracer une courbed’étalonnage.Question 1 :EXERCICE 2 :Quels sont les points communs et les différences entre une CLHP (HPLC) et la CPG (GC).Quels sont les critères à prendre en compte lors du choix de l’une des deux techniques.Question 2 :Nous avons à notre disposition trois flacons d’huile d’origine différente. Les flacons ont étémélangés et il n’y a pas d’étiquette dessus. A votre avis, comment peut-on procéder pouridentifier ces huiles. Proposez un protocole et justifier clairement.EXERCICE 3 :On se propose de purifier une protéine en utilisant la technique de la chromatographieionique.Quel type de détection allons-nous utiliser pour suivre les différentes étapes de lapurification ? Quelles autres techniques peut-on utiliser pour suivre ces étapes de purification.Une fois la protéine accrochée à la colonne, de quelles façons peut-on la décrocher ? Justifiervotre réponse.


EXERCICE 4 :Le premier chromatogramme ci-dessous a été obtenu dans les conditions suivantes : 20% eau/ 80% acétonitrile. La colonne utilisée est une C18.Rappeler de quel type de colonne il s’agit.Le deuxième chromatogramme a été obtenu strictement dans les mêmes conditions que lepremier. La seule différence se trouve dans les pourcentages eau / acétonitrile.A votre avis, quels sont les pourcentages eau / acétonitrile pour le deuxièmechromatogramme. Justifiez.20% eau / 80% acétonitrile?


Sujet examen BAAN 2329 Mai <strong>2007</strong>, 9h-11h, sans documentMuriel JACQUOTUn industriel vient vous voir pour optimiser la composition de sa recette de cocktailénergétique sucré parfumé à la vanille. Il s’interroge sur l’effet de la concentration en aromesur la perception du caractère sucré et ainsi que sur l’effet de la couleur du cocktail. Ilsouhaiterait baser son choix sur des données sensorielles. Que pouvez vous lui proposercomme plan d’expérimentation ? Construisez une séance d’analyse sensorielle complète(questions, jury, échantillons, tests) permettant de répondre à ses attentes. Illustrez vos choixen vous appuyant sur la théorie et en rappelant les grands principes de l’évaluation sensorielle.


MASTER BAAN UE 27EXAMENI. QCM (0,5 points par réponse juste sinon 0).1) Les conditions pour qu’un marché soit concurrentiel sont :a la liberté, l’équité, l’utilitéb l’atomicité, la transparence, l’homogénéitéc la sécurité, le retrait de l’Etat, l’uniformitéd la flexibilité des prix, la substituabilité des facteurs, la rationalité des agents2) Un effet externe négatif est émis quand :a la politique économique génère une dégradation du solde du commerce extérieurb l’augmentation de la taille de la production entraîne une hausse des coûts unitairesc un agent économique utilise une ressource non valorisée par le marchéd la récession entraîne une détérioration du solde du budget de l’Etat3) Le calcul économique du producteur consiste à :a choisir la technologie et le volume de production optimauxb développer chiffre d’affaire par croissance interne et externec substituer le travail par du capitald obtenir un coût moyen de production minimum4) Le coût marginal c’est :a l’excédent du prix sur le coût variableb le rapport entre l’accroissement du coût et celui de la quantitéc le coût par unité produite5) La mondialisation de l’économie c’est :a la hausse des flux importés et exportés de marchandises, services et matières premièresb la hausse des échanges extérieurs et des investissements directs à l’étrangerc la globalisation de la stratégie des firmes et l’uniformisation des modes de consommationd le résultat de la stratégie américaine de domination6) la valeur ajoutée c’est :a la marge bénéficiaire de l’entrepriseb la croissance du chiffre d’affaire de l’entreprisec le supplément de valeur créé par la qualité totaled le solde de la production et des consommations intermédiaires7) L’objectif d’une entreprise est de :a développer ses ventesb maximiser son profitc satisfaire ses clientsd développer l’emploi


8) La loi de la productivité marginale décroissante énonce que :a le coût unitaire de production décroît avec la taille de la productionb la productivité du travail décroît au-delà de 40 heures par semainec l’utilisation croissante d’un même facteur génère des accroissements de production de plus en plus faiblesd la substitution du travail par du capital génère une compétitivité décroissante de la firme9) La politique d’offre de lutte contre le chômage consiste à :a inciter les chômeurs à devenir inactifsb réduire le coût du travail pour les entreprisesc accroître les revenus d’activitéd inciter les femmes à rester au foyer10) L’élasticité prix de la demande mesure :a la variation relative du prix consécutive à une évolution relative de la demandeb la variation relative de la demande consécutive à la variation relative du prixc la variation relative de la demande d’un bien consécutive à la variation relative du prix d’un autre bien11) Le surplus du consommateur mesure :a la quantité supplémentaire de biens consommés en cas de promotionb la différence entre le consentement à payer et le prix de marchéc le surcroît de demande généré par la hausse du pouvoir d’achat12) Un monopole naturel se constitue sur un marchéa quand les conditions naturelles de production créent des barrières à l’entrée du marchéb quand la demande des consommateurs est totalement inélastique aux prixc quand la technologie permet l’obtention de rendements d’échelle constamment croissants13) On peut parler d’exploitation du consommateur quanda l’Etat relève les taux de TVAb la structure du marché ampute le surplus du consommateurc la firme met en place une politique de différenciation produit14) Les 3 moteurs de la croissance économique sont :a la consommation, les exportations, l’investissementb le taux d’intérêt, le taux de chômage, l’inflationc la hausse des cours de bourse, le moral des ménages, le cours du dollard la tenue de l’Euro, la demande mondiale, le déficit public15) L’Euro est principalement créé par :a les banques commerciales situées dans la zone Eurob la Banque de Francec la Banque Centrale Européenned le marché monétaire16) La politique de la Banque Centrale Européenne vise :a la stabilité du cours de change de l’Eurob la croissance économiquec la stabilité de la valeur interne de l’Eurod le développement des exportations17) Un impôt est dit progressif si :a il est proportionnel au revenu disponible du ménageb son taux augmente en fonction du revenu disponible du ménagec il est proportionnel au niveau de patrimoine du ménaged il incite les ménages à développer leur offre de travail


II.QUESTIONS DE SYNTHESE (11,5 points).Nick Stern, Chef du service économique du gouvernement britannique, indique dans unrapport rendu public le 30 Octobre <strong>2006</strong> que le réchauffement climatique occasionneraitune baisse du produit intérieur brut mondial de 5% à 20% à l’horizon 2050. Ce scénariocatastrophe pour l’économie mondiale serait « d’une ampleur analogue à ceux qui ontsuivi les grandes guerres et la grande dépression de la première moitié du XX° siècle ».Dans ce contexte, le rapport préconise que les pays développés réduisent leurs rejets degaz à effet de serre de 60% à 80% d’ici 2050. Pour ce faire Stern met en avant 4instruments principaux :- les permis négociables ;- la coopération technique (pour développer les énergies propres) ;- la lutte contre la déforestation ;- l’adaptation des politiques de développement aux conséquences du changementclimatique.Dans un texte structuré et argumenté (2 pages maximum), présentez un « plan climat françaishorizon 2050» adapté aux enjeux mis en avant par le rapport Stern. Vous devrez envisager desmesures en direction des producteurs et des consommateurs, en vous appuyant notamment surla modélisation de leurs comportements envisagée lors des cours et TD.


EXAMEN BAAN 21Question 1 sur 5 pointsDans le cadre d'une petite entreprise fabricant un grand nombre de produits quel type destérilisateur faut-il choisir.Question 2 sur 5 pointsQuels sont les avantages et les inconvénients de la cryogénie par rapport à la surgélationclassiqueQuestion3 sur 10 points :On veut déterminer un barème de stérilisation et l’optimiser pour un plat cuisiné à base deviande.Le tableau ci-dessous présente les valeurs de températures de l’autoclave et du produit et lavaleur stérilisatrice au cours du temps de stérilisation. Ces grandeurs ont été mesurées à l’aided’une sonde placée au cœur du produit dans la verrine de stérilisation.1/ Déterminer le barème idéal et le barème ajusté.2/ Pourquoi est-il nécessaire d’ajuster le barème idéal ?3/ L’absence de viande dans le plat à cuisiner aura-t-elle une incidence sur le barème destérilisation ? Expliquez votre réponse.Courbe de Ball: g en fonction de fh/U12108g642y = 0,3175 + 0,9264.lnx + 0,6906.(lnx) 2 - 0,0542.(lnx) 300 10 20 30 40 50fh/U1


