Migration subsaharienne au Maroc ALECMA

4- ACCES AU LOGEMENT
Le Maroc présente plusieurs aspects notamment dans l’organisation et la gestion des pouvoirs liés
à la décentralisation et une certaine autonomie dans les différentes régions. C’est pourquoi, à la
différence des villes comme Rabat, Tanger, Oujda où les migrants n’arrivent pas souvent à avoir un
contrat de bail, l’accès au logement dans les villes du Sud semble ne pas poser de problème. C’est ce
qui ressort des témoignages recueillis à Guelmim et Laayoune.
« Je paie ma maison à 500dhs deux chambres, une salle, une cuisine, et un toilette, les
mêmes appartements à RABAT coutent 3000dhs ». – Témoignage de O à Guelmim le 11/10 /2014.
« C’est un peu difficile. Pour les agences, il faut une carte de séjour pour les femmes, on
demande aussi si elles sont mariées. Dans nos quartiers, on s’adresse directement aux propriétaires.
Ils font des contrats de location Le prix n’est pas trop cher. C’est le même prix que les Marocains » -
Témoignage de B recueilli à Laayoune.
A Fes, en dehors du quartier ATLAS où on trouve des appartements de 3000DHS, les autres quartiers
sont avantageux aux migrants qui ne trouvent aucunes difficultés pour y accéder. Les migrants qui
sont refoulés à Fès après une tentative malheureuse de passage à la barrière de Melilia, s’installent
dans les forêts et près de la gare ferroviaire r. Ils vivent dans une précarité inégalable.
« Je suis à Fès depuis 5ans et je loue une maison de 2 chambres + cuisine + douche à 1500dhs. J’ai
un contrat de bail de 2ans et les factures d’eau et d’électricité sont à mon nom » - Témoignage de N
recueilli à FES le 21/02/2015.
Mission d’observation dans les régions du Nord et Sud suite à la mise en place de la nouvelle politique migratoire.
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