Quand je rencontre mon frère malade

Corinne Delalande
Quand je rencontre
mon frère malade

Quand je rencontre mon frère malade

Corinne Delalande
Quand je rencontre
mon frère malade
« Le Christ n’est pas venu expliquer la souffrance,
mais la remplir de sa présence. »
Paul Claudel

© 2014, Éditions jésuites
7, rue Blondeau, 5000 Namur • 14, rue d’Assas, 75006 Paris
www.editionsjesuites.com
Dépôt légal : D.2014, 4323.28
ISBN : 978-2-87356-620-3
Maquette et mise en page : Jean-Marie Schwartz
Imprimé en Belgique

A mes enfants
A ma petite-fille
A ma famille.
Aux enfants malades et à leurs familles,
qui m’ont tant donné.
A tous les professionnels du « soin »
Aux équipes d’aumônerie
Aux bénévoles
qui cheminent en humanité avec l’être souffrant.

Préface
« J’étais malade et vous m’avez visité. »
Matthieu 25, 36
« Qui n’a jamais perdu pied ne sait pas
ce que c’est que de tendre la main.
Les vrais, les seuls regards d’amour sont
ceux qui nous espèrent. »
Paul Baudiquey
Quel beau témoignage que celui que vous allez découvrir
dans ce petit livre de Corinne Delalande ! Longue -
ment mûri, il est le fruit d’une expérience de huit années d’au -
mô nerie en service de Maternité–pédiatrie à l’hôpital Jeanne
de Flandre, à Lille. Écrit avec toute la sensibilité d’une femme
que cette mission d’Église a profondément marquée dans son
humanité et dans sa vie spirituelle, notamment franciscaine.
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Préface
Après avoir relu son expérience, l’auteur définit avec justesse
en quoi consiste la mission d’aumônier d’hôpital : quelles sont
les qualités humaines requises pour la vivre, enracinée dans la
Parole de Dieu et dans la prière, dans la foi en Celui qui est
venu partager en tout notre humanité pour guérir, par sa présence
et sa parole, les blessures cachées de tous ceux qui venaient
à lui désireux d’être libérés de leur souffrance.
Par-delà l’œuvre accomplie auprès des malades, Corinne
Delalande découvre qu’elle-même en est transformée dans son
chemin d’humanité et de foi. Au travers des exemples concrets
qui nous sont livrés ici se révèle un chemin de grande fécondité
spirituelle.
Il ne s’agit pas ici d’un simple chemin personnel, mais aussi
de celui d’une équipe, car il est très important que ce service
d’Eglise soit vécu en équipe pour que bénévoles et aumônier ajustent
sans cesse leur pratique au service des malades et de l’évangélisation
missionnaire laquelle passe d’abord par une présence
respectueuse de ce qui se vit chez le malade et ses proches.
Il ne fait aucun doute, pour l’aumônier que je suis, que toute
équipe d’aumônerie trouvera ici matière à réflexion et à relec -
ture de ce qui lui est donné de vivre dans les situations qu’elle
rencontre.
Merci à Corinne Delalande et à son éditeur d’avoir eu l’idée
de publier ce précieux petit livre qui peut être une référence très
utile pour ceux qui ont à vivre ce service d’Église, comme pour
le personnel soignant qui comprendra mieux à travers lui en
quoi consiste le rôle que tient l’aumônier auprès des malades et
de leurs familles.
Fr. Jean-Baptiste Auberger, franciscain
Aumônier à La Pitié-Salpêtrière (Paris)

Le chemin s’ouvre…
ivre debout » : c’est ce que Jésus Christ a toujours
«V voulu exprimer en venant à notre rencontre dans la
faiblesse et le dépouillement et non dans la puissance et la
gloire. Le Fils de Dieu, fait homme, s’est approché de
l’homme souffrant, avec tendresse et amour, en accomplissant
des actes de guérisons par la médiation des sens, en
prononçant des paroles qui avaient pour objectif de le restaurer
dans sa globalité corporelle, physique, psychique et
spirituelle.
Dès lors, à la suite de Jésus Christ, le « Aimez-vous les uns
les autres comme je vous ai aimés » (Jean 15, 12) — c’est-à-dire
agissez pour le bien d’autrui, allez jusqu’aux limites de vos
possibilités dans l’amour — prend toute sa dimension. Que
nous demande-t-il de faire envers nos semblables en humanité,
si ce n’est d’essayer d’offrir, nous aussi, des gestes et des
9