Temps (min) T autoclave (°C) T produit (°C) vs (min)0 24 24 3,2497E-11 84 119 106 0,292 24 21,9 3,2497E-11 86 119 107 0,324 24 21,9 3,2497E-11 88 119 108 0,336 26 21,9 3,2497E-11 90 119 109 0,358 27 22 3,2497E-11 92 119 109,5 0,3710 30 22,1 3,2497E-11 94 119,5 109,5 0,3912 40 22,3 3,2497E-11 96 119 110 0,4214 45 22,7 3,2497E-11 98 119 110 0,4316 60 23 3,2497E-11 100 119 110 0,4418 70 23,5 3,2497E-11 102 119 110 0,4520 85 23 3,2497E-11 104 90 110 0,4622 96 24 3,2497E-11 106 82 110 0,4824 100 25 3,2497E-11 108 80 109 0,526 101 27 3,2497E-11 110 75 108 0,5228 104 30 3,2497E-11 112 72 107 0,5430 105 35 3,2497E-11 114 71 105 0,5632 106 36 3,2497E-11 116 66 100 0,5834 108 37 3,2497E-11 118 67 99 0,5936 109 40 3,2497E-11 120 66 95 0,638 110 41 3,2497E-1140 112 43 3,2497E-1142 113 50 3,2497E-1144 115 55 3,2497E-1146 117 60 3,2497E-1148 117 66 3,2497E-1150 118 67 3,2497E-1152 119,5 70 3,2497E-1154 120 72 7E-1056 119 77 0,000000158 119 81 0,000000160 119,5 85 0,000000162 119 87 0,0000164 120 90 0,0000566 119 91 0,000168 120 92 0,00570 119,5 94 0,00972 119 96 0,0174 119 98 0,0276 119 99 0,0578 119 100 0,180 119 102 0,282 119 104 0,252


UHP- NANCY IINPLFACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUESENSAIASUJET D'EXAMENDIPLOME : Master BAAN – M1Epreuve de Bases de la toxicologie alimentaireNom de l’UE …MABA2U12Session :Mai <strong>2007</strong>Date : 23 mai <strong>2007</strong>Horaire : 13h30 - 15h30Durée : 2 heuresNom des rédacteurs :Marie-Hélène LIVERTOUXDocuments autorisés⌧Documents non autorisésCalculatrices autorisées⌧Calculatrices non autoriséesSujet …Sur deux copies différentesCopie 1 (10 points)Stratégie d'évaluation de la toxicité d'une substance chimiqueQuestion 1 : (4 points)Les différentes étapes et les principales méthodes d'étude de la toxicité d'un xénobiotique.Question 2 : (6 points)Extrapolation des données expérimentales : Principales valeurs de référence toxicologiques, extrapolation àl'homme, DJA.Copie 2 (10 points)Toxines naturellesQuestion 1 (3 points):Définir les 5 classes de toxines étudiées et citer les sources de production correspondantes.Question 2 (7 points) :Mycotoxines : principales familles de toxines, exposition, organes cibles et effets toxiques.


SUJET D’EXAMEN – SESSION de mai <strong>2007</strong>MASTER BAAN M1UE BAAN 31 –Le comportement alimentaire : de la psychologie à la pathologieResponsable d’UE : Pr Jean Pierre KAHNDocuments non autorisésCalculatrice non autoriséeDurée de l’épreuve : 2 heuresLes 2 sujets doivent être traités sur des copies séparées.SUJET de Simon Thornton (1 ère partie de l’UE) (10 points / 20)1) Décrivez la régulation hydrominéral de Madame Z. suite à 3 heures de randonnésans eau à boire en montagne en été (5 points)2) Un repas peut être déclenché par l’augmentation au niveau centrale du peptideNPY ou inhibé par une augmentation en périphérie de la leptine. Décrivez les actionsde la leptine au niveau du noyau arqué (5 points)SUJET de MADAME LE DOCTEUR WITKOWSKI (2ème partie de l’UE) (10 points / 20)-TABLEAU CLINIQUE DE L’ANOREXIE DU JEUNE ENFANT1


UNIVERSITE HENRI POINCARE, NANCY IFACULTE DES SCIENCES et TECHNIQUESINPL-ENSAIA<strong>2006</strong>-<strong>2007</strong>SUJET D’EXAMEN Master BAAN M1DIPLÔME BAAN M1Epreuve de UE 25Molécules biofonctionnelles d'origine agroalimentaireSession de Mai <strong>2007</strong>Date 24 MaiHoraire 9h – 11hDurée du sujet : 2hNom du rédacteur : Gaillard JL & Linder M Documents autorisés : NONDocuments non autorisés : X Calculatrices autorisées : NONCalculatrices non autorisées : XAttention, les sujets de Mr Gaillard et de Mr Linder doivent être rédigéssur des copies séparées.Sujet de Mr Gaillard (75 min ):1) Existe-t-il des différences de répartition du fer dans les laits humains et bovins ? Commentla lactoferrine interagit-elle avec le fer ? Facilite t-elle son assimilation ? Comment lalactoferrine, ou des dérivés, exercent-ils des effets antimicrobiens ?2) Quelle sont la structure et l’origine des immunoglobulines G1 et G2 du colostrum/laitbovin ? Comment s’effectue leur transfert dans le colostrum/lait ?Par quel process peut-on préparer industriellement, à partir de colostrum, un produit contenantdes F(ab’)2 en remplacement des IgG ? Quel est l’intérêt de cette transformation des IgG enF(ab’)2 ? Que perd on comme type(s) de fonction(s) lors de cette transformation ?Quelles sont les utilisations principales du colostrum ou des produits dérivés ?3) Peptides antihypertenseurs : Compte tenu des causes de l’hypertension, quel est le modèlein vitro utilisé pour identifier des peptides potentiellement antihypertenseurs ? Quels sontensuite les autres types de tests à effectuer pour valider leur activité antihypertensive ? Pour


quelles raisons, à votre avis, un peptide ayant in vitro une activité potentiellementantihypertensive peut-il s’avérer inactif in vivo ?Sujet de Mr Linder (45 min ):Question 1 :Quelles sont les principales spécificités des lipases qui nous permettent de faire le choixd’une enzyme pour hydrolyser un triacylglycérol ?Explicitez votre réponse et donner des exemples de lipases.Question 2 :A partir du tableau extrait de la publication scientifique ci-dessous2a Donner la spécificité des lipases2b Donner un mode de mesure du degré d’hydrolyse utilisé sur la figure et expliquer lacinétique


Question 3 :Donner la méthodologie permettant d’obtenir ces graphes. Explicitez votre réponse.


UNIVERSITE HENRI POINCARE, NANCY IFACULTE DES SCIENCES et TECHNIQUESSUJET D’EXAMEN Master BAAN M1INPL-ENSAIA<strong>2006</strong>-<strong>2007</strong>DIPLÔME BAAN M1Epreuve de UE 18 Microbiologie etBiochimie AlimentairesSession de Mai <strong>2007</strong>Date 21 MaiHoraire 9h – 11hDurée du sujet : 2hNom du rédacteur : Dary A. & Gaillard JL Documents autorisés : NONDocuments non autorisés : X Calculatrices autorisées : NONCalculatrices non autorisées : XAttention, les sujets de Mme Dary et de Mr Gaillard doivent être rédigéssur des copies séparées.Sujet de Mme Dary (1h): Répondre en 2 pages maximumLa prise de conscience de l’influence de l’alimentation sur sa santé amène leconsommateur à être de plus en plus vigilant sur les effets santé potentiels desaliments qu’il consomme. Dans ce cadre, les probiotiques utilisés dans lafabrication de divers laits fermentés font l’objet d’une communicationimportante de la part des industriels qui vantent leur bienfait. En vous basantsur vos connaissances et après avoir défini la notion de probiotiques, vousévaluerez le bien fondé de telles affirmations.Sujet de Mr Gaillard (1h) : Développez les différents points en 1,5 page maxi.1) Les lipides du lait, structure, origine et sécrétion.2) Quelles sont les causes moléculaires de la diversité des caséines présentesdans le lait ?3) La micelle.4) La β-lactoglobuline : quels sont les éléments de sa structure, ou autres, àl‘origine des hypothèses de sa(ses) fonction(s) biologique(s)Adaptez vos réponses au temps imparti. Evitez les longueurs inutiles (faitesnéanmoins des phrases correctement construites SVP!).


EXAMEN UE 2825 mai <strong>2007</strong>sans documentSujet :Une société spécialisée dans la commercialisation de céréales pour la consommation humaineet une société spécialisée dans la commercialisation de lait et produits laitiers vous contactentcar elles ont entendu parler de risques de présence de polluants dans les produits agricolesmalgré les contrôles réalisés habituellement. En tant qu’expert scientifique des flux depolluants dans les agrosystèmes, les responsables des sociétés attendent de vous un rapportsynthétique sur la réalité de la présence de molécules polluantes, sur l’identification descomposés susceptibles d’être détectés et sur les méthodes de mesures et d’analyses. Ils vousdemandent également de leur donner un avis sur les limites rencontrées aujourd’hui par lesscientifiques et de conclure si il existe un vrai risque de pollution pour leurs produits et si ouide leur suggérer quelques mesures à prendre pour garantir la qualité des céréales et desproduits laitiers.


