PAYSAGES 2016 | Réimaginer les frontières du paysage
La revue annuelle de l'AAPQ | édition ∞11
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ÉDUQUER AU PAYSAGE, UN LEVIER D’IMPLICATION<br />
CITOYENNE DANS LES PÉRIPHÉRIES URBAINES<br />
PAR CHRISTINE VERGNOLLE-MAINAR<br />
LE TERRITOIRE<br />
acquiert de l’importance en é<strong>du</strong>cation<br />
à l’environnement et/ou au développement <strong>du</strong>rable<br />
(Barthes et Champollion, 2011-2012). Les actions é<strong>du</strong>catives<br />
prennent en effet désormais davantage appui sur le vécu des<br />
habitants (jeunes ou a<strong>du</strong>ltes), ce qui en retour leur permet une<br />
meilleure compréhension de leur lieu de vie et est susceptible de<br />
favoriser une attitude d’implication pour son devenir.<br />
LE TERRITOIRE<br />
est une réalité objectivable mais il est aussi diversement perçu<br />
par <strong>les</strong> acteurs. Dans la construction d’une représentation <strong>du</strong><br />
territoire par chacun, le <strong>paysage</strong> joue un rôle important. Il est<br />
la face visible d’un système spatial complexe et un marqueur<br />
d’une plus ou moins grande qualité <strong>du</strong> cadre de vie. Par cette<br />
dimension qualitative, il participe de la construction d’un lien<br />
entre l’habitant et son territoire. Dans cette perspective, il est un<br />
levier mobilisé dans <strong>les</strong> opérations d’aménagement urbain,<br />
de longue date dans <strong>les</strong> espaces centraux et historiques et,<br />
plus récemment, dans <strong>les</strong> périphéries.<br />
→<br />
Cugnaux (Haute-Garonne, France)<br />
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<strong>PAYSAGES</strong> <strong>2016</strong>
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