Quand je rencontre mon frère malade
paroles de salut lors de nos rencontres avec tous nos frères et
nos sœurs malades ? En un mot, de quelle manière pouvonsnous
les aimer et les servir ? Et, les faire participer à la lumière
et à l’espérance données en lui ?
Pendant huit années, j’ai pu appréhender, dans le cadre de
ma mission d’aumônier du service de Maternité–pédiatrie,
réanimation néo-natale et soins intensifs, de l’hôpital Jeanne
de Flandre, du CHRU de Lille, la réalité de toute une palette
de situations simples et extrêmes, qui m’ont amenée à réfléchir
sur la portée des mots et des gestes, y compris des silences, face
à la maladie et à la souffrance qu’elle peut engendrer.
Si la vie et la mort jalonnent le parcours de vie de tout être
humain, l’immersion dans la souffrance et l’état mala dif
balaient toute tranquillité plus ou moins consciente et déstabilisent
ses acquis. De fait, celui-ci réagit avec ce qu’il est, sa
culture, sa personnalité, son éducation, ses affects, etc.
L’Amour, celui qui prend sa source en Dieu trinitaire, qui
seul ne passe pas, est là pour nous soutenir tout au long de
notre chemin, même s’il nous semble absent dans certaines
circonstances douloureuses de la vie.
Que ce soit pour un bébé de quelques heures, pour un
adolescent ou un adulte, pour les familles ou les soignants, la
mission de l’aumônier a souvent pour visée de :
- établir un climat de confiance dans l’écoute attentive
- essayer de décoder et d’alléger toute souffrance, quelle
qu’elle soit
- consoler
10

Le chemin s’ouvre…
- recueillir des confidences, des doutes, des espoirs cachés,
etc.
- apaiser pour aider à passer un cap difficile à l’annonce
d’une maladie grave, voire orpheline, incurable,
- aider à rester « debout » jusqu’au bout,
- aider à passer sur l’autre rive, dans la dignité, le moment
venu.
Mais je ne veux pas enfermer l’image de l’aumônier dans
celle de la mort, habituellement véhiculée dans les
mentalités. Il arrive aussi qu’il soit appelé pour des moments
de joie : l’accueil, la bénédiction d’un nouveau-né ou d’un
enfant en bonne santé entouré de ses parents, le partage de
la Parole et du Pain de Vie.
Dans tous ces moments essentiels, savoir préparer la terre
de notre cœur pour accueillir l’être souffrant, tel qu’il est
dans sa liberté propre, pouvoir être l’interface entre les soignants,
la famille et les amis, donne un sens spécifique à la
mission de l’aumônier.
Je t’invite, lecteur, à me suivre à travers mon simple témoignage,
en t’ouvrant quelques portes sur ce que fût ma mission
d’aumônier, les moyens que j’ai pu mettre en œuvre pour la
vivre, dans un mouvement d’amour et non en suivant un
programme bien établi, dans la réalité de la rencontre, de la
parole échangée et de l’humanité partagée.
•