UNIVERSITE HENRI POINCARE, NANCY IFACULTE DES SCIENCESDIPLOME : Master FAGEEpreuve de : FAGE 17Session de mai <strong>2007</strong>SUJET D'EXAMENDurée du sujet : 2 heuresNom du rédacteur : M. Chalot.(CM) et D. Gérant (TP/TD) Documents autorisésDate : 22 mai <strong>2007</strong> Documents non autorisésHoraire : 9h00-11h00 Calculatrices autorisées Calculatrices non autoriséesLes deux sujets (A et B) sont à traiter sur des copies séparées.A. Sujet de cours. M. Chalot durée : 1hDeux nouveaux gènes (AtNRT3.1 et AtNRT3.2) codant des transporteurs putatifs de nitrate ontété récemment mis en évidence chez Arabidopsis thaliana.Vous commenterez et interpréterez les 3 figures ci-dessous, en replaçant ces données dans lecontexte plus général de la nutrition nitrique d’Arabidopsis.Figure 1. Expression analysis of AtNRT3.1 and AtNRT3.2by relative quantitative real-time RT-PCR. Plants weregrown for 4 weeks in 1 mM NH 4NO 3 and then transferred to 50µM KNO 3 for 1 week.A, Relative expression level of AtNRT3.1 and AtNRT3.2against clathrin, a housekeeping gene, in wild-type roots. Theinset is an expanded-scale plot of AtNRT3.2.B and C, Relative expression profile of AtNRT3.1 (B) andAtNRT3.2 (C) in wild-type plants and Atnrt3.1 mutants. Eachsample was normalized by clathrin and relatively expressed towild-type root. The values are means of four replicates (twobiological replicates x two independent reactions). Error bars =SE. Different letters above the bars indicate significantdifference at P < 0.05 (t test). n.d. not detectedNotes :Housekeeping gene : gène de référence utilisé pournormaliser les résultats de RT-PCR (ici : clathrine).Atnrt3.1-1 et Atnrt3.1-2 sont des lignées mutantes obtenuespar insertion d’un T-DNA dans la séquence du gène Atnrt3.1.1 de 4


Figure 3. 13 NO 3 – influx by CHATS and IHATS.A, 13 NO 3 – influx due to CHATS in wild-type and Atnrt3.1mutants as percentages of wild-type fluxes. Plants weregrown for 4 weeks in 1 mM NH 4NO 3 and then nitrogendeprived for 1 week. Nitrate influx was then measured at 100µM NO 3 – .Figure 2. 13 NO 3 – influx into wild-type and Atnrt3.1-2mutant roots.A, High-affinity 13 NO 3 – influx. Plants were grown for 4weeks in 1 mM NH 4NO 3 and then nitrogen deprived for 1week before being reexposed to 1 mM KNO 3 for 6 h.Nitrate influx was then measured at 10, 25, 50, 75, 100,125, and 150 µM NO 3 – . Values are means ± SE of fivereplicates. The fitted curve was obtained by direct fit to theMichaelis-Menten equation. Estimated K m and V max valuesare indicated in the figure.B, 13 NO 3 – influx due to IHATS in wild-type and Atnrt3.1mutants as percentages of wild-type fluxes. Plants weregrown for 4 weeks in 1 mM NH 4NO 3 and then nitrogendeprived for 1 week before being reexposed to 1 mM KNO 3for 6 h. Nitrate influx was then measured at 100 µM NO 3 – .IHATS influxes were calculated by subtracting the measuredCHATS flux from the flux measured after induction. Datavalues are means ± SE of four replicates.Notes :CHATS : constitutive high affinity transport systemIHATS : inducible high affinity transport systemB, Low-affinity 13 NO 3 – influx. Plants were grown for 4weeks in 1 mM NH 4NO 3 and then nitrogen deprived for 1week before being reexposed to 1 mM KNO 3 for 6 h.Nitrate influx was then measured at 1, 5, and 10 mM NO 3 – .Data values are means ± SE of four replicates.Notes :Nitrogen deprived : carencé en azote2 de 4


B. Sujet de TP/TD (D. Gérant) durée : 1hDes mitochondries ont été purifiées à partir de feuilles de tabacs transformés surexprimant l’alternative oxydase(AOX). Cette enzyme est une enzyme qui est régulée de deux manières indiquées dans l’encadré 1.1) L’AOX existe sous deux formes : dimèrique ou monomèrique (figure 1). Le passage à l’une ou l’autre formeest mis en évidence par incubation de mitochondries avec ou sans DTT (dithiothreitiol, réducteur) puisextraction protéique et Western Blot : electrophorèse puis transfert des protéines mitochondriales sur membraneet hybridation avec des anticorps spécifiques dirigés contre l’AOX (figure 2).2) Le pyruvate est un activateur allostérique de l’AOX (stabilise la forme active, figure 3).Encadré 1S S SH SHFigure 1+ DTT- DTTFigure 2Figure 3Des analyses ont été réalisées à partir de mitochondries extraites des feuilles de tabac.Dans l’encadré 2 sont présentées :Pour les figures 4 et 5, la même quantité de protéines mitochndriales a été ajoutée au milieu d’électrode(pH 7.2). Comme indiqué sur la trace, différents réactifs ont été ajoutés : NADH 2mM, ADP 1mM,Myxothiazol 16µM (myxo) composé ayant le même effet que le KCN, Pyruvate (Pyr) 1mM, DTT 10mM,Malate (Mal) + Glutamate (Glu) 10mM et N propyl gallate 100µM (nPG) composé ayant le même effet que leSHAM. Les chiffres le long des tracés représentent les vitesses d’oxydations en nmoles d’O2/min/mg protéines.La figure 6 correspond aux Western Blot obtenus à partir des protéines extraites de mitochondries incubéespendant 5 minutes avec soit du NADH 2mM soit un mélange Malate + Glutamate 10mM. L’hybridation a étéfaite avec des anticorps spécifiques dirigés contre l’AOX.Rappelez le rôle de chaque réactif ajouté pour les figures 4 et 5.Indiquez quelle forme de l’AOX est active.Quel est l’objectif de cette expérience et quelle hypothèse peut-on en tirer ? Argumenter avec lesrésultats présentés dans l’encadré 2.Par ailleurs, l’oxydation du malate est suivie à l’électrode à oxygène pour différents pH (encadré 3).Quel est l’objectif de cette deuxième expérience ? Argumenter votre réponse.3 de 4


Encadré 2Figure 4Figure 5Figure 6Encadré 3Figure 7Figure 84 de 4


UNIVERSITE HENRI POINCARE NANCY IFaculté des Sciences & TechniquesMaster FAGE2e semestre, 1e sessionFAGE 23Durée de l’épreuve : 120 minutesDocuments non autorisésCalculatrices autoriséesDes réponses précises et argumentées sont attendues. Elles doivent être concises. Les éléments « horssujet » sont particulièrement mal venus.Sujet de M. EPRONLa figure ci-contre représente les résultats d’uneexpérience ayant consistée à placer plusieurs serres audessus d’une savane nord américaine avant ledéveloppement de la végétation (fin de saison sèche), età contrôler la concentration en CO 2 dans les serres.Différentes concentrations ont été maintenues ainsipendant 13 semaines. La production de biomasseaériennes des plantes C3 et C4 qui se développent àpartir de la banque de graine naturellement présente dansle sol a été mesurée dans chacune des serres au bout de13 semaines. Elle est exprimée en g de matière sèche parm 2 . La pression partielle de CO 2 est exprimée en Pa. Unepression partielle de 35 Pa équivaut à une concentrationde 350 ppm.1. Rappelez brièvement les différences entre lesplantes C3 et C42. Commentez et analysez les résultats de cetteexpérience3. Quelles hypothèses pouvez-vous formuler pour les prochaines décennies, compte tenu d’uneaugmentation probable de la température ?4. Cette réponse dépend t’elle de l’évolution des précipitations ?


