Je Leve Mes Yeux - Plough

66 Le lève mes yeuxIl est aisé d’en faire l’expérience : quand nous avonsjugé les autres, quand nous leur avons parlé durement,quand nous les avons condamnés, nous ne nous sentonsjamais en communion avec Dieu et le Sauveur. Uneheure viendra pour chacun de nous, où nos jugementsnous tourmenteront plus que quoi que ce soit d’autre,et nous nous en repentirons amèrement car c’est par nosjugements que nous aurons été précipités dans les ténèbres.Alors comment ôterons-nous la paille de l’œil del’autre si nous sommes nous-mêmes dans les ténèbres ?A quoi ont servi nos jugements, à quoi sommes-nousarrivés ? Laisse donc le bon Dieu être juge, laisse aussile Sauveur à ton prochain, sans vouloir t’ériger en juge ;ne te fais pas complice de ses accusateurs, peut-être dudiable lui-même qui voudrait précipiter l’humanité dansl’abîme malgré Dieu et Jésus. Car la victoire de Jésusvient avec le jugement.Ne juge pas, car il est dit : « Ne donnez point les cho sessaintes aux chiens, et ne jetez point vos perles devant lespourceaux... et en jugeant tu fais cela. »Le Sauveur fait allusion à ces gens qui, se croyant dessaints, s’imaginent qu’ils doivent s’élever avec virulence,si non pour condamner, du moins pour opposer ce qui estsaint à ce qui ne l’est pas. Mais il n’est pas bon de vouloirprêcher en tout temps, en tous lieux et au nom de Dieula sainteté à tous. Tu crois que tu fais bien, mais ce n’estpas ton affaire, cela appartient à Dieu ; c’est son domaineà Lui seul.Ne parle pas trop de ce joyau que tu as dans le cœurquand tu n’es pas sûr de celui à qui s’adresse tes paroles.Le Sauveur ne veut pas dire qu’on n’a pas le droit de