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A Tanger, l’organisation non-gouvernementale Caritas ne s occupe que des soins de première<br />
nécessité. Les cas graves sont renvoyés <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> de RABAT. Certains migrants, f<strong>au</strong>te de moyens, ne<br />
parviennent pas à s y rendre pour le suivi sanitaire, ce quicomplique leur situation.<br />
3 - ACCES A L’EDUCATION<br />
Selon le chef du centre régional de documentation, d’animation et de production<br />
pédagogique(CRDAPP) la note ministérielle concernant les enfants et plus précisément<br />
les enfants subsahariens, a été diffusée <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> des écoles et provinces dans<br />
le sud mais <strong>au</strong>cun parent n’est venu inscrire son enfant. Les neufs régions du<br />
Sud ont été informées grace à cette note ministérielle : « on a fait des programmes<br />
appropriés. Les subsahariens ne sont pas organisés en associations. Nous avons<br />
l’intention de créer plusieurs centres. C’est difficile d’aller chercher les enfants dans<br />
les quartiers, ils doivent venir à l’académie. Elle est <strong>au</strong> service et à la disposition de<br />
tous les enfants puisqu’il y a une convention avec le ministère de l’éducation et le<br />
ministère de l’immigration. C’est l’une des 4 conventions signées <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> national.<br />
L’Union Européenne a subventionné ce projet pour intégrer les enfants migrants dans les<br />
programmes d’éducation. Il f<strong>au</strong>t contacter la délégation <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> des provinces ».<br />
Selon les témoignages des parents rencontrés à Fès et à Oujda, be<strong>au</strong>coup disent ne pas être<br />
informés de la circulaire n°13-487 du 9 octobre 2013 concernant l’intégration des élèves étrangers<br />
issus des pays du sahel et subsahariens dans le système scolaire <strong>Maroc</strong>ain.<br />
« J’ai un enfant de 4ans .Je l’ai inscris dans une école privée de la place et il a du abandonné<br />
parce que, dit-il, sa maitresse lui demande toujours de s’assoir <strong>au</strong> dernier banc alors qu’il préfère le<br />
premier banc » -Témoignage de D recueilli à FES le 10/02/2015<br />
Les enfants migrants ont accès à l’éducation dans le Sud et bénéficient des mêmes droits et avantages<br />
que les loc<strong>au</strong>x nous signale une maman dont l’enfant est inscrit dans une école publique. Les cours<br />
sont dispensés en arabe, seul l’enseignement privé propose d’<strong>au</strong>tres langues mais les frais sont trop<br />
élevés. Les parents, afin de profiter de la gratuité dans les écoles publiques, sont tenus d’inciter<br />
leurs enfants à s’adapter à l’arabe »<br />
« Je suis guinéen, je vis à Guelmim depuis 5ans avec ma femme et mes 3 enfants. J’ai inscris mes<br />
2 enfants dans une école publique de la place sans problème et mes 2enfants se sont adaptés à la<br />
langue arabe » - Témoignage de G à GUELMIM le 11/10/2014<br />
Mission d’observation dans les régions du Nord et Sud suite à la mise en place de la nouvelle politique migratoire.<br />
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