UNIVERSITE HENRI POINCARE, NANCY IFACULTE DES SCIENCESSUJET D'EXAMENDIPLOME : Master 1 FAGEDurée du sujet : 1 hEpreuve de : UE 24Nom du rédacteur : D. MARAGE1 ère session Documents autorisésDate :24 Mai <strong>2007</strong> Documents non autorisésHoraire : 9h00 à 11h00Calculatrices autorisées Calculatrices non autorisées1. Qu'est ce qu'un trait d'histoire de vie?2. Quels sont les traits d'histoire de vie d'une espèce dite K?3. Selon un gradient de fertilité croissant, quels sont les effets de l'herbivorie sur le fonctionnement desécosystèmes?4. Vous commenterez la figure ci-dessous, puis en donnant des exemples, expliquez pourquoi lesespèces ne jouent pas toutes le même rôle dans le fonctionnement des systèmes écologiques.Biomass (t/ha)


UNIVERSITE HENRI POINCARE, NANCY IFACULTE DES SCIENCESSUJET D'EXAMENDIPLOME : Master 1 FAGEDurée du sujet : 1 hEpreuve de : UE 24Nom du rédacteur : B. AMIAUD1 ère session Documents autorisésDate :24 Mai <strong>2007</strong> Documents non autorisésHoraire : 9h00 à 11h00 Calculatrices autoriséesCalculatrices non autoriséesUn chargé de mission du PNR de Lorraine doit quantifier la diversité des amphibiens sur un site au seinde deux zones contiguës (A et B) dans le cadre d’une étude d’impact de construction d’un ouvrage d’artpour le passage d’une autoroute. Il échantillonne le long d’un transect qui parcourt les deux zones enentier. Le long de ce transect, tous les 500 m, il note le type d’habitat et identifie les espèces présentesdans une zone de 100 m².L’échantillonnage a permis de noter la présence de 13 espèces différentes d’amphibiens réparties de lafaçon suivante :Zone Position (en m) Habitat Espèces d’amphibiensA 500 Marais A, B, C, D, EA 1 000 Marais F, G, HA 1 500 Prairie humide C, B, F, GA 2 000 Prairie humide B, F, GA 2 500 Prairie humide A, B, F, GA 3 000 Marais F, G, H, I, JA 3 500 Marais F, G, H, I, K, LA 4 000 Marais B, F, G, HA 4 500 Marais B, F, G, HA 5 000 Marais B, F, G, H, K, LB 5 500 Prairie humide C, B, F, GB 6 000 Prairie humide C, B, F, GB 6 500 Prairie humide A, B, C, B, F, GB 7 000 Prairie humide A, B, F,G, H, IB 7 500 Prairie humide A, B, F,G, H, IB 8 000 Prairie humide A, B, F,G, H, IB 8 500 Prairie humide A, B, F,G, H, IB 9 000 Prairie humide A, B, F,G, H, I, MB 9 500 Marais F, G, H, I, K, L, MB 10 000 Marais F, G, H, I, J, K, L, MAprès avoir donné une définition de chaque indice, vous calculerez les indices de diversité alpha, bêta etgamma dans le cadre de cette étude.


UNIVERSITE HENRI POINCARE, NANCY IFACULTE DES SCIENCESSUJET D'EXAMENDIPLOME : M1 FAGEDurée du sujet : 2 heuresEpreuve de : Fage 26Nom du rédacteur : P. FONTAINE1 ère session Documents autorisésDate : 21 mai <strong>2007</strong>X Documents non autorisésHoraire : 13h30-15h30Calculatrices autoriséesX Calculatrices non autoriséesSujet :Décrivez les différentes techniques de marquage utilisées pour les études de ladynamique des communautés ichthyennes en milieu naturel. Précisez lesavantages et les inconvénients des différentes techniques.


UNIVERSITE HENRI POINCARE NANCY IFaculté des Sciences & TechniquesMaster FAGE2e semestre, 1e sessionU.E. FAGE 27Durée de l’épreuve : 120 minutesDocuments autorisésCalculatrices autoriséesDes réponses précises et argumentées sont attendues. Elles doivent être concises. Les éléments « horssujet » sont particulièrement mal venus.Sujet de M. LONGDOZ (durée conseillée 1h30)1) Expliquez quelles sont les conditions pour qu’un flux d’énergie par conduction existe etdécrivez également comment ce flux d’énergie par conduction va se produire. Donnez unexemple pratique utilisant le fait que la conductivité de l’air est très faible.2) Déterminer l’indice de clarté à Vielsalm (50,65° Nord ; 6,09° Est ) le 11 août sachant que l’on a mesurer à 15heures et 20 minutes (Temps Universel) un rayonnement solaire global de 535 W m -2 . Que peux-t-on endéduire sur le type de ciel présent à ce moment là à Vielsalm.Sujet de M. EPRON (durée conseillée 0h30)En vous appuyant sur un schéma, vous expliquerez pourquoi un changement du type de couverture végétalepeut influencer le bilan radiatif à l’échelle régionale.


SUJET D’EXAMENDiplôme : Master SVSU.E. 2.043 Communication animaleSession de : Juin <strong>2007</strong>Durée du sujet : 2 heuresDocuments non autorisésCalculatrices non autoriséesLes sujets sont traités sur des copies séparées.Sujet de M. TRABALON (20 points, 1 h conseillée).CM (10 pts) : A l’aide d’un tableau synthétique et d’exemples précis, montrer comment lesrelations de consommation, de coopération et d’association lors des interactions animalespeuvent expliquer la sélection naturelle et la sélection phylogénétique.TD (10 pts) :Définition d’une phéromone.Comment une reine abeille maintien la cohésion de la ruche ?Sujet de R. LEBORGNE (20 points, 1 h conseillée).1) En utilisant pour exemple la communication de reproduction chez des batraciens anoures, montrez quel’évolution par sélection naturelle et un processus ouvert ne se limitant pas exclusivement au rapportmâle-femelle.2) Théorie de la ritualisation et origine des signaux selon Lorenz et Tinbergen.Sujet 2 R. Leborgne ( /10, 1/2h conseillée)Expérience sur des Hirondelles des cheminées (d’après Moller, 1989I) 4 lots de males sont constitués:- Queue raccourcie (les filets des queues sont coupés)- Témoin 1: filets coupés recollés immédiatement- Témoin 2 : aucune intervention- Queue allongée (allongement des filets par collage de filets coupés sur d’autres)Le changement de la longueur de queue (graphe 3) est estimé l’année suivante


II) Moller introduit 50 acariens dans des nids puis dénombre les acariens sur les jeunes de 7jours.Il a également transféré des jeunes (à l’éclosion) d’un nid dans un autre (les jeunes et le nidd’un père sont qualifiés de propres jeune, propre nid). Il a pu mettre en évidence lescorrélations suivantes :1) Justifier les lots I ?2) Analyse interprétation de I puis II (graphe par graphe et synthèse)3) Conclusion - discussion en termes de communication et évolution.


UNIVERSITE HENRI POINCARE NANCY IDiplôme : M1 Science de la Vie et de la Santéparcours Génétique Moléculaire et CellulaireEpreuve de : UE « Microbiologie et Biotechnologie »Session de : Juin <strong>2007</strong>Date :Heure :SUJET D’EXAMENFACULTE DES SCIENCESDurée du sujet : 1H30Nom du rédacteur : P. BillardDocuments non autorisésCalculatrices non autoriséesProblème 1Afin d'étudier la réponse de la communauté microbienne d'un sol à une exposition au mercure, un sol deprairie est contaminé artificiellement par du HgCl 2 (chlorure de Hg 2+ ) à une concentration de 50 µg/g sol. Lemême sol préalablement stérilisé est contaminé en parallèle. Des échantillons de ces sols incubés à l’air libreet à température ambiantes sont prélevés régulièrement sur une période de 15 jours et analysés pour lesparamètres suivants:- quantité totale de mercure dans le sol par dosage physico-chimique- pourcentage de bactéries hétérotrophes résistantes au mercure- diversité bactérienne estimée par DGGELes deux derniers paramètres ne sont pas déterminés pour le sol stérilisé. Les résultats sont présentés cidessous:H g to ta l (µg / g so l) sol stérilisé sol naturel60504030201000 5 10 15jours% re sista n ts à H g1210864200 5 10 15jours- Schématisez et commentez brièvement le cycle biogéochimique du mercure.- Rappelez le principe de la technique de DGGE- Interprétez de façon concise les résultats ci-dessus puis proposez un mécanisme permettant de lesexpliquer.- Quelle expérience simple proposeriez-vous pour confirmer votre hypothèse ?Nb de bandes DGGE3025201510500 5 10 15joursProblème 2Des chercheurs souhaitent étudier les microorganismes impliqués dans la dégradation du naphtalène dans unsol fortement contaminé par du naphtalène et d'autres HAPs (Jeon et al. (2003), PNAS 100, 13591). Sur site,des échantillons de ce sol sont additionnés de 13 C-naphtalène puis recouverts par des chambres permettant desuivre la respiration in situ.La figure ci-contre présente l'évolution du 13 CO 2 dansl'atmosphère des chambres (moyenne de 4 réplicats) surune période de 8 h après ajout de 13 C-naphtalène


Après 2 jours d'incubation, un échantillon de sol additionné de 13 C-naphtalène ainsi qu'un échantillon témoinnon traité sont récupérés. L'ADN total est extrait dans chaque cas et après ultracentrifugation en gradient deCsCl, deux fractions contenant de l'ADN sont obtenues dans le cas de l'échantillon traité au 13 C-naphtalène(une fraction lourde, une fraction légère), une seule dans le cas du sol témoin. Chacune de ces fractions estensuite analysée par T-RFLP. Les résultats sont présentés ci-dessous:Taille des fragments (pb)ADN sol temoinFraction légère du soladditionné de 13 C-naphtalèneFraction lourde du soladditionné de 13 C-naphtalène- Quel est selon vous l'intérêt principal de la démarche expérimentale suivie dans cette étude ?- Après avoir interprété les résultats ci-dessus, proposez une ou plusieurs approches qui permettraient d'isolerles microorganismes et/ou les gènes impliqués dans la dégradation du naphtalène à partir de ce solcontaminé.Problème 3Les procédés de traitement biologiques des milieux contaminés par des polluants organiques visentgénéralement à stimuler l'activité des microorganismes indigènes susceptibles de dégrader le polluant. Dansle cas des nappes phréatiques contaminées par des solvants chlorés comme le trichloréthylène (TCE), lestraitements consistent à injecter au niveau de la nappe soit (i) de la mélasse, soit (ii) de l'air contenant unefaible quantité de méthane (1%)Dans chaque cas, expliquez le principe du traitement en précisant la nature des activités microbiennes quel'on souhaite stimuler pour dégrader le TCE.