Un aumônier :
c’est qui ? c’est quoi ?
Combien de fois m’a-t-on posé cette question ? Venant
des parents, des soignants, mais surtout des enfants.
Loin de moi la prétention de vouloir y répondre, mais simplement
de livrer quelques éléments caractéristiques de cette
fonction.
Et pour commencer, il me paraît utile de préciser le sens
des mots pour m’exprimer dans un langage accessible, commun
à tous.
Quelques définitions
Aumône — provenant du grec, qui signifiait « compassion »
ou « pitié », c’est un geste de miséricorde : ce que l’on donne
aux pauvres par charité.
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Quand je rencontre mon frère malade
Aumônier — initialement, adjectif signifiant « qui fait l’aumône
» ; a ensuite désigné la personne ecclésiastique chargée
de distribuer les aumônes, puis le prêtre en charge d’un
corps ou d’un établissement (école, hôpital, armée, etc.).
Aumônière — c’était une bourse portée autrefois à la ceinture
et qui contenait l’argent destiné aux aumônes.
Aumônerie — ce mot qui désignait la charge de l’aumônier
(Larousse 1941) a été ensuite utilisé pour désigner l’ensemble
des aumôniers d’un lieu (Larousse 1953), puis le
lieu où l’aumônier reçoit, a ses bureaux (Larousse 1997).
Aumônier aujourd’hui : homme ou femme
A notre époque, l’aumônier c’est souvent le prêtre mais
aussi, depuis quelques années, la femme, présent dans un
hôpital ou une prison, qui a une mission d’église, principalement
dans la présence, l’écoute, l’accompagnement et les
sacrements.
L’existence de femmes « aumônier » est une réalité de plus
en plus incontournable. Difficilement acquise parfois dans
quelques régions de France, cette présence féminine donne,
sans aucun doute, « plus de sensibilité » à la fonction même,
en particulier dans les maternités et les hôpitaux pédia -
triques.
Je suis donc reconnaissante du chemin tracé, avant moi,
par celles qui ont permis que je puisse, moi aussi, le suivre,
et, ainsi donner une image renouvelée de l’aumônier, dans
une nécessaire collaboration sans cesse à construire avec les
aumôniers prêtres.
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Un aumônier : c’est qui ? c’est quoi ?
Je pense que c’est une chance pour l’Église, qui peut ainsi
se donner les moyens visibles, parmi d’autres pistes possibles,
de faire évoluer les mentalités, aussi bien en interne qu’au
dehors, et de mettre concrètement en lumière une autre
vision de l’Église, plus en phase avec l’évolution de la société
actuelle.
Une Église, vue comme une famille ouverte, chaleureuse,
fraternelle, dans laquelle chacun de ses membres puisse trouver
sa place. Une Église, humble, ayant pour mission d’être
proche de celui qui est pauvre, exclu, au sens propre, comme
au figuré, sans pour autant se renier et abandonner ses fondamentaux
qui constituent son unité.
Notre vocation de baptisés ne nous pousse-t-elle pas
parfois à emprunter de nouveaux chemins, et à nous interroger
sur notre foi et la manière dont nous la vivons, sous
peine d’essoufflement et de la voir s’appauvrir, et à terme
s’éteindre comme la flamme d’une bougie, si frêle en apparence,
mais qui nous guide et nous donne le cap dans l’obscurité
?
Homme, femme, l’important n’est-il pas de rester tou -
jours fidèle au message du Christ ? Celui de l’Amour : « mode
d’emploi de la vie », comme disait l’abbé Pierre.
Aumônerie en équipe
Quant au mot aumônerie, s’il désigne évidemment le lieu,
le bureau, souvent à proximité de la chapelle ou du lieu de
prière, il représente surtout le groupe de personnes qui participent
et collaborent avec l’aumônier dans son service, en
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Quand je rencontre mon frère malade
réalisant des tâches données et définies par l’aumônier en
fonction des besoins du service de l’hôpital ou de la prison.
Mais, l’expression équipe d’aumônerie me semble plus
juste pour rendre visible cette cellule d’Église, dans laquelle
sont présents des baptisés, religieux, prêtres ou laïcs, béné -
voles ou salariés, hommes ou femmes, en mission d’évangélisation.
Ainsi, de fait, l’aumônier est donc, plus que jamais, un
croyant, envoyé en mission au nom de l’Eglise, par l’évêque,
pour un temps donné, afin d’être témoin de la tendresse de
Dieu et signe vivant du corps souffrant du Christ. Sa mission
est un ministère « sacramentel », un service « secret », « discret
», une annonce de la Bonne Nouvelle, mais « implicite »,
dans le plus grand respect de l’autre rencontré, qui reste libre
de l’accueillir ou de le rejeter.
Il ne s’agit, en aucune manière, de faire du prosélytisme.
Au cœur de cet envoi en mission, réside une puissante
valeur de message humain.
Le bureau de l’Aumônerie nationale a défini dans un communiqué
(mars 2001) l’existence et la mission de l’aumônerie
hospitalière :
« L’existence et la vie d’une équipe d’aumônerie découlent
de la mission qui lui est confiée par l’Évêque
pour assurer la présence de Jésus Christ auprès des
personnes hospitalisées, de leurs proches et des professionnels
des établissements de santé.
Parce que cette mission, qui est le fondement de notre
action, nous dépasse tous, nous avons à l’exercer de
manière solidaire ; chacun des membres des équipes
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Un aumônier : c’est qui ? c’est quoi ?
ayant sa part propre de la tâche commune à mettre en
œuvre.
De cette conviction découle la nécessité d’établir des
relations entre tous qui éliminent toute prééminence
de l’un des membres (ou de quelques-uns) à l’égard
des autres, chacun de nous est “serviteur ordinaire”
(cf. Luc 17, 10).
Tous les membres d’une équipe donnée, qu’ils soient
laïcs (hommes ou femmes), religieux ou clercs (prêtres,
diacres) partagent la même responsabilité dans l’accomplissement
d’une unique mission. »
Je livre, d’une manière plus personnelle, la belle définition
de l’aumônerie du père Guy D., prêtre accompagnateur au
début de ma mission, aujourd’hui décédé. Il me disait fréquemment
:
« Corinne, que l’aumônerie soit une image d’Église, visible,
plus sensible. Qu’elle soit surtout un compagnon,
une présence qui soutient, une Parole aidante,
un Pain de vie réconfortant auprès de ceux et celles
que nous rencontrons dans la simple visite fraternelle.
»
•