UNIVERSITE HENRI POINCARE, NANCY I, FACULTE DES SCIENCESSUJET D’EXAMENDiplôme : Master SVS1Parcours : Biologie Cellulaire et IntégréeDurée : 1 heure.Rédacteurs : A. Marc, E. Luporsi.Epreuve de : M.SVS. 2.051 Biotechnologie et Bioéthique Documents non autorisés.Session de mai <strong>2007</strong>Calculatrices non autoriséesLes deux sujets sont à traiter sur copies séparées.1) Examen Annie MARC(30 minutes. 1 demie page maximum par étape en privilégiant un style synthétique)Procédé de production d'une molécule pharmaceutiquepar culture de cellules animalesOn se propose de mettre en oeuvre industriellement la production d'une glycoprotéinerecombinante thérapeutique. Le cahier des charges impose les objectifs suivants :- une qualité de glycosylation de la protéine la plus "humaine" possible,- la mise en oeuvre, en suspension et en absence de sérum de veau foetal, de la culturedes cellules animales productrices,- une productivité, en quantité de protéine produite par jour, la plus élevée possible.La cellule retenue est une cellule de hamster CHO. A petite échelle, elle est adhérentedépendanteet se multiplie en présence de sérum de veau foetal.Proposez pour chaque étape de développement, les interventions permettant d'atteindre lesobjectifs industriels visés :1. interventions sur la cellule2. interventions sur le milieu de culture3. choix de technologie du réacteur de culture4. choix du mode de fonctionnement du réacteur5. suivi de la culture en cours de procédé2) Examen Elisabeth LUPORSI (30 minutes)Les objectifs et les étapes du déroulement d'une consultation d'Oncogénétique type.1


M1 GMC - Génétique des populations – UE MSVS 2034– Session de mai <strong>2007</strong>– Documents et calculatrices à mémoire non autorisés –Les deux sujets doivent être rédigés sur copies séparéesSujet proposé par N. Leblond-BourgetDurée conseillée : 1h30 (sur 15 points)A) Au sein d’une population de chat du continent, l’enzyme α est étudiée. Par zymogramme, les profils suivants(notés de 1 à 3) sont obtenus et le nombre d’individus présentant chacun des profils est indiqué.1 2 3________ __255 47 218Question 1 : Donnez une explication génétique de ces 3 profils. Si l’enzyme α est codée par un seul gène, celuicisera appelé A, par deux gènes alors ils seront appelés A et B etc…Indiquer les fréquences des allèles du (ou des) gène(s) dans cette population. Les allèles du gène A serontappelés de A1 à An (avec (1


Sujet proposé par G. GuédonDurée conseillée : 30 min (sur 5 points)1. Le genre d'oiseaux africains Vidua est composé de 19 espèces, toutes parasites d'espèces d'oiseaux de lafamille des estrildidés (famille contenant 130 espèces). Les femelles de Vidua pondent leurs œufs dans les nidsde l'espèce parasitée (1 par nid). Les oisillons, présentent de fortes ressemblances avec les oisillons de l'espèceparasitée et des différences nettes entre espèces de Vidua. Ces oisillons sont élevés par les parents adoptifs avecleur propre progéniture. Chaque espèce de Vidua ne parasite qu'une seule espèce d'estrildidés, différente pourchaque espèce de Vidua. Les mâles des différentes espèces de Vidua présentent des différences de coloration etéventuellement de morphologie. De plus, les mâles de chaque espèce de Vidua présentent des chants voisins deceux de l'espèce parasitée, différents pour chaque espèce de Vidua.Dans l'environnement, V. chalybdeata parasite les nids de Lagonostica senegala. Au laboratoire, des œufs de V.chalybdeata ont été placés dans des nids de L. senegala ou d'une autre espèce d'estrildidés, Lonchura striata, nonparasitée par V. chalybdeata dans l'environnement. Les oisillons de V. chalybdeata ont ensuite été élevés parleurs parents adoptifs et le comportement des adultes de V. chalybdeata a été étudié sur plusieurs années.- Tous les mâles testés élevés par L. senegala imitent le chant des mâles de L. senegala.- Tous les mâles testés élevés par L. striata imitent le chant des mâles de L. striata.- Toutes les femelles élevées par L. senegala répondent préférentiellement au chant des mâles imitant L.senegala.- 8 des 9 femelles élevées par L. striata répondent préférentiellement au chant des mâles imitant L. striata.- Les 8 femelles élevées par L. senegala ont pondu 110 œufs dans des nids de L. senegala et 1 dans un nid de L.striata.- Toutes les femelles élevées par L. striata ont pondu tous leurs œufs dans des nids de L. striata.Définir succinctement une espèce biologique. Selon cette étude, quel(s) mécanisme(s)d'isolement reproductif sépare V. chalybdeata des autres espèces de Vidua ?2. Une étude du polymorphisme génétique de locus à évolution rapide dont l'ADNmitochondrial révèle des différences notables entre espèces. Un arbre non enraciné a étéconstruit à partir des ADN mitochondriaux d'individus de 2 espèces de Vidua (fig. 1), V.chalybdeata et V. nigeriae (espèce parasitant Ortygodpiza atricapilla).Fig. 1. Arbre non enraciné des ADN mitochondriaux de V. chalybdeata et V. nigeriae. Lescercles marqués d'un N ou d'un C correspondent respectivement à l'ADN mitochondrial d'unindividu de V. nigeriae ou de V. chalybdeata. Les boîtes regroupent des séquences identiquesvenant d'individus différents. Les petits cercles correspondent à des séquences hypothétiques(non observées). Les traits, quelle que soit leur longueur, correspondent à une mutation.Comment expliquez-vous qu'un individu de V. nigeriae présente un ADN mitochondrial detype V. chalybdeata ? NB : L'ADN mitochondrial d'un oisillon vient exclusivement de samère.3. Les données suggèrent que toutes les espèces de Vidua se comportent de façon similaire(imitation du chant des parents adoptifs par les mâles, attirance des femelles pour les mâles imitant le chant del'espèce ayant élevé les femelles, ponte dans les nids de l'espèce adoptive). Une étude phylogénétique a montréque le genre monophylétique Vidua est beaucoup plus récent que la famille monophylétique des Estrildidés etque les 19 espèces d'Estrildidés parasités ne présentent pas de parenté particulière au sein des 130 espècesd'Estrildidés.En admettant que l'espèce ancêtre commun de tous les Vidua ne parasitait qu'une espèce d'estrildidés, comment àpartir de cette espèce ancestrale, sont probablement apparues 19 espèces parasitant 19 espèces d'estrildidés ? Dupoint de vue de la géographie du phénomène, de quel type est ce mécanisme de spéciation ?


UNIVERSITE HENRI POINCARE NANCY IFACULTE DES SCIENCESSUJET D'EXAMENDIPLOME……MASTER1 FAGE ……………...………….…MASTER1 SBGEpreuve de ……FAGE34 et S8-6 ………………. L’eau : Hydrologie et hydrogéologie……….Session de ….juin <strong>2007</strong>…………………………….Date………23 mai <strong>2007</strong>……...…………………Horaire………9-11h……………………………Durée du sujet : …..2 heuresNom du rédacteur : P. Léglize, N. Vigier,Documents autorisésDocuments non autorisésCalculatrices autoriséesCalculatrices non autoriséesLes parties I et II sont à réaliser sur des copies séparéesPartie I : Hydrogéologie. Sujet de P. LeglizeDurée conseillée :1 heureDans le cadre des projets d’aménagement de la plaine de Gloriette (département du Cher), des étudesgéologiques et hydrogéologiques sont en cours de réalisation. Cette plaine est formée par des alluvionsmodernes constituées par deux niveaux successifs :En tête, des argiles limoneuses, d’épaisseur variable (1,5 - 5 m)A la base, des sables sur une épaisseur variable de 0 à 4 mLes transmissivités ont été déterminées d’après des essais de pompages effectués sur certains piézomètres.Tab 1 Transmissivité et caractéristiques des piézomètres Pz8 et Pz25Fin juillet 2001, les cotes piézométriques ont été relevées dans différents piézomètres (Figure 1) afin decaractériser l’écoulement des eaux souterraines.Questions1 Définir la notion de transmissivité et expliquer les différences de transmissivités observées entre les deuxpiézomètres (Tab1).2 En utilisant la figure 2, tracez les courbes piézométriques de 0,5 en 0,5 m (43 - 43,5 – 44) et les directionsd’écoulement.3 Définissez l’index hydrogéologique, quels facteurs influencent ce paramètre.4 Définissez porosité et porosité efficace, quels sont les liens entre ces 2 paramètres et la granulométrie duréservoir.5 Quels sont les paramètres mesurés lors d’un essai de pompage ?


Figure 1 Cotes piézométriques relevées sur les différents piézomètres de la plaine de la Gloriette


Partie II : Cycle de l’eau. Sujet de N. VigierDurée conseillée : 1 heure


UNIVERSITE HENRI POINCARE NANCY IFACULTE DES SCIENCESSUJET D'EXAMENDIPLOME……MASTER1 GGC ……………...………….…Epreuve de …… S8-6 ………………. L’eau : Hydrologie et hydrogéologie……….Session de ….juin <strong>2007</strong>…………………………….Date………23 mai <strong>2007</strong>……...…………………Horaire………9-11h……………………………Durée du sujet : …..2 heuresNom du rédacteur : P. Léglize, N. Vigier, C. MerlinDocuments autorisésDocuments non autorisésCalculatrices autoriséesCalculatrices non autoriséesLes parties I , II et III sont à réaliser sur des copies séparéesPartie I : Hydrogéologie. Sujet de P. LeglizeDurée conseillée :45 minutesDans le cadre des projets d’aménagement de la plaine de Gloriette (département du Cher), des étudesgéologiques et hydrogéologiques sont en cours de réalisation. Cette plaine est formée par des alluvionsmodernes constituées par deux niveaux successifs :En tête, des argiles limoneuses, d’épaisseur variable (1,5 - 5 m)A la base, des sables sur une épaisseur variable de 0 à 4 mLes transmissivités ont été déterminées d’après des essais de pompages effectués sur certains piézomètres.Tab 1 Transmissivité et caractéristiques des piézomètres Pz8 et Pz25Fin juillet 2001, les cotes piézométriques ont été relevées dans différents piézomètres (Figure 1) afin decaractériser l’écoulement des eaux souterraines.Questions1 Définir la notion de transmissivité et expliquer les différences de transmissivités observées entre les deuxpiézomètres (Tab1).2 En utilisant la figure 2, tracez les courbes piézométriques de 0,5 en 0,5 m (43 - 43,5 – 44) et les directionsd’écoulement.3 Définissez l’index hydrogéologique, quels facteurs influencent ce paramètre.4 Quelles sont les contraintes liées à l’exploitation des aquifères à nappes libres ?


Figure 1 Cotes piézométriques relevées sur les différents piézomètres de la plaine de la Gloriette


Partie II : Microbiologie des eaux. Sujet de C. MerlinDurée conseillée : 30 minutesUn lac situé à proximité d’une aire de jeu a été accidentellement contaminé par un polluant organique toxique« X ». Après quelques mois, l’analyse microbiologique des eaux du lac révèle une baisse de la diversitémicrobienne (appauvrissement du nombre d’espèces) et trois espèces bactériennes majoritaires ont pu êtreisolées. Des tests préliminaires semblent indiquer qu’une de ces trois espèces bactériennes est capable d’utiliserle polluant X comme substrat de croissance (source de carbone et d’énergie), les deux autres espèces sontsimplement résistantes aux effets toxiques du composé.Questions : Selon vous, pourquoi ces trois souches ont fini par dominer après la pollution accidentelle du lac ?Comment peut-on, expérimentalement, faire la différence entre les deux souches résistantes et la souchecapable d’utiliser le polluant X comme substrat. Proposez une approche basée sur la biologie moléculaire quipermettrait de tirer profit de ces espèces bactériennes, expliquez.Partie III : Cycle de l’eau. Sujet de N. VigierDurée conseillée : 45 minutes


Intilulé de l’épreuve : M1 DIfférenciationcellulaire2 nd SemestreAnnée : <strong>2006</strong>/<strong>2007</strong>Responsable du sujet : H. SCHOHNDurée de l’épreuve : 1 heureDocuments autorisés : nonCalculatrice : nonCours MagistrauxLes cellules endocrines du tractus digestif.


Sujet de TP/TD : 1hUE : différenciation cellulaireRédactrice : Isabelle Grillier-Vuissoz


Un nouveau gène C/EBP ε a été cloné à partir d’une banque d’ ADNc provenant des cellules HL-60.Il est membre de la famille des facteurs de transcription à leucine zipper.1aQ1 Quelle type de cellule sont les cellules HL-601bOn analyse la répartition de C/EBP ε dans différents types cellulaires. Les ARNm sont amplifiés par RT-PCR. Les produits PCR sonttransférés sur membrane et soumis à une hybridation avec des sondes, marquées au P 32 , spécifiques des gènes. Le résultat est analysé parautoradiographie 1b et quantifié 1a.L’expression de C/EBP ε est comparée à celle d’autres gènes. Vous préciserez pourquoi ces gènes on été choisis.Que concluez vous de ces premières analyses?


2aDes cellules souches hématopoïétiques CD 34+/CD 38- sont mises enculture afin d’obtenir une différenciation myéloïde in vitro. Celle-ci etconfirmée par analyse morphologique (b)L’expression de GATA-1 et C/EBP ε est comparée à celle deMPO et CD 34 par RT-PCR (a)2bAnalysez les résultats de cette expérience et précisez pourquoi étudie t’on l’expression de la β actine.Qu’apporte cette expérience par rapport à l'expérience précédente?


Fig 3aFig 3bc/EBP εLes cellules HL-60 sont induites en différenciation, vers la lignée monocytaire par le TPA. L’expression de c/EBP ε est analysée parNorthern Blot. Fig 3aFig 3b. Elles sont également induites en différenciation par l’acide 9 cis rétinoïque et/ou un analogue puissant de la vitamine D, KH-1060.Vers quelle voie se différencient les cellules HL-60 en présence d’acide rétinoïque (All-trans ou 9-cis)Vers quelle voie se différencient les cellules HL-60 en présence de KH-1060 ou +/- 9 cis RA.Que concluez vous de ces expériences ?


5a5bOn étudie maintenant la fonction de c/EBP ε.5a : La moelle osseuse de souris KO pour c/EBP ε est analysée.NGAL est un marqueur des granulations secondaires des neutrophiles.5b Les cellules NIH 3T3 sont transfectées de manière stable par un vecteur inductible au ZnSO 4 (vide) pMT ou contenantc/EBP ε ou c/EBP α. L’ARN des cellules est extrait, des RT-PCR sont réalisées avec des amorces spécifiques de gènesmarqueurs des granulations secondaires des neutrophiles (B9, MCLP, NGAL, NC9) - = non induit, + = induit.Qu’en concluez vous?


Le promoteur du gène MBP (eosinophil granule major basic protein), spécifique des granulations secondaires des éosinophiles, est transfecté transitoirementgène de la luciférase est sous son contrôle. Une cotransfection est réalisée en présence ou en absence de c/EBP ε/ GATA-1/ PU-1.Que concluez vous ?c/EBP εGATA-1PU-1Quelle(s) expérience(s) réaliseriez vous et pourquoi?


UNIVERSITE DE NANCY 1FACULTE DES SCIENCESSUJETS D’ EXAMENDIPLOME : M1 GGCEpreuve = MAGG1U11 Analyse des bassinsDate : 23mai <strong>2007</strong>Horaire : 13h30 – 15h30Durée du sujet : 2heuresNom du Rédacteur : Pr. Luis MartinezRemarquesDocuments : AutorisésCalculatrices : Autorisés1. – Décrivez, à partir de la figure 1, l’utilisation de la géochimie organique et minérale dans la Géologiepétrolière.2. Expliquez, à partir de la figure 2, l'utilisation d’un modèle numérique (par ex : PETROMOD) dans lacaractérisation de la formation des hydrocarbures d’un système pétrolier.3. Expliquez la démarche de la calibration thermique du bassin que vous avez traitée en TD.