En lecture partielle…

Table des matières
Préface .................................................................................. 7
Le chemin s’ouvre….............................................................. 9
Un aumônier : c’est qui ? c’est quoi ?...................................... 13
Quelques définitions .................................................................... 13
Aumônier aujourd’hui : homme ou femme .................................... 14
Aumônerie en équipe .................................................................. 15
Ma mise en chemin .............................................................. 19
Enracinement dans la Parole.................................................. 25
La Parole en écho à des paroles .............................................. 31
L’appui de la prière ................................................................ 35
La présence d’une équipe ...................................................... 39
Chemin franciscain................................................................ 45
Sa pitié et sa compassion pour les malades .................................... 47
Tourments de la maladie.............................................................. 47
123

Table des matières
Cantique des créatures, louanges au Seigneur ................................ 48
Les stigmates................................................................................ 48
Eucharistie, corps du Christ.......................................................... 48
La prière .................................................................................... 49
Simplicité, pauvreté de vie .......................................................... 50
Célébration d’un « à-Dieu ».................................................... 53
Témoignages d’accompagnement .......................................... 57
A-Dieu à Cyril............................................................................ 57
Accompagnement de René, 1 an, en unité protégée ........................ 63
Accompagnement de Leila, 16 mois .............................................. 66
La réalité de l’urgence............................................................ 69
Régis, 5 ans, en réanimation pédiatrique ...................................... 70
Le baptême en urgence de Titouan................................................ 73
Accompagnement de Wacław, Polonais de 72 ans, en pneumologie .. 77
Accompagnement de Danielle, 82 ans, en service d’urgence ............ 78
Rencontres au fil des jours .................................................... 81
Rencontre — cadeau de Julie, aveugle, âgée de 10 ans .................. 81
Accompagnement de Brigitte, 18 ans, en service hémodialyse .......... 83
Accompagnement de Rosine, 2 ans, en unité protégée .................... 85
Accompagnement d’Antoine, 5 mois, en réanimation pédiatrique .. 89
Le chemin continue… .......................................................... 95
Partage de prières et de méditations ...................................... 99
Prière de Martin Gray ................................................................ 99
Apprends-nous, Seigneur.............................................................. 100
Tu as mes mains, tu as mes yeux .................................................. 101
Prière de saint François d’Assise devant le crucifix de Saint-Damien .. 102
2 e lettre de sainte Claire à Agnès de Prague .................................. 102
Nous voudrions crier…................................................................ 103
Un petit Ange ............................................................................ 103
Méditation sur la vie .................................................................. 104
Tu t’en vas.................................................................................. 105
Faire route avec Toi .................................................................... 106
124

Table des matières
Méditations de Mère Teresa ........................................................ 107
Méditations de sœur Yvonne-Aimée de Jésus.................................. 108
Évangéliser, c’est quoi ?................................................................109
Postface ................................................................................ 111
Annexes ................................................................................ 115
Déroulement d’une célébration d’à-Dieu ...................................... 115
Quelques textes de référence dans les évangiles................................ 117
•

Merci à Patrice, précieux compagnon de ma vie,
pour son soutien et son aide sans faille
Merci affectueux et fraternel à mon frère de cœur,
frère Jean-Baptiste Auberger, o.f.m.,
pour ses premiers avis éclairés
Merci à Dominique Jacquemin,
pour ses judicieux conseils
Merci aux Éditions Fidélité
qui ont donné une chance à ce livre

Achevé d’imprimer le 23 juillet 2014
sur les presses de l’imprimerie Bietlot, à 6060 Gilly (Belgique)

Quand je rencontre mon frère malade
« Ce livre est le fruit d’une expérience de huit années d’aumônerie
à Lille. Il est écrit avec toute la sensibilité d’une femme que
cette mission d’Église a profondément marquée dans son humanité
et dans sa vie spirituelle, notamment franciscaine.
Ce petit livre peut être une référence très utile pour ceux qui ont
à vivre ce service d’Église, comme pour le personnel soignant qui
comprendra mieux à travers lui en quoi consiste le rôle que tient
l’aumônier auprès des malades et de leurs familles. »
Fr. Jean-Baptiste Auberger, franciscain,
extrait de la préface
Cet ouvrage fait un large écho aux nombreuses rencontres de
Corinne Delalande avec les souffrants qu’elle visite. En annexe,
on trouvera un choix de prières adaptées ainsi que le schéma
d’une brève liturgie.
Corinne Delalande
Mariée, mère de trois enfants et grand-mère, Corinne Delalande,
après des études au CIPAC de Lille, a commencé sa mission d’animatrice
en pastorale comme aumônier en gériatrie et l’a continuée
en Maternité-pédiatrie à l’hôpital Jeanne de Flandre de Lille.
Aujourd’hui, elle poursuit son chemin de vie et de foi, dans l’esprit
de François d’Assise, en visitant bénévolement dans un service de
soins palliatifs.
ISBN 978-2-87356-620-3
Prix TTC : 11,95 €
9 782873 566203