UNIVERSITÉ DE NANCY IFACULTÉ DES SCIENCES ET TECHNIQUESDIPLOME : M1......................................................SUJET D’EXAMENDurée du sujet : 2 heures..............................................Epreuve : Immunologie et Immunogénétique (U.E.MASV2U27) ...........................................................Session : 1 ère session ……………………..............Date ...21 mai <strong>2007</strong>.................................................Horaire ....de 9h à 11h..............................................Nom du rédacteur : FRIPPIAT J.-P.XDocuments autorisés OUIXCalculatrices autorisées OUI(1) Rayer la mention inutileNONNON(1)(1)Veuillez fournir des réponses claires, complètes et concises aux questions suivantes.Le hors sujet ne rapporte pas de points !1- Comment sont produites les formes transmembranaires et sécrétées des anticorps ?2- Présentez succinctement l’organisation des loci des gènes des immunoglobulines chez l’homme.3- Pourquoi dit-on que la recombinaison CSR est ‘site-specifique’ et pas ‘séquence-spécifique’ ?4- Présentez la structure d’un récepteur aux cytokines.


UNIVERSITÉ DE NANCY IFACULTÉ DES SCIENCES ET TECHNIQUESSUJET D’EXAMENDIPLOME : M1Epreuve : 2.042 Biologie animaleSession : 1ère session. <strong>2006</strong>/<strong>2007</strong>Durée du sujet : 2 hNom des rédacteurs : Mazerbourg S,Touche N.Documents non autorisésCalculatrice non autoriséeNB : Les épreuves de S. Mazerbourg et de N. Touche sont à faire sur copiesséparées.Sujet CM : S. Mazerbourg (durée conseillée : 1h20):NB : La réalisation de schémas serait un plus.1- Comparaison des mécanismes de transduction des cellules sensoriellesimpliquées dans la détection chimique avec celui des cellules impliquéesdans la détection mécanique : présentez ces deux grands types de cellulessensorielles et les deux grands types de mécanismes de transduction. Quellessont leurs similarités et leurs différences majeures?2- Décrivez brièvement la disposition anatomique de l’épithélium olfactifdans la cavité nasale des différents groupes de vertébrés.3- Donnez une définition de la convergence évolutive d’un caractère. Donnezun exemple parmi les organes des sens.


Sujet TD : N. Touche (durée conseillée : 40 min):Dans le cadre de l’étude de la Chorée de Huntington plusieurs équipes de chercheurs sesont intéressées à la protéine HIP-1(pour Huntingtin interacting protein). La protéine HIP-1est connue pour interagir avec Htt (pour Huntingtin) normale et plus faiblement avec Httmutée. La perte des neurones du striatum est semble-t-il due à une mort par apoptose descellules. On connaît deux grands mécanismes qui conduisent à l’apoptose : un mécanismeextrinsèque (via des récepteurs) et un mécanisme intrinsèque faisant intervenir lesmitochondries. Les résultats concernant le rôle éventuel de HIP-1 dans le déclenchement del’apoptose ont montré que la surexpression de HIP-1 dans un modèle cellulaire (les cellulesnerveuses H19-7) conduit à la mort cellulaire dépendante de la caspase 3.1- Définissez le plus précisément possible la Chorée de Huntington en deux phrasesmaximum.2- Figure 1 : Quel est l’intérêt de transfecter des cellules exprimant HIP-1 avec l’ADNcde HIP-1 ?3- Résumez en un cours paragraphe, de 5 à 10 lignes maximum, les résultats et lesconclusions qui découlent de l’analyse des documents fournis en annexe, quant à lafonction de la protéine HIP-1 dans la Chorée de Huntington.4- Ces résultats sont-ils cohérents avec vos connaissances des la Htt normale et mutée ?5- Donner un titre accrocheur qui résumerait l’ensemble de ces résultats.


Documents pour le sujet de TD (N. Touche)Figure 1 : Des cellules nerveuses (H19-7) del’hippocampe exprimant HIP-1 (HIP-1 ou H) ontété transfectées par l’ADNc de HIP-1, et laviabilité des cellules est mesurée. Ces cellules ontensuite été traitées ou non avec 1µM destaurosporine (STS ou S) ou d’étoposide (ETOou E) et la viabilité cellulaire a été mesurée.La staurosporine, un inhibiteur des protéineskinases, est un inducteur de l’apoptose médiéepar les mitochondries. L’étoposide, utilisécomme anticancéreux, est également uninducteur de l’apoptose via les mitochondries.Figure 2 : Dans cette expérience les cellulesont été transfectées soit avec un plasmidecontenant l’ADNc de HIP-1 seul soit cotransfectéesavec un plasmide contenantl’ADNc de la protéine Htt normale (wHT). Laviabilité des cellules est évaluée aprèstransfection ou co-transfection.(Mock : contrôle non transfecté)Figure 3 : Les cellules ont été transfectées ou non(con) avec un plasmide contenant l’ADNc de HIP-1puis ont été traitées ou non avec ETO pendant3heures. L’activité de la caspase est mesurée.Figure 4 : Dans le cas de l’apoptoseintrinsèque il y a perte de l’intégrité desmembranes mitochondriales ce qui entraîne lalibération dans le cytosol de facteurs proapoptotiques : le cytochrome c et AIF. Dansl’expérience les cellules sont transfectées avecun plasmide contenant l’ADNc de HIP-1, puissont traitées ou non avec STS. Aprèsfragmentation cellulaire et séparation lesfractions cytosoliques sont analysées parwestern blotting avec des anticorps anti cytochrome c ou anti AIF.


M.SVS.M1 GMC - UE M.SVS.2.030 Microbiologie moléculaire 1Session 1 – 1 h 30 (temps conseillé) - Sujet proposé par P. Leblond(Soyez succinct, les réponses doivent tenir sur une copie unique !)La maladie de Crohn (CD pour Crohn disease) est une maladie inflammatoire de l’intestin chez l’hommedont l’étiologie est inconnue. Cette maladie pourrait selon certaines hypothèses résulter, tout au moins enpartie, de la présence de bactériens pathogènes Escherichia coli. E. coli est anormalement présente chezles patients atteints de CD, et ces bactéries montrent des capacités d’adhésion à l’épithélium intestinal.Plus d’un tiers d’entre elles sont capables d’envahir cet épithélium et appartiennent à un nouveau grouped’E. coli appelées AIEC pour « adhérent-invasive E. coli » (souche LF82 dans ce travail). Chez lespatients infectés (35 à 55%), un fort niveau d’anticorps anti-OmpC, une protéine membranaire externe dela bactérie, est observé à la différence des individus qui ne présentent pas de symptômes (moins de 5%présentent ces anticorps). La forte réactivité immunologique à OmpC est une caractéristique des phasesde progression de la maladie, des phases évoluées de CD, et nécessite souvent une interventionchirurgicale. Les expériences qui suivent ont pour but d’évaluer le rôle d’OmpC et du facteur sigma σ Edans l’adhésion des bactéries E. coli aux cellules épithéliales humaines.Des mutants délétés du gène ompC ont été générés chez la lignée LF82 (AIEC). De plus, le gène ompC aété cloné en aval d’un promoteur inductible à l’arabinose porté par le vecteur pBAD24 pour donner leplasmide pPBI08. Des expériences d’adhésion-invasion des bactéries de différents contextes génétiquesont été réalisées sur des cellules intestinales humaines (Intestine-407) et les données sont présentées sur lafigure 1.Figure 1 : Test d’adhésion et d’invasion des lignées d’E. coli sauvage(WT ; LF82) et délétées pour ompC (∆ompC). La légende ∆ompC+ompC(∆ompC+pBAD24 correspond au témoin avec le vecteur vide) indique unecomplémentation de la souche délétée pour ompC par le plasmide pPBI08.En ordonnée, les valeurs relatives (« relative values ») indiquent le rapport(%) de bactéries associées aux cellules intestinales (barres noires) ou desbactéries intracellulaires (barres blanches) dans la lignée considérée parrapport à la souche sauvage LF82 (taux de 100%). Les barres marquées parune étoile indiquent les valeurs statistiquement différentes du témoinsauvage.Question 1 : Décrire succinctement une stratégie pour obtenir un mutant ∆ompC .Question 2 : Interprétez les données.Les pili de type I et les flagelles ont un rôle majeur dans la capacité de la souche LF82 à adhérer à etenvahir les cellules Intestine-407. L’expression de pili et de flagelles a été recherchée chez le sauvage etle mutant ∆ompC de LF82. Alors que chez le sauvage 71% des cellules sont flagellées, seulement 7% lesont chez le mutant. De même, 67% des cellules chez le mutant contre 99% chez le sauvage portent despili (type I). Les auteurs proposent deux hypothèses pour expliquer l’absence de pili chez les cellulesmutantes pour ompC : (i) l’abolition de l’expression des gènes codant les pili par un phénomène devariation de phase, (ii) l’absence de polymérisation des pili à cause de l’absence de la protéinemembranaire OmpC à la surface cellulaire.Les pili de type I sont codés par un gène dont l’expression dépend d’un segment d’ADN invertible sur lechromosome bactérien. L’inversion est stochastique (aléatoire), et contrôlée par l’expression d’uneinvertase (recombinase site-spécifique). L’orientation du segment d’ADN dans la population bactériennea été testée à l’aide d’un couple d’oligonucléotides (dont la localisation a été judicieusement choisie) dansune expérience de PCR (figure 2)..


Figure 2 : Détermination PCR de l’orientation du fragment invertibleportant les gènes fim. Les légendes ON/OFF indiquent les fragmentsamplifiés révélant respectivement l’orientation permettant ou nepermettant pas l’expression des gènes, et donc de la synthèse de pili.Puis, l’expression de gènes fim codant les protéines des pili a été testée. Le plasmide pPBI01 portant lesgènes fim « bloqués » dans l’orientation permettant l’expression a été introduit dans la lignée LF82mutante pour ∆ompC. Dans ce cas, 98% des cellules transformées présentent des pili. En revanche lecaractère invasif et l’adhérence de ces bactéries restent réduits par rapport au contexte sauvage pourompC.Question 3 : Interprétez les données de PCR sur l’orientation du fragment invertible. Pouvez-vous établirune corrélation stricte entre l’orientation de l’élément et l’expression des pili ?Question 4 : La diminution de l’expression des pili est-elle liée à l’absence d’OmpC au niveaumembranaire ?Question 5 : Peut-on incriminer l’inversion du fragment chromosomique ou la baisse de l’expression despili dans les capacités d’adhésion et d’invasion réduites des lignées mutante pour ompC ?Le facteur sigma σ E (codé par le gène rpoE) est activé en réponse à la mauvaise conformation de protéinemembranaire ou périplasmique et la surproduction de protéines membranaires externes. Les auteurs ontmesuré le niveau d’expression de σ E chez des cellules délétées pour ompR qui assure la régulationpositive de l’expression de ompC, et transformée par pPBI08, c’est-à-dire dans des conditions desurexpression d’OmpC (figure 3). Puis, l’expression de rpoE a été induite à partir du promoteur inductibledu plasmide pBAD24 chez la souche mutée ∆ompR (aucune expression de d’OmpC n’est observée chezce mutant). Les capacités d’adhésion et d’invasion sont observées sur la figure 4.Figure 3 : Taux d’expression du gène rpoE chez E. coli mesurépar RT-PCR dans différents contextes : sauvage LF82, ∆ompR oùle gène ompC n’est plus exprimé, et ∆ompR+ompC où le gèneompC est surexprimé.Figure 4 : Effet de l’expression croissante du gène rpoE sur lescaractères d’adhésion et d’invasion des bactéries E. coli. Lalégende ∆ompR+rpoE, indique un contexte muté pour ompRcomplémenté par le plasmide pBAD24 portant le gène rpoE souscontrôle du promoteur arabinose.Question 6 : Rappelez succinctement le mode de régulation de l’activité de σ E .Question 7 : Interprétez les deux expériences quant au rôle de sigma σ E sur l’expression descaractères de pathogénicité.Adapté de Rolhion et al., Mol. Microbiol. <strong>2007</strong>, 63 : 1684-1700..


M1 GMC – Microbiologie moléculaire 1 – UE MSVS 2030– Session de mai <strong>2007</strong>– Documents non autorisés –Sujet proposé par N. Leblond – Durée conseillée 30 min.Chez de nombreux eucaryotes, l’antizyme est une enzyme qui régule le taux de polyamines(putrescine, spermidine et spermine) produits de dégradation de l’ornithine. Chez lesmammifères, l’antizyme est produite par un mécanisme de frameshift.Afin d’en étudier in vitro la fréquenceKaramysheva et al (1995) génèrent leplasmide C3 portant la constructionprésentée en (A) et étudie la synthèseprotéique par incorporation de méthioneS 35 et SDS-page.Question 1 : Donner la définition du FS.Nécessite il des signaux spécifiques ?Question 2 : Dans cette expériencecomment mesureriez vous son efficacité ?La synthèse des protéines Term (de 257aa) et FS (de 416 aa) en présence de laprotéine eRF1 et en présence (+) ou enabsence (-) de eRF3.Question 3 : Quel est le rôle des protéineseRF1 et eRF3 ? Interpréter les résultatsobtenus en B et C.Dans un second temps, Karamysheva et al rajoutent à leur système un ARNt Tyr suppresseur decodon UAG. La protéine attendue (RT1) résulte d’un mécanisme de translecture au niveau ducodon UAG 258 suivi de la terminaison au codon UAG 282. Le produit RT2 résulte d’unmécanisme de translecture au niveau des codons UAG 258 suivi de la terminaison au codonUAG 282.Question 4 : Qu’est ce que la translecture ?Question 5 : Interprétez les résultats ci-dessous D et E..


DE.


Examen session <strong>2007</strong>2.047 Régulations physiologiques et adaptationsProfesseur S. Thornton(5/20) Chez les poissons migrateurs, quelles sont les adaptationsphysiologiques dans les branchies lors du passage de l’eau douce à l’eaude mer.(5/20) Chez l’homme quelle sont les adaptations physiologiques à fairedans le cas d’une acidose respiratoire. Quelle sont les conséquences sur lasanté d’une acidose respiratoire ?(10/20) Après lecture de l’article suivante faire en français un sommairedes résultats ainsi qu’une conclusion par rapport à la plasticité cérébrale.Avez-vous d’autres commentaires sur l’article ?


UNIVERSITE HENRI POINCARE NANCY IFACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUESSUJET D'EXAMENDIPL&ME .M1 SVS, parcours SBG...Durée du sujet ...2h00ANNEE.....<strong>2006</strong>-<strong>2007</strong>.................................................... Nom du rédacteur B. Lathuilière.............Epreuve de S8-28.Evolution de la vie..................................................................................................................... Documents autorisésSession de Juin <strong>2007</strong>..................................................Date 21mai <strong>2007</strong>......................................................Horaire .de 9h00 à 11h00................................................Documents non autorisésCalculatrices autoriséesCalculatrices non autoriséesSujet 1 obligatoire, Ecrit, contrôle terminal, sur le cours de B. Lathuilière (durée 1h):Copie séparéeLe gradualisme et la théorie des équilibres intermittents.Sujet 2 Contrôle continu, sur les TD de B. Lathuilière (durée 1h):Copie séparéeUn paléontologue du futur a trouvé dans ses fouilles les objets suivants qu'il a interprétéscomme des restes d'organismes. Il veut en étudier la phylogenèse. Il a regroupé les fossilesABC dans un même genre Furcilla et, comme il n'a étrangement aucune idée sur l'ontogenèsede ces organismes, il décide de faire une analyse cladistique en polarisant les caractères àpartir d'un extra-groupe D du genre voisin Cochlear.


Il établit le tableau de caractères suivant:A B C DAbdomen longprésent présent présent présentdents présentes présentes présentes absentesanneau occipital présent présent absent présentornementation caudalefélinoideprésenteabsenteabsenteprésenteponctuations abdominalesabsentesabsentesprésentesabsentes1. Etablir un tableau à partir du sien en codant les caractères pour une analyse cladistique.2. Etablir le cladogramme du genre Furcilla en détaillant les étapes de votre raisonnement.3. Sur la base des résultats du cladogramme, donner un exemple de groupe holophylétique, degroupe paraphylétique, de synapomorphie, d'autapomorphie.4. Etablir un phénogramme des quatres fossiles A, B, C, D en détaillant les étapes de votreraisonnement.5. Etablir un phénogramme du genre Furcilla en détaillant les étapes de votre raisonnement.6. Si l'on compare les principes et les résultats du cladogramme et des phénogrammes, quelleest la méthode la plus intéressante pour un paléontologue du futur persuadé qu'il travaille surdes organismes ayant vraiment vécu. Et pour un fabricant de couverts de l'an <strong>2007</strong> ?Argumentez votre réponse.


UNIVERSITE HENRI POINCARE NANCY IFACULTE DES SCIENCESSUJET D'EXAMENDIPLOME…Master 1 SVS SBG….…………...…………………… Durée du sujet : …..1 heure………………………...…………...…………... Nom des rédacteurs : R. Mosser Ruck, A.PoszwaEpreuve de ……S8-28……………Evolution de la vie, Ressources Naturelles et Environnement …………. Documents autorisésSession de ….mai <strong>2007</strong>……………………………. Documents non autorisésDate……21 mai…………….…………...………………… Calculatrices autoriséesHoraire……11H – 12 h………………………………………… Calculatrices non autoriséesAttention : Les 2 sujets sont à traiter sur 2 copies séparées.Sujet R. Mosser Ruck(durée conseillée : 30 minutes)"Les porphyres cuprifères"Sujet A. Poszwa(durée conseillée : 30 minutes)Proposez un plan détaillé qui vous permettrait de traiter le sujet suivant!: « Ressources eneaux douces continentales!: menaces liées à une urbanisation croissante!». Vous pourrezexpliquer rapidement les grandes idées que vous développeriez dans chaque partie